• Le « kit de survie » de Thomas Lacoste, cinéaste très politique

    http://www.lemonde.fr/cinema/article/2012/02/29/le-kit-de-survie-de-thomas-lacoste-cineaste-tres-politique_1649789_3476.html

    Et pour ceux qui habitent Paris,du 19 mars au 23 avril rétrospective des ciné-frontières* de Thomas Lacoste au cinéma le Reflet Médicis (3 rue Champollion, Paris Ve, Tél. : 01 46 33 25 97) accompagnée de débats tous les lundis
    http://www.labandepassante.org/lbp_agenda.php

    • Désolée pour le doublon. Question : je n’ai pas le temps de tout lire, alors quand je veux poster un lien, je fais en général une recherche avec le tag qui me semble approprié. Là j’ai cherché Thomas Lacoste et le message de parpaing ne m’a pas été signalé. Pas vraiment essentiel comme problème, mais il y a peut-être un moyen que je ne connais pas d’éviter les redites.

  • Greece on the breadline: #HIV and #malaria make a comeback | World news | The Guardian
    http://www.guardian.co.uk/world/blog/2012/mar/15/greece-breadline-hiv-malaria?

    The incidence of HIV/Aids among intravenous drug users in central Athens soared by 1,250% in the first 10 months of 2011 compared with the same period the previous year, according to the head of Médecins sans Frontières Greece, while malaria is becoming endemic in the south for the first time since the rule of the colonels.

    Reveka Papadopoulos said that following savage cuts to the national health service budget, including heavy job losses and a 40% reduction in funding for hospitals, Greek social services were “under very severe strain, if not in a state of breakdown. What we are seeing are very clear indicators of a system that cannot cope.”

    #grèce #santé #europe #finance #sida #paludisme

  • Eloge du flou, par Gérard Mordillat (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/09/MORDILLAT/20951

    Très beau texte, qui mériterait cependant d’être développé, ce qui rendrait ses arguments plus percussifs, ils ne sont pas faux, à mon sens, mais ils sont énoncés sans être très démontrés. Par ailleurs le texte regarde insuffisamment du côté des avant-gardes, qui justement se sont jetées du côté du flou, de la chute, du raccord pas raccord, précisément là où elles pressentaient un enjeu d’aller contre ce qui était trop lisse.

    Il serait évidemment sot d’imaginer qu’il suffit de griffer la pellicule, de la blesser, de la salir pour, miraculeusement, lui rendre d’un coup sa puissance de pénétration du réel.

    Ben justement ce genre de gestes on en trouve de nombreux exemples dans le cinéma de plasticiens, je pense par exemple tout de suite à Stan Brackage.

    Et enfin, on peut aussi prendre le contre parti de cette attaque du net, par exemple les films de Robert Frank tels que Life Raft Earth ou encore cocksucker blues sont très éprouvants pour leur spectateur précisément parce qu’ils s’affranchissent de trop des normes cinématographiques, ce qui tend à invalider la démarche adventice de Robert Frank en cinéma et ce qui lui fait lui-même conclure que le cinéma cela n’a jamais complétement marché pour lui. A la différence de la photographie, dans laquelle il excellait notamment dans son héritage expressionniste abstrait.

    • - Les intellectuels - de tous bords – sont issus de la bourgeoisie. Leurs travaux, leurs discours ne sont-ils pas, finalement, conformes aux intérêts des classes dirigeantes ?

