• La Syrie a besoin d’une véritable solution politique | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/la-syrie-besoin-d-une-v-ritable-solution-politique-1579609995

    En raison de la complexité du tissu social syrien, les conflits politiques ont pris un caractère sectaire et ethnique. Ce qui a commencé sous la forme d’un soulèvement populaire contre la dictature d’un régime à parti unique s’est transformé en un affrontement violent entre alaouites et sunnites, entre Arabes et Kurdes et entre chrétiens et musulmans, dans un spectacle hideux d’auto-immolation.

    La position géographique sensible du Levant a transformé la Syrie en un champ de bataille où des acteurs internationaux et régionaux se disputent le contrôle et l’influence. Derrière chaque acteur interne se cache une puissance étrangère avec ses propres enjeux et calculs, des Russes et des Iraniens aux Américains, en passant par les pays du Golfe et les Turcs.

    Le conflit en Syrie a commencé comme une révolution spontanée déclenchée par un sentiment d’injustice et d’oppression et inspirée par les explosions populaires antérieures en Tunisie puis en Égypte en 2011. Mais ce n’est pas ce que nous avons aujourd’hui.

    À mesure que de nouveaux facteurs sont entrés dans l’équation, le soulèvement populaire a dévié de son chemin et s’est transformé en une guerre civile armée brutale. La lutte noble pour la liberté et les droits de l’homme s’est transformée en une affreuse ruée vers le pouvoir et la domination.

    Les clivages ethniques et sectaires au sein de la société syrienne signifient que ni le régime, ni ses adversaires ne peuvent dicter l’issue du conflit qui se joue.

    Alors que les alaouites, les chrétiens et les minorités religieuses se sont ralliés autour du régime d’Assad, la majorité sunnite en colère s’est largement rangée du côté de l’opposition. Les Kurdes disposent de leur propre programme, qui jouit d’un soutien international croissant.

    L’incarnation la plus vive du terrible schisme qui a divisé la société syrienne a peut-être été les images surréalistes de l’est et de l’ouest d’Alep, entre des personnes endeuillées, recouvertes de poussière, exténuées et accablées par le chagrin, pleurant leurs proches massacrés, et des foules en liesse célébrant les forces responsables du massacre.

    Les frontières géographiques qui se chevauchent et les conflits interconnectés, en particulier ceux qui sévissent entre la Syrie et l’Irak, qui reste en proie à une guerre civile sans fin, laissent entrevoir une crise illimitée.

    L’équilibre des pouvoirs sur le terrain est instable : les mêmes forces du régime syrien qui célèbrent aujourd’hui la reconquête d’Alep ont dû se retirer il y a quelques jours de la ville antique de Palmyre après que l’État islamique est parvenu à la reprendre.

  • Le spectre des législatives hante la classe politique - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1023199/le-spectre-des-legislatives-hante-la-classe-politique.html

    La petite phrase du ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil sur la possibilité de dissocier les négociations sur un nouveau projet de loi électorale de la formation du gouvernement a ouvert la voie à différentes interprétations. Pour les uns, il s’agit pour le ministre de faciliter et d’accélérer le processus de formation du gouvernement. Pour les autres, il s’agit d’une reconnaissance implicite de l’impossibilité d’adopter un nouveau projet de loi électorale avant le rendez-vous des législatives en mai 2017.

    Dans les deux cas, cette phrase peut être considérée comme une confirmation indirecte de la probabilité importante d’organiser les élections législatives sur la base de la loi actuelle. Selon un politicien chevronné, « toutes les parties politiques déclarent publiquement leur rejet de cette loi, mais dans leur for intérieur toutes souhaitent la maintenir ». En tout cas, certaines parties se comportent déjà comme si la loi actuelle devait rester en vigueur et cherchent à nouer des alliances dans cette optique. De son côté, le président de la Chambre, qui a été le premier à dénoncer la volonté cachée de certaines parties politiques de militer en faveur du maintien de la loi actuelle, laisse entendre d’après ses proches qu’il cherche à démasquer ceux qui tiennent un double langage, pour rappeler que, lorsqu’il avait requis un accord global en prélude à la présidence, il avait vu juste et il connaît mieux que toutes les autres parties le mode de fonctionnement de la classe politique.

  • Hamas delegates find welcome at Fatah conference, but not trust
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/12/hamas-fatah-seventh-congress-rapprochement-reconciliation.html

    Sufian Abu Zaida, a close Dahlan associate, wrote in his Dec. 1 article “Love Letters Between Hamas and President Abbas” that “Hamas has made up its mind and picked a side" in Fatah’s internal conflict. He was referring to Hamas choosing Abbas over Dahlan.

    He added, “Hamas seems to be convinced that President Abbas needed to get rid of his nemesis Dahlan, or at least weaken him. Seeing as how [Dahlan’s] main center of power is Gaza, Abbas is ready to make concessions and to take all the steps he was reluctant to take during the past 10 years.”

