• Les anti-nucléaires seraient à l’origine du déraillement d’une locomotive ce vendredi, à Fromental. Des boulons ont été démontés et la locomotive empruntant une petite voie ferrée servant à aller à Areva a quitté sa voie. Aucune personne n’a été blessée. Le sabotage a été revendiquée auprès de notre journal par mail.

    http://www.lepopulaire.fr/limousin/actualite/departement/haute-vienne/2013/07/12/fromental-les-anti-nucleaires-font-derailler-une-loco-1625724.html

  • Le prochain modèle Renault à 5.000 € ne sera pas vendu en Europe.

    En revanche, l’arrivée de cette petite voiture (de la taille d’une Renault Twingo, mais totalement différente de la Twingo européenne) « n’est pas prévue en Europe ». Même si d’aucuns, chez Renault, avaient évoqué récemment devant nous l’hypothèse d’un lancement sur le Vieux continent sous la marque roumaine Dacia. La future petite Renault « A Entry » se situera dans une zone tarifaire encore inférieure à celle des actuelles Dacia-Renault de la gamme « Entry », telles les fameuses Logan (à partir de 7.700 euros en France) et Sandero. Au départ, la Logan devait toutefois coûter, dans sa version de base, 5.000 euros...

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/20130715trib000775816/une-renault-a-5000-euros-c-est-suret-ce-sera-en-2014.html

  • Le temps (révolu) des colonies et du tourisme sexuel pour les français :

    « Libération sexuelle, anticonformisme, rupture générationnelle, indifférence religieuse, émancipation féminine, tout cela provoqua, chez une partie de la jeunesse espagnole, la remise en cause des valeurs et des normes de conduite inculquées par le franquisme », souligne l’historienne Esther M. Sanchez, maître de conférences à l’université de Salamanque. Ces vacanciers apportaient avec eux l’image d’un mode de vie en vigueur dans les pays démocratiques - image très éloignée de celle qui avait été jusqu’alors transmise aux foyers espagnols, imprégnés par le puritanisme d’un régime autarcique.
    « Les vacances ont été longtemps l’unique point de rencontre que nous avions avec la modernité, souligne Fermin Bouza, professeur de sociologie à l’université Complutense de Madrid. Elles étaient synonymes de péché, de transgression, de liberté, de découverte de l’étranger, en Espagne puis, après les années 1980, de plus en plus souvent, hors d’Espagne. »

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/07/11/les-vacances-des-espagnols-c-est-surtout-celles-des-autres_3446380_3246.html

  • Un peu de fraîcheur dans cet univers où les artistes subventionnés s’expatrient pour payer moins d’impôts :

    NOOB - 682 161 euros ! 1949 % ! 11 936 contributeurs ! Merci ! - (12/07/13)

    Et voilà, ce crowdfunding Noob, que l’on pourrait qualifier de légendaire, est terminé. Nous passons en pré-production avec l’écriture du script final, les costumes, les repérages, les musiques, etc... avant le début du tournage en 2014. Quelle aventure ! Et dire qu’elle ne fait que commencer ! Il s’est passé, ces 70 derniers jours, quelque chose d’incroyable qui veut dire bien des choses à plusieurs niveau ! Que ce soit entre vous et nous, ou à l’échelle du staut de Geek au sein de notre société ! Vous avez écrit l’Histoire du monde Geek, à nous d’être à la hauteur de vos exploits, de votre confiance et de ce budget inimaginable pour une web-série amateur ! Merci infiniment les amis ! Restez connectés, surtout !

    http://fr.ulule.com/noob-le-film

  • « Qui ne connaît pas Jean-Jacques ? »

    Celui dont la presse tait le nom : qui dicte aux socialistes les noms des patrons des entreprises publiques :

    Une bonne fée méconnue de tous, dont il n’existe aucune biographie, aucune photo publique, mais qui incarne à lui seul les puissants réseaux mêlés de la politique et de l’industrie : Jean-Jacques Laurent.

    SELF-MADE-MAN, HOMME À FEMMES ET BON VIVANT

    Pour le trouver, il suffit de se rendre chez Laurent – « chez moi », dit-il pour rire. Son chauffeur et sa Jaguar attendent à l’entrée de cette institution du rond-point des Champs-Elysées, où le menu de saison frôle les 200 euros. Il y déjeune « un jour sur deux », dixit un habitué, avec un patron du CAC 40 ou un homme d’influence, régale presque à chaque fois – c’est sa grande qualité. « Jean-Jacques est très gentil »,

    http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2013/07/11/jean-jacques-laurent-l-ami-tres-discret-d-henri-proglio_3446626_3208.html

  • Pas de crise pour les commémorations militaires : les communes taillent peut-être dans les budgets d’aide sociale, mais jamais dans les hommages au drapeau.

