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Enseignant en philosophie. Naturalisme vitaliste rationaliste, Vision écologique de l’histoire des vivants (Kinji Imanishi - Virginie Maris), Athée, anticlérical, antithéiste (contre les religions, pas contre les croyants) Anarchisme (Tchouang Tseu, Gunther Anders, Bertrand Russell et Murray Bookchin), Antipatriarcat.

  • Un peu d’humour :/ - Les duels de traders et les Ig Nobels.

    Les duels de traders – le Moment Meurice
    https://www.youtube.com/watch?v=sB4SKfiahXM


    Qui fait un peu rire, mais ça reste difficile tellement ça fait peur.

    Sinon intéressant et drôle a la fois, les Ig Nobels de cette année :
    http://www.allodocteurs.fr/insolite/ignobel-2016-soulager-ses-demangeaisons-dans-un-miroir_20412.html

    Ma préférence va à ceux là :

    L’IgNobel de biologie est cette année revenue à deux personnalités britanniques, Charles Foster et Thomas Thaites. Le premier a passé plusieurs mois de sa vie dans la nature à vivre « comme des animaux » (blaireau, loutre, renard, oiseau) ; le second a créé des prothèses lui permettant de se mouvoir « à la manière des chèvres », afin de passer du temps avec ces bêtes.

  • Weapons of Math Destruction: How Big Data Increases Inequality | Freakonometrics

    http://freakonometrics.hypotheses.org/49175

    Chaudement recommandé par notre ami Arthur Charpentier alias @freakonometrics sur seenthis

    Weapons of Maths Destruction est un livre passionnant, qui, comme le sous-titre l’indique parle de bigdata. Beaucoup de livres parus ces jours-ci parlent de big data. Le point de vue est celui de Cathy, ancienne professeur de mathématiques (après ses études à Berkeley, elle a obtenu un doctorat à Harvard et enseigné au MIT lors de son postdoc), qui a travaillé sur les marchés financiers au moment de la crise de 2008 dans un hedge fund, avant de rejoindre RiskMetrics en 2009, comprenant qu’il était important de modéliser les risques financiers. Après avoir côtoyé le mouvement Occupy Wall Street, elle décide reprendre sa vie en main, en devenant Data Scientist. Elle a dirigé un des cursus de l’école de journalisme de Columbia tout en étant consultante en Data Science.

    #data #statistiques #mathématiques #inégalités

  • Déclaration d’amour à une page Wikipédia

    http://www.franceculture.fr/emissions/la-vie-numerique/declaration-damour-une-page-wikipedia

    Je voudrais ce matin dire mon amour à une page Wikipédia. Elle s’intitule - je traduis - “liste des langues par ordre de disparition”. En gros, il s’agit d’une page qui liste les langues ayant disparu, la plus récemment récemment disparue se trouvant en tête de liste. Si vous y allez aujourd’hui, vous verrez que la dernière langue qui a disparu est le Wishita, c’était le 30 août dernier, quand est morte une dame du nom de Doris MacLemore.

    #langues #language #langues_disparues #langues_éteintes

  • La vrai politique de Youtube : sexisme et menace.
    http://rue89.nouvelobs.com/2016/09/18/malaise-quand-youtube-tente-faire-taire-youtubeuse-265181

    Spécialement pour unE Youtubeuse, la firme choisie un fond rose-cuisine et des questions de style de vie dénuée de tout sens politique pour une entrevue avec le président de la commission européenne...
    De son côté elle s’était préparée et devant sa rébellion Youtube l’intimide et lui propose d’acheter son silence.

