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Académie ESJ, et cacadémie esj

  • Les dividendes versés aux actionnaires atteignent un pic en France au deuxième trimestre
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/08/25/les-dividendes-verses-aux-actionnaires-atteignent-un-pic-en-france-au-deuxie

    En France, un nouveau record a même été atteint pour un deuxième trimestre, avec 44,3 milliards d’euros versés, selon les données collectées par le gérant d’actifs Janus Henderson. Dans le pays, « les dividendes ont augmenté de 32,7 % au deuxième trimestre », soit un rythme « supérieur à la moyenne européenne », souligne Charles-Henri Herrmann, directeur du développement France et Benelux de Janus Henderson, cité dans le rapport.

  • La situation en Italie : Un carnage !
    https://www.businessbourse.com/2022/08/22/carnage-economique-en-italie-chomage-10-les-chutes-pib-7-salaires-7-

    Chômage +10 %

    Baisses :
    
PIB -7%

    Salaires -7%
    
Production industrielle -25%

    Investissement public -30%

    Immobilier -15%

    Hausses :
    Pauvreté +195%

    Inflation +8%

    Tout ce qu’ils ont dit qui arriverait en quittant l’ue et la zone euro s’est passé en y restant.

    #ue #union_européenne #euro #économie

  • Une campagne d’ingérence étrangère proaméricaine démantelée sur Twitter et Facebook Jeff Yates - Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1907927/ingerence-etrangere-americaine-moyen-orient-iran-asie-centale-faceb

    L’opération était gérée depuis les États-Unis, mais il n’est pas possible de savoir si le gouvernement se cache derrière.

    Des chercheurs ont détecté une campagne clandestine sur les réseaux sociaux visant à promouvoir les intérêts des États-Unis et à alimenter la méfiance envers leurs adversaires, selon un nouveau rapport publié mercredi https://fsi.stanford.edu/news/sio-aug-22-takedowns .

    Cette campagne clandestine, active depuis 2017, visait à influencer les utilisateurs de réseaux sociaux habitant en Asie centrale, en Iran, en Afghanistan et au Moyen-Orient. À l’aide de faux comptes se faisant passer pour des médias et des habitants locaux, la campagne cherchait à attiser le ressentiment envers la Russie, l’Iran et la Chine. Près de la moitié des comptes visaient la population iranienne.

    Les chercheurs, travaillant pour la firme d’analyse des réseaux sociaux Graphika, ainsi que pour l’Observatoire de l’Internet de l’Université Stanford, jugent qu’il s’agit de “la plus vaste opération d’influence pro-occidentale sur les réseaux sociaux jamais analysée par des chercheurs œuvrant dans le renseignement d’origine sources ouvertes (open source)”.

    En tout, l’équipe a analysé près de 300 000 tweets provenant de 146 faux comptes Twitter, ainsi que 39 faux comptes, 16 pages, 2 groupes sur Facebook et 26 comptes Instagram. Les chercheurs ont aussi trouvé des faux comptes associés sur d’autres réseaux sociaux de langue russe. Selon leur analyse, tous ces faux comptes agissaient de façon coordonnée.

    Meta, l’entreprise qui détient Facebook et Instagram, et Twitter ont supprimé l’entièreté du réseau et affirment que ces faux comptes auraient été gérés depuis les États-Unis. Ni ces entreprises ni les chercheurs ne peuvent dire avec certitude qui est derrière cette campagne.

    Les chercheurs notent toutefois qu’une version archivée d’un des faux comptes montre que celui-ci indiquait en 2021 appartenir à CENTCOM, le commandement central des États-Unis, responsable des opérations militaires au Moyen-Orient et en Asie centrale, entre autres.

    Le réseau a même utilisé des portraits générés par l’intelligence artificielle pour créer des faux profils plus réalistes. Ces comptes ont répandu des articles provenant de sites web de faux médias locaux, des caricatures, ainsi que des pétitions comportant un message pro-occidental.

    Quelques faux profils appartenant au réseau et visant le Moyen-Orient. Les photos de profil ont été créées à l’aide de l’intelligence artificielle. Photo : Graphika/Stanford University

    Peu après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, plusieurs de ceux-ci ont cherché à dépeindre la Russie comme étant un agresseur et à mettre l’accent sur les atrocités alléguées commises par les soldats russes.

    “Jusqu’à maintenant, presque toute la recherche sur les opérations d’influence se penchait sur des activités liées à des régimes autoritaires. Notre rapport offre un des premiers regards sur une opération clandestine proaméricaine sur les réseaux sociaux”, juge Shelby Grossman, qui fait partie des auteurs du rapport et chercheuse à l’Observatoire de l’Internet de Stanford.

    Elle et ses collègues soulignent que la campagne était relativement de piètre qualité. Certains textes étaient par exemple traduits de l’anglais au russe de façon approximative. Les publications de ces faux comptes ont généré peu d’engouement chez les populations visées. Le tweet moyen associé à cette campagne a reçu 0,49 j’aime et 0,02 retweet, fait remarquer Mme Grossman. . . . . . . .

    #USA #CIA #twitter #facebook #méta #manipulation #algorithmes #réseaux_sociaux #ia #intelligence_artificielle #pétitions #influenceurs #influenceuses #centcom #médias #ukraine

  • Arrosage des golfs : malgré la sécheresse, les dérogations pleuvent Gaspard d’Allens - Reporterre
    https://reporterre.net/Arrosage-des-golfs-malgre-la-secheresse-les-derogations-pleuvent

    Alors que la sécheresse et les restrictions d’eau font rage, les images des golfs verdoyants font scandale. Soumis à des limitations d’arrosage, certains parviennent à s’y dérober.

    La polémique a enflé la semaine dernière. Alors que tout le pays est écrasé par la sécheresse, les terrains de golf ont été accusés de bénéficier d’un traitement de faveur et de déroger à certaines restrictions d’eau, pour le plus grand plaisir de ses pratiquants, très souvent aisés.


    Des élus à gauche en ont fait un exemple emblématique d’injustice environnementale. Le maire de Grenoble, Éric Piolle, a été le premier à dégainer. Le 30 juillet dernier, il déplorait sur BFM TV que « les pratiques des plus riches soient protégées alors qu’on appelle à la sobriété. Quand on ne peut plus rien arroser nulle part, que tout le monde manque d’eau et que nos pelouses sont jaunes, pourquoi peut-on arroser encore les greens de golf ? » Des parlementaires de la France Insoumise ont pris le relai. Contre cette « décision de classe inacceptable », Manuel Bompard a appelé à « planifier un juste partage de l’eau ».



    Le golf de Strasbourg, vu de drone. Unsplash / Adrienguh

    Dans un tweet très suivi, un autre député de la France Insoumise, Hendrik Davi, a pointé le décalage entre les privations demandées aux particuliers et celles qui s’appliquent à cette activité de loisir. « Il est interdit de remplir les piscines, de laver sa voiture, d’arroser son potager, mais les golfs, eux, doivent simplement réduire leur consommation. Un 18 trous a besoin de 5 000 m³ par jour, soit la consommation de 12 000 habitants. » En 2021, la Fédération française de golf revendiquait 436 846 licenciés, s’ébattant dans plus de 700 structures.

    Son estimation repose sur un rapport du Sénat publié en 2002. À l’époque, selon ces données, la consommation totale en eau de tous les golfs représentait 36 millions de m³, soit l’équivalent de la consommation annuelle en eau d’une ville de 500 000 habitants comme Lyon. Une étude publiée par la Fédération française de golf évalue de son côté cette consommation à 29 millions de mètres cubes d’eau en 2010. Une quantité moindre, qui est cependant loin d’être négligeable.

    L’arrosage des greens reste possible
    « La situation est effectivement très symbolique », reconnaît Antoine Gatet de France Nature Environnement. Mais il faut se garder des caricatures dit-il à Reporterre. Selon le juriste, « les golfs comme les autres activités économiques ou touristiques ne sont pas exonérés de mesures de restriction ».

    Les terrains de golf doivent en effet respecter un cadre légal, fonction du niveau de gravité de la sécheresse : le stade de vigilance, d’alerte, d’alerte renforcée ou de crise. En seuil d’alerte, l’arrosage en journée est interdit, la consommation hebdomadaire doit être réduite de 15 à 30 % et les prélèvements d’eau doivent être inscrits chaque semaine sur des registres, précise un guide méthodologique écrit par le ministère de la Transition écologique. En alerte renforcée, la consommation d’eau est réduite d’au moins 60 %, l’arrosage est interdit sauf sur les départs et sur les greens (les espaces gazonnés tondus très ras autour des trous). Enfin, au stade dit de crise, il y a interdiction d’arroser. Les greens peuvent éventuellement l’être la nuit, « par un arrosage réduit au strict nécessaire ».


    Un panneau attention danger au mini-golf d’Embrun en juillet 2020. CC0 1.0 / Benoît Prieur / Wikimedia Commons

    Aujourd’hui en France, soixante-deux départements sont classés en situation de crise. L’arrosage des greens de golf reste donc possible et le secteur le justifie au nom de la préservation de l’emploi et du maintien de l’activité. « Sans eau, un green meurt en trois jours et il faut trois mois pour le faire repousser. Or un parcours sans green, c’est comme une patinoire sans glace, il devra fermer », prévient sur France Info Gérard Rougier de la Fédération française de golf. À terme, d’après les professionnels, l’activité de 700 golfs et 15 000 emplois seraient menacés en France.

    Ce chantage à l’emploi peut être efficace. Car les mesures de restriction dépendent en grande partie des arrêtés préfectoraux pris au niveau local. Ils reposent avant tout sur le bon vouloir du préfet. Or comme le rappelle Antoine Gatet « un effet de copinage peut amoindrir ces dispositions : les acteurs économiques et les industries les plus proches du préfet arrivent souvent à faire entendre leur voix et obtiennent des dérogations. Longtemps, le préfet a été plus préoccupé par l’activité économique que par la préservation des ressources en eau. » L’association France Nature Environnement se dit très vigilante à « ces possibles passe-droit » et est prête à les contester en justice.

    Eaux usées et pesticides
    À l’origine, la préservation des greens en période de sécheresse est issue d’un accord pris en 2019 entre le ministère de la Transition écologique et la Fédération française de golf. En échange de cette exception, les propriétaires de terrains de golfs engagées à mener des actions « de sensibilisation et de préservation de biodiversité » ainsi qu’à réduire la consommation d’eau et l’impact environnemental de leur pratique. Certains se sont par exemple mis à irriguer avec des eaux usées.

    Sur ce point, il reste beaucoup à faire, souligne Antoine Gatet : « Le golf n’a rien d’une activité durable, ce loisir artificialise les sols et pollue massivement l’environnement. » Selon une récente étude, 18 kg de pesticides sont pulvérisés par hectare, par an. À comparer aux 2,5 kg utilisés par l’agriculture. Dans le golf, seuls les greens sont verts.

  • Des nouvelles de la rentrée sociale ⤵️
    « Avec bientôt 30 000 citoyens armés en renfort, la police sort de sa réserve »
    https://www.sudouest.fr/justice/avec-bientot-30-000-citoyens-armes-en-renfort-la-police-sort-de-sa-reserve-

    Les premiers réservistes massivement recrutés par la police patrouilleront dès la fin de l’été, au terme d’une formation de dix petits jours. Ce qui n’est pas sans soulever quelques questions, notamment celle de leur rapport aux armes.

    Quelques heures plus tôt et Laurie allait encore en robe légère et baskets, simplement armée d’un stylo pour réviser ses cours d’éducatrice spécialisée. Sitôt passée par le vestiaire de la caserne de CRS de Limoges, voilà la jeune femme recouverte du même uniforme dont on fait les policiers de carrière. « Une drôle de sensation, mais qui n’est pas désagréable », sourit l’étudiante de 20 ans que l’on retrouvera l’après-midi même en train de dégainer un pistolet Sig Sauer à l’ombre du stand de tir.

