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Académie ESJ, et cacadémie esj

  • Dérèglement climatique : quand le sage montre le bourgeois, tout le monde regarde le doigt
    https://www.frustrationmagazine.fr/climat-responsables

    Nous sommes fin octobre 2022. Je vis dans le sud de la France et ce matin, à 8h, il fait déjà 28 degrés. Il y a deux jours, au téléphone avec mon frère, nous parlions météo, bien évidemment. Je lui ai dit que par ici, la sécheresse de 2023 était déjà en train de se […]

  • Aux origines de l’effondrement du service public de santé
    https://lvsl.fr/leffondrement-du-service-public-de-sante

    Considéré jusqu’au début des années 2000 comme le meilleur du monde, le service public de santé français avec ses deux piliers, l’hôpital public et les professionnels de santé de premier recours, s’effondre peu à peu. Cet article porte sur l’analyse structurelle de cette destruction progressive et dresse le tableau alarmant de l’évolution de la démographie des soignants. Ce texte est une nouvelle version d’une série de trois articles de Frédérick Stambach et Julien Vernaudon initialement parus sur le site de la revue Respublica.

    Le système de santé français a longtemps fait office d’exemple à l’international, au début des années 2000 il était même considéré comme le meilleur au monde. A la suite d’une destruction incrémentale du fondement même de notre système de santé, quel que soit les majorités gouvernementales, celui-ci est dorénavant à l’agonie. Les déserts médicaux progressent et l’hôpital public est au bord de l’implosion du fait de la diminution du nombre de lits, l’introduction en force du Nouveau management public et la dégradation des conditions de travail entraînant le départ en masse de personnels soignants épuisés et écœurés.

    Nous considérons que le point d’entrée dans le système de santé pour l’immense majorité de la population est l’hôpital public par le biais des urgences et ce que nous nommerons les professionnels de santé de premier recours (PSPR), par définition conventionnés en secteur 1. Ces derniers sont représentés par les médecins généralistes principalement mais il existe également d’autres « portes d’entrée » subtiles et souvent méconnues. C’est le cas notamment des pharmacies d’officine et, dans une moindre mesure, des infirmier(e)s et kinésithérapeutes libéraux. Pour les jeunes enfants, la Protection Maternelle et Infantile (PMI) lorsqu’elle existe encore sur le territoire peut également avoir ce rôle. Les chirurgiens-dentistes et les sage-femmes font également partie des PSPR.

    Mais d’une façon générale et majoritaire, lorsqu’un patient a un problème de santé (en dehors des grosses urgences) il va se rendre chez son médecin généraliste ou chez son pharmacien. C’est uniquement si ces deux voies sont fermées qu’il se rendra aux urgences directement.

    La pénurie médicale et la fermeture progressive des pharmacies d’officine, notamment en milieu rural, entraînent donc une suppression pure et simple de l’accès au système de santé, en particulier pour les classes populaires. Les services d’urgence, en grande souffrance, ne peuvent compenser la pénurie médicale de généralistes sur le territoire.

    La situation est complexe et assez catastrophique par bien des aspects, en particulier parce qu’elle relève de décisions gouvernementales qui, pour des raisons budgétaires mais pas uniquement, ont choisi délibérément de mettre en danger sanitaire la population française dans son ensemble. Cependant, les effets sont encore plus dramatiques pour les plus démunis, témoignant ainsi d’une politique de classe très violente : nous parlons ici de ceux qui ont la possibilité de se soigner ou pas.

    Nous allons revenir brièvement sur l’histoire de l’organisation puis de la désorganisation des médecins généralistes et de l’hôpital public, ensuite nous évalueront la situation actuelle (peu brillante) en termes d’effectifs soignants. Nous proposerons pour terminer une analyse politique et nos propositions pour changer de paradigme.

  • l’art « contemporain » ne relève-t-il pas, tout simplement de la psychopathie ? Par Nicole Esterolle - Le vadrouilleur urbain

    Depuis qu’ Harald Szeemann avait déclaré que « les attitudes pouvaient devenir forme », les pires atrocités comportementales ont en effet pu être permises, recommandées, enseignées, esthétisées, légitimées et financiarisées… souvenons-nous des actionistes viennois se roulant tout nus dans les entrailles d’une vache éventrée (lequel mouvement ayant vu ensuite son leader Otto Muelh enfermé 7 ans pour pédophilie)…Souvenons- nous des boudins de sang humain de Journiac…Souvenons-nous du « jeté de chats » de Yan Favre au Louvre, les tulipes de Koons, du viol de cadavres de John Duncan, du vomi de Millie Brown, des auto-mutilations d’Orlan, du piss-christ de Serrano, des palpations de fesses d’Abramovic, des menstrues de Calle, de l’hyper- sexualisme de Millet, de la balancelle à double pénétration d’Hyber, du clouage de scrotum du russe Pavlenski, du potage au foetus humain du chinois Zhi Yu, des plantages de poteaux de Buren, de la Ferrari écraboulillée de Lavier, etc….et c’est à travers ces horreurs que l’art a pu devenir « contemporain » et se parer des vertus esthétiques de la maladie mentale, du TOC (trouble obsessionnel compulsif), du pervers sadique, des pires déviances sexuelles, du désordre psychique, de la sociopathie, de la bouffée délirante, de la délinquance fiscale, du crime artistique en bande organisée, du trouble à l’ordre public, de l’ attentat aux bonnes meurs, , etc… De telle sorte, qu’avec tout ça, la beauté devienneenfin tragique, toxique , sulfureuse, subversive, casseuse de codes, dangereuse, terrorisante à souhait …et « forcément sublime ».


    La police, les pompiers, les médecins urgentistes, les neuro- chirurgiens , les psychiatres, les psychanalystes Junguiens ou lacaniens, n’y peuvent rien, car c’est hors de leur champ opératoire… Seuls les critiques-historiens d’art créés et agréés par le Ministère, sont concernés….et les seuls habilités pour prescrire le symptôme : façon de perpétuer un très gratifiant et lucratif pathos, tant du côté de l’institutionnalité que des réseaux spéculatifs financiers.


    Hyber-Banacelle à double pénétration

    Et c’est ainsi que nous sommes aujourd’hui dans cette étrange situation, où l’on verrait le ministère de l’agriculture répandre le mildiou dans le vignoble français , pour favoriser le commerce des immondes breuvages
    anglo-saxons… Et où l’on voit, de fait, le Ministère de la culture languienne promouvoir une « contemporainite » conceptualo- posturo-bidulaire ravageuse de l’écosystème de l’art, pour promouvoir Jeff Koons , Murakami et autres ignominies artistiques de luxe, issus du grand capital international .
    On en est donc là : le pathos artistique créé par la grande phynance est utilisé par celle-ci comme outil de terreur et de décérébration
assujettissante du bon peuple….Vaste sujet de débat et d’analyse… pour très bientôt, j’espère, avec l’aimable contribution des insoumis et des verts
    En attendant, je vous livre ici les images d’une dizaine d’ atrocités artistiques fondatrices du « contemporain », telles que les aiment et promeuvent les sbires du Ministère Les deux premières sont plus actuelles et moins horribles que les autres, plus « historiques » :
    1/ Piss-christ de Serrano


    – Celle de la machine de Angela Bullock, qui sert à asperger de peinture les murs de la galerie d’exposition…Œuvre assortie u texte explicatif : suivant : « j’ai décidé de fabriquer une machine actionnée par une pompe à main fixée au mur de la galerie. Le “dessin” qui en sort est le résultat d’un rapport physique à l’œuvre. Quand on actionne la pompe, on se retrouve avec une flaque de boue qui s’étale au sol de la galerie. La flaque s’est agrandie tout au long de l’exposition. »…Texte qui ne laisse aucun doute sur la réalité du trouble psycho-mental.
    2/ Willie Brown-Vomi

    – Celle de la lauréate du Prix Marcel Duchamp 2021, qui s’était enduit le corps de peinture aluminium avant de danser pour séduire les vieux barbons libidineux du jury et soutenir les luttes LGBTQA+…Amis de la poésie, bonsoir !…Mais le plus atroce est d’apprendre à cette occasion, que le papa de cette Lili, performeuse de l’extrême, est l’admirable poète poitevin Daniel Reynaud (1936-2001), qui animait dans les années 70, avec son ami Pierre Boujut, tonnelier à Jarnac , l’excellente, géniale et très mythique revue de poésie « La Tour de Feu »….

    3/ Lavier et sa Ferrari


    #paris #capitalisme #argent #fric #fumisterie avec l’ #argent_public #flagornerie #niaiserie #incompétence #perversité #EnMarche #france #en_vedette #art_contemporain #art_contemporien #vide_intellectuel #élites_intellectuelles #escroquerie #fellation_du_vide #pinault #françois_pinault #élites #guerre_aux_pauvres

    Source : https://levadrouilleururbain.wordpress.com/2022/10/27/lart-contemporain-ne-releve-t-il-pas-tout-simplement

    • Si c’est sale, ça plait beaucoup à la pseudo petite bourgeoisie « Cultivée » , qui croit copier la haute.

      Un exemple pour les cours de l’académie esj.
      On fait des cours là dessus avec l’aide du Fresnoy de Tourcoing, le blokaus national des arts contemporains.

    • et donc :
      – on se fait enfumer
      (complexité accrue = enfumage quasi sûr)
      – par les actionnaires
      (la case en rouge en haut à droite)
      – depuis 20 ans

    • Cet objectif s’est concrétisé par la séparation entre les activités de distribution, de production et de commercialisation, afin que des nouvelles entreprises d’électricité puissent se lancer dans le jeu. Mais à l’approche des années 2010, les concurrents de l’ex-entreprise publique ont protesté : en raison du parc nucléaire français, payé par le contribuable français et désormais amorti, EDF reste l’entreprise la plus compétitive. Impossible donc d’instaurer la concurrence. L’idéologie face aux faits n’avait pas dit son dernier mot : en 2010, la loi NOME instaure le principe de l’Accès Régulé à l’Énergie Nucléaire Historique (Arenh) qui oblige EDF à vendre à prix coûtant à ses concurrents un quart de sa production. Le fournisseur d’énergie est contraint de céder une grosse quantité de son électricité nucléaire à sa propre concurrence à un tarif régulé s’élevant depuis le 11 mars 2022 à 46,20 euros par mégawattheure, un prix cassé par rapport au marché, où le mégawattheure s’échangeait le 22 août à plus de 600 euros. Cette aberration économique doit s’accompagner d’engagement de la part des fournisseurs alternatifs : par exemple, répercuter ce bon deal sur les prix offerts à leurs consommateurs, et surtout investir enfin dans la production d’énergie… ce qu’ils ne font pas, et ce qui explique en grande partie le manque de capacité énergétique que connaît le pays actuellement : « les concurrents [d’EDF] sont simplement des traders qui achètent et vendent leur électricité sans installer de la puissance de production qui aurait fait d’eux de vrais acteurs du marché », expliquait le secrétaire général de la branche Énergie du syndicat Force Ouvrière, Alain André, à franceinfo en août 2022.

  • 100 ans du Fascisme : La Grande-Bretagne a secrètement soutenu la marche de Mussolini sur Rome
    https://www.les-crises.fr/100-ans-du-fascisme-la-grande-bretagne-a-secretement-soutenu-la-marche-de

    La prise de pouvoir de Benito Mussolini en Italie, en 1922, a été secrètement aidée par le gouvernement britannique, qui a parié sur le dictateur fasciste pour protéger ses intérêts en Méditerranée, affirme un nouveau livre. En ce triste anniversaire des 100 ans du fascisme (28 octobre 1922 : les chemises noires marchent sur Rome), […]

  • Gérald Darmanin a bien voté trois motions de censure avec les députés du Front national
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/10/28/gerald-darmanin-a-t-il-vote-trois-motions-de-censure-avec-les-deputes-du-fro

    Gérald Darmanin a été élu député du Nord en 2012 (sous les couleurs de l’UMP), puis une deuxième fois, en 2022 (sous l’étiquette de la majorité présidentielle). Il a toutefois laissé sa place à l’Assemblée un mois après, à la suite de sa nomination en tant que ministre de l’intérieur.
    Il a donc siégé près de quatre années sur les bancs de l’Assemblée nationale lors de la 14e législature. Au total, au cours de cette législature, sept motions de censure ont été envisagées, mais quatre seulement ont été débattues dans l’hémicycle. Et parmi elles, le ministre de l’intérieur avait bien voté en faveur de trois textes aux côtés des deux seuls députés élus sous l’étiquette Front national (ex-RN) : Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen.

