• La 5e vague est-elle 10 fois plus dangereuse que les précédentes pour les non-vaccinés ?

    Résumé : A incidence égale, la vaccination divise par 10 les hospitalisations. Comme on ne prend aucune mesure drastique tant qu’il y a des lits, cela permet de « supporter » une incidence 10 fois plus forte. Cela multiplie par 10 les risques pour les non vaccinés.

    NOTE : Ce document est une ébauche, car je ne connais pas précisément l’effet du vaccin sur les différents risques (infection, transmission, hospitalisation, décès) en fonction du nombre de doses et de l’ancienneté de la dernière dose reçue. Je suppose aussi que le risque est proportionnel au taux d’incidence.

    Les taux d’incidence sont repartis à la hausse, lentement comme toute exponentielle qui démarre. Mais il est à craindre que ce soit sûrement. Les autorités ne semblent pas s’inquiéter outre-mesure et comptent manifestement sur notre taux élevé de vaccination pour contenir l’épidémie pendant cette 5e vague. De fait, si les 75% de personnes vaccinées suivent correctement leur parcours vaccinal, 3e dose comprise, on peut espérer diviser au moins par 10 le nombre d’hospitalisation de ces personnes.

    Il ne faut cependant pas surestimer cet avantage (sans parler des 25% restant). Si on laisse filer les taux d’incidence avec des doublements hebdomadaires comme on a pu le voir par le passé, un facteur 10 correspond à environ 3 semaines d’expansion de la contagion. Si la vaccination est en fait plus efficace et nous donne plutôt une division par 20 des hospitalisations, cela ne fera gagner qu’une semaine de plus, avant d’en arriver à la saturation hospitalière. Par contre, si le doublement se fait en deux semaines, un facteur 10 correspond à 6-7 semaines d’expansion de la contagion.

    Cela correspond précisément à la situation actuelle de la France, avec une croissance de l’incidence de 40% par semaine, selon le Président Macron dans son discours du 9 novembre 2021 [1] (ce qui indique bien une croissance exponentielle, en dépit des dénégations de Gabriel Attal du 26 octobre [2]). Ces 7 semaines de gagnées ne nous auraient pas évité la saturation hospitalière au cours de certaines vagues précédentes.

    Par ailleurs ce gain de temps sur la croissance du nombre d’hospitalisations ne s’applique pas aux adultes non vaccinés.

    La diminution du nombre des hospitalisations bénéficiera aussi de la baisse de la contagion due au vaccin. Mais on sait déjà que cette baisse est très limitée. Le simple fait que les taux d’incidence remontent en dépit d’une vaccination à 75% en est la preuve manifeste.

    Quoi qu’il en soit, on peut s’attendre à ce que les autorités laissent filer la contagion, en restant sous un seuil tolérable de saturation des hôpitaux, comme ce fut fait pour les vagues précédentes, pour deux raisons : la préservation de l’activité économique et l’impopularité croissante des mesures de lutte contre la pandémie, alors que nous sommes en période d’élection.

    En supposant que le nombre de lits disponibles reste le même (ce qui ne semble pas certain selon divers reportages qui annoncent 20% de lits en moins faute de personnel), compte tenu de la proportion d’hospitalisation chez les vaccinés, on peut penser que l’on pourrait atteindre des taux d’incidence 10 à 20 fois plus élevés pour un même nombre d’hospitalisations. Si la politique de contrôle de l’épidémie repose sur le taux d’occupation des lits, comme on peut s’y attendre, il est alors très possible que ces taux d’incidence très élevés soient atteints.

    Pour les personnes vaccinées, cela sera compensé par la protection de la vaccination. Mais pour les personnes non vaccinées, cela correspondra à une épidémie 10 fois plus forte sans aucune protection nouvelle. On peut donc craindre d’avoir le même nombre de victimes que lors des vagues précédentes, mais la plupart d’entre elles (environ 9 sur 10) seraient des personnes non vaccinées.

    Il est aussi possible que, sans monter aussi haut, les taux d’incidence atteints soient très supérieurs aux pics des vagues précédentes, ce qui serait déjà particulièrement grave pour les personnes non vaccinées.

    Cette analyse est bien sûr une estimation sommaire, et devrait être affinée sur la base de chiffres plus précis.