    10 jours de formation aux armes et voilà 30.000 réservistes en renfort de la police ! On donne un flingue à des volontaires recrutés à la hâte et on les lâche dans la rue.
    Ça c’est une idée de génie…

  • La moustache pour tous ! En 1907, ouvriers boulangers et limonadiers se rebiffent Le Monde Diplomatique - Mathieu Colloghan 
    Des travailleurs luttant contre la grande précarité, des clients « pris en otage », des syndicats dont on conteste la légitimité à parler au nom des travailleurs, des contre-arguments aux « réalités économiques » et des enjeux plus larges que la lutte particulière pour les deux camps... Cette petite musique semble familière ? Peut-être. Sauf qu’en cette année 1907 le conflit porte sur le droit à la moustache.

    Le 17 avril 1907, les troupes françaises ont envahi Oujda, au Maroc, Rudyard Kipling a obtenu le prix Nobel de littérature, et les Parisiens profitent des premiers beaux jours. Ils se ruent sur les terrasses des brasseries des grands boulevards. C’est là, à 18 h 30, que débute par surprise la grève de la moustache. Pile à la demie, les garçons de café arrêtent de saisir les commandes, encaissent les consommations. Ils filent au comptoir prendre leur solde, rendent les tabliers et quittent les brasseries. Ils se retrouvent par petits groupes sur les trottoirs sous les regards incrédules et amusés des consommateurs étonnés de ce mouvement social loin des usines.

    Les patrons replient la terrasse pour fermer boutique au Café de la Paix, baissent le rideau de fer au Café Riche et coupent la lumière à L’International pour faire partir la clientèle qu’on ne peut plus servir. Chaises sur les tables. Plus un verre n’est rempli au Buffet de la gare de Lyon, plus un bouchon n’est tiré au Café Cardinal, plus une table n’est débarrassée à L’Américain. La fête est finie.

    Ainsi commence la grève des ouvriers limonadiers restaurateurs. . . . . . .
    Source : https://www.monde-diplomatique.fr/2022/08/COLLOGHAN/64948
    #gréve #greve #luttes_sociales #lutte_sociale #bistrots #restaurants #cafés #boulangeries #sabotage #inégalités #clemenceau

  • #Lille #Variole_du_singe : 90% des personnes vaccinées samedi à Lille étaient des Belges Marine Lambrecht - RTBF
    https://www.rtbf.be/article/variole-du-singe-la-majorite-des-personnes-vaccinees-samedi-a-lille-etaient-des

    Samedi, un peu moins de 500 injections, avec ou sans rendez-vous, du vaccin contre la variole du singe ont été administrées à Lille. « Environ 90% des personnes vaccinées ce samedi venaient de Belgique » , a indiqué à Belga lundi la Ville de Lille.

    Ces vaccinations ont eu lieu au Centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) de Lille, où se tenait samedi une journée exceptionnelle d’ouverture entre 9h et 17h. Il s’agissait uniquement de primo-injections.
    #variole #santé #épidémie #monkeypox #vaccins #vaccin #épidémies #covid #tourisme de la #vaccination #virus #maladie #variole_du_singe #santé_publique

  • #Podcast - #Avortement aux #USA : « On n’a pas encore vu le pire ! » RTS - Laurie Bertram Roberts à Jordan Davis
    https://www.rts.ch/info/monde/13302520-podcast-avortementaux-usa-on-na-pas-encore-vu-le-pire.html

    Aux Etats-Unis, on commence déjà à mesurer les effets néfastes de la fin du droit fédéral à l’avortement, à peine un mois et demi après la révocation de l’arrêt Roe Vs. Wade. Aujourd’hui, dix États, dont celui du Mississippi, le plus pauvre du pays, ont banni l’IVG. Là-bas, ce sont les femmes noires précarisées qui sont en majorité pénalisées. Le combat des militantes et militants pro-avortement pour les soutenir continue mais il est de plus en plus ardu.

    C’est une plongée dans une Amérique dont une partie de ses États a tourné le dos au droit à l’avortement que nous vous proposons dans ce 8e épisode de notre podcast « Democracy ! Démocratie ! ».

    La décision de la Cour suprême de révoquer le droit fédéral à l’avortement a des conséquences sociales et humaines très concrètes pour nombre de femmes qui souhaitent recourir à une IVG.

    Laurie Bertram Roberts, directrice exécutive du Yellowhammer fund, une organisation de justice reproductive qui dessert l’Alabama, le Mississippi et le Deep South, est très inquiète. Elle mesure, au quotidien, combien la vie de ces femmes, déjà compliquée car issues de minorités raciales et avec de très faibles revenus, est devenue un enfer lorsqu’elles cherchent à obtenir un avortement. Mais le pire est à venir, selon elle.

    Ce qui m’inquiète, c’est le spectre de la criminalisation des femmes enceintes. Quand tous ces croisés anti-avortement se rendront compte qu’ils ne pourront pas bloquer la distribution de pilules abortives par la poste, ils vont s’attaquer aux individus. Je pense que cette approche va se retourner contre eux à la fin. Mais je suis certaine que ça sera la prochaine étape. Et on sait que, comme d’habitude, on visera les minorités raciales et les pauvres. Laurie Bertram Roberts

    Au Mississippi, les femmes noires et leurs bébés ont des taux de mortalité plus élevés que pour les femmes blanches. Dans cet État, inégalités socio-économiques et raciales vont de pair. Une personne afro-américaine sur trois vit y en dessous du seuil de la pauvreté contre un sur dix dans la communauté dite blanche.

    A terme la moitié des États aux Etats-Unis pourraient interdire l’IVG. Au Mississippi, des peines pouvant aller jusqu’à dix ans de prison, et ne prévoyant d’exception qu’en cas de danger pour la vie de la mère mais pas de viol ou d’inceste, sont prévues en cas d’infraction à cette nouvelle loi.

    Un épisode épisode écrit par Jordan Davis, réalisé par Mathieu Ballmer et produit par Magali Philip. Voix française de Laurie Bertram Roberts : Julie Kummer.

    #précarité #Femmes #USA #IVG #avortement #minorités A diffuser sur les #Radios_Libres #discriminations-raciales #mortalité #inégalités #racisme

  • Médicaments : les profits de la pénurie – ARTE
    https://www.les-crises.fr/medicaments-les-profits-de-la-penurie-arte

    Fruit d’une enquête menée sur trois continents, une plongée édifiante dans les arcanes complexes de l’économie du médicament, mise à mal par la course aux profits des laboratoires. Source : Arte, Youtube  Anti-inflammatoires injectables, anticoagulants, anti-infectieux, anticancéreux et même boules de coton font défaut. Comme de nombreuses autres en France, la pharmacie de l’hôpital […]

  • La vaccination contre la variole du singe en France voisine interdite aux Suisses RTS - Anouk Pernet/jop
    https://www.rts.ch/info/suisse/13306180-la-vaccination-contre-la-variole-du-singe-en-france-voisine-interdite-a

    Alors que la Suisse tarde à autoriser des premiers vaccins contre la variole du singe, de nombreuses personnes cherchent à aller se faire vacciner à l’étranger. Mais en France, les centres de vaccination proches de Genève refusent de vacciner les Suisses, a appris la RTS.

    Non loin de Genève, à Saint-Julien-en-Genevois, Grenoble ou Annecy, les centres de vaccination contre la variole du singe sont submergés d’appels depuis la Suisse. Mais la réponse est toujours la même : ils ne vaccinent que leurs propres résidents, afin d’économiser les doses.


    Pourtant, au nord de la France, les Belges peuvent, eux, passer la frontière pour recevoir une injection à Lille. Ils représentent même parfois jusqu’à 90% des vaccinations quotidiennes. Selon le service de prévention-santé de la métropole de Lille, il s’agit simplement de solidarité envers les voisins européens.

    Solidarité européenne
    « Dans un premier temps, une recommandation a été donnée de prioriser les publics vivant sur le territoire national, sans pour autant exclure le reste des demandeurs », détaille le centre de vaccination dans une réponse à la RTS. Par la suite, le ministère français de la Santé a indiqué qu’en raison de « la solidarité avec nos voisins européens, les centres sont invités à ne pas prioriser les publics cibles par leur lieu de résidence ».

    Mais autour de Genève, aucune instruction de la sorte n’a été transmise. Au contraire, les institutions de soin ont pour directive de demander la carte vitale pour avoir une preuve de résidence. Les centres de vaccination soulignent que les doses ne suffisent déjà pas à la demande locale. Le centre de Saint-Julien, par exemple, n’en dispose que d’une quinzaine par semaine.

    Inégalité d’accès aux soins
    Pour Loïc Michaud, infirmier responsable du Checkpoint de l’association Dialogai à Genève, ces restrictions locales sont compréhensibles, mais elles créent des inégalités. « Il existe des centres de vaccination qui ne demandent, jusqu’à maintenant, pas d’identité. Mais ce sont des centres beaucoup plus éloignés, comme à Paris, ou dans d’autres pays d’Europe. Et cela crée une inégalité d’accès aux soins », déplore-t-il.

    Les associations LGBT demandent donc un partenariat transfrontalier. Interrogé, l’Etat de Genève explique qu’il est en discussion avec ses équivalents français pour trouver une solution de collaboration, comme il l’a fait pour la vaccination contre le Covid. Tout dépendra du moment où le canton obtiendra des doses.

    Genève a récemment fait part de sa volonté d’acquérir des doses au plus vite, même sans l’aval de la Confédération. Début août, Swissmedic indiquait n’avoir pas encore reçu de demande d’autorisation du produit.

    #Suisse #France #lgbt #variole #santé #épidémie #monkeypox #vaccins #vaccin #épidémies #covid #tourisme de la #vaccination #virus #maladie #variole_du_singe #santé_publique

  • L’augmentation des pannes sèches sur le Léman met les sauveteurs en péril _ Gianluca Agosta/jop - RTS -
    https://www.rts.ch/info/regions/13304654-laugmentation-des-pannes-seches-sur-le-leman-met-les-sauveteurs-en-peri

    Sur le lac Léman, les pannes sèches de bateau sont en augmentation : la hausse des prix du carburant pousse certains plaisanciers à remplir leur réservoir avec parcimonie. Les sauveteurs en font les frais, avec une augmentation du nombre et du coût des interventions.

    Dans le secteur de Genève, il y a « à peu près une panne tous les deux jours », explique Vittorio Foglia, président de la société Sauvetage de Genève, dans le 19h30. « On doit répondre présent du mieux qu’on peut. »

    Ce type de dépannage est gratuit pour les navigateurs imprudents. Les sauveteurs ne peuvent donc compter que sur d’éventuels dons pour couvrir les frais liés à l’opération. Leurs charges liées à l’essence sont ainsi passées d’environ 4000 à 8000 francs.

    « On va faire au mieux, et si on y arrive vraiment pas, on fera un appel à l’aide. Cette fois, ce seront les sauveteurs qui seront sauvés... de la facture d’essence qui nous attend à la fin de l’année ! », souligne Vittorio Foglia.

    Les clubs nautiques également affectés
    Du côté des clubs nautiques, on fait également grise mine. Le prix du litre de carburant à la pompe dépasse 2,50 francs. Du jamais vu pour le club de Versoix (GE), qui a dû adapter ses prix pour éviter de couler. La session de ski nautique de 10 minutes est passée de 40 à 45 francs.

    Cet été, les frais de carburant ont coûté 10’000 francs de plus que l’année passée au club nautique. « On a été obligé d’augmenter les tarifs, mais on ne peut pas trop les augmenter non plus parce que c’est difficile pour les gens aussi », explique Jenny Liard, responsable du ski nautique au club nautique de Versoix.

    Difficile de savoir quand cette situation inédite s’atténuera. En attendant la baisse des coûts, certains préfèrent naviguer à la force de leurs bras.

