• Russie-Syrie-Iran. Bisbilles entre alliés
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/15952-russie-syrie-iran-bisbilles-entre-alli%C3%A9s?issue_id=234

    Réunis dans une conférence sur la Syrie à Paris, la Russie et les Etats-Unis ont publié un communiqué commun, où ils s’engagent à redoubler d’efforts pour trouver une solution politique au conflit ainsi qu’une trêve, au niveau national. Malgré cela, le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, est resté prudent. « Ce sont des mots sur une feuille de papier, ce ne sont pas des actes. La Russie s’est engagée à réfréner le régime syrien pour éviter des opérations aériennes dans les zones peuplées de civils, et aussi à travailler avec le commandement au sol pour aider à apporter la stabilité ». L’échec du cessez-le-feu mis en place le 27 février dernier, qui n’avait pu tenir plus que quelques semaines, aura laissé un mauvais souvenir.
    Pour autant, la Russie, désireuse d’imposer son tempo dans la crise syrienne, doit faire face à des divergences importantes avec ses alliés iranien et syrien.
    D’ailleurs, le télégramme envoyé par Bachar el-Assad à Vladimir Poutine, à l’occasion de la commémoration de la victoire du 9 mai 1945, a, semble-t-il, été plutôt mal perçu par Moscou. Comme il y a quelques mois, le président syrien a déclaré que les combats menés à Alep et ailleurs en Syrie par les forces gouvernementales contre les rebelles visaient la victoire à terme, selon les médias syriens. L’armée syrienne n’acceptera pas moins que « la victoire finale » et « l’écrasement de l’agression » contre les rebelles à Alep en Syrie. Dans son câble au leader russe, Assad n’aurait pas hésité à comparer la bataille d’Alep à celle « héroïque » de Stalingrad. Une vision jusqu’au-boutiste, qui n’aurait pas été au goût du dirigeant du Kremlin. La Russie a, en effet, toujours comme objectif prioritaire d’aboutir à un accord politique. La réponse russe au télégramme sibyllin venu de Damas ne s’est d’ailleurs pas fait attendre.

  • Les extrémistes gagnent du terrain. Le camp de Aïn el-Heloué glisse dans le giron de Daech
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/15950-les-extr%C3%A9mistes-gagnent-du-terrain-le-camp-de-a%C3%AFn-el-he

    Daech, comme le montrent les derniers rounds de violence dans le camp, infiltre Aïn el-Heloué par le biais de groupes palestiniens et de Syriens venus de Syrie ou d’autres factions déjà présentes sur place. L’influence de ces groupes, qui tentent d’attirer des clans et familles dans de nouveaux quartiers, connaît une véritable croissance. L’idéologie islamiste gagne du terrain, les bandes arrivées de l’étranger sont financées pour recruter des jeunes désœuvrés qui, appâtés par le gain, sont prêts à les suivre.
    Le camp de Aïn el-Heloué glisse graduellement dans le giron de Daech. La formation des « Jeunes musulmans », qui contrôle actuellement de nombreux quartiers, fraternise avec l’organisation terroriste. On cite spécialement ceux de Tira-Safsaf-Minchiyé, une partie de Hittin et le camp des Tawarek. Ce qui, au total, représente plus de la moitié de Aïn el-Héloué vivant désormais sous la coupe de Daech et al-Nosra. La carte de la répartition des groupes se présente comme suit :
    ♦ Oussama Chéhabi : rattaché au Front al-Nosra. Il dirige un groupe de 30 éléments.
    ♦ Bilal Badr : 50 éléments, favorable à al-Nosra.
    ♦ Haytham el-Chaabi : 40 disciples, al-Nosra.
    ♦ Mohammad el-Chaabi : Daech.
    ♦ Jamal el-Ramid surnommé el-Chichani : émir de Daech dans le camp.
    ♦ Hilal Hilal, à la tête du groupe militaire de Daech.
    ♦ Toufic Taha et Raëd Jawhar : ils mènent deux groupuscules liés à Daech.

    • La subversion de Mohammad Dahlan

      Selon un rapport qui a filtré d’une capitale européenne, Mohammad Dahlan s’est rendu en Arabie saoudite où il lui a été demandé d’agir pour assurer la domination du Front al-Nosra sur le camp de Aïn el-Heloué et de transporter ainsi la crise au cœur du fief du Hezbollah, le sud du Liban.

      Pour accomplir cette mission, les ressources financières sont disponibles puisque l’application du plan commence par la distribution de fonds et d’armes à celui qui rejoint al-Nosra.