    Il serait aussi utile de comparer cette estimation avec les ordres de grandeurs observés dans les pays vaccinés où les taux d’incidence repartent à la hausse.

    Post-scriptum. Il est possible que cette analyse soit interprétée par les antivax comme montrant que la vaccination a rendu l’épidémie encore plus virulente et meurtrière. Ce serait bien entendu une interprétation absurde. La maladie reste ce qu’elle est, et c’est notre façon de nous protéger qui est en cause.
    Toute personne qui se protège mal, que ce soit en n’étant pas vaccinée, en participant des grandes réunions, en ignorant les gestes barrières ou en portant son masque sous le nez, prend un risque pour elle-même (qui peut être accru par le contexte) et contribue à la contagion. Et c’est dramatique pour tous ceux qui, pour des raisons médicales, ne peuvent bénéficier de la protection vaccinale. Sans oublier que le risque d’apparition de nouveaux variants du virus est proportionnel à la contagion.

    [1] https://www.elysee.fr/front/pdf/elysee-module-18689-fr.pdf
    [2] https://www.vie-publique.fr/discours/282185-gabriel-attal

  • Le mythe de l’immunité de groupe

    Il me semble que l’on s’attache beaucoup trop au concept d’immunité de groupe, qui a un rôle explicatif, mais pas opérationnel. Quand le taux R de reproduction courant est inférieur à 1, on est en état d’immunité de groupe. Quand il repasse au dessus de 1, on a perdu l’immunité de groupe. Ce que cela veut dire est que si chaque individu contribue suffisamment peu à la transmission du virus, celui-ci tend à disparaître. Cela peut être du au comportement des individus, et en particulier à leurs précautions, médicales ou autres pour ne pas être contaminé, ou pour que la contamination soit sans effet (vaccin).

    En ce moment, la France est en état d’immunité de groupe. Mais cela peut changer avec les changements de saison, avec l’arrivée du variant delta (indien), ou avec un mode de vie plus laxiste et moins hygiénique.

    Ce qu’explique le concept d’immunité de groupe, c’est que l’on a une chance de stopper de virus même en présence d’une proportion d’irresponsables dans la population (antivax, antimasques, teufeurs et philosophes d’opérette, etc.) si une partie suffisante de la population réussit à être suffisamment bloquante pour la transmission du virus, quel qu’en soit le moyen. Et en fin de compte, c’est la moyenne de la transmissibilité sur l’ensemble de la population qui détermine l’évolution épidémique.

    Alors l’immunité de groupe est-elle atteinte à 60% ou 85% de vaccinés. Ou bien est-elle inatteignable. Cela dépend, d’un tas de choses ... qui changent. En ce moment la France a atteint l’immunité de groupe avec moins de 50% de vaccinés. Si rien ne change, on a gagné. Mais je crains qu’il n’y ait des changements, et il est plus qu’urgent de dépister le variant delta.

    Le concept d’immunité de groupe est utile comme référence explicative. Mais l’insistance des uns et des autres, et surtout de la presse [2] et de certains scientifiques [1] à présenter cela comme un objectif dépendant du taux de vaccination est une source de confusion et d’incompréhension, et finalement de méfiance injustifiée à l’égard des explications scientifiques.

    Cela semble aussi faire croire au public que le but de la vaccination est d’atteindre l’immunité de groupe, alors que ses rôles sont multiples et qu’elle est encore plus indispensable quand la vaccination ne peut à elle-seule éliminer l’épidémie, car la ralentir est déjà utile.

    Au delà de la vaccination, peut être faudra-t-il aussi apprendre (entre autres choses) à réserver les bises à la famille proche, et à mieux aérer les lieux public pour avoir une immunité de groupe. Voire à porter un masque quand on est malade.


    Références

    [1] Vacciner les adolescents est « un impératif arithmétique » pour le professeur Alain Fischer. Le Monde avec AFP, 13 juin 2021
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/13/vacciner-les-adolescents-est-un-imperatif-arithmetique-pour-le-pr-alain-fisc

    « La vaccination des mineurs de plus de 12 ans, qui doit commencer mardi 15 juin, est un « impératif arithmétique » pour se rapprocher de l’immunité de groupe contre le Covid-19. »

    [2]Vaccination : pourquoi la France craint d’atteindre un plafond. L’Obs, 11 juin 2021.
    https://www.nouvelobs.com/vaccination-anti-covid-19/20210611.OBS45145/vaccination-pourquoi-la-france-craint-d-atteindre-un-plafond-de-verre.htm

    « La campagne de vaccination française risque de plafonner avant l’immunité collective. »

    Les commentaires des lecteurs sont souvent instructifs quant aux illusions et incompréhensions dues au rôle, perçu comme incontournable, que l´on fait jouer au concept d’immunité collective induite par la vaccination.