    Some Dahlan supporters wanted to hold a separate conference, as Dahlan was excluded from the seventh congress. Naima Sheikh, a dismissed Fatah leader close to Dahlan, told Al-Monitor, “Hamas did not allow us to organize any event in Gaza to express our rejection of Fatah’s congress, and this may have been the result of an understanding between Abbas and Hamas. … We submitted several requests to Hamas in Gaza, but they were all denied.”

    Is Hamas seeking to exploit the disagreements within Fatah? Sheikh said, “It is only normal for Hamas to take advantage of the Fatah disputes. Any political faction as major as Hamas would want to take advantage of any conflict within its political rival … to overcome its own crises.”

    Though Hamas apparently chose Abbas over Dahlan during the conference, Abrash said Hamas has sent positive messages to both Abbas and Dahlan, who has close ties with Egypt. Abrash believes Hamas will choose the side that offers the most to it and Gaza.

    He explained that Hamas was searching for common ground with Abbas, which may help resolve some outstanding issues, but one cannot yet be optimistic about ending the division or reaching reconciliation.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/12/hamas-fatah-seventh-congress-rapprochement-reconciliation.html#ixzz4SSNp

  • Nasrallah appelle à une formation du gouvernement « le plus rapidement possible » - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1023090/nasrallah-appelle-a-une-formation-du-gouvernement-le-plus-rapidement-

    Enfin, Hassan Nasrallah a évoqué les élections législatives prévues en mai prochain. « Nous soutenons l’appel à dissocier la formation du gouvernement de l’élaboration d’une nouvelle loi électorale, tel que formulé par le CPL ou d’autres formations », a déclaré le secrétaire général du Hezbollah.

    « Nous appelons à de vrais efforts au niveau de l’élaboration d’une nouvelle loi électorale. Il faut qu’il y ait des élections basées sur une loi qui fait dire aux Libanais que leur voix compte, une loi qui assure une juste représentativité des forces politiques. Ceci est nécessaire pour édifier un vrai État. Voilà le vrai test. Nous ne devons pas élaborer une loi électorale taillée sur mesure. La seule option pour cela est d’adopter la proportionnelle intégrale, non partielle, avec une ou plusieurs circonscriptions », a-t-il affirmé.

    La loi actuelle prévoit un scrutin majoritaire plurinominal. Elle est critiquée, du moins en apparence, par toutes les forces politiques. Celles-ci appellent à adopter une nouvelle loi au Parlement, mais n’ont toujours pas abouti à un accord à ce sujet.

    Dans ce contexte, le ministre libanais de l’Intérieur, Nouhad Machnouk, a annoncé vendredi que son ministère était prêt à organiser les élections législatives, prévues en mai prochain, dans les délais prévus par la Constitution.

    Le chef du parti chiite n’a toutefois pas évoqué le conflit syrien, notamment la bataille d’Alep, affirmant qu’il abordera ce volet lors de son prochain discours. Le Hezbollah et le régime Assad sont sur le point de reprendre le contrôle total de la deuxième ville de Syrie, faisant subir à l’opposition militaire sa plus grande défaite depuis le déclenchement du conflit en 2011.

  • La bataille d’Alep et le réveil « des cellules dormantes » - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1022968/la-bataille-dalep-et-le-reveil-des-cellules-dormantes-.html

    Selon une source militaire qui suit de près le dossier syrien, la fin de la bataille d’Alep n’aura pas seulement un grand impact sur les contours de la « nouvelle Syrie », elle redéfinit aussi les rôles régionaux.

    Déjà, l’Égypte a clairement choisi son camp en déclarant d’une façon plus ou moins officielle son appui au régime syrien « dans sa lutte contre les terroristes ». Le général Ali Mamlouk a d’ailleurs effectué une visite récente au Caire et certains médias rapportent la présence d’experts militaires égyptiens en Syrie, en dépit de la grande colère de l’Arabie saoudite qui a immédiatement décidé de suspendre l’approvisionnement de l’Égypte en pétrole.

    De même, la Turquie est en train de modifier sa position initiale de franche hostilité au régime syrien au point d’être particulièrement active dans les plans visant à le renverser. La même source militaire affirme ainsi que les forces du régime syrien n’auraient pas pu prendre aussi rapidement le contrôle des quartiers est d’Alep si la Turquie n’avait pas pris des mesures pour limiter l’afflux de combattants à travers ses frontières. De plus, la Turquie se rapproche de plus en plus de la Russie, au point que le président russe a exigé de son homologue turc de changer une déclaration dans laquelle il disait que l’objectif des forces turques en Syrie était de renverser le régime d’Assad.