      Rappelant l’épisode passé, lorsque Jamila, la femme de Dahlan, est arrivée dans le camp pour distribuer cinq millions de dollars, dont une grande partie a été versée à el-Lino, le rapport révèle que les principaux exécutants du plan, cette fois, sont Oussama Chéhabi et Bilal Badr, déjà affiliés à al-Nosra.

      Si le plan réussit à être implanté à Aïn el-Heloué, les Palestiniens vivront une troisième Naqba, insiste le rapport, après celles de 1948 et de 1967. La prise de contrôle du camp par al-Nosra signifie sa destruction, encore plus que Nahr el-Bared.

    • J’assure déjà de toute mon admiration les analystes qui, lorsque les camps palestiniens brûleront au Liban, broderont sur les thèmes usuels : la rue sunnite/les palestiniens humiliés, le sectarisme/paranoïa du Hezbollah, les fondements très grassroot/politiques des mouvements islamistes armés… et se fâcheront très fort quand on évoquera les magouilles et les financements saoudiens.

      les bandes arrivées de l’étranger sont financées pour recruter des jeunes désœuvrés qui, appâtés par le gain, sont prêts à les suivre

      […]

      Mohammad Dahlan s’est rendu en Arabie saoudite […] pour assurer la domination du Front al-Nosra sur le camp de Aïn el-Heloué et de transporter ainsi la crise au cœur du fief du Hezbollah […] les ressources financières sont disponibles […] distribution de fonds et d’armes à celui qui rejoint al-Nosra

      […]

      la femme de Dahlan, est arrivée dans le camp pour distribuer cinq millions de dollars

  • Pour la première fois, le Hezbollah s’implique directement dans les municipales... - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/985976/pour-la-premiere-fois-le-hezbollah-simplique-directement-dans-les-mun

    Pour la première fois depuis 1994, lorsqu’il a décidé de s’impliquer dans la vie politique libanaise, suscitant d’ailleurs une scission de la part de l’ancien secrétaire général, le cheikh Sobhi Toufayli, qui estimait à l’époque que ce parti devait rester en dehors de la vie politique libanaise, le Hezbollah a donc décidé de mener ouvertement la bataille des municipales au Liban-Sud, dans la Békaa et dans la banlieue sud de Beyrouth. Le pari n’est pas évident, sachant que si la grande majorité des chiites appuient la résistance du Hezbollah, son implication dans la vie quotidienne pourrait ne pas être bien accueillie. Les résultats des élections municipales à Baalbeck-Hermel montrent toutefois que les listes du tandem Hezbollah-Amal ont été victorieuses dans des pourcentages différents. À Baalbeck, par exemple, la liste conjointe a obtenu 54 % des suffrages exprimés et, à Brital, elle a obtenu un pourcentage plus élevé, sachant que le cheikh Sobhi Toufayli avait trois candidats dans la course. En gros, les résultats sont donc satisfaisants et pour sa première implication dans la vie quotidienne de ses partisans, le Hezbollah peut estimer qu’il a remporté une première victoire.

    Dans le Mont-Liban, pour éviter les problèmes, il a choisi de former des listes conjointes avec Amal et le CPL, pour le Sud, il s’apprête à nouer l’éventail le plus large d’alliances avec toutefois les partis qui partagent ses options stratégiques. Il n’est pas question pour lui de s’enliser dans des puzzles politiques complexes et parfois incohérents, sa ligne directrice étant de renforcer sa présence dans les régions dont la majorité de la population est chiite, sans pour autant prendre le risque d’une confusion qui remettrait en cause ses grandes options dans la résistance contre Israël et la guerre contre les jihadistes. Conscient qu’il fait désormais face à une tentative d’encerclement et d’étouffement sans précédent, le Hezbollah a choisi de riposter en resserrant les rangs internes. Dans ce sens, l’assassinat de Moustapha Badreddine contribue à susciter chez la communauté chiite un élan de sympathie envers le parti. Mais la confrontation qu’il mène est longue...

  • Syrie : Mustapha Baddredine, chef militaire du Hezbollah tué à Damas - Moyen-Orient - RFI
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20160513-syrie-mustapha-baddredine-chef-militaire-hezbollah-tue-damas

    Considéré comme une légende vivante par la mouvance du Hezbollah, son nom avait été cité par le procureur du Tribunal spécial pour le Liban comme le principal accusé dans le meurtre, en 2005, de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri. Le Hezbollah a toujours refusé qu’il soit interrogé dans le cadre de cette affaire, jugeant l’accusation politique. Dans un communiqué publié vendredi à l’aube, le Hezbollah affirme que Mustapha Badreddine avait dit, il y a quelques mois : « Je ne reviendrai pas de Syrie, sauf en martyr ou en portant l’étendard de la victoire ». Il dirigeait dans ce pays le contingent du Hezbollah, évalué entre 7000 et 10000 hommes, qui se battent aux côté du régime syrien.