  • A propos d’une tribune du Monde sur les indicateurs épidémiques.

    Covid-19 : « Pour anticiper la progression de l’épidémie, il faut regarder les bons indicateurs »

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/02/27/covid-19-pour-anticiper-la-progression-de-l-epidemie-il-faut-regarder-les-bo

    En bref : article nul, écrit par des amateurs, médecins dans d’autres spécialités.

    Je suis un peu sidéré. Je n’ai aucune formation médicale autre que mes lectures sur l’Internet depuis un an, mais j’ai lu la première moitié de l’article en me disant qu’il ne disait que des trivialités, le B-A-BA de ce qu’il faut avoir compris pour suivre ce qui se passe, et que j’ai intégré il y a 10 mois, en avril dernier. Du coup je me suis dit que les auteurs doivent être (comme moi) des amateurs, et j’ai vérifié. Ces choses n’entrent nullement dans leur spécialité médicale, et je me demande à quel titre ils s’expriment et pour quelle raison le Monde leur ouvre ses colonnes. Je ne suis pas le seul lecteur du Monde à me poser des questions sur l’absence de compétence des auteurs. Peut-être cela fait-il partie de la campagne de comm de la présidence, selon laquelle nous serions dirigés par le nouveau génie des Carpathes (cf Olivier Beaumont dans le Parisien) qui en remontrerait à tout son conseil scientifique. https://seenthis.net/messages/903824

    J’aurais pu aussi écrire un tel article, depuis longtemps, sauf que je ne me serais pas aventuré à dire "... contredisant ainsi toutes les hypothèses d’une évolution exponentielle de l’épidémie." Parce que l’on a en fait 2 épidémies, dont la dominante régresse exponentiellement, tandis que l’autre (variants) commence à croître exponentiellement sur une base bien plus forte (et c’est pour cela que la deuxième se substitue à la première). L’efficacité du couvre-feu est limitée, et c’est pour cela que la décroissance de la première épidémie, amorcée en janvier, n’a pas été plus forte. Donc imaginer qu’il pourrait contenir la seconde épidémie relève de la naïveté, pour ne pas dire plus, quoi que puissent en gager les auteurs. Tout au plus peut-on rêver qu’un évènement climatique inattendu viendra à notre secours.

    Quant à la saturation des lits, elle est bien réelle, car les politiques ne prennent des mesures que quand les lits se saturent. L’idée semble être que tout est tolérable, tant que l’on a des lits de réa disponibles pour les malades. En conséquence, quel que soit leur nombre, les lits seront saturés. Donc en ajouter ne sert qu’à encourager la procrastination qui laisse croître la contagion, et donc le nombre de malades et de victimes. En France, les lits tuent .

    On peut craindre le même effet en ce qui concerne la vaccination des plus vulnérables. Cela ne va pas beaucoup ralentir la circulation du virus, car, cherchant à se protéger, les plus vulnérables contribuent peu à cette circulation. Par contre, cela va libérer de nombreux lits de réa dont les plus vulnérables formaient les trois quarts des occupants. On pourra donc laisser le virus circuler encore plus rapidement, et ainsi augmenter de façon tolérable (c’est-à-dire avec des lits de réanimation disponibles ) le nombre des victimes plus jeunes. Ceci n’est bien sûr pas une critique de la vaccination des plus vulnérables, mais de la façon dont est gérée l’épidémie.

    Cette histoire d’indicateurs amont et aval (de quoi donc), bien que principale motivation de l’article, me semble du pipo. Les indicateurs sont des mesures de la contagion qui sont observables, plus ou moins précisément, avec un délai plus ou moins long par rapport à un moment (un état) de la contagion que l’on veut observer. Plus ce délai est long et moins ces indicateurs sont utiles pour la prédiction, puisque les choses ont eu plus de temps pour changer. Mais chacun de ces indicateurs a des biais ou des problèmes de précision qui lui sont propres et qui affectent l’utilité ou la fiabilité de la mesure. Il importe souvent de les utiliser ensemble, car on peut en utiliser certains pour étalonner les autres.