    20 mars 2013 : la motion de censure déposée par Christian Jacob, alors président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, est rejetée. Au total, 228 députés ont voté pour (loin des 287 voix nécessaires). Le texte dressait un bilan critique des dix premiers mois de la présidence de François Hollande et de son gouvernement, alors dirigé par Jean-Marc Ayrault. Gérald Darmanin a voté en faveur de ce texte, aux côtés d’un autre membre du gouvernement actuel, le ministre de l’économie Bruno Le Maire. Les députés FN, Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen, s’étaient également prononcés favorablement.

    19 février 2015 : en réaction au recours au 49.3 par le gouvernement pour faire passer la loi Macron, les présidents des groupes Les Républicains (LR) et Union des démocrates et indépendants (UDI), Christian Jacob et Philippe Vigier, déposent une motion de censure. Celle-ci est cependant rejetée : 234 députés ont voté pour alors qu’il en aurait fallu 289 pour faire tomber le gouvernement. Là encore, le député Darmanin a voté en faveur de cette motion, tout comme Gilbert Collard et Marion Maréchal.

    18 juin 2015 : en deuxième lecture du projet de loi Macron, le premier ministre Manuel Valls utilise à nouveau le 49.3. MM. Jacob et Vigier déposent derechef une motion de censure. Cette dernière est rejetée, avec moins de voix cette fois-ci (198 votes recueillis). Et là encore, Gérald Darmanin a suivi son groupe parlementaire, et voté en faveur de ce texte. Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard figurent parmi les députés ayant voté pour cette motion.

    Interrogé au sujet de ces votes, jeudi, sur France Inter, le locataire de la Place Beauvau, a reconnu avoir _« voté les motions de censure que mon groupe a déposées ». Mais selon lui, la situation actuelle « n’est pas comparable », « on n’a jamais été négocier avec Marion Maréchal des phrases dans la motion de censure », a-t-il affirmé. Cette accusation a été rejetée par les « insoumis ». « Gérald Darmanin, qui est un menteur structurel, (…) a dit qu’il y avait eu négociation. Mais personne n’a rien négocié », a réagi le leader des « insoumis », Jean-Luc-Mélenchon.

    • Flirt avec l’extrême droite : Darmanin sait de quoi il parle

      Le ministre de l’intérieur accuse la gauche de compromission avec le RN, en oubliant son propre bilan en la matière. De ses premiers pas aux côtés de Christian Vanneste à ses débats cordiaux avec Éric Zemmour et Marine Le Pen, en passant par ses écrits dans une revue de l’Action française, les souvenirs sont pourtant nombreux.

      https://www.mediapart.fr/journal/politique/271022/flirt-avec-l-extreme-droite-darmanin-sait-de-quoi-il-parle?at_campaign=67&

      GéraldGérald Darmanin se considère bien souvent comme le videur du champ républicain. C’est lui qui décrète, sur la base de critères choisis par ses soins, qui mérite d’entrer dans cet espace et qui s’en voit exclu. Ces derniers temps, le ministre de l’intérieur concentre l’essentiel de son attention et de ses critiques sur La France insoumise (LFI) qu’il estime « prête à tout, par méchanceté, par désordre, par cynisme pour jouer contre les Français, s’allier avec le Front national, trahir leurs électeurs ».

      Comme l’avait fait Emmanuel Macron la veille, sur France 2, l’ancien élu sarkozyste s’est de nouveau exprimé jeudi matin sur la motion de censure de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), votée en début de semaine par le Rassemblement national (RN). « Y a-t-il eu une négociation de la honte entre La France insoumise et le Rassemblement national pour voter une motion de censure “acceptable” ? », a-t-il interrogé sur France Inter.

      S’appuyant sur de mystérieux on-dit – « Beaucoup de gens racontent, dans les couloirs de l’Assemblée… » –, démentis depuis, Gérald Darmanin a donc renvoyé dos à dos, pour la 1984e fois depuis son entrée au gouvernement, l’extrême droite et ce qu’il aime à qualifier d’« extrême gauche ». « La vérité, c’est que vous vivez grâce à l’opposition que vous jouez avec l’extrême droite », avait-il déjà rétorqué, mardi, à un député LFI qui l’accusait de « donner des gages à destination de l’extrême droite ».
      Une rhétorique ancienne

      La rhétorique n’est pas nouvelle dans la bouche de l’ancien maire de Tourcoing (Nord). Il l’utilise depuis des années contre tous ses adversaires politiques, pour peu qu’ils se revendiquent de gauche. En 2015, c’est l’ex-premier ministre Manuel Valls, aujourd’hui membre de la même majorité que lui, qui en faisait les frais. « Manuel Valls et Marine Le Pen, c’est Dupond et Dupont », déclarait à l’époque le député UMP (ex-Les Républicains, LR).

      Avant de poursuivre, toujours selon la même logique : « Je le vois dans ma région : si le Front national est prospère, c’est dans les coins socialistes, […] parfois simplement une désespérance sociale, en nommant M. Macron ministre de l’économie, en ne respectant pas les promesses du Bourget et en préférant les dîners en ville aux dîners avec les ouvriers. » À ce moment-là, Gérald Darmanin est encore très proche de Nicolas Sarkozy, dont il copie aujourd’hui le style et la manière.

      Or, on connait désormais la responsabilité de l’ancien président de la République dans la banalisation des idées et des figures d’extrême droite en France. Après tout, c’est lui qui, parmi les premiers, déclarait en 2012 que « Marine Le Pen est compatible avec la République ». Avant de se mettre au service de l’ex-chef de l’État – dont il fut plusieurs fois porte-parole –, Gérald Darmanin avait fait ses classes auprès d’un autre élu de l’UMP, considéré comme sulfureux dans ses propres rangs : Christian Vanneste.

      Sur tous les sujets, il était en communion idéologique totale avec moi. Il était plus que catholique, pratiquement intégriste.

      Christian Vanneste, ancien député UMP
      Partisan d’un rapprochement entre la droite de gouvernement et l’extrême droite, l’ancien député du Nord est principalement connu pour être l’auteur de nombreuses déclarations homophobes. Lorsque l’actuel ministre de l’intérieur devient son assistant parlementaire en 2004, Christian Vanneste a déjà été condamné en première instance pour avoir notamment déclaré que « l’homosexualité est une menace pour la survie de l’humanité » – le jugement a finalement été cassé en 2008.

      Des propos et un positionnement idéologique qui ne semblent guère perturber le jeune Gérald Darmanin, qui tweetera lui-même, quelques années plus tard : « Si je suis maire de Tourcoing, je ne célébrerai pas personnellement de mariages entre deux hommes et deux femmes » ; « Mariage homosexuel et adoption par les homosexuels, faut-il tout accepter sous prétexte que “la société évolue” ? » ; ou encore « Incapable de redresser le pays économiquement, le PS propose de néfastes réformes de société : vote des étrangers, mariage homo, euthanasie ».

      En 2008, l’assistant parlementaire qu’il est encore ira jusqu’à écrire quelques articles pour Politique Magazine, une revue liée au mouvement Restauration nationale, qui se réclame de Charles Maurras et de l’Action française. « Sur tous les sujets, il était en communion idéologique totale avec moi. Il était plus que catholique, pratiquement intégriste », confiera à son propos Christian Vanneste au journaliste Jean-Baptiste Forray dans La République des apparatchiks (Fayard, 2017).
      Une motion de censure votée avec l’extrême droite en 2015

      Devenu à son tour député en 2012 – il est alors le plus jeune élu de l’Assemblée nationale avec Marion Maréchal-Le Pen dont il loue l’« intelligence » et l’« ouverture » –, l’élu UMP n’éprouve aucune difficulté à voter une motion de censure avec les députés d’extrême droite trois ans plus tard, comme l’a récemment rappelé le socialiste Boris Vallaud. Ce qui ne l’empêchera pas de qualifier, toute honte bue, Christiane Taubira de « tract ambulant pour le Front national » – la réponse de l’ancienne garde des Sceaux vaut le détour.

      Les choses se sont accélérées depuis son ralliement à Emmanuel Macron, son entrée au gouvernement en 2017, et plus encore son arrivée place Beauvau en 2020. De sa volonté de déplacer les questions sociales vers les sujets identitaires à son recyclage de la sémantique de l’extrême droite, en passant par son obsession d’un prétendu « islamo-gauchisme » et de nébuleuses « listes communautaires », Gérald Darmanin a rapidement sombré dans la com’ au Kärcher de son mentor Sarkozy.

      Passé maître dans l’art du tweet intempestif, de la polémique stérile et du grand n’importe quoi, le ministre de l’intérieur est allé jusqu’à manifester sous les fenêtres de l’Assemblée nationale auprès de syndicats policiers dont il n’a jamais condamné les propos, quand bien même certains expliquaient que « le problème de la police, c’est la justice » ou remettaient en cause l’État de droit en espérant que « les digues céderont, c’est-à-dire les contraintes de la Constitution, de la loi ».

      Il a débattu cordialement avec Éric Zemmour et Marine Le Pen, qu’il a même jugée un peu « trop molle ». Il a balayé d’une pirouette humoristique une tribune de militaires favorables à une reprise en main musclée du pays. Il s’est précipité sur la moindre polémique montée en épingle par la droite extrême et l’extrême droite sur les réseaux sociaux. Il s’est plusieurs fois étendu dans les colonnes de l’hebdomadaire Valeurs actuelles. Et c’est lui qui, aujourd’hui, accuse la gauche de s’acoquiner avec « le diable ».

      Ellen Salvi

  • Roubaix, les grandes familles : les Motte se rassemblent (à Tourcoing) Les pieds sur terre.

    Le 24 septembre 2022 a été une journée de retrouvailles familiales pour les Motte de Roubaix et les Motte de Tourcoing. Ils étaient 200 à s’être donnés rendez-vous au cimetière de Tourcoing pour le 200e anniversaire de la mort de Jean-François Motte et la bénédiction d’une plaque commémorative du couple Marie-Ursule Clarisse et Jean-François Motte de Tourcoing.

    “Roubaix et les Motte, c’est un peu la même histoire. Une belle histoire qui est intimement mêlée à celle des Motte de Tourcoing.” Eric Motte

    Ces retrouvailles visaient à perpétuer l’histoire familiale et resserrer les liens entre les cousins, qui pour certains ne s’étaient pas vus depuis 60 ans.
    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/18722-27.10.2022-ITEMA_23178817-2022C6612S0300-21.mp3

    “La notion de grandes familles, elle était à la fois par le nombre d’enfants, mais aussi par leurs responsabilités entrepreneuriales et sociales.”

    “Ce qui nous réunit tous, c’est la foi. La foi, c’est très important. C’est un héritage familial qu’on a reçu et, pour moi en tout cas, c’est le plus beau trésor que m’a laissé ma famille.”

    “Nous célébrons ce jour les héros de notre histoire familiale pour que leur esprit de famille, leurs valeurs, leur esprit d’entreprendre soient bien connus, soient aussi des motifs de fierté et d’exemple à suivre, notamment pour les nouvelles et jeunes générations. Je vous remercie de votre présence et de représenter ainsi les 8 729 descendants vivant de Motte-Clarisse. Ils ont fait du bon boulot !” Hervé Motte

    Quelles valeurs nous ont laissé Motte-Clarisse et les premières générations après lui ? Celles qui ont fait au XIXᵉ siècle le cœur de l’histoire des Motte. Lesquelles peuvent encore nous inspirer ? Pour moi, les choses sont claires : la première valeur est la foi chrétienne, la deuxième valeur est une conscience nette, la troisième valeur est le travail.” Eric Motte

    Parmi les jeunes générations, la transmission et l’adhésion aux valeurs familiales varient. Un jeune entrepreneur dit par exemple : “J’ai été chercher une femme aux Philippines. Elle avait plus de valeurs de Motte que moi : le devoir, le travail, la religion.”