  • L’Iran et les Frères musulmans : les meilleurs ennemis du monde ? | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/analyses/l-iran-et-les-fr-res-musulmans-les-meilleurs-ennemis-du-monde-1195759

    La seconde exception, c’est le Hamas. Certes, en novembre 2014, un membre de son bureau politique, Salah Raqab, accuse l’Iran de vouloir établir « un empire perse » dans la région – jouant dangereusement sur la peur d’une « chiitisation » des Palestiniens. Et pourtant, le Hamas palestinien et l’Iran se sont réconciliés.

    En février 2016, le responsable des relations extérieures du mouvement palestinien, Oussama Hamdan, se rend à Téhéran. À l’issue des rencontres avec les officiels iraniens, le communiqué du Hamas est sans ambiguïté : il s’agit d’ouvrir une « nouvelle page » avec Téhéran. La question palestinienne fait partie de l’ADN idéologique de l’Iran : en dépit des divergences de vue sur la crise syrienne, le soutien iranien au Hamas ne s’est jamais démenti.

    Les relations historiques entre l’Iran et les organisations se réclamant de la pensée des Frères musulmans ne sont donc pas binaires : elles conjuguent méfiances confessionnelles, inimitié politique autour de la crise syrienne et dialogue difficile passant par Ankara et Gaza. L’Iran et les Frères musulmans ne vont pas disparaître du spectre politique régional : ils doivent maintenant rester les meilleurs ennemis du monde.
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  • Turquie : la chute de Davutoğlu | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/turquie-la-chute-de-davuto-lu-1254550518

    La faute de Davutoğlu, s’il y en a une, a été de ne pas s’adapter suffisamment au style interventionniste et de plus en plus « ultra-présidentiel » du président Erdoğan. Bien que la loi sur la présidence turque n’ait pas été modifiée et qu’en théorie la fonction demeure non-exécutive, au-dessus des partis et cérémoniale, en pratique c’est Erdoğan qui dirige la Turquie depuis le palais présidentiel. Toutes les décisions clé y sont désormais prises et ses équipes surveillent le travail de chaque ministère.

    En tant que Premier ministre, Davutoğlu a travaillé selon les lignes parlementaires et ministérielles de ses prédécesseurs. En effet, comme la majorité de la vieille garde de l’AKP, il a résisté imperturbablement à l’idée d’une présidence exécutive et ce aussi longtemps qu’il l’a pu, ne déclarant son soutien à son égard qu’à la fin du moins de mars 2015 – soit six mois après l’arrivée d’Erdoğan au palais présidentiel.
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  • Les Kurdes syriens auront pignon sur rue à Paris
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/05/12/les-kurdes-syriens-auront-pignon-sur-rue-a-paris_4917747_3218.html

    Diplomatie oblige, Paris devrait faire profil bas pour l’inauguration. Les Kurdes syriens, eux, sont bien décidés à marquer le coup. Le « premier ministre » du Rojava, Hakram Isso, ou au moins son « ministre des affaires étrangères », Abdul Karim Omar, ainsi que Salih Muslim devraient être présents. Plusieurs députés et sénateurs français également, et probablement la maire de Paris, Anne Hidalgo. « C’est une cause fédératrice, car nous avons le même ennemi », souligne Patrice Franceschi, qui s’active pour ouvrir un « centre culturel francophone » à Kamechliyé, la « capitale » du Rojava.
    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/05/12/les-kurdes-syriens-auront-pignon-sur-rue-a-paris_4917747_3218.html#G2A8AUkL3

  • Muqtada al-Sadr’s Changing Role in an Unchanging Iraq
    http://www.atlanticcouncil.org/blogs/menasource/muqtada-al-sadr-s-changing-role-in-an-unchanging-iraq

    Just prior to sending his followers into the Green Zone, Sadr reportedly traveled to Beirut to consult with Hassan Nasrallah, Hezbollah’s Secretary General—who is respected by Iraqi Shia leaders. Sadr has not been shy in expressing his admiration of Nasrallah, describing himself once as “the striking hand of Hezbollah in Iraq.” Sadr’s recent speech was also replete with Qur’anic references, likely thrown in to reflect his improved religious scholarship gained from recent studies in Iran, and a Nasrallah-style delivery, down to hand gestures and an emphasis on the interests of those he represents rather than on any personal ambition of his own.

