J’avais répondu au premier référencement de ce billet, là :
►http://seenthis.net/messages/19119#message19140
Je tique sur l’aspect non valide juridiquement, qui amha peut s’avérer contreproductif. Notamment parce que, si je ne donne pas explicitement un droit, en matière de droits d’auteurs, je me retrouve à ne pas donner ce droit.
Je vois une autre difficulté : ce qui a fait la force du logiciel libre, c’est que tout le monde s’est mis à utiliser des licences aussi compatibles entre elles que possible (quand les licences libres ne sont plus directement compatibles, ça a provoqué de grosses difficultés).
Du coup, l’idée du « faites en ce que vous voulez, de toute façon je m’en fous » me semble contreproductive à deux titres :
– l’insécurité juridique fait qu’en pratique, la liberté de l’usager n’est pas garantie, ou alors elle est moins bien garantie ;
– on a une incompatibilité entre les différentes licences poético-portnawak, interdisant de construire réellement sur ces licences ; donc on limite à nouveau la liberté des usagers (en rendant très difficiles les traitements/regroupements automatisés facilitant la rediffusion).
Sinon, une troisième idée : je ne vois pas bien l’intérêt, au nom d’une « sortie individuelle du système », de renoncer à l’effet contaminant des licences libres valables. L’aspect contaminant du libre me semble central.
Du coup, l’aspect poétique me semble mener paradoxalement à :
– libertés mal garanties pour l’usager,
– incompatibilité entre licences limitant les libertés d’organisation et de redistribution,
– renoncer à l’effet militant (contaminant) des licences libres.
(Donc à moins « sortir du cadre ».)