    Tandis que d’autres remettent en question ces valeurs.
    “Je suis un Motte-Tiberghien-Roussel-Prouvost. Tout ça, c’est les familles, comme s’il y avait une caste qui ne se mélangeait pas et en même temps, qui profitait de tout un milieu social pauvre qui était le monde ouvrier. Et donc ça, ça me questionne beaucoup. Quelle valeur je dois garder de tout ça ?”

    Merci à David #Dhont, Guillaume #Tiberghien, Eric et Frédéric #Motte, Thierry #Prouvost, Juliette #Desmarescaux, Emmanuelle #Lequien, Yves et Maurice #Decroix et tous les membres de la famille Motte.
    Reportage : Alain Lewkowicz
    Réalisation : Vanessa Nadja

    #bénéfices #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche #valeurs #castes #familles #Fortunes #Gamilles #grandes_familles #Roubaix #Tourcoing #Mulliez

    Source : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/roubaix-les-grandes-familles-les-motte-se-rassemblent-3586451

  • Plus de 500 personnes manifestent à Maubeuge pour dénoncer les « conditions dégradées » de l’hôpital de la ville Anas Daif et Roxane Sygula - France3

    Les soignants de l’hôpital de Maubeuge dénoncent des « conditions dégradées » de travail et les imputent notamment à de nombreuses coupes dans les effectifs. Plus de 500 personnes ont tiré la sonnette d’alarme ce samedi 15 octobre en manifestant dans les rues de la ville.

    « C’est dramatique »
    « Il y a des fermetures de lit, on est de moins en moins au niveau du personnel soignant pour s’occuper des patients et on arrive à bout de souffle » , lance une soignante. 

    Impossible selon eux de soigner correctement la patientèle dans ces conditions : « on est à flux tendu, on n’arrête pas, on court, on s’épuise, on enchaîne les heures et on pleure à la fin de la journée parce qu’on est claqué dans la bagnole, explique Guillaume Rosey, représentant CGT de l’hôpital. On a fait de la merde parce qu’on a pas les moyens pour travailler, parce qu’en plus on a réduit le personnel et le nombre de lits ».

    Egalement dans le viseur, l’hôpital flambant neuf que beaucoup jugent trop petit et totalement inadapté. « Je travaille au cabinet dentaire, je n’ai même pas déménagé, on devait aller sur le nouveau site, il n’y a pas de place » , déplore une manifestante qui ajoute que « rien que dans le parking, il manque 250 places, il n’y a pas de place pour le personnel, pas de place pour les patients qui viennent en consultation, c’est dramatique. »

    Démissions en série
    Au quotidien, ils font face à une perte de sens et d’intérêt jusqu’à envisager la démission. « Il y a énormément de monde qui a arrêté et honnêtement, j’y ai songé aussi parce que ça devient vraiment difficile. On connait tous un infirmier, un aide-soignant, un ASH, même des médecins qui sont partis de l’hôpital » , ajoute une autre soignante. 

    Seule porte de sortie selon la municipalité, le soutien financier de l’Etat. « L’hôpital public, notamment celui de Maubeuge, est dans une situation catastrophique et il nous faut des moyens supplémentaires. Donc nous demandons l’extinction de la dette de l’hôpital de Maubeuge, plus 20 millions d’euros supplémentaires pour pouvoir abonder et avoir les bâtiments nécessaires supplémentaires » , détaille Arnaud Decagny, maire DVD de Maubeuge. 

    De son côté, la direction de l’hôpital promet d’agrandir la surface totale du centre hospitalier à travers le rachat prochain d’un bâtiment juste à côté du nouveau site. 

    Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/video-plus-de-500-personnes-manifestent-a-maubeuge-pour

    #destruction organisée de l’#hôpital et de la #santé_publique #Santé #enMarche #Haut_de_France #France #Maubeuge

  • Faut-il réserver un réacteur nucléaire pour alimenter les stations de ski ? (En réalité les seules remontées mécaniques)

    Le risque de pénurie d’électricité et la hausse des prix des énergies forcent les stations de ski à adapter leur plan d’exploitation. Elles promettent d’appliquer des mesures de sobriété comme la réduction de la vitesse des remontées mécaniques, un damage plus précis et des techniques d’enneigement artificiel moins énergivores. Mais quel-est réellement l’impact d’une station de ski sur le réseau électrique ?

    La France est l’un des plus grands pays de ski au monde. Elle possède 350 stations, qui opèrent 3 346 remontées mécaniques d’après France Montagne, une association des acteurs du tourisme en montagne.


    Illustration : Révolution Énergétique - Hugo LARA

    Chaque saison, ces domaines consomment de grandes quantités d’énergie, principalement de l’électricité pour les remontées et le chauffage, mais aussi des carburants pour le damage et les véhicules.

    Le risque de blackout qui plane sur le réseau électrique national et les hausses de prix des énergies ne leur permet plus de dépenser sans compter.
    . . . . . .
    Des remontées mécaniques très gourmandes en électricité
    Réunis, les domaines skiables constituent une industrie très gourmande en électricité. Elles appellent une puissance élevée, notamment au démarrage des remontées. D’autant que leur ouverture le matin correspond aux horaires du premier pic de consommation de la journée, entre 8 h et 13 h. Elles n’ont toutefois aucun impact sur le pic de 19 h, le plus délicat pour le réseau, puisqu’elles ferment généralement autour de 17 h.
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    Un réacteur nucléaire monopolisé pour les stations de ski ?
    En considérant une puissance moyenne totalement arbitraire de 200 kW par remontée mécanique, les 3 346 machines installées en France développeraient une puissance cumulée d’environ 670 MW, pas si éloignée d’un réacteur nucléaire de palier CP0/Y (900 MW).

    Un chiffre qui ne tient pas compte des pertes liées au transport et à la conversion du courant sur certaines machines ainsi que des consommations auxiliaires (moteurs des systèmes débrayables, tapis d’embarquement, chauffage…).

    Bien sûr, toutes les remontées ne fonctionnent pas en même temps et à puissance maximale. Si la puissance réellement appelée par les stations de ski est certainement bien inférieure à notre calcul, elle reste significative. Ainsi, les opérateurs prévoient déjà des mesures pour réduire la consommation des leurs remontées.

    #loisirs #ski #remontées_mécaniques #pénuries #énergie #réseau_électrique #montagne #électricité #charbon #nucléaire #France

    Source : https://www.revolution-energetique.com/faut-il-reserver-un-reacteur-nucleaire-pour-alimenter-les-st

    • Reste à alimenter en énergie les logements et restaurants, les canons à neige, les transports, l’éclairage . . . . . des stations de sport d’hiver.

      Un grand merci à la petite bourgeoisie de gôche fanatique des sports d’hiver.

  • La pharma augmente les prix des vaccins anti-covid pour assurer ses marges #Suisse, Le Temps.ch - Ram Etwareea
     
    Si dans certains pays une recrudescence des infections liée au coronavirus est observée, la pandémie recule au niveau mondial. Ce qui pose un défi aux fabricants de vaccins, de traitements et de tests.

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) le confirme : la pandémie de Covid-19 recule même si l’hémisphère Nord, y compris la Suisse, connaît actuellement une poussée automnale des infections. Face à cette régression, Pfizer, BioNTech, Moderna, AstraZeneca ou encore Roche sont confrontés à une baisse de leurs ventes de vaccins, traitement et tests. . . . . .

    #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination

    La suite payante : https://www.letemps.ch/economie/pharma-augmente-prix-vaccins-anticovid-assurer-marges

  • Le diesel des data centers pourrait sauver la Suisse du black-out cet hiver RTS - Pascal Jeannerat

    La puissance de production cumulée des 90 data centers commerciaux de Suisse équivaut à celle d’un réacteur nucléaire. La branche est prête à engager ses génératrices de secours pour soutenir le réseau cet hiver et éviter les délestages.

    Entre 300 et 400 Mégawatts : telle est l’estimation que l’Association suisse des data centers a confiée à la RTS pour l’ensemble de ses génératrices installées. « C’est à peu près l’équivalent d’un réacteur comme Beznau », précise son président Sergio Milesi. Cette puissance s’explique par le fait que les data centers, gros consommateurs de courant, sont également équipés de doubles redondances y compris pour leur approvisionnement électrique de secours.

    Déjà opérationnels
    Certains centres de données comme celui de Green à Lupfig (AG) sont déjà reliés et synchronisés au réseau électrique et capables d’y injecter du courant. « C’est un service-système que nous fournissons à Swissgrid, le gestionnaire du réseau qui peut activer lui-même à distance les génératrices. Tout est automatisé », explique son directeur général Roger Süess à la RTS. Au total, sur l’ensemble de ses data centers en Suisse, l’entreprise dispose à elle seule d’un parc de génératrices allant de 2 à 3,5 MW pour un total de 35 MW.

    En Suisse, la plupart des grands data centers sont capables de synchroniser leurs machines sur la fréquence du réseau et d’y fournir leur production. « Certains autres nécessiteraient de s’équiper en conséquence, précise le président de l’Association suisse des data centers, mais c’est techniquement possible ». Sergio Milesi indique que la branche dans son ensemble est favorable à cette contribution, sous certaines conditions qui sont actuellement en discussion avec la Confédération.

    Levée de restrictions
    Selon les normes actuelles, l’utilisation des génératrices de secours est limitée à cinquante heures par an en raison de leurs nuisances sonores. Il faudrait relever ce seuil, argumente Roger Süess, qui en appelle aussi à une exemption de la taxe CO2 : « Si nous aidons comme cela à produire du courant en période de pénurie, il faudrait peut-être nous en dispenser », plaide-t-il, conscient que les émissions de CO2 des génératrices diesel représenteraient une lourde charge.

    Concernant le prix auquel la branche consentirait à vendre ses kilowattheures, la réponse est unanime : à prix coûtant. « L’objectif est simplement de pouvoir couvrir les coûts : carburant, garantie de livraison, frais supplémentaires d’exploitation, pas de faire des bénéfices ! », affirme Roger Süess. Pour lui, face à la pénurie, les data centers font partie de la solution, pas du problème : « C’est une opération gagnant-gagnant », résume Sergio Milesi, qui relève que les génératrices de secours représentent des millions de francs d’investissement qui dorment pratiquement toute l’année. Roger Süess abonde : « Le prix d’une génératrice, c’est un nombre à sept chiffres ! »

    Accord à bout touchant
    Cette réserve de secours intéresse la Confédération. « Leurs groupes de secours sont modernes et remplissent généralement les normes environnementales », répond l’Office fédéral de l’énergie, qui parle de discussions positives. « Nous avons identifié quelques défis à surmonter pour assurer l’exploitation des groupes de secours - à savoir, leur intégration dans le réseau électrique ainsi que leur approvisionnement en carburant ».

    La branche s’attend à voir les conditions de mise en œuvre réglées dans une ordonnance « d’ici deux à trois semaines » pour consultation. Cette capacité de production s’ajoute à la première réserve de secours déjà mise sur pied par la Confédération. C’est à quelques centaines de mètres du data center de Lupfig, à Birr (AG), que cette réserve vient d’être conclue jusqu’en 2026 avec l’entreprise américaine General Electric. Un contrat de location de huit turbines tricombustibles fonctionnant au diesel, au gaz ou à l’hydrogène pour une puissance totale de 250 MW a été signé. Objectif : pallier la potentielle pénurie de courant redoutée dès février 2023.

    Polluant mais transitoire
    Ce recours aux énergies fossiles pourrait être très utile cet hiver, mais il n’enchante pas pour autant le directeur général de Green. « Si on regarde ce que la Suisse innovante offre comme possibilités dans l’hydraulique, l’éolien, le solaire, ou avec les Ecoles polytechniques sur les nouvelles sources d’énergie, j’espère bien que c’est avec ça que nous trouverons les solutions d’avenir, sans devoir encore nous tourner vers ces génératrices », répond Roger Süess.