  • Du bon usage des #tests pour réduire la circulation du #coronavirus en #Ehpad

    Ce que je décris est une situation réelle, et je pense qu’elle est même fréquente, mais je n’ai d’information que sur un seul Ehpad, ce qui rend difficile toute conclusion générale. Par ailleurs je précise que je n’ai aucune expertise médicale reconnue.

    Un de mes proches parents est résident dans un Ehpad, le seul Ehpad que je connaisse. Pour cette raison, je reçois régulièrement des bulletins de suivi de la situation épidémique et des mesures éventuellement prises par l’établissement (et probablement par tous ceux du même groupe), notamment en ce qui concerne l’utilisation de tests de dépistage du #covid-19 pour les résidents et les personnels.

    Sans entrer dans les détails, il apparaît que, systématiquement, les résidents sont dépistés avec des tests RT-PCR et les personnels avec des tests antigéniques. A ma connaissance les tests RT-PCR ont une très bonne sensibilité grâce à leur technique d’amplification, tandis que les tests antigéniques ont une sensibilité de l’ordre de 80% (norme minimale de la HAS) et apparaissent souvent dans la presse comme réputés peu fiables.

    Comme les tests antigéniques sont (à ma connaissance) moins chers, plus rapides, et d’utilisation plus simple, j’imagine que l’on aurait abandonné le PCR s’il n’était plus sensible, donc plus fiable pour détecter les personnes infectées. Les test PCR sont censés avoir une sensibilité de 99%, ce qui correspond à un faux négatif (malade non identifié comme tel) sur 100 malades soumis au test. Avec une sensibilité de 80%, un #test antigénique ne reconnaîtrait pas jusqu’à 20% des malades testés, soit un malade sur 5. Dans l’Ehpad que je considère, 8 salariés ont été touchés par le covid-19 depuis la fin du mois d’octobre 2020. Cela pourrait suggérer comme probable que 2 autres salariés touchés par la contagion n’ont pas été dépistés par le test antigénique.

    Ces remarques ne veulent pas dire que les tests antigéniques sont des outils inférieurs, mais seulement qu’il faut les utiliser de préférence dans les circonstances où leur qualités propres en font un meilleur outil. Ils sont par exemple mieux adaptés que les tests PCR pour faire des dépistages massif, comme ceux qui sont prévus à Charleville-Mézières, Le Havre, Roubaix et Saint-Étienne. Pour une tâche de dépistage donnée on choisit les tests en fonction des besoins, des contraintes, des disponibilités, et des qualités spécifiques à chaque type de test. Néanmoins les dépistages massifs cités utiliseront les deux sortes de tests. Cela sera probablement l’occasion de comparer statistiquement leur capacités, dans diverses conditions d’usage (mais ce dernier point na pas été mentionné dans les média).

    Dans le cas des Ehpads, le problème premier est de rendre les contacts avec l’extérieur aussi étanches que possible à la circulation du virus. Ce serait donc aux personnels qui circulent à l’extérieur (notamment pour aller chez eux) et aux malades qui sortent pour des rendez-vous médicaux, qu’il faudrait réserver les tests les plus sensibles, c’est-à-dire les tests RT-PCR. Et éventuellement à l’intérieur de l’Ehpad aux résidents les plus mobiles et sociables.

    Je ne comprends pas pourquoi on fait le contraire, et je soupçonne que c’est dû à une dispersion des décisions et responsabilités, sans que personne n’ait le souci de penser le problème globalement. Mais j’ai du mal à trouver l’information et les hiérarchies de responsabilité. En cherchant un peu, j’ai trouvé diverses références à des livraisons de tests antigéniques pour les personnels des Ehpad par les services de santé. Il n’y a par contre apparemment rien en ce qui concerne les résidents, sans doute parce qu’ils sont automatiquement traités avec les tests RT-PCR des labos habituels. Ce dimanche matin (13 décembre), les média ont diffusé les conditions de sortie de Noël des résidents des Ehpad, et le dépistage (PCR) obligatoire au retour. Cela laisse penser que rien n’était prévu auparavant.