  • Pour en finir avec le théonormatisme

    J’appelle théonormatisme le principe d’une vision du monde qui fait de la croyance en Dieu ou en une quelconque forme de transcendance une norme implicite qui marginalise et dénigre l’athéisme en le considérant comme une forme de religion.

    quebec.huffingtonpost.ca/francois-doyon/en-finir-avec-le-theonormatisme_b_11999806.html

    Le théonormatisme, dans sa logique même, évacue trop rapidement la possibilité même de l’athéisme : il présuppose qu’aucun homme n’existe vraiment sans quelque forme de religion, sans spiritualité. Je vis pourtant très bien sans spiritualité : je constate quotidiennement que l’univers est complètement indifférent à mon sort, et je juge que la vie humaine n’a pas de sens, ce qui ne m’empêche pas de bien vivre. La vie, écrit Camus, « sera d’autant mieux vécue qu’elle n’aura pas de sens ». La thèse selon laquelle l’être humain a besoin de « spiritualité » doit être démontrée. Or, bien des gens semblent la tenir pour acquise, ils se fondent sur ce préjugé théonormatif pour justifier la thèse selon laquelle les athées sont en fait des croyants qui s’ignorent. C’est un raisonnement qui tourne en rond.

  • Soumission, dévotion et abus sexuels : j’ai enquêté sur le bouddhisme en France

    Pendant sept ans, elle a enquêté sur les centres Rigpa, un réseau international dirigé par un proche du dalaï-lama. Elle dresse aujourd’hui le portrait d’une organisation sectaire, dont le maître, le lama Sogyal Rinpoché, serait le gourou. Témoignage.

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1559967-soumission-devotion-et-abus-sexuels-j-ai-enquete-sur-le-bo

    Outre ses plaisanteries bas de gamme, il arrive au lama d’être violent. J’ai pu le voir empoigner quelqu’un par les cheveux et le traiter de « yak ». Je l’ai également vu se mettre en colère car il n’avait qu’un siège basique. Branle-bas de combat pour lui trouver un trône. [...]

    Enfin, toute une organisation est dédiée au bien-être personnel du maître. J’ai eu accès aux guides qui recensent les procédures à suivre pour satisfaire Sogyal Rinpoché. Parmi les recommandations, il lui faut une piscine chauffée à proximité, un lit double, une marque de thé spéciale, des repas à base de bœuf et une Mercedes de fonction avec chauffeur. Il doit également pouvoir capter la chaîne CNN partout où il va, disposer d’une cuisinière et d’une masseuse 24 heures sur 24. Surprenant, pour une spiritualité qui rejette le matérialisme. [...]
    Une jeune femme avait porté plainte pour abus sexuels et violences dans un centre Rigpa. [...]
    La force de Sogyal Rinpoché, c’est d’avoir diffusé le concept de « folle sagesse » : sa folie ferait de lui quelqu’un de sage. Plus il se comporte de manière inattendue, violente, agressive et irrespectueuse, plus cela prouve qu’il est un être éveillé, omniscient, au-dessus des contraintes sociales. Si vous ne voyez en lui qu’un gars qui se comporte mal et abuse de son pouvoir, c’est que votre esprit est « obscurci ».

    On trouve le résumé de sa thèse détaillé ici :
    https://www.academia.edu/7714028/R%C3%A9sum%C3%A9_de_th%C3%A8se_d%C3%A9taill%C3%A9

    Je suis athée et antithéiste (contre les religions, mais pas contre les croyants). Le bouddhisme est assez à la mode en France (alors que la version que l’on connaît a travers le bouddhisme tibétain, ne représente qu’en fait 5% du bouddhisme réel. Beaucoup de bouddhisme applique la violence, notamment au Sri Lanka contre les musulmans ou ils sont un peu en conflit).
    Un autre article récemment pointait le sexisme de leur leader (qui n’est pas humouristique) :
    Le dalaï-lama veut que la femme qui lui succède soit ”très séduisante, sinon elle sera inutile”…
    http://www.lesinrocks.com/2015/09/24/actualite/le-dalai-lama-veut-que-la-femme-qui-lui-succede-soit-tres-seduisante-sin

  • [Vidéo] La « détox », c’est de l’intox

    Les retours de congés sont régulièrement présentés dans la presse et sur Internet comme l’occasion i-dé-ale pour se faire « une petite cure "détox" ». Thés "détoxifiants", régimes "détox", promettent de nous redonner tonus et vitalité. Mais au fait, c’est quoi, la détox ? En un mot comme en cent : une intox. Alors avant de vous précipiter sur des produits aux vertus prometteuses, voici quelques explications.