    #faits_divers #horts_bord #en_vedette #carburants #essence #pétrole #inflation #bourgeoisie #mdr #mort_de_rire !

  • Le cardinal Marc Ouellet visé par des allégations d’agression sexuelle Stéphanie Marin - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/745620/le-cardinal-marc-ouellet-vise-par-des-allegations-d-agression-sexuelle

    Le cardinal québécois Marc Ouellet est visé par des allégations d’agression sexuelle, qui ont été détaillées par une femme dans le cadre d’une action collective dirigée contre le diocèse de Québec.

    Cette action civile, commencée en 2020, a été autorisée par la Cour supérieure en mai dernier https://www.ledevoir.com/societe/713655/la-cour-autorise-une-action-collective-contre-le-diocese-de-quebec , ce qui signifie qu’elle pouvait dès lors franchir toutes les étapes requises pour se rendre jusqu’à un procès.

    C’est la première fois que le nom du cardinal y apparaît.


    Gregorio Borgia Associated Press Le cardinal Marc Ouellet (à droite), en compagnie du pape François, en février au Vatican

    S’il est le plus connu et le plus influent en raison de sa fonction, il n’est toutefois pas le seul membre de l’Église visé : la procédure, qui a été déposée mardi au palais de justice de Québec, contient les témoignages de plusieurs personnes — dont certaines étaient mineures au moment des faits reprochés — qui allèguent avoir été victimes d’au moins 85 prêtres, abbés, vicaires, évêques et diacres. Certains auraient fait plus d’une victime.

    L’action en justice vise une vaste période, couvrant des décennies, à partir de 1940.

    Elle est plus précisément dirigée contre la Corporation archiépiscopale catholique romaine de Québec et l’Archevêque catholique romain de Québec, qui sont tenus responsables pour ces agressions qui auraient été commises par divers religieux ou encore par des employés laïques sur un vaste territoire : le diocèse de Québec couvre de nombreuses villes outre la capitale, dont Baie-Saint-Paul, Plessisville et Thetford Mines.

    En plus de leur responsabilité pour des personnes sous leur égide, on reproche aux deux entités de n’avoir rien fait pour que les agressions cessent ni pour en prévenir d’autres. Elles n’ont pas non plus dénoncé les agresseurs aux autorités laïques et ne sont pas venues en aide aux victimes, est-il souligné dans l’action en justice.

    Un puissant cardinal
    L’une d’elles est une jeune femme désignée sobrement par la lettre « F. ». Elle témoigne avoir été agressée sexuellement par le puissant cardinal Marc Ouellet, maintenant âgé de 78 ans, et dont le nom a déjà été évoqué pour devenir pape.

    « F. » rapporte avoir été engagée en 2008 comme stagiaire au poste d’agente de pastorale au diocèse de Québec alors qu’elle avait 23 ans.

    Dans la procédure, elle décrit divers événements, dont l’un lors duquel Marc Ouellet lui a massé les épaules et caressé le dos, ou encore l’a embrassée « familièrement » en la retenant contre lui pour lui caresser le dos. À une autre occasion, elle soutient avoir l’impression d’être « pourchassée », alors qu’il traverse une salle entière pour aller s’asseoir près d’elle, alors qu’elle avait pris soin de s’installer loin de lui.

    « F. est inquiète, car son poste de stagiaire au Diocèse de Québec et son avenir professionnel dépendent du Cardinal Marc Ouellet. »

    À une autre occasion, en février 2010, lors de l’ordination d’un collègue, la jeune femme dit avoir croisé Marc Ouellet qui l’a embrassée de nouveau en lui disant « il n’y a pas de mal à se gâter un peu », des paroles qu’elle a jugées « inappropriées ». Elle ajoute qu’il a ensuite glissé sa main dans son dos jusqu’à ses fesses.

    « Ce geste surprend F., qui ne sait pas comment réagir. Ce jour-là plus que lors des rencontres précédentes, F. comprend qu’elle doit fuir le Cardinal Marc Ouellet autant que possible, le malaise qu’elle ressent est plus présent que jamais », est-il écrit dans la procédure.

    Le cardinal ne fait pas l’objet d’accusations criminelles. Quant au Diocèse de Québec, il a fait savoir mardi qu’il n’allait pas commenter les allégations visant Marc Ouellet.

    Le pape ordonne une enquête
    En janvier 2021, après des démarches auprès du Comité-conseil pour les abus sexuels envers mineurs et personnes vulnérables de l’Église catholique de Québec, « F. » écrit une lettre au pape François concernant le cardinal Marc Ouellet.

    Le mois suivant, elle est informée par courriel que le pape a nommé le père Jacques Servais pour enquêter.
     
    Or, est-il allégué dans la procédure, « le père Jacques Servais semble avoir peu d’information et de formation sur les agressions sexuelles en plus d’être possiblement un collaborateur du cardinal Marc Ouellet ».

    Aucune conclusion concernant sa plainte contre le cardinal Marc Ouellet n’a encore été transmise à « F. », soutient-elle dans la procédure.

    Selon le cabinet d’avocats Arsenault Dufresne Wee, qui pilote l’action collective http://adwavocats.com/pdf20/2022-08-16-Demande-introductive-dinstance-QC-vf.pdf , plus de 100 personnes lui ont confié avoir été victimes d’agressions de la part d’au moins 85 membres du clergé et d’employés laïques sous leur gouverne. Certains sont depuis décédés.

    Les témoignages détaillés dans la procédure ne sont pas des « cas isolés », font-ils valoir, et démontrent même le « caractère systémique » des agressions.

    Aucune des allégations des procédures n’a encore été prouvée devant un tribunal, et le dossier suit son cours. Des dommages compensatoires et punitifs sont réclamés pour tous les traumatismes, séquelles, angoisses et humiliations subis par les plaignants. Un procès devrait avoir lieu ultérieurement.

    Cette action est parmi les nombreuses ayant été intentées ces dernières années contre des congrégations religieuses au Québec.

    #religion #catholicisme #pape #domination #marc_ouellet #viol #culture_du_viol #femmes #viols #sexisme #violences_sexuelles #violence #misogynie #Quebec #Italie

    • Sept nouvelles plaintes pour abus déposées contre l’Archevêché de Montréal Hugo Prévost - Radio Canada
      https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1906011/eglise-catholique-montreal-archeveche-plaintes-abus

      Sept nouvelles plaintes pour abus ont été transmises à l’ombudsman de l’Archevêché de Montréal, révèle le plus récent rapport trimestriel de l’institution religieuse, qui couvre la période du 1er avril au 31 juillet de cette année.

      Le rapport en question, le quatrième du genre depuis l’arrivée en fonction de l’ombudsman, Me Marie Christine Kirouac, couvre la période allant du 1er avril au 31 juillet dernier.

      Le document précise que des sept plaintes pour abus, six ont été transférées au Comité consultatif à des fins d’enquête et de suivi.


      En tout, depuis le début des travaux de Me Kirouac, 58 plaintes d’abus ont été soumises audit comité, qui présente ensuite des recommandations à l’archevêque, Mgr Christian Lépine. De ce nombre, 33 concernent des abus sexuels.

      À ce total, précise le rapport trimestriel, il convient aussi d’ajouter 11 plaintes découlant d’anciens dossiers qui étaient sous la responsabilité du juge à la retraite André Denis, qui a présenté, au printemps dernier, les résultats d’un audit externe.

      L’audit en question portait sur de possibles abus sexuels à l’encontre de mineurs, sur une période allant de 1940 à ce jour.

      Toujours dans son rapport, l’ombudsman précise devoir consacrer “une bonne part de [ses] énergies actuelles à traiter des dossiers de plaintes qui, parfois, n’ont pas été traités du tout ; ont été traités, mais sans sanction ou même suivi ; ont été détruits, mais avec une mention expresse des abus qu’ils contenaient”.

      Si son mandat consiste à traiter les plaintes pour abus dans leur ensemble, et non pas seulement les allégations de nature sexuelle , Me Kirouac indique avoir “priorisé les cas où des abus sexuels ont été reprochés à des personnes encore en poste ou ayant toujours des facultés, afin de m’assurer de la sécurité de la communauté en premier lieu”.

      Au dire de l’ombudsman, les 11 plaintes liées aux anciens dossiers ayant été transmises au Comité consultatif viseraient autant de membres du clergé, qui auraient fait 22 victimes.

      Plusieurs abus récents
      Selon les plaintes reçues par l’ombudsman, dans le cadre de ce quatrième rapport trimestriel, la grande majorité des faits reprochés se seraient produits dans la décennie 2020 ; on note aussi des cas dans les années 1950 et 1960, même s’ils sont peu nombreux.

      Me Kirouac s’est intéressée à des cas liés à des abus psychologiques – abus de pouvoir, misogynie, etc. –, financiers, physiques, spirituels et sexuels.

      La quasi-totalité des plaintes, pour la période du 1er avril au 31 juillet de cette année, concernent des cas d’abus psychologique. On retrouve également une plainte pour abus financier, deux plaintes pour abus physique et une plainte pour abus sexuel, notamment.

      Pour l’ensemble des plaintes pour abus transmises au Comité consultatif, cependant, soit un total de 69, y compris les plaintes découlant de l’audit interne, les abus de nature sexuelle en viennent à représenter le tiers des cas, avec 33 plaintes.

      Suivent les abus psychologiques (26 cas) et physiques (10 cas), entre autres.

      L’ombudsman précise que dans les cas d’abus de nature sexuelle, près d’une victime sur deux (42,5 %) a été abusée à répétition. Ce taux passe à 80 % pour les victimes d’abus physiques.

      Toujours pour les cas d’abus sexuels dénoncés depuis le début du mandat de l’ombudsman, la plupart des faits se seraient produits dans les années 1950 et 1960, mais une bonne partie aurait aussi eu lieu depuis le début des années 2020.

      “Les abus, qu’ils soient sexuels, physiques ou psychologiques perpétrés durant les années cinquante et soixante l’ont été majoritairement par des membres des communautés religieuses”, indique l’ombudsman dans son rapport.

      Dans la conclusion de celui-ci, Me Kirouac estime que puisque les faits dénoncés sont de plus en plus contemporains, il s’agit d’une “preuve que le virage amorcé avec l’instauration du présent système fonctionne et qu’ensemble, nous pourrons mettre fin à toutes les formes d’abus”.

  • Norvégiennes et Norvégiens viennent de se faire plumer de 170 milliards d’euros au 1er semestre 2022
    https://www.lessentiel.lu/fr/story/le-plus-gros-fonds-souverain-au-monde-a-perdu-170-milliards-d-euros-au-1e
    Le plus gros fonds souverain a perdu 170 milliards d’euros au 1er semestre
    Le fonds souverain de la Norvège a perdu quelque 1 680 milliards de couronnes (170 milliards d’euros) au premier semestre, plombé en particulier par les valeurs technologiques.

    Alimenté par les revenus pétroliers de l’État norvégien, l’énorme bas de laine a essuyé un rendement négatif de 14,4% sur les six premiers mois de l’année, voyant sa valeur tomber à 11 657 milliards de couronnes fin juin. « C’est, en pourcentage, le deuxième plus gros recul semestriel » de l’histoire du fonds, abondé depuis 1996, « et le plus gros recul en couronnes », a noté le chef du fonds, Nicolai Tangen, lors d’une présentation.

    Depuis le début de l’année, les marchés ont été chahutés par la hausse des taux d’intérêt, une inflation élevée à cause notamment de l’envolée des prix de l’énergie, et la guerre en Ukraine, autant de facteurs qui alimentent les craintes de récession. Ce sont principalement les investissements en actions qui ont pesé sur les performances du fonds avec une perte de 17%.

    Pénalisé par la sortie de la pandémie de Covid-19, le secteur technologique a, à lui seul, généré une perte de quelque 414 milliards de couronnes (-28%) pour le fonds, entraîné vers le bas par des géants comme Meta, la maison-mère de Facebook, Amazon, Apple et Microsoft. Seule exception, les valeurs énergétiques ont pris 13%, dopées par la flambée des cours.

