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’Cause punks got the loveliest dreams

  • Rapport annuel sur le contrôle des sociétés de perception et répartition des droits

    http://www.ccomptes.fr/fr/JF/documents/divers/Rapport_annuel_2010_commission_permanente_controle_societes_perception_repa

    Montages financiers (voir pages 20 & 21 pour l’impossible corrélation entre les sociétés), rétro-commissions, frais de gestion rigolos, tout en ayant une progression des revenus indécente au vu des lois liberticides impulsées par lesdites sociétés...

    SORECOP et COPIE FRANCE (perception copie privée) : « Sociétés sans autre personnel que leur dirigeant unique qui est lui-même un salarié de la SACEM (...) par l’intermédiaire formel d’un mandat juridiquement confié à la SDRM (...) qui est elle-même dépourvue de moyens, autres que ceux des dirigeants par ailleurs membres de la direction de la SACEM. (...) elles emploient le même commissaire aux comptes et disposent d’administrateurs communs aux trois structures »

  • Assurance chômage L’Unedic spécule sur notre dos

    On assiste actuellement à une nouvelle étape de ce hold-up. Le rapport des agences de notations stipule noir sur blanc que « des modifications importantes des caractéristiques du régime d’assurance chômage justifieraient une action négative sur les notes ». Les agences de notation sont unanimes quant à la fiabilité des emprunts de l’Unedic car celle-ci est en passe de devenir une valeur sûre avec des conditions d’indemnisation toujours plus défavorables.

    Le scandale continue puisqu’une clause de la nouvelle convention Unedic prévoit une réduction de la part patronale dans le financement de l’assurance chômage si un excédent venait à être réalisé sur l’année ! Cela implique que le remboursement des intérêts liés à l’emprunt se fera sur le dos de la part salariale.

    Ce qui était à l’origine une caisse de solidarité devient un produit de spéculation financière dont les taux d’intérêts sont à la charge des travailleurs. Le hold-up parfait : les cotisations chômage payées par l’ensemble des salarié-e-s servent au final à financer les rentes des nantis, titulaires de l’emprunt Unedic… Les collectifs Droits nouveaux et l’Appel et la pioche, ont occupé le 3 mars dernier l’agence de notation Fitch Ratings en scandant « AAA, les chômeurs ne sont pas des andouillettes » et « Spécule ta mère, fais pas aux chômeurs, ce que tu ne ferais pas à ta mère ! ».

    http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article4215

    Alternative libertaire -

  • « Justice Est Faite » | Sébastien Fontenelle (Vive le feu !)
    http://www.politis.fr/Justice-Est-Faite,13998.html

    Après qu’Oussama Ben Laden a été abattu au Pakistan par un commando américain [1], Barack Obama a déclaré : « Justice est faite ».
    Puis la chefferie de l’État français, qui s’y connaît en équité, a bissé : « Justice est faite ».
    Puis le quotidien Le Monde, où les indigènes sont, comme on sait, « tous américains », a titré, cet après-midi : « Justice est faite ».

  • EasyCup - Le site français des utilisatrices de Coupes Menstruelles

    Utilisatrice novice ? Chevronnée ? A la recherche de votre coupe idéale ?

    Bienvenue sur EasyCup, le site internet des utilisatrices de coupes menstruelles pour les utilisatrices de coupes #menstruelles.

    Vous cherchez une alternative aux tampons et serviettes ?
    Vous souhaitez limiter la #pollution tout en optant pour un confort incomparable ?
    Vous ne voulez pas limiter vos activités sportives et professionnelles pendant vos règles ?
    Vous soutenez la condition féminine et la #modernité ?

    Bienvenue sur EasyCup.fr !

