• Législatives : Rifi annonce sa candidature à Tripoli - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1030862/legislatives-rifi-annonce-sa-candidature-a-tripoli.html

    L’ex-ministre libanais de la Justice Achraf Rifi a annoncé dans un entretien au quotidien koweïtien al-Qabas sa candidature à Tripoli, au Liban-Nord, en vue des élections législatives prévues en principe en mai.

    « Allez-vous être personnellement candidat à Tripoli (pour les législatives ?) ou allez-vous plutôt soutenir une liste (de candidats) ? », demande le quotidien dans une interview publiée dimanche. « Je serais candidat à Tripoli, ma ville dont je suis fier », a répondu l’ancien directeur des Forces de sécurité intérieure. « Je vais soutenir, notamment politiquement, des listes dans d’autres circonscriptions », a-t-il ajouté.

    Achraf Rifi, qui se revendique adepte de la pensée de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, assassiné en 2005, est à couteaux tirés avec le fils de ce dernier, l’actuel Premier ministre Saad Hariri, après avoir été proche de la formation qu’il préside, le Courant du Futur.

    Les candidats soutenus par M. Rifi à Tripoli ont remporté les dernières municipales, infligeant une défaite à leurs adversaires du Courant du Futur et confirmant le statut d’Achraf Rifi comme une figure principale de la rue sunnite dans la capitale du Liban-Nord.

  • « Plaqué au sol, le kamikaze tentait d’actionner sa ceinture d’explosifs » - Zeina ANTONIOS - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1030771/-plaque-au-sol-le-kamikaze-tentait-dactionner-sa-ceinture-dexplosifs-

    L’auteur de l’attaque déjouée est un jeune Libanais originaire de Saïda, Omar Hassan Assi. Il portait sur lui sa carte d’identité au moment des faits. Un expert de l’armée, qui a examiné sa ceinture d’explosifs, a indiqué que celle-ci comportait une charge de 8 kilos ainsi que des billes de fer, dans le but d’occasionner le maximum de dégâts. Peu après l’arrestation de Assi, l’armée a mené samedi soir une perquisition dans l’immeuble où ce dernier vit avec sa famille dans le quartier de Charhabil, à Saïda, et arrêté ses deux frères, ainsi qu’une personne de la famille Boukhari et une autre de la famille Halabi. La chaîne LBCI rapporte que l’ordinateur et le téléphone portable de Assi ont été saisis.

    Une source bien informée du déroulement de l’enquête a confié que Omar Assi a reçu une balle à l’épaule lors de son arrestation. Il a ensuite été transporté à l’hôpital de l’Université américaine de Beyrouth puis à l’hôpital militaire afin d’y être soigné. La source rapporte que Assi a avoué être membre de Daech, après avoir fait partie des supporteurs du prédicateur radical sunnite Ahmad el-Assir (arrêté en août 2015 pour avoir combattu l’armée à Abra en juin 2013).

    Assi serait venu vendredi à Beyrouth, accompagné de deux personnes, à bord d’une voiture de type Nissan, afin de faire des repérages et avait trouvé que le café Costa était le plus fréquenté. Le jeune homme, qui avait caché la ceinture d’explosifs sous le siège de sa voiture, a passé la nuit du vendredi dans le camp palestinien de Bourj Brajneh. Le samedi soir, il a enfilé sa ceinture piégée et s’est rendu à Hamra, sans savoir qu’il était suivi par trois voitures des renseignements de l’armée et des FSI. Sept membres des services de sécurité attendaient également en civil sur le trottoir, alors que quatre membres des renseignements de l’armée étaient attablés à l’extérieur du café.

    Assi a avoué ne pas penser qu’il pouvait être surveillé à ce point. Il a précisé avoir reçu l’ordre de se faire exploser par Daech, accompagné d’une fatwa émise par un cheikh de Aïn el-Héloué. Il a donné à l’armée les noms de ses amis membres de Daech à Saïda ainsi que les noms des deux personnes qui l’ont accompagné à Beyrouth et qui ont abandonné leur voiture et disparu à Bourj Brajneh.

  • Pourparlers d’Astana : le point sur les combats en Syrie - Moyen-Orient - RFI
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20170123-pourparlers-astana-le-point-combats-syrie?ns_campaign=reseaux_sociaux&n

    A Deir Ezzor, dans l’est de la Syrie, la bataille qui fait rage sans interruption depuis dix jours a déjà fait, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, plus de 250 morts, dont une cinquantaine de civils.

    Dans cette région proche de la frontière avec l’Irak, l’armée syrienne a reçu d’importants renforts du Hezbollah libanais, acheminés par voie aérienne. Les troupes gouvernementales tentent de rétablir la jonction entre les deux parties de leur enclave de 30 kilomètres carrés, coupée en deux par les jihadistes. Elles sont appuyées par des vagues incessantes de raids menés par les avions russes et syriens.

