• La moitié des groupes de presse français viendrait de perdre toute trace de leurs abonnés
    http://korben.info/moitie-groupes-de-presse-francais-viendrait-de-perdre-toute-trace-de-leurs-

    A noter que l’article de référence sur le magazine « en contact » n’est pas accessible apparemment (bien qu’encore en une). Mais il existe encore dans le cache de google :

    http://www.en-contact.com/vent-de-panique-dans-la-moitie-des-groupes-de-presse-francais-ou-sont-pa

    Vent de panique dans la moitié des groupes de presse français : où sont passées les coordonnées de leurs abonnés ?

    Le 22 juin 2016 par Magazine En-Contact

    La défaillance du prestataire GLI plonge la moitié des groupes de presse français dans l’incapacité de facturer et gérer leurs abonnements. A l’aube des vacances d’été, période durant laquelle de nombreux lecteurs modifient leurs adresses d’envoi, les services diffusions et marketing des Echos, du Figaro, du Point, de Valeurs Actuelles sont fortement impactés et redoutent pire encore : la perte définitive de ces coordonnées.

    Plus de la moitié des groupes de presse français (Le Figaro, Les Echos, Le Point, Valmonde – Valeurs Actuelles…) sont dans l’incapacité, depuis deux jours, de facturer leurs abonnements et auraient peut-être, en raison de la défaillance d’un de leurs prestataires (spécialisé en gestion d’abonnements), perdu les coordonnées de ces derniers. C’est un véritable vent de panique qui souffle dans les services diffusions et abonnements essentiellement parisiens depuis la fin de matinée aujourd’hui, mercredi 22 juin. En effet, le groupe GLI, basé à St-Ouen et dirigé par Gilbert Libermanas et Pierre Hernandez, aurait identifié le problème informatique dès dimanche soir, et ne serait pas parvenu à le résoudre depuis, malgré l’intervention de leur prestataire informatique – une des multinationales du secteur, selon nos sources. A quelques jours du début des vacances d’été, l’impact est encore plus significatif puisque de nombreux abonnés font modifier leurs adresses d’envoi de leurs quotidiens ou magazines préférés. Les services clients qui gèrent ces abonnements par téléphone ne sont pas affectés mais, comme en témoigne l’impression écran du Figaro de ce jour, il est impossible d’accéder au service abonnement.

    Le vent de panique s’explique d’autant plus que ces mêmes directeurs de la diffusion ont découvert à cette occasion que ni GLI, ni eux-mêmes, n’auraient de backups de ces données abonnés qui seraient pour l’instant, « quelque part mais on ne sait pas où », selon l’un d’eux que nous avons pu interviewer.

    Comment « expliquer » une telle négligence alors même que l’un des véritables « actifs » de ces groupes de presse est précisément leur base abonnés : le métier de la gestion d’abonnements est à la fois un petit marché, très concurrentiel, et qui s’est surtout fortement concentré ces dernières années à la suite de nombreux dépôts de bilan et rachats successifs (Presse informatique, GLI, WDM et Arvato en ont longtemps été les principaux acteurs). La pression réelle sur les prix d’achats de prestations auprès de ces groupes, opérée par des groupes de presse eux-mêmes en recherche de rentabilité, a-t-elle amené GLI à méconnaître des règles de sécurité ou à différer des investissements qui auraient été nécessaires ? Les jours qui vont suivre permettront certainement d’éclaircir cette question qui n’occulte pas la responsabilité ou la « candeur » des services diffusions qui, à l’instar de nombreuses sociétés n’ont pas la culture de la sécurisation des données en interne. Le groupe GLI était injoignable cet après-midi.
    Mais cet évènement pourrait bien faire quelques heureux : Vivetic ou CCA International, par exemple, prestataires spécialisés en gestion d’abonnements et BPO (Business Process Outsourcing) qui ne risquent pas, eux, de chômer les prochains jours : Vivetic (installé en France à Pantin et Madagascar) et CCA International (qui a racheté DataBase Factory), offrent tous deux un « one stop shopping » sur ces métiers : centres d’appels, facturation des abonnements, gestion des paiements et du recouvrement. Anne Laratte, la dirigeante de Vivetic, confirmait cet après-midi même avoir été sollicitée par… de nombreux groupes de presse.

    Jeanne-Esther Eichenlaub et Manuel Jacquinet

    cf. http://seenthis.net/messages/502602

  • Au cœur du Black Bloc | StreetPress
    http://www.streetpress.com/sujet/1464688427-manifestations-au-coeur-du-black-bloc

    Les deux hommes veulent mettre certaines choses au clair. « Le #Black_Bloc, ce n’est ni une organisation, ni un parti, c’est juste une pratique qui réunit des gens le temps d’une mobilisation (#Manifestation) », explique ainsi Jonathan, 28 ans. « Le terme a d’ailleurs été inventé par les flics allemands dans les années 70 », complète Ahmad, 21 ans. Eux préfèrent parler de « #cortège_de_tête ». Pour ces militants, les mobilisations menées par les syndicats ont montré leurs limites :

    « Faire descendre des milliers de personnes dans la rue et faire grève, on voit que ça ne suffit plus à faire fléchir le gouvernement. Les syndicats reprennent les mêmes rengaines depuis quarante ans sans jamais rien changer. »

    Les deux militants mettent l’ensemble des organisations « réformistes » dans le même sac que le gouvernement :

    « L’enjeu dépasse largement la loi Travail. On ne veut pas défendre le système actuel contre ce projet de loi. C’est toute la #société_marchande dans laquelle on vit qu’on remet en cause. »

    Ils revendiquent des affinités idéologiques avec le Comité Invisivible, dont l’un de ses membres, Julien Coupat, a été mis en examen dans l’affaire de Tarnac. Coupat serait aussi l’un des principaux auteurs de L’insurrection qui vient, le manifeste best-seller de la mouvance. Mais leur « groupe d’affinité » – comme ils aiment à dire – est autant lié par l’amitié que par l’idéologie. Ils se retrouvent dans les soirées et les concerts qu’ils organisent ou pour un match de foot.