    Nasrallah’s influence could be positive or negative, depending on how Sadr chooses to use it. The former’s pragmatism could induce the latter to be satisfied exercising influence from behind the scenes without seeking to assume power directly. He has said in his recent speech, as well as on previous occasions, that he seeks only to influence government rather than replace it. While all signs thus far indicate a commitment to a nonviolent movement, it remains to be seen whether the relatively young and passionate Muqtada al-Sadr has accumulated enough political wisdom in recent years to exert his influence on Baghdad’s power elite peacefully or, if in a rush to cash in on his popularity, he might precipitate a violent confrontation in an already tense and complex Iraqi environment.

  • Une femme, Yousra Sidani, obtient le score le plus élevé à Beyrouth - Anne-Marie El-HAGE - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/985389/une-femme-yousra-sidani-obtient-le-score-le-plus-eleve-a-beyrouth.htm

    C’est une haririenne, une femme, Yousra Mounir Sidani, qui a obtenu le score le plus haut, avec 47 465 voix, soit 1 591 voix de plus que M. Itani. Cette mère de famille active, de confession sunnite, diplômée en gestion de l’AUB, avec une spécialisation en finance, impôts et comptabilité, est enseignante à l’Université Rafic Hariri. Épouse du Dr Issam Balaa, elle est membre du syndicat des experts-comptables. « Sa force, c’est dans son appartenance au courant du Futur qu’elle la puise », souligne un membre de la liste qui a requis l’anonymat. « Je voudrais contribuer à faire de Beyrouth une ville qui rivalise avec toutes les autres, afin d’y ramener mes enfants », avait-elle publié sur Facebook, dans une courte vidéo, lors de la campagne électorale.

  • À Jbeil, la grande bataille contre Ziyad Hawat n’aura pas lieu... - Yara ABI AKL - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/985198/a-jbeil-la-grand-bataille-contre-ziyad-hawat-naura-pas-lieu.html

    Pour le second round des élections municipales, prévu dimanche au Mont-Liban, les yeux étaient notamment braqués sur la ville de Jbeil, où l’on s’attendait à une « grande bataille » entre l’actuel président du conseil municipal Ziyad Hawat (appuyé depuis 2010 par les Forces libanaises et les Kataëb), et le Courant patriotique libre (CPL). Elle n’aura pas lieu, le CPL ayant finalement décidé de ne pas livrer bataille contre le président sortant du conseil municipal.
    Le député de la région, Simon Abi Ramia, membre du CPL, a ainsi affirmé à ce sujet qu’« après des concertations avec le président du conseil municipal, le CPL a décidé de ne pas présenter de candidats à Jbeil », tout en assurant que sa formation « n’a pas besoin de faire preuve de sa présence dans la ville, puisqu’elle a trois députés dans le caza ». Pour le CPL, le parti reste l’élément fondamental, la constante dans la région de Jbeil, où toutes les autres composantes sont des variables.

    Commentant la décision de son parti de se retirer de la course électorale, le responsable du CPL à Jbeil, Tony Abou Younès, a affirmé à L’Orient-Le Jour que « des négociations ont été menées avec M. Hawat en vue d’une entente assurant le respect du partenariat, mais sans succès ». En d’autres termes, une participation du CPL à la liste respectant ses propres critères. « Le CPL s’est retiré de la course sur demande du général Michel Aoun », souligne M. Abou Younès, avant de préciser : « Nous ne serons pas des "amis" de M. Hawat durant les six prochaines années, dans la mesure où il n’a pas préservé le partenariat, sans compter que nous avons relevé des transgressions durant le mandat écoulé ».
    Prié de commenter la thèse selon laquelle les FL et le CPL n’ont pu concrétiser l’accord de Meerab et sceller leur alliance dans un fief où le parti de Michel Aoun possède trois députés sur trois, M. Abou Younès a estimé que « les deux formations n’ont pas perdu toutes leurs chances dans ce domaine dans les régions chrétiennes, en particulier dans le caza de Jbeil, puisqu’elles se sont entendues dans plusieurs villages, dont notamment Amchit et Blat ».

  • Présidentielle. Des signaux contradictoires
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/liban/semaine-politique-/item/15843-pr%C3%A9sidentielle-des-signaux-contradictoires?issue_id=233

    La question qui se pose est celle de savoir si l’heure de l’élection présidentielle a sonné. On sortirait de l’impasse présidentielle dans l’un des deux cas. Le premier serait si Aoun ou Frangié se retirent l’un au bénéfice de l’autre. Le second serait un changement dans la position du Hezbollah (qu’il procède à l’élection de Frangié) ou un changement dans la position de Saad Hariri (qu’il procède à l’élection de Aoun). D’un point de vue théorique, la renonciation de Frangié est possible alors que celle de Aoun est difficile, voire même impossible. Elle ne concerne pas la présidence uniquement, mais la durée du mandat également. De même, un changement dans la position de Hariri serait possible dans une conjoncture précise. En revanche, un revirement dans l’attitude du Hezbollah n’est pas envisageable, car il est engagé envers son premier allié, le général Aoun, tant que celui-ci est candidat. De plus, l’équilibre des forces penche en sa faveur.