    Une autre explication pourrait être que l’on veut réserver les meilleurs tests aux personnes les plus vulnérables. Mais ce serait là une lamentable naïveté. Une épidémie est une maladie collective, et tous seront mieux protégés si les tests sont mis en oeuvre là où ils sont les plus efficaces pour arrêter la maladie.

    Un dernier point que je voudrais mentionner est que les campagnes de dépistage systématique de l’Ehpad qui me concerne ont lieu en ce moment toutes les semaines, tant pour le personnel que pour les résidents, sans doute en raison de la découverte de résidents infectés. J’ai argué que, à fréquence égale, le dépistage par RT-PCR est plus fiable que par test antigénique. Par contre, il est probable que, avec une fréquence de dépistage plus grande, le test antigénique devienne la meilleure barrière de détection du virus. Pour plus de précision, il faudrait faire une analyse de la probabilité de détection d’un malade infecté tout au long de sa période contagieuse en utilisant un test antigénique avec une périodicité donnée. Mais je précise que ce n’est pas ce que fait l’Ehpad dont je parle.

    Il est possible que je me trompe. Mais en quoi ? Et si je ne me trompe pas, ce genre d’erreur peut coûter des vies humaines. Je suis sûr que le directeur de l’établissement fait ce qu’il peut, mais je doute qu’il soit formé pour gérer ce genre de situation. L’organisation de la politique de dépistage demande une technicité qui doit être documenté et gérée à un autre niveau.

    Qu’en pensez-vous ?

    • Je n’ai pas de réponse...
      On ne peut pas extrapoler qu’avec des tests antigéniques l’infection de 8 salariés Ehpad impliquerait que deux autres l’ont été.

      Il me semble que la procédure appliquée par le dirlo (PCR pour les résidents, antigéniques pour les salariés) est celle qui est préconisée par la HAS et l’ARS (ce qui dans bien d’autres cas n’est pas une garantie de sérieux).
      Ce n’est pas seulement une question (réelle) de fric, c’est aussi qu’il ya eu des moments où les tests PCR ne servaient rigoureusement à rien, comme du champagne balancé à la mer, tant leurs résultats arrivaient tard après la période plus forte contagiosité des covidés. De ce point de vue les antigéniques sont de bien meilleur rapport (malgré une plus grosse proportion de faux négatifs).

      Si je cherchais ça ici je taperais, _avec ou sans #_ , #test et #tests, #tests_antigéniques, voire #Ehpad dans la case « recherche » de la barre de menu (là, il suffit de cliquer sur ces mots avec leur hachetague pour voir ce qui est passé ici, ça suppose de vite parcourir des choses qui ne servent à rien pour ta question...).

      De toute façon, pour ne pas être « en retard » sur la réalité, il faudrait un test salivaire quotidien pour les soignants (c’est eux, et les familles, qui peuvent introduire le virus). Et ces tests là ne sont pas encore validés/pratiqués....

      Ce qui compte aussi beaucoup c’est de savoir à combien de moment le/la proche concerné/e voisine sans masque avec des transmetteur.e.s éventuels, si c’est le cas, et si ceux/celles-ci sont masqué.e.es ou pas (si lors de contacts des masques chirurgicaux sont présents de part et d’autre, c’est assez sûr en matière de réduction des risques). Et si les locaux sont suffisamment aérés. (et sorry pour le manque d’épicène...)

    • Vous affirmez :
      « On ne peut pas extrapoler qu’avec des tests antigéniques l’infection de 8 salariés Ehpad impliquerait que deux autres l’ont été. »
      Mais si le test antigénique manque statistiquement 1 malade sur 5, cela implique que, toujours statistiquement, pour un nombre n de malades dépistés, il y en a 25% de plus qui sont passés en faux négatifs. Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement.

      Je n’ai pas trouvé de référence à une politique officielle (HAS ou ARS) de dépistage dans les Ehpad, autre que la livraison de tests antigéniques pour les personnels, et le dépistage RT-PRC des résidents au retour des sorties de Noël.