    600.000 € de poudre rien que pour la soirée du 14 juillet à Paris ? C’est sans doute équivalent au budget coke annuel de leurs meilleurs clients.

    Si le ministère de la Défense prévoit quelques coupes dans le budget du défilé militaire sur les Champs Élysées qui devrait coûter environ 500.000 euros de moins que l’année dernière, les Français ne devraient en revanche pas être lésés côté feux d’artifice. Malgré la crise, les sommes dédiées aux festivités du 14 juillet vont cette année encore rester stables. « La crise est là depuis plusieurs années. Faut-il pour autant tout annuler ? », s’interroge-t-on à la mairie de Paris. Comme c’est le cas depuis 2001, près de 600.000 euros de poudres se disperseront donc dans le ciel de la capitale durant 35 minutes.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/07/13/20002-20130713ARTFIG00268-les-communes-ne-rognent-pas-le-budget-du-14-juill

  • Quelques fondamentaux pour intellectuels professionnels, toutes issues de la Wikipedia-fr, niveau seconde générale :

    La lutte des classes est une théorie qui explique les enjeux et les tensions dans une société divisée en classes sociales, chacune luttant pour sa situation sociale et économique.

    Ce concept est apparu au xixe siècle chez les historiens libéraux français de la Restauration, François Guizot, l’initiateur, Augustin Thierry, Adolphe Thiers et François-Auguste Mignet, auxquels Karl Marx l’a emprunté.

    La lutte des classes est un concept majeur de la philosophie politique marxiste, qui cherche à rendre compte des enjeux historiques et des tensions économiques au sein d’une société divisée en classes sociales antagonistes.

    Force de la théorie de la lutte des classes et antagonisme avec d’autres luttes, à l’époque où être socialiste consistait à s’interroger sur la pertinence d’oeuvrer ou de même simplement s’intéresser aux affaires internes du Capital :

    L’affaire Dreyfus a constitué le grand cas de conscience du socialisme français dans l’articulation entre lutte politique — en l’espèce la défense de la justice et des droits de l’homme — et la priorité doctrinale absolue donnée à la lutte des classes. Certains socialistes ont hésité avant de s’engager en faveur du capitaine Alfred Dreyfus (officier et bourgeois), jugeant que, s’agissant d’une affaire interne à la bourgeoisie, un engagement trahirait la lutte des classes. D’autres socialistes, tels Rosa Luxemburg ou Jean Jaurès ont estimé que la défense de Dreyfus était compatible avec la lutte des classes.

    Bien entendu, le pacte de 1947, faisant des communistes les plus fidèles alliés des industriels vainqueurs de la seconde guerre mondiale fit sensiblement dériver la notion de gauche en France, jusqu’à ce que la notion même de lutte des classes disparaisse au profit des pseudo-débats Sartre et Camus sur la condition humaine, au sens, bourgeois : le ventre plein précède-t-il l’essence, le progrès consiste-t-il à embourgeoiser une nation ?

    Qu’est-ce que la grève générale ?

    L’expression est née en France à la fin du xixe siècle dans les milieux du syndicalisme. Théorisée, entre autres, par Joseph Tortelier et Aristide Briand, elle était synonyme de révolution. La cessation de toute activité productive conduisant obligatoirement à l’effondrement du capitalisme, Georges Sorel en fit l’apologie en 1905-1906 en la présentant sous la forme d’un mythe mobilisateur censé remplacer la théorie marxiste de la catastrophe finale du capitalisme, jugée fataliste (voir ses Réflexions sur la violence).

    La grève générale est donc la plus évidente réponse à l’exploitation capitaliste. Il en existe d’autres, souvent plus violentes, ou menant à des issues infiniment plus tragiques pour l’humanité. Mais c’est vous qui voyez.

    Cette grille de lecture, certes simpliste et de ce fait puissante, propose-t-il une analyse de l’oppression exercée sur les femmes ?

    Bien entendu : l’idée d’un patriarcat suggère l’existence d’une forme d’oppression systématique de nombreux membres d’un groupe désigné sur les membres isolés d’un autre groupe. La réponse suggérée est la grève : renoncer aux tâches dévolues au groupe oppressé selon les règles du système d’oppression. Par exemple, un jour par an pour 2013, avec assemblée générale fin 2013 pour analyse des progrès sociaux éventuellement réalisés ou non et choix d’un assouplissement ou d’un durcissement des pratiques de grève.

