bituur esztreym

ent · errant, dispersé · ποιειν · tas de compost · v’lan = koan · zendefondº · prplXprpgnd · la seule manière d’aimer ce monde c’est de le laisser se bousiller · :· sez&works LAL1.3

  • fonte bouche d’ombre  _

    petite plaque de fonte dans le mur
    peinte couleur des pierres en plus salie
    par la poussière un coin brisé lui manque
    petite bouche d’ombre triangulaire
    elle parle les forteresses ambulantes
    en chiens de faïence-de-la-casse n’écoutent
    pas non plus cette bouche-là rien ne débouche
    la plaque reste flanquée dans son silence
    en pleine taille la petite ombre triangule
    les données et les envoie à la broyeuse
    à cacao trois cents mètres et cent quinze ans
    plus haut elles ressortiront exhalées
    fil d’ombre au coin de la plaque ignorante
    de naissance au creuset des raisons de sa science


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • danse du ciel  _

    bleu du ciel est la mère du bleu de l’œil
    nous vivons dans son percement attentif
    les fonds qu’il touille nous sont assise frêle
    le déséquilibre des choses est plus stable
    nous c’est sur les rais multiples du soleil
    nous rôtissant que nous tâchons danser droit
    et chutons dans la lumière la lumière
    bleue qui nous attire au fond du coin de l’œil
    et voilà enfin le point de non-retour
    retrouvé d’où repartir un peu moins confiants
    du même pas non pas dansant mais instable
    dans la danse interminable du ciel bleu
    sous son éclat il n’y a pas de point de départ
    voilà la danse des stations scandée de feu


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • casser sans brèche  _

    casser du blanc dans l’atelier lignes crues
    teintes boueuses bouseuses marque au mur
    des dernières inondations la fureur
    on surnage on reprend lenteur ses outils
    pour extraire la couleur brosser le sens
    arpenter frotté à crû de sang caillé
    les longueurs hauteurs du cube de l’espace
    une fois fini se renfermer dehors
    l’atelier n’existe plus raison de l’incendie
    des vaines couleurs qui emplissaient le lieu
    à déborder de son lit colère terreuse
    des éléments ligués la ligne de front
    tranche dans le paysage tout stagné
    de cassures et de coupures sans brèche


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • 1858-1884  _

    plus vais « vers la vieillesse de ma jeunesse »
    disait une adorable jeunesse morte
    à vingt-six ans plus elle était tendue vers
    ses fins d’une manière mûrie d’avance
    c’est à longues guides ainsi qu’on s’assouplit
    exercices désillusions voir la mer
    tailler à la machette les déceptions
    sans se fier à l’âge des choses des êtres
    de la pierre regarder à travers bois
    les bouches bouger les épaules remuer
    les cheveux tomber commissures perler
    d’un peu de bave ou sueur selon l’espèce
    de l’instant la vieillesse de sa jeunesse
    dessillée bientôt médaille en son journal


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • colloque en l’air  _

    qu’au bel colloque l’on puisse s’en remettre
    nostalgie pas bonne ouvrons-la d’un « & »
    j’ouvrirai mon intervention je me tais
    je préfère me taire en terre sur ma bouche
    poser ma main alpaguer le shibboleth
    souffler dessus souffler sur les pissenlits
    disperser le son duveteux du sens dans
    l’air bâtard de brume et de lumière blanche
    le siège de mon esprit est décidément
    mon cœur je suis qu’une bête écorchée ni
    le talc ni la crème fût-elle venue
    en Normandie n’y feront rien les mots scellent
    et moi celé « even if you are invisible,
    invisible » je lance ces mots en l’air


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • bingo 28 aka le jeu de la vie  _

    le message dit je t’attends patiemment viens vite
    le reçoit-on c’est neuf ne le reçoit-on pas
    c’est l’attente les choses vont se produire
    un jour se produit qu’on ne le reçoit plus
    le savoir il faut durer sans plus guetter
    la vie falloir peaufiner ses positions
    ne désirer là-bas sinon la distance
    homonyme ou précipité de la patience
    y gratter ce que l’on ne reçoit plus
    de la fine pointe de l’âme du regard
    cela au moins qu’on n’échange plus y accéder
    encore si sait-on y faire à la va-vite
    patiemment voyant l’amour du secret est
    un coffre l’amour du nom est une clef