    http://www.allodocteurs.fr/alimentation/regimes/la-detox-c-est-de-l-intox_11771.html

  • Notes sur Hâte-toi lentement de Lamberto Maffei, [2014, Elogio della lentezza] [2016 fr]

    La biologie du développement cérébral, notamment, semble la plus adapté à aider à participer à la recherche du sens de la vie.
    L’auteur se questionne sur les effets de la vitesse sur l’outil de perception, conséquences pratiques sur la production d’actions favorisées par le cerveau.
    Des informations trop rapides pour être géré . Le support imagé d’information arrive plus vite dans le cerveau que d’autres types de support. Cette rapidité rend la distance prise avec ces informations plus difficiles. Par ailleurs d’une manière générale la quantité d’informations que l’on perçoit est aujourd’hui bien plus grande, rapide et manipulable. Tout ceci ne va pas dans le sens d’une émancipation ne serait ce que par la possibilité d’avoir le temps de la vérification.
    Contrairement a une société qui grandit avec l’idée qu’il suffit de « presser une touche pour » [l’idéologie des ingénieurs, banalisé à travers leurs productions], le cerveau ne fonctionne pas ainsi.
    D’une manière générale

     la prédominance excessive des mécanismes rapides de la pensée […] pourrait entraîner des solutions ou des comportements inadaptés, des dommages à l’éducation et à la vie civique 

    (Ch. 1) [1].
    Le problème n’est pas la vitesse elle-même, mais sa tendance à être dominante . Pourquoi une prédominance, et pas la pensée rapide comme un problème en général ? Comme l’avait dénoncé rapidement Bourdieu, disant « penser vite-penser faux » ? Parce que le cerveau contiendrait grosso-modo deux régimes d’exécutions, l’un rapide, l’autre lent [2]. Le système rapide de réponse cérébrale est une nécessité adapté a certaines situations. Des situations d’urgences notamment (mais pas seulement, des réflexes innés ou conditionnés, ou encore des activités non conscientes, voire la naissance de l’intuition).
    Le système lent permet l’analyse et le recul, le problème étant que ce dernier a de moins en moins le temps d’être mobilisé. Il est même démobilisé par une saturation d’information d’une part, mais qui en plus arrive sur des supports qui rendent ces informations encore plus rapides (comme la vidéo, ou les images).
    Déployer au mieux son cerveau . L’auteur montre que le cerveau à un développement inégal : il se développe très vite durant la jeunesse [3], stagne un peu, puis décroît en capacité plastique lentement (et devient plus ordonné et stable).
    Le déclin est assez lent et peut-être imperceptible si l’on ne fait pas attention a ses capacités musculaires. Mais il devient clair autour de 45 ans, avec la baisse de la vision et les premiers trous de mémoire soudains.
    L’auteur reste assez creux sur les aspects pratiques si ce n’est encouragé à accueillir et accepter la lenteur (en rappelant que ce dernier n’est pas fait pour gérer la vitesse a laquelle les informations nous sont jetés aujourd’hui :

     La technologie a rendu les communications entre les hommes plus rapides, mais celles entre les neurones sont restées les mêmes. 

    Ch. 2).
    Il faudrait donc bien profiter bien profiter de la jeunesse pour ouvrir ses capacités… sans pour autant croire qu’il ne sera plus plastique tardivement (c’est juste plus difficile. L’auteur a participé a des expériences scientifiques sur lesquelles il s’appuie). Rien malheureusement ne permet à l’heure actuelle d’échapper à Alzheimer.

     Dans une vision minimaliste et probablement incorrecte, on pourrait dire qu’il serait avant tout utile et important de tenter de rendre aux personnes âgées une vie normale faite de relations, de mouvement, de paroles. 