    Encore une fois, on peut faire plus violent, moins organisé ou plus destructeur. Mais une bonne raison de stigmatiser toute autre forme d’action est précisément l’efficacité et le caractère non-violent de la grève.

  • 10 millions des gens sont dedans, et seulement 2 millions dans Paris-ghetto. Toute la politiques d’apartheid de l’ensemble Ile de France est dans votre phrase. Les socialistes et les verts ont fermé les voies de circulation d’accès à Paris, ne permettant même plus aux familles séparés par cet apartheid de la honte de se voir un dimanche.

    http://authueil.org/?2013/07/13/2184-les-barbares-sont-a-nos-portes#c62810

    • Ma réponse à Authueil :

      Je suppose qu’il est totalement indifférent pour tout le monde qu’il ne se soit rien passé de ce qui n’était qu’une #rumeur amplifiée.
      Pourquoi cette rumeur a si bien marché ? Voilà un débat intéressant. Le fait que, quand quelqu’un lance une rumeur, s’il veut qu’elle ait une belle carrière, il lui faut entrer en résonnance avec les représentations sociales un peu refoulées et honteuses de son temps.

      Pour l’essentiel (et comme souvent) je suis assez d’accord avec Didier Kala http://authueil.org/?2013/07/13/2184-les-barbares-sont-a-nos-portes#c62815.

      Maintenant, pourquoi cette histoire a aussi bien marché : parce qu’elle répondait en tout point à la vision peureuse et condescendante que peut avoir une certaine élite parisienne de ces gens un peu inquiétants qu’ils sont pourtant bien forcés de côtoyer de temps à autre dans les rames de RER.
      Derrière cette rumeur, se cache une véritable entreprise de déshumanisation des personnes reléguées au-delà du périphérique. Pensez donc, ces « sauvages », ces « charognards », qui loin de communier dans la stupéfaction du drame avec les bonnes gens, sont immédiatement affolés par l’odeur du sang et viennent accomplir leur œuvre de détrousseurs, parce que c’est là leur nature profonde.

      Voilà donc un comportement répugnant qui met en scène des gens répugnants et qui, au bout du bout des discours, permet de justifier précisément la relégation, l’étanchéité des parcours sociaux, les moindres investissements dans ces zones de relégation et en fait, toute la construction pyramidale du corps social.

      Il convient de ne pas perdre de temps avec ces « êtres-là », car ils méritent leur ghetto, ils méritent leur exclusion et qu’il est dans leur nature profonde d’être irrécupérables.

    • Je partage votre analyse selon laquelle il faut chercher à comprendre pourquoi cette histoire a si bien marché.

      Et j’irais jusqu’à la rapprocher de cette idée qui consiste à prétendre que le communisme prétend organiser une révolution ou du néoconservatisme : la classe dominante est parfaitement consciente de l’oppression qu’elle exerce sur une population infiniment plus nombreuse que la leur. Et fait preuve d’un grand bon sens en constatant qu’un rien suffirait à ce qu’elle finisse en minerai de cheval.

      Changera-t-elle pour autant ? Non.

      Conclusion ?

    • @jean_no Sans ne rien contredire du fond de vos propos, je suppose que vous ne doutez pas davantage que moi de la sincérité de tels discours, quel que soit leur fond.

      Alors, qualifier de question psychologique un ressenti partagé par une fraction significative de la population a-t-il un sens ?

      J’avais par le passé évoqué la contribution majeure de la presse subventionnée et du service public de radiodiffusion dans la construction de cette image de la banlieue, de la délinquance, d’autrui, et d’une manière générale dans la dramatisation des questions sociales. Dramatisation à laquelle l’action gouvernementale contribue d’ailleurs au quotidien, pavant lentement mais sûrement la route au fachisme. Rien de bien original là-dedans, plusieurs théoriciens ayant exposé comment se construisait cette évolution politique.

      Ne pourrait-on s’interroger sur l’avenir d’une démocratie dans laquelle l’industrie médiatrice s’obstine à privilégier les visions angoissantes et clivantes dans l’espoir d’attirer l’attention du chaland pour le prochain spot de pub ? Et que dire des partis qui fondent leur politique dans les faits divers ?

    • D’autres ?

      Sarkozy et son Kärcher, Bush avec ses ADM, Obama avec PRISM, Valls avec les mal-blanchis présumés-délinquants en général,...

      On aurait plus vite fait d’énumérer les exceptions !

      Niveaux médias, bah, la blogosphère se charge tout aussi bien que moi d’énumérer ses dérapages haineux et sensationnalistes. Comme quoi, je ne dois pas être le seul à avoir pu entendre parler des différentes théories d’évolution d’une démocratie d’opinion vers le fachisme.

