• Belarus sentences dozens of « Facebook protesters »
    http://www.reuters.com/article/2011/06/30/us-belarus-protesters-fines-idUSTRE75T4H420110630
    « Belarusian courts sentenced on Thursday 30 protesters detained the previous night at rallies against President Alexander Lukashenko held across the country, human rights activists said. »

    Voir aussi :Belarus : Silent protests frighten regime
    http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-13975788

    Pour les russophones, doit y avoir des infos sur http://belarus.indymedia.org
    Photos du 29 juin sur cryptome.org : http://cryptome.org/info/belarus-protest/belarus-protest.htm

    La répression n’est pas nouvelle en Biélorussie, et n’a pas attendu les mobilisations sur Facebook. Les anarchistes notamment ont été particulièrement ciblés, voir la brochure parue sur Rebellyon :
    « Cette bro­chure (…) tente, en com­pi­lant textes sur la répres­sion, sur les actions de soli­da­rité, sur le mou­ve­ment anar­chiste bié­lo­russe et inter­views, de donner un état des lieux sur la situa­tion de nos cama­ra­des. »
    http://rebellyon.info/Solidarite-avec-les-Anarchistes.html
    #Biélorussie #Minsk

  • La Commune de Paris : « On a utilisé la rue et le web comme deux lieux open source » | DufLab

    http://www.duflab.com/analyses/la-commune-de-paris-%c2%abon-a-utilise-la-rue-et-le-web-comme-deux-lieux-ope

    Lancé et maintenu façon commando, La Commune de Paris mixait collages, QR Codes, blog, émissions de radio. Petit bilan : ils racontent leurs méthodes, leurs recherches, le public atteint, les flics pas très 2.0, en attendant leur prochain programme, toujours à Paris, toujours dans la rue. Prometteur.

    #webdoc

  • Pour la police, Facebook est « une source de renseignements comme une autre » - high tech - Nouvelobs.com
    http://hightech.nouvelobs.com/actualites/20110629.OBS6091/pour-la-police-facebook-est-une-source-de-renseignements-comme-u

    Il s’agit de bien distinguer les informations en milieu « ouvert » et en milieu « fermé ». Nous utilisons tous les renseignements « ouverts » et disponibles sur Internet sur certaines personnes, comme n’importe quel citoyen peut le faire.
    Pour les sources « fermées », nous avons des cyber-patrouilles, des techniques prévues et encadrées par les magistrats qui permettent d’entrer en contact avec le milieu de l’individu dans les cas de pédopornographie, de trafic d’êtres humains et pour des infractions les plus graves. Mais ce n’est pas un outil généralisé à toutes les infractions.

    #police #facebook #fb #réseauxsociaux

  • LEs réseaux sociaux comparés à des drogues. Quid de seenthis ?

    twitter
    is cocaine
    Fucking ANYONE is your friend. Yuppies do it on their iPhone. Cheap. Short. Fruitless.

    Facebook is a vodka cranberry
    Social lubricant used to enhance still developing social etiquette. You’re aware of your uninhibited actions, but comforted by the built in safety net of excuses.

    http://www.patrickmoberg.com/internet-vices
    Internet Vices - Patrick Moberg
    #réseaux

  • La Brique en procès ! Soutenez la presse libre !
    Le journal alternatif lillois poursuivi par un journaleux (les journalistes sont souvent les meilleurs ennemis des médias alternatifs).
    "Le 29 juin à 14h, le chroniqueur judiciaire de La Voix du Nord, Frédérick Lecluyse, nous envoie devant le TGI. On l’aurait « diffamé » en montrant du doigt son « humour douteux » et le grand cas qu’il fait des origines ethniques des personnes mises en cause ou envoyées en taule."
    http://www.labrique.net/numeros/numero-27-mai-juin-2011/article/la-brique-en-proces-soutenez-la
    #médias_alternatifs

    • Cela semble très intéressant. Le principal point que j’ai noté est qu’ils affirment bien haut qu’ils ne font rien de nouveau : l’Internet a toujours été un réseau social et Usenet, le courrier et IRC [ils auraient pu citer XMPP aussi, NDLR] sont bien plus avancés techniquement que Facebook et twitter, puisqu’ils permettent l’interaction distribuée depuis longtemps.

      Fort logiquement, leur système repose donc sur des technologies distribuées existantes, #SSH et #finger.

      À noter également une très juste critique de #status.net, qui n’est pas une vraie fédération (chacun peut installer son instance de status.net, comme le fait identi.ca mais pas moyen de les faires interagir proprement puisque les identificateurs sont purement locaux). status.net est donc un recul par rapport au courrier ou à XMPP.