  • Dahlan loyalists announce alternative Fatah conference
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/11/palestine-fatah-parallel-seventh-conference-dahlan.html

    The Dahlan current, the so-called reformist current, protests the convening of the conference amid Abbas’ rejection of Arab efforts to reconcile with Dahlan and the president’s insistence on excluding all those affiliated with Dahlan’s current from the conference. The conference’s attendees will number 1,400, far fewer than the 2,355 of Fatah’s last conference held in August 2009.

    Supporters of Dahlan’s current have threatened to take action in response to being prevented from participating. Ashraf Jumaa, a parliamentarian close to Dahlan, told Al-Monitor that the Dahlan current is preparing to hold a conference in parallel to the one Fatah is holding in Ramallah. The second conference will also be called the “Seventh Conference of the Fatah Movement,” according to Jumaa.

    Jumaa said that the figures participating in the parallel conference come from all levels of the Fatah organization. He added that the conference’s date has not yet been determined and that it will likely be held in Egypt or a European country if it cannot be held in the Gaza strip.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/11/palestine-fatah-parallel-seventh-conference-dahlan.html#ixzz4RmuCJTJA

  • Has Fatah put Dahlan secession to rest?
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/12/fatah-seventh-congress-abbas-regional-international-support.html

    At times, it has seemed as if Palestinian President Mahmoud Abbas were trying single-handedly to fend off pressure from friend and foe to reinstate the expelled renegade Mohammad Dahlan in Fatah’s ranks or continue to postpone the movement’s long-anticipated congress. If Abbas felt lonely before the congress, he didn’t feel at all isolated after it convened Nov. 29, also the International Day of Solidarity with the Palestinian People. Abbas, who was scheduled to give a speech on the opening day, decided midway through the evening to postpone it so the 60 delegates from 28 countries could show the world how much support he and Fatah have.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/12/fatah-seventh-congress-abbas-regional-international-support.html#ixzz4Rm

  • Hamas blames Abbas in stalemate over PLO reform
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/11/palestinian-liberation-organization-hamas-abbas-reform.html

    Among the PLO’s decisions that have yet to be implemented is the 2015 Central Committee decision to end the security coordination with Israel, which it accused of ignoring agreements signed with the PA such as the 1994 Paris Protocol. However, this decision was never put into effect.

    For his part, political analyst Hassan Abdo confirmed that the reform of the PLO is not a demand by Hamas alone, but shared by most Palestinian political forces such as the Islamic Jihad and the Palestinian Front for the Liberation of Palestine. This, he said, is because the PLO does not reflect the real policies and ambitions of the political forces.

    Abdo told Al-Monitor, “The reform of the PLO means turning it from an institution of individual decisions into an institution that is based on political partnership. This explains why Abbas refuses to activate the PLO’s Temporary Leadership Framework that paves the way for a reform process.”

    Mudallal agrees with Abdo on this point, saying, “Abbas fears that Hamas will pull the rug from under his feet within the organization and thus threaten his monopoly over Palestinian political decisions.”

    He added, “Abbas is also concerned about Hamas’ presence inside the PLO, which would allow it to participate in the elections of the PNC — which is in charge of drafting the policies and programs of the PLO — and to reverse some of the PLO’s policies, mainly ending its recognition of the State of Israel.”

    However, Abu Youssef ruled out the possibility that Hamas will reverse the PLO’s policies even if it obtains seats within the PNC. He explained, “No faction alone can rule the PLO since it is an organization that includes representatives of all factions that are part of it. The decisions of the PLO are subject to the vote of the representatives of these factions, and are not made by one faction alone.”

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  • How Russia views Turkey’s role in Syria
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/11/russia-view-turkey-role-syria.html

    Since August, Erdogan and Russian President Vladimir Putin have conducted two state visits with each other and had numerous telephone conversations. The parties agreed to resume cooperation on key economic projects, and Russia has gradually lifted anti-Turkish sanctions. Even so, there have been doubts about the relationship’s progress all along the way, especially regarding geopolitics and security-related issues.

    As an active NATO member, Turkey until recently interacted frequently with potential NATO member states and insisted on increasing the alliance’s presence in the Black Sea so that it didn’t turn into a “Russian Sea.” Moreover, Turkey has its own opinion about developments in the Caucasus and Central Asia, and this opinion rarely coincides with Moscow’s.