    • Pour ma part je pense que les faits auraient pu être avérés, ça n’aurait pas changé grand chose à la réalité. Et encore une fois on se concentre sur des débats de perception, au lieu d’aller au charbon sur le vrai débat idéologique. C’est stérile, car en restant dans la subjectivité, chacun se conforte dans sa vision (les faits resteront toujours controversés, dans la panique, on ne fera jamais un reconstitution exacte, et chaque camp idéologique verra des éléments factuels pour alimenter sa cause), et comme il n’y a pas de fumée sans feu, on sait à qui profite la fumée dans ce bas-monde.
      Ça me fait penser à la mort de Méric. Chaque camp s’empresse de réécrire l’histoire pour servir sa propre idéologie. Résultat nul n’est crédible à la fin.

      On n’a pas à avoir peur de la version des faits d’Authueil et Alliance.
      Barbarie ? Oui, pourquoi pas.
      La dérive individualiste et compétitive du monde actuel se révèle surtout et aussi dans l’adversité.
      J’observe des comportements barbares à tous les étages de la société, les plus spectaculaires et les plus visibles étant le fait de minorités « visibles ». A chaque étage son terrain de jeu. C’est le luxe des puissants que de pouvoir s’adonner à la barbarie en toute discrétion, donc en toute impunité.

      Il suffit d’avoir été aux urgences de n’importe quel hôpital un samedi soir n’importe où en France pour savoir que la tension liée au stress flirte souvent avec l’agressivité. Les urgentistes sont souvent agressés parce que quand les gens ont l’impression de jouer leur survie, ils ne supportent encore moins de devoir attendre, de devoir passer après un autre cas, que le personnel médical a qualifié de plus urgent, selon des critères qui peuvent sembler arbitraires.

      Quels sont les groupes sociaux qui « culturellement » sont le plus sensibles à l’arbitraire, qui doutent le plus de l’impartialité des institutions, qui grandissent avec la loi du plus fort comme modèle ultime, et la société de consommation comme idéal de société ? De mon point de vue (opinion subjective non étayée, mais crédible) je crois que beaucoup de ces groupes appartiennent aux minorités visibles. L’arbitraire, c’est le leur quotidien. Je ne dis pas ça pour les excuser. Mais pour expliquer que rien n’est le fruit du hasard, et encore moins lié à « l’essence » des individus...
      Ces problèmes de comportements sont avant tout des phénomènes sociaux, clairement compréhensibles. Des mouvements de foule, des phénomènes de meutes.
      En d’autres termes, je suis assez d’accord avec le billet d’Authueil, à quelques exceptions près, qui trahissent de façon spectaculairement pédagogique le fond du problème.
      En parlant de « nos portes » il matérialise la définition de « sa communauté », menacée pas les autres. Et en parlant des « barbares », il trahit son idéologie de droite. Il confond les individus avec leurs comportements. Il aurait simplement dit « les comportements » barbares, j’aurais dit ok. Mais il a dit « les barbares ».
      C’est donc leur « identité ». Leur essence. Ils sont comme ça. Ils ne sont pas comme nous.
      Authueil est même pas forcément raciste. Les barbares sont de toutes les couleurs, il y en a même qui ne sont pas musulmans (devine-t-on en filigrane). Dans leur gènes, ils doivent tous avoir néanmoins ce point commun : ils sont pauvres et banlieusards...

    • @petit_ecran_de_fumee : Tout à fait d’accord : c’est aussi un autre aspect de la stigmatisation médiatisée : à force d’être pointé du doigt comme un délinquant, on le devient par exclusion sociale conséquence de la catégorisation antérieure (ne serait-ce que parce qu’on ne trouve pas de place dans la société).

      Si on se place sur le débat objectivité/subjectivité, la notion d’argument d’autorité apparaît aussitôt : donc, l’univers médiatique. Mais vous savez bien ce que j’en pense #BurnItDown

  • L’air de rien, les principales associations de défenseurs des droits de l’homme viennent de choisir de défendre les US contre le peuple en accédant aux documents Snowden sans rien en révéler :

    D’après lui, Edward Snowden « détient une énorme quantité de documents qui causeraient de graves dommages au gouvernement des Etats-Unis s’ils étaient publiés », mais « ce n’est pas (son) objectif ».

    http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/07/14/snowden-pourrait-causer-de-graves-dommages-aux-etats-unis-mais-ne-le-veut-pa

  • « En voyant Idriss Déby reçu à l’Élysée en décembre, en le voyant assis à la droite de François Hollande en juin lorsque ce dernier a reçu le prix Houphouët-Boigny, en comprenant que l’armée tchadienne va défiler à Paris le 14 juillet, les Tchadiens de la rue se disent qu’il est soutenu par la France, donc qu’il est intouchable.