      #thimbl #réseau_social #twitter

    • j’ai installé il y a quelques une passerelle expérimentale rss vers finger, compatible avec thimbl ;

      finger fil@rezo.net

      (ça ne m’a rien apporté à part le plaisir de)

  • L’un des problèmes notables avec l’information qu’on trouve sur internet tient au fait que celle-ci pêche régulièrement par excès d’enthousiasme pour tout ce qui touche à son terrain de prédilection.

    Parfait exemple en la matière, le site du quotidien anglais The Guardian titrait ainsi début juin : « Iceland crowdsources its next constitution ». En allant jusqu’à rajouter le mot Facebook dans l’URL de l’article en question, le journal britannique laissait ainsi entendre que l’Islande rédigeait une nouvelle constitution reposant sur une démarche participative et en ligne.

    Si le processus constitutionnel actuellement en cours campe le pays le plus septentrional de l’Europe dans le rôle d’une démocratie admirable, l’assertion du Guardian –reprise de toute part, à commencer dans nombre de médias français– demeure pourtant partiellement erronée. (par @AbstraitConcret)
    http://www.slate.fr/story/40047/islande-democratie-web-participatif
    #Islande #Facebook #RéseauxSociaux #Internet

  • Blogueurs au kilo
    http://www.variae.com/blogueurs-au-kilo

    On raterait probablement un aspect essentiel de la chose si l’on ne comprenait pas que ce minutage s’adresse aussi, si ce n’est d’abord, aux auteurs (contributeurs, observateurs, journalistes, blogueurs, on ne sait plus très bien comment dire). Ce néon orange, au frontispice de leur prose, leur dit ceci : tu te crois peut-être unique, mais tu n’es jamais qu’un fournisseur de minutes de lecture pour nous. Une minute vaut une minute. Si tu n’es pas content, si tu souhaites être payé ou plus payé parce que, après tout, tout travail mérite salaire, tu peux toujours t’en aller, la porte du cyberespace est grande ouverte. Que croyais-tu ? Tu n’es qu’un maillon sympathique dans l’info 2.0, un stipendiaire d’autant plus agréable qu’il n’est pas stipendié, et ne réclame ni pige ni contrat d’aucune sorte. Nous te troquons tes quelques minutes d’exposition médiatique contre ton talent, qui n’est pas nul, si si, regarde, puisqu’on te publie ! Mais ne mélange pas les genres, hein. Ne te crois pas l’égal de nos vrais journalistes, qui, eux, tu l’auras remarqué, ne subissent pas la loi de la petite horloge au début de leurs papiers. Et à tout prendre, ne te fatigue pas trop. Si on vous minute, c’est pour valoriser les articles rapides à lire, tu l’auras compris. On imagine mal un lecteur du Plus, même s’il aime bien pouvoir être surpris, se dire « oh cool, un article de 1H30 à lire » ! Tires-en les conclusions qui s’imposent.

    #média #web #cassos

  • #seenthis_suggestions
    Comme notre compte est une veille (plus ou moins) collective, je voulais indiquer l’url à laquelle on peut retrouver nos posts / commentaires / favoris pour que d’autres puissent suivre. Et m’aperçois que la présentation du compte (la page « people/login ») liste les messages dans l’ordre chronologique de leur publication sur seenthis et non dans l’ordre où je les favorite / commente. A la différence du flux rss d’ailleurs. Pourtant l’ordre dans lequel on référence qque chose est important non ?
    D’autre part la page d’accueil (enfin la colonne de droite) n’indique pas du tout quand qqun a favorité un post, ce qui ne facilite pas sa diffusion, « son retweet ». Ou y’a un truc que j’ai pas capté.

  • L’article « Manipulation de masse : un œil sur l’avenir de la communication politique dans les réseaux » sur http://reflets.info/manipulation-de-masse-un-oeil-sur-lavenir-de-la-communication-politique-da fait un rapide état des lieux de l’utilisation actuelle de la manipulation de l’opinion publique par divers gouvernements au travers des réseaux sociaux, et alerte sur l’intérêt des armées pour des logiciels de « persona management » ou identités virtuelles facilitant la désinformation, la propagande et la manipulation de l’information.

    Par intérêt intellectuel, je travaille actuellement sur ce type de solutions. C’est un sujet passionnant, que de créer une identité virtuelle crédible. J’en suis actuellement au commencement, à savoir en train de poser quelques bases, discutées notamment dans l’article « De l’intérêt d’une identité virtuelle » http://unearaigneeauplafond.fr/avatar-identite-virtuelle où j’expose quelques pistes.