    However, Syria is undoubtedly the major issue. The view in Moscow is that Erdogan, seeing the rapid regime transformations in 2011 during the course of the Arab Spring, was planning to use the moderate opposition to his own advantage, change power in the neighboring country and in due time construct a natural gas pipeline from Qatar. Despite their previously friendly relations, the removal of Syrian President Bashar al-Assad became a primary political goal for Erdogan. Thus, Turkey made a U-turn in its rhetoric and actions, and yesterday’s friend turned into a “dictator” and “assassin.” For Moscow, which rejects regime change accomplished in illegitimate ways and which has had a very positive relationship with Syria, it was unacceptable.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/11/russia-view-turkey-role-syria.html#ixzz4QdjgO1Bi

  • « Le message de la parade militaire du Hezbollah à Qousseir est clair », affirme Naïm Kassem - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1018654/le-message-de-la-parade-militaire-du-hezbollah-a-qousseir-est-clair-a

    « Nous sommes présents en Syrie et nous n’avons besoin d’apporter aucune explication ou justification », a également déclaré le cheikh Kassem. « Nous sommes aux côtés de l’armée syrienne et de l’Etat syrien, et sans notre intervention en Syrie, les terroristes auraient pénétré partout en territoire libanais. Notre présence en Syrie ne fait plus débat en ce moment au Liban », a-t-il ajouté.

    Cette déclaration contredit la politique de neutralité à l’égard des conflits régionaux que le président Aoun a promis de mettre en œuvre, lors de son discours d’investiture présidentielle.

    « Nous avons à présent une armée bien entraînée, nous ne sommes plus une résistance qui se base sur les tactiques de guérilla. Nous sommes de plus en plus armés, entraînés et expérimentés, et cela afin de protéger le Liban et ses intérêts », a par ailleurs déclaré le cheikh Kassem.

    Le cheikh Kassem a ensuite affirmé que « la Résistance ne veut pas exploiter sa force militaire sur la scène libanaise ». « Malgré notre force (militaire), nous prenons part au processus politique et électoral comme toutes les autres formations politiques, et nous acceptons de gagner ou de perdre », a-t-il expliqué.

  • Michel Aoun à Baabda. Les défis d’un mandat
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/17314-michel-aoun-%C3%A0-baabda-les-d%C3%A9fis-dun-mandat?issue_id=253

    Au cas où M. Berry décide finalement de participer au gouvernement, commencera alors le processus de la formation, qui est loin d’être une sinécure. La question du tiers de blocage, accordé depuis les accords de Doha au 8 mars, fera l’objet d’intenses tiraillements. Deux scénarios sont envisagés : le premier accorde un tiers de blocage aussi bien au 8 mars qu’au 14 mars (ou ce qui en reste). Le deuxième ne prévoit pas de tiers de blocage, mais trois blocs ministériels de tailles égales : le 8 mars, le 14 mars et les « centristes », réunis autour du Parti socialiste progressiste (PSP). Le scénario 2 a peu de chance de se réaliser, selon divers milieux politiques.
    Dans l’hypothèse où l’écueil du tiers de blocage est surmonté, un autre obstacle de taille se dressera devant les présidents Aoun et Hariri, celui de la répartition des portefeuilles. C’est à ce stade que les gros appétits se manifesteront. Nabih Berry exige, selon ses sources, le ministère des Finances et celui de l’Energie et de l’Eau. Si ces deux maroquins lui sont attribués, cela signifie que le président Aoun aura décidé de reporter le lancement des réformes défendues par son bloc parlementaires depuis des années, notamment l’extraction des hydrocarbures, la réhabilitation et la modernisation du réseau électrique et l’exploitation des ressources hydrauliques.
    Passé le cap difficile de la répartition des portefeuilles, viendra la rédaction de la Déclaration ministérielle. Il est clair que le Hezbollah n’acceptera aucune allusion à son désarmement ou au retrait de ses troupes de Syrie, et restera attaché à « l’équation d’or » de sayyed Nasrallah, armée-peuple-Résistance. Saad Hariri sait déjà qu’il sera confronté à cette difficulté, qui s’est transformée en casse-tête depuis que l’Arabie saoudite et les Etats-Unis ont accentué leurs pressions sur le parti chiite. Au lendemain de l’annonce par M. Hariri de son soutien à la candidature de Michel Aoun, le Conseil des ministres saoudien avait d’ailleurs réaffirmé la détermination du royaume « à lutter contre le terrorisme du Hezbollah ».

  • Jamil Sayyed. De Taëf à nos jours, élections et prorogations
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/17313-jamil-sayyed-de-ta%C3%ABf-%C3%A0-nos-jours-%C3%A9lections-et-pror