      Quand je lis un auteur comme Jacques Rancière, par exemple, et que je constate que tout son discours depuis 40 ans se résume – que dit-il d’autre ? Rien ! – à une exaltation populiste d’une sorte de savoir politique, culturel, scientifique… spontané de la classe ouvrière, de compétence égale de tous avec tous, je ressens de la colère et du dégoût… Car c’est ignorer délibérément les inégalités réelles, et les effets de la dépossession culturelle, c’est ignorer le fonctionnement du système scolaire, c’est ignorer comment se forment et comment se transforment les opinions politiques, etc. Et c’est même empêcher de poser tous ces problèmes ! Quand il ose affirmer qu’essayer d’analyser les inégalités (notamment scolaires), comme l’a fait Pierre Bourdieu, aboutirait à figer les gens dans cette inégalité et à les priver de leur liberté, de leur mobilité, je trouve ce genre de propos vraiment grotesques et même indécents (pour rester poli). Il est un cas typique du penseur bourgeois qui se penche de haut sur le peuple, qu’il ne rencontre jamais ailleurs que dans des livres du XIXe siècle… et qui fantasme sur les gens qu’il ne connaît pas (n’est-ce pas ce « savoir spontané » des classes populaires qui les conduit, par exemple, à l’auto-élimination scolaire que j’ai évoquée plus haut, et que Rancière croit sans doute être une invention de sociologues, si toutefois il en a entendu parler). Postuler une égalité principielle de tous avec tous, comme il le fait, c’est refuser de voir ce qu’est l’inégalité dans la réalité, ses mécanismes de fonctionnement et de perpétuation, et aussi ses effets dans les modes de pensée et d’agir, dans le rapport à la politique, dans les vies.... C’est donc tout simplement ratifier et reconduire l’inégalité à partir d’une position idéaliste qui n’a que l’apparence de la radicalité politique mais qui en est tout le contraire. Je sais que c’est payant : on l’applaudit partout, car cette façon de fantasmer le peuple est largement partagée dans les milieux intellectuels. Mais cela n’en est que plus révoltant, car ce genre de discours empêche de comprendre les inégalités telles qu’elles sont, et donc de les combattre. Cela conforte l’ordre établi.
      Pour reprendre le modèle qu’affectionne Rancière et qui découle logiquement de sa perspective de maître ignorant du monde social, celui du tirage au sort dans la Grèce antique, je dois dire que je ne voudrais pas que ma mère soit tirée au sort pour gouverner la Cité, sinon cela donnerait l’application du programme du Front National : rétablissement de la peine de mort, expulsion des immigrés, durcissement des politiques pénales, sortie des enfants du système scolaire à quatorze ans… Par conséquent, il convient d’analyser –oui, analyser ! – comment se forment ce type d’opinions, comment elles se répètent, à quelles conditions elles peuvent changer…
      En réalité, Rancière est resté l’intellectuel maoïste bourgeois qu’il a été autrefois – l’accablant maoïsme de l’Ecole normale supérieure, c’est-à-dire les philosophes et leurs pauvres - et qui s’enthousiasmait pour la Révolution culturelle populaire chinoise, qu’il opposait à Bourdieu et aux savants, dans son livre de 1973 contre Althusser, et dont on sait bien qu’elle était décrétée d’en haut et imposée au peuple qui était censé la porter. C’est la vérité de la position de Rancière : il n’a pas changé... il a simplement gommé la référence à la Chine. Je hais ce populisme-là, qu’il est nécessaire de rejeter autant que les autres formes de populisme si l’on veut se donner les moyens de penser ce que peut être la participation des classes populaires à la politique, et si l’on veut se donner les moyens de réfléchir à une politique émancipatrice qui ne soit pas simplement une mythologie d’intellectuels pour intellectuels.

    • sur le fond je suis assez d’accord avec lui mais il oublie quand même que le pouvoir actuel est déjà en train d’appliquer le programme de sa mère

    • Il y a de belles pages dans Retours sur notamment sur l’articulation entre problématiques dites « de société » et « sociales » ; mais j’ai la flemme de les recopier et je ne trouve pas le texte de cet entretien sur google.

    • Débat entre Rancière et Bourdieu relayé par @pariaurbain :
      http://seenthis.net/messages/150990

      Je dirais que Bourdieu est dans la méthodologie, la modélisation factuelle (et approximative, comme tout modèle assumé) pour expliquer le réel à travers les phénomènes dominants (et donc la suprématie des schémas de domination paralysants), quand Rancière est dans l’idéologie « idéaliste », pour tenter d’infléchir le réel, en s’appuyant les phénomènes, éventuellement marginaux, dynamisant la structure sociale, mais ce faisant, il donne l’impression de prendre ses désirs pour des réalités...