    L’une de mes réflexions m’amène notamment à envisager de définir une « identité virtuelle » ou « avatar » jusqu’à deux générations précédentes, afin d’en assurer une certaine cohérence. En effet, lors de la création de comptes mail, notamment, point d’entrée à la quasi-totalité des services web, on demande aux utilisateurs de définir une « Question secrète » visant à redéfinir un mot de passe oublié. L’une des questions fréquemment rencontrées est « Quel est le nom de jeune fille de votre mère ? » Cela suppose donc, pour être cohérent, que l’avatar ait une mère. Et que celle-ci se soit éventuellement mariée. Et donc qu’elle ait porté deux noms de familles, un avant, un second après son mariage. Et le nom d’avant est, habituellement, le nom de son père. Et donc elle a un père. On peut aller loin, aussi loin que pour déterminer qui, de la poule ou de l’œuf, ont été là en premier. Je préfère m’arrêter à trois générations, dont deux en amont de l’avatar créé.

    Pourquoi, cependant, remonter aussi loin pour une bête question secrète à laquelle il vaut mieux répondre autre chose que la vérité, a priori facile à trouver ? Parce que cela répond à bien d’autres questions.

    Les gens ont un second prénom. En Occident, celui-ci est souvent celui de l’un des parents ou des grands-parents. Cela suppose donc qu’ils existent. (Mettons de côté les modes des prénoms, ou encore leurs origines culturelles, qu’il est préférable de ne pas ignorer.)

    Pour être crédible, il faut aussi associer un portrait à l’avatar. Mieux vaut éviter des poursuites liées à l’irrespect du droit d’auteur ou du droit à l’image en aspirant des photographies de tiers, sans parler de la facilité désormais de plus en plus aisée à identifier les individus ainsi représentés avec des logiciels ou services en ligne au travers de la reconnaissance des visages (Facebook et Picasa Web en sont pourvus, ce n’est donc pas de la science fiction ou des technologies de laboratoire, mais une réalité déployée à grande échelle). Il faut donc définir à quoi ressemble l’avatar, dont la couleur de peau, des yeux, mais aussi la taille, le poids et tout autre élément qui le définit physiquement et dont certains sont en tout ou partie lié à l’hérédité. Difficile en effet d’imaginer un avatar aux yeux marrons alors que ses deux parents ont les yeux bleus, par exemple, à moins de vouloir gérer les adoptions et relations extra-conjugales d’emblée de jeu !

    Ce petit jeu de cache-cache à base d’identités virtuelles aux conséquences inter-générationnelles virtuelles pose alors de vrais cas de conscience : qu’en est-il des unions inter-ethniques, notamment ? Ne suis-je pas en train de créer une population virtuelle aux caractéristiques physiques uniformes et flirter ainsi dangereusement avec la loi Godwin ?

    #propagande #avatar #virtuel #virtuel-identité_virtuelle #désinformation #anonymat #virtuel-persona_management #internet-godwin

  • Avec la multiplication des réseaux sociaux et la forte pression populaire de les intégrer partout, les pages web deviennent de plus en plus lourdes à charger. En effet, chaque widget intégré peut ralentir l’affichage des pages de plusieurs secondes, et en intégrer plusieurs, qui plus est bloquants, et d’une manière non spécialement étudiée pour, peut bloquer non seulement l’affichage d’une page, mais carrément le navigateur complet durant des périodes particulièrement longues et ce même si c’est un site dans un autre onglet qui pose problème. Bref, il est temps qu’on se soucie de la performance des temps de chargement des pages web.

    Qu’on cesse donc d’ajouter des widgets à la con à tout va, parce que moi, je me moque de savoir que le site a trente six milliards de fans. D’ailleurs, qui s’en soucie ? C’est quoi la suite ? On baisse le froc et on compare la taille des zizis ? Tous ces sites ont-ils au moins conscience qu’en intégrant ces widgets, en plus de faire de la publicité (gratuite) pour ce service tiers, ils filent gratuitement les statistiques d’audience de leur propre site ? Et que font ces sites ensuite ? Ils les revendent à leurs annonceurs, donc les concurrents du site ainsi espionné... Est-ce vraiment raisonnable, tout cela ?