    mprisonné pendant trois ans et demi dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, il est libéré par le Tribunal spécial pour le Liban(TSL), en 2009, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui, à la suite de la décision de ce tribunal que son arrestation était basée sur des « témoins » qui ont induit l’enquête en erreur. Criant au « complot » dès le début de son incarcération, Jamil Sayyed sort de prison plus combattif que jamais.
    Cela fait quarante ans que Jamil Sayyed slalome sur la frontière invisible et élastique qui sépare la chose politique du métier des armes au Liban. La politique et ses hommes, il les connaît depuis qu’il a choisi de se spécialiser dans le Renseignement, au milieu des années 70 du siècle dernier.
    La sécurité de Hraoui. Le lieutenant-colonel Jamil Sayyed dirigeait les services de renseignements de l’Armée libanaise dans la Békaa depuis 1983, lorsque le premier président de Taëf, René Moawad, est assassiné à Beyrouth, le 22 novembre 1989. « L’élimination d’un personnage clé, à un moment de l’histoire, a pour but de saboter un plan de paix en cours ou de mettre sur les rails un autre projet », explique Jamil Sayyed à Magazine. C’est pour empêcher l’exploitation de cet assassinat que le parrain syrien de Taëf, en coordination avec l’Arabie saoudite et les grandes puissances, a décidé de réagir en organisant rapidement l’élection d’un successeur ».
    Avant de jeter leur dévolu sur Elias Hraoui, les dirigeants syriens ont approché, selon l’ancien directeur de la Sûreté générale, le député (aujourd’hui décédé) Pierre Hélou et les anciens ministres Michel Eddé et Jean Obeid. Cependant, les trois candidats potentiels n’étaient pas disposés, une fois élus, à utiliser la force, en cas d’échec des démarches politiques, pour déloger le général Michel Aoun du palais de Baabda. Elias Hraoui, lui, était prêt à envisager l’option militaire pour « éliminer le phénomène Aoun », ajoute-t-il.
    Jamil Sayyed est chargé de la sécurité des députés rassemblés au Park Hotel Chtaura, le 24 novembre, pour la séance électorale. Le périmètre de l’hôtel est placé sous la protection exclusive de l’Armée libanaise. Les troupes syriennes, elles, sont déployées dans le périmètre externe.

  • Un gouvernement avant le 22 novembre - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1017716/un-gouvernement-avant-le-22-novembre.html

    Même si les négociateurs restent discrets sur les détails de la formation du nouveau gouvernement, les responsables se déclarent optimistes. Apparemment, les principales tractations sont effectuées par le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, et le chef du cabinet du Premier ministre, Nader Hariri. Chacun des deux hommes en réfère directement au chef de l’État et au président du Conseil, ainsi qu’au conseiller du président de la Chambre, le ministre des Finances Ali Hassan Khalil, et au Hezbollah en la personne du conseiller politique du secrétaire général, Hussein Khalil. Les discussions sont pratiquement ininterrompues et selon les milieux qui suivent ce dossier, il n’y aurait pas d’obstacles majeurs, même si certaines exigences entravent la naissance rapide du gouvernement et exigent des discussions plus poussées. Ce qui est désormais certain, c’est que le gouvernement sera formé de 30 ministres, 24 avec des portefeuilles et six ministres d’État.

    Jusqu’à présent, il semble clair que la part du CPL au sein du gouvernement sera la suivante : les ministres actuels Gebran Bassil et Élias Bou Saab ainsi que le coordinateur du parti, Pierre Raffoul. M. Bassil resterait probablement aux Affaires étrangères ou alors un ministère d’État chargé de la Coordination entre la présidence et le gouvernement pourrait être créé et lui être confié. Dans ce cas, Élias Bou Saab prendrait en charge la diplomatie. Rien n’est encore tranché à ce sujet.

  • The Conflict Context in Tripoli: Chronic Neglect, Increased Poverty, & Leadership Crisis. | Civil Society Knowledge Centre
    http://civilsociety-centre.org/resource/conflict-context-tripoli-chronic-neglect-increased-poverty-lead

    This report provides an analysis of the current political, social and economic dynamics in Tripoli, Lebanon. The analysis begins with a brief overview of Tripoli’s history in the 20th century and the state’s securitisation efforts to contextualise the current social and political landscape. The report particularly focuses on how state policy towards the city, along with Tripoli’s special historical relationship with Syria, has contributed to ongoing armed conflict, economic stagnation, poverty and political fragmentation in Tripoli.

  • La plaidoirie de Nasrallah pour dissiper les doutes sur l’option Aoun... - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1017043/la-plaidoirie-de-nasrallah-pour-dissiper-les-doutes-sur-loption-aoun.

    Il a ainsi rappelé que le choix d’appuyer la candidature de Michel Aoun à la présidence a été pris il y a plus de deux ans, lorsque ce dernier a annoncé son intention d’être candidat. Il s’agit d’une décision stratégique qui ne souffre d’aucune mise en doute, selon lui. Preuve en est que le Hezbollah a consenti « un grand sacrifice » pour permettre l’arrivée de M. Aoun à la présidence, qui consiste dans l’acceptation du retour de Saad Hariri au Sérail. Les sources proches du Hezbollah rappellent à cet égard qu’en 2011, après avoir fait chuter le gouvernement de Saad Hariri en janvier, Hassan Nasrallah avait reçu la visite urgente des ministres des Affaires étrangères du Qatar et de la Turquie. Les deux hommes lui proposaient une série d’acquis, concrétisés par un document portant la signature de M. Hariri lui-même, moyennant le retour de ce dernier à la tête du gouvernement. En dépit de ces appâts, Hassan Nasrallah avait refusé la proposition, pour ce qu’il avait alors qualifié de « position de principe ». Or, il est revenu sur sa décision récemment et il a accepté le retour de Saad Hariri au Sérail, avec pour seule contrepartie l’élection de Michel Aoun à la présidence. C’est en ce sens que le patron du Hezbollah a considéré que son parti a fait un grand sacrifice pour faciliter l’élection de son allié stratégique, le général Aoun.