    Un rebond cet été
    Les actions représentaient 68,5% du portefeuille fin juin. Le fonds norvégien est présent au capital de quelque 9 300 entreprises et contrôle environ 1,3% de la capitalisation boursière mondiale. Les placements en obligations (28,3% des actifs) ont perdu 9,3% tandis que les investissements dans l’immobilier non coté (3% du portefeuille) ont gagné 7,1%.

    Actif encore marginal (0,1% des investissements), les projets d’énergies renouvelables non cotés en Bourse ont aussi accusé une perte de 13,3%. L’ensemble de ces investissements est réalisé hors de Norvège, plus gros exportateur d’hydrocarbures d’Europe de l’Ouest, afin de ne pas surchauffer l’économie nationale.

    Si les performances financières du premier semestre ont été mauvaises, le fonds a repris des couleurs cet été grâce au rebond des Bourses : mercredi, selon le compteur qui tourne en direct sur le site de la banque centrale norvégienne, il pesait plus de 12 300 milliards de couronnes.

    #vol #escroquerie #finances #banques #spéculation #capitalisation #bourses #retraites par #capitalisation #retraites #économie #pauvreté #inégalités

  • Opioïdes aux Etats-Unis : Walmart, Walgreens et CVS condamnés à verser 650 millions de dollars Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/opioides-aux-etatsunis-walmart-walgreens-cvs-condamnes-verser-650-millions-d

    Les pharmacies de Walmart, Walgreens et CVS ont été condamnées mercredi par un juge fédéral en Ohio, dans le nord des Etats-Unis, à verser 650,6 millions de dollars à deux comtés de cet Etat, Lake et Trumbull, a annoncé le cabinet d’avocats qui a défendu les deux comtés, The Lanier Law Firm.

    Cette somme permettra de « financer des programmes d’éducation et de prévention et de rembourser les agences et organisations pour les frais encourus pour gérer la crise », a-t-il ajouté. Walmart a annoncé dans un communiqué son intention de faire appel, dénonçant un procès « truffé d’erreurs juridiques et factuelles ».

    Les trois géants de la distribution aux Etats-Unis, qui avaient distribué massivement des antidouleurs dans ces deux comtés, avaient été jugés coupables en novembre.

    « Une épidémie de drogue soutenue par la cupidité des entreprises »
    Les avocats des deux comtés dans l’Ohio étaient parvenus à convaincre le jury que la présence massive d’opiacés constituait bien une nuisance publique et que les pharmacies y avaient participé en ignorant pendant des années des signaux d’alarme sur des prescriptions suspectes.

    Les responsables des comtés « voulaient simplement être dédommagés du fardeau d’une épidémie de drogue soutenue par la cupidité des entreprises, la négligence et le manque de responsabilité de ces chaînes pharmaceutiques », a commenté leur avocat, Mark Lanier, cité dans le communiqué.

    Les chaînes de pharmacies estiment que les pharmaciens ne font que respecter des ordonnances légales rédigées par des médecins, qui prescrivent des substances approuvées par les autorités sanitaires. Certaines parties avaient conclu des accords avec les comtés de Lake et Trumbull pour mettre fin aux poursuites en échange de versements financiers. C’est le cas des chaînes de pharmacies Rite Aid et Giant Eagle.

    Des distributeurs jugés responsables pour la première fois
    C’était la première fois que des distributeurs de médicaments, et non pas des producteurs, étaient jugés responsables dans cette crise sanitaire à l’origine de plus de 500 000 morts par overdose en 20 ans aux Etats-Unis, et qui a donné lieu à une myriade de procédures lancées par des collectivités.

    La condamnation de producteurs d’opiacés sur la base de lois sur les nuisances publiques a cependant connu des revers, en Californie et en Oklahoma. L’été dernier CVS, Walgreens, Rite Aid et Walmart avaient accepté de verser 26 millions de dollars au total à deux comtés de l’Etat de New York.

    Lire aussi : Crise des opioïdes aux Etats-Unis : l’indécent ballet des groupes pharma https://www.letemps.ch/opinions/crise-opioides-aux-etatsunis-lindecent-ballet-groupes-pharma

    #McKinsey #oxycodone #naloxone #opioides #sackler #big_pharma #santé #fentanyl #opiacés #addiction #opioïdes #drogues #drogue #pharma #usa #santé_publique #etats-unis #purdue_pharma #oxycontin #carfentanil #overdose #Walmart #Walgreens #CVS

    • Le groupe Purdue Pharma :
      Selon une enquête du New Yorker, le groupe aurait réalisé près de 35 milliards de dollars de bénéfice grâce au seul OxyContin entre 1996 et 2019.

      Un plan prévoit désormais le versement de 6 milliards de dollars à titre d’indemnisation à plus de 140 000 victimes directes qui avaient porté plainte, ainsi que des collectivités.

  • Après la bataille de Waterloo, les os des morts utilisés dans l’industrie alimentaire pour filtrer le sirop de sucre
    François Braibant - RTBF
    https://www.rtbf.be/article/apres-la-bataille-de-waterloo-les-os-des-morts-utilises-dans-lindustrie-aliment

    Nos ancêtres étaient-ils des cannibales qui s’ignoraient ? A Waterloo en tout cas, les cadavres du champ de bataille ont servi à fabriquer du sucre ! C’est la découverte de deux historiens belge et allemand et d’un archéologue britannique. Cette découverte explique pourquoi il est si rare de découvrir un squelette sur le site de cette immense bataille.

    A Waterloo, le 18 juin 1815, entre dix et trente mille soldats sont tués. Où sont leurs cadavres ? Les archéologues en retrouvent très peu. Dans les années qui ont suivi la bataille, les paysans les ont déterrés et vendus. Qui a pu acheter ça ? L’industrie sucrière ! Le sucre de betterave vient d’être inventé. Ce sucre-là, il faut le clarifier. C’est à ça que vont servir les cadavres. Les os sont cuits dans des fours pour en faire une poudre, du « noir animal », qui filtre le sirop de sucre.


    Noir animal en poudre, utilisé aujourd’hui comme pigment RTBF – François Braibant

    Ce produit existe toujours, même si en Europe, il n’est plus utilisé par l’industrie sucrière. « Vers 1820 » raconte l’historien liégeois Bernard Wilkin, « du côté de Waterloo, la betterave supplante le froment. L’industrie sucrière s’installe, avec des fours à ossements. La valeur marchande des os - théoriquement animaux - s’envole. Cette valeur ne peut pas laisser indifférents les paysans du coin, souvent désargentés, qui savent très bien où se trouvent les charniers de la bataille. » Dès 1834, les sources écrites montrent que les incidents se multiplient. Des voyageurs rapportent avoir vu déterrer les cadavres. Des parlementaires dénoncent le trafic « d’os putrides » . Et le bourgmestre de Braine l’Alleud avertit par affiche : ces exhumations sont interdites et punissables.

    « On a un géologue allemand qui voit des paysans déterrer des ossements. Soi-disant des ossements de chevaux, mais il y en a un qui rigole, qui parle des soldats de la garde impériale, qui sont grands, dont les os se confondent facilement avec ceux des chevaux. Et dans les archives communales, le bourgmestre de Braine-l’Alleud parle clairement d’exhumations de cadavres pour en faire commerce. Il avertit la population de sa commune et des communes avoisinantes et rappeler que l’article 360 du Code pénal punit ces exhumations. Il destine cet avertissement aux cultivateurs et propriétaires terriens. » Personne, selon Bernard Wilkin, ne sera arrêté pour ces exhumations illégales.

    Le noir animal a rapporté énormément d’argent. Il s’agit de « centaines de milliers de francs de l’époque, plusieurs fois ce qu’un ouvrier peut gagner dans une vie. » L’un des procédés pour fabriquer le sucre impliquait de mélanger le noir animal à la préparation. De l’os humain s’est bien retrouvé il y a 200 ans dans les pâtisseries de nos ancêtres… selon l’historien plus cyniques que cannibales.

    #sucre #os #ossements #squelettes #Waterloo #Chimie #industrie #betterave #capitalisme

    • Les morts de Waterloo ont-ils été transformés en fertilisant agricole ? - Sciences et Avenir
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      « Des fosses communes ont été vidées par des entrepreneurs à la recherche d’os utilisés comme engrais pour faire de la farine d’os dans la première moitié du 19e siècle. Il existe de nombreux journaux faisant références à cette pratique à l’époque - avec les principaux champs de bataille européens dans lesquels étaient recherchés des tombes contenant de grandes quantités d’os. Leipzig est un autre champ de bataille mentionnés dans ce contexte. Les os ont été expédiés vers des ports tels que celui de Hull en Angleterre, mais également vers l’Écosse, où ils étaient broyés pour être utilisés comme engrais afin de favoriser la croissance des cultures. Seuls les charniers valaient la peine [des fosses contenant des corps en quantité, ndlr] et des contacts locaux ont probablement dû être payés pour identifier l’emplacement de ces sépultures. Ce qui ne veut pas dire que chaque charnier a été traité de cette manière, mais beaucoup semblent l’avoir été », a expliqué à Sciences et Avenir, l’archéologue Tony Pollard, lors d’un précédent échange. 

      Auraient ainsi été visités les champs de bataille d’Austerlitz, Waterloo et quelques autres. En 1822, un journal britannique rapportait d’ailleurs : « On estime que plus d’un million de boisseaux d’os humains et inhumains [chevaux, ndlr] ont été importés du continent européen l’année dernière dans le port de Hull. Les quartiers de Leipzig, Austerlitz, Waterloo et de tous les lieux où se sont déroulés les principaux combats de la dernière guerre sanglante ont été balayés de la même façon par les os du héros et du cheval qu’il a montés. Ainsi rassemblés chaque trimestre, ils ont été expédiés au port de Hull, puis acheminés aux broyeurs d’os du Yorkshire, qui ont installé des moteurs à vapeur et des machines puissantes dans le but de les réduire à l’état de granulaire. [..Ils ont été envoyés principalement à Doncaster, l’un des plus grands marchés agricoles de cette partie du pays, et son vendus aux agriculteurs pour qu’ils fassent purifier leurs terres…] »
      . . . . .
      Source : https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/les-morts-de-waterloo-ont-ils-ete-transformes-en-fertilisant-agrico

    • Curieux qu’il ait fallu rechercher un médecin allemand, afin d’accuser les pauvres (les riches consommaient du sucre de canne) de cannibalisme.
      Ce médecin pourrait nous éclairer sur ce que sont devenus les restes des dépouilles passés par les fours crématoires de son pays.

  • Le mépris et la stigmatisation au service de la désinformation

    Dès le lendemain de l’élection présidentielle, les chiens de garde se sont acharnés contre l’union de la gauche aux législatives. Jusqu’au 12 juin, date du premier tour, tous les coups furent permis : mépriser et délégitimer, stigmatiser, traquer. Sur leur lancée, les éditocrates ont poursuivi leur campagne jusque dans l’entre-deux-tours (lire, à ce sujet, notre article dans Le Monde diplomatique de juillet).

    Les défenseurs de l’ordre médiatique peuvent sabrer le champagne : les forces politiques qui portaient des propositions de transformation démocratique des médias resteront minoritaires à l’Assemblée nationale. Pour autant, l’heure n’est (toujours) pas à la démobilisation. Emmanuel Macron, dont le premier quinquennat a été marqué par de multiples attaques contre la liberté d’informer (voir notamment le Médiacritiques n°33), poursuit sur sa lancée. Dernière vilénie en date : la suppression de la redevance audiovisuelle, qui fragiliserait davantage un audiovisuel public déjà à bout de souffle.