    Même credo au sein de l’association : « Nous regardons de près les nouvelles technologies concernant l’électricité, qui est un facteur très important pour notre branche. Et je pense que l’hydrogène va jouer un rôle central dans ce secteur, y compris pour le stockage de l’électricité », conclut Sergio Milesi. En attendant, si l’hiver est froid et sec, s’il ne voit pas le retour rapide de la puissance électrique nucléaire française, il risque bien de plomber le bilan CO2 de la Suisse.

    #data_centers #nuisances #bruit #pollution #co2 #pénuries #énergie #réseau_électrique #électricité #Suisse

  • Le wokisme et me too, idéologies de cuisine au service de macron, visent a decanailler Melenchon et Quatennens ? Brigitte Bouzonnie

    Robert : Quant à nous, nous pensons que le « wokisme« , fortement soutenu par l’appareil étatique bureaucratique au service du Grand capital et de sa vaste machine de propagande et de désinformation, a comme objectif de confondre et de diviser la mouvance petite bourgeoise et populiste de gauche comme de droite.

    Le « wokisme » a pour objectif de détourner la rage de la petite bourgeoisie en cours de paupérisation et de prolétarisation dans les sociétés capitalistes avancées décadentes. L’objet du « wokisme » est de semer la zizanie et la confusion parmi « la populace » en dévoyant les mouvements de résistance spontanée.

    Le « wokisme » ne vise pas à « déconstruire » la culture « blanche occidentale » (sic) mais il vise à RECONSTRUIRE UNE IDEOLOGIE BOURGEOISE REACTIONNAIRE MONDIALISÉE et expansionniste dissimulée sous la peau gauchiste des luttes contre les inégalités et la supposée défense des minorités. En cela le « wokisme » réalise peu à peu la fusion entre la gauche, le centre et la droite des politiciens larbins au service du capital.

    Brigitte Bouzonnie  : Oui, le wokisme vise à « diviser » la gôche et le Peuple français, afin de le rendre moins dangereux pour les intérêts du capital. Et que ses luttes, ô combien justifiées, ne soient jamais victorieuses.

    Le wokisme est aussi un « syncrétisme », c’est à dire un patchwork, une compote d’idéologies disparates, cousues à la va-vite entre elles, histoire de donner un supplément d’âme au capitalisme mondialisé, dont l’idéologie libérale agonisant sur le bord du chemin, ne permet plus de « justifier » le primat du capital aux yeux du Peuple français.

    On met ensemble la défense des noirs, s’appuyant sur une histoire de la colonisation largement réécrite : coucou Bugeaud, jugé seul « responsable », « coupable » (Ah ! comme la culpabilisation de certains dans cette histoire joue un rôle essentiel, surtout pour le collectif Me Too !), de tous les crimes commis par les colonisateurs américains au Vietnam, en Syrie et ailleurs. Et français (Algérie, Indochine) depuis plus de deux siècles. L’écologisme bobo. Un « pseudo féminisme » petit-bourgeois à la Me Too, nullement représentatif de la cause de toutes les femmes en France. Et qui ne vise nullement à obtenir leur émancipation. Et de façon générale, une condition meilleure.

    Pseudo féminisme fondé sur le seul « lynchage public » de certaines personnes politique trainées à la guillotine de l’opinion publique, où nos supposées « féministes » chantent la Carmagnole devant l’échafaud, qu’elles ont dressé pour la circonstance.

    Pseudo féministes autoproclamées « juges », même si elles n’ont manifestement jamais vu un seul article du code pénal de leur vie. Ignorant superbement les deux principes, qui fondent toute justice digne de ce nom : le respect du principe du contradictoire. Le respect d’une justice inquisitoriale, c’est à dire, fondée sur le secret. Et non l’affichage public, comme on a pu le vivre hélas avec l’affaire Quatennens, où tous les médias, tous les réseaux sociaux, nullement compétents pour le faire, étaient à feu et à sang.

    En clair, ME TOO CREE UNE JUSTICE PARALLELE PRIVEE, qui se substitue à la justice classique, sans que personne en France n’y trouve rien à redire.

    Robert  : Via le « wokisme » – rejetant la lutte des classes – la petite bourgeoisie exprime sa rage et son désespoir de se voir écarter de ses rôles sociaux traditionnels (courroies de transmission et chien de garde des organismes d’élaboration et de rediffusion idéologiques), son dépit de se voir rejeter des centres de pouvoir de la société du capital. Avec les médias sociaux, largement répandus parmi les populations riches et pauvres, il n’est plus nécessaire d’entretenir une couche intermédiaire (classe moyenne) de laquais spécialisés dans l’élaboration, la diffusion et l’inquisition des mantras sociaux. Le « wokisme » diffuse l’idéologie individualiste-narcissique qui culpabilise les masses populaires pour la décadence de la société bourgeoise. Ici gauche et droite se confondent ce qui désorientent les intellectuels au service du capital.

    Brigitte Bouzonnie  : oui, le wokisme PERMET A DES AGENTS MINORITAIRES DU CHAMP POLITIQUE, prenant appui sur les médias du capital, DE PRENDRE TOUS LES POUVOIRS, décanillant les agents majoritaires les plus hauts placés, les mieux installés. Les plus riches en capital social, notamment en savoir économique.

    Je donnerai l’exemple de Obono et Quatennens, que je connais un peu en tant qu’ex militante du PG et de la FI pendant dix ans. Quatennens était, jusqu’à une période récente numéro 2 de la France insoumise. Député du Nord. A la télévision, on le voyait en compagnie de Mélenchon assister à des réunions où les partis politiques étaient conviés. Donc, il « représentait » la France insoumise, ce qui n’est pas rien. C’est lui qui a dénoncé avec succès la casse abjecte de notre vieux code du travail, au cours de l’été 2017, dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale

    Il était « tout ». Aujourd’hui, il n’est presque « rien ».

    Curieusement, les origines obscures de Obono dans le champ politique ne sont jamais révélées par des médias macroniens visiblement « totalement in love » avec elle, France Inter par exemple. Je me permets donc de rappeler brièvement la genèse du succès politique de Obono.

    Au départ, c’est une fille d’un riche banquier gabonais, qui n’a donc rien à faire dans un parti de gauche critique. Militante du NPA, sans qualité aucune. Mais qui réussit, à force de magouilles, à se faire nommer au Bureau National du NPA avec Olivier Besancenot. En tant que noire, une béquille, qu’elle transforme ensuite en canne de golf. Mais ce n’est pas tout. Elle milite aussi dans un courant du NPA, le seul favorable au Front de gauche de l’époque (PG+PCF) : « convergences et alternatives » animé par le regretté Yann Cochin. Très brillant intellectuellement parlant.

    Je l’ai bien connue à ce moment-là. En effet, furieuse d’avoir été virée de mon poste de Responsable de la commission « chômage, précarité » du PG par le sieur Coquerel, je vais militer au NPA huit mois en 2010. Ensuite, je reviens au PG. Naturellement, au NPA, je milite dans le seul courant favorable au FDG, c’est à dire ; « Convergences et alternatives », soit le même courant que celui de Obono. Participant activement aux réunions de courantn où Obono et Leïla Chaïbi ne viennent jamais. Ce n’est pas assez « chic ». De plus, il y a un certain niveau théorique, dans ces réunions animées par l’intellectuel Yann Cochin, que, visiblement, nos deux pimprenelles ne maitrisaient absolument pas.

    Et puis, je reviens au PG. Et là, ô surprise, j’apprends que la greluche Obono est nommée responsbles des cahier du programme de la France Insoumise en 2017. Une fille qui n’a jamais rédigé un seul texte théorique de sa vie ! Comment expliquer cette nomination ? C’est très simple : elle a ressorti son baratin classique : « je suis « une pauvre noire », « exploitée » (alors qu’elle est fille de la grande bourgeoisie gabonaise !). J’ai « droit » à tel ou tel poste. Et cela a super marché. Ensuite elle est nommée députée de la FI, toujours avec le même « raisonnement ». Ca roule pour elle, merci la pensée woke !

    Arrive l’affaire Quatennens. Sans complexe, elle s’autoproclame « juge » de cette affaire. Cela marche : France Inter lui tend le micro, écoute précieusement ses « avis » de gourde totale en matière juridique, qui n’a jamais vu un procès de sa vie ! J’ai rédigé pendant 5 ans des contentieux de droit du travail devant le Conseil d’Etat et la Chambre criminelle de la Cour de Cassation. Je crois assez bien connaitre les grands principes en matière juridique : les mêmes, qui n’ont jamais été observés dans cette triste histoire par cette même Obono. Le principe du contradictoire. Le principe de l’instruction secrète. Obono réclame pour Quatennens, toutes les sanctions, y compris les plus brutales : qu’il perde son mandat de numéro deux. Qu’il perde son titre de député de la FI. Et Quatennens est sommé publiquement de s’expliquer. De quel droit ?

    Malheureusement, Quatennens perd son titre de numéro deux. Trop rapidement à mon avis. Comme je l’ai déjà écrit, il faut attendre l’avis d’un juge professionnel pour démissionner. Et ne pas obéir craintivement à cette justice parallèle de Me Too de truc et de toc.

    En revanche, sa femme ayant porté plainte devant le parquet du Nord, c’est désormais, et je m’en réjouis, un véritable juge professionnel, respectueux du contradictoire et d’une procédure secrète, qui est en charge de l’affaire. Résultat : comme chacun peut le constater, depuis dix jours, l’affaire Quatennens a sérieusement dégonflé, ce dont bien sûr, on ne peut que se réjouir. Il s’en est fallu d’un cheveu d’enfant, pour que Obono ait définitivement la tête de Quatennens.

    Voilà comment un agent, au départ totalement illégitime et ultra minoritaire du champ politique (Obono) réussit presque à décaniller Quatennens, agent majoritaire du champ politique, s’il en est. En faire un paria de la politique, rejeté de ses pairs.

    Pourtant, personne ne moufte. Tout le monde trouve cela « normal ». « Allant de soi », alors qu’il s’agit, ni plus ni moins du lynchage public d’Adrien, forme de « justice » détestable s’il en est. Au surplus, téléguidé par macron, sur le modèle de la perquisition de 2018 : histoire de démonétiser, décaniller les responsables de la France insoumise : Quatennens, et si possible ce « vieux »(sic) de Mélenchon. Car naturellement, Me Too roule pour macron, exécutant, au nom d’un pseudo « féminisme » de Prisunic, les basses besognes politiques d’élimination de tel ou tel adversaire politique.

    On revient sur le parcours de Obono. Comment un agent ultra minoritaire est devenu « ministrable ». Elle ne met pas la mode au pays.

    Pendant longtemps, on « faisait carrière » dans un parti en militant dans le secteur « économie »-travail, permettant d’acquérir ensuite des compétences de « ministrable ». Et puis les choses ont changé avec l’écologie et le féminisme. Ces idées, jusque-là subalternes, on parlait de « front secondaire », par rapport au « front principal » de la lutte des classes (économie et travail), sont devenues l’autoroute obligée pour tout opportuniste politique digne de ce nom à « gôche « ! Cécile Duflot, JB Placé, Bouchardeau, Sardine Ruisseau naturellement, etc…

    C’est avec Bouchardeau au PSU, où j’ai milité dix ans, où j’ai vécu la même histoire. Fille d’ouvriers de Saint-Etienne, elle devient professeur de français, puis universitaire dans les sciences de l’éducation. Elle adhère au PSU et rejoint le secteur femme qu’elle anime.

    Commence une violente polémique entre Bouchardeau et Michel Mousel, énarque, « chef » du secteur économique. Bouchardeau critique toute la journée le secteur économique, jugé stratosphérique, dans un anti-intellectualisme puant. Anti-intellectualisme qui ne va pas de soi, dans un parti se vivant comme « un laboratoire d’idées » (sic).

    C’est Bouchardeau qui impose cette anti savoir avec délectation dans notre parti soucieux jusque-là de se présenter comme un 3intellectuel collectif ». Par exemple : sur la mer : « je ne connais que le poisson dans mon assiette » disait-elle avec ravissement »(sic). Et tout le reste à l’avenant : « les programmes, les revues de réflexion, c’était inutile », etc.. !

