bituur esztreym

ent · errant, dispersé · ποιειν · tas de compost · v’lan = koan · zendefondº · prplXprpgnd · la seule manière d’aimer ce monde c’est de le laisser se bousiller · :· sez&works LAL1.3

  • feu cesse creuse collés  _

    don d’un feu rapide signe dans la nuit
    ton amène mais la sibylle s’est tue
    depuis si longtemps pôles perdus fâchés
    avec l’artisanat paisible du jour
    le restant du monde s’érode dans l’air
    les grains de poussière se recombinent
    sans cesse ni sens s’il pleut ça change tout
    une cendre épaissse comme un tulle noue
    sa toile trouée sur la fadeur des choses
    à la vitesse de la lumière en sens inverse
    à chaque réveil la scène se creuse en vain
    rares humains quand ils se croisent des blocs
    de mots collés aux gencives les défigurent
    puis faut attendre la prochaine flammèche


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • panoplie du vide  _

    un jet de lumière sur trois feuilles basses
    crûment ce qui rend nôtre cette panique
    est signalé mieux qu’un éclair de conscience
    vaine vision détruit les formes bougeantes
    guingois l’équilibre on se rattrape à rien
    quoi rien ne s’est passé les feuilles remuées
    dans l’air rien à signaler rien à battre
    l’apte panoplie du vide s’enrichit
    soulève insensiblement dans l’ombre l’air
    en deçà chaque jour qu’orbites font défont
    refont on examine sans jamais trouver
    la panne le vide baisse le pont l’air file
    oh pas très loin souffleter d’autres fourmis
    mourront d’égale mort sans rien entendre à rien


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • la brèche amère  _

    et c’est en vain quand sévit la perte amère
    que s’installe en sien retrait quiconque vit
    « j’ajoute que s’il fut ainsi agrippé »
    c’est il l’aura bien su dispersion de soi
    vu de ses yeux refuge n’existe pas
    cherché jusque sous lui mouvement amer
    avait cherché jour nuit matin par dehors
    et par mots la brèche qu’on ne cherche pas
    mains et poches pleines de monnaie de singe
    pantin désallié coincé en bord de piste
    regarde les mouches mourir sous les pas
    comme peste ou fléau sévissant sans justice
    l’éclat des choses de brèche en brèche inchangé
    au long des marches non vers un lieu mais la nuit


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • rauque moraine nue  _

    la nuit rauque ronque à coups de slaps brutaux
    adresse infrabasse à ses seuls nés natifs
    ils savent ce timbre grave des moraines
    marranes c’est toujours eux qui se maravent
    soit en premier soit les derniers ils n’aiment pas ça
    les fleurs de la nuit connaissent leur giron
    moelleux radassié d’humeur toujours égale
    quoi qu’il en coûte ou semble mais c’est de nuit
    ils marronnent dans les mots et les regards
    c’est de nuit dans la nuit marmottante et nue
    ce n’est que là qu’ils passions les rossent tordent
    à panteler dans l’air ce n’est que là qu’ils
    vérifient la chair des hypothèses chères
    et l’arcane des dommages désarmés


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • bref et enfin amadou lie  _

    il reste un fond dans le verre « bref et enfin
    le trop amer sirop » ne se laisse pas finir
    restera offert jusqu’à la fin des temps
    baïne pour ceux qui aiment l’amertume
    de brefs en brefs moments passer par le bief
    quand on le trouve dans les parois du monde
    l’eau et l’air seraient d’accord terre supporte
    avec candeur circonspecte les jeux du feu
    dès potron le feu sut se laisser désirer
    couver le cœur des qui respirent la nuit
    au cœur de laquelle l’invraisemblable
    folie mutuelle un jour amadou prend feu
    c’est bref puis enfin « le trop amer sirop »
    est bu jusqu’à la lie que rien d’amadouera


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • pas au-delà  _

    périodiquement un humain rêve de voir
    l’envers des fesses du jour le malheureux
    s’engage sur une voie tellement droite
    qu’elle n’est qu’un point nu invariablement
    caché derrière le troisième œil de bronze
    les sages les plus audacieux s’en écoitent
    les passionnés plus francs s’y jettent goulus
    mais un seul périodiquement est choisi
    l’inclination du jour ce jour-là est forte
    et il s’éjouit dans la mirance ébahie
    au retour l’air ahuri fou qui aurait
    lu tout Hegel en deux nuits et en grec
    Fontenelle a dit il est bon qu’on cherche à
    l’envers des fesses du jour mais c’est au-delà