  • Nasrallah accuse l’Arabie de mener la lutte contre le Hezbollah - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/984676/nasrallah-accuse-larabie-de-mener-la-lutte-contre-le-hezbollah.html

    « Ils ont toujours cherché à nous décrédibiliser », a expliqué M. Nasrallah, affirmant que « Riyad a placé sa puissance diplomatique et médiatique au service de sa guerre contre l’Iran ».
    « Après nous avoir qualifié d’organisation terroriste, les tenants du projet américano-sioniste tentent de nous dépeindre comme une organisation criminelle, en nous accusant de blanchiment d’argent et de trafic de drogue », a-t-il expliqué.
    « La Ligue arabe et le Conseil de coopération du Golfe ont créé une liste d’organisations terroristes avec pour seul objectif d’attaquer le Hezbollah et les organisations liées à la Résistance », a souligné Hassan Nasrallah, saluant les pays arabes qui se sont opposés à la qualification de terroriste apposée au Hezbollah.

    En mars, les pays du Golfe, emmenés par l’Arabie saoudite, avaient déclaré le Hezbollah « organisation terroriste ». Cette décision était intervenue alors que les relations entre l’Iran et l’Arabie, les deux puissances régionales, sont au plus bas. Pour le royaume wahhabite, le Hezbollah, poids lourd du gouvernement libanais, sert de tête de pont à l’Iran pour s’ingérer dans les affaires des pays arabes.
    L’Arabie saoudite a suspendu en février une aide de 2,6 milliards d’euros au Liban et demandé à ses ressortissants de quitter ce pays. D’autres pays du Golfe ont arrêté et expulsé des citoyens libanais en les accusant de liens avec le Hezbollah.

  • Four reasons Sisi won’t turn against Iran - Al-Monitor: the Pulse of the Middle East
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/05/iran-saudi-egypt-sisi-rapprochment-salman-visit.html

    Avoiding confrontation: Does Egypt even want to confront Iran? There is no clear cut answer to this question, although its regional policy and strategic choices toward Middle Eastern hotspots — such as Syria and Yemen — show a tendency for rivalry with Riyadh and especially Ankara rather than any sort of inclination to confront Tehran. Although there is no such thing as regional cooperation between Egypt and Iran, confronting Iran is not on Sisi’s agenda. The Egyptians are reflecting Riyadh’s rhetoric toward Iran obviously for economic reasons, but the economic dimension has its limits in shaping politics, especially when it comes to strategic choices.
    Limited potential: What can Egypt add to Saudi’s regional effort against Iran? The answer is “not much.” In fact, Egypt’s strategic potential in the Middle East is so limited that it couldn’t stop Qatar from backing the Egyptian opposition. Although having Cairo within its anti-Iran camp would have some political ramifications, Riyadh is putting a lot of effort into getting more than just political backing from Sisi. Faced with a lack of a much-needed strategic — and effective — ally, Riyadh is struggling to create one out of Egypt. Yet on a cost-benefit analysis, Egypt is perhaps too much of a cost for Saudi Arabia to raise any concern in Tehran.

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  • Why ex-minister’s return to prison may ease Lebanon’s political deadlock - Al-Monitor: the Pulse of the Middle East
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/04/michel-samaha-hariri-military-court-sectarian-strife.html

    the voices that once supported Samaha are muffled. Even Jamil al-Sayyed, one of the most hard-line figures in the Axis of Resistance — the anti-West alliance between Hezbollah, Iran and Syria — and within the ranks of the March 8 Alliance, has nothing good to say. Sayyed tweeted Jan. 15, a day after Samaha’s release, “Michel Samaha betrayed my trust and erred against me when he accompanied me from Damascus with him knowing what he was hiding in his car.” Sayyed reaffirmed that stance in another Twitter posting April 8, the day the court handed Samaha his prison term.

    It appears that the irreversible decision came against the backdrop of uninterrupted bilateral dialogue sessions between the Future Movement Party (part of the March 14 Alliance) and Hezbollah (part of the March 8 Alliance) that started in December 2014. The dialogue has been ongoing despite the political sparring between Future Movement and Hezbollah over the war in Syria and the emerging crisis with Saudi Arabia; the next session is scheduled for May 10. Two items on the agenda are easing sectarian tensions and finding a solution to the two-year presidential vacuum.