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • va cognant soudain joue  _

    visage d’ombre sur la pierre rongé
    dans la brume insolente qui dépeigne tout
    on ne reconnaît plus rien comme expulsé
    du monde il n’y a plus de rapport mesurable
    d’un lieu à l’autre d’un jour à l’autre on perd
    la vue cognant soudain contre le visage
    estompé d’ombre on joue l’absurdité contre
    tout espoir on brise là sans autre on va
    un refuznik sort du cratère où il fut
    dégagé d’une part du monde non circonscrite
    à son diamètre on voit se perdre dans l’ombre
    une forme humaine lui ressemblant fort
    passer les pierre noyées s’aventurer
    tout seul plus loin comme au jour de sa naissance


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • petites têtes serrées  _

    loin delà du temps la pelouse est coupée
    l’hiver s’en vantait mais les myosotis poussent
    leurs toutes petites têtes bleu azur
    cœur doré sans cagoules ni passe-montagnes
    la pelouse est campée dans le potager
    des souvenirs qui ne savent ni le près
    ni le loin ni le il y a longtemps
    en friche ou choyés les uns contre les autres
    touffe serrée de myosotis mais durant
    souterrainement de printemps en printemps
    quoiqu’il puisse se produire par ailleurs
    ils absorbent enveloppent revêtent
    adoubent tout dans leur confrérie invisible
    dont on voit l’efficace dans une fleur


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • bloque ponce sans fin  _

    non pas bloqué quoique mais se ressentant
    du faux mouvement coup reçu acte manqué
    ne sait plus ou préfère mais se ressent
    du sombre point regimbe là-bas-loin en lui
    à fleur de pensées qu’il ponce constamment
    pousse les feux voudrait que se consomme enfin
    chaque nuit l’étincelle de cendre chaude
    chaque matin se réveille en un point
    différent de sous la braise jour en jour
    il faut y retourner sale boulot mais
    faut bien que quelqu’un le fasse il faut bien vivre
    la patate chaude du réveil sera
    le seul aliment jusqu’arrivée à la nuit
    se ressent sans fin se consumer sans fin


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • flux coin sans tain  _

    guidé par les sages poteaux de la rue
    un flux sauvage de roues tourne le coin
    je ne vois plus le dos beige et noir descend
    la rue se fier aux pas plus qu’à la rue
    disparue vers le bas bien vite invisible
    je reste invisible aussi assis au coin
    poste clandestin d’observation sans but
    je n’y viens que lorsqu’en bas un rien me chasse
    en face les deux bâtisses et un garage
    les fenêtres du deuxième des bâtisses
    miroitent sans tain au couchant ouest-sud-ouest
    le bruit du flux roule fuit passe les toits
    le coin tout entier s’engrise aussi le bas
    rien bientôt ne sera plus vu que de nuit


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • remuements mémoire  _

    on avait oublié le goût puis on croque
    et on est saisi le jus remplit les dents
    bouche palais ravis comme quand enfant
    mordant la tartine en riant joie gloutonne
    en fronçant un peu le nez c’était acide
    c’était loin de la maison pendant l’été
    en voiture ça avait duré longtemps
    puis les sapins les côtes Remiremont
    longtemps dans les remuements de la mémoire
    comme du vent affleurerait dans les herbes
    ponctuant la course d’élusives bêtes
    on croque un bout de jour un son voisinant
    le bruit de fond ne baissant qu’un peu la nuit
    quand rejouée regoûte la mémoire l’heure


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • poursuite en l’or riant  _

    il faudrait ne faire les poursuites qu’en
    riant viens si on dirait que c’est du cinoche
    et alors on rirait mais ne rêvons pas
    rien n’y fera à poursuite il faut se faire
    on découvre assez vite qu’il n’y a pas de clés
    à la porte de l’enfer on n’en sort pas
    il faut chercher ailleurs reprendre la poursuite
    il faut choisir sa poursuite et puis plusieurs
    à la poursuite de l’or du temps la terre
    bleue une orange l’azur la belle Hortense
    jour levé ça vous apprendra ébahi bloui
    on se trouve devant rejoint en poursuite
    soudain bien possible par-dessus l’abime
    alenti l’ébloui se fige regarde