    Il a cependant quelques paroles heureuses sur la mort : notamment en indiquant que cette baisse capacitaire du cerveau, évite parfois de voir que nous dégénérons et pour ainsi dire facilite l’acceptation de la mort [4]. Cependant il reconnaît que celle-ci reste parfois difficile, et parle de l’euthanasie comme d’un « homicide thérapeutique » (Ch. 2).
    Et la naissance du langage dans l’anthropogenèse :

     Chez l’enfant, le langage corporel précède celui de la parole et il est quasi certain que cela a été le cas dans l’histoire de l’homme, dont le premier moyen de communication a été probablement le geste. 

    (Ch. 3).
    Une définition intéressante de la pensée :

     La pensée finalement devrait être un échange entre les différentes aires corticales – les aires sensorielles, associatives et frontales – et ensuite un échange avec les aires émotives et motrices et avec la mémoire. La pensée est une discussion, une conversation entre les aires cérébrales ; cette conversation a besoin du temps et de cette lenteur nécessaire à la dialectique de l’échange qui est à la base de la rationalité. 

    (Ch. 4).
    Politiquement encourage a une décroissance , mais rien de bien neuf d’un point de vue français [5], si ce n’est apporté de la compassion pour les consommateurs compris comme tirant du plaisir de leur acte d’achat (un plaisir qui visiblement n’a pas été suffisamment éduqué et s’étale là au lieu de se concrétiser ailleurs).
    L’auteur critique pèle mêle, le PIB, sa soumission du système éducatif en particulier (rappelant que les enfants au potentiel plastique cérébral important, sont les premières cibles et les plus grands perdant), l’encouragement a une société du réflexion plutôt que la réflexion du a la rapidité de l’information. De même qu’elle a produit le fast food, le fast thinking semble en être l’autre pendant. La pensée et l’élaboration de valeur morale serai alors détruite par le réflexe et l’achat. [D’une manière générale, il est plus difficile de réussir à réfléchir et vivre dans le temps présent quand celui-ci donne l’impression de fuir sous nos doigts par la vitesse acquisse par le système de production. Celles et ceux qui sont intéressé-e-s par les conséquences politiques de l’accélération généralisée peuvent porter leur lecture vers Hartmut Rosa].
    Une biologie développementale de la créativité . Un dernier chapitre sur la créativité surnage. Il apparaît un peu comme un cheveux sur la soupe à la fin du livre. Il offre cependant l’occasion de répondre a celles et ceux qui aurait tendance a définir la créativité comme un don, ou un lien avec le divin, en esquissant une vision biologique de cette dernière. D’abord il la déconnecte de l’intelligence (il n’y a pas de lien direct), ensuite il en propose des étapes : préparation, incubation, prise de conscience lucide de la compréhension, vérification. Indique qu’elle peu avoir lien avec la pensée divergente [6] et est loin d’exclure, voir au contraire, des artistes atteint par ailleurs de pathologies mentales. Mais plus précisément d’un point de vue strictement biologique la créativité à avoir avec

     1) un événement sensoriel, souvent par images ; 2) l’attitude juvénile, voire enfantine ; 3) l’imprévisibilité ; 4) la composante inconsciente. 

    (Ch. 5). Une partie de la créativité enfantine est perdu car elle est jugée socialement comme de peu d’intérêt. Enfin, l’imprévisibilité est du en partie au « bruit » qui peut être cérébral, avec des interactions spontanées entre les différentes aires du cerveau.