    #autonomes #mouvement_social

  • Vulnerable and exploited: 7 things we learned about migrant labour in palm oil | Guardian Sustainable Business | The Guardian
    http://www.theguardian.com/sustainable-business/2016/jun/10/vulnerable-exploited-7-things-we-learned-about-migrant-labour-in-palm-o

    Palm oil makes its way from the rainforests of Indonesia and Malaysia (and increasingly Africa and Latin America) into 50% of what we buy, from toothpaste to margarine. Linked to deforestation, habitat loss, fires and the displacement of communities, the production of palm oil has raised major concerns to date.

    The palm oil industry is also a huge user of migrant labour, which bring problems of exploitation and discrimination. Here’s what we learned in a recent expert live chat on palm oil and migration.

    #industrie_palmiste #migrants #enfants

  • La taxe sur les #transactions_financières, cet #impôt que l’#Europe n’ose pas enterrer
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/06/17/la-taxe-sur-les-transactions-financieres-cet-impot-que-l-europe-n-ose-pas-en

    « La quoi ? La TTF ? Vous êtes sûrs que c’est encore un sujet ? Elle n’était pas morte l’année dernière ? » « Non, tu exagères, elle bouge encore… Même si c’est un peu un zombie. » Voici un exemple, parmi d’autres, des échanges que la taxe sur les transactions financières (TTF) – la #taxe_Tobin version européenne – suscite désormais à Bruxelles. L’ennui, l’indifférence et quelques plaisanteries.

    Toujours dans les limbes, après cinq ans d’atermoiements, cet impôt sur les établissements financiers, qui est censé réfréner la #spéculation et contribuer à de nobles causes – la lutte contre le réchauffement climatique ou la recherche sur le sida –, ne passionne plus grand monde. Ni les fonctionnaires européens, ni les politiques, ni les médias, sursollicités par des crises – « Brexit », migration –, forcément plus urgentes.

    Et, à chaque « réunion TTF » des ministres des finances (ils ne sont plus que dix concernés désormais, le Français, l’Autrichien, le Belge, le Slovène, le Portugais, l’Allemand, l’Italien, l’Espagnol, le Grec et le Slovaque), la même question se pose : ça y est, on l’enterre ? Le rendez-vous du jeudi 16 juin, à Luxembourg, en marge d’une rencontre des grands argentiers de la zone euro, n’a pas fait exception.

    Le travail continue

    Mais une fois de plus, comme en décembre 2015, comme en mars 2016, les ministres ont réussi à sortir de la salle en assurant que le travail continuait. « Nous avons pris acte qu’un accord est possible », a déclaré le Français Michel Sapin. « Nous avons une position commune sur 99 % du compromis »,...

    #parti_socialiste #fiscalité

    http://zinc.mondediplo.net/messages/29937 via BoOz

  • Histography, du Big Bang à aujourd’hui, une bien belle frise chronologique interactive basée sur #Wikipedia
    http://histography.io

    Par Matan Stauber. Histography was created as a final project in Bezalel Academy of Arts and Design. Guided by Ronel Mor

    “Histography" is interactive timeline that spans across 14 billion years of history, from the Big Bang to 2015.

    The site draws historical events from Wikipedia and self-updates daily with new recorded events.

    The interface allows for users to view between decades to millions of years. The viewer can choose to watch a variety of events which have happened in a particular period or to target a specific event in time. For example you can look at the past century within the categories of war and inventions.

    http://cargocollective.com/matanstauber/Histography

    #histoire #chronologie via @lewer cc @opironet

  • Neoliberalism: Oversold? — Finance & Development, June 2016
    http://www.imf.org/external/pubs/ft/fandd/2016/06/ostry.htm

    Moreover, since both openness and austerity are associated with increasing income inequality, this distributional effect sets up an adverse feedback loop. The increase in inequality engendered by financial openness and austerity might itself undercut growth, the very thing that the neoliberal agenda is intent on boosting. There is now strong evidence that inequality can significantly lower both the level and the durability of growth (Ostry, Berg, and Tsangarides, 2014).­

    The evidence of the economic damage from inequality suggests that policymakers should be more open to redistribution than they are. Of course, apart from redistribution, policies could be designed to mitigate some of the impacts in advance—for instance, through increased spending on education and training, which expands equality of opportunity (so-called predistribution policies). And fiscal consolidation strategies—when they are needed—could be designed to minimize the adverse impact on low-income groups. But in some cases, the untoward distributional consequences will have to be remedied after they occur by using taxes and government spending to redistribute income. Fortunately, the fear that such policies will themselves necessarily hurt growth is unfounded (Ostry, 2014).­

    • Sinon, je l’ai trouvé par le blog de Paul Jorion : AU FMI, UN VER DANS LE FRUIT, par François Leclerc
      http://www.pauljorion.com/blog/2016/05/28/au-fmi-un-ver-dans-le-fruit-par-francois-leclerc

      Une cinquième colonne dormante aurait-elle été réveillée au sein du FMI ? Trois de ses économistes, dont le directeur adjoint de son service d’études, viennent de poser une mine à mèche lente sur le site officiel du Fonds.

      On avait déjà noté la fuite d’un document détonnant à propos de la Grèce, non validé par le Conseil d’administration, la veille du jour de la réunion de l’Eurogroupe de la semaine dernière consacré à son cas. Il n’a pas fallu attendre longtemps pour lire des propos hérétiques mettant en cause l’application de principes de l’économie de marché considérés intangibles, confirmant les débats qui traversent le Fonds.