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • tenir encore  _

    les retours au bord du jour après les longues
    heures de chaîne ne sont repos que d’une mince
    couche d’être l’impalpable est là baissé
    comme lové sur plus usé plus usant
    de la matière de la chair et de l’histoire
    c’est l’en-deçà du corps usé tient encore
    encore se fâche de l’abaissement
    se tient coi loin refuse de tout son être
    sur terre ne participe que forcé
    là les bords du jour le piègent chaque jour
    chaque va-et-vient y conduit sans y faire
    rien qu’on refuse ou s’y engage n’est plus
    qu’une question d’emploi du temps il faudra
    pointer ce matin dès avant le réveil


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • jour où dédit sec  _

    le jour où le jour se dédit dédira
    les jours d’avant d’après sans respect humain
    jugement blanc posé sans apprêt ni soin
    embarquera tout le monde au poste vite
    sans courant d’air ni arc-en-ciel ce sera
    sec sèchement exécuté rien à dire
    sèchement détachera chaque voyelle
    le tout du jour prononcé au jour dédit
    se laissera nous laissera panteler
    sur le rasoir de l’orage annoncé sec
    la herse des mots fondra sous les éclairs
    les anges chocolat guetteront en vain
    en toutes traditions sous les coins du monde
    l’insouciance que le jour ne dédirait


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • billes poursuite  _

    juteuses billes de raisins tous les mots
    je veux les manger jouer jusqu’à l’indigeste
    stercoraire muscat bois chasselas ineffable
    lin et pourpre ce fut vision ce jeu-là
    cet accord-là du hors du bar et de la syntaxe
    mais tous toutes paroles m’attachent enlèvent
    aussi bien sans autre « ce que nous cherchons
    nous poursuit » arrêtons-nous là on ne va
    quand même pas dresser des tentes le temps
    va pressé le jus lui foule l’être à fond
    c’est au fond du bois de mots que l’on s’embrasse
    entre êtres entre mots se confie ce qu’on cherche
    dans la solitude de la poursuite menée
    déjà jusqu’à son terme et recommencée


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • chat du jour image  _

    le chat du jour plonge le nez dehors hume
    à huit cents mètres l’humeur se détermine
    selon ce que les appâts lancés reçoivent
    de son pinceau de moustaches le jour peint
    dans sa réserve l’impression la plus fine
    avec un soin jaloux porté aux bordures
    on ne s’en rend pas compte sur le moment
    il faut revoir on n’a rien vu revenir
    trier ce qui désole la perception
    suffit d’un mot d’un fil un clignement
    l’image autrefois si pleine désormais
    vide emplit le monde de ses échos sans
    plus de saveur à pourlécher ni chérir
    on ne se soumettra pas à la fadeur


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • n’oublier rien du tas  _

    posés sur l’écritoire terrasse des pavés
    granit de trois ou plus teintes de gris
    terreux l’un rosé quelque autre presque azur
    un bric à brac de brochures délavées
    un ciseau un bloc de sel un petit lare doré
    des feuilles sèches en tas on fait scritch dedans
    on aime depuis tout petit lancer scratch
    le pied de loin balancé pour agiter
    le tas de questions qu’on abandonne avec
    le stylo trempé dans le café la cendre
    le feu jus de citron reste d’encre sec
    on pose ensuite tout ça à sécher sur les claies
    qu’on ramasse au cours des rues et désordonne
    savamment pour n’oublier rien du barda


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • fumée rituelle  _

    un publicain fume l’herbe rituelle au
    coin caché de l’aître en mémoire des morts
    posé au-dessus d’eux sur les marches pierre
    et bois plomb verre ardoise tout l’édifice
    espace ouvert repose sur la poussière
    d’os la fumée des siècles le coin s’adosse
    à l’air aussi sereinement que les morts
    ex-voto au clou sur un mât invisible
    sur le marché voisin autre peuple d’ardoises
    porte aussi des marques des signes humains
    enveloppés de fumerolles émues
    le moment est passé tout se déplaçant
    à l’instinct du vent embrassant les fumées
    laissant son motto inscrit au creux du sol


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3.