  • Russian-Palestinian relations better than during Soviet era
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/10/palestine-russia-relations-visit-israel.html

    Nofal said he believes that the support of Russia is “much stronger and more dependable” than that of the Soviet Union. While the United States was the first country to recognize Israel as the de facto authority, the Soviet Union was the first country to recognize Israel as the de jure authority on May 17, 1948.

    According to the Palestinian diplomat, a major reason for the steadiness of Russian support has to do with the Russian Orthodox Church and its sister church in Palestine. The Russian Church has developed into a major ally of Russian President Vladimir Putin. The Orthodox Russian Church has properties in Palestine, and the rejuvenated Russian Orthodox faithful have been flooding the holy places in Palestine as pilgrims.

    Putin, who visited Palestine a number of times, inaugurated on June 26, 2012, a major multipurpose cultural center in Bethlehem on land that belongs to the Russian Orthodox Church. Nofal further said that Moscow plans to invest $50 million in the center. Palestinian officials have welcomed the Russian interest and investment. The mayor of Bethlehem renamed the street on which the new center is built “Putin Street.”

    In another Palestinian town of Christian reference, Jericho, a Russian museum and park were built around the sycamore tree that reminds many faithful of the biblical story of Zacchaeus. The story was that Zacchaeus, a short man, had climbed a sycamore tree in Jericho to see Jesus.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/10/palestine-russia-relations-visit-israel.html#ixzz4ONxyvJhs

  • Vers un partenariat équitable et équilibré - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1015191/vers-un-partenariat-equitable-et-equilibre.html

    Dans un contexte régional explosif, où les sunnites et les chiites sont prêts à se laisser entraîner dans une nouvelle guerre de cent ans, les sunnites et les chiites libanais ont compris qu’ils avaient tout à perdre en se combattant. Ils ont donc préféré redonner un rôle important aux chrétiens pour qu’ils constituent une force-tampon entre eux. De même, l’obstination et la conviction du général Michel Aoun qui, en dépit des attaques, des critiques et des décisions visant à l’encercler et à l’affaiblir, n’a jamais renoncé à sa conviction qu’il faut un président fort chrétien pour rétablir l’équilibre entre les communautés et apaiser les tensions confessionnelles, ont contribué à aboutir à cette nouvelle donne présidentielle, d’autant que le général a réussi à convaincre le chef du Hezbollah de ce concept, le transformant en allié loyal.

  • How Lebanon’s presidential problem turned into opportunity
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/10/lebanon-president-hariri-aoun-hezbollah-saudi-arabia.html

    If Hariri does not return to the government as prime minister and re-establish ties with the grassroots community, his political future might be in tatters — therefore there was a need for a shock. It did not really matter whether the shock was positive or negative; the most important thing was to shake the status quo and head toward a new chapter. This is a chapter that Hariri’s opponents within his movement see as gloomy; still, this may not be the case, putting aside the political impact of Aoun’s election.

    Hariri’s Cabinet would enjoy the support of his bitter rival, Hezbollah leader Hassan Nasrallah, who said Oct. 23 that by accepting the appointment of Hariri as Lebanon’s prime minister for the next six years, Nasrallah will be making "a big sacrifice.”

    In Lebanon, the most effective and potent position in the state is that of prime minister. This has been the case since the 1989 Taif Agreement that ended the 15-year civil war. A president in Lebanon has limited power; he is more of a father for the nation than its leader. Given this situation, Hariri might be able to transform his many problems into a rare opportunity. Being left without a regional caretaker (Saudi Arabia), the young politician is going to do business alone with his rivals without any burdens. It is true that he will sometimes weigh decisions with regional scales, but he will have enough flexibility to build a record as an experienced self-made statesman.

    Not only Hariri will have this flexibility, his allies in Saudi Arabia will have it, too. Shammari said that one of the failures of the Saudi policy in Lebanon was putting all the eggs in Hariri’s basket. He elaborated, “Limiting relations with the Future Movement and marginalizing all the other currents was wrong. Riyadh has to work now on reviving relations with other Sunni, Christian and even Shiite movements. This serves all of us, in Lebanon and Saudi Arabia.”