    C’est comme cela, qu’elle devient Secrétaire générale du PSU en 1980, où elle rencontre le félon Mitterrand. Celui-ci lui promet, s’il est élu, si cette dernière appelle à voter pour lui au second tour, de la nommer ministre de son gouvernement. A charge pour elle de faire grossir, électoralement parlant, le PSU. Celui-ci fait alors 0,5%. Elle édulcore fortement notre ligne politique rouge vif critique, la transformant en ligne rose layette à peine. Puis, l’été 1980, elle organise une tournée des plages, où je participe.

    Dans une conversation et devant les autres, elle me dit qu’elle a rencontré mitterrand, qui lui a laissé entendre des choses…, Je comprends et prend le large, écoeurée de tant de saloperie politicienne dans mon parti préféré.

    Candidate à la Présidentielle de 1981, elle fait 1,1%. mitterrand tient sa promesse et la nomme ministre de l’écologie en 1984, date à laquelle les ministres communistes quittent le gouvernement… Je quitte le PSU avec l’aile gauche pour fonder la FGA, « fédération pour une gauche alternative ».

    Donc, on le voit : le parcours de Bouchardeau et de Obono sont les mêmes : des agents ultra minoritaires, qui en temps normal n’auraient eu aucune chance de s’imposer dans un parti politique, Et qui, utilisant le « féminisme », voiture balai de la sélection politique, mot synonyme « d’opportunisme XXL », décanille des agents mieux placés qu’elle : hier, Michel Mousel, qui sera finalement Directeur de Cabinet de Bouchardeau à l’écologie, aujourd’hui, Adrien Quatennens, pour s’offrir un tour de piste politique.

    On est très loin de la gifle et de sa supposée importance, dont se gargarisent les médias aux ordres de Macron. Macron vise à mettre à la tête de la FI des agents qui lui soient tout dévoués comme la traitresse Obono….! Et à salir durablement l’image de la FI, comme lors de la perquisition de 2018.

    Naturellement, il convient d’appliquer la même analyse à Julien Bayou et bien sûr à l’inénarrable Sandrine Rousseau.

    Source : https://brigittebouzonnie.substack.com/p/la-pensee-woke-et-me-too-ideologies

     #danièle_obono #metoo #harcèlement #femmes #Brigitte_Bouzonnie #wokisme #woke #cancel_culture #violence #petite_bourgeoisie #FI #Huguette_Bouchardeau #lutte_des_classes

  • Transdev : Salarié.e.s obligés de faire leurs besoins dans un seau… GJ

    Des salariés obligés de faire leurs besoins dans un seau ou un sac, faute de toilettes…

    Ça se passe dans une multinationale française qui fait des milliards de chiffres d’affaires.

    Une multinationale de transport qui réalise ses milliards grâce aux conducteurs de ses bus.


    Ces conducteurs roulent des heures et des heures sans pouvoir aller aux toilettes. Et lorsqu’ils arrivent à leur terminus, ce qui correspond à leur pause, il arrive fréquemment qu’aucune installation sanitaire ne soit prévue. Ou que celles qui existent, par exemple dans des gares, soient inutilisables ou dans un état de saleté repoussant.

    Imaginez toute une journée de travail sans pouvoir aller aux toilettes, vous laver les mains, boire.

    Inconcevable ? Et pourtant c’est ce que vivent les conducteurs et les conductrices de bus du groupe Transdev.

    Ce groupe français est une multinationale de transport qui emploie 85 000 personnes et transporte 11 millions de passagers en moyenne au quotidien.

    Implanté dans 18 pays, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros en 2021.

    Donc une multinationale milliardaire, dont le chiffre est en croissance malgré la crise, mais qui n’est pas capable de traiter dignement les salariés qui fabriquent cette richesse.

    Des conducteurs et des conductrices nous ont fait part de leur détresse, de leur angoisse et des conséquences sur leur santé. Certains sont contraints de faire leurs besoins à l’extérieur, dans des sacs, des gobelets ou des seaux !

    En ces périodes de chaleur, ils n’osent pas boire de peur de ne pas pouvoir se retenir. En cette période de pandémie, ils ne peuvent pas se laver les mains.

    Ne pas pouvoir aller aux toilettes pendant une journée entière a des conséquences innombrables sur la santé physique et mentale et crée des discrimination entre les hommes et les femmes…

    Nous ne parlons même pas des femmes enceintes qui ne peuvent tout simplement pas travailler dans ces conditions.

    Nous avons alerté des directions locales d’Ile-de-France qui n’ont même pas daigné répondre. Nous avons saisi les inspections du travail et attendons leur réponse.

    Nous avons écrit une lettre ouverte au PDG France du groupe, Monsieur Thierry Mallet pour le mettre devant ses responsabilités.

    Cette lettre, la voici :

    GROUPE TRANSDEV

    Thierry MALLET

    Président Directeur Général

    3 All. de Grenelle
    
92130 Issy-les-Moulineaux
    Paris, le 16 mai 2022

    LETTRE RAR + LETTRE OUVERTE

    _ Objet : Mise en demeure installations sanitaires pour les conducteurs receveurs

    Monsieur Mallet,

    Connaissez-vous la notion de TRAVAIL DÉCENT ?

    « Le Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies définit le travail décent comme un travail qui respecte les droits fondamentaux de la personne humaine ainsi que les droits des travailleurs concernant les conditions de sécurité au travail et de rémunération.

    Parmi ces droits fondamentaux figurent le respect de l’intégrité physique et mentale du travailleur dans l’exercice de son activité. »

    Aujourd’hui, des conductrices et des conducteurs de bus Transdev travaillent dans des conditions non seulement indignes et indécentes, mais aussi illégales.

    Nous vous invitons à parcourir les articles R.4228-1 et suivants du code du travail concernant les installations sanitaires en général, ainsi que les articles R.4228-10 et suivants concernant les cabinets d’aisance en particulier.

    Vous y apprendrez – puisque vous semblez les ignorer – les obligations légales de l’employeur en la matière.

    Des obligations qui sont très loin d’être respectées dans le groupe Transdev qui affiche pourtant sur le papier une déontologie et une éthique irréprochables.

    Le quotidien sur le terrain, pour les conductrices et les conducteurs, est bien plus crasse et sordide.

    Faute de toilettes mises à leur disposition tout au long de leur journée de travail, ils doivent faire leurs besoins dehors, dans des sacs en plastique ou dans des seaux généreusement mis à leur disposition.

    Et le mépris ne s’arrête pas là. Un conducteur, en grande détresse physique, s’est très récemment présenté dans les bureaux de son dépôt pour avoir accès aux toilettes, ce qui lui a été sèchement refusé !

    Vous seriez choqué que l’on traite ainsi des animaux.

    Comment pouvez-vous instaurer un tel traitement inhumain et cruel de vos salariés ?

    Vous trouvez que nous exagérons ?

    Au regard du droit international humanitaire (DIH) et du droit international des droits de l’homme (DIDH), sont définis comme « traitements inhumains et cruels » les actes consistant à infliger une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales qui vont au-delà de simples dégradations ou humiliations, et comme « atteintes à la dignité de la personne » les actes qui humilient la personne, la rabaissent ou portent autrement atteinte à sa dignité dans une mesure suffisamment grave pour être généralement reconnus comme une atteinte à la dignité de la personne.

    Sachez que les traitements cruels, inhumains ou dégradants sont absolument interdits en toutes circonstances et ne peuvent en aucun cas être justifiés.

    En conséquence, nous vous demandons SANS DELAI, de mettre en place pour toutes les conductrices et les conducteurs des bus Transdev, des installations sanitaires décentes tout au long de leurs journées de travail.

    Installations sanitaires décentes signifient à minima :
    • des cabines de toilettes accessibles, sécuritaires, propres, équipées et verrouillables, en nombre suffisant pour les femmes et les hommes,
    • qu’elles soient bien éclairées à l’intérieur comme à l’extérieur et ventilées,
    • qu’elles soient équipées de dispositifs d’hygiène (lavage) appropriés alimentés en eau potable,
    • que des protections périodiques abordables et adéquates soient mises à la disposition des femmes,
    • que les pauses rémunérées soient en nombre suffisant pour avoir accès à des toilettes quand le besoin s’en fait sentir durant les heures de travail, sans avoir à attendre et sans perte de salaire.

    Nous attendons une réponse écrite et rapide de votre part, sans quoi nous attaquerons votre groupe en justice pour les délits cités plus hauts et non-respect de vos obligations en tant qu’employeur. Dans l’attente de vous lire, nous vous adressons, Monsieur Mallet, nos salutations syndicales. Pour le Secrétariat Général

    Aidez-nous en faisant tourner cet article et cette lettre ! Soutenez notre action pour mettre fin à ces traitements inhumains et illégaux ! Nous publierons la réponse, ou l’absence de réponse du PDG du groupe.

    Tous les conducteurs et les conductrices de bus sont concernés, par seulement chez Transdev. Des mesures immédiates doivent être prises.

    La dignité n’est pas négociable. On ne lâche RIEN !

    Pour être conseillé(e) et accompagné(e) par nos juristes et nos avocats dans vos démarches, adhérez ! Notre syndicat est indépendant et ne vit que des cotisations de ses adhérents.

    Le Syndicat GJ _

    Source : https://syndicatgj.fr/salaries-obliges-de-faire-leurs-besoins-dans-un-seau

    Pour adhérer, c’est ici https://syndicatgj.fr/adhesion-en-ligne !
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  • Crise de l’énergie : à Lille, on ferme une serre botanique mais on agrandit l’aéroport Luc Semal - Reporterre

    Lille a fermé sa serre botanique, pour une question de sobriété. Une aberration, selon l’auteur de cette tribune, qui plaide pour d’autres mesures plus efficaces, comme l’abandon de l’agrandissement de l’aéroport.
    Luc Semal est maître de conférences en science politique au Muséum national d’histoire naturelle. Il est l’auteur de Face à l’effondrement — Militer à l’ombre des catastrophes (PUF, 2019) et a codirigé l’ouvrage collectif Sobriété énergétique — Contraintes matérielles, équité sociale et perspectives institutionnelles (Quae, 2018).

    Le 9 octobre 2022, la Ville de Lille a fermé les portes de la grande serre du Jardin des plantes de Lille. Cette fermeture, prétendument rendue nécessaire par l’impératif de sobriété, est présentée comme définitive. En réaction, le collectif Sauvons la serre a lancé une pétition pour s’opposer à toute fermeture définitive, demander des mesures d’urgence qui feraient faire à la serre sa juste part de l’effort de sobriété cet hiver, et proposer l’étude d’un projet de rénovation ambitieuse pour ce lieu potentiellement emblématique de la transition écologique dans la métropole et la région.

    Pour l’heure, ces demandes ont été rejetées. Face à une contestation croissante, la mairie a préféré accélérer le démantèlement et le « déplacement » _ de la collection, impliquant concrètement la mutilation ou le sacrifice de spécimens remarquables, comme la Monstera [1], dont les jardiniers disent que celle de Lille est la plus grande de France.

    La Ville de Lille est ainsi en passe d’entrer dans l’Histoire comme la première ville française à fermer définitivement un équipement culturel au nom de la sobriété. Et de quelle manière ! Absence de concertation, aucun vote en conseil municipal ; invectives adressées aux mécontents https://www.lavoixdunord.fr/1243039/article/2022-10-18/lille-face-aux-critiques-martine-aubry-defend-l-epineux-demenagement-de réclamant un groupe de travail ; argumentaire invoquant des études prétendument sans appel, mais non communiquées et dont l’existence même est mise en doute…

    Tout cela pour finalement choisir comme seul équipement à sacrifier l’un des seuls qui soient consacrés à l’émerveillement naturaliste et à la découverte de la biodiversité. Pour éparpiller façon puzzle, dans un simulacre de dispositif participatif grotesquement baptisé « adopte une plante », la ressource publique que constituent ensemble cette serre et la collection botanique qu’elle abrite. À Lille, la sobriété a bon dos…

    L’égalité d’accès à la biodiversité est sacrifiée
    Car finalement, qu’est-ce qu’une serre ? Est-ce vraiment une gabegie énergétique, un luxe désormais incompatible avec la nouvelle donne géopolitique et climatique ? Dans son récent texte de soutien au collectif Sauvons la serre, la Société botanique de France prend le contre-pied de ces clichés : « Fermer des serres, c’est priver les générations futures, gestionnaires après nous de nos sociétés et de la nature, d’une acculturation à la biodiversité et aux écosystèmes du monde entier, déjà bien mis à mal par les changements globaux. » Un argument qui pourrait compter dans une ville telle que Lille, notoirement mal dotée en espaces verts (seulement 15 m² par habitant, quand la moyenne pour les villes françaises est de 51 m² par habitant).