      Titré de manière provocatrice et employant une terminologie étrangère à celle du FMI – « le Néolibéralisme est-il survendu ? » – un article met en cause les bienfaits systématiques de la libre circulation des capitaux, prend ses distances avec la politique d’austérité et préconise des mesures de correction des inégalités. Tout en n’hésitant pas à user d’un vocabulaire qui n’a pas cours dans ce monde policé, substituant à l’occasion austérité à consolidation fiscale. Il s’entoure des précautions d’usage en citant Christine Lagarde ou Olivier Blanchard (son ex économiste en chef), mais met en cause le gourou Milton Friedman en revenant sur le cas pionnier du Chili.

      Mais j’ai trouvé que la source au FMI était tout aussi claire (certes en anglais).

    • Au tour du Monde
      L’annonce prématurée de la mort du néolibéralisme
      http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/06/04/l-annonce-prematuree-de-la-mort-du-neoliberalisme_4935210_3232.html

      Emoi chez les économistes. Stupeur dans les think tanks. Champagne chez les altermondialistes. Qui aurait cru qu’une revue trimestrielle au nom aussi peu sexy, Finances et Développement – F & D pour les habitués – puisse susciter une telle tempête ? Un mot, un seul, mais ô combien sulfureux, explique l’écho rencontré par un article publié dans la livraison de juin de F & D, la revue du Fonds monétaire international : « néolibéralisme ». Un substantif provocateur, bourré d’idéologie, qui claque dès le titre : « Le néolibéralisme est-il surfait ? »
      […]
      Que disent, derrière ce titre explosif, les auteurs, Jonathan Ostry (numéro deux du département des Etudes du Fonds), Prakash Loungani et Davide Furceri ? Que certes, « il y a beaucoup de choses positives dans l’ordre du jour néolibéral », mais que « certains...

      Et pour aller au delà de ce mais, il faut franchir le #paywall

  • Tristan Harris : « Des millions d’heures sont juste volées à la vie des gens » - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/2016/06/04/tristan-harris-millions-dheures-sont-juste-volees-a-vie-gens-264251

    Tristan Harris a été le « philosophe produit » de Google pendant trois ans. Ça vous laisse perplexe ? Nous aussi, au début.

    On a découvert cet ingénieur informatique américain formé à Stanford via un post de Medium passionnant titré « Comment la technologie pirate l’esprit des gens ». Il y explique (en anglais) comment les entreprises de la Silicon Valley nous manipulent pour nous faire perdre le plus de temps possible dans leurs interfaces.

    #économie_de_l'attention

  • La Nef, une banque coopérative qui pratique la démocratie
    http://reporterre.net/ALT-La-Nef-la-banque-cooperative-qui-donne-un-role-a-ses-societaires-La-

    Forte de 37.000 sociétaires — dont 250 actifs — et de 80 salariés, la Nef s’appuie sur la richesse de sa vie coopérative. En élargissant la marge d’action de ses sociétaires, la banque pratique la démocratie dans la gestion des finances. Depuis novembre 2014, la Nef, banque sous statut de coopérative à capital variable, s’est dotée d’une coordinatrice nationale de vie coopérative. Marie Brandt a ainsi rejoint quatre autres salariés travaillant sur le même sujet, répartis dans les quatre délégations (...)

    #Alternative

    / #Quotidien

    « http://www.revuesilence.net »

    http://zinc.mondediplo.net/messages/27293 via Reporterre

  • Who Are the World’s Super-Rich? Where Do They Live? - The Atlantic
    http://www.theatlantic.com/business/archive/2016/05/getting-to-know-the-worlds-super-rich/483018

    A new report from the Peterson Institute for International Economics helps us better understand this population by developing a comprehensive database of the world’s #billionaires, drawn from two decades of data from Forbes’s annual World’s Billionaires list. The report, which covers the years 1996-2015, divides the world into eight regional categories: Europe, Latin America, sub-Saharan Africa, the Middle East and North Africa, South and Central Asia, East Asia, and Anglo countries (which include the U.S., Canada, Australia, and New Zealand). It also groups industries into five broad sectors: resource-related, new, traded, non-traded, and financial. Even more interestingly, it compares the world’s self-made billionaires to those who have #inherited their wealth.

    #1% #richesse #redistribution #milliardaires

    http://zinc.mondediplo.net/messages/27295 via BoOz

  • Pornographie politique
    http://www.greekcrisis.fr/2016/05/Fr0515.html

    La police veille, le totalitarisme triomphe, la grammaire de la vie est ailleurs. Entre le jeudi 19 et le dimanche 22 mai, les “députés” SYRIZA/ANEL se penchent sur le nouveau texte, dit de la “poly-loi” cadre, dont la longueur dépasse les... 7500 pages, s’agissant (entre autres) de transférer le contrôle des recettes perçues par l’État Grec à l’étranger (Troïka), en plus de la privatisation partielle ou totale de pratiquement toutes les régies publiques (ports, aéroports, chemins de fer, eau potable, électricité...). Sans oublier enfin, le transfert de l’ensemble les biens de l’État (et à de rares exceptions près), dont les gisements (futurs) d’hydrocarbures, à une superstructure contrôlée par les dits “créanciers” et cela, pour une durée de 99 ans. Week-end grec suffisamment pluvieux pour un mois de mai, (...)

  • #Peter_Watkins et #La_Commune_de_Paris : chronique filmée d’une insurrection - Les mots sont importants (lmsi.net)

    La Commune (Paris 1871) est réalisé en France, en 1999, par le cinéaste anglais Peter Watkins. Enrique Seknadje analyse ici les dispositifs indissociablement esthétiques et politiques à partir desquels le cinéaste produit une représentation très singulière de cet événement historique. Nous publions son article en quatre parties.

    Partie 1 : Un documentaire-fiction
    http://lmsi.net/Peter-Watkins-et-La-Commune-de

    Partie 2 : De « vrais » personnages
    http://lmsi.net/Peter-Watkins-et-La-Commune-de,1525

    Partie 3 : La Commune, un espace de liberté et de parole
    http://lmsi.net/Peter-Watkins-et-La-Commune-de,1526

    Partie 4 : Une histoire d’actualité
    http://lmsi.net/Peter-Watkins-et-La-Commune-de,1527
    #histoire #cinéma

  • Salut, je viens de publier un article à propos de la sémantique d’une adresse type courriel. En gros je propose de passer de monnom@monhébergeur ou monnom@mamachine à salutation@monnom, les explications sont un peu longue mais j’espère qu’elles sont intéressantes.