  • La pénalisation des clients de la #prostitution, nécessaire mais pas suffisante
    http://aldebaran.eu.org/index.php?2012/03/07/589-la-penalisation-des-clients-de-la-prostitution-necessaire-mais-pas

    D’abord, les débats sur la pénalisation permettent de remettre le client au centre du système prostitutionnel, d’affirmer que la prostitution est d’abord une affaire d’hommes. Sans clients, pas de prostituées. Les études sur les femmes prostituées sont nombreuses, sur les clients, elles sont rares mais on sait qu’ils sont des hommes ordinaires, souvent en couples ou l’ayant été, et que la domination, la possibilité de ne pas tenir compte de l’avis de la femme est une motivation importante du recours à la prostitution. Des hommes non clients commencent à prendre des positions publiques et collectives tels que « Real men don’t buy girls » aux USA ou « Nous n’irons pas au bois » en France.

    • Peut-être est-il temps de constater que le féminisme unitaire n’existe pas et que de réelles fractures politiques existent parmi les femmes en lutte ?

    • Il est peut-être aussi temps de constater sur cette question une convergence de vues entre intégristes catholiques et féministes de gauche. Les deux camps se sont affrontés et le font encore sur nombre de sujets. Pourtant, il y a un certain consensus sur celui de la prostitution.

      – Dans les deux camps, il y a ce postulat : la prostitution doit être éradiquée car elle est intrinsèquement mauvaise (immorale pour les uns, domination masculine et sociale pour les autres).

      – Les deux camps balayent le fait que des prostitués affirment le faire volontairement et n’en sont pas malheureux.

      – Les deux camps souhaitent une politique que l’on qualifirait dans d’autres domaines de « répressive », « sécuritaire », ou de « flicage ». L’auteur du texte dit : « il s’agit d’abord d’éduquer et pas de punir. » "Rééduquer" ne serait-il pas le mot le plus juste ? Il s’inscrirait mieux dans l’histoire de la gauche.

      Par ailleurs, la prostitution n’est pas une question qui concerne uniquement les femmes. Les prostitutés sont majoritairement femmes, mais aussi hommes. (J’utilise pour cette raison la forme neutre de la langue française « prostitué ».)

      #prostitution

    • Comparaison débile. La grande majorité des catholiques, et pas seulement les intégristes, sont sur une position abolitionniste, qui ne se réduit pas à la caricature que tu donne. Je ne suis pas abolitionniste, mais ce n’est pas une raison pour ridiculiser maladroitement leurs positions.

    • @baroug, tu n’est pas d’accord avec ce constat d’un accord sur les trois points que j’ai indiqués entre catholiques et féministes ?

      Je parle de catholiques (parfois intégristes) et de féministes (parfois de gauche)... et je n’ai pas dit « féministes catholiques » et « intégristes de gauche » ni « féministes intégristes » et « catholiques de gauche ».

    • Non, je ne suis pas d’accord.

      Une convergence basée sur l’accord sur le caractère mauvais de la prostitution n’a pas de sens. C’est comme si tu disais qu’il y avait convergence entre les intégristes et les militants contre la peine de mort parce, les uns affirment le caractère sacré de la vie, les uns condamnent les meurtres institutionnalisés… En l’occurrence il peut y avoir des convergences locales qui n’impliquent rien d’autre qu’un avis commun sur une question particulière.

      Pour le reste, les abolitionnistes intelligents, chrétiens ou non, ne nient pas que des putes sont volontaires : ils disent que c’est une minorité, ce qui est difficilement contestable, même si on peut (c’est mon cas) arguer que ça change déjà la donne.

      C’est pareil pour la question hommes / femmes : certes il n’y a pas que des femmes, mais c’est l’écrasante majorité. C’est comme si tu disais que le viol concerne aussi les hommes. Oui, mais c’est marginal.

    • Concernant la peine de mort ou l’avortement, il y a un désaccord profond entre ces deux camps. Ce n’est pas le cas sur la prostitution. C’est un constat simple.

      Ce constat posé, on peut considérer que des gens habituellement opposés se rencontrent intelligemment sur certaines questions. C’était par exemple le cas des communistes et de nationalistes d’extrême droite, tous opposés à la collaboration avec l’Allemagne et agissant de concert dans la Résistance.