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/10/lebanon-president-hariri-aoun-hezbollah-saudi-arabia.html#ixzz4ONuf5fnX

  • The Debate Over Syria Has Reached a Dead End | The Nation
    https://www.thenation.com/article/the-debate-over-syria-has-reached-a-dead-end

    The first narrative asserts the purity and consistency of a revolution that started in 2011. This revolution, the narrative goes, seeks the removal of a brutal dictatorship in favor of a more accountable and just order. Many of its adherents recognize the problem of militarization and radicalization in the uprising, and even of problematic external interventions on that side. However, such dynamics are not allowed to impinge on the nature of the revolution. In this view, no degree of militarization, radicalization, or sectarianism of the uprising is enough to fundamentally change its potential in securing a more accountable and just order in Syria. This narrative thus acknowledges that various jihadists are practically spearheading the fight against the Assad regime on the battlefield. Yet it simultaneously either denounces their worldview or writes them off as a product of repression, in both cases distancing “the revolution” from jihadists. This narrative may also decry the subordination of the official representatives of the revolution to Arab Gulf states and Turkey, and by connection the United States, including their role in funding or facilitating the entry of jihadists into Syria. Yet it does not recognize the implications of doing so. The revolution is always said to be able to emerge unscathed, and rejection of this claim is dismissed as akin to betrayal.
    The second narrative acknowledges the regime’s repression, but sees only external conspiracy and internal jihadists.
    The second narrative recognizes the repression of the regime and the need for change. Its adherents often even recognize the legitimacy of protest, at least in theory. Yet when it comes to the actual uprising, they only see external conspiracy and internal jihadists. In this narrative, the rest of the protesters either fade into an irrelevant background or are brought to the fore as stooges of problematic external actors. Accordingly, there are no secular, anti-imperialist Syrians who are still working, one way or another, to overthrow the regime. They either do not exist or are too few to be counted. Concomitantly, this narrative makes the regime’s destruction of Syria less visible by its descriptive privileging of the imperialist forces that benefit from such destruction. Some go so far as to put the regime’s scale of destruction on par with that of the much weaker rebels. In this view, Syria is not only a theater for regional and international conflict; it is also where external designs must be defeated, no matter the cost to Syrians themselves. Participating in the opposition thus becomes a form of betrayal against anti-imperialism (and the nation itself).

    Both narratives fail to recognize the legitimate aspects of their counterpart. Adherents of both narratives refuse to allow facts and developments to alter their views. Both adopt hypocritical stances regarding intervention. According to the first narrative, US intervention is good only if it is against the regime. For the second narrative, external intervention is good if it supports the regime—Russia is not imperialist, but the United States is, the argument goes. For the first narrative, the potential dangers resulting from state collapse is a moot point. Yet for the second narrative, state collapse is unacceptable no matter how bad things get. On the question of state collapse (as distinguished from regime overthrow), neither position is based on weighted analysis or a consideration of consequences. Instead, both start with an assumption about which side must be defeated, and both reverse-engineer the argument that suits that end. Usually, the first narrative is associated with the West and the second narrative with the regime, with all sorts of “incriminating” implications. And finally, neither side seems open to compromise: Nothing less than complete defeat of either the regime or the opposition is acceptable, forfeiting thereby a number of potential exits from the mayhem.

  • La montée des enchères - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1014376/la-montee-des-encheres.html

    Ces parties se basent aussi, pour conforter leur position, sur deux constantes dans la politique actuelle du Hezbollah : d’abord l’entente interchiite, qui est une ligne rouge pour cette formation. Hassan Nasrallah l’a répété dans son discours d’hier, s’étendant même sur cette question. Par conséquent, le Hezbollah n’a aucunement l’intention de mécontenter le président de la Chambre pour ne pas provoquer des troubles internes au sein de la communauté chiite. L’accord entre le Hezbollah et Amal, en dépit de leurs divergences sur plusieurs dossiers, reste une constante et une priorité dans leurs politiques respectives internes. Le second élément est l’annonce indirecte faite par le Hezbollah de son refus d’un package deal global au sujet de l’étape qui suivra l’élection présidentielle et la désignation du Premier ministre, préférant traiter chaque dossier indépendamment de l’autre, le moment venu. Ce qui montre que chaque décision qui suivra la désignation de Saad Hariri à la présidence du Conseil devrait faire l’objet de longues négociations et devrait donc entraver la mission de ce dernier.

  • Etat des lieux du nationalisme palestinien - RFI
    http://www.rfi.fr/emission/20161022-nationalisme-palestinien-israel-olp-dot-pouillard-mosaique-eclatee

    1993 est une date-clé dans l’histoire de ce nationalisme : l’OLP devient un parti de gouvernement, et apparaît une opposition politique, un front du refus. S’ensuit un débat sur la question des frontières de la Palestine, la question des Arabes israéliens, et l’incorporation d’un fort courant islamiste porté notamment par le Hamas, capable ponctuellement de faire alliance avec des partis de gauche laïcs. Une mosaïque éclatée, ainsi apparaît aujourd’hui le nationalisme palestinien, écrit le chercheur Nicolas Dot-Pouillard, dans son dernier livre, publié chez Actes Sud.