    #réseaux_sociaux #internet-web-audience #business #business-intelligence #internet-web-performance #internet-web-widget

    • La conclusion de ton article laisse entendre que l’absence des boutons de ton blog n’est pas une décision figée dans le marbre :

      Bref, bouton Partage ou pas bouton Partage, voici la question. La plupart des lecteurs actuels de mon blog semblant très hostiles, je pense que cela ne va pas se faire de si tôt.

      J’avais placardé divers boutons de ce style sur plusieurs de mes sites au travers d’extensions WordPress en particulier. Et... je m’étais rendu compte que même sur des sites grand public, ce partage était particulièrement confidentiel, voire inexistant.

      J’en ai déduit que si l’on souhaite vraiment partager, il est autrement plus intéressant de le faire soi-même afin d’alerter ainsi les utilisateurs de ces services tiers, plutôt qu’espérer que les lecteurs de son propre site qui utilisent ces services tiers aient la présence d’esprit de partager le contenu à leur seule initiative.

      Mais mes essais dataient d’avant Twitter, Facebook ou +1, où les visiteurs peuvent se contenter d’appuyer sur un bouton pour alerter leur réseau de relations.

      Pour autant, à force de cliquer à tout va, l’information ne devient-elle pas noyée dans la masse ? Est-ce vraiment une « bonne » manière de promouvoir un contenu ? Quelle est la « qualité » du public ainsi attiré ? J’entends par là : « j’aime » pas mal de sites relatifs à mon métier ou à mes centres d’intérêts (qui se confondent habituellement). Or, mes « amis » sur les réseaux sociaux n’ont pas forcément les mêmes centres d’intérêt. Aussi, les assommer de liens qui ne les intéressent pas va-t-il vraiment amener une audience qualifiée aux sites ainsi mis en avant ?

      En conséquence, et pour en revenir au problème initial, celui de la performance, j’ai tout de même l’impression que la multiplication de widgets à tout va sur les sites web n’a pas de sens, même s’il s’agit de widgets et de boutons favorisant la promotion sur les réseaux sociaux. Si le contenu est pertinent, la plupart des leaders d’opinion sauront relayer l’information, car ils savent faire un copier-coller de lien, et si possible l’accompagner d’un commentaire pertinent. Et sinon, on peut toujours le faire soi-même. Cela évite au moins de filer les statistiques de fréquentation détaillée du site à chacun de ces services, et favorise des temps de chargement supportables.

  • Étude de la BNF sur les archives de l’Internet | Construction de ses autorités cognitives
    http://gnm.hypotheses.org/1497

    Étude de la BNF sur les archives de l’Internet
    22 juin 2011
    Par Guillaume-Nicolas MEYER

    Cette étude prospective sur les représentations et les attentes des utilisateurs potentiels a le mérite de présenter le principe des archives, leur fonctionnement et de mettre en avant un certain nombre de questions pertinentes.

    Le web est pour beaucoup de professionnels (veille, e-reputation, communication, marketing) un terrain de recherche. En partant de ce constat, quel sens cela fait-il d’envisager d’archiver le web ? Cela est-il possible ? Dans quelles conditions et pour quels usages ?
    Qu’est-ce que le web ?

    pour @fil

    #internet #archives #basededonnées #database #bibliothèque

    Tout d’abord, quelles représentations nous faisons-nous d’hypothétiques archives du web ? A cette première question, le principe « méconnu » du fonctionnement des moteurs de recherche ainsi que les « archives » proposées par le moindre blog ou site institutionnel viennent brouiller la perception du tout venant puisqu’elle donne l’illusion d’un auto-archivage du web de par son fonctionnement même.

    Ensuite, le web est un espace infini et pourtant chaque utilisateur a « son » propre web. Même les chercheurs et les spécialistes de l’information développent des réseaux « égocentrés », qui sont, autant de frein à une perception plus large du web. L’univers est infini, mais au final, à part notre système solaire, qu’est-ce que chacun d’entre nous en a comme perception de cet infini ?
    Flux continu mouvant et archive figées

    La principale question qui me vient à la lecture de ce document : au-delà de la capacité à « capturer » une portion de web, quel sens cela fait-il d’archiver une portion du web sans le reste de son environnement ?

    Ne risque t’on pas de déformer une information en la coupant de son contexte ? Encore plus qu’ailleurs, une information sur le web, ne peut pas être définie comme pertinente, populaire, influente, crédible, fiable, de qualité, sans la contextualiser. Ôter le flux de son environnement est à mon sens plus dommageable que souhaitable. De plus « on se retrouve devant un autre problème, philosophiquement très intéressant, c’est qu’on ne peut pas archiver du flux. » Comme le fait remarquer un des participants à l’étude, le web relève plus de la tradition orale qu’écrite. Dans ce sens, le web évolue tout les jours. Au-delà des ajouts faramineux de contenu (plusieurs heures de vidéos sont mis en ligne chaque minute sur YouTube), le contenu existant est largement modifié. Une page que vous avez vu hier peut être très différente aujourd’hui, voire ne plus exister.