    Note sur : Médiacritique(s) N°43 – Juil. – Sept. 2022
    Dossier : législatives : Les chiens de garde sont lâchés

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/08/19/le-mepris-et-la-stigmatisation-au-service-de-l

    #media

  • Netherland: A fire has spread rapidly at a “picnic” facility in Almelo, supermarket funded by the Bill and Melinda Gates foundation

    https://www.youtube.com/watch?v=_QvuMcoyfw4

    Picnic in the Netherlands, is a supermarket company funded by the Bill and Melinda Gates foundation that delivers groceries with small electric cars.

     #bill_gates #en_vedette #actualités_internationales #santé #philanthrocapitalisme #philanthropie #fondation_gates #capitalisme #microsoft #gates #Pays_Bas #Hollande #manifestations

    • État et multinationales détournent la chaîne alimentaire
      Publié en ligne sur le site de De andere krant, Pays-Bas, 9 juillet 2022.(1)

      Pas beaucoup de bruit dans les médias du pouvoir autour de ce qu’il se passe en Hollande. Normal, les agriculteurs se révoltent contre les plans du Forum économique mondial que leur gouvernement met en place docilement. Sous prétexte de l’augmentation de la population et de la nécessité de nourrir 10 milliards de personnes bientôt, l’agriculture 2.0 est prisée, au détriment de la traditionnelle, celle où l’on met encore ses mains dans la terre. Un article de nos collègues hollandais, avec leur aimable accord de le reproduire ici.

      Le gouvernement néerlandais travaille en étroite collaboration avec le Forum économique mondial (WEF) pour réformer radicalement le secteur alimentaire. Les Pays-Bas sont l’araignée dans la toile d’une chaîne alimentaire mondiale qui n’a pas encore été formée, qui est contrôlée par les soi-disant WEF Food Innovation Hubs. Le siège social est situé à Wageningen. Le rôle de l’agriculteur traditionnel dans les plans du WEF est marginal.

      Le WEF, le club d’élite des multinationales et des dirigeants politiques basé à Davos, a établi des pôles d’innovation alimentaire dans le monde entier. « Des plateformes de partenariat multipartites basées sur le marché visant à renforcer les écosystèmes d’innovation locaux », c’est ainsi que le WEF les décrit. Ils doivent s’assurer que la chaîne alimentaire est préparée pour l’avenir.

      Selon le WEF, une réforme radicale du système alimentaire est nécessaire pour qu’il n’y ait plus de faim dans le monde d’ici 2030. Il reste encore du chemin à parcourir, car à l’heure actuelle « près de deux milliards de personnes n’ont pas accès à une alimentation saine, nutritive et adéquate et 690 millions de personnes meurent de faim ».

      Pour résoudre le problème, un « plan global » a été mis en place en 2020 – hors parlement. Les Pays-Bas y jouent un rôle de premier plan. Le European Food Innovation Hub du WEF et même le secrétariat mondial des Hubs sont situés à Wageningen. Le WEF travaille en collaboration avec l’Université de Wageningen (WUR) et avec la plateforme d’innovation alimentaire Food Valley NL sponsorisée par la province de Gelderland. Le plan laisse peu de place aux agriculteurs traditionnels. Le WEF se concentre principalement sur les partenariats public-privé avec les grandes entreprises. Food Valley NL en est un bon exemple : elle est financée par la province de Gelderland, est présidée par l’ancienne ministre Edith Schippers (VVD) — qui est également présidente de la multinationale alimentaire DSM — et compte des entreprises telles que Jumbo, Aldi, HAK, Rabobank et DSM comme membres. « Le rôle des entreprises du secteur alimentaire doit être stimulé pour créer des solutions évolutives », a déclaré le Premier ministre Rutte lors d’une réunion Zoom du WEF l’année dernière.

      Rutte a fait sa déclaration lors d’une réunion Zoom avec le titre révélateur « Transformer les systèmes alimentaires et l’utilisation des terres », où il a déclaré que le secrétariat mondial des pôles alimentaires avait été attribué à notre pays par le WEF, après que les Pays-Bas aient déjà été désignés comme le quartier général des pays européens. La coordination est entre les mains de l’Université de Wageningen.

      Parce que la plupart des médias rapportent peu ou rien sur le plan du WEF — même maintenant que le débat entre les agriculteurs et les politiques est devenu houleux —, il semble que ce ne soit pas la réalité, ou tout au plus une théorie du complot. Cependant, l’engagement envers le plan et les objectifs dirigés par le WEF a déjà été ouvertement proclamé par l’ancienne ministre de l’Agriculture Carola Schouten, ainsi que par le Premier ministre lui-même. Les accords sur les Food Hubs sont même scellés dans des contrats juridiquement contraignants, comme l’a montré le Forum pour la démocratie l’année dernière après des questions parlementaires à Schouten. Lors de réunions avec le WEF, Rutte lui-même a laissé entendre que la transformation de la chaîne alimentaire battait son plein. « Les World Economic Food Innovation Hubs permettent de connecter les actionnaires régionaux (ce que le WEF appelle les soi-disant parties prenantes, ndlr) pour intensifier les innovations », a déclaré Rutte. Il est remarquable que de nombreuses entreprises du secteur industriel et technologique en particulier apportent une contribution majeure aux plans de réforme du secteur alimentaire.

      Le gouvernement et le WEF disent qu’il faut produire plus de nourriture, car « la croissance attendue de la population mondiale (à 10 milliards en 2050, ndlr) et les conséquences de la crise climatique ne font qu’accroître l’urgence de l’insécurité alimentaire actuelle », comme indiqué dans un article du gouvernement l’année dernière. Pourquoi alors chasser ces agriculteurs de la terre, comme le fait maintenant ouvertement le gouvernement néerlandais ? Plus de nourriture sur moins de terres agricoles, est-ce possible ? Oui, on a pensé à quelque chose : l’agriculture verticale, c’est-à-dire l’agriculture qui monte. « Agriculture verticale. Est-ce l’avenir de l’agriculture ? », le WEF pose une question rhétorique. Une vidéo montre comment la start-up danoise Nordic Harvest à Copenhague a aménagé un entrepôt de 75.000 mètres carrés de manière à ce que les aliments puissent être cultivés en quatorze couches empilées les unes sur les autres. Des points forts technologiques tels que l’éclairage LED, les mécanismes rotatifs et l’arrosage avec des capteurs garantissent que les cultures poussent dans « les conditions parfaites ».

      « Notre productivité est extrêmement élevée et nous laissons une petite empreinte », a déclaré David Rosenberg, PDG d’Aerofarming, qui qualifie son entreprise de croisement entre une entreprise agricole et une entreprise technologique. « Nos cultures poussent — de la graine à la récolte — en quinze jours. Cela prend 30 à 45 jours dans une serre ou dans un champ ». L’entreprise — qui s’occupe également de la modification génétique des semences à l’aide de la technique CRISPR — affirme qu’il faut 95% d’eau en moins que sur une ferme et qu’elle peut produire 390 fois plus de cultures par mètre carré et même que la nourriture est plus saine que dans une ferme saine (bien que beaucoup de sceptiques contestent cela). Si ce phénomène se répand dans le monde, il faudra beaucoup moins de terres agricoles. En fait, il faudra beaucoup moins d’agriculteurs. Nul autre que Bill Gates a injecté 50 millions de dollars dans l’entreprise pour des robots agricoles capables de faire le travail beaucoup plus rapidement.

      Bien que le WEF et le gouvernement affirment toujours que les agriculteurs continueront à jouer un rôle important dans l’approvisionnement alimentaire à l’avenir, cela semble être une stratégie pour garder les gens calmes le plus longtemps possible. Il semble que seules les parties qui souhaitent adopter les innovations du Food Hub joueront un rôle dans la chaîne alimentaire du futur. En général, le secteur agricole est à la traîne, selon le WEF. « Les innovations qui peuvent aider à transformer nos systèmes alimentaires sont souvent déjà là. Malheureusement, l’adoption et la mise à l’échelle des innovations dans le secteur agroalimentaire sont à la traîne par rapport aux autres secteurs ».

      Le ministre de l’azote Van der Wal, Picnic et Bill Gates
      Les lignes avec l’élite dirigeante mondialiste ne sont pas seulement courtes du côté de la production de la chaîne alimentaire, il y a aussi un (apparent) conflit d’intérêts du côté de la distribution. Il s’avère que le frère de la ministre de l’azote Christianne van der Wal (VVD) — Bouke van der Wal — est le propriétaire de Picnic. Bill Gates a investi l’an dernier 600 millions d’euros dans ce supermarché en ligne. Il a déclaré qu’il souhaitait que les pays riches « passent à 100% à la consommation de viandes synthétiques pour aider à lutter contre le changement climatique ». Ce phénomène est tout à fait conforme à une autre idée d’innovation alimentaire promue par le WEF : la « viande » imprimée en 3D.

      Ido Dijkstra
      Traduction : Bernard Legros
      Mise en ligne et traduction #Kairos https://www.kairospresse.be/etat-et-multinationales-detournent-la-chaine-alimentaire

      Notes et références 1 https://deanderekrant.nl/nieuws/staat-en-multinationals-kapen-voedselketen-2022–07-08

      #picnic #wef #davos #répression #alimentation #globalisation_4.0 #klaus_schwab #économie

  • L’hôpital de Chauny s’inquiète de voir partir ses médecins étrangers après l’application d’une nouvelle réglementation Eric Henry
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/aisne/l-hopital-de-chauny-s-inquiete-de-voir-partir-ses-medec

    La procédure d’autorisation d’exercice prévoit que les médecins ayant obtenus leurs diplômes en dehors de l’Union européenne doivent, dans certains cas, effectuer un parcours de consolidation des connaissances dans des centres hospitaliers universitaires. À Chauny, les organisations syndicales s’inquiètent de voir s’éloigner de nombreux médecins des hôpitaux de proximité.

    Laurence Mascoli, la secrétaire FO de l’hôpital de Chauny dans l’Aisne, ne cache pas son inquiétude. « Le directeur de l’établissement n’y peut rien, nous essayons de nous battre pour conserver notre offre de soins et nous avons le sentiment que tout est fait pour fermer des établissements comme le nôtre. » _Cible de son inquiétude le départ prévisible de médecins du service cardiologie.

    Quatre médecins du service de cardiologie de Chauny pourraient quitter l’établissement pour faire valider leurs diplômes dans un CHU Laurence Mascoli Secrétaire générale FO centre hospitalier de Chauny

    L’évolution réglementaire décidée en 2020 entre en application. Les médecins étrangers ayant obtenu leurs diplômes en dehors de l’Union européenne peuvent désormais être reconnus comme docteurs à part entière. Jusqu’à présent, ils font fonction d’internes dans les établissements où ils exercent. Une situation qui les contraint à une rémunération beaucoup moins intéressante que leurs homologues de l’Union européenne.

    Désormais, en effectuant un parcours de consolidation dans un centre hospitalier universitaire, leur statut deviendra plus attractif. « Un séjour d’une voire deux années dans un centre hospitalier universitaire leur est demandé pour leur permettre de quitter leur situation contractuelle » , explique Laurence Mascoli.

    Une nouvelle perspective intéressante pour ces praticiens, mais qui risque, selon la représentante FO, de laisser l’hôpital de Chauny dépourvu de cadres indispensables à son bon fonctionnement. « Dans tous les services, ces médecins diplômés hors Union européenne assurent la continuité de l’activité. Dès septembre, un médecin en cardiologie devra quitter Chauny pendant un an pour son parcours de consolidation, trois autres sont concernés. Comment les remplacer ? » _

    Le souhait que l’ARS fasse preuve de discernement dans l’application des textes
    Le maire de Chauny (divers centre) et président du conseil de surveillance de l’hôpital, Emmanuel Liévin, indique avoir été alerté du problème par la direction. « Effectivement c’est un sujet de préoccupation, je ne sais pas si c’est volontaire, mais en tout cas, ces décisions fragilisent encore les hôpitaux de proximité. »

    Emmanuel Liévin appelle la commission qui supervise la consolidation des compétences des praticiens à individualiser les parcours. « Dans de nombreux cas, ces médecins exercent depuis plusieurs années, voire plus d’une décennie. Leur demander subitement de passer une année ou plus en CHU pour prouver leur compétence me semble complétement disproportionné » . Le maire de Chauny demande donc à l’ARS de la souplesse et du cas par cas afin de limiter ces parcours de consolidation à quelques semaines lorsque cela suffit.