    Car la serre de Lille est un microcosme de nature extraordinaire à portée de marche et de métro, dont l’entrée est gratuite, et visité chaque année par des centaines de scolaires. Les enfants des familles les plus aisées ne seront pas les plus impactés par sa fermeture : beaucoup prendront l’avion avec leurs parents pour aller admirer la nature exotique « sur place » , en mieux, en vrai.

    Les militants mobilisés à l’aéroport de Lille pour dénoncer les projets d’extension d’aéroports, samedi 8 octobre 2022. © ANV-COP21 Lille/Basile Mesré Barjon

    Et tant pis si la catastrophe climatique en cours devrait nous conduire à réduire nos trajets aériens. Et tant pis si les enfants des familles moins favorisées n’ont pas accès à de tels voyages. Une sobriété par le petit bout de la lorgnette peut donner l’impression qu’il est préférable de fermer une serre, plutôt que d’intégrer sa rénovation dans un projet pédagogique ambitieux conçu en cohérence avec la nécessaire réduction de la mobilité.

    Demain, va-t-on fermer les musées et les écoles ?
    Et cette sobriété par le petit bout de la lorgnette est bien le problème, depuis que les pouvoirs publics ont enfin admis, lamentablement tardivement, la nécessité de la sobriété. Longtemps marqueur d’une écologie exigeante, voire radicale, ce mot « sobriété » est devenu la cible d’une intense opération d’institutionnalisation, voire de récupération.

    Mais il ne suffit pas de sauter sur sa chaise comme un cabri en répétant « sobriété » pour conduire une politique de sobriété écologiquement cohérente et socialement juste. L’enjeu central est — ou pourrait être, ou devrait être — de produire les conditions d’une réflexion démocratique, d’une part, sur la répartition équitable des efforts de sobriété, et, d’autre part, sur l’identification des cibles prioritaires en matière de sobriété.

    Or, c’est ici que le cas lillois pourrait constituer un précédent fâcheux. Pour la Ville de Lille, la serre n’est pas une pépite de nature extraordinaire en ville : elle est une « passoire énergétique » représentant 1,4 % de sa consommation énergétique. Mais ce chiffre, soupçonné d’être artificiellement grossi par un périmètre de calcul opaque, d’une part, ne dit rien de ce que serait la consommation après rénovation du bâtiment, et, d’autre part, témoigne d’une conception rabougrie du périmètre dans lequel penser la sobriété collective.

    Car à jouer ce jeu-là, est-ce la seule passoire énergétique potentiellement en ligne de mire dans le parc immobilier lillois ? Va-t-on fermer aussi le Palais des beaux-arts en 2024, quand il faudra à nouveau réduire de 10 % les consommations énergétiques ? Les écoles, en 2026 ? Les mairies de quartier ? Car après tout, l’Union européenne est en train de revoir à la hausse nos objectifs de réduction des consommations d’énergie, pour viser 40 % de réduction d’ici 2030 : donc il faudra bien trouver quelque chose à fermer…

    Pendant qu’on ferme la serre, on agrandit l’aéroport
    Sauf, bien sûr, si l’on questionne enfin la pertinence de ce périmètre d’action. Si l’on s’accorde sur le fait qu’il est absurde de demander plus aux équipements publics qu’aux jets privés — les premiers contribuant au bien commun, quand les seconds pourraient être regardés comme un privilège énergétique méritant d’être aboli. https://reporterre.net/Jets-prives-l-Etat-ne-vole-pas-haut

    À Lille, pendant que l’on ferme une serre à vocation pédagogique et scientifique, le projet d’extension de l’aéroport de Lille-Lesquin est maintenu https://reporterre.net/A-Lille-les-militants-determines-contre-l-extension-de-l-aeroport . Et dans les environs, il existe pleins d’hectares de serres à tomates chauffées pour une production hors-saison. La Ville de Lille dira que ces deux exemples ne relèvent pas de ses compétences : certes, mais une approche écologiquement cohérente et socialement juste de la sobriété ne vaudrait-elle pas justement créer un espace politique où mettre en balance ces différents usages ?

    Une pétition a été lancée par le collectif Les Amis du Jardin des plantes de Lille. Elle est ici.

    #Lille #ps #martine_aubry #destruction #énergie #béton aéroport #botanique #savoirs #école #d&couverte #Lesquin #aéroport

    Source : https://reporterre.net/Crise-de-l-energie-a-Lille-on-ferme-une-serre-botanique-mais-on-agrandit

  • Une allocation annuelle de 177 000 dollars pour liz truss Le Devoir - Sarah Rahmouni
    https://www.ledevoir.com/monde/europe/766369/liz-truss-aura-droit-a-une-allocation-annuelle-de-177-000-dollars-en-tant-

    Après avoir servi un mandat de 44 jours, liz truss pourra réclamer une allocation annuelle pouvant atteindre jusqu’à 115 000 livres sterling (177 000 $CA) en tant qu’ex-première ministre pour le reste de sa vie. Mais, alors que les Britanniques sont aux prises avec une crise du coût de la vie, plusieurs internautes et politiciens de l’opposition lui exhortent à refuser l’allocation financée par l’État.


    Daniel Leal Agence France-Presse La première ministre britannique — dont le programme économique radical et hautement contesté avait provoqué une crise politique et financière — a remis sa démission jeudi, faisant de son mandat le plus court de l’histoire du pays.

    La première ministre britannique — dont le programme économique radical et hautement contesté avait provoqué une crise politique et financière — a remis sa démission jeudi, faisant de son mandat le plus court de l’histoire du pays.

    Plusieurs médias britanniques ont notamment rapporté les propos du chef du Parti travailliste, Keir Starmer, qui estime que Mme Truss « n’a pas droit à cette allocation », après seulement 44 jours au pouvoir. Le chef du Parti des libéraux-démocrates, Edward Davey, abonde dans le même sens, demandant à la leader britannique de refuser l’allocation.

    « Parce qu’elle a été première ministre pendant 6 semaines, liz tliz trussruss pourra réclamer une allocation annuelle de 115 000 livres sterling pour le reste de sa vie. Pendant ce temps, une personne sur sept au Royaume-Uni saute des repas pour payer ses factures », dénonce à son tour la députée travailliste, Nadia Whittome, sur sa page Twitter.

    « Pourquoi ne pas aider à la place les gens qui sont aux prises avec leurs factures de gaz ? » déplore une internaute, parmi des dizaines d’autres.

    « Je n’ai pratiquement pas d’essence dans ma voiture, je n’ai pas d’argent pour la nourriture. Nous mangeons ce qu’il nous reste, ajoute une autre femme. Je ne suis pas payée avant mardi et mes factures sont dues. Et puis j’entends ça. Écoeurant. »

    La dirigeante britannique pourra avoir droit à cette somme d’argent, en vertu de la Public Duty Costs Allowance (PDCA), un programme gouvernemental introduit en 1991 par le secrétaire du cabinet de l’époque, Robin Butler, à la suite de la démission de #Margaret_Thatcher.

    Qu’est-ce que le PDCA ?
    Il s’agit d’une allocation annuelle versée pour « aider les anciens premiers ministres encore actifs dans la vie publique », peut-on lire sur le site du gouvernement britannique.

    La somme d’argent, plafonnée à 115 000 livres sterling par année depuis 2011, est destinée à couvrir le coût réel de la poursuite de l’exercice des fonctions publiques, si l’occasion se présente. Elle rembourse aux anciens premiers ministres les frais de bureau et de secrétariat, comme les salaires du personnel ou encore les déplacements à des événements où ils apparaissent en tant qu’ex-chefs d’État.

    L’indemnité ne peut donc pas être utilisée à des fins personnelles. N’étant pas non plus accordée automatiquement, elle est versée après réception de reçus pouvant attester des dépenses.

    Les anciens premiers ministres n’ont d’ailleurs pas toujours réclamé le montant total. Selon le rapport annuel du Bureau du cabinet, pour l’année 2020-2021, les anciens premiers ministres #John_Major et #Tony_Blair ont réclamé l’allocation maximale (177 000 dollars), contre 176 584 dollars pour #Gordon_Brown, 174 600 dollars pour #David_Cameron et 89 025 dollars pour #Theresa_May.

    Ces derniers ont également droit à une allocation de retraite pour contribuer aux dépenses de retraite de leur personnel. Celle-ci est limitée à un maximum de 10 % de l’indemnité annuelle versée.

    #Oligarchie #liz_truss #rats dans le fromage #vol #avantages #en_vedette

  • Banques d’affaires : Exemple les affaires du crédit suisse !
    Comment Credit Suisse a (encore) perdu le contrôle - Mathilde Farine, Xavier Filliez - letemps.ch

    . . . . . .
    1977 Affaire Chiasso : la banque encaisse une perte de 1,4 milliard de francs, après la découverte d’un montage permettant de cacher des fonds non déclarés venant d’Italie et de les réinvestir dans des sociétés, dont une grande partie ont perdu de la valeur.

    1998 Credit Suisse, l’Association suisse des banquiers, UBS, SBS participent à l’accord global sur les fonds en déshérence par lequel elles mettront 1,25 milliard de dollars à disposition d’organisations juives pour indemniser les personnes concernées.

    2007 Deux traders de Credit Suisse sont condamnés pour avoir surévalué le prix de produits financiers liés au marché du crédit. La banque doit encaisser une dépréciation d’actifs de 2,65 milliards.

    2008 Lors des résultats du premier trimestre, Credit Suisse évalue le coût de la crise des subprimes à 10 milliards depuis l’été 2007. (L’ardoise reste faible comparé à celle d’UBS qui aurait atteint 40 milliards.)

    2009 Credit Suisse doit payer une amende de 536 millions de dollars pour violation des sanctions américaines contre l’Iran et le Soudan entre 1995 et 2006.

    2011 Urs Rohner devient président du conseil d’administration.

    Septembre 2011 Credit Suisse paie 150 millions d’euros à l’Allemagne pour régler les affaires d’évasion fiscale.

    Mai 2014 Credit Suisse plaide coupable d’aide à l’évasion fiscale et paie 2,6 milliards de dollars aux autorités américaines.

    Octobre 2014 Bruxelles inflige des amendes à plusieurs banques, dont Credit Suisse et UBS, dans les affaires de manipulation du taux Libor.

    2016 L’affaire dite des « tuna bonds » au Mozambique éclate. Des employés de la banque sont accusés d’avoir fait des prêts secrets à hauteur de 2 milliards de dollars, où eux-mêmes et des fonctionnaires mozambicains se seraient servis en pots-de-vin. Plusieurs procédures sont encore en cours et la banque est aussi sous enquête.

    2017 Credit Suisse doit payer une amende de 5,28 milliards de dollars dans une affaire de prêts hypothécaires aux Etats-Unis.

    Mai 2017 Credit Suisse écope d’une amende d’un demi-million à Singapour dans l’affaire 1MDB en raison de lacunes dans ses contrôles anti-blanchiment.

    Février 2018 Credit Suisse (et d’autres banques) doivent fermer des fonds de placements sophistiqués liés à la volatilité et dont la valeur a perdu 96% en une journée. La perte estimée des clients est de 1,8 milliard de dollars.

    2018 Credit Suisse paie 47 millions aux autorités américaines dans l’enquête dite des « petits princes » sur les pratiques d’embauche en Asie. Des banques, dont Credit Suisse, engageaient des proches ou membres de grandes familles fortunées dans l’espoir de recruter plus facilement des clients, pratique considérée comme étant de la corruption par les autorités américaines.

    2018 La justice genevoise condamne à de la prison un gérant de fortune de la banque pour avoir causé un dommage de 143 millions de francs au préjudice, notamment, de l’ancien premier ministre géorgien Bidzina Ivanishvili, mais aussi pour s’être enrichi de 30 millions. Plusieurs procédures sont en cours et une enquête confiée à un cabinet externe montre qu’il y a eu des déficiences dans le contrôle du risque à Credit Suisse.