      Je n’ai rien dit sur le gaspillage massif des tests PCR dont je suppose que tout le monde est informé. Quand je suggère de les utiliser, c’est bien sûr en faisant l’hypothèse qu’ils sont utilisés proprement. De fait, les bulletins de l’Ehpad indiquent que les résultats des tests PCR pratiqués sur les résidents reviennent dans les 24 heures. Je suppose que dans ces conditions ils comparent favorablement avec les tests antigéniques, mais cela dépend sans doute de la sensibilité exacte des tests, et probablement de la fréquence des dépistages systématiques. Je suppose que quelqu’un a du faire une analyse théorique et des comparaisons chiffrées. Qui et où ? Mais s’il s’avère que, sous des conditions à préciser, le test antigénique est meilleur, ce devrait être aussi le cas pour les résidents de l’Ehpad. Tout cela devrait être publié de façon lisible depuis longtemps.

      Les tests salivaires quotidiens seraient effectivement une bonne solution, mais il n’y a apparemment pas grand’chose au point. Je ne sais ou en est le test Abbott qui était sorti au mois d’août aux USA, pour $5 le test, prétendument avec une précision de 97%. Ceci dit, on peut augmenter l’efficacité de tous les tests en augmentant leur fréquence.

    • je crois que je n’ai pas encore tout compris. Pas grave non plus. Et puis, je suis un peu actif maintenant ... faut bien que je trouve un endroit pour en parler, ma femme n’est pas intéressée. Et merci pour le feed-back, cela a un peu aidé.

    • si c’est de seenthis qu’il est question, ici on peut publier et « partager » des posts existants,
      les commenter, critiquer ou compléter aussi.
      Je ne retrouve plus les explications très claires sur l’utilisation de seenthis rédigées et compilées par @intempestive (qui n’est plus là...)

      Par exemple tu es abonné à @simplicissimus et @fil
      si tu vas sur leur compte, tu verra les seens qu’ils ont partagé (pour partager : passer le curseur à droite de la date de publication d’un article, une étoile apparait, cliquer)

      ce manque de tutoriel (?) doit pouvoir être compensé en regardant en haut à droite de la une de la page « accueil » et en faisant des essais (quand on se plante, rien n’empêche de modifier après publication ou d’effacer)

      À lire :
      C’est quoi, Seenthis ?
      Le minimum à savoir
      Automatismes et aspects sémantiques
      Moteur de recherche
      Passerelle Twitter

      Un exemple. Si je m’intéresse aux papillons et en particuliers à l’article de Wikipedia à ce sujet, lorsque je suis sur la page concernée, il est possible de sélectionner un extrait de celle ci avec le curseur de mon ordi, et si j’ai collé seenthis dans la barre de menu de mon ordi (ou tablette, ou tel), lorsque je clique dessus, le titre de l’article apparaît dans seenthis (un nouveau post) avec l’extrait de texte que et ou/ les images que j’ai choisi/sélectionné.

      Lepidoptera — Wikipédia

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Lepidoptera

      Les Lépidoptères (Lepidoptera) sont un ordre d’insectes (...) dont la larve est appelée chenille, et la nymphe chrysalide.

      dans la barre de menu de chaque post, dont ce commentaire, tu peut utiliser trois possibilités basiques de mise en forme en sélectionnant le bout de texte concerné et en cliquant sur

      citation

      italique ou gras

      Citation permet comme ci-dessus de distinguer les extraits d’article que tu cites de ce que tu écris. Et d’adjoindre à cet extrait la possibilité d’utiliser un logiciel de traduction automatique (gogoleu) bien utile.

    • Sympa l’assistance. Merci. Je vais essayer de regarder cela. Pour le moment je suis surtout dans la SF (science-fiction pour les intimes) et un peu sur le covid. Mais je commence à en avoir marre de tous les trucs à suivre du covid. Le problème, c’est qu’on a l’impression que les responsables politiques font n’importe quoi, et on se sent obligé de surveiller ... c’est idiot même si c’est justifié.
      Et puis on ne sait jamais où chercher l’info pertinente. Enfin c’est bientôt Noël. Je n’avais pas compris le rôle de seenthis. Unami m’en avait parlé, mais j’ai cru que c’était un blog privé, et je n’osais rien y mettre. Je ne suis pas un grand fan de réseaux sociaux, mais il semble qu’il y ait des versions utiles, comme seenthis. Je n’ai plus envie de gérer un site perso, et c’est bien pratique pour rendre public un document.