  • repasser le paysage  _

    cachée sous un voile une poutre vieilleries
    accumulées l’ensemble une immense zone
    d’élevages de poussière sous charpente
    roussie coup de sirène très basse couvre
    le tout la pharmacie inutilisée
    laisse bayer sa gueule de bois verni
    on sort de là marcher sur la terre mouillée
    la pluie dégouline même sur le soleil
    tout sèchera on continue repasser
    le paysage vue après vue pas à pas
    si on trébuche gravier remis en place
    haut d’un tertre on dirait une vue d’optique
    on redescend suivant les courbes la route
    au fond des ombres bougent on les rejoindra


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • seule vive voit  _

    deux yeux soulignés horizontaux de biais
    la dame est accoudée à une rambarde
    des voiles dans son dos la mer le ciel est seule
    on ne sait ce qu’elle voit ne regarde pas
    les yeux trop loin bien trop loin pour la main
    sous le menton on ne voit que dans ce qu’elle
    voit on ne voit rien si dans les bleus derrière
    on devine une côte du plus gris saillant
    mais on n’est pas plus enseigné pour autant
    on est dans du gris plus prenant étouffé
    sur lui-même on tombe au rebord d’un chemin
    dans tout le vert grisé le brun grisé sur
    un bleu ou jaune si pâle que seul vif


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • écrue qu’en silence  _

    irruption agitée du geai venu me narrer
    hier aujourd’hui il y a quatre-vingt-treize ans
    deux vols planés chutés deux reprises plongeon
    final ligne droite vers l’endroit soleil
    becqueter sa proie que j’ai crue voir en pattes
    bien accrochée le récit est distancié
    sans cruauté geai sait faire lapidaire
    s’enfonce dans la mosaïque écrue du jour
    je crois tout ce qu’il criaille à son affaire
    c’est au-dessus qu’il faut de là qu’il est
    croyances nichées dans les bosquets des bourgs
    dans le creux des cœurs silencieux d’Agrigente
    jetons l’éponge et nos sandales devant
    tant d’astuce nos brusques manières sibyllines
    ne valent nous le savons bien qu’en silence


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • terre natale  _

    revenue sur sa terre natale son âme
    s’est calmée peu après en terre natale
    pour n’être pas isolé son cas n’est pas
    absolu face à cela grosjean comme devant
    Orphée a tenté revenir on sait comment
    ça finit poète décavé have pour lapins
    ses successeurs se sont jetés dans la Seine
    la Vltava l’Achéron le choix est large
    comme l’embouchure de l’Amazone
    ou le sein de l’âme aux confins de laquelle
    ils échouèrent tous l’un après l’autre
    accrochés poing serré sur une pantoufle
    une phrase ou un brin de paille rougi de sang
    assis sur un muret le dernier aussi


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2021, LAL1.3.

  • le trône adieu ça  _

    ’fin maintenant je ne décide plus rien
    les choses coulent tranquilles les humains
    moins calmement de jour en jour plus instables
    l’inconséquence est de longtemps sur le trône
    des perles de couleur roulent bas des rues
    des vis devenues lisses les accompagnent
    un type devenu fou trottine après
    un vrai portrait craché de la situation
    « c’est tous les jours comme ça » le cher vieux Pierre
    à perfection entre deux bœufs bourguignons
    frappa la médaille de la finitude
    avec un insouci digne des maîtres anciens
    laissant son creuset sur l’âtre mois entiers
    chaque bout d’l’an de chaque adieu plus serein


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • sel sait se tenir  _

    on pourrait sentir le sel plus sur les lèvres
    du jour comme un chocolat très concentré
    on irait là-bas alors sans besoin de
    s’armer de lampes tempêtes en colère
    les apporteurs d’activité sont au jardin
    les musiciens les danseurs de rue s’échauffent
    ceux qui en bons ceux-qui font comme si de rien
    on apprend reconnaître les plus discrets
    et quand il est trop tard à ne plus connaître
    on quitte les cours et jardins on préfère
    les dessous de grand arbre seul rue en pente
    un vieux banc négligé par les urbanistes
    si l’on ne sait à quoi propice à un non
    tout au moins ne dit pas oui sait se tenir


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3

  • 1ère surboum des galaxies  _

    boujous et pis du filou qui mal y pense
    la sauge et la fleur de noisetier en paix
    l’honni glapit sous les aulnes de l’Aunis
    qu’il y trouve une sorte de repos
    ici tout est jonché de trous de lapins
    électroniques guettant le complotiste
    de six semaines marigot des théories
    ça feule dans les salons s’étripe en douce
    la cadence assassinats de journalistes
    se corrèle avec la lutte eau et bitume
    et mieux encore avec la convalescence
    d’un vieux chat mexicain tres patas comme quoi
    le travail du terrain humain se paraît fort
    à la première surboum des galaxies


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2022, LAL1.3