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • qu’en silence  _

    je ne parlerai plus cœur à cœur qu’en silence
    et pour cela préfère solitude
    les tables où je m’assieds s’isolent d’elles-mêmes
    sans bouger dans le cercle des univers
    sable et cendre bon teint se portent sans tain
    isolant le vu dans le champ de vision
    redevenu énigme topologique
    comme à l’époque où l’on n’aurait pas du tout
    su le dire on allait sans silence et sans mots
    puis on conquiert les mots et tout est fini
    Babel inc. nous tond la laine sur le dos
    les infans ne connaissent pas leur bonheur
    assez tôt sauront que pétulance passe
    le tas de sable grandit et les ennuis pareil


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • brûlés à blanc  _

    les mots reposent brûlés à blanc à quelques
    mètres les bras nus qui ne serrent plus rien
    sans urne cendre babille prise en l’air
    goutte et bave sur les pavés de bouche en bouche
    il y a qu’on serre dans des bras de mots
    tout un monde interdit après l’orage
    où l’air nettoyé tentant se rétablir
    les voies sont coupées on est dans des îlots
    de mots sans échos sans phrases ni sans autre
    on s’ennuie à voir la transparence trompe
    oublie la pluie le soleil le mot le nom
    oublie l’orage oublie l’éclair se consume
    les mots brûlés brûlants promèneront
    bien tout seuls tous nus leurs ribambelles de bras


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • « mais on l’écrit »  _

    « on est peut-être débiles mais on l’écrit »
    la rue sait ce qu’est la poésie pas besoin
    de se rendre ou languir après Alexandrie
    et nous pendant le temps infiniment long
    qui n’existe pas mais nous achève on se balance
    sur nos lianes accroche-cœurs bandoulières
    cheveux coupés en quatre à mi-longueur
    il en faut du nez pour être aveugle à c’point
    le drame est intérieur l’écrit n’en rend rien
    raison de moins pour s’acharner et l’on s’acharne
    une épeire quand elle s’échine à tisser
    nous allons groggy en salissant les murs
    nous allons épris en déchirant nos runes
    sans espoir de délivrer un jour qui nous sommes


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • bée à bât  _

    là à l’issue de cette pièce détruite
    maintenant sifflet cou coupé tu aller
    sur mon erre dans une latence de pays
    tout existe encore entre l’ombre et les murs
    mêmes qui la chassèrent d’une nuit à l’autre
    celles vers qui aller s’étant retirées
    ratatinées depuis longtemps en ont vu
    d’autres blettes et pas sûres on s’ébahit
    à tort de les voir soudain ce n’est qu’enfin
    c’est connu vision n’est qu’au cœur du trou noir
    ça déconcerte un peu au début si par
    déboire ou décret sa défaite démantèle
    esprit en dommage très grand devra lire
    à nouveau le a le b le bée à bât


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • mobile recoin ne bouge  _

    l’inspecteur du temps perdu est le sixième
    mobile anime les blanches moissons du sable
    qui se joue de nos yeux devant les cinq pales
    d’une rouge noir de deux rouge bleu jaune
    l’esplanade se carre dans ses trois coins
    lui suffit fort savoir qu’elle aussi mobile
    Alexander peut-être lui serait ému
    son horizontale vers le sel ou le jeu
    selon le vent dans les feuilles verdrelles
    il est vrai Marcel est né là ça fait un bail
    et qu’on se promène dessous j’y ai vu
    une corneille troller les canards de l’étang
    d’étant donnés on est passé à l’acoustique
    il n’y a plus de recoin où rien ne bouge


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • blanc cinq et manque  _

    en cinq s’ouvre une période blanche sans
    fond crème oubli manque réassort du blanc
    fleuve traversé retourné le ciel se dresse
    ses nerfs blanchis sur fond de blancs et blancs ternes
    le pont entre cathédrale et saint-sigma
    s’affaisse sous ce blanc poussière dans le fleuve
    on trouvera des lignes de point en point
    de coin d’œil en pied de lit de coin de rue
    en coin de table sur quoi poser du blanc
    dont on ne fera rien que plis et griffures
    plus blanc que blanc les plis noires les griffures
    fabrique d’imagement coupe papier
    terrasses de travail marches attentives
    pas à pas de paroi blanche en paroi blanche