    La CGT santé et action sanitaire souligne par la voix de son secrétaire départemental Olivier Fenioux ,que l’évolution des PADHUE (praticiens diplômés hors Union européenne) était réclamée depuis longtemps. « La plupart de ces médecins sont exploités très clairement, leur traitement mensuel est de l’ordre de 1 500 euros, ils sont cantonnés aux tâches les plus ingrates, nous avons milité pour une meilleure reconnaissance de leur travail. »

    Le syndicaliste reconnaît que leurs absences vont poser de gros problèmes aux petits établissements hospitaliers où il évalue leur proportion dans le personnel médical à environ 70 %. Une situation inextricable dont la seule issue reste pour Olivier Fenioux l’augmentation des salaires et l’obligation pour le personnel médical nouvellement formé d’exercer pendant un temps limité dans les zones en tension.

    Le cas de ceux qui n’ont pas effectué l’évaluation des connaissances
    Laurent Schott, le directeur de l’hôpital de Chauny confirme l’existence de difficultés pour le parcours de consolidation des connaissances d’un certain nombre de médecins, mais il nuance une situation très complexe. « Les médecins hors union européenne ayant réussi l’évaluation des connaissances, même à l’étranger, pourront exercer dans des hôpitaux de proximité à la condition qu’un médecin de leur spécialité puisse les encadrer. En revanche, ceux qui n’ont pas effectué l’évaluation des connaissances devront effectivement se rendre en CHU parfois pour plusieurs années. »

    Je peux citer le cas d’un anesthésiste qui devra se rendre pendant 4 ans dans un centre hospitalier universitaire alors qu’il donne satisfaction depuis plusieurs années dans son hôpital, cela pose problème Laurent Schott directeur de l’hôpital de Chauny

    Laurent Schott salue toutefois la prise de conscience des pouvoirs publics pour régler un problème évident de conformité. « Certains médecins PADHUE ne pouvaient pas constater de décès ou signer un arrêt de travail car ils n’avaient pas la reconnaissance de l’ordre. La nouvelle réglementation vise à éliminer ces incohérences. »

    Les médecins PADHUE qui n’ont pas passé l’évaluation des connaissances devront donc se rendre pendant plusieurs années dans des hôpitaux universitaires pour posséder la maîtrise des différents domaines complexes de leurs spécialités. Le directeur de l’hôpital de Chauny souligne que ces hôpitaux universitaires risquent très vite de se retrouver submergés par l’arrivée de ces médecins diplômés hors Union européenne. « Est-ce que ces établissements auront les ressources humaines disponibles pour offrir à ces médecins l’encadrement professionnel nécessaire à leur parcours de consolidation des connaissances ? » , se demande Laurent Schott.

    Il plaide lui aussi pour une application raisonnable de la nouvelle réglementation. Elle peut parfois poser problème pour des médecins étrangers exerçant depuis longtemps en France, mais elle offre également, selon lui, un cadre général pour faciliter le recrutement à l’étranger de nouveaux médecins diplômés hors Union européenne.

    #docteresses #docteurs #médecins #ARS #santé #société #Hôpitaux #Santé_Publique #PADHUE #CHU #ue #union_européenne

  • #Best_off d’un #Navet Le dernier documentaire de BHL pourra-t-il conjurer la lassitude sur l’Ukraine ? Melanie Lidman - Time of Israel

    Mais les derniers mois que BHL a passés en Ukraine suite à l’invasion menée par la Russie étaient complètement différents de tout autre conflit, comme il l’a déclaré mercredi. BHL, 73 ans, s’exprimait lors de la projection de son nouveau documentaire sur le conflit, « Why Ukraine » (« Pourquoi l’Ukraine »), au Musée d’art de Tel Aviv, un évènement organisé par i24News.

    « Cette guerre a une particularité par rapport aux autres que j’ai couvertes, car avec les autres, je savais que l’issue ne changerait pas grand-chose au destin ni à la face du monde », a-t-il déclaré. BHL a déclaré qu’il s’était impliqué « pour attirer l’attention sur ces autres conflits au nom des droits de l’homme et de la souffrance humaine ».

    « Mais ici, c’est le contraire. J’ai eu le sentiment, dès les premiers jours, que l’ordre du monde était en jeu, que l’issue de cette guerre changera nos destins en Europe, en Amérique, en Occident en général, mais aussi, ici », a déclaré BHL.

    « Bien sûr, il ne s’agit pas d’une guerre mondiale, mais c’est une guerre qui a des conséquences sur le monde entier. C’est une ‘guerre mondialisée’, qui a un effet papillon sur toute la planète. En Afrique, il y a maintenant une crise du blé et une famine qui sont créées par la Russie », a-t-il déclaré.

    BHL a réalisé six documentaires et écrit plus de 40 livres. Mais ce dernier « projet » était différent. « C’est celui que j’ai réalisé en tenant le plus compte de l’urgence », a-t-il déclaré. Le tournage s’est achevé le 10 juin et l’équipe, dirigée par le co-réalisateur Marc Roussel, a fébrilement monté les images au cours des dernières semaines afin de sortir le documentaire le plus rapidement possible, plutôt que d’attendre les festivals de cinéma de l’été.


    Bernard-Henri Lévy en conversation avec Natasha Kirtchuk, présentatrice d’i24News, au musée d’art de Tel Aviv, le 7 juillet 2022. (Crédit : Yuri Skvirski, i24NEWS)

    « Le plus grand allié de Poutine n’est pas Xi Jingping [de la Chine], qui au final n’est pas capable de lui fournir les pièces dont il a besoin pour ses chars, ni même l’Iran. Le plus grand allié de Poutine, c’est la lassitude de l’Europe, la lassitude de l’Amérique », a déclaré BHL.

    Le documentaire a été diffusé sur la chaîne #Arte, mais l’événement à Tel Aviv était la première projection du documentaire en public. BHL a déclaré qu’il avait choisi de le présenter en Israël parce qu’il se sentait profondément lié à ce pays en tant que juif – et fier de l’être – mais aussi parce qu’il souhaitait inciter le gouvernement israélien à adopter une position plus ferme à l’égard de Poutine.
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    « Néanmoins, a-t-il dit, on n’en fait pas assez. Il y a une sororité entre Israël et l’Ukraine qui n’est pas assez prise en compte ici. Il existe une ‘solidarité entre les ébranlés’. »
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    L’ambassadeur ukrainien en Israël, le Dr. Yevgen Korniychuk, qui a également assisté à la projection, a exprimé des sentiments similaires.


    Bernard-Henri Lévy s’entretenant avec l’ambassadeur d’Ukraine en Israël, le Dr. Yevgen Korniychuk, avant la projection de son documentaire « Pourquoi l’Ukraine » au Musée d’art de Tel Aviv, le 6 juillet 2022. (Crédit : Mélanie Lidman)
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    Korniychuk a déclaré qu’il était particulièrement découragé par le fait que de nombreux politiciens israéliens n’aient pas osé utiliser le terme de « guerre » mais l’ont qualifiée de « conflit local » entre les gouvernements russe et ukrainien. « Nous ne sommes en conflit avec personne, nous sommes une nation pacifique », a-t-il déclaré.
    Korniychuk a déclaré que l’ambassade d’Ukraine en Israël prévoyait de travailler dur pendant la prochaine saison électorale pour s’assurer que les politiciens n’oublient pas la guerre en Ukraine lorsqu’ils feront campagne.

    Le documentaire « Pourquoi l’Ukraine » centre fermement l’histoire sur BHL lui-même et son activisme, plutôt que sur les Ukrainiens. Il s’agit d’un montage serré qui présente BHL sur presque toutes les séquences, marchant avec assurance aux côtés de combattants ukrainiens dans des rues bombardées, vêtu d’un costume impeccable. Le film contient de nombreuses images historiques de BHL dans d’autres zones de conflit, ainsi qu’une visite en Ukraine en 2014, lorsqu’il a apporté son soutien aux manifestations de Maidan, un mouvement populaire visant à rapprocher l’Ukraine de l’Europe et à l’éloigner de la Russie, qui a entraîné de violentes protestations sur la place Maidan à Kiev.
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    une grande partie du documentaire montre BHL visitant des bunkers sur les lignes de front et manipulant des armes lourdes avec un regard approbateur. Peu d’attention est accordée aux Ukrainiens qui accomplissent d’autres tâches, notamment l’organisation d’initiatives locales pour obtenir de la nourriture et un soutien logistique pendant les quatre mois de guerre.

    Lors d’une interview accordée au Times of Israel après la projection, BHL a déclaré que le documentaire comportait beaucoup d’images de lui-même parce qu’il estimait que c’était le portrait le plus fidèle de la situation.
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    BHL affirme que son activisme international très soigné a la capacité de maintenir les politiciens et le public intéressés par la question plus longtemps que s’il n’avait rien fait. Concernant le circuit des festivals de cet été pour son documentaire « Pourquoi l’Ukraine », BHL est resté silencieux ; de même, il est resté discret concernant les politiciens qu’il espère rencontrer, alors qu’il tente de maintenir les projecteurs sur l’Ukraine et de chasser les ombres de la lassitude.
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    #bhl #paris #MDR #suffisance #imposture #auto_promotion #arte #propagande minable

  • #Bruxelles : Molenbeek va taxer les caisses automatiques des grandes surfaces

    Elle s’élèvera pour cette année à 5.600 euros par caisse automatique, précise la commune dans un communiqué. La mesure a été approuvée par le conseil communal de Molenbeek.

    Cette nouvelle taxe ne vise donc que les caisses des grandes surfaces où le processus de scan et de paiement des produits est intégralement assuré par le client.

    L’objectif est “de faire contribuer de façon proportionnée l’ensemble des acteurs économiques de la commune“ , justifie la bourgmestre Catherine Moureaux (PS). Ces dispositifs, poursuit-elle, ont des conséquences sur le travail lui-même, puisque c’est le client qui prend en charge des tâches autrefois effectuées par des employés. “De plus, il est indéniable que ces dispositifs mis en place exclusivement par de grandes surfaces ont un impact sur la cohésion sociale, dans des quartiers où il y a beaucoup de seniors, vu l’absence de contact entre les clients et les travailleurs.“ , estime encore la socialiste.

    La nouvelle taxe s’inscrit dans un contexte budgétaire difficile où la commune doit diversifier ses possibilités de ressources, ajoute l’échevin des Finances, Georges Van Leeckwyck (MR). Une taxe sur les tournages de films a également été introduite.

    Source : https://bx1.be/categories/news/molenbeek-va-taxer-les-caisses-automatiques-des-grandes-surfaces/?theme=classic

    #contributions_sociales #grandes_surfaces #caisses #caisses_automatiques #grande_distribution #travail #travail_dissimulé #consommation #hypermarchés #hypermarché #supermarché #commerce #supermarchés #alimentation #économie

    • Vivement que toutes les communes de l’union européenne imitent cette charmante commune Bruxelloise !

      Pour information, Molenbeek, la partie pauvre de la commune est la partie prés du centre de Bruxelles. Du côté opposé, ça sent le bon argent.