  • Chicago : le parrain du datajournalisme ? | Mael Inizan
    http://owni.fr/2011/06/20/chicago-le-parrain-du-datajournalisme

    Des premiers #hackers-journalistes à la News Application Team du Chicago Tribune, le sociologue Sylvain Parasie revient sur l’essor du datajournalisme dans la ville d’Al Capone.

    #Cultures_numériques #Journalisme #Adrian_Holovaty #bases_de_données #chicago #Chicago_Tribune #data #datajournalism #EveryBlock #washington_post

  • Le journalisme « hacker ». Une nouvelle utopie pour la presse ? par Sylvain Parasie - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Le-journalisme-hacker.html?lang=fr

    #internet | #journalisme
    Cet article explique pourquoi et comment les programmeurs autodidactes, entrepreneurs du web, gestionnaires de projets web, programmeurs engagés dans les communautés du logiciel #libre ou militants de l’open #data en viennent à s’intéresser au journalisme alors même que la situation économique de la presse est partout plus qu’inquiétante.

    tour d’horizon pas mal de ce qui se fait ici et là

  • How To Build A Media Site On WordPress (Part 1)
    http://coding.smashingmagazine.com/2011/06/02/how-to-build-a-media-site-on-wordpress-part-1

    WordPress is amazing. With its growing popularity and continual development, it is becoming the tool of choice for many designers and developers. WordPress projects, though, are pushing well beyond the confines of mere “posts” and “pages”. How do you go about adding and organizing media and all its complexities? With the introduction of WordPress 3.1, several new features were added that make using WordPress to manage media even more practical and in this tutorial, we’re going to dive in and show you how.

    #WordPress #webdev

    • Vraiment pas intéressant, c’est de la considération de techos : ça part du principe que ce qui est posté sur les différents « réseaux sociaux » est indifférent, et que tout ce dont on a besoin, c’est d’un moyen technique pour les interconnecter, décentraliser, et recentraliser chez soi.

      Mais ce qui caractérise les réseaux sociaux, ça n’est pas le serveur central qui héberge chacun d’entre eux, ou le fait que ça se décentralise très bien. Les caractéristiques qui les rendent incompatibles, c’est :

      – les contenus sont fondamentalement différents, aussi bien dans le format que dans le fond de ce qu’on souhaite transmettre ; personne ne fait/dit/échange la même chose sur Facebook, Twitter, Linkedin, Seenthis, Flickr, SoundCloud, BlogSpot, Delicious etc. ;

      – personne n’a les mêmes réseaux de contacts sur les différents outils ; pas par difficulté technique, mais par finalité. Je n’ai pas le même rapport à mes « amis » de Facebook qu’à mes « contacts » de Twitter. Je ne parle pas politique sur l’un comme je parle sur l’autre... je ne parle pas de ma famille à des gens que ça n’intéresse pas...

      – on n’a pas le même rapport à la vie privée sur ces différents outils ; on ne communique pas la même chose aux mêmes personnes (points précédents), donc on n’a pas le même rapport à ce qui est secret et à ce qui est public selon chaque réseau.

      Du coup, se poser la question en terme d’un machin interopérable, décentralisé, libre, codé en Python ou hébergé sur Freebox, je ne trouve pas ça intéressant en soi, parce que c’est passer à côté de ce qui fait l’intérêt d’avoir différents réseaux :
      – dire des choses différentes dans des formats différents,
      – à des personnes différentes sélectionnées selon des critères différents,
      – avec des niveaux de confidentialité/publicité différents.

      Ces questions ne sont pertinentes que si elles permettent d’améliorer la réponse à un projet éditorial (ce qui fait le cœur d’un réseau social).

    • Seenthis.net est actuellement une petite communauté très sympathique, et j’y trouve largement mon compte en tant qu’utilisateur.

      De plus j’ai mes sauvegardes pour me barrer sur autre chose (ne serait-ce que revenir à delicious) dès que le site se mettra à ne plus fonctionner, ou si d’aventure la « haute main » de @seenthis commence à me déplaire.