    One of the outcomes of this dialogue so far is Minister of Interior and Municipalities Nouhad al-Machnouk’s rejection of the Arab Interior Ministers’ decision March 2 to brand Hezbollah a terrorist organization.

    Read more: http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2016/04/michel-samaha-hariri-military-court-sectarian-strife.html#ixzz47gLuCpHy

  • Joumblatt vs Machnouk. Un conflit en cache d’autres
    http://magazine.com.lb/index.php/fr/en-couverture/en-couverture-?issue_id=232

    Les foudres du seigneur de Moukhtara ont fait lever plus d’un sourcil, et au-delà de ses attaques contre le ministre de l’Intérieur, il fallait chercher la véritable cible de sa colère, qui n’est autre que l’ancien ministre Wiam Wahhab. Dans la lutte qui l’avait opposé à Walid Joumblatt en 2011, Wahhab n’avait pas alors réussi à imposer son proche parent, le général Mounir Chaaban, l’officier le plus haut gradé de confession druze, à la tête de la police judiciaire comme successeur au général Salah Eid. Aujourd’hui, Wahhab serait en train de se préparer à prendre sa revanche dans la présidence de l’état-major de l’Armée libanaise, qui sera vacante au mois d’août, proclamant dans ses assises privées qu’il ne permettra plus à Walid Joumblatt de choisir et d’imposer à son gré.
    Désormais, Walid Joumblatt n’est plus le leader incontesté des druzes. Ses mauvais calculs et ses paris erronés ont contribué à affaiblir son pouvoir aussi bien au Liban qu’en Syrie. L’ancien ministre, Wiam Wahhab, profite de ses faiblesses pour avancer lentement ses pions. Sur le plan local, à part toutes les alliances tissées par Wahhab, celui-ci entretient d’excellentes relations avec le ministre de l’Intérieur Nouhad Machnouk. Leur amitié remonte à plus de vingt ans lorsqu’ils étaient encore tous les deux journalistes. Quant aux paris de Wahhab, ils se sont avérés moins aventuriers que ceux de Joumblatt : résultat, les druzes de Syrie ne suivent plus le seigneur de Moukhtara dont l’influence est devenue presque inexistante auprès d’eux.

  • La bataille d’Alep offre un sursis supplémentaire à l’État islamique - Fabrice BALANCHE - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/983776/la-bataille-dalep-offre-un-sursis-supplementaire-a-letat-islamique.ht

    La stratégie de contre-insurrection de Damas repose sur deux principes : couper les lignes d’approvisionnement des rebelles depuis l’étranger, et les séparer des civils. Pour cela, il emploie la manière forte en bombardant les quartiers civils afin que les civils fuient. Une fois ces derniers partis, les rebelles deviennent des cibles plus aisées. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre le largage de barils de dynamite sur Alep et les récents bombardements à Maaret el-Naamane ou Kafranbel. Certes, nous pouvons également l’interpréter comme une rupture du cessez-le-feu et des négociations de Genève, mais il ne faut pas oublier que Bachar el-Assad ne croit pas à ces négociations ; par conséquent, il ne va pas modifier sa stratégie militaire pour éviter que l’opposition ne claque la porte du Palais des Nations. De toute façon, dès que les questions sérieuses, telles que son départ, allaient être évoquées, les négociations ne pouvaient qu’être rompues avec l’accord tacite de la Russie.

  • Nawaat – Droits de l’homme : dialogue de sourds à Genève
    http://nawaat.org/portail/2016/04/23/droits-de-lhomme-dialogue-de-sourds-a-geneve

    Alors que la Tunisie présente son rapport périodique aux Nations Unies concernant le respect des droits de l’homme, des Tunisiens élèvent la voix pour dénoncer la torture et les violences policières. « Cinq ans après la révolution, nous n’arrivons toujours pas à mettre un terme à l’impunité de la violence policière et à la torture. Aucun procès n’a abouti jusque là, sauf dans une seule affaire où deux policiers ont été condamnés à quelques mois de prison avec sursis en 2012 », déplore Halim Meddeb de l’OMCT.