    Je n’aurais pas pu écrire cet article sans ceux de @stephane Bortzmeyer que je remercie pour tout son travail d’explication des RFC.

    Cet article pourrait peut-être intéresser les équipes de @seenthis pour adapter les adresses de ce converso (voir l’explication dans l’article ;-) à cette nouvelle sémantique et bénéficier de ses apports.

    salut@toto — salutation, règle éditoriale et nom sur Internet
    http://linuxfr.org/users/apichat/journaux/salut-toto-salutation-regle-editoriale-et-nom-sur-internet

  • Vichy, la mémoire empoisonnée
     : un documentaire qui aide à se rappeler ce qu’est l’État.
    http://www.france3.fr/emissions/documentaires/vichy-la-memoire-empoisonnee_481559
    http://www.france3.fr/emissions/sites/default/files/styles/ftv_site_logo_fb/public/images/article/2016/04/17/lundi-en-histoires-vichy-la-memoire-empoisonnee-280.jpg?itok=BIUpcjh3

    Même après l’émotion de la fin de la guerre, la collaboration continuera à tenir, d’une façon ou d’une autre, une place incontournable dans la société française. Lois, décrets, mesures civiles…, nombreuses sont les dispositions adoptées sous ce régime qui ont perduré par la suite. Au même titre que certaines institutions comme la police nationale.

    bande annonce : http://www.dailymotion.com/video/x4a6cpl


    extrait 1 : http://www.dailymotion.com/video/x4917hj_vichy-la-memoire-empoisonnee-extrait-1_tv

    extrait 2 : http://www.dailymotion.com/video/x4a1lmi_vichy-la-memoire-empoisonnee-extrait-2_tv

    extrait 3 : http://www.dailymotion.com/video/x4a8ksy_vichy-la-memoire-empoisonnee-extrait-3_tv

    extrait 4 : http://www.dailymotion.com/video/x4a8ma0_vichy-la-memoire-empoisonnee-extrait-4_tv

    extrait 5 : http://www.dailymotion.com/video/x4a8nxu_vichy-la-memoire-empoisonnee-extrait-5_tv

    #collaboration #devoir_de_mémoire

  • Jeudi 12 Mai à Lille, la Manifestation et sa répression Radio Campus Lille, 16 Mai 2016
    Ça s’est passé rue Nationale, ensuite à Lille sud ce Jeudi 12 Mai 2016.

    Après plus de deux mois de mobilisations contre la loi Travail, le gouvernement décide de sortir l’artillerie lourde au Parlement… et dans la rue. Au Parlement, la clique hollandienne sort le 49-3, petit bijou anti-démocratique, qui fait taire le Parlement et permet une adoption du texte sans vote. Dans la rue, c’est à grands coups de lacrymo et de grenades de désencerclement que le gouvernement a décidé d’en finir avec le mouvement social contre la loi El Khomri. . . (La Brique)

    Ce lundi 16 Mai 2016 sur les ondes de Radio Campus Lille, le collectif D.A.V.I.D.S, et ses invités nous décrivent l’aprés midi Jeudi du 12 Mars à Lille.
    Le récit commence à 5mn30, après l’hommage à Bob Marley.


    Source : http://www.campuslille.com/index.php/entry/jeudi-12-mai-a-Lille-la-Manifestation-et-sa-répression

    Caravane nomade, le collectif D.A.V.I.D.S se faufile entre les grilles du système et met les points sur les i... Poing barre tous les Lundi , de 12 à13h sur le 106,6 mhz. http://www.associationdavids.org

    La Brique Lille : Jeudi 12 mai à Lille : le virage autoritaire le lien http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/797-jeudi-12-mai-a-lille-le-virage-autoritaire

    Le communiqué de l’UL CGT de ce jeudi 12 Mai 2016. Le lien http://ulcgt-tourcoing.fr/2016/05/12/1169

    Après l’annonce du projet de loi El Khomri, véritable provocation envers le monde du travail,

    après la pantomime jouée par le gouvernement en choeur avec la CFDT, dans le but de nous faire croire que le projet devenait « équilibré »,

    après le déni de démocratie consistant à user du 49.3 pour faire passer ce recul historique,

    après la clownerie « frondeuse » qui ne va pas jusqu’à son terme,

    après le roman médiatique raconté dès le 49.3 annoncé, et dans lequel il était écrit que tout était « plié », que l’affaire était entendue,

    ce jour même, dans les rues de Lille où nous étions plusieurs milliers, radicaux et joyeux, à clairement faire entendre que le combat n’était pas terminé, au contraire,

    nous avons été victime d’une provocation grossière : il y aurait eu des casseurs dans la manifestation, bien entendu masqués, qui auraient justifiés une intervention policière ; dans les faits, on ne sait pas ce qui a été cassé, mais manifestement, il ne s’est pas produit grand-chose


    de fait, les forces de police, à coups de flashballs, grenades lacrymogènes, coups de matraques, sont intervenues brutalement rue Nationale à Lille, coupant opportunément le cortège en deux, avec la tête (essentiellement CGT) coupée du reste (essentiellement d’autres organisations) ;

    c’est absolument grossier comme stratégie ! S’il s’agissait de couper l’organisation principale de la lutte de celles qui y participent également, un apprenti-sorcier ne s’y serait pas pris autrement !

    Après quelques tergiversations, la tête du cortège a alors fait demi-tour, pour aller rechercher le reste de la manifestation ; et là, spectacle croquignolesque : un cordon de CRS empêchait la queue de rejoindre la tête, quand, 20 mètres plus haut, un autre cordon de CRS empêchait la tête de rejoindre la queue ! Et ce alors qu’aucun incident n’était à déplorer ! Et l’on nous a ainsi empêché de manifester, en attendant sans doute de trouver un prétexte pour charger.