  • What prompted Russia’s shift in stance on Syria opposition?
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2017/01/moscow-recognition-syria-opposition-russia-talks-astana.html

    On Jan. 10, Kremlin spokesman Dmitry Peskov announced the preparation of talks between the Syrian government and the armed opposition in Kazakhstan’s capital, Astana, on Jan. 23. The rebels are seriously preparing for the talks. On Jan. 11, Astana hosted a meeting between Syria’s opposition figures and the nonmilitary opposition to find common ground for the upcoming negotiations. Previously, they accepted the terms of a deal to cease hostilities and confirmed their commitment to United Nations Resolution 2254 (2015) endorsing a road map for Syria’s peace process.

    Moscow’s road to the recognition of large opposition movements, including Jaish al-Islam and Ahrar al-Sham, as negotiating partners was long and tortuous. In April 2016, at the UN, Russia insisted on blacklisting Jaish al-Islam and Ahrar al-Sham. Now Russia consents to the talks with them. When the Russian Ministry of Defense published the list of seven opposition factions Dec. 29, it raised many eyebrows among domestic and foreign experts. There have been very few Russian articles and commentaries expounding on this key step by the country’s military and political establishment and on the very selection criteria. Yet Russia’s move requires explanation, as something extraordinary has happened.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2017/01/moscow-recognition-syria-opposition-russia-talks-astana.html#ixzz4W0We9S

  • How Palestinian left hopes to renew political system
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2017/01/palestine-interview-popular-front-jamil-mezher-al-monitor.html#ixzz4W0Sj

    The meeting of the PLO’s national council does not only concern Fatah but is rather a Palestinian national issue. Therefore, we call for convening this council to elect a new council and discuss the PLO’s political program. This is a matter of paramount importance that should not be delayed. Should this step go forward, it would be a significant stride on the path of reforming the PLO.

    The national council is required to agree on a new political program for the PLO and to abolish the current one, which is based on giving priority to negotiations with Israel. This program has not led to any positive outcomes, as we mentioned earlier. The new political program ought to serve as a unified national strategy, aiming to isolate the State of Israel internationally and to call for convening an international conference vested with full competencies to implement the international resolutions in favor of the Palestinians that have been issued over years of conflict. Such resolutions include the condemnation of settlements, most recently UN Security Council Resolution 2334, which condemned Israeli settlements, calling upon Israel to stop them immediately in the occupied Palestinian territories of 1967. These should be the pillars of the new political program of the PLO to make a breakthrough in the Palestinian situation.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2017/01/palestine-interview-popular-front-jamil-mezher-al-monitor.html#ixzz4W0Uw

  • Nawaat – La gauche contre Marzouki
    http://nawaat.org/portail/2017/01/09/la-gauche-contre-marzouki

    Or, nous ne sommes plus du tout dans la configuration qui était celle de la Troïka et de la Constituante. Ennahdha est bien ancrée, et durablement semble-t-il, dans l’Etat tandis que la galaxie que j’appelle par commodité « marzoukiste » s’y oppose vigoureusement, cultivant, à juste titre, l’héritage de la révolution contre l’ancien régime. De manière confuse et politiquement brouillonne, incohérente parfois, sans projet ni alternative, idéologiquement difficile à cerner, certes. S’y croisent des personnalités aux principes aussi rigides qu’extravagants et des dirigeants opportunistes et ambitieux auxquels j’hésiterais à prêter un dinar. Mais il n’en demeure pas moins qu’aujourd’hui, je dis bien aujourd’hui, dans les conditions qui sont les nôtres, cette galaxie représente ce qu’en d’autres temps on définissait politiquement comme étant la « démocratie petite-bourgeoise », inscrite dans la dynamique de la révolution et non de la réaction. Et, même si mon propos peut choquer certains militants de gauche ou sembler complètement fantasque à d’autres, je ne suis pas loin de penser que, dans l’équation politique actuelle, cette mouvance est plus « radicale » que les courants de gauche qui occupent les médias.
    J’ajouterais même cette hypothèse : l’acharnement de cette gauche contre la Troïka, alors même qu’elle appartient à un passé révolu et que sa principale composante est engagée dans une nouvelle stratégie, viserait peut-être moins Ennahdha que Moncef Marzouki qui est en mesure – s’il sait y faire – d’étendre son influence sur des secteurs populaires que la gauche pourrait considérer comme son espace « naturel » d’expansion. Aux élections municipales à venir, cette gauche, dépourvue d’une véritable implantation populaire, jouera son véritable enracinement institutionnel, plus décisif sans doute que sa présence actuelle au parlement. Et on peut imaginer que rien ne lui serait plus agréable que d’apparaître comme la seule force d’opposition. Ce n’est là qu’une hypothèse mais ce type de calculs est tout à fait dans la tradition des formations historiques de la gauche tunisienne. Une autre solution existerait pourtant : construire des ponts avec le courant Marzouki et les forces similaires pour tenter de développer en commun une dynamique démocratique qui renoue avec les aspirations exprimées par la révolution.