    Le président de l’ONG Survie, Fabrice Tarrit, est atterré : « En soutenant l’armée française, Idriss Déby est redevenu une personne fréquentable pour François Hollande. Il n’avait pas été reçu à l’Élysée après l’élection du candidat socialiste. Un an plus tard, les choses ont bien changé. Les hommages appuyés de la France à l’armée tchadienne, le défilé sur les Champs-Élysées : le Tchad d’Idriss Déby est l’allié de la France. Ce message renforce l’impunité du président tchadien chez lui. »

    http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Un-vent-repressif-s-abat-sur-le-Tchad-2013-07-12-985373

  • Le Police suisse vient donc d’arrêter le plus célèbre lanceur d’alerte contre la fraude fiscale professionnalisée organisée par l’industrie suisse.

    Se pose alors cette question : qu’est-ce qui justifie que la France entretienne des relations cordiales avec une nation qui admet avoir organisé son industrie bancaire en vue de lui nuire ? Encore combien de temps tolèrera-t-on les agissements des citoyens des paradis fiscaux ? N’a-t-on vraiment rien de mieux à faire qu’emmerder les maliens ?

    Pierre Condamin-Gerbier, ex-cadre de la banque suisse Reyl&Cie et témoin-clé dans l’enquête sur l’affaire Jérôme Cahuzac a été arrêté en Suisse. Il a été arrêté 5 juillet dernier et « se trouve actuellement en détention préventive », a précisé dans un mail envoyé à l’AFP le Parquet suisse qui « a ordonné l’ouverture d’une instruction pénale » à son encontre.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/13/97001-20130713FILWWW00329-cahuzac-un-temoin-cle-arrete-en-suisse.php

  • Bruxelles, cheval de Troie des lobbies capitalistes et des pollueurs, 785456ème illustration (après les OGMs, le bisphénol, j’en passe, et des meilleures), en attendant un accord de libre-échange de poulets javellisés, boeuf hormoné, soja OGM sans label, fructose et alcool de maïs, etc...

    « Les gaz de schistes arrivent en Europe. Le premier puits de forage a été creusé en Pologne en 2009, sans que l’opinion publique n’y prête attention1. Aux Etats-Unis où la révolution des gaz de schistes a vu le jour et est en plein développement depuis le milieu des années 20002, la polémique faisait déjà rage. Mais le débat ne porte pas uniquement sur l’eau du robinet qui prend feu, la sécurité énergétique, les changements climatiques et les prix du gaz. Il dévoile aussi les liens très étroits qui unissent industrie et politiques.

    Ce débat vient d’atteindre Bruxelles où le Parlement européen et d’autres institutions européennes ont été assiégés par les grands acteurs des secteurs pétroliers et gaziers. Exxon Mobil, Halliburton, Statoil, Shell, PGNiG, Total, OMV et compagnie essayent non seulement de minimiser les dégâts écologiques et sociaux de la production de gaz de schistes, mais ils cherchent aussi à faire passer le gaz pour une option énergétique favorable aux climats dans un avenir moins carboné.

    En tête de liste des souhaits de l’industrie, la priorité est d’éviter tout cadre réglementaire pour les gaz de schistes au niveau de l’Union européenne. »

    http://corporateeurope.org/fr/publications/plein-gaz

  • Quand Michèle Alliot-Marie, Ministre de la Justice, cherchait à faire détruire les éléments concernant les fraudeurs au fisc :

    Est venu un ordre de Michèle Alliot-Marie : il faut les restituer. Le procureur Eric de Montgolfier était abasourdi, il n’y croyait pas : « Je les garderai dans mon coffre. » J’ai trouvé son attitude admirable. Dès lors, MAM s’est contentée de l’envoi d’une copie en Suisse. Au minimum, elle a essayé d’entraver l’enquête.

    http://www.liberation.fr/economie/2013/07/11/tout-a-ete-fait-pour-etouffer-l-affaire-des-evades-fiscaux-hsbc_917355

    Après l’élection de François Hollande, Jérôme Cahuzac est nommé au Budget. Je me dis tout de suite : cela ne va pas encore être le bon moment…

  • Le PS français veut enterrer la « taxe Tobin » européenne. Le preuve du poids de l’énarchie à Solférino, qui, souvenons-nous en, fait carrière en alternant des postes de contrôleur des banques (avec le succès qu’on sait) dans l’administration et des postes de direction dans les banques (françaises, l’énarque s’exporte mal)