    Cette stratégie de la tension est inacceptable. Elle est surtout vouée à l’échec.

    En effet, la colère continue de monter, et le discours médiatique n’y fera rien. C’est désormais dans les entreprises et dans chaque foyer que le combat continue, et que la mobilisation enfle, et elle prendra des formes inattendues.

    On ne lâche rien ! C’est l’avenir de nos gamins (dont certains se sont fait gazer er frapper aujourd’hui) qui est en jeu ! Prochains rendez-vous mardi et jeudi prochains !


    Le gouvernement dégoûtant qui ne représente plus rien se livre à des manoeuvres grossières et honteuses. Nous continuons à lui opposer notre mobilisation fière, joyeuse et déterminée.

    Il se passe quelque chose dans ce pays.

    UNION LOCALE CGT DE TOURCOING ET ENVIRONS
    43 rue de Lille 59200 TOURCOING

    #audio #radio #Radios_libres #Lille #Violences #police #manifestations #loi_travail

  • Miguel Benasayag : “Le pouvoir central est un lieu d’impuissance”

    http://www.philomag.com/lactu/breves/miguel-benasayag-le-pouvoir-central-est-un-lieu-dimpuissance-15731

    Partout des affaires de malversation gagnent les gouvernements au pouvoir pour des raisons plus structurelles que morales. Elles tiennent à un phénomène de #corruption inhérent au #marché libre et à la faiblesse de ces nouveaux gouvernements démocratiques. Mais reprenons l’histoire depuis le début. Lorsque les premières démocraties naissent sur les cendres des dictatures, au Chili, en Bolivie, en Argentine, en Uruguay, au Brésil… les gouvernements dépendent d’un #Fonds_monétaire_international très #dur à leur égard et composent avec la politique interventionniste des États-Unis qui, après avoir soutenu les dictatures, préserve son influence en luttant contre la drogue. Ces gouvernements sont contraints d’adopter un programme économique #néo-libéral, qui échoue, si bien qu’un mouvement alternatif naît, dont j’ai été l’un des instigateurs : le Mouvement des sans-terre. Ce mouvement politique « horizontal » passe par l’occupation des terres, le troc, des #semi-insurrections. Il s’agit d’une lutte sociale et politique, accompagnée d’un refus de la globalisation et de la défense de l’altermondialisme.

    Changer la société sans prendre le pouvoir ! Ce mouvement repose sur la non-convergence des luttes. Au contraire, les luttes cohabitent conflictuellement. Dans un premier temps, le succès est énorme : il s’étend du Rio Grande jusqu’à la Terre de Feu. Les Indiens et les paysans occupent les terres, ils font du troc, ils réquisitionnent des usines. En 2001, en Argentine, une insurrection pousse même à la démission quatre gouvernements successifs. La force et la faiblesse de ces puissants mouvements horizontaux consistent à ne pas penser pas en termes de pouvoir. Ils n’ont ni programme ni souci de faire converger les luttes. Leur seul mot d’ordre : « Qu’ils s’en aillent tous ! » Des larges assemblées populaires se forment. Les militants peuvent intervenir dans ces forums, mais pas en tant que militants. Ils doivent avant tout appartenir à une situation concrète.

    Pourquoi ces mouvements populaires ont-ils échoué à changer la société ?

    L’échec de ces luttes tient à un défaut d’imaginaire alternatif. Il leur a été difficile d’aller au-delà de leur multiplicité conflictuelle et de trouver des modes d’agencement pour la gestion du pays. Tous ces mouvements radicaux reposaient sur un imaginaire de survie sans autre vision, ne sachant pas identifier plus généralement le sens de leur action. Lorsqu’il a fallu passer à l’organisation politique, faute d’une vision philosophique et politique, de pouvoir penser leur geste et de dire à quoi pourrait ressembler le monde d’après, ces mouvements ont manqué le tournant. Ils n’ont toutefois pas été infructueux.

    Ils n’accouchent pas d’une forme politique capable de gérer la complexité des aspirations populaires, certes. Mais, petit à petit, les plus honnêtes des militants de gauche, ceux qui n’ont cessé de lutter, souvent sortis des geôles de la dictature, et qui avaient les mains propres – #Chavez, un ancien putschiste élu au Venezuela, le révolutionnaire #Evo_Morales, un indien devenu président en Bolivie, #Lula au Brésil, #Kirchner en Argentine… – ont gagné les élections. Autour des années 2000, ces gouvernements de gauche ont permis aux libertés démocratiques de s’établir, de façon générale. Même la presse issue des milieux militaires réactionnaires, par exemple, a eu la liberté totale de critiquer le gouvernement. Mais ils sont demeurés assez faibles sur la scène internationale et dépendants sur le plan économique des exigences du Fonds monétaire international, de l’influence américaine et du modèle économique préexistant sur le continent.

    Peut-on dresser un parallèle entre l’échec de la gauche sud-américaine et l’échec des gauches européennes ?

    Les situations sont différentes. La question de la corruption n’est pas aussi manifeste et l’influence des puissances étrangères peut-être moins flagrantes en Europe qu’en Amérique du Sud. Cependant, toutes manquent d’un imaginaire politique alternatif, enthousiasmant et non artificiel, en Grèce, en Espagne, en France… Ma position personnelle – ce n’est pas une analyse – est que pour pouvoir arrêter le désastre économique humain et politique, dont la corruption en Amérique du Sud n’est qu’un des aspects, le développement de nouvelles pratiques contradictoires, qui échappent au radar de la globalité, en mettant de côté la question du pouvoir et l’idée d’un changement global, est une nécessité. Il nous reste à travailler et à réfléchir comme on le fait dans une époque obscure : sans grande visibilité sur l’avenir.

    De ce point de vue, que penser de Nuit Debout ?