  • « La crise syrienne a clairement impacté le mouvement national palestinien » - Propos recueillis par Lina KENNOUCHE - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1014333/-la-crise-syrienne-a-clairement-impacte-le-mouvement-national-palesti

    La crise syrienne a constitué le principal clivage depuis 2011. Trois positions se sont affirmées depuis. Le Hamas, en février 2012, rompt avec Damas, qui l’avait jusque-là soutenu. Il prend parti pour le soulèvement. Néanmoins, il garde depuis des liens continus avec l’Iran, ainsi qu’avec le Hezbollah. La seconde position, c’est celle des organisations proches du régime, qui sont aussi des supplétifs militaires : le Commandement général d’Ahmad Jibril, les partisans de Khaled Abdel Majid. La troisième position, c’est celle de la neutralité officielle, qui implique également une non-participation aux combats entre le régime et l’opposition : c’est la position du Jihad islamique ou du FPLP. Elle induit cependant le maintien de leurs bureaux et de leurs activités en Syrie. La crise syrienne a clairement impacté le mouvement national. Pour autant, ce dernier a contenu ses divisions autour de la crise syrienne.

  • L’appui de Hariri à Aoun, un tournant majeur dans l’histoire de la crise présidentielle - Fady NOUN - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1013959/lappui-de-hariri-a-aoun-un-tournant-majeur-dans-lhistoire-de-la-crise

    Que réservent les prochains jours encore à Michel Aoun ? De toute évidence, le chef du CPL ne jouit pas de l’appui de tous les députés du courant du Futur. Certains l’ont dit ouvertement, comme MM. Siniora et Makari, d’autres l’ont dit par leur absence comme Ahmad Fatfat et Ammar Houry. En gros, une petite dizaine des députés de ce bloc sur 34 ne suivront pas leur chef dans son appui à Michel Aoun. Citons Fouad Siniora, Ahmad Fatfat, Ammar Houry, Nidal Tohmé, Mouïne Merhabi, Amine Wehbé, Farid Makari et Riad Rahal. On est presque dans une fronde, malgré l’affection quasi paternelle qui transparaît dans les propos de Fouad Siniora assurant qu’il ne lâchera pas le fils de son ami Rafic Hariri.

    Côté Marada, Salim Karam, député de Zghorta, a regretté, non sans ironie, l’énorme temps perdu par Saad Hariri à se rallier à la candidature du général Aoun. « Il aurait dû choisir son candidat une bonne fois pour toutes, a-t-il confié à L’OLJ, il aurait ainsi épargné au pays cette longue crise. »
    Dans ce contexte, Sleiman Frangié reste-t-il dans la course ? « Oui et pourquoi se retirerait-il ? » répond M. Karam, qui relève que « le chef des Marada n’est pas seul » et que « des alliances politiques sur lesquelles il mise beaucoup se manifesteront le jour de l’élection ».

    L’augmentation des chances d’arrivée de Michel Aoun à Baabda n’a pas fait, cependant, que des contents et des mécontents. Dans les milieux diplomatiques, elle a fait des circonspects et certains n’ont pas caché leur inquiétude de voir élu un président qui appartient à un camp, et non un centriste. Ils y ont vu « un mauvais signe », une donnée susceptible d’accroître les possibilités de voir le Liban entraîné dans la confrontation entre les axes régionaux.

  • Fatah Tearing Itself Apart - Carnegie Endowment for International Peace
    http://carnegieendowment.org/sada/64911

    Abbas seems more resolute than ever to hold a Fatah congress before the end of the year, as he has promised in no unclear terms on several occasions. At the end of September, he met with more than 400 Fatah leaders from inside and outside of Palestine, reiterating his determination to take tangible steps to ensure the congress’s success. Abbas is under growing domestic pressure from disgruntled leaders over the movement’s inaction and its fading local and international relevance. In a leaked Revolutionary Council document from May 2016, out of the group’s 81 members, 47 demanded that Abbas speed up preparations for the congress, threatening to escalate matters and proclaim a “revolution” within Fatah’s ranks if their demands were ignored.

    While Abbas struggles to maintain order within the movement, Dahlan still enjoys widespread influence within the Revolutionary Council and the Central Committee. An anonymous Revolutionary Council leader harshly criticized the marginalization of Dahlan and accused Abbas of “pouring oil on the fire to fragment Fatah and serve his own personal goals.1” Dahlan’s sway also reaches to the Fatah rank-and-file, including not only in his strongholds of Khan Yunis and Rafah in the Gaza Strip, but also Nablus and Jenin in the West Bank to a lesser extent. Dahlan’s influence also spreads to Palestinian refugee camps abroad—especially in Lebanon, where his wife, Jalila Dahlan, is a prominent supporter of Palestinian refugees.