    • Mort de rire, la réaction : « Taxer les caisses automatiques comme va le faire Molenbeek est une attaque contre le commerce local »
      https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/07/14/pour-comeos-taxer-les-caisses-automatiques-comme-va-le-faire

      Taxer les caisses automatiques des supermarchés, comme va le faire la commune de Molenbeek-Saint-Jean, est une « attaque contre le commerce local », clame jeudi la fédération Comeos, qui représente les supermarchés, dans un communiqué.
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      Cette nouvelle taxe « nous catapulte directement au siècle passé », commente jeudi le CEO de Comeos Dominique Michel. « Quel signal le gouvernement local de Molenbeek donne-t-il avec cela ? Arrêtez d’innover et commencez à travailler comme au siècle dernier. »
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      La fédération ne comprend pas non plus que la taxe, si elle doit combattre l’érosion de la cohésion sociale, s’attaque au commerce local physique et non à l’e-commerce.

      Plus tôt jeudi, la fédération flamande Buurtsuper a estimé que la nouvelle taxe était « complètement hors de propos ».

  • Les montres intelligentes donnent des maux de tête aux médecins Violette Cantin - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/733443/vigie-numerique-les-montres-intelligentes-donnent-des-maux-de-tete-aux-med

    Sébastien Marin, médecin de famille à l’urgence de l’hôpital Barrie Memorial, a témoigné mardi sur Twitter d’un diagnostic qu’il émet de plus en plus souvent : une Apple Watch défectueuse.

    Votre montre intelligente vous a récemment averti que vous ne dormiez pas suffisamment ou que votre fréquence cardiaque était anormalement élevée ? Prenez garde : elle n’est pas la meilleure conseillère quant à votre santé, préviennent deux spécialistes contactés par Le Devoir.

    Sébastien Marin, médecin de famille à l’urgence de l’hôpital Barrie Memorial, a fait part mardi sur Twitter d’un diagnostic qu’il pose de plus en plus souvent : une Apple Watch défectueuse.
    On a un nouveau diagnostique a l’urgence depuis quelques temps : “Apple watch défecteuse” .

 Pleins de gens viennent bien stressés car leurs Apple Watch indiquent des fréquences cardiaques a 140 bpm mais lorsque on la mesure, c’est 60 ????????‍♂️
    -- Sébastien Marin (@SebMarinMD) July 12, 2022

    « Des gens qui viennent attendre six heures aux urgences après avoir reçu une indication de leur montre, j’en ai vu souvent dans les deux ou trois derniers mois », raconte le Dr Marin. Il cite en exemple une montre qui indiquerait une saturation en oxygène du sang trop faible ou des battements de coeur trop rapides. « Les gens commencent à avoir peur s’ils ont l’impression que leur fréquence cardiaque n’est pas bonne », relève le médecin, qui dit les rassurer autant que possible.

    En cas de doute, la meilleure option demeure de guetter d’éventuels symptômes ou de mesurer sa fréquence cardiaque à la pharmacie avant de recourir au système de santé, note-t-il.

    Le sommeil n’est pas en reste
    Les montres intelligentes donnent aussi des informations sur le cycle de sommeil de leurs utilisateurs. Et ici aussi, ces indications peuvent poser problème.
     
    « Il faut mettre un grain de sel sur la fiabilité de ces montres, qui est modeste », indique le Dr Milan Nigam, neurologue et somnologue à l’hôpital du Sacré-Coeur de Montréal. Il dit lui aussi voir de plus en plus de patients inquiétés par les avertissements de leur montre intelligente. « En tant que médecin du sommeil, je ne peux qu’être content que les gens s’y intéressent davantage. Ils veulent s’outiller pour savoir comment l’améliorer, mais il peut y avoir des effets pervers à ça. »

    Il mentionne par exemple une montre qui indiquerait à une personne qu’elle n’a pas dormi suffisamment, ce qui peut la pousser à rester au lit plus longtemps, même si elle ne dort pas. « Mais quand on étire la durée du sommeil sur une plus longue période, le sommeil va être de moindre qualité », explique-t-il. À long terme, ces indications peuvent donc engendrer des comportements « délétères » chez certaines personnes.

    Cette quête obsessionnelle d’un sommeil parfait a même un nom : l’orthosomnie. « Ça arrive quand on devient trop préoccupé et anxieux par rapport à notre sommeil », précise-t-il, ajoutant que les indications des montres intelligentes peuvent devenir une source d’anxiété.

    Son conseil pour les gens qui croient souffrir d’un problème de sommeil ? Consulter leur médecin. « Les technologies [des montres intelligentes] ne sont pas si mal pour donner une approximation de la durée de notre sommeil, mais ça demeure modeste par rapport à ce qu’on peut faire dans un laboratoire.

     #santé #sante #surveillance #santé_publique #algorithme #apple #surveillance #algorithme #bigdata #gafam #technologisme #profiling #croyance #croyances #montres #objets_connectés

  • #Suisse : Nouvelle panne partielle des numéros d’urgence, notamment à Genève ats/asch
    https://www.rts.ch/info/regions/geneve/13243765-nouvelle-panne-partielle-des-numeros-durgence-notamment-a-geneve.html

    Le réseau Swisscom a connu jeudi après-midi une nouvelle panne entre 14h26 et 14h58. Le service a ensuite repris, a indiqué l’entreprise à Keystone-ATS. Les numéros d’urgence ont été partiellement touchés.

    Les appels depuis les téléphones mobiles n’ont pas pu reprendre. Un redémarrage est en cours. La cause est un problème de configuration, précise Swisscom. La panne a été entièrement levée vers 16h45.

    Les centrales d’urgence, notamment de Genève et de Bâle, ont été touchées. Le Service d’incendie et de secours (SIS) de Genève signalait des difficultés depuis 15h00 à atteindre les numéros d’urgence à partir de téléphones portables. En revanche, les appels sur des lignes fixes fonctionnent normalement.

    « Nous recommandons à la population d’utiliser les lignes fixes », a indiqué le lieutenant Nicolas Millot, porte-parole du SIS. L’inquiétude, pour les pompiers, est que des personnes n’arrivent pas à atteindre les urgences.

    #télécommunications #USA ? #Russie ? #Swisscom #Téléphonie #Urgences

    • Twitter inaccessible aux États-Unis et en Europe ce jeudi afp
      https://www.lessentiel.lu/fr/story/une-grosse-panne-sur-twitter-635133511225

      Une vaste panne a affecté temporairement jeudi l’accès au réseau social Twitter, notamment aux Etats-Unis et en Europe où plusieurs utilisateurs se sont retrouvés confrontés à un message d’erreur.

      L’étendue de la panne n’était pas immédiatement connue et la plateforme n’avait pas dans l’immédiat répondu à une sollicitation de l’AFP. Mais le site Downdetector a recensé près de 55 000 signalements d’internautes empêchés de se servir de la plateforme, les premiers étant apparus vers 13h50.

      Le site Downdetector a recensé près de 55 000 signalements d’internautes empêchés de se servir de Twitter, les premiers étant apparus vers 11H50 GMT. « Impossible de récupérer les tweets pour le moment. Veuillez ressayer ultérieurement », était-il affiché sur les comptes des utilisateurs.

      Elon Musk a fait marche arrière
      Le service semble avoir repris progressivement un peu plus d’une demi-heure après le début de la panne, des internautes en profitant pour se moquer gentiment du réseau. « Je viens d’avoir les 30 minutes les plus productives depuis des années. Et sinon, il semble que Twitter soit tombé en panne pendant 30 minutes », a ainsi écrit sur la plateforme @joelyagar.

      Des pannes perturbent régulièrement les plateformes numériques, les interruptions de service de longue durée restant l’exception. Cet accroc technique intervient à un moment sensible pour le groupe, qui a engagé cette semaine une bataille judiciaire avec Elon Musk.
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      #USA ? #Russie ? #twitter

  • 30 hectares à bétonner en Normandie + les parkings, mais c’est un saccage imerssif
    Le spectacle de Serge Denoncourt sur le débarquement de Normandie contesté en France
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1898001/spectacle-serge-denoncourt-debarquement-normandie-critiques

    Hommage ou injure ? Le projet de spectacle immersif sur le débarquement allié de 1944 en Normandie, mis en scène par Serge Denoncourt et scénographié par le Québécois Stéphane Roy, fait face à une vive contestation.

    Dans une vidéo promotionnelle dévoilée à la fin du mois de juin, ce projet de spectacle baptisé Hommage aux héros est présenté comme un théâtre de 1000 places en mouvement, qui avance sur 400 mètres et dont la scène tapissée d’écrans s’ouvre sur l’extérieur. Il est prévu qu’il soit construit sur un site de 30 hectares à Carentan-les-Marais, entre Utah Beach et Omaha Beach, deux des plages du débarquement de Normandie, en France.


    Le site, ouvert six mois par an, pourrait accueillir 6000 personnes par jour, soit 600 000 personnes par an, a précisé à l’AFP le directeur des communications, Régis Lefebvre. Il porte, avec le producteur de comédies musicales Roberto Ciurleo et le producteur de télévision Stéphane Gateau, ce projet évalué à 90 millions d’euros, soit 117,5 millions de dollars canadiens.

    Serge Denoncourt à l’écriture du spectacle
    Le spectacle vise à raconter, à partir d’images d’archives et de tableaux vivants, le débarquement du 6 juin 1944, de sa préparation à la bataille de Normandie qui a suivi.

    “Pour réussir un projet comme celui-là, il faut être entouré d’experts, d’historiens, de vétérans, de gens qui ont vécu cette période, et prendre toutes les informations qu’ils sont prêts à me donner afin d’écrire un spectacle qui ne soit pas une fiction, mais bien un compte-rendu de ce qui s’est passé”, explique le metteur en scène québécois Serge Denoncourt dans la vidéo. 

    “C’est une œuvre de mémoire, on va revivre dans un réalisme total le contexte de la guerre”, ajoute Stéphane Roy, qui scénographie des spectacles au Québec et en France. 


    Ensemble, Serge Denoncourt et Stéphane Roy ont créé Je vais t’aimer, une comédie musicale basée sur des chansons de Michel Sardou qui a été lancée à Paris en 2021.

    La demande de permis de construire d’Hommage aux héros devrait être déposée à la fin du mois d’octobre, pour une ouverture en 2025, selon Régis Lefebvre. Le maire de Carentan est très favorable au projet.

    Hommage aux héros promet une grande rigueur historique. “Nous travaillons à l’élaboration d’un partenariat avec le Mémorial de Caen [un musée consacré à la Seconde Guerre mondiale et au débarquement]”, précise Régis Lefebvre.

    Interrogé par l’AFP, Stéphane Grimaldi, le directeur du Mémorial, a réfuté cette affirmation voulant que le Mémorial travaille à l’élaboration d’un partenariat. “Je l’envisagerais à plusieurs conditions, dont la plus importante est évidemment le sérieux historique et pédagogique du récit”, a-t-il expliqué.

    Un spectacle jugé mercantile et sensationnaliste
    Depuis deux ans, Hommage aux héros suscite des critiques. Près de 10 000 personnes ont perdu la vie ou ont été blessées lors du débarquement du 6 juin 1944. 

    En 2020, Le vétéran français Léon Gautier, alors âgé de 97 ans, avait aussi déclaré à l’AFP être “contre le projet”.

    La même année, 154 descendants et descendantes de membres du commando Kieffer, ainsi que Léon Gautier et Hubert Faure, les deux derniers soldats alors encore en vie de ce commando ayant participé au débarquement, ont également vivement critiqué le projet dans une tribune publiée par Le Monde. 

    “La mise en spectacle de ces événements sur ou à proximité des lieux de mémoire et de recueillement ainsi que la volonté affichée d’une dimension commerciale sont pour nous profondément choquantes, tant pour des raisons historiques qu’éthiques”, ont écrit les signataires. 


    “Nous sommes conscients que la transmission du savoir et de la mémoire de cette période de l’histoire pour les publics du 21e siècle oblige sans doute à adapter les modes de médiation. Mais cela ne peut en aucun cas se faire sur un mode spectaculaire, festif et commercial, au détriment des exigences de la connaissance historique, de la mémoire et du respect.”