      Cependant, on en a déjà parlé : perso, j’ai besoin pour mes différents moi-mêmes (militant, professionnel, geek, artiste, loir-et-chérien, etc) de différents réseaux sociaux — qui pourraient être autant d’instances de #seenthis. Ne serait-ce que de ce point de vue, le fait que l’outil #seenthis n’est à l’heure actuelle pas décentralisable/réinstanciable n’est pas un argument négligeable.

      Je pense, et je l’ai déjà dit, que @seenthis aurait tout bénéfice à distinguer le code informatique et le site. Ca n’est pas incompatible avec une logique d’entreprise ; si l’on regarde status.net, c’est essentiellement du fait que le logiciel est libre qu’il a autant de succès, car sur la base de ses qualités propres, il n’aurait à mon avis jamais percé.

      S’il n’est pas envisagé à terme de vendre des instances et de libérer le code, je finirai — par nécessité — par tourner mes autres moi-mêmes vers d’autres solutions, qui me plairont moins (on a ici la meilleure interface qui soit actuellement sur le marché, et en plus c’est sous #SPIP !) et qui ne bénéficieront pas forcément à « seenthis » — au code comme au site.

      Maintenant il faut voir que le site est actuellement en bêta et que le code demande peut-être encore un peu de polissage avant d’envisager des grands plans de diversification avec tout ce que ça implique.

      Pour ce qui est de la décentralisation/réplication des données, les méthodes sont légion (nntp, git, ostatus, thimbl [ssh+finger], rss, etc.), et tout ça finira bien par converger.

    • Il existe déjà des formats qui permettraient de maitriser ses données et d’éviter de se disperser. Et qui ne semble pas incompatible avec les besoins de @seenthis et de @cerdic

      On peut noter au moins le projet FOAF (http://www.foaf-project.org) dont l’objectif est gérer la granularité de ses réseaux et amis, qui permettrait de causer famille uniquement avec les personnes concernés sous la forme souhaité et laisser la politique là où c’est bien.

      Il existe aussi le format OMB (qui semble depuis renommé OStatus) pour permettre l’échange des informations entre les différents supports de réseau sociaux.
      Status.net (enfin ex laconica) permet déjà via ce format de communiquer en partie avec twitter

      On peut noter aussi que la question de maitrise de ses données numériques n’est pas qu’une question pour techos, on peut se référer sur les réflexions de Benjamin Bayart.

    • Pourquoi « que de techos » alors que ça dit bien qu’il faut que ce soit installable et utilisable en deux clics par n’importe qui ?

      Un réseau social peut très bien proposer plusieurs formes de messages différent (cf tumblr) : court, long, photo, etc. Et ensuite quand on poste quelque chose on pourrait très bien le poster : à tous, juste à ma zone « famille », juste à ma zone « travail », etc. Je ne vois pas pourquoi il faudrait forcément plusieurs réseaux totalement différents pour cela, c’est juste une question de conception (prévoir d’avoir différents flux pour différents types de personnes avec différents droits) puis d’interface (montrer ces choix au moment de poster). Rien de bloquant par rapport au CDC sus-cité.

    • Je rappelle que la maîtrise de vos données numériques, sur Seenthis, est directement assurée par l’export, au niveau de l’API de Seenthis, de l’intégralité de vos messages, au format standardisé ATOM. (Et il n’est pas nécessaire de passer par un logiciel spécial pour le faire. C’est vraiment pas compliqué à récupérer à la main.)

    • Attention avec la comparaison avec StatusNet, tout de même :

      StatusNet Inc. Hires Mark Ruddock as CEO | StatusNet
      http://status.net/2011/06/07/statusnet-inc-hires-mark-ruddock-as-ceo

      MONTREAL, QC – StatusNet Inc. has hired veteran technology executive Mark Ruddock as its new CEO. Ruddock, with twenty years of experience in software startups, will guide the company through its next stage of growth as it expands to serve more corporate customers.

      et :
      http://www.crunchbase.com/company/statusnet

      StatusNet :
      – janvier 2009 - 150.000 dollars
      – octobre 2009 - 875.000 dollars
      – août 2010 - 1.270.000 dollars
      – total : 2.300.000 dollars.

      Quand tu es une startup, le logiciel est très accessoires (ça se fait développer en Inde pour pas cher) : dans la logique startup, toute la logique est dans l’investissement capitalistique rapide et de le développement « accéléré » de l’entreprise.

      Seenthis, c’est moi avec mon serveur, je ne suis pas une startup, je n’ai pas d’investisseurs, je n’embauche pas un CEO, je n’ai donc pas les liquidités pour faire des investissements massifs de marketing pour « prendre le marché » et pour tourner à perte pendant des années. Je dois donc faire autrement.