    Septembre 2018 La Finma, le gendarme suisse des banques, constate des manquements dans le respect des obligations de diligence dans le domaine de la lutte contre le blanchiment d’argent en lien avec les affaires Petrobras, PDVSA et FIFA.

    2019 Credit Suisse conseille le fonds d’investissement Softbank pour une obligation convertible d’une valeur de 900 millions de dollars qu’il revend ensuite à des investisseurs. Wirecard a fait faillite.

    Automne 2019 On découvre que Credit Suisse a fait suivre plusieurs de ses employés et ex-employés.

    Février 2020 Départ forcé de Tidjane Thiam après l’affaire des filatures.

    Juin 2020 Credit Suisse se trouve mêlée au scandale de la chaîne de cafés chinoises Luckin Coffee. La banque l’a aidée pour son entrée en bourse à New York en 2019, or on découvre que des chiffres, notamment de ventes, avaient été gonflés par l’entreprise.

    Novembre 2020 Implosion du hedge fund York Capital Management, Credit Suisse s’attend à une perte allant jusqu’à 450 millions de dollars.

    Décembre 2020 Le Ministère public de la Confédération accuse Credit Suisse dans une affaire de blanchiment et de trafic de stupéfiants d’une organisation bulgare.

    Février 2021  La banque révèle qu’elle a payé 600 millions de dollars pour régler une autre affaire liée à des prêts hypothécaires aux Etats-Unis datant d’avant la crise financière de 2008.

    Mars 2021 Credit Suisse doit suspendre des fonds comptant 10 milliards de dollars sous gestion en lien avec la société Greensill en faillite. La banque a remboursé 7 milliards aux clients des fonds. Sur les 3 milliards restants, 1 à 2 pourraient ne pas être retrouvés. Plusieurs enquêtes sont en cours.

    Mars 2021 L’implosion du hedge funds américain Archegos conduira à une perte d’environ 5 milliards de dollars pour Credit Suisse.

    Octobre 2021 Credit Suisse doit payer 475 millions de dollars aux autorités américaines et britanniques dans l’affaire du Mozambique. En même temps, la Finma rend ses rapports d’enquête sur cette affaire et celle des filatures.

    Cette accumulation d’affaires jette un sérieux doute sur la gestion des risques de l’entreprise, ce qui est confirmé par des rapports d’enquête externes que Le Temps a pu lire, par les employés qui ont accepté de raconter leur expérience, de même que par les conclusions de la justice ou des régulateurs dans d’autres cas. Ne serait-ce qu’en termes de frais juridiques et d’amendes, Credit Suisse a payé un total de plus de 15 milliards de francs depuis 2008 aux Etats-Unis, selon plusieurs estimations. 

    A nos questions, la banque a fini par répondre par une prise de position générale : « Credit Suisse a des bases très solides et est fier de son riche héritage et de ses racines entrepreneuriales.
    . . . . . .
    Source de ce extrait : https://www.letemps.ch/grand-format/credit-suisse-perdu-controle

    #banque #finance #spéculation #gestion_de_fortune #subprimes #ubs #bonus #faillite #lehman_brothers #McKinsey #cds #hedge_funds #banksters #affaires

    • France, ce 24 Octobre : Credit Suisse paie 238 millions d’euros pour éviter des poursuites pénales en France
      Elle suit ainsi le chemin de HSBC private Bank, une filiale suisse du géant bancaire britannique HSBC, qui avait accepté de payer 300 millions d’euros,
      . . . . .
      Le 17 octobre, déjà, crédit suisse avait annoncé être parvenu à un accord définitif avec le procureur général du New Jersey pour solder une affaire ancienne concernant la vente de titres adossés à des créances hypothécaires, dont la valeur s’était brutalement effondrée lors de l’éclatement de la bulle immobilière aux Etats-Unis.
      . . . . .
      La banque va donc s’acquitter d’une amende de 495 millions de dollars pour régler tous les dédommagements en justice. Un montant déjà couvert par des provisions, précise la banque dans son communiqué.
      . . . . .

      Tous les détails : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/credit-suisse-paie-238-millions-d-euros-pour-eviter-des-poursuites-penales

  • Où va la France ? François Ruffin – Thinkerview
    https://www.les-crises.fr/ou-va-la-france-francois-ruffin-thinkerview

    Source : Youtube, Thinkerview  Source : Youtube, Thinkerview, 06-10-2022 Nous vous proposons cet article afin d’élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s’arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagés par les propos […]

  • Le Professeur PERRONNE remporte l’ensemble de ses procédures devant la Chambre Disciplinaire de première instance d’Ile de France de l’ordre des médecins (décisions rendues le 21 octobre 2022).

    La Chambre Disciplinaire considère que le Pr PERRONNE, au regard de sa qualité d’infectiologue internationalement reconnu avait « l’obligation de s’exprimer dans le domaine qui relève de sa compétence », durant la crise du COVID.

    Son avocat, Me Thomas BENAGES, résume les décisions rendues par la Chambre Disciplinaire :

    Le 13 septembre dernier le Pr Christian Perronne était entendu par la Chambre Disciplinaire de Première Instance d’Ile de France de L’Ordre des Médecins suite à deux plaintes déposées en 2020, par le Conseil National de L’ordre des Médecins (CNOM), et par le Dr Nathan Peiffer-Smadja.

    Le Conseil National de l’Ordre des Médecins considérait que le Pr Perronne avait violé le code de la santé publique en s’étant exprimé dans la presse nationale, sur les réseaux sociaux, et dans un ouvrage en mettant « gravement en cause des confrères ayant pris en charge un membre de sa famille ou ayant participé à des décisions sanitaires des pouvoirs publics », et d’une manière générale, en n’ayant pas apporté son concours aux actions de santé publique mise en place par le gouvernement. Il lui était par ailleurs reproché d’avoir dénigré les « politiques de santé publique » mises en place durant la crise du Covid.

    Le Dr Nathan Peiffer-Smadja estimait, pour sa part, avoir été attaqué personnellement par le Pr Perronne sur la valeur scientifique de ses publications, au regard des propos tenus par celui-ci dans les médias ainsi que dans le documentaire « Hold-Up ».

    En retour, le Pr Perronne avait déposé une plainte ordinale à l’encontre du Dr Nathan Peiffer-Smadja, celui-ci ayant publié de mai à octobre 2020 14 tweets dans lesquels il exprimait, à l’encontre du Pr Perronne des propos désobligeants, diffamatoires et injurieux.

    Dans le cadre de ces trois procédures, la Chambre Disciplinaire de première instance a donné raison au Pr Perronne, dans des décisions rendues le 21 octobre 2022.

    Tout d’ abord, concernant la procédure intentée par le CNOM, la Chambre Disciplinaire a retenu l’ensemble des moyens de la défense, qui insistaient sur la qualité d’expert du Pr Perronne et le fait qu’il était le mieux à même de s’exprimer et d’apporter la contradiction au gouvernement durant la crise sanitaire.

    La Chambre Disciplinaire en a même conclu que, au regard de sa qualité de spécialiste, le Pr Perronne avait une obligation de s’exprimer :

    « Le Dr Perronne, spécialiste internationalement reconnu comme un expert dans le domaine de l’infectiologie, était le mieux à même de comprendre les enjeux de santé publique. S’il s’est exprimé dans la presse sur l’action du gouvernement et sur l’industrie pharmaceutique, ainsi qu’il était légitime à le faire et en avait même l’obligation dans ce domaine qui relevait de sa compétence, il s’est borné à porter publiquement mais sans invectives une voix discordante sur un sujet d’intérêt général ».

    De plus, selon la Chambre Disciplinaire il ne ressort d’aucune des pièces du dossier qu’à un quelconque moment il aurait eu un discours « antivax ».

    La Chambre Disciplinaire a également considéré que les critiques que le Pr Perronne a exprimées à l’encontre de Mme Agnès Buzyn et de M. Olivier Véran « concernaient ces personnes uniquement en tant qu’autorités sanitaires détenant un poste politique. Ainsi, alors même que ces autorités avaient également la qualité de médecins, le Dr Perronne ne saurait être regardé comme ayant méconnu, par les critiques dirigées à leur encontre, les dispositions précitées du code de la santé publique ».
     
    Concernant les procédures visant le Dr Nathan Peiffer-Smadja, la Chambre Disciplinaire a considéré que celui-ci, avait tenu à l’encontre du Pr Perronne des propos « de nature gravement anti-confraternelle » , et a prononcé à son encontre une sanction ordinale (Avertissement). 

    En toute logique, la plainte du Dr Nathan Peiffer-Smadja contre le Pr Perronne a été rejetée, la Chambre Disciplinaire considérant que « les propos du Pr Perronne concernant le Dr Nathan Peiffer-Smadja visaient uniquement, et de manière impersonnelle, sa qualité d’auteur d’une étude critiquée ».

    Ainsi, par ces décisions fondamentales la Chambre Disciplinaire est venu réaffirmer la liberté d’expression dont bénéficient les médecins universitaires, lorsque ceux-ci s’expriment de manière impersonnelle, tout en soulignant le rôle prépondérant qu’a tenu le Pr Perronne durant la crise sanitaire en apportant la contradiction au gouvernement et en ayant « une voix discordante sur un sujet d’intérêt général ».

    En soulignant que le Pr Perronne n’avait jamais eu de discours « antivax » la Chambre Disciplinaire fait taire ceux qui usent de qualificatifs péjoratifs afin de le censurer.

    Par ces décisions la Chambre Disciplinaire a donc reconnu qu’un médecin peut avoir un avis différent de celui exprimé par le gouvernement, et en faire état publiquement.

    Enfin, par ces décisions la Chambre Disciplinaire est tout simplement venue réaffirmer les valeurs de notre démocratie : il est possible de s’exprimer librement sur un sujet d’intérêt général dès lors que l’on ne tient pas de propos désobligeants, diffamatoires ou injurieux.

    Thomas BENAGES
    Avocat Associé

    #pharma #big_pharma #bénéfices #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche#covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination #christian_perronne

  • La Compil’ de la Semaine
    https://www.les-crises.fr/la-compil-de-la-semaine-69

    Chaque semaine, nous vous proposons notre Compil’ de la Semaine : une sélection de dessins de presse à la fois drôles et incisifs, ainsi que des vidéos d’analyse participant à l’indispensable travail d’auto-défense intellectuelle. Bonne lecture et bon visionnage à toutes et à tous ! Dessins de Presse Vidéos USI Events – Benjamin Bayart : […]

    #Miscellanées #Compil_de_la_Semaine #Miscellanées,_Compil_de_la_Semaine

  • Inégalités : Grande-Bretagne et États-Unis sont des sociétés pauvres avec des milliardaires de plus en plus riches
    https://www.les-crises.fr/inegalites-grande-bretagne-et-etats-unis-sont-des-societes-pauvres-avec-d

    En ce qui concerne le revenu moyen des ménages, le Royaume-Uni pourrait bientôt devoir demander aux travailleurs migrants de réduire leur salaire. Source : Financial Times, John Burn-MurdochTraduit par les lecteurs du site Les-Crises Où préféreriez-vous vivre ? Une société où les riches sont extraordinairement riches et les pauvres très pauvres, ou une société où […]

    • Ils ne sont pas pauvres, ils ont l’eau chaude et la 5G. Et ils gagnent plus que ce que la Banque Mondiale indique être le seuil de pauvreté. Alors qu’en Chine, il y a des millions de chinois qui gagnent moins que ce que la Banque Mondiale elle dit. En Chine, il y a des vrais pauvres. La Chine est une vraie société pauvre. On ne peut pas laisser dire de telles contre-vérités. La Banque Mondiale a raison. En plus, en Chine, l’état n’aide pas du tout les plus pauvres. (reportage d’hier soir aux informations télévisées ; hier soir, ils étaient en mode SAV sur absolument tous les sujets, y compris pour la justification du 49.3, où vraiment, la NUPES et le RN, ils sont pas dans l’opposition constructive, alors que le gvt veut être constructif).