  • Nawaat – L’odeur fétide de la « réconciliation »
    http://nawaat.org/portail/2016/04/25/lodeur-fetide-de-la-reconciliation

    La réconciliation, si elle venait à être institutionnalisée ou entérinée sous une forme ou une autre par l’entourloupe d’un accord avec l’IVD, ne serait, en vérité, qu’une réconciliation de la Révolution avec le contraire d’elle-même. Autrement dit, un oxymoron. C’est bien pourquoi elle serait nécessairement amenée à sonner le glas de la justice transitionnelle ou à la vider de son sens. Celle-ci était déjà une concession consentie par la Révolution, une formule bien douce, à mon avis, pour les chenapans de l’ancien régime. Car, avouons-le, beaucoup méritent la potence sans transition. Mais, même cette concession ne saurait être tolérée par les réconciliateurs. Ce n’est pas l’impunité seulement qui les motive mais la restauration.

  • A Syrian Tempest in the Geneva Teapot - The Century Foundation
    https://tcf.org/content/commentary/syrian-tempest-geneva-teapot

    On April 25, an opposition group known as Building the Syrian State (BSS) issued a statement saying it had left the High Negotiations Committee, or HNC, which is the main Syrian opposition delegation negotiating at the Geneva III peace talks. The HNC itself announced on April 18 that it was suspending its participation in the talks, in a move seemingly related to the faltering truce in Syria, but UN Envoy Staffan de Mistura has said he would try to continue to organize some form of discussions.

    At this point, reports about Syrian opposition splits may seem along the lines of “the sky’s still blue.” On closer inspection, the split itself turns out to be less than meets the eye—but it provides a window into the world of the Syrian opposition and its enduring structural problems, internal rivalries, and ties to foreign states, all of which have helped render anti-Assad negotiators impotent.

  • Les municipales pourraient entraîner une redistribution des cartes politiques - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/983211/les-municipales-pourraient-entrainer-une-redistribution-des-cartes-po

    les élections municipales s’annoncent comme un véritable casse-tête pour la classe politique toutes tendances confondues. C’est d’ailleurs le premier test de popularité depuis les dernières élections municipales en 2010, sachant qu’au cours des dernières années, beaucoup de choses ont changé sur la scène libanaise (sans parler des changements régionaux), au sein de chaque camp. Ce n’est d’ailleurs pas pour le seul plaisir de lancer une belle formule que le président de la Chambre a annoncé, au cours de sa conférence de presse, « la mort clinique du 14 et du 8 Mars ».
    Même dans les localités à population majoritairement chiite au Sud et dans la Békaa, les problèmes sont nombreux entre les deux grandes formations Amal et le Hezbollah. Des cellules d’urgence ont été formées dans la plupart des régions pour tenter de circonscrire les différends et, au mieux, les régler. Mais, au moins, pour le tandem chiite, les problèmes sont « sous contrôle ».

  • Tunisie : Mehdi Jomâa, la tentation du retour - JeuneAfrique.com
    http://www.jeuneafrique.com/mag/318508/politique/tunisie-mehdi-jomaa-tentation-retour

    e tassement de popularité, conséquence de son éloignement, est logique et naturel. Mais l’ex-Premier ministre se maintient à un niveau remarquablement élevé. « Jomâa est une épine dans le pied de Nidaa Tounes, le parti présidentiel, car il mord largement sur son électorat centriste et moderniste modéré, analyse un communicant qui échange régulièrement avec l’ancien chef du gouvernement. En votant Ennahdha en octobre 2011, les Tunisiens ont opté pour la rupture, politique et identitaire, et cela a été la débandade.

    Ils ont corrigé le tir en octobre et en décembre 2014, et plébiscité Nidaa Tounes et Béji Caïd Essebsi [BCE] au nom du vote utile, c’est-à-dire pour faire barrage à Ennahdha. La situation ne s’est guère améliorée. Les gens sont désillusionnés, ils ne croient plus au leader providentiel. La prochaine fois, ils pourraient privilégier la technicité et la compétence par un vote de raison. » Sur ce terrain, Jomâa, même s’il ne fait pas rêver, est celui qui offre les plus sérieuses garanties.

  • Municipales : Beyrouth, la mère des batailles - Jeanine JALKH - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/982827/municipales-beyrouth-la-mere-des-batailles.html

    L’annonce il y a quelques jours de la liste Beyrouth Madinati, composée de 24 experts de divers secteurs professionnels et d’activistes beyrouthins, a donné le ton de l’atmosphère préélectorale et de la bataille à venir. Placée sous le thème de la récupération du pouvoir décisionnel des mains de la classe politique traditionnelle, la campagne Beyrouth Madinati est foncièrement axée sur les questions de développement et de l’embellissement de la capitale et de la lutte corollaire contre la corruption, d’où le choix d’une pléthore d’ingénieurs, d’urbanistes et d’experts en environnement.
    Des thèmes repris, dans un sens politique encore plus large, par un autre mouvement réformiste, « Citoyens et citoyennes dans un État » (« Mouwatinoun wa mouwatinat fi dawla »), dirigé par l’ancien ministre Charbel Nahas, qui vient de rendre public les noms de quatre de leurs candidats.