    • Je ne sais pas quelle est la « logique startup », d’autant que l’on peut se demander si une boîte de plus de deux ans est toujours une jeune pousse.

      Toujours est-il que la nouvelle tendance, en ce moment, ne semble pas être d’acheter des entreprises dans l’espoir que le marché se développe pour l’envahir, comme c’était le cas à la fin des années 1990. La dernière tendance en date semble être d’acheter des équipes.

      En d’autres termes, il semblerait que les investisseurs — ou plutôt les entreprises déjà établies disposant de gros capitaux prêts à être investis — considèrent désormais que non, on ne peut pas développer un logiciel d’exception par des Indiens sous-payés, mais que, tout comme pour un chef d’œuvre littéraire, c’est l’équipe travaillant à l’élaboration du logiciel qui apporte sa valeur ajoutée avant tout, et que cette même équipe, même si elle n’a travaillé sur aucun succès commercial, n’en reste pas moins séduisante pour sa synergie et son talent. Qu’elle soit américaine, française, russe ou indienne importe peu. Elle doit avoir des points qui la distinguent des autres, et le potentiel d’apporter une valeur ajoutée exceptionnelle.

      C’est ainsi que Facebook a racheté non pas la société finlandaise Sofa, mais son équipe, ou du moins une partie de celle-ci, qui quitte désormais la Finlande pour les Etats-Unis.

    • Martin, ça n’est pas le sujet. Je faisais remarquer que Status.net a une forme d’entreprise très particulière, qui peut se permettre de travailler à perte en diffusant un logiciel libre, et en levant 2.3 millions de dollars en deux ans. Donc donner ça comme exemple à suivre, je ne suis pas d’accord.

    • Je ne sais pas si la discussion a avancé sur ce sujet. Perso, j’ai lancé, pour tester, une instance perso de Statusnet (ce qui n’est pas à la portée de tou-te-s), et j’aimerais vraiment pouvoir l’interconnecter avec @Seenthis (qui est lui, à la portée de tou-te-s) un jour...

      C’est vrai qu’Ostatus est une piste intéressante

  • We, the people of the Internets and the World | kitetoa
    http://reflets.info/we-the-people-of-the-internets-and-the-world

    Vous n’y croyez pas. C’est normal. Vous appartenez à une autre génération. A un autre temps. Vous n’avez pas vu venir la profonde transformation de cette société. Bien sûr, cette transformation n’en est qu’à ses débuts et vous pensez encore pouvoir renverser la situation à votre profit. Sauver votre système. Faire perdurer cette oligarchie qui vous sert si bien. Vous disposez depuis des siècles d’une matière première abondante. Docile, malléable. Exploitable sans limites : les peuples. Cette exploitation, coûte que coûte, pour assurer des profits jamais suffisants est particulièrement visible dans vos pathétiques tentatives de « sauver » des économies agonisantes. En Grèce, au Portugal, en Islande, en Irlande, Aux Etats-Unis. Vous faites payer le prix de la continuité aux plus démunis. Vous les stigmatisez. Vous les faites apparaître comme des « parasites » profitant des aides sociales. Vous qui ne manquez de rien. Qui n’avez jamais eu à vous soucier de trouver les ressources néc

    #A_la_Une #Tribunes #Anonymous #Banques #Capitalisme #Finance #NATO #Peuples #Réserve_Fédérale

  • « Hacktivism », mon projet de fin d’études - radio.

    http://soundcloud.com/thibnton/hacktivism-15

    Avec F. Epelboin, J. Zimmermann, A. Bertho, E. Morozov, TomPouce (le Loop), des sons de Tunisie, d’Egypte, des Anonymous, du hackerspace le Loop (rue R. Boulanger, fermé depuis MAJ : puis réouvert ici : http://www.openstreetmap.org/?mlat=48.863636&mlon=2.356676&zoom=18&layers=M), et du rap.

    « Votre travail doit être diffusable dans des conditions normales (respect des règles déontologiques, du droit des images, d’auteurs, etc.) »

    Les consignes : faire un sujet de 15mn, mais pas de contrainte éditoriale, du moins le pensais-je, avant mon « oral ».

    Je le soumets donc à votre critique sans complaisance, ou à votre curiosité.