    La France juge trop « excessif » le projet porté par la Commission européenne, et plaide notamment pour un adoucissement de la taxation des produits dérivés. Les associations craignent un rétropédalage.

    http://www.liberation.fr/economie/2013/07/12/le-gouvernement-lache-t-il-la-taxe-tobin-europeenne_917891

  • Il est temps de mettre fin à la profession bancaire :

    pourquoi nos banques centrales ne feraient-elles pas de leurs propres citoyens les ultimes bénéficiaires de sa politique monétaire ? Ne serait-il pas nettement plus productif (et autrement plus moral) pour les banques centrales qu’elles augmentent leur base monétaire en arrosant de liquidités, non les banques mais la population ? Chaque citoyen – riche ou pauvre, avec ou sans emploi- recevrait donc une certaine somme à dépenser, à investir, pour rembourser sa dette, ou tout simplement à déposer dans sa banque, qui l’utiliserait dès lors pour prêter de manière classique.

    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20130708trib000774554/qui-a-encore-besoin-des-banques-.html

  • Du mythe républicain à la réalité de l’exploitation : quand le statut social de vos ancêtres sur deux siècles semble être le meilleur déterminant du vôtre :

    il s’est intéressé dans une étude exhaustive à la répartition des noms de famille dans les différentes couches sociales en Angleterre depuis 1800. Et sa conclusion est sans appel : de 70 à 80% des statuts sociaux familiaux sont transmis de génération à génération sur plusieurs siècles.

    Ces études font donc ressortir un constat lapidaire pour les idéaux méritocratiques : que l’on regarde sur deux générations ou sur deux siècles, la réussite sociale est rarement le fruit du seul travail individuel... et encore moins du hasard.

    http://www.atlantico.fr/decryptage/et-c-etait-reussite-sociale-vos-grands-parents-qui-predestinait-votre%C2%A

    • En théorie du moins, on pouvait honnêtement croire depuis Keynes à l’érosion du capital par l’augmentation de la masse monétaire corrollaire de l’extension de la sphère publique.

      Force est de constater que, malheureusement, pendant que ces inadaptés de l’économie de marché que sont les intellectuels pensent, l’élite ne se tourne pas les pouces et continue d’oeuvrer à sa propre reproduction, au point d’avoir organisé la république en fonction de ses besoins : professionnalisée.

      Et si on en revenait, enfin, après un siècle d’aveuglement, de déni et d’intellectualisme stérile, à la lutte des classes ? Quand ton patronyme détermine plus sûrement que quoi que ce soit d’autre ton destin dans l’hypocrite république, à quoi bon vivre si ce n’est que pour subir ?

    • Je suis née dans la lutte des classes, avec une grand-mère fachotte à force de rancœur contre les gros qui exploitent les petits. Elle n’était pas très fine en analyse politique, la Mémé, mais elle avait compris l’essentiel : les riches possèdent et donc dirigent tout et ils se reproduisent entre eux pour que ça dure.
      Elle était bien placée pour le savoir, elle qui avait été presque reniée par sa famille pour avoir mis au monde le bâtard de son patron. Personne n’avait seulement osé penser que la petite bonniche avait été abusée par son maître, mais seulement qu’elle était une dévergondée...

    • Je pense aussi qu’on peut dire qu’il existe un capitalisme « immatériel » celui qui consiste à transmettre une ambition éducative, des exemples de réussite, une identification à ses ascendants. Une sorte de pression sociale, on veut faire « aussi bien que » au minimum, on suit des exemples connus.
      Ensuite, le fait de suivre ou rejeter la voie tracée par ses propres parents me semble plus relever de la psychologie que de la sociologie...

      Atlantico : Les études menées par les universités d’Oxford et de Durham démontrent - surtout chez les hommes - que la position sociale des grands-parents a statistiquement plus de chance d’influencer le destin professionnel (positivement ou négativement) d’une personne que la position de ses parents. Ce résultat vous semble-t-il crédible ? Vous surprend-il et comment l’expliqueriez-vous ?

      Denis Monneuse : Cette étude repose sur un échantillon de plus de 17 000 personnes, le résultat est donc significatif. Une croyance populaire depuis le XIXe siècle veut qu’il existe une « loi des trois générations » : la première crée, la deuxième développe et la troisième dilapide. Cette étude prouve une nouvelle fois que cette loi n’est pas vérifiée ! On savait que la position sociale des grands-parents avait une influence sur les petits-enfants, mais pas qu’elle pouvait être supérieure à celle des parents. Ceci dit, l’enquête ne porte que sur des Britanniques. Il faudrait mener une recherche identique sur trois générations de Français pour voir si cette influence est aussi forte dans notre pays.