  • Irak : tous les anciens baathistes ne sont pas avec Daech | Causeur
    http://www.causeur.fr/irak-iran-baath-etat-islamique-33437.html

    Le discours d’Izzat Ibrahim al-Douri en date du 15 mai, dans lequel il dément sa mort et s’en prend à Daech, est révélateur de ces clivages. Il illustre combien les baathistes, dans l’après-2003, sont restés divisés face à la succession des événements. Cet enregistrement permet de surcroît de nuancer la thèse selon laquelle les baathistes auraient incarné les têtes pensantes de Daech. Cette thèse est en partie fondée, surtout en ce qui concerne les membres des anciennes forces paramilitaires du régime et des mukhabarat (services de renseignement), mais tous les baathistes ne se sont pas rangés sous la bannière des djihadistes et ont même fait les frais de leur ultraviolence au cours de règlements de compte particulièrement sanglants dans le camp sunnite. Ce qui est frappant, en revanche, c’est l’obsession alimentée par la classe politique au sujet de ces anciens personnels du régime et la trace omniprésente laissée par le parti Baath dans le débat politique, synonyme de toutes les paranoïas et de toutes les craintes. Al-Douri a ainsi été présenté comme le « cerveau » de l’État islamique par le gouverneur de Salahaddin ; avant cela, Washington avait longtemps nourri l’idée d’une insurrection sunnite orchestrée de longue date par Saddam Hussein.

  • Le Hezbollah et la prochaine confrontation - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1027706/le-hezbollah-et-la-prochaine-confrontation.html

    Derrière l’apparence de la sérénité, le Hezbollah est actuellement, selon les mêmes sources, une véritable ruche. Les efforts se concentrent dans trois directions : d’abord, poursuivre les combats en Syrie pour consolider les acquis, ensuite, procéder à une restructuration interne, après les changements imposés par la guerre en Syrie, et enfin, rester prêt pour toute nouvelle confrontation, qui pourrait revêtir diverses formes. Le Hezbollah pense en effet qu’Israël et ses alliés internationaux et régionaux n’accepteront pas facilement la défaite de leurs paris en Syrie et le renforcement du camp dit de la résistance. Ils vont donc tout faire pour provoquer de nouveaux conflits destinés à mettre en difficulté et à affaiblir cet « axe ». Logiquement, le premier futur champ de bataille auquel pense le Hezbollah est le triangle Golan-Syrie-Liban où, à travers certaines factions de l’opposition syrienne, Israël pourrait songer à ouvrir un nouveau front qui lui permettrait de faire d’une pierre deux coups. D’abord, en permettant à l’opposition syrienne d’avancer et de créer une sorte de zone tampon, Israël affaiblit le régime syrien et ses alliés, et d’autre part, ce front met en difficulté le Hezbollah en Syrie et au Liban, puisque selon la géographie de la région, il est dans le prolongement de Chebaa et de la région de Hasbaya. Depuis quelques mois en effet, les déplacés syriens se sont multipliés dans la région de Chebaa et de Hasbaya, constituant aux yeux du Hezbollah une menace potentielle. D’autant qu’il existe un point de passage qui n’est pas sous le contrôle de l’armée libanaise entre la région de Quneïtra et Chebaa. Il en existe un autre qui mène vers le secteur de Hasbaya, mais il est directement sous le contrôle des Israéliens. Cette zone est donc considérée à haut risque et exige du Hezbollah une grande vigilance, d’autant que les habitants sont en majorité druzes ou sunnites.

  • Situation militaire dans la Ghouta orientale, Syrie
    https://tcf.org/content/report/into-the-tunnels

    Media attention has focused on the siege of rebel-held Eastern Aleppo, which began in summer 2016, and its reconquest by government forces in December 2016.1 The rebel enclave began to crumble in November 2016. Losing its stronghold in Aleppo would be a major strategic and symbolic defeat for the insurgency, and some supporters of the uprising may conclude that they have been defeated, though violence is unlikely to subside.

    However, the Syrian government has also made major strides in another besieged enclave, closer to the capital. This area, known as the Eastern Ghouta, is larger than Eastern Aleppo both in terms of area and population—it may have around 450,000 inhabitants2—but it has gained very little media interest. One reason is that the political situation of the Eastern Ghouta is exceedingly complicated and difficult to parse. Despite a three-year army siege, ruthless shelling and airstrikes, and a sometimes very strict blockade on food and aid deliveries, discreet links have been maintained across the front lines. Even as they wage war on each other, certain progovernment and pro-opposition commanders remain connected through an informal wartime economy, muddling their political and military incentives and complicating any analysis of the situation.