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • un deux trois le 4ème  _

    un deux puis trois chacun sur sa terrasse
    le quatrième ce n’est qu’après qu’il vient
    le voici mandé depuis son domicile
    vers la terrasse quittée la quatrième
    point ne voudrait rompre le tranquille adieu
    flancher encore si loin du but final
    ils ont beau s’exercer si c’est pour lâcher la bonde
    et gâcher la tendreté du lâcher-prise
    à quoi servirait de prétendre servir
    à nouveau d’exutoire assis à la table
    combientième du nom c’est justement le nom
    naturalisé sur l’écritoire mentale
    qui servira de talisman précaire
    flottant sourire hors d’atteinte autour du cercle


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • vide trapu à la mer  _

    carré de tissu pan de bois coin de sable
    et du cuir et du métal font un patchwork
    où le noir brillant contraste avec les teintes
    plus amènes qui s’enlacent au coin de l’œil
    une bouteille trapue entame son voyage
    dans la mer des couleurs messagères
    son vide luit du jaune blé du liège
    qui l’enferme dans son cocon vert bouteille
    le large plateau de l’hospitalité
    posé debout remise ses motifs
    le vide et la lumière butent sur le mur
    il n’y a plus à tourner longtemps autour
    un jeu d’échecs posé sur un pot en PVC
    donnera le change aux commensaux butés


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • peine, part, miettes  _

    l’ombre dandie cruelle délogea l’hôte
    chacun reçut pour sa peine sa part nue
    comme sied quand on s’essore le regard
    avec les miettes restantes du banquet
    deux trois écorces claires dans un écrin sec
    en silence au long des mois s’épuisèrent
    le signe était enfoui au fond du jardin
    jouxtant la muraille ancienne abandonnée
    des tiges vertes s’épanouissent de quoi
    tirer des bouts de bout de l’an en bout de l’an
    les fleurs légères marouflent de roses
    divers les pierres rayées du lit du jour
    on marche désormais mains cous coupés
    dispersées d’un bout à l’autre du quartier


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • efforts de traîne  _

    traîne des pieds ou a fait assez d’efforts
    le lemme dit le dilemme quotidien
    seul un pied traîne certains de jour en jour
    seul un effort manque mêmes chaque jour
    journalière distribution de l’un l’autre
    de l’aube au creux le plus clair du jour nocturne
    un reflet se traîne avec effort aux pieds
    inconstants du mur cendré de monnaies de singe
    un éclat d’or écorche un œil dont trébuchent
    les orteils lacés dans l’air au fin bord s’efforcent
    bon fond l’œil se fait fort d’étrenner son or
    hors les murs de la vision quotidienne lorsque
    subit s’étend assez près jeton de joie
    du jour suffisamment dépouillé d’efforts


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • je suis un être décevant  _

    ancré de poussière revenir au fond
    chant pour soi-même du « revecy venir du »
    & Sermisy pointe même en plein hiver
    venues feuilles et lumière tant que vivray
    le lieu resté vide murs sans plus reflets
    affamés de toute empreinte sauf la cendre
    les nuages font du vélo loin dans la plaine
    le temps du retour ne prendra qu’un instant
    attaque lassitude extrême dans les membres
    tout ce monde s’affalera avant la fin
    qui pensant au gaz qui à un mot de passe
    même les êtres précieux se mettent au gâchis
    Socrate et ces sans dents qu’ils se brossent tous
    silence je suis un être décevant


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • bâton de m  _

    un bâton de m erisier me soit béquille
    hors des impairs du pas à pas dans mes vieux ans
    pas lancinant comme un pinpon tant que je n’existe
    plus que pour signifier que je n’existe plus
    le poinçon du merle « no me digas más hijo »
    dure lui ineffable gravé puis scellé
    pendant le mois anniversaire de morts
    distinctes plusieurs mois après comme avant
    ces âmes aimées parfois nous consument dit-elle
    qui consola le même jour innocent
    depuis c’est bon ben c’est mort on va durer
    c’est enté au #jesuisçacest qu’inventer
    lui avait pris vers à peu près les cerisiers
    mais va donc parler à un ou d’une morte alors elle


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • révisions & ratures  _

    c’était vers le trait où passaient les bateaux
    souligné par des bandes dans le ciel
    trois figures gesticulant nous saluèrent
    comme une clairière au milieu des ratures
    frayant une claire voie vers la mémoire
    d’un soir recherche ensuite du chapeau piqué
    dans les ratures trébuchant là encore
    tracées plantées piquant partout tout autour
    jusque sous les pattes des tourterelles turques
    tout occupées à raturer l’air brindilles
    de glycine jusqu’au nid deux cours plus loin
    sous là où la pluie sur la paroi d’ardoises
    fait parfois ses exercices d’écriture
    m’offrant tableau noir pour mes révisions