    Et pour ceux qui auront eu la patience de l’écouter jusqu’au bout et seraient frustrés de ne pas entendre le dernier rap en entier - déjà que je déborde du « temps imparti » :) - voilà le lien :

    Dead Prez - Police State
    http://www.youtube.com/watch?v=8c_UdWo4Zek

  • Comprendre Facebook (1/3) : le rôle social du bavardage
    http://internetactu.blog.lemonde.fr/2011/06/14/comprendre-facebook-13-le-role-social-du-bavardage

    On le sait depuis longtemps. Accéder à un service, ne signifie par pour autant savoir l’utiliser, le comprendre, ni même le maîtriser suffisamment pour être capable d’innover, de créer avec. Les outils numériques sont familiers de ces cloisonnements. On peut-être né avec le numérique et ne pas en maîtriser les usages, on peut utiliser Facebook au quotidien sans comprendre l’étendue de son action. D’ailleurs, la plupart du temps, on n’en a pas besoin.

    #Facebook #réseaux_sociaux #bavardage

  • Pour que #SeenThis devienne le réseau social de la mort qui tue et qui arrache sa mère, il faudrait un bon moteur de recherches. Les limites du truc actuel :

    1) pas de documentation (ou alors j’ai mal cherché)

    2) lorsqu’on indique plusieurs termes, la sémantique semble être OR entre les termes. Pas de moyen de faire un AND, donc on est submergés par des résultats sans intérêt. (Cherchez « poésie roman », par exemple, puisqu’il y a plein de seens qui traitent de l’un ou de l’autre mais aucun sur les deux à la fois.)

    3) OpenCalais thématise et reconnait personnes, lieux, entreprises, langages de programmation, mais on ne peut pas utiliser cela dans le moteur de recherche. (Par exemple, pas moyen de chercher « personne : tron » et chercher sur « tron » ne donne pas l’homme politique mais le film.)

    4) [Déjà signalé souvent.] Pas moyen de restreindre la recherche à ses seens (c’est indispensable pour utiliser SeenThis comme outil de #PKM), ou à ceux qu’on a favorisé, ou à ceux des gens qu’on suit.

    5) Pas accessible depuis l’API (ou bien j’ai mal cherché ?) J’ai tenté la syndication mais le <link> dans le résultat de recherche est incorrect :
    <link rel="alternate" type="application/rss+xml" title="RSS" href="index.php ?page=backend_mot&id_mot=" />
    (Oui, le terme de recherche n’y est pas et le lien ne fonctionne pas, essayez de vous y abonner pour voir.)

    #SeenThis_TODO

  • Quelques trucs sur #Seenthis sur les abonnements / les infos des comptes (désolé pour le bruit, mais pour l’instant l’expérience est à la fois frustrante et très prometteuse) : à moins d’avoir une cinquantaine d’abonnements minimum, le flux de messages est très léger. Mais pour trouver une cinquantaine d’abonnements, encore faut-il connaître ou trouver les personnes qui l’utilisent.
    1. Sur Twitter, y’a un truc qui s’appelle « Top Tweets », dans lequel il y a du déchet mais qui permet aussi de découvrir des personnes éloignées de ses cercles d’amis / d’intérêts. On pourrait imaginer une petite liste quotidienne (des dernières 24 h) des messages les plus passés en favori ou commentés ?
    2. toujours sur Twitter (désolé) hormis le nombre de « followers » et le nombre de comptes suivis quand on regarde un compte, figure aussi le nombre de messages envoyés / retwittés, ce qui donne rapidement une idée de l’activité du compte. On pourrait aussi imaginer un accès rapide aux messages passés en favoris, ou aux commentaires en distinguant les 3 types de participation de Seenthis.
    3. pour trouver de nouveaux abonnements, on peut passer par deux chemins : les abonné-e-s / abonnements des personnes qu’on suit, ou alors les suggestions de Seenthis dans l’onglet "@auteurs. Dans les deux cas, on ne peut pas voir la « biographie » de chaque compte, il faut aller spécifiquement sur sa page pour la lire, ce qui peut prendre pas mal de temps. Au niveau contenu de la page @auteurs j’avoue ne pas trop comprendre la différence avec l’onglet « Accueil » exceptée la liste des auteurs sur le côté. Cette page pourrait présenter la biographie des comptes suivis.
    4. Pour visualiser qu’on n’a accès quand on est logué qu’à une petite partie des messages postés sur Seenthis, signaler que ce sont les messages des comptes qu’on suit qui figurent sur la page d’accueil (idem colonne de droite) une fois logué : c’est assez perturbant de ne plus pouvoir visualiser les messages de tout le monde une fois logué (si j’ai bien compris).
    Voilà, voilà...
    #seenthis_suggestions