  • Spéculations sur des tensions entre Russes et Iraniens en Syrie... - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1027470/speculations-sur-des-tensions-entre-russes-et-iraniens-en-syrie.html

    Peut-on d’ores et déjà en déduire qu’un accord russo-américain en Syrie est en vue, qui permettrait d’isoler l’Iran et de lui faire perdre les acquis enregistrés depuis la conclusion de l’accord sur le dossier nucléaire en juillet 2015 ? La source diplomatique précitée estime qu’il est encore trop tôt pour le dire, mais elle considère que sur le plan des relations entre la Russie, l’Iran et les États-Unis, rien n’est vraiment réglé. La nouvelle administration américaine devrait donc s’employer à susciter des conflits entre les Iraniens et les Russes dans le dossier syrien, misant aussi sur une certaine tension entre le régime de Damas et les Iraniens sur fond de rivalités entre Perses et Arabes. La première concrétisation de cette nouvelle tendance américaine s’est traduite par la reprise par Daech de la ville de Palmyre dans le centre de la Syrie, presque en même temps que la reprise d’Alep par les forces du régime. Pour reprendre Palmyre, les troupes de Daech ont dû traverser des dizaines de kilomètres en plein désert et l’on peut aisément se demander comment elles ont pu le faire sans être découvertes par les nombreux satellites américains qui surveillent en permanence la Syrie. Certes, la reprise par Daech de Palmyre n’est pas de nature à contrebalancer la reprise d’Alep par les forces de Damas et leurs alliés sur le plan stratégique, mais elle constitue, selon la même source diplomatique, un message clair adressé par les Américains aux Russes, selon lequel rien n’est encore définitivement acquis pour eux. En d’autres termes, il s’agit de dire aux Russes que s’ils ont enregistré une grande victoire à Alep, les Américains continuent à avoir leur mot à dire et surtout à avoir des cartes à jouer sur le terrain syrien.

  • « Terroristes » en Tunisie : que révèlent les dossiers judiciaires ? | Inkyfada
    https://inkyfada.com/2017/01/terroristes-tunisie-dossiers-justice

    Selon le rapport, 98,8% des présumés terroristes en Tunisie ont la nationalité tunisienne, ce qui confirme la présomption selon laquelle le terrorisme serait une “industrie locale”, les étrangers étant quasiment absents de la plupart des opérations terroristes qui se sont produites sur le territoire tunisien.
    32% des personnes recensées sont originaires des gouvernorats du Grand Tunis (Tunis, Ben Arous, Ariana, Manouba). Sidi Bouzid occupe la deuxième place avec 14,4%. Toujours selon l’étude du FTDES, 70% des accusés dans des affaires en lien avec le terrorisme se sont entraînés au combat dans des camps d’entraînement libyens, dont certains sont supervisés par des Tunisiens.
    Les mosquées les plus citées au niveau national par les prévenus se situent dans le quartier El Khadhra, à Tunis, particulièrement la mosquée El Rahma (la miséricorde). Elles sont décrites comme des espaces privilégiés pour les rassemblements de jihadistes, l’embrigadement des jeunes, l’organisation de voyages en vue de faire le jihad et présentées comme des lieux de préparation à l’exécution de nombreuses opérations.

  • Le PCL appelle à manifester le 29 janvier pour « bâtir un État œuvrant au changement démocratique » - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1027336/le-pcl-appelle-a-manifester-le-29-janvier-pour-batir-un-etat-oeuvrant

    Le secrétaire général du Parti communiste libanais (PCL), Hanna Gharib, a appelé mercredi à manifester le 29 janvier, dans le but de construire un État œuvrant pour « le changement démocratique ».

    M. Gharib a présenté, lors d’une conférence de presse, « une déclaration ministérielle alternative » dans laquelle le PCL appelle à la conception d’un État libanais « résistant » et séculariste, faisant remarquer que « rien n’a changé » depuis le début du mandat du président de la République Michel Aoun, et accusant les formations politiques de « donner la priorité à leurs intérêts personnels ».

    « Cette déclaration ne reflète pas uniquement les demandes du PCL, mais vise aussi à exposer ce qu’il faut pour transformer le Liban en un État fort qui puisse effectivement combattre le jihadisme et Israël », a-t-il indiqué.

    « La première chose à faire est de revendiquer l’adoption d’une loi électorale entièrement basée sur la proportionnelle et la baisse de l’âge de vote à 18 ans. Ces mesures feront accéder au Parlement une pluralité de partis politiques et permettront d’éliminer le sectarisme », a affirmé le numéro un du Parti communiste libanais. Et Hanna Gharib de poursuivre : « Nous exigeons également que les partis politiques actuels soient ’sécularisés’, et qu’on leur donne dix ans pour remanier leurs représentants ».

  • Syrie : comment les rebelles ont perdu la bataille d’Alep - Moyen-Orient - RFI
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20170102-syrie-alep-comment-rebelles-perdu-bataille-5e-colonne-medias?ns_campaig

    Pour venir à bout de ce qui était censé être une forteresse, l’armée syrienne et ses alliés ont mobilisé, selon une source proche du Hezbollah libanais, pas moins de trente-cinq mille hommes, déployés sur un front de 80 kilomètres entourant les quartiers Est. Le gros des troupes était formé d’unités de l’armée syrienne, dont des régiments d’élite de la Garde républicaine, la division palestinienne al-Qods, relevant de l’état-major syrien, et la milice supplétive des « Aigles du désert », composée d’éléments tribaux. Mais il y avait aussi plusieurs milliers de soldats aguerris du Hezbollah, des Gardiens de la révolution iraniens, des membres de la milice irakienne al-Nujaba’, et des combattants chiites afghans appelés les « fatimides ». Des dizaines d’officiers et de soldats des forces spéciales russes étaient également déployés sur les lignes de front.