  • Le PDG de Total se dit « fatigué de cette accusation de "m’être augmenté de 52%" » alors qu’il ne s’est augmenté que de 51,7% Par Loïc Le Clerc - Regards

    Pour le mépris, on sait qu’on peut faire confiance à Emmanuel Macron. Désormais, l’indécence a elle aussi un nom : Patrick Pouyanné.

    Depuis le début des blocages des raffineries, c’est la guerre (médiatique) des chiffres : les grévistes sont-ils des privilégiés capricieux ? Total a fait appel à tous porte-flingues, le premier d’entre eux se nommant Dominique Seux, pour faire passer le mot : les ouvriers en raffinerie gagneraient en moyenne 5000 euros brut par mois. On serait plus sur du 3000€ brut mensuel, « pour les postes à haute, très haute qualification » , selon la FNIC-CGT
     


    Les salariés de Total demandent 10% d’augmentation, des investissements dans l’appareil productif et des embauches alors que, en parallèle, ce sont les bénéfices, la rémunération du patron de TotalEnergies ainsi que les dividendes versés aux actionnaires qui font tâche d’huile. Voyez plutôt :
    • 19 milliards de bénéfice au premier semestre 2022
    • 2,62 milliards d’euros de dividendes exceptionnels versés aux actionnaires

    Et le salaire de Patrick Pouyanné ? 5,9 millions d’euros annuel. Et les grévistes et leurs soutiens de marteler que le bougre s’est augmenté de 3 millions en 2021, soit une hausse de 52%. De quoi faire enrager le premier concerné, qui crie à la calomnie sur Twitter :

    « Je suis fatigué de cette accusation de "m’être augmenté de 52%" – voici la vraie évolution de ma rémunération depuis 2017 – elle est constante sauf 2020 car j’ai volontairement amputé mon salaire et ma part variable a normalement baissé avec les résultats de TotalEnergies ».

    Il est vrai que Patrick Pouyanné ne s’est pas augmenté de 52% entre 2020 et 2021, mais de… 51,7%. Il est vrai que cette baisse de salaire en 2020 (-36,4%) l’a fait vertigineusement chuté à la neuvième place du classement des patrons du CAC 40.

    Ou, comme l’a calculé l’économiste Maxime Combes, en cinq ans, Patrick Pouyanné a gagné l’équivalent de 1919 années de Smic net, « soit grosso-modo une année de Smic net par jour ».

    Donc merci au PDG de Total de mettre fin à cette polémique sur son augmentation de 51,7% car, en effet, l’indécence ne se calcule pas à trois millions d’euros près.
     
    Loïc Le Clerc
    #total #économie #richesse #SMIC #indécence #salaires #bénéfices #dividendes

    Source : http://www.regards.fr/actu/article/le-pdg-de-total-se-dit-fatigue-de-cette-accusation-de-m-etre-augmente-de-52

    • 1974, la pénurie d’impôts frappe Total
      https://lesjours.fr/obsessions/total/ep2-rapport-schvartz

      Total criminel climatique », « Total exploiteur des peuples du monde entier »… Ce dimanche, on a entendu pas mal de slogans anti-Total lors de la marche « contre la vie chère et l’inaction climatique » organisée par la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes). Faire des compagnies pétrolières un thème de mobilisation politique et sociale est efficace – d’ailleurs, la gauche réclame un référendum d’initiative partagé sur les superprofits de la multinationale française. Mais ce n’est pas très original, ainsi que nous allons vous le raconter en poursuivant notre voyage dans le passé de Total, à partir d’archives historiques inédites.

      S’attaquer à Total, qui s’appelait alors la Compagnie française des pétroles (CFP), c’est ce qu’avait décidé de faire le Parti communiste au milieu des années 1970. Durant quelques mois, le parti dirigé par Georges Marchais tonne ainsi contre le « scandale pétrolier ». Conférence de presse, émission spéciale à la télévision et enfin une journée d’action dans toute la France, le 19 mars 1975, pour « dénoncer le scandale pétrolier et démasquer les profiteurs du gaspillage et du pillage ». Ces derniers, ce sont les patrons des compagnies pétrolières, des « trafiquants » dixit le secrétaire général du PC, qui « devraient être en prison » car ils « trichent avec les prix », sont une « mafia » et « ne paient pratiquement pas d’impôt ». Tout cela avec le soutien d’un gouvernement qui s’en prend aux « petits contribuables » et défend « les milliardaires ».

      https://www.cinearchives.org/Films-447-305-0-0.html
      #scandaaale

  • Coronavirus : le régulateur européen approuve l’utilisation de vaccins anti-Covid pour les bébés dès six mois RTBF Belga - Théa Jacquet

    Le régulateur européen a annoncé mercredi avoir donné son feu vert à l’utilisation à partir de l’âge de six mois des vaccins anti-Covid de Pfizer et Moderna, les premiers sérums anti-Covid à être autorisés pour les moins de cinq ans dans l’UE.

    L’Agence européenne des médicaments (EMA) a en parallèle également recommandé d’autoriser un vaccin adapté de Moderna ciblant les sous-variants Omicron BA.4 et BA.5 en plus de la souche originale de SARS-CoV-2.

    L’EMA a « recommandé d’inclure l’utilisation chez les enfants âgés de 6 mois à 4 ans pour Comirnaty », de Pfizer, et « l’utilisation chez les enfants âgés de 6 mois à 5 ans pour Spikevax » , de Moderna, a déclaré le régulateur européen dans un communiqué. Les doses des deux vaccins dans ces nouvelles tranches d’âge plus jeunes seront plus faibles, a expliqué l’EMA.

    Chez les enfants de 6 mois à 4 ans, Comirnaty peut être administré en primo-vaccination en trois doses. Chez les enfants de 6 mois à 5 ans, Spikevax peut être administré en primo-vaccination en deux doses.

    Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) a conclu que « les bénéfices de Comirnaty et de Spikevax chez les enfants âgés de 6 mois à 4 et 5 ans, respectivement, l’emportent sur les risques » , soulignant que les effets secondaires sont généralement légers ou modérés et améliorés quelques jours après la vaccination.

    Le vaccin adapté de Moderna ciblant les sous-variants Omicron BA.4 et BA.5 est quant à lui recommandé pour les adultes et les enfants à partir de 12 ans ayant déjà eu une primo-vaccination contre le Covid-19. Un vaccin Spikevax adapté ciblant Omicron BA.1 et la souche originale avait été autorisé en septembre.

    Omicron et ses sous-variants ont été dominants tout au long de 2022, prenant rapidement la place des variants précédents Alpha et Delta.

    #bénéfices #risques #bébés de véritables #cinglés #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination

    Source : https://www.rtbf.be/article/coronavirus-le-regulateur-europeen-approuve-lutilisation-de-vaccins-anti-covid-

    • Enfin une bonne décision de l’#ue, l’#union_européenne !

      L’action des laboratoires pharmaceutiques va permettre aux locataires des Ephad, (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), de ne plus se faire contaminer par leurs petits enfants.

      Enfin, ça, c’est la théorie, parce que ça n’a pas été testé.

      Au fait, les essais cliniques, ils ont été réalisé où ? En Afrique ?

      A lire, RTBF : Non, les essais cliniques du vaccin anti-Covid de Pfizer ne portaient pas sur la transmission du virus  : https://www.rtbf.be/article/non-les-essais-cliniques-du-vaccin-anti-covid-de-pfizer-ne-portaient-pas-sur-la

      #cobayes

    • Labos pharmaceutiques : Merck mis en examen pour « tromperie aggravée » dans le dossier Levothyrox Suisse - RTS - afp/sjaq
      médicaments, vaccins un marché captif comme un autre

      C’est un nouveau volet dans l’affaire du Levothyrox : la filiale française du laboratoire pharmaceutique allemand Merck a été mise en examen pour « tromperie aggravée » dans le volet pénal du dossier du changement de formule de ce médicament conçu contre les problèmes de thyroïde.

      « Le président de Merck en France a été entendu » mardi au pôle santé du tribunal judiciaire de Marseille, a annoncé le groupe dans un communiqué mercredi. A l’issue de cette audition, « la juge d’instruction a décidé de mettre la société Merck en examen pour tromperie aggravée ».


      Cette décision est liée aux « modalités d’information mises en place au moment de la transition de l’ancienne à la nouvelle formule en 2017 », pour ce médicament prescrit contre l’hypothyroïdie, ajoute l’entreprise. C’est une étape supplémentaire dans le feuilleton judiciaire opposant le laboratoire à de nombreux patients et patientes.

      Nombreux effets secondaires
      Au cœur de cette affaire : la nouvelle composition du Levothyrox, arrivée sur le marché français fin mars 2017. Cette nouvelle formule utilise toujours le même principe actif, la lévothyroxine, mais avec de nouveaux excipients, pour rendre sa composition plus stable.

      Or, des malades se sont plaints rapidement de nombreux effets secondaires : crampes, maux de tête, vertiges ou perte de cheveux. Au point qu’une pétition pour réclamer le retour de l’ancienne formule avait alors recueilli plus de 170’000 signatures (elle en compte même plus de 300’000 aujourd’hui).

      Une enquête pénale pour tromperie aggravée, homicide et blessures involontaires et mise en danger de la vie d’autrui avait été ouverte à Marseille en mars 2018, aboutissant à la mise en examen rendue publique mercredi.

      #confiance #tromperie #pharma #big_pharma #effets_indésirables #tromperie #charlatanisme #fric #excipients #effets_secondaires #médicaments

      La suite : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/13476407-merck-mis-en-examen-pour-tromperie-aggravee-dans-le-dossier-levothyrox.

    • We Were Lied To About Vaccines ADMITS Pfizer!

      Soon after the COVID vaccines were made available to the public, we were told by the likes of Joe Biden, CDC Director Rochelle Walensky and Rachel Maddow that the vaccines prevented infection and stopped transmission. Yet recently, during a recent hearing in front of the European Parliament, Pfizer’s President of International Developed Markets Janine Small admitted that the company never tested the company’s vaccine for transmission. Her excuse? The company had to move at the “speed of science” to get the vaccine to market.

      https://www.youtube.com/watch?v=QeyHfwCshPk

  • La marée verte et ses épaves (3)
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1751

    Toujours en librairie : Le Règne machinal (la crise sanitaire et au-delà). Voir ici

    Après « Les ennemis de la Nature » (1945–1971), et « Les technocrates contre « l’écologie » (avant 68), voici le troisième chapitre de La Marée verte et ses épaves, « De la contre-culture à la permaculture », consacré à l’après 68. « L’autonomie » est le maître-mot du moment. L’objectif et l’idéal de tous ceux qui souhaitent s’affranchir de telle ou telle dépendance (hétéronomie) - à défaut de pouvoir s’affranchir de toute dépendance. Et qui ne souhaite aujourd’hui disposer d’une plus grande autonomie pour sa voiture, son vélo, sa trottinette, son smartphone ou son ordinateur ? - Par exemple. Si chacun a son point de vue sur l’autonomie – sur le sens et le contenu - certains la voient dans le retour à la terre, à la campagne, voire (...)

    #Documents
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/la_mare_e_verte_et_ses_e_paves_3_de_la_contre-culture_a_la_perm

    • Enfin lu en entier, bah c’est pas bien gai. Mais surtout ya une sorte de malaise, avec toujours cette ironie distante dans les formulations, où à la fois on voit bien ce qui est critiqué, ce qui est rejeté, mais où on voit pas où ça veut en venir (et je parle pas d’avoir un projet précis spécialement). Car au final les formulations ironiques rejettent aussi bien les intellos néo ruraux, que l’esprit de clocher des « vrais » ruraux d’antan, ou inversement abondent dans le sens parfois des écolos petits bourgeois (qui quoi qu’on en disent se battent pour le bien commun comme dit dans un autre texte de PMO), ou des individus contre l’esprit de clocher/de société, qui se distinguent des anciennes oppressions… Comme si dans un même mouvement ça critiquait le société ET l’anarchisme indivisualiste… ET ça promouvait les tentatives de faire société ET l’individualisme ou la misanthropie… tout à la fois en alternance. Au bout du compte on est déprimé et on y pige pas beaucoup plus de vers quel horizon regarder le soleil se coucher. :(