    • Tout à fait : on nomme ce capitalisme immatériel Culture. Il comprend l’ensemble des marqueurs sociaux, ceux qui permettent aux membres de l’élite de se reconnaître entre eux : maîtrise de la langue du maître, savoir-être, rhétorique, vision partisane de l’histoire et de son pendant moderne, l’économie, goûts alimentaires, interdits, tabous, moeurs, préférences esthétiques, sexuelles, préjugés discriminatoires, etc.

    • Force est de constater que, malheureusement, pendant que ces inadaptés de l’économie de marché que sont les intellectuels pensent, l’élite ne se tourne pas les pouces et continue d’oeuvrer à sa propre reproduction, au point d’avoir organisé la république en fonction de ses besoins : professionnalisée.

      Et si on en revenait, enfin, après un siècle d’aveuglement, de déni et d’intellectualisme stérile, à la lutte des classes ?

      Ce qui me frappe, dans ton raisonnement, c’est le schéma « eux », « nous », « conflit », « lutte », bref l’idée que tout doit passer par le rapport de force physique, alors que pour moi le bras de fer est avant tout intellectuel.
      Comme s’il n’était pas envisageable de tirer l’humanité vers le haut grâce à un travail plus pertinent des intellectuels (les intellectuels c’est aussi nous), en détricotant nos addictions idéologiques et comportementales, et en visant l’abolition des schémas de domination ?
      Les riches sont aussi bêtes que les autres. Ils sont aussi capables de comprendre eux aussi qu’on est dans l’impasse..

    • Je peux m’en expliquer :

      Non, les riches ne sont pas dans la même impasse que les travailleurs. Les capitalistes ont leurs dictons, dont celui-ci : « Quand les gros maigrissent, les maigres meurent. ». Cent famine en Afrique n’ont rien changé, ne changeront rien : encore aujourd’hui, on prétend interdire aux brésiliens de déforester l’Amazonie et la mettre en culture pour se nourrir, pour que les meilleurs européens prennent durablement l’avion pour aller faire du surf.

      Il est peut-être possible de tirer l’humanité par le haut, mais pas avec des intellectuels professionnels, donc, matérialistes, donc, inféodés au Capital. Peut-être avec un revenu universel verrait-on émerger une classe intellectuelle libre, et c’est sans doute la raison pour laquelle le Capital s’oppose à un tel revenu. Donc, simplifions, cette voie est une impasse car le Capital sait comment la contrer.

      La seule chose à laquelle la classe parasite n’a pas de réponse est le nombre : elle est par définition minoritaire. Elle a beau rendre les pauvres obèses, idiots, envieux, malades et matérialistes, son effectif rétrécit au fur et à mesure de son succès car sa raison d’être est précisément d’être une élite, expulsant de ses rangs les surnuméraires à la première opportunité.

      Tant que l’élite pourra librement arpenter la terre sans craindre pour sa propre existence, l’exploitation durera.

    • Je suis d’accord avec tout ça, et ça me permet de mieux voir en quoi l’effort intellectuel devra porter ses fruits.

      Tant que l’élite pourra librement arpenter la terre sans craindre pour sa propre existence, l’exploitation durera.

      Des riches qui se sont fait trancher la gorge au détour d’un chemin, ça existe depuis des millénaires, et ça n’a jamais fait trembler les riches qui ont toujours su exploiter cela pour rester forts. Chaque époque a ses chateaux-forts et ses gueux qui se cassent les dents sur des murailles.

      La pression sociale par contre, le sentiment de honte que tout humain éprouve quand son comportement minable apparait au grand jour, ça, c’est assez puissant pour neutraliser tous les chateaux forts. Et ça c’est un travail intellectuel de mettre au grand jour ce qui est minable dans nos comportements, nos dominations, nos privilèges, notre servilité et nos petites manipulations...

    • Ils sont décomplexés, car les normes sociales qu’ils ont définies eux-mêmes (via le corpus idéologique du néolibéralisme) leur permettent de l’être. Si le vent tourne, ils se plieront à la pression sociale. Le jour où rouler en Ferrari sera perçu comme un comportement de ploucs, ils renonceront à leur Ferrari.
      J’ai la conviction qu’un humain (dans sa version actuelle homo infantilis ) est plus sensible au jugement de ses pairs qu’à ses pulsions matérialistes et cupides. Si aujourd’hui les riches se pissent dessus en s’ébattant dans ses pulsions matérialistes et cupides, c’est que le regard de leurs pairs les y encouragent...
      Sans contre-offensive idéologique de notre part, la lutte des classes ne ressemblera qu’à la simple mais vaine ambition de devenir calife à la place du calife..