    Cette armée disposait d’une impressionnante puissance de feu, composée de centaines de pièce d’artillerie de campagne, de lance-roquettes multitubes, de mortiers, de mitrailleuses lourdes de 23 mm, 14,5mm et 12,7 mm, ainsi que d’une centaine de tanks et des dizaines de véhicules blindés, selon un général libanais à la retraite, expert de la guerre syrienne.

    Sous le commandement du célèbre colonel Souheil al-Hassan, surnommé « Le tigre », cette force a mis en œuvre des tactiques militaires inspirées par cet officier, connu pour ses méthodes frontales. Au lieu de concentrer son effort sur les points faibles du front, l’armée syrienne et ses alliés ont attaqué les secteurs bien défendus, utilisant des tactiques de diversion et de segmentation des lignes ennemies. La chute de Hanano, le plus grand quartier situé à l’extrémité Est d’Alep, a porté un coup décisif au moral des rebelles, qui s’attendaient à une offensive d’envergure à Cheikh Saïd, au sud-ouest.

  • Syrie : quel premier bilan, au lendemain de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu ? - Moyen-Orient - RFI
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20161230-syrie-premier-bilan-lendemain-entree-vigueur-cessez-le-feu?ns_campaign=

    Selon la Russie, 50 000 insurgés soutiennent l’arrêt des hostilités. Les combats ont cessé sur presque tous les fronts encore actifs quelques heures plus tôt. Les canons se sont tus à l’ouest d’Alep, où de violents duels d’artillerie avaient eu lieu jeudi entre l’armée syrienne et les rebelles, dans les régions de Rachidine et de Halab al-Jadidé.

    Un calme précaire règne dans la région de Barada, à 18 kilomètres au nord-ouest de Damas. L’armée syrienne était à l’offensive dans cette région montagneuse, où se trouve la principale source d’eau qui alimente la capitale.

    Des affrontements entre les forces de Damas et des groupes rebelles ont en revanche éclaté ce vendredi près de Damas, dans la région de Wadi Barada située au nord-ouest de la capitale, a indiqué l’ONG Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Les deux parties se sont accusées mutuellement d’en être responsable, selon l’OSDH.

    Mais globalement, autour de Damas, les combats ont cessé, quelques heures après la chute de plusieurs obus, qui ont visé, entre autres, l’ambassade de Russie. Une violation de la trêve a cependant été enregistrée dans la province centrale de Hama, où des rebelles ont attaqué la ville chrétienne de Mahrada, toujours selon l’OSDH.

    En revanche, de violents combats ont opposé les troupes gouvernementales aux jihadistes dans la province de Homs, dans le centre de la Syrie. L’armée syrienne a lancé une offensive contre les combattants du groupe Etat islamique, qui tentent d’encercler une base aérienne appelée T4, située à mi-chemin entre Palmyre et Homs.

  • « La politique turque n’est ni ottomane ni islamiste », par Olivier Roy Le chercheur décrypte la... - justpaste.it
    https://justpaste.it/11sbw

    Même si la tension avec Moscou a culminé en novembre 2015 avec la destruction d’un avion militaire russe par l’aviation turque – attaque attribuée aujourd’hui à des… pilotes gülenistes ! –, les conditions du retournement d’Ankara étaient en place.

    Le coup d’Etat de juillet 2016 a joué un rôle d’accélérateur, même s’il reste bien des zones d’ombre. D’un seul point de vue technique, la formidable épuration de l’armée (surtout les armes « techniques » comme l’aviation) et de l’appareil sécuritaire rend l’armée turque incapable de jouer un rôle décisif dans la Syrie du nord, et surtout pas face à la coalition russo-iranienne (qu’on pense à la faiblesse de l’Armée rouge décapitée par les purges de 1937 face à la petite Finlande en 1939).

    On peut aussi évoquer une paranoïa anti-américaine où Barack Obama se voit accuser de soutenir Fethullah Gülen, l’inspirateur du mouvement Gülen – exilé aux Etats-Unis depuis 1999 – et les Kurdes, c’est-à-dire les deux ennemis mortels aux yeux d’Erdogan. On peut enfin tout simplement attribuer le revirement brutal à un cynisme stratégique, où l’on revient à une bonne vieille realpolitik.

    Mais dans tous les cas, d’un seul coup, la Turquie abandonne à leur sort les révoltés arabes sunnites syriens qu’on avait pourtant utilisés pour empêcher les Kurdes syriens d’occuper le terrain, et surtout on laisse Alep, ville ottomane s’il en fût, se faire détruire par l’aviation russe et les troupes chiites. C’est bien et le rêve néo-ottoman et la solidarité sunnite qui sont morts à Alep.