      Mais je ne pense pas que l’accord que nous constatons ici se fasse sur de bonnes bases. Ceux qui le défendent vont dire que c’est sur la base du respect des femmes (et je souligne que chacun entend ce qu’il veut par « respect des femmes » : femmes mères ou femmes libres). Je crois au contraire que c’est avant tout sur une base morale : la prostitution est-elle mal ou non ? Doit-elle être combattue par principe ou non ?

      Je pense qu’il serait intéressant de connaitre le point de vue des uns et des autres en posant cette question précise.

    • Je n’ai pas connaissance d’une demande officielle d’un pape demandant à la France la mise en place d’une législation anti-prostitution/prostitué/client de prostitué mais j’ai peut-être râté cette information puisque cela semble admis…

    • Je faisais une boutade sur un raccourci facile : de droite, de gauche, catholique, chrétien, musulman, arabe, juif, israelien…

      Ce sont des mots derrière lesquels des personnes sont amalgamées, habituellement pour les stigmatiser, mais où la réalité des individus et de leurs convictions sont très hétérogènes. Je préfère les opinions exprimées soit par des individus (et cela n’engage qu’eux) soit par des représentants élus (et cela engage alors le groupe et pas les membres).

      À titre personnel je n’ai pas d’avis sur la nécessité d’une pénalisation des clients des prostitués car je n’en connais pas bien les tenants et aboutissants. J’écoute, je lis et j’essaye de prendre en compte vos avis mais pas ceux supposés de groupes si je n’ai pas de référence d’avis du groupe cité.

    • Je réagis un peu tard, tout va très vite ici. Comme souvent, il est plus difficile d’avoir un avis quand la ligne de partage n’est pas habituelle, n’est pas celle qui est attendue.
      Il me semble que le point de vue consistant à se méfier de toute proposition de loi « stigmatisante » est pertinent. Nous avons des lois contre le proxénétisme, contre la violence faite aux femmes, contre le viol, utilisons-les.
      Je signale aussi cet article de contretemps qui date d’un an mais qui me semble intéressant.
      http://www.npa2009.org/content/p%C3%A9nalisation-des-clients-de-prostitu%C3%A9es-quand-les-belles-%C3%A2me

    • Merci pour cet article. Lilian Mathieu y montre qu’en voulant aider les prostitués par une loi pénalisation les clients (proposée par la gauche), on aboutit aux mêmes résultats que la loi sur le racolage passif (votée par la droite) : on rend leur situation encore plus difficile et dangereuse.

      S’appuyer sur une représentation caricaturale des clients n’est cependant pas la principale carence qui grève le projet de leur pénalisation. Celui-ci a tout d’une fausse bonne idée en premier lieu parce qu’il ignore ou feint d’ignorer que criminaliser un pôle d’une relation revient à la criminaliser dans son ensemble. La prostitution, quel que soit le jugement que l’on porte sur son existence, est une relation de service entre une prestataire et un bénéficiaire qui la rétribue. Réprimer la première (comme le fait la LSI) ou le second (projet de la mission Bousquet) a exactement le même effet : rendre leur contact clandestin puisqu’un des partenaires s’expose, s’il est visible de la police, à une sanction pénale. Remplacer le délit de racolage par celui de sollicitation de prestations sexuelles payantes ne changera rien à la situation déjà catastrophique des prostituées, puisqu’elles devront continuer à racoler dans des zones isolées où elles seront toujours aussi vulnérables devant la violence et l’exploitation.

      Une fois, on accuse les proxénètes, les réseaux, l’autre les prostitués, et maintenant les clients. Je pense vraiment qu’il serait bien de poser la question de base aux uns et aux autres : êtes vous pour que l’État interdise le principe même de se prostituer ?

      Je crois, en effet, que c’est une question morale qui détermine beaucoup de ces positions politiques. Chacun construit son argumentaire en fonction de son univers de gauche ou de droite, mais il y a un accord sur un principe moral et il a accord pour faire appliquer cette morale par l’État.

      Sinon comment pourrait-on défendre une loi qui rend la vie des prostitués encore plus difficile tout en prétendant les aider ?