    Un site riche en information, un forum de discussion, un wiki sont à votre disposition pour enfin tout savoir sur les protections hygiéniques du nouveau millénaire !


    http://www.easycup.fr/index.php

  • « Tchernobyl forever » : 10 choses que je sais, par Alain de Halleux
    http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Tchernobyl--25-ans-apres/3835606.html

    “On est vendredi midi. En plein arrêt de tranche (c’est à dire le moment où l’on arrête le réacteur pour en faire la maintenance et changer le combustible), le chef arrive et nous dit qu’on a 100 soudures à faire pour 17h00. On sait bien que c’est impossible. On le lui dit. Lui, il répond qu’il n’en a rien à foutre et qu’il faut le faire, qu’on n’a pas le choix. Puis il se tire. Alors qu’est-ce qu’on fait ? Si on n’a pas fini le boulot, on va se faire engueuler car on aura mis en retard toutes les autres équipes qui passent après nous. Alors, y’en a un qui une idée. Et si on faisait tranquillement UNE soudure puis on prend 100 clichés “On est vendredi midi. En plein arrêt de tranche (c’est à dire le moment où l’on arrête le réacteur pour en faire la maintenance et changer le combustible), le chef arrive et nous dit qu’on a 100 soudures à faire pour 17h00. On sait bien que c’est impossible. On le lui dit. Lui, il répond qu’il n’en a rien à foutre et qu’il faut le faire, qu’on n’a pas le choix. Puis il se tire. Alors qu’est-ce qu’on fait ? Si on n’a pas fini le boulot, on va se faire engueuler car on aura mis en retard toutes les autres équipes qui passent après nous. Alors, y’en a un qui une idée. Et si on faisait tranquillement UNE soudure puis on prend 100 clichés de cette soudure nickel et on leur remet tout ça vers 17h00.”

    La supercherie a été découverte un an plus tard... En attendant, 99 soudures n’ont pas été réparées !

  • Prostitution ou pas prostitution !

    Je mets en avant trois raisons pour lesquelles je soutiens le courant néo-abolitionniste :

    > 1. Pour la dignité humaine

    L’acte qui consiste à pratiquer des pénétrations et autres services sexuels sans désir, à subir des relations à répétition plusieurs fois par jour etc. provoque des #séquelles physiques et psychologiques très profondes et très destructrices chez les personnes prostituées. La #violence sexuée n’a pas le même impact que la violence tout court, sinon on punirait le viol avec autant de sévérité qu’une simple agression. Or nous savons très bien, combien même le viol serait moins douloureux, qu’il est beaucoup plus ravageur.

    À ce propos, j’ai déjà entendu dire que l’exploitation qu’endurent les personnes prostituées est comparable à celle que peuvent subir l’ensemble des salarié-e-s et employé-e-s sous le joug de la pénibilité, et de la cruauté du système capitaliste. Très franchement, je trouve qu’on ne peut raisonnablement pas mettre sur le même plan la détresse et les séquelles psychologiques des prostituées et celles des autres exploitées du monde du travail. Pour info, les prostituées sont, avec ceux qui ont connu la guerre du Vietnam, les seules à développer le symptôme de #décorporalisation. C’est-à-dire que les rapports sexuels non désirés à répétition sont d’une telle violence que les prostituées sont nombreuses à anesthésier psychologiquement leurs corps, et que bien souvent, quand elles se retrouvent couvertes de bleus en rentrant chez elles, elles sont incapables de se souvenir de qui les a frappé.

    De même, elles ne vont plus chez le médecin quand elles sont malades, leurs corps étant complètement insensibilisés. Ces femmes vivent un paradoxe psychologique très violent, celui d’être témoin et même de participer à leur propre viol, qui devient un viol compensé par l’argent. Bref, j’ai beau dénoncer toutes les formes d’exploitation comme vous pouvez d’ailleurs le constater sur ce blog, je ne veux pas laisser dire que les séquelles physiques et psychologiques qu’on relève chez les prostituées – au moins celles qui font ce métier pour gagner leur vie et donc sans en avoir totalement envie – sont les mêmes que celles d’une caissière ou d’une ouvrière. Pénibilité et traumatisme n’atteignent pas du tout le même niveau !