    En 2021, Léon Gautier avait signé avec 600 autres personnalités, dont l’historien Jean-Pierre Azéma, une lettre ouverte dénonçant l’intention “mercantile” d’un projet de spectacle “jouant fortement sur l’émotion” et jugé « intolérable eu égard aux drames qui se sont déroulés pendant le débarquement ».

    La lettre envoyée au ministère de la Transition écologique dénonçait aussi le “saccage environnemental” que représenterait le projet, qui nécessiterait l’artificialisation de 30 hectares de sol agricole. 

    En mai, des proches et personnes descendant de vétérans anglo-saxons ont qualifié d’“injure” ce “prétendu hommage aux héros”. Leur communiqué a été signé par une centaine de personnes.

    “À l’heure où s’achève le procès des attentats du 13 novembre 2015 [qui ont fait 130 victimes et des centaines de personnes blessées à Paris et près de Paris], imaginerait-on faire un spectacle immersif autour du massacre qui s’est produit au Bataclan [une salle de spectacle où périrent 90 personnes ?”, a renchéri l’historien à l’Université de Caen Jean-Luc Leleu, au début de juillet, dans le quotidien régional Ouest-France.

    Une œuvre d’art en forme de devoir de mémoire, selon Serge Denoncourt
    Mercredi, ni Serge Denoncourt ni Stéphane Roy n’étaient disponibles pour parler à Radio-Canada de leur réaction à ces critiques.

    Le 7 juin dernier, Serge Denoncourt avait parlé de ce spectacle sur lequel Stéphane Roy et lui travaillent depuis deux ans en entrevue à l’émission Pénélope. https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/penelope/segments/entrevue/404315/theatre-musical-scene-sardou-annie

    “Le projet n’est pas de faire un parc Astérix [un parc d’attractions français sur le thème d’Astérix et Obélix], mais de faire une œuvre d’art, un devoir de mémoire, qui va amener les plus jeunes à aller en Normandie voir le spectacle et après à aller visiter les plages et les lieux réels”, avait-il déclaré, soulignant que l’histoire du débarquement était moins présente dans l’esprit des jeunes générations. 

  • 200 000 postes à pourvoir. Saisonniers : les raisons d’une grande vacance Marie Toulgoat
    https://www.humanite.fr/social-eco/saisonniers/200-000-postes-pourvoir-saisonniers-les-raisons-d-une-grande-vacance-757735

    Alors que l’été a commencé, 200 000 postes resteraient à pourvoir dans les hôtels, restaurants et activités touristiques. La faute à des salaires trop bas, des conditions de travail trop difficiles et à la réforme de l’assurance-chômage, qui poussent les travailleurs vers des emplois sédentaires.

    Dans son restaurant de Samoëns (Haute-Savoie), Laurent (1) désespère. La saison estivale est sur le point de débuter, les premiers vacanciers devraient arriver d’ici quelques jours, et le personnel manque toujours à l’appel.

    Avec un bar en plus de sa brasserie, il embauche habituellement 23 personnes, dont 17 saisonniers. Cette année, il démarre l’été presque bredouille : il lui manque toujours une poignée de salariés pour accueillir les touristes sereinement. « La clientèle est là, mais nous réfléchissons à fermer une journée par semaine car nous n’arrivons pas à embaucher. C’est un problème », souffle le restaurateur.


    Augmentation, suppression des heures de coupures, logements : les employeurs devront composer s’ils veulent recruter. © Fred Tanneau/AFP

    Victimes collatérales de la pandémie de Covid
    Après une saison 2020 inexistante et une année 2021 marquée par l’incertitude sanitaire, l’été 2022 promet de ne ressembler à aucun autre pour les professionnels du tourisme, de l’hébergement et de la restauration. D’ores et déjà, de nombreux employeurs ont ouvert leur établissement avec un contingent de salariés limité.

    Car, depuis l’arrivée du Covid, nombreux sont ceux à avoir enterré leur carrière de saisonnier et à s’être orientés vers un emploi sédentaire. « Ici, beaucoup de personnes ont changé de carrière. Les gens ont du mal à joindre les deux bouts, alors ils sont partis » , explique Léo Genebrier, du comité CGT chômeurs et précaires d’Ardèche.

    Selon lui, la réforme de l’assurance-chômage est l’une des grandes responsables de cette grande démission des saisonniers, en réclamant aux demandeurs d’emploi l’équivalent de six mois de labeur au lieu de quatre. Conséquence : de nombreux habitués ont laissé tomber les saisons, persuadés de ne pas pouvoir travailler assez pour recharger des droits sans travail sédentaire.

    Ces nouvelles règles, Céline Absil en a fait les frais. Guide touristique avant la pandémie et contrainte à l’inactivité pendant les confinements, elle n’a pas pu régénérer ses droits à l’assurance-chômage et a été radiée l’hiver dernier.

    Cet été, dans le sud de l’Ardèche, où elle réside à l’année, trouver un contrat de travail de six mois n’a pas été une tâche aisée. « Après avoir passé l’hiver sans revenus, je voulais vraiment trouver au moins six mois de travail pour recharger mes droits, mais la très grande majorité des contrats sont de trois mois environ. J’ai finalement trouvé un boulot de commis et de plonge pour six mois dans un bistrot, mais j’ai d’abord dû envoyer une quarantaine de CV » , regrette-t-elle.

    Elle aussi membre du collectif CGT chômeurs et précaires, elle se rend compte des effets néfastes de la réforme. À l’en croire, ceux qui n’ont pas décidé d’emprunter un nouveau chemin de carrière disparaissent tout bonnement des radars. « Comme ils savent qu’une saison ce n’est pas assez pour recharger des droits et qu’ils ne pourront plus toucher les allocations, ils ne prennent plus la peine de s’inscrire à Pôle emploi » , explique-t-elle.

    Mais le véritable nerf de la guerre, ce sont les salaires. L’inflation galopante aidant, les saisonniers ne semblent plus vouloir accepter des emplois si précaires, au traitement frisant le Smic et aux heures supplémentaires non payées, comme cela a été très largement la norme durant des années.

    Face à cette demande générale d’une rémunération plus digne, certains employeurs ont sorti le chéquier. « À la sortie du Covid, je rémunérais un plongeur 1 500 euros net, aujourd’hui je propose 1 700 euros net, logement compris. Je ne peux pas faire plus, sinon il faudra répercuter sur les consommations », assure Laurent, restaurateur haut-savoyard.

    Ras-le-bol généralisé
    Pourtant, ces petits coups de pouce restent des initiatives personnelles de la part des employeurs. Au niveau de la branche hôtellerie et restauration, l’histoire est tout autre. En janvier, le patronat a concédé à l’issue de négociations des revalorisations de salaires de 16 % en moyenne. À y regarder de plus près, pourtant, la majorité des saisonniers ne sont pas gagnants. Les premiers niveaux de la grille n’ont eu le droit qu’à une augmentation d’environ 60 euros par mois, déjà aujourd’hui complètement absorbée par la hausse des prix.


    Les saisonniers qui ne travaillent pas dans la restauration, eux, officient pour la plupart sans la moindre revalorisation de leurs revenus. L’année dernière, Vincent en a fait l’expérience. Alors âgé de 20 ans et sans diplôme, il a trouvé un emploi dans une colonie de vacances en Ardèche. Un coup de cœur pour celui qui s’est découvert une passion pour l’animation, mais d’importants sacrifices en termes de rémunération et de conditions de travail. Pendant deux semaines, le jeune homme a travaillé de 7 heures du matin – avant le lever des petits vacanciers – jusqu’à tard dans la nuit, le temps que les longues réunions entre animateurs se terminent, une fois les enfants couchés.

    Des journées pouvant atteindre parfois 20 heures pour un salaire de misère : 900 euros net pour les deux semaines. « Comme j’ai signé un contrat jeune et que je n’avais pas de diplôme, il n’y a aucune heure sur mon bulletin de salaire, alors que j’ai travaillé plus de 150 heures. Tout ça ne comptera donc ni pour le chômage, ni pour la retraite, ni pour la formation que j’essaye d’intégrer et qui demande qu’on puisse justifier de 200 heures de travail en animation », se désole Vincent. Cet été, loin des galères de la colonie, le jeune homme a trouvé un emploi dans un centre de loisirs. Le salaire est loin d’être mirobolant, mais la journée de travail se termine lorsque les parents viennent chercher leur progéniture le soir, pointe-t-il.

    Cet été, plus que jamais, les employeurs devront donc composer avec le ras-le-bol des salariés pour leur conditions de travail au rabais et proposer un accueil satisfaisant s’ils veulent réussir à embaucher. Céline Absil, elle, est tombée sur un patron prêt à faire l’effort.

    Dans son bistrot ardéchois, il a constitué deux équipes, l’une pour le service du midi et l’autre pour le service du soir, supprimant ainsi les heures de coupure du milieu de la journée. « Mon employeur s’est rendu compte que c’était un gros frein et que ça épuisait les équipes. J’ai donc été embauchée pour des journées de 10 à 16 heures » , explique-t-elle.

    Dans le Var, Pascal Marchand, saisonnier depuis vingt-cinq ans, a fait du logement fourni la condition sine qua non de son recrutement. « Je ne signe pas sinon. Je viens du nord de la France, je ne peux pas venir travailler dans le Sud si je n’ai nulle part où me loger » , explique le second de cuisine.

    Un secteur entier au pied du mur
    Pour l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), organisation patronale, c’est bien sur les logements qu’il faut insister pour renouer avec l’emploi saisonnier. Car si dans les campings et hôtels, les salariés peuvent être logés sur place gratuitement, ce n’est pas le cas dans la restauration, et beaucoup refusent de signer un contrat sans la garantie d’un habitat confortable. « On commence à voir de bonnes pratiques se mettre en place. À Carnac, un camping a été racheté par la mairie pour y loger les salariés, c’est une bonne chose. À Dunkerque, une chambre de commerce a été réhabilitée. Mais il faudrait une réforme globale du logement pour que cet aspect ne soit plus un frein à l’emploi » , suggère Thierry Grégoire, président de l’Umih saisonniers.

    Avec environ 200 000 postes de saisonniers qui pourraient ne pas être pourvus cet été, l’organisation patronale a d’ailleurs décidé de se tourner vers des candidats outre-Méditerranée. L’Umih envisage en effet de recruter de jeunes salariés tunisiens. Il n’est toutefois pas question de dumping social, assure Thierry Grégoire. « Ce sont des jeunes qualifiés qui souhaitent venir en France pour parfaire leur expérience, avec un contrat de travail de cinq mois au maximum. Ils ont vocation à retourner dans leur pays par la suite » , explique-t-il.

    Dans tous les cas, le secteur entier semble être au pied du mur. Pour mener à bien les saisons touristiques tout en se passant des rustines de dernière minute, les employeurs devront se retrousser les manches et enfin renouer avec l’attractivité de leurs métiers.
    (1) Le prénom a été modifié.

    Droit du travail. Un maximum de revendications
    Si les emplois saisonniers ont leurs spécificités, le Code du travail ne leur réserve pas de dérogations. Ces postes ne concernent donc que les travaux appelés à se répéter chaque année à des dates à peu près fixes, du fait du rythme saisonnier ou de modes de vie. Exit les surcroîts d’activité et les secteurs non indexés au Code du travail. Les contrats saisonniers relèvent des CDD classiques.

    Mais le droit du travail ne règle pas toutes les difficultés. Voilà pourquoi la CGT, la CFDT et FO revendiquent le versement de la prime de précarité à chaque fin de CDD, afin d’éviter la précarité des travailleurs, ainsi que l’abrogation de la réforme de l’assurance-chômage qui impose de travailler au moins six mois pour ouvrir des droits. L’accès au logement, à la formation, la lutte contre le travail non déclaré et le droit à reconduction des contrats d’une année sur l’autre font aussi partie des demandes des organisations syndicales.

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