    En face, la liste cautionnée par les forces politiques traditionnelles et concoctée par le chef du courant du Futur, Saad Hariri, reste à ce jour en phase de négociations. Présidée par Jamal Itani, la liste respectera à la lettre la coutume de la parité entre chrétiens et musulmans inaugurée par l’ancien Premier ministre assassiné Rafic Hariri. À ce jour, la part du lion au sein de l’équipe chrétienne semble destinée au tandem FL-CPL qui devrait en principe rafler une majorité de candidatures réservées au camp chrétien. Si l’on en croit les informations obtenues auprès d’une source FL, les Kataëb, le Tachnag et le Ramgavar devraient nommer un candidat chacun ; idem pour le ministre du Tourisme, Michel Pharaon. La vice-présidence de la municipalité reviendrait à un candidat nommé par le métropolite Élias Audi. Deux autres candidats chrétiens relevant du courant du Futur seraient également nommés par les députés chrétiens de la ville. Il reste quatre candidats qui vont être départagés, une fois les négociations terminées, entre M. Hariri, le CPL et les FL. Quant aux candidats musulmans qui seront de toute évidence désignés par le chef du courant du Futur, aucun nom n’a filtré à ce jour. Une quasi-certitude cependant : M. Hariri a l’intention de nommer, cette fois-ci, un candidat kurde sur sa liste.

  • Quatre nouveaux candidats à Beyrouth sous le signe du défi au pouvoir - Je. J. - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/982828/quatre-nouveaux-candidats-a-beyrouth-sous-le-signe-du-defi-au-pouvoir

    La bataille se veut donc éminemment politique, transcommunautaire par excellence, et inscrite dans une logique démocratique laïque à propension sociale. « Notre adversaire n’est certainement pas le groupe de Beyrouth Madinati. Mais le pouvoir corrompu en place qui a fait faillite », a martelé l’ancien ministre, dénonçant avec virulence le « fractionnement du pays pour mieux l’assujettir à l’emprise des zaïms communautaires ».
    « Nous sommes en pleine compétition avec ces derniers. Leur prétendue force – à laquelle il faut ajouter le pouvoir de l’argent –, ils la détiennent par bribes, car c’est un regard parcellaire et sectaire qu’ils portent sur le Liban », a encore dénoncé M. Nahas avant d’affirmer : « Nous, nous serons présents partout. »
    C’est ce qui explique d’ailleurs le choix de leur « vecteur de communication », un bus libellé au nom des différentes mohafazats où il s’arrêtera à chaque étape, à la manière d’une ligne de métro. Les candidats seront progressivement annoncés et la campagne disséminée aux quatre coins du pays. D’ici à une semaine, le mouvement rendra publics les noms de ses candidats dans le mohafazat de Baalbeck-Hermel. Et ainsi de suite.

  • Hollande à Beyrouth : une visite sans surprise, mais avec un point d’interrogation - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/981984/hollande-a-beyrouth-une-visite-sans-surprise-mais-avec-un-point-dinte

    Selon ces sources, des contacts avaient été établis entre l’ambassade à Beyrouth et le bloc parlementaire du Hezbollah en vue de la préparation d’une telle rencontre. Le principe en avait été évoqué, mais il fallait trouver le cadre adéquat pour le concrétiser. Il a été question d’une rencontre à la Résidence des Pins, dans le cadre du défilé de personnalités politiques et religieuses pour s’entretenir avec le président français, puis d’une rencontre au Parlement avec tous les chefs des blocs parlementaires, dont celui du Hezbollah. Mais vendredi dernier, toutes ces idées ont été abandonnées et, toujours selon les mêmes sources politiques, c’est la France qui aurait changé d’avis. Les sources politiques internes estiment que les autorités françaises auraient finalement estimé qu’il serait délicat pour le président français de recevoir une délégation du Hezbollah au moment où ce parti est placé sur la liste des organisations terroristes dans le monde arabe et où ses « activités terroristes » sont condamnées par l’Organisation de la coopération islamique. Une telle rencontre aurait pu être exploitée par le Hezbollah au moment où il est la cible d’une campagne destinée à l’isoler politiquement, médiatiquement et financièrement. La distinction entre « bras armé » et « bloc parlementaire » ne suffit donc plus à rendre le Hezbollah fréquentable... au moins au niveau des chefs d’État, car l’ambassade, elle, a des contacts avec toutes les parties libanaises.