    C’est cela que l’assassin de l’ambassadeur russe est venu rappeler, même s’il s’est bien gardé de mettre en cause Erdogan. Et cet abandon de ce qui constituait largement l’imaginaire du régime doit résonner aussi parmi les militants du parti ou même, et surtout, parmi l’électeur moyen de l’AKP. Certes, beaucoup renâclaient devant l’accueil des réfugiés syriens (qui portent sur des millions de personnes en Turquie), et beaucoup auraient hésité à mourir pour Alep.

    On savait aussi qu’il n’y a pas de diplomatie « islamiste » et que la référence aux intérêts nationaux pour rejeter l’aventure extérieure aurait certainement été comprise. Mais écarter d’un revers de main la solidarité islamique et l’héritage ottoman porte un coup à l’image du sultan et laisse ouverte la question de la redéfinition du rôle de la Turquie dans la région.

  • Tunisie. Hamza Meddeb : « La montée de la radicalisation n’est pas liée à la démocratisation » | Le courrier de l\’Atlas
    http://www.lecourrierdelatlas.com/tunisie-hamza-meddeb-%C2%AB-la-montee-de-la-radicalisation-n-est

    Pour comprendre ce « paradoxe » il faut revenir à la décennie 2000-2010 qui a été marquée par une mobilisation importante de la jeunesse tunisienne dans une logique d’affrontement sévère avec le régime de Ben Ali. Rappelons les gros moments de politisation de la jeunesse tunisienne en cette décennie : intifada palestinienne en 2002, invasion de l’Irak en 2003, Confrontation entre Israël et Hezbollah en 2006 et l’affrontement entre Israël et le Hamas en 2008. Ces gros moments se sont joués sur fond de crise sociale aigue : hausse du chômage frappant de plein fouet les diplômés de l’université entrainant les premières actions du mouvement des diplômés chômeurs en 2005, révolte du bassin minier en 2008, Ben Guerdane en 2010 et raidissement du régime de Ben Ali qui a élargi la répression au delà des cercles opposants pour réprimer toutes voix contestataire ou critique. Le djihadisme a profité de la crise aigue pour s’étendre au sein de ces enfants de la dictature, de la massification scolaire, des diplômes au rabais, du tout répressif dans une société gangrenée par la corruption. Dès 2004, les départs pour rejoindre le jihad irakien se sont succédés. La répression n’a fait que garnir les rangs des radicalisés et transformer les prisons en véritables incubateurs pour djihadistes. Il est d’ailleurs intéressant de noter que les détenus condamnés en vertu de la loi de décembre 2003 libéré après la révolution de 2011 ont rejoint pour la plupart le jihad syrien, libyen ou malien.

  • Le dur apprentissage de l’impuissance Bertrand Badie sur la crise des diplomaties occidentales - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2016/12/18/le-dur-apprentissage-de-l-impuissance_1536158

    La diplomatie occidentale, raide dans ses certitudes schmittiennes, ne parvient pas non plus à s’insérer dans un monde où l’ennemi de son ennemi n’est pas nécessairement son ami, à l’instar de l’Iran, ennemi juré de Daech mais à qui on ne veut pas parler. Et pire encore, sont ces amis de la grande péninsule du Moyen-Orient dont les gouvernements sont officiellement les ennemis des entrepreneurs islamistes, mais dont les réseaux sociaux se perdent dans un soutien à peine déguisé. Que dire enfin de cette figure nouvelle de l’allié turc, brillant membre de l’Otan, qu’on a humilié depuis plus de cinquante ans, et qui se rattrape en jouant sa propre carte dans la région, acte impie dans un monde qui se voulait ordonné à la seule guise des gendarmes européens et nord-américains  ?

    Il faut à tout prix changer de logiciel dès lors qu’on veut comprendre et agir utilement. Ce qui paralyse les chancelleries occidentales tient d’abord à cette stupeur qui les ronge de devoir constater que le monde n’a plus de quartier général capable de décider de tout pour tous. Après cinq siècles de certitudes, il est douloureux de découvrir que ses propres manettes ne répondent plus. La chute du Mur inaugurait un temps où l’hégémon croyait ne plus avoir à connaître d’obstacles sur sa route  : il pouvait tout régir comme du temps de Metternich. Quoiqu’il se passât sur cette terre, il avait pour usage d’appeler le premier jour à la « retenue », de formuler ses solutions le deuxième et de monter l’expédition qu’il fallait le troisième. On n’a pas su comprendre à temps que les rares victoires qui en dérivaient étaient celles de Pyrrhus, qu’en réalité les défaites s’enchaînaient, les crises s’en trouvaient aggravées et qu’une formidable humiliation s’en dégageait, incitant les petits à la méfiance, les moyens à la contestation et les émergents à la résistance. Sans la voir ­venir, une vague souverainiste a alors déferlé sur le monde, offrant à une Russie déjà humiliée une aubaine unique pour restaurer sa puissance d’antan, ne lésinant alors sur aucun moyen.