    > 2. Contre la #marchandisation

    L’Autre notion, ou plutôt maxime qu’il me semble important de rappeler, et que d’ailleurs notre méchant monde libéral nous rappelle sans cesse, c’est que Le client est roi ! C’est lui qui choisit tout, la prostituée, le service, les positions etc. Dans le cadre de ce métier, la femme ou l’homme prostitué ne peuvent que se plier à des pratiques intimes commandées par le client, quelles qu’elles soient.

    En un mot : L’argent c’est le pouvoir. Si je paye, je décide, et je décide CE QUE JE VEUX. Qui détient l’argent en France et dans le monde ? Les hommes ! Dans le monde, les #femmes détiennent 1% des #richesses et des capitaux mondiaux. Donc nous sommes dans des rapports complètement inégalitaires, et ne saurons jamais éviter que ce soit plutôt les femmes qu’on retrouve sur le trottoir, de grès ou de force.

    > 3. Pour l’égalité entre les femmes et les hommes :

    L’existence de la #prostitution est un frein à la liberté sexuelle et l’égalité entre les femmes et les hommes. La liberté sexuelle, c’est d’abord la réciprocité du désir et du plaisir, la liberté de choisir son partenaire et ses pratiques sexuelles, et il n’est pas question de qualifier de liberté une circonstance où l’homme paye pour pousser la femme, par la pression de l’argent plutôt que de la force usitée autrefois, à avoir telles pratiques sexuelles avec lui. La prostitution est le dernier bastion d’une longue histoire du #patriarcat où le désir de l’homme a toujours primé sur celui de la femme, d’où les traditions réactionnaires des mariages arrangés, du droit de cuissage, des viols et de viol conjugal que la loi n’a que trop tardé à reconnaître. C’est ainsi que ces cruelles traditions ont empilé des armées de femmes traumatisés dans le monde, au fil des siècles. La prostitution n’est d’ailleurs pas un luxe de riches ou de privilégiés, elle existe dans toutes les sociétés, même les plus pauvres. Dans les pays pauvres, les prostituées sont tout simplement moins chères.

    Pour finir, j’aimerai poser la question la plus cruciale à mon sens, celle du projet de société que nous voulons ? Acceptons-nous que la prostitution devienne un métier comme un autre, à savoir que dans les pays qui la légalisent, on voit fréquemment des campagnes publicitaires affichant des soldes sur les prostituées, voire des menus où on a droit à « un repas, une chambre et une prostituée » ? Peut-on tolérer que pôle emploi enregistre la prostitution comme un métier banal, et se plaigne de ce que telle femme ne veuille pas saisir tel poste disponible de prostituée ?

    | Fatima-Ezzahra Benomar
    http://fatimabenomar.wordpress.com/2011/04/07/prostitution-ou-pas-prostitution

    • « Acceptons-nous que la prostitution devienne un métier comme un autre, à savoir que dans les pays qui la légalisent, on voit fréquemment des campagnes publicitaires affichant des soldes sur les prostituées, voire des menus où on a droit à « un repas, une chambre et une prostituée » ? »

      Intéressant mais bien qu’ayant habité en belgique je n’ai jamais vu ce genre de choses. De quels pays parle-t-il ?

      « Peut-on tolérer que pôle emploi enregistre la prostitution comme un métier banal, et se plaigne de ce que telle femme ne veuille pas saisir tel poste disponible de prostituée ? »

      Cela relève un peu du fantasme je pense, non ? Une histoire du genre avait filtré en allemagne mais il était apparu que c’était juste une probabilité et que ça n’avait jamais eu lieu (lu sur un article du STRASS transmis ici, merci).

      Sur le fond je ne peux me prononcer, n’étant ni prostitué, ni client, j’ai du mal à voir l’intérêt de la pénalisation des clients.