    Les acteurs de #Nuit_Debout, et leur figure de proue, Frédéric Lordon, exagèrent et se trompent lorsqu’ils imaginent changer pas le monde. Il faut raison garder ! Il est heureux que les gens se réunissent parfois pour dire « merde ! ». Mais penser qu’ils opèrent ainsi une révolution, d’un point de vue clinique, est le meilleur moyen de créer leur dépression. Par ailleurs, la tendance messianique de ces « maîtres libérateurs » à vouloir organiser la #convergence_des_luttes est une erreur sinon un danger, qui repose sur une abstraction bannissant le présent au nom d’une promesse à venir. Les acteurs de Nuit Debout ne perçoivent pas que ce désir de #centralité recouvre précisément les mêmes mécanismes des superstructures financières, économiques, politiques auxquels le mouvement contestataire prétend résister. L’expérience historique apprend que les seules luttes dans la modernité à n’avoir pas été trahies sont les luttes qui ne convergent pas : le féminisme, le droit civique des noirs, celui des homos… Réduire la multiplicité de ces situations à un schéma commun, revient à refuser la richesse de la conflictualité, sur laquelle repose la société et plus généralement la vie.

    #amérique_du_sud #europe #gauche

  • Calais : Deux jours au cœur de la Jungle pendant la destruction de la zone sud | OurEyeIsLife - Collectif de photographes
    http://www.oureyeislife.com/?p=900

    Le #collectif_Oeil s’est rendu au cœur de la jungle de Calais quelques jours après la décision du tribunal administratif de Lille qui a validé un arrêté préfectoral appelant à la destruction de la zone sud de la #jungle.

    Un référé a été porté par des #réfugiés et des associations qui oeuvrent dans cette lande occupée par 6.000 personnes. Ce dernier a été rejeté et l’évacuation de cette partie de la jungle a commencé lundi 29 février 2016. Bernard Cazeneuve, le Ministre de l’Intérieur, déclare le 25 février 2016, suite à la décision du tribunal administratif de Lille confirmant la mise à l’abri des migrants par L’Etat à Calais, qu’ « il n’a jamais été question, pour le gouvernement, de procéder à l’évacuation brutale de la zone sud de Calais par la mobilisation de bulldozers en disséminant les #migrants partout sur le territoire du nord de notre pays. ».Cette déclaration solennelle n’est pas en adéquation avec le constat que nous avons fait au cours de ces deux premiers jours de l’#évacuation.

    #police

  • S’il te plaît, dessine-moi le programme de la droite... Enfin des droites
    http://libreaffichage.blogspot.fr/2016/05/sil-te-plait-dessine-moi-le-programme.html

    Pas de souci, c’est facile.
    Suppression, réduction, limitation, contrôle, fin, annulation, rétablissement, retour... Un champ sémantique classique, tranquille, d’une droite classique, tranquille, droite dans ses bottes.
    Hier, pendant le grand raout de la motion de censure présentée par la droite à l’Assemblée nationale, Christian Jacob a été magistral, puissant, lyrique, convaincant même... Surtout quand il énumérait une à une toutes les mesures de gauche prises par le Gouvernement depuis 2012.

    Un vrai VRP.
    Sauf en ce qui concerne les idées lumineuses de la droite... Enfin des droites... Enfin des candidats de droite aux Primaires... Bref.

    Christian Jacob en VRP du Gouvernement.
    Je me dois donc d’être la VRP de la droite, enfin des droites... Enfin des candidats de droite aux Primaires... Bref.

    Voilà ton dessin. Ou dessein, c’est selon.

    #droites #programme #synthèse

    • Une droite c’est un point qui est parti faire de la marche à pied !

      Cette citation de Paul #Klee ou de Wassily #Kandinsky, je ne sais plus, n’a bien sur rien à voir avec la politique mais avec la peinture, l’art abstrait, l’onirisme.
      je ne peux plus voir la droite, les droites, leur programme en peinture. Avec la primaire et ces candidats difficile de ne pas s’y intéresser, si seulement ils pouvaient s’entre-tuer.

    • Il n’y a pas, en France, une droite mais trois : droites légitimiste, orléaniste et bonapartiste. Enoncées par #René_Rémond en 1954 dans La #Droite_en_France, cette distinction est devenue classique, et le titre du présent ouvrage prend acte de cette acceptation. Mais, depuis, la France a changé ; les #familles_politiques aussi. La distinction est-elle encore valable ? La division #droite-gauche elle-même a-t-elle encore un sens ? Qu’en est-il de l’extrême droite ? Comment se situe le #gaullisme par rapport à ces trois #traditions ? Telles sont quelques-unes des questions aux-quelles, dans cette étude qui se prolonge jusqu’au lendemain des présidentielles de 1981, René Rémond s’attache à répondre. Loin d’être périmée par l’actualité, sa thèse éclaire en fait le sens des événements les plus récents : en retour, leur déchiffrement projette une lumière nouvelle sur les périodes plus lointaines : l’historien est conduit à faire une lecture neuve du bonapartisme, du boulangisme et des ligues. En outre, tout un chapitre a été consacré au #fascisme_français et à l’examen des causes de sa faible pénétration. René Rémond, qui enseigne à l’université de Nanterre dont il a été le premier président, et à l’Institut d’Etudes Politiques, conjugue la discipline de l’historien et l’approche du politiste. Convaincu de la constance propre et de l’autonomie des faits de culture, il s’intéresse depuis longtemps à la continuité des idées politiques et aux manifestations de l’opinion publique. Les Droites en France est désormais un ouvrage classique de l’historiographie politique française.
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Droites_en_France

  • Lettre ouverte aux #NuitDebout depuis les quartiers d’Internet des Indignados. | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/joboussion/blog/140516/lettre-ouverte-aux-nuitdebout-depuis-les-quartiers-dinternet-des-ind

    - Tôt ou tard, il est inévitable qu’un bon nombre de vous arrive à la conclusion que nous devons conquérir les institutions, non pas dans le sens de nous y intégrer, sinon dans l’idée de pouvoir nous, les citoyen(ne)s, nous gouverner.