  • Is Abbas turning his back on Egypt?
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/12/palestinian-abbas-egypt-hamas-dahlan-relations.html

    President Abbas announced on several occasions his rejection of any interference in Palestinian affairs. In a speech at Fatah’s seventh congress on Nov. 30, Abbas said, “We confirm our categorical rejection of any interference in our internal affairs and preserve our national and independent decision,” thus reaffirming statements he had made in September that "no one can dictate positions or decisions to us.”

    “We make and implement our own decisions, and no one can exercise any power over us,” he added.

    Abbas’ statements were reportedly aimed at Egypt, given the latter’s close relationship with Dahlan. This prompted the Egyptian Youm7 newspaper to fiercely attack Abbas in September and even accuse him of “political dementia and dancing on the bodies of Palestinians.”

    In light of the dispute between the Palestinian Authority (PA) and Egypt, Cairo seemed more open to Hamas and the Dahlan bloc, allowing Dahlan’s supporters to hold meetings on Egyptian territory. This support can also be seen in Egypt’s more frequent openings of the Rafah land crossing with Gaza, most recently on Dec. 17 for three days, a week after it was opened Dec. 10. Add to this Cairo’s declaration of humanitarian support to the Gaza Strip.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/12/palestinian-abbas-egypt-hamas-dahlan-relations.html#ixzz4Ter5mkZG

  • Une déclaration ministérielle rapide, avant un bras de fer électoral... - Philippe Abi-Akl - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1025715/une-declaration-ministerielle-rapide-avant-un-bras-de-fer-electoral.h

    Plusieurs ministres et responsables politiques assurent que la déclaration ministérielle sera rédigée rapidement et sans problèmes. D’autant plus que les diverses composantes gouvernementales se sont dit prêtes à faciliter la tâche de la commission ministérielle chargée de rédiger la déclaration. En vertu de cette logique, ils ne s’attarderont pas sur une expression ou une équation (allusion au triptyque armée-peuple-résistance). De sources au sein des Forces libanaises (FL), on apprend dans ce cadre que le parti de Samir Geagea est déterminé à faciliter la rédaction de la déclaration. Mais il entend, en revanche, s’opposer sans détour à toute tentative du Hezbollah d’y insérer le triptyque.

  • Washington dément que le Hezbollah ait utilisé des blindés destinés à l’armée libanaise - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1025500/washington-dement-que-le-hezbollah-ait-utilise-des-blindes-destines-a

    Un porte-parole du Pentagone, Gordon Trowbridge, a de son côté expliqué mercredi à l’AFP que le Hezbollah disposait bien d’un « petit nombre » de véhicules blindés américains M113. « Ils les ont depuis plusieurs années », a-t-il dit à l’AFP. « Ils peuvent venir de plusieurs sources car il s’agit d’un véhicule assez courant dans la région. »

    Les deux porte-parole américains n’ont pas avancé d’hypothèse sur la provenance de ces M113. Mais le mois dernier, certains responsables avaient avancé que le Hezbollah était soupçonné d’avoir saisi des véhicules ayant appartenu à l’Armée du Liban-Sud (ALS), une ancienne milice chrétienne soutenue par Israël disparue en 2000.

  • Myriam Benraad : « La chute d’Alep, un revers immense pour les Occidentaux » - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/article/myriam-benraad-la-chute-d-alep-un-revers-immense-pour-les-occidentaux

    il est évident que la démonstration de force effectuée par Vladimir Poutine et son allié syrien à Alep représente un revers immense pour les Occidentaux, dont la marge de manœuvre et la crédibilité en ressortent effritées. Comme le souligne très justement le politologue Bertrand Badie dans son dernier ouvrage, « nous ne sommes plus seuls au monde ». En arrière-fond, c’est l’ensemble du système multilatéral qui subit aussi une remise en cause historique, à commencer par l’ONU qui a été incapable de permettre un arrêt des violences, gérant au jour le jour une catastrophe humanitaire dont les répercussions promettent de s’alourdir encore.

  • Les enjeux politiques de la bataille de Mossoul - Noria Research
    http://www.noria-research.com/enjeux-politiques-de-bataille-de-mossoul