      Les tartuffes de droite ont l’habitude de dire « nous combattons l’homosexualité, pas les homosexuels ». J’entends la gauche parler de la même manière : « nous combattons la prostitution, pas les prostitués ».

  • L’université de Toulouse : une université du troisième type
    http://www.auboutduweb.com/poolp/index.php?post/2012/03/05/Luniversite-de-Toulouse-%3A-une-universite-du-troisieme-type

    Il s’agirait de constituer une « université » forte de 94.000 étudiants, 7.100 enseignants, enseignants-chercheurs et chercheurs, de 5.800 personnels administratifs et techniques, qui serait deux fois plus grande que la plus grande #université publique américaine, qui figurerait entre la 100ième et la 200ième position au classement de #Shanghai. On a déjà dit ici, depuis longtemps, ce qu’il faut penser de « la fascination des palmarès internationaux » et de « la grippe de Shanghai », qui conduisent à justifier la constitution de mastodontes hétérogènes qui n’ont rien à voir avec les universités américaines auxquelles on veut se comparer. Mais là où ça se corse, c’est lorsqu’on entend distinguer à l’intérieur de cette grande Université de #Toulouse (UT) un « périmètre d’excellence » (UT*) qui fait, à strictement parler, l’objet du projet d’IDEX, et qui ne comprend que 30% des enseignants chercheurs et chercheurs, et ne concerne que 21% des étudiants. Pour être honnête, il faut dire que le principe de cette #ségrégation à l’intérieur d’une université unifiée n’est pas une idée des toulousains, mais fait partie du cahier des charges des #IDEX, complété par les indications du jury. Ce périmètre d’excellence reçoit l’essentiel de l’argent de l’IDEX, sans parler de ressources propres de l’université. Mais cela va plus loin. En fait, à l’intérieur de la future Université de Toulouse, on établirait une frontière entre le périmètre d’excellence et le reste. Il y aurait en quelque sorte « la Noblesse et le Tiers Etat ».

    #éducation

  • Tarnac, une affaire d’État | Simon Gouin (Basta !)
    http://www.bastamag.net/article2183.html

    Où s’arrête le terrorisme ? Où commence son instrumentalisation ? Dans son livre, Tarnac, Magasin général, le journaliste David Dufresne tente de comprendre comment l’affaire qui a rendu célèbre un petit bourg de Corrèze et médiatisé une fantasmatique « ultragauche » a pu naître. Trois ans et demi d’enquête, à rencontrer les inculpés, les services de renseignement, les politiques. Et une volonté de décrypter les arrière-pensées et les manipulations, jusqu’au concept orwellien de « préterrorisme ». Entretien. Source : Basta !

  • brrrr... Tremblez !

    Obama, Netanyahu discuss Iran war options
    http://www.wsws.org/articles/2012/mar2012/iran-m06.shtml

    Obama, Netanyahu discuss Iran war options
    By Patrick Martin

    6 March 2012

    US President Barack Obama and Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu held a two-hour meeting at the White House Monday, including a half-hour one-on-one discussion with no aides present. Their talks focused on the joint US-Israeli drive to target Iran for economic warfare and military assault.

    The meeting was held in the aftermath of Obama’s appearance Sunday before the convention of the America Israel Public Affairs Committee (AIPAC), the principal pro-Israel lobbying group, where he made an extraordinary pledge of support for Israel in any future military confrontation with Tehran.

    #israel #iran #etatsunis

  • Beauté fatale - Les nouveaux visages d’une aliénation féminine | Mona Chollet (Livre, éditions Zones)
    http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=149

    Écrire un livre pour critiquer le désir de beauté ? « Il n’y a pas de mal à vouloir être belle ! », m’a-t-on parfois objecté lorsque j’évoquais autour de moi le projet de cet essai. Non, en effet : ce désir, je souhaite même le défendre (voir chapitre 2). Le problème, c’est que dire cela à une femme aujourd’hui revient un peu à dire à un alcoolique au bord du coma éthylique qu’un petit verre de temps en temps n’a jamais fait de mal à personne. Autant l’admettre : dans une société où compte avant tout l’écoulement des produits, où la logique consumériste s’étend à tous les domaines de la vie, où l’évanouissement des idéaux laisse le champ libre à toutes les névroses, où règnent à la fois les fantasmes de toute-puissance et une très vieille haine du corps, surtout lorsqu’il est féminin, nous n’avons quasiment aucune chance de vivre les soins de beauté dans le climat de sérénité idyllique que nous vend l’illusion publicitaire. (...) Source : Livre, éditions Zones