    Nous ne pouvons pas nous gouverner réellement depuis les places et nous ne pouvons pas laisser dans les mains du système les structures et l’argent qui nous permettent de gérer nos vies (#travail, #logement…) et les ressources communes (#écoles, #hôpitaux, #énergie, #sécurité, #infrastructures…).

    Donc tôt ou tard, il faudra inévitablement parler de quel dispositif on organise pour conquérir les postes de contrôle et qui doit les gérer.

    – Pour cela, je veux vous parler de ce que vous pouvez percevoir de notre expérience en Espagne. L’image que vous en avez est sûrement très contaminée par l’image omniprésente de #Podemos. Très clairement Podemos ne doit être ni un but ni un exemple à suivre. Podemos ne représente pas la transformation du 15M espagnol, même si il s’en est nourri. Non seulement ce n’est pas un exemple à suivre, sinon que c’est le pire qui pouvait nous passer au #15M des #Indignados.

    C’est normal que ce ne soit pas un exemple : dans sa grande majorité, ses fondateurs n’étaient pas sur les places au moment où le 15M s’est déroulé et ils n’ont rien compris aux #places.

    – La force des r-évolutions comme #NuitDebout ou le 15M des Indignados est :

    (1) la décentralisation et la forme distribuée des prises des décisions et du leadership qui est selon nos compétences et non selon notre visibilité médiatique ; les nouvelles formes dépasseront les faiblesses de l’horizontalité assembléaire et se transformeront en réseaux ;

    (2) notre capacité - bien supérieure aux institutions et aux partis politiques - de résoudre les problèmes concrets avec des solutions concrètes que viennent des expériences et capacités spécifiques de chacun(e) d’entre nous, et non pas des idéologies. C’est une collaboration égalitaire dans la différence, et non une fusion sous un même drapeau, une marque unificatrice. C’est la force de la fédération dans la diversité ;

    (3) la responsabilité partagée : nous voulons des sociétés adultes qui n’ont plus besoin d’un papa que l’on suit fanatiquement quoi qu’il dise. Ou encore - et cela revient au même - un leader qui serait là pour que l’on représente son courant critique « interne » au système et qu’on le légitime "démocratiquement" par notre dissensus. Cela nous l’avons déjà, nous sommes déjà le courant critique d’un système qui ne marche pas.

    Nous, les citoyen(ne)s, regroupé(e)s par groupes de capacités, intérêts et compétences, nous pouvons mener la gouvernance de notre vie commune.

    nous pouvons construire ce sont des réseaux de leadership par compétence (groupes/nœuds sur des sujets comme la justice au travail, le logement, l’éducation, l’économie…) dans lesquels un des nœuds se charge de la gestion des institutions. C’est la forme du non-parti, le contraire d’une structure qui veut tout embrasser.

    Cela veut dire qu’un #parti_politique n’est qu’un nœud parmi les autres, pas plus important que les autres et surtout pas responsable des sujets dont il n’a pas d’attribution. Les "partis" ne doivent être que les employés de l’accès aux institutions des solutions que les groupes de compétences gèrent .

  • « Tout est mis en place pour que ça dégénère » | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/tout-est-mis-en-place-pour-que-ca-degenere-606373

    Au-delà des casseurs, comment expliquez-vous les ruptures de cortèges, l’usage systématique de gaz lacrymogènes, voire les brutalités policières gratuites ?

    Alexandre Langlois C’est important de rappeler que, dans les manifestations, tous les collègues sur le terrain n’interviennent que sur ordre. Si certaines, comme le 1er Mai, se terminent en « souricière » place de la Nation, c’est que l’ordre en a été donné. Le message qui est passé, c’est « casseurs venez, vous pourrez agir en toute impunité, et manifestants ne venez plus avec vos enfants, car c’est dangereux pour vous ». Et à la fin de la journée, les médias ne parlent que des violences, et surtout plus des raisons pour lesquelles les citoyens manifestent. Le pouvoir politique instrumentalise la police, qui sert de bouc émissaire. Cela permet au gouvernement de faire diversion.

    #police #manifestation #violence

  • Non, la Grèce n’a pas reçu l’aide à la Grèce...
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/non-la-grece-n-a-pas-recu-l-aide-a-la-grece-569296.html

    Le quotidien allemand Handelsblatt publie une étude montrant que 95 % de l’aide à la Grèce sont allés à ses créanciers. Un fait connu dont il faut à présent tirer les conséquences ...

    Le Handelsblatt est le journal de référence du milieu des affaires outre-Rhin. A ce titre, et comme l’essentiel de la presse conservatrice allemande, il a régulièrement eu la dent dure contre la Grèce, accusée de refuser les « réformes nécessaires » et de réclamer sans cesse de nouveaux fonds à l’honnête et travailleur contribuable allemand. Mais en une, ce mercredi 4 mai, le journal a affiché une « exclusivité ». Une étude inédite nous dit-on de l’ESMT, une école de gestion de Berlin, qui parvient à cette conclusion : 95 % de la supposée « aide » à la Grèce est retournée aux banques et aux créanciers du pays méditerranéen.

    Pas nouveau
    Le « budget grec » qui a été accusé de ruiner tous les Européens n’en a récupéré que 5 %. On connaît le prix de ces 5 %... Une réduction d’un quart du PIB, une administration réduite d’un tiers, un Etat encore plus défaillant qu’auparavant et aucune perspective de reprise véritable. Cette « exclusivité » du Handelsblatt n’en est évidemment pas une. Ces chiffres étaient connus et avaient été publiés dès décembre 2014 par l’excellent site grec Macropolis, qui en avait donné le détail. L’argument avait été avancé régulièrement par les responsables du premier gouvernement Tsipras durant les négociations avec les créanciers au premier semestre 2015 : il justifiait une remise à plat totale de la politique européenne en Grèce. Mais, alors, on riait de ces chiffres avancés par le « gouvernement d’extrême-gauche » grec qui n’avait d’autre ambition, disait-on, que de ruiner le contribuable européen pour continuer les habituelles turpitudes helléniques...