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • les crevés du jour  _

    le jour aux roues creusées livre les recoins
    oubliés du monde la commère sous
    les châtaigniers du premier les a vues passer
    sirotant déjà son amer au quinoto
    le jour en fait a crevé et cherche un mécano
    mais il va falloir traverser la sierra
    coup de bol c’est pas dimanche après-midi
    sous son grincement on se demande « que faire ? »
    les roues creusées nous tracent de jolies dentelles
    et crevés sur le cuir presque à sortir tout nus
    sans nos cuirs une armure en crevés c’est mieux
    surtout des crevés du jour buvant au soleil
    les illusions de la sueur les remâchées
    de ce beau temps à s’entredéchirer


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • #zendefondo  _

    légère boiterie des armées du ciel
    à prévoir aujourd’hui il ne pleuvra que
    sur le trottoir d’en face ne pas traverser
    semble tactique agile mais gare au bug
    la nature en a marre et fait open bar
    avec des bugs suspendus comme des cafés
    à chaque coin de rue tout est être là
    au moment favorable je suis ça c’est
    un coup de tartre oups la nation est en danger
    les filles se cabrent et ne veulent plus parler
    faisez tous comme moi susurre chacune
    Suburre j’ai pris mes responsabilités
    la seule manière d’aimer ce monde est
    de le laisser se bousiller #zendefondo


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • frottées d’air  _

    assis de biais au bout du bout n’attend plus
    rien sauf prendre acte de l’attente qui bout
    feu doux à la jointure des univers
    revenu après un tour dans le lacis dans
    cinq six rues frottées d’air comme pain d’ail
    denrées de pauvre qui ne réclame plus
    d’autre traitement que longue paix foutue
    que l’intempestive déclinée s’efface
    le reste qu’il aille bien se faire foutre
    hésiter un instant à faire un détour
    et mettre sa main sur sa bouche en frissonnant
    à pic les hirondelles déraisonnables
    légères griffures ravies de la nue
    font leur chasse forcenée des continents


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • d’être là  _

    n’être là que pour ainsi en finir avec
    quoi que soit l’action réelle de ce finir
    résolue à réellement s’exercer
    écorce où installé de son côté dire
    le papier « travaillons le rythme les enfants,
    la route est longue : » platanes inoffensifs
    clignent de la feuille en bons singes verts
    hument les rires fumants des compères ents
    être là y voir de quoi congé dit remplir
    la chair des cadres de calques palimpsestes
    et c’est y discerner remonter comme un seau
    ce simple fait tout ce temps-là depuis
    par le simple fait d’être là la rendre seule
    seule put passer là ni seule demeurer


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • rouges de nuit demeurent  _

    temps sur tempe d’autrui cogne veine pulse
    voix écorchée velours le rouge se répand
    tache immanquable il se passera que deux
    « — sois gentil, si nous faisions un bout de route ensemble ? »
    le temps de la route tempes des autruis
    choquèrent cognant contre le rire court
    contre le temps mesuré sans que bien le sache
    gens comme nous dit-elle gens comme moi
    ne s’accompagnent guère il a l’air fin l’autre
    avec ses merisiers moscovites ses trams
    son ocre rauque et mon pan de bois biffé
    revers du drame doux de gris de verts flamands
    les baies immanquables sont rouges matin
    rouges midi le soir rouges de nuit demeurent


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.
    (fabriqué dans un labo avec traces possibles d’interlocuteur Ossip)

  • à la vie à la mort  _

    planté mitan mémoire en ras de terre tendre
    parterre comme ourlé de pierres de lave
    ardoise y est pilée cause indigo cendré
    d’une ladre teinte stuméfiée chaque
    dès potron-minet chaque matin j’entrelarde
    mes journées de secondes oubliées jet-lag
    on ne compte ses heures qu’après jamais
    grains biais dans le bel ordre de la machine
    crisse vie au mitan l’orga lisse tôt néant
    dévorés les plus chers même tenir refuge
    à la vie à la mort et adieu les deux
    entoure de jadis las un là-bas-loin
    inorganique bestiole du temps celle
    qui pas comme nous n’existe pas


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.