  • A propos de la formation des enseignants.
    – Un dossier du SNES :
    http://www.snes.edu/IMG/pdf/Dossier_de_presse_-_mardi_14_fevrier_2012.pdf
    – Un article du blog de Véronique Soulé (libération) sur la proposition de loi Grosperrin :
    http://classes.blogs.liberation.fr/soule/2012/02/formation-des-enseignants-jacques-grosperrin-fait-scandale.
    – et une lettre de démission de 30 membres du jury de l’agrégation de Mathématiques :
    http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article5351

  • Quelques mises au point à propos du spectacle mélenchonien
    http://rebellyon.info/Quelques-mises-au-point-a-propos.html

    Vous oubliez que la domi­na­tion et l’oppres­sion économique n’est pas juste une ques­tion de néo­li­bé­ra­lisme ou non, mais bien dû à cause de l’exis­tence du capi­ta­lisme comme mode de pro­duc­tion. On ne détruit pas un tel sys­tème à coup de décrets ou de lois, c’est oublier que son fon­de­ment repose sur la pro­priété privée et que sans abo­li­tion de cette der­nière, sur­vi­vra une société iné­ga­li­taire formée de clas­ses socia­les. Et ce n’est pas un anar­chiste qui va vous appren­dre ce que tonton Marx a rendu popu­laire dans les années où socia­lisme ne rimait pas avec cette farce électorale que vous me pré­sen­tez. Le tra­vail pour vous reste une valeur sacrée, votre-plein emploi c’est de la pleine-alié­na­tion ; je ne cri­ti­que pas vos moyens je cri­ti­que vos fins, votre idéal de société. Dans la mienne, le tra­vail sera aboli [8] et on pro­duira nos pro­pres moyens d’exis­tence maté­riel et non-maté­riel.

  • La critique des experts et la critique de la critique des experts. « Pierre Bourdieu, d’où parlez vous ? » Les « descendants » de Bourdieu (Serge Halimi, Pierre Clastres, Gilles Balbastre, usw...) ne pratiquent plus la méthode quantitative objectiviste de leur maitre mais celle - ô combien plus fragile, pénible et laborieuse - du « faisceau d’indices ». Voir les nouveaux chiens de garde. Faut-il repenser la critique médiatique à partir d’une méthodologie judiciaire et qualitative plutôt que positiviste et quantitative ?
    http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=108#chapitre3

    L’un des penseurs qui ont contribué à la légitimation de la contre-expertise est Pierre Bourdieu. Même si lui-même ne se considérait pas comme un « expert », sa conception de la sociologie le rapproche de cette modalité d’intervention. Bourdieu fonde en 1997, dans la foulée de son soutien aux grévistes en décembre 1995, l’association et la collection « Raisons d’agir ». Celle-ci est l’un des centres de contre-expertise en France, proche dans son fonctionnement de la Fondation Copernic ou du conseil scientifique d’Attac. La sociologie de Bourdieu a ceci d’intéressant qu’elle repose sur une stricte distinction entre la doxa et l’épistémê, c’est-à-dire entre les opinions de sens commun et la connaissance scientifique. Le sociologue est en conséquence le seul à même d’atteindre l’objectivité du monde social, parce qu’il dispose des outils – notamment statistiques – qui lui permettent de s’arracher à la servitude des opinions courantes. Dès lors, son travail consiste à parvenir à cette objectivité, puis à la mettre à la disposition des acteurs sociaux. La position de « surplomb » que cette conception du savoir sociologique confère à celui qui l’exerce n’est pas éloignée de celle dont se prévalent les « experts ».