    Retournement des « experts »
    Étrangement, voici donc que, un an après, les arguments alors inaudibles des autorités grecques deviennent « respectables ». Certes, la Handelsblatt a besoin pour s’en convaincre d’une étude allemande, ce qui prouve une nouvelle fois l’autarcie intellectuelle du monde économique outre-Rhin, mais voilà que, ces derniers jours, on entend de plus en plus des appels à la restructuration de la dette grecque. Rappelons que voici un an, on faisait des divisions simplistes de l’engagement de la France vis-à-vis de la Grèce par le nombre de Français pour annoncer le « chèque » qu’il nous faudrait rédiger en cas de défaut hellénique... Autre temps, autre mœurs. Mais ce contraste prouve une nouvelle fois que l’acharnement médiatique et l’asphyxie des créanciers qui ont visé l’an dernier le gouvernement Tsipras I n’était rien d’autre que politique. Il fallait faire taire une force politique qui mettait à jour l’ineptie de la politique européenne envers la Grèce. Ce fut fait le 13 juillet 2015. Dès lors, les « experts » peuvent changer de camp comme à leur habitude et la « raison » devient la folie d’antan...

    Tirer les conséquences
    Mais il ne faut pas se contenter du chiffre mis en avant par le Handelsblatt. Il faut en comprendre les conséquences. Ce chiffre signifie que les prêts accordés à la Grèce en 2010 ne visaient qu’à sauver les banques françaises et allemandes. Le coût de cette aide bancaire cachée à été transmise aux contribuables européens et au peuple grec. Ce fait n’est pas un jugement du ciel ou un coup du sort, c’est le fruit d’un choix politique. Voici un an, on a appris que le FMI avait travaillé sur un défaut grec en 2010. Ce défaut n’aurait pas évité l’austérité en Grèce, mais il aurait évité la construction d’un schéma de Ponzi immense qui a fait plonger le pays dans un cercle diabolique. Le responsable du FMI d’alors, Dominique Strauss-Kahn aurait alors refusé d’évoquer ce plan, devant l’ampleur du coût pour les banques. Le choix politique fait alors consistait à donner du temps aux banques et à reporter à plus tard le coût pour les contribuables européens. Le tout avec l’aide de la BCE qui, par le programme SMP de 2010 et 2011 a racheté à bon prix cette date grecque aux banques... Les seuls qui ont payé, ce sont les Grecs. Et là encore, il s’est agi d’un choix politique.

  • Éric Verhaeghe : « Pourquoi je claque la porte du #Medef » | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/eric-verhaeghe-pourquoi-je-claque-la-porte-du-medef (2011)

    Non, le coût du #travail n’est pas trop élevé, c’est la rapacité de l’oligarchie qu’il faut attaquer ! Ex-directeur des affaires sociales de la fédération patronale des assurances, Éric 
Verhaeghe claque la porte du Medef. Il dénonce une doctrine économique qui met en péril la société et la démocratie.

    [...]

    Éric Verhaeghe. J’ai voulu exercer un droit d’inventaire sur la pensée économique dominante depuis quarante ans. Né à la fin des années 1960, je suis d’une génération qui n’a jamais connu que la #crise, une génération qui a vécu dans la nostalgie des Trente Glorieuses. Avec l’implosion du modèle soviétique, quand l’économie de marché est restée comme seul système global, il y a eu un pari : plus on développera ce système, plus vite on arrivera à l’essence du #marché en concurrence libre et parfaite, plus vite on sera prospères et on renouera facilement avec la croissance des Trente Glorieuses. Pendant la décennie 1980, on a fait de la privatisation à tout-va ; pendant la décennie 1990, on a abaissé le coût du travail – on a quand même dépensé 1,5 point de PIB en allégements de charges… Le résultat est terrible. En réalité, au bout de quarante ans, non seulement ça ne va pas mieux, mais au contraire, le système est en train de s’autodétruire. Cette crise n’est pas imputable à la rigidité du marché, mais au contraire, à sa #flexibilité. Cela oblige à remettre en cause nos vieilles croyances. Collectivement, les élites de ce pays ne peuvent plus continuer à soutenir que les recettes d’avant 2008 vont nous sortir du marasme, elles sont la cause de la crise !

    [...]

    il y a eu un pari : plus on développera ce système, plus vite on arrivera à l’essence du marché en concurrence libre et parfaite, plus vite on sera prospères et on renouera facilement avec la croissance des Trente Glorieuses. Pendant la décennie 1980, on a fait de la privatisation à tout-va ; pendant la décennie 1990, on a abaissé le coût du travail – on a quand même dépensé 1,5 point de PIB en allégements de charges… Le résultat est terrible. En réalité, au bout de quarante ans, non seulement ça ne va pas mieux, mais au contraire, le système est en train de s’autodétruire.

    [...]

    Lorsque Liliane Bettencourt reçoit un chèque de 30 millions d’euros au titre du bouclier fiscal, ce chèque est financé par de la dette que Liliane Bettencourt achète sous la forme d’emprunts d’État et, du coup, quand on la rembourse, on lui fait un nouveau cadeau. Le bouclier fiscal est une opération de passe-passe qui permet d’accroître le patrimoine des gros revenus en le faisant financer par l’écrasante majorité des citoyens.

    [...]

    Je suis partisan du #démantèlement des très grandes entreprises : dès lors qu’une entreprise atteint une taille qui la rend plus puissante qu’un État, il faut la démanteler. On sait le faire quand l’entreprise constitue une menace pour la libre concurrence. Je ne vois pas pourquoi on n’aurait pas ce pouvoir dès lors qu’elle menace la souveraineté des peuples.

    #économie, #finance, #fiscalité, #revenus, #protection_sociale