  • Attendons de voir quelle pourrait être la réaction de Mme la Ministre des droits des femmes porte parole du gouvernement sur cette intéressante affaire de sexisme radical enseigné à l’école en toute impunité :

    Une cinquantaine de garçons venant d’une école privée (...) ont refusé d’être surveillés par deux femmes lors des épreuves du Brevet dans un collège de Seine-Saint-Denis.

    http://www.atlantico.fr/decryptage/surveillantes-examen-remplacees-hommes-pour-motif-religieux-ces-attaques-q

  • Je me demande par quel curieuse construction intellectuelle un particulier peut-il s’imaginer avoir la responsabilité, voire la propriété de données personnelles.

    Je suppose que ce n’est pas ici qu’on évoquera cette absurde idée par laquelle on rend chacun responsable de la conservation de reproductions d’oeuvres de l’esprit dont ledit chacun serait l’utilisateur exclusif : non, j’évoquais davantage :

    L’absurdité pour un individu d’accepter de s’authentifier par la conservation de secrets personnels.

    Le peu d’importance de la plupart des données publiques concernant une personne que l’individu n’est pas capable de mémoriser lui-même, sans informatique.

    De quoi parle-t-on exactement quand on parle de données personnelles, alors ?

    • Pour moi : des données qui permettent à l’esprit humain de reconstituer une représentation de la sphère intime de l’individu (vécu, opinions, orientations, déviances..), intimité que l’individu confronte régulièrement à l’espace numérique (photo, mail, réseaux sociaux, blogs, web..) et qui est d’habitude protégé par l’enveloppe de la « pudeur » comme un vêtement cache la partie intime de nos corps.
      Cette pudeur se construisant elle-même par rapport aux normes sociales, qui décrètent ce qui est décent de ce qui ne l’est pas.
      Je considère que les « naturistes » étant sans doute des gens plus libres que moi, c’est vers eux que je me tourne pour apprendre à résister à ce qui s’annonce..

      Personnellement, je ne pense pas être suffisamment signifiant pour craindre quoi que ce soit de la divulgation publique des opinions que j’exprime plus ou moins anonymement sur le web, et pour le reste, je me prépare à me retrouver « à poil » un jour de façon publique pour ce qui est de ma vie privée, tant pis, de toutes façons on est mortels, donc les secrets dans la tombe, ça n’a pas beaucoup d’utilité... Il y a bien d’autres causes dans ce bas monde qui m’effraient et me révoltent plus que cette perspective là...

    • En bon disciple des sociologues, il me semble que nous sommes initialement fabriqués jusqu’à notre intimité. La simple prise de conscience du caractère fabriqué de nos goûts, préjugés, aspects intimes permet d’acquérir la distance suffisante pour en percevoir la vacuité, et donc, le peu de valeur. Fabriqués, nos jugements ne nous définissent plus : ils ne font qu’exposer les limites de notre libre-arbitre, les liens par lesquels l’Exploiteur nous tient.

      J’ai toute confiance en l’exploiteur capitaliste pour chercher à employer à son profit toute prise qu’il pourrait avoir sur moi, la défense d’un secret étant la plus évidente qu’il puisse avoir.

      Pour cette raison, je crois que l’on ne peut être libre si l’on doit défendre des secrets, pour quelque raison que ce soit. Pire encore, on se condamne à rester victime de l’exploitation à prétendre avoir quoi que ce soit d’intime à défendre, de quoi qu’il puisse s’agir (ce qui n’est pas en soit une raison pour livrer pieds et poings liés au Capital de nouvelles armes pour toujours mieux exploiter)

  • Un clan capitaliste parmi d’autres, les Yakuza, découvrent l’intérêt de posséder un organe de presse :

    Les membres de la pègre japonaise, les yakuza, ont désormais leur propre publication. Selon plusieurs journaux japonais, le premier numéro de cette nouvelle publication baptisée « Yamaguchi-gumi Shinpo », autrement dit « la gazette du clan Yamaguchi », l’un des plus puissants et importants du Japon, est sorti récemment.

    Les près de 28.000 membres ont reçu ce n°1 de 8 pages avec en prime un éditorial du « patron » du clan, Kenichi Shinoda, pour regonfler le moral de ses troupes. Selon le quotidien Sankei Shimbun, qui a pu se procurer « la gazette du clan Yamaguchi », il rappelle aux jeunes générations yakuza les valeurs et la discipline qui ont fait la force de la pègre japonaise pendant des décennies.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/07/10/97001-20130710FILWWW00324-japon-la-pegre-a-son-propre-journal.php