    • On parle d’une dépénalisation totale de la prostitution, de sa banalisation : si on considère que la prostitution est un boulot comme les autres (discours des légalistes), alors, logiquement, on pourra avoir des démarches marketing ou des offres d’emploi à pourvoir, tout simplement.
      Or, justement, ces deux exemples soulignent bien qu’on ne parle évidemment pas d’un métier comme un autre. Ne serait-ce que parce qu’on peut accepter que sa mère, sa femme, sa fille ou sa sœur bosse dans une usine, voire même une centrale nucléaire (mais pas forcément de gaité de cœur), mais que les visualiser sur le trottoir à attendre des types qui vont payer pour les besogner, forcément, tout de suite, ça débanalise bien l’idée !

  • L’enjeu des métadonnées musicales - La musique n’est pas qu’un fichier son (IrmaActu)
    http://www.irma.asso.fr/L-ENJEU-DES-METADONNEES-MUSICALES?xtor=EPR-93

    Payante ou gratuite, la musique circule plus que jamais sur le flux numérique ou en se fixant sur les disques durs. Mais la dématérialisation lui a fait perdre ses données associées. Généralement, on a le nom du morceau et celui de l’interprète, mais rarement plus. Sans parler du besoin d’identification pour les ayants droit. C’est tout l’enjeu des métadonnées pour la musique (...)

    • « De leur côté, les inventeurs du format MP3 n’ont pas pensé à intégrer dans les fichiers d’autres données que la musique elle-même. Idem pour le format CD. »

      Heu oui enfin si le CD-Text n’a été dispo que 16 ans après le CD, ID3 n’est sorti « que » 3 ans après le MP3, et on ne trouve aujourd’hui que des MP3 tagués...

  • Les textes critiques argumentés sur #Unicode sont rares donc je cite celui-ci :

    http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=DN_063_0089

    (« Unicode : tentations et limites » L’avis d’un typographe, d’Olivier Randier)

    Sur le fond, c’est sérieux, mais sur la forme, il ne résiste pas à la tentation du troll comme lorsqu’il cite malhonnêtement 30 millions de locuteurs des langues berbères pour regretter le retard à la normalisation de l’écriture tifinagh (seule une petite minorité de berbérophones utilise cette écriture).

    Le point de vue est en effet celui d’un typographe, qui méprise et ignore tous les autres usages : par exemple, lorsqu’il discute l’ambition d’Unicode d’automatiser les traitements, il s’indigne de ce qu’on puisse vouloir remplacer les typographes par des machines... en oubliant qu’il y a bien d’autres traitements que la mise en page !

    Enfin, l’auteur semble être extrêmement ignorant de la norme Unicode : par exemple, lorsqu’il critique le manque de cohérence de certains caractères (pourquoi certains ont droit à une forme en exposant ou en indice et pas d’autres), il n’a manifestement lu aucun document sur Unicode, ce problème étant largement discuté (en deux mots : compatibilité avec les codages existants).

    #typographie

  • . : Maîtres-chanteurs
    http://comite-de-salut-public.blogspot.com/2011/04/maitres-chanteurs.html

    Ce que notre droite réactionnaire chez nous a fort bien compris et décide d’anticiper : proclamer qu’on augmentera pas les fonctionnaires est un geste, là aussi idéologique, envers les #marchés financiers afin de leur prouver l’absolue servilité de notre bourgeoisie envers eux, coincée qu’elle est désormais entre deux perspectives terrifiantes : une baisse de la note d’un côté, et le sentiment croissant de révolte populaire qui gronde à bas bruit pour le moment mais ne demande qu’à éclater à la prochaine provocation. Dans son esprit, c’est choisir des deux maux le moindre et si ça frotte trop fort, on pourra toujours essayer de jeter de la poudre aux yeux avec des « primes à 1000 euros » que concrètement personne ne verra et au pire, on essaiera de s’arranger avec les centrales syndicales pour promener quelques millions de personnes au printemps en croisant les doigts pour qu’une base un peu tendue ne déborde pas sous le coup d’une sorte d’exaspération assez compréhensible.