    #rupture_épistémologique #critique_média #socologie_bourdieu #nouveaux_chiens_de_garde #expert

  • Contrepoint philosophique : Philosophie
    http://www.contrepointphilosophique.ch/Philosophie/Sommaire/Sommaire.html

    Diderot renouvelle la problématique de la forme et de la matière, tout en refusant, comme Simondon d’en faire une théorie hylémorphique s’inscrivant dans une téléologie naturelle : il faut au contraire s’appuyer sur l’équilibre métastable pour comprendre les dimensions et les médiations selon lesquels forme et matière fonctionnent ensemble selon un régime déterministe de causalité symétrique ( une cause débouche toujours sur le même effet).

    La décision matérialiste de la philosophie de Diderot conduit à une refondation de l’idée de Nature, à une conversion de la méthode en art de la conjecture et à une théorie et pratique de l’expression qui maintiennent le procédé discursif en faisant droit à une imagination visionnaire en lieu et place de la généralité stricte du concept.

    Le matérialisme de Diderot est biologique, c’est-à-dire qu’il est inséparable d’une pensée médicale, biologique et physiologique : il est une explication du monde par le seul jeu des lois physiques des molécules chimiques et des cellules nerveuses sans recours à l’âme ni à Dieu.

    Pour Diderot comme pour Simondon, le matérialisme biologique dénonce la fausse alternative de la substance et de l’évènement, de la forme et de la force : la force du singulier, de l’évènement, du divers n’entraîne pas un déficit de forme mais conduit au contraire à constater l’existence d’un potentiel dans la nature qui meut les individus selon un régime de métastabilité et de transduction :

    #Diderot #simondon #matérialisme_biologique #critique_hyléorphisme #critique_téléologie

  • #Walter_Benjamin Archives
    http://walterbenjaminarchives.mahj.org/index.php

    Une exposition de l’Akademie der Künste de Berlin, de la Hamburger Stiftung zur Förderung von Wissenschaft und Kultur, et du Musée d’art et d’histoire du Judaïsme

    L’expo que je voulais voir, mais j’ai trop tardé (s’est finie avant-hier). Je me rattrape tant bien que mal avec le site, où l’on trouve notamment une carte de ses pérégrinations parisiennes, un abécédaire etc. Au hasard :

    U - #utopie
    http://walterbenjaminarchives.mahj.org/abecedaire-84-utopie.php
    « Dans le rêve où chaque époque se dépeint la suivante, celle-ci apparaît mêlée d’éléments venus de l’histoire primitive, c’est-à-dire d’une société sans classes. Déposées dans l’inconscient collectif, les expériences de cette société se conjuguent aux réalités nouvelles pour donner naissance à l’utopie, dont on retrouve la trace en mille figures de la vie, dans les édifices durables comme dans les modes passagères. » [Œuvres « Paris, capitale du XIXe siècle »]

    Dans les liens, ce site à l’ancienne :
    http://patder.chez.com/index.htm
    Dialectiques - Site consacré à l’#école_de_francfort et à la #théorie_critique

  • L’obsolescence du sens
    http://infokiosques.net/lire.php?id_article=914

    Ainsi, l’absurdité est presque entièrement refoulée. Et cela pas seulement par les entreprises qui fournissent les emplois mais aussi par les millions d’ouvriers, puisque ceux-ci, s’ils regardaient en face l’absurdité de leur travail et de leur vie, devraient tout abandonner. En fait, le nombre des hommes sincères, ceux qui reconnaissent l’absurdité – nous allons bientôt parler d’eux –, est incomparablement plus faible que le nombre de ceux qui la refoulent. Ceux-ci – il s’agit de centaines de millions – affirment très naturellement (et ceux qui sont menacés par le chômage et les chômeurs effectifs de la façon la plus emphatique) que le travail est en tant que tel est pour eux un droit fondamental et sacré. Et puisqu’il serait insensé à leurs yeux de désigner comme absurde quelque chose dont ils proclament que c’est un droit sacré, ils s’empêchent avec succès de reconnaître l’absurdité de leur travail.

    • Vision très jouissive hier soir de Les nouveaux chiens de garde. Mais, j’ai compté, deux jours après sa sortie officielle sur les écrans, nous étions 9 dans la salle à 21h30 dans un cinéma du centre de Paris.