    Le PKK, allié aux milices chiites et à Bagdad, est de plus en plus présent dans les territoires disputés. Une partie de la branche yézidie du PKK, les Unités de protection du peuple (YBŞ, Yekîneyên Berxwedana Şengalê) est en effet accréditée par le ministère de la Défense dont elle reçoit ses salaires au même titre que le reste des milices chiites. Sous couvert de la lutte contre l’EI, ces unités permettent à Bagdad de contrer la réimplantation du PDK dans les territoires contestés. Profitant du vide politique dans certaines zones kurdes d’où l’EI se retire, le PKK développe ses institutions civiles et un modèle de gouvernance propre. Des camps d’entrainement lui permettent d’augmenter ses effectifs en cas d’avancées rapides. Son implantation dans le Sinjar par l’intermédiaire des YBŞ lui permet de se positionner en vue d’une possible implantation future dans les quartiers kurdes et yézidis de Mossoul.
    Enfin, la Turquie représente un autre acteur dans cette bataille. Elle cherche à contrer le PKK et l’arrivée des milices chiites dans le nord de l’Irak, par le déploiement d’un contingent militaire autour de Mossoul. Alliées au PDK, les forces turques ont équipé trois mille Arabes sunnites officiellement dirigés par l’ex-gouverneur de Mossoul, Atheel al-Nujafi. Cette milice leur permet d’intervenir dans les opérations sans l’accord de Bagdad et à l’écart de la coalition internationale dont Ankara se méfie.

  • Ahrar al Sham, Divided, They May Fall - Carnegie Middle East Center - Carnegie Endowment for International Peace
    http://carnegie-mec.org/diwan/66413

    On December 10, a group of influential figures within the Islamist group known as Ahrar al-Sham announced the creation of a new faction within the movement, to be known as Jaish al-Ahrar. The move, which threatens to escalate into a full-scale rift, caps a long internal power struggle between a Turkey-backed faction of relatively pragmatic Ahrar al-Sham members and hardline rivals who seek to take the group into the orbit of international Salafi-jihadism.

    A split in Ahrar al-Sham that sheds its jihadi faction has long been understood to be the only realistic way of marginalizing the Al-Qaeda-linked jihadis of Jabhat Fatah al-Sham (formerly known as Jabhat al-Nusra), with whom Ahrar al-Sham has a close battlefield alliance. But that’s a risky gamble. A messy split could also weaken the more pragmatic Islamist trends within Syria’s insurgency and empower the jihadis, by shredding the only force able to balance Jabhat Fatah al-Sham’s strength in areas such as Idlib.

    Indeed, much is at stake and, whether Ahrar al-Sham manages to contain the crisis or not, it could have serious consequences for Syria’s faltering insurgency.

  • Rouhani to Sunnis: Iran not seeking ’Shiite crescent’
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/12/iran-islamic-unity-conference-rouhani-shiite-crescent.html

    Mentioning the Islamic State and the massacres the group has committed, the Iranian president stated, “We are proud of the holy war [jihad], which is in accordance with the Quran, and we don’t recognize any holy war except [that which is] resisting oppression and defending the honor of Islam and Muslims. Since when has holy war become equivalent to murder and Muslim confrontation with [other] Muslims by the order of the major powers?”

    Indirectly referring to some regional states, Rouhani said, “Is there any catastrophe bigger than that some Muslims are holding a grudge against each other instead of the colonizers, looters of Islamic countries’ resources and also the [Israeli] regime, which is the biggest danger of the region and has made Muslims engage in dispute, war, conflict and aggression [with each other] for 70 years?”

    Rouhani then pointed the finger at “some Western powers who taught the terrorists the way of terror” and “bought their smuggled oil,” further charging that “some Islamic countries” have given “money and weapons to the terrorist groups.”

    In response to a question about the invitation of some groups, such as the Taliban, to the 30th International Islamic Unity Conference, Secretary General of the World Forum for Proximity of the Islamic Schools of Thought Ayatollah Mohsen Araki said in a press conference Dec. 13, “The Taliban itself has various currents [within it] that we can have contact with, and this year some of them will take part in the conference. We are attempting to have contact with anyone with whom dialogue is possible.”

    Of note, Iranian Ambassador to Afghanistan Mohammad Reza Bahrami said as recently as Dec. 10, “We have contacts with the Taliban, but we don’t have a relationship. Our contact is aimed at controlling [them] and having intelligence domination.” He added, “We are interested in and are trying to provide the grounds for holding negotiations between the Afghan government and the Taliban.”

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  • Will jailed Fatah leader become its new VP?
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/12/fatah-deputy-head-barghouti-prison-israel.html

    As Fatah’s seventh general congress concluded Dec. 4, none of the top vote-getters from the internal elections had been selected for the position. Imprisoned Fatah leader Marwan Barghouti received the most votes in the Dec. 3 elections. Having scored 936 votes, Barghouti is qualified to serve as vice president, while Jibril Rajoub, a member of Fatah’s Revolutionary Council, came in second with 838 votes.

    Jordanian Al-Ghad newspaper cited Barghouti’s lawyer Elias Sabbagh, speaking on his behalf, as saying, “This trust confided in me by my brothers in Fatah, allowing me to score the largest number of votes for the Central Committee elections, makes me hold on to the political path I have taken even more. I will continue working toward national unity … and will restore respect for national liberation and democratic choice.”

    A source close to Barghouti told Al-Monitor on condition of anonymity that Barghouti believes those who participated at the conference granted him the position. Barghouti thinks he should bear the responsibility that comes with such a position, even from behind bars, the source said.

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