    Notes :
    1. Je n’exclus pas que ce rythme et type de traitement d’information soit en faveur du conspirationnisme (qui je le rappelle n’est pas la connaissance de complot dans l’histoire, ni même la croyance en une théorie du complot, mais la tendance a dire que tous les pouvoirs/gouvernement sont le fruit de conspiration).
    2. Tout ceci est développé dans le Ch. III.
    3. Cette grande vitesse durant la jeunesse est toute suggestive, puisque par rapport a d’autres animaux notre déploiement peu paraître très lent. Il y a chez nous un pic de plasticité autour de 3-4 ans.
    4. « Nous devons savoir gré à la lenteur des processus de vieillissement, grâce à laquelle nous pouvons oublier que nous sommes en train de terminer notre promenade dans ce monde » Ch.2 .
    5. Je ne développe pas plus, je pense que l’on trouve suffisamment d’information sur le sujet. Par ailleurs, j’ai moi-même participé a des groupes décroissances locaux informels (non-électoralistes), je me permets donc de ne pas représenter ici ces idées.
    6. Mais oubli de poser les garde-fou, rapellant que trop de pensée divergente, c’est la schizophrénie, en fait c’est une question de degré.

  • Passer de l’imagerie viriliste de la concentration à l’équilibre attentionnel

    On se représente souvent la concentration comme le fait de serrer les points et les dents, d’en suer, que en quelque sorte ce serait une affaire de muscle, de force [1]. Se concentrer à se concentrer est inutile, c’est certainement ce qu’il y a de plus stressant.
    Il est en fait plus juste de s’imaginer que notre attention est comme un acrobate sur une poutre plus ou moins large (attention facile a obtenir ou pas), plus ou moins haute (perte de l’attention risqué ou pas) et qui est la proie selon les contextes d’attaques d’ injonctions immédiates [2] aux allures plus ou moins urgentes, aux attraits plus ou moins attirants, et d’une composition plus ou moins solide.
    Enfin sur notre poutre nous n’avons qu’un corps, et que certains ensembles de neurones dédiés qui peuvent prendre qu’une seule tâche à la fois, et au cours d’une durée limitée [3].
    Or notre société actuelle multiplie ces injonctions, et nous avons avec les réseaux tentaculaires numériques en cours de moins en moins l’occasion de leur échapper.
    Une des techniques salvatrice serait de développer dans un premier temps une attention focalisée, mais au final être capable d’un équilibre attentionnel. C’est-à-dire non seulement de trouver la bonne relation et les bonnes conditions à établir avec les choses qui nous préoccupent, mais en plus que notre propre préoccupation, notre manière de nous occuper, les conditions qui permettent une bonne préoccupation, soient à leur tour l’objet de notre préoccupation. Autrement dit : l’équilibre attentionnel, en plus de permettre l’attention focalisée, doit se soucier des conditions générales qui favorise cette capacité.
    Le but par ailleurs de développé l’attention, n’est pas l’obéissance ou ce que l’on entend communément par « la discipline », mais la liberté de reprendre un peu le contrôle de soi.
    Une mémorisation coûteuse et une externalisation limitée . Habituellement quand nous voulons nous pensons a une chose à faire, l’idée nous vient, et au mieux nous la réalisons sur le moment, ou encore nous la mémorisons puis… soit la réalisons plus tard, soit nous l’oublions. Ce travail de mémorisation (qui fait qu’une idée consciente va être gérée par des processus non-conscient pour être conservé jusqu’au moment de son souvenir), coûte en fait beaucoup à notre capacité actuelle de focalisation. Il serait plus sage d’écrire ce que l’on veut faire pour ne plus du tout avoir a y penser. Cependant ce procédé d’écriture a ses limites, car si la tâche est jugée trop « urgente » ou est « indéterminée » dans sa réalisation, le cerveau semble s’accrocher a en conserver la gestion.
    Des projections impossibles . Quand la tâche n’a jamais été réalisée, qu’elle est floue dans sa réalisation pratique. Que vous n’en avez pas en fait une connaissance pratique de réalisation, le cerveau ne semble pas pouvoir la gérer correctement. Il faut être alors en capacité de la découper en micro-mission plus claire, jusqu’à un niveau qui vous parle concrètement.
    Des conditions et associations facilitatrices . Mais au-delà d’un découpage concret, l’équilibre attentionnel facilitant la réalisation de la tâche pour être mobilisée doit découper encore cette mission, en mini-mission, qui correspondent aux différents états attentionnels, attitudes, postures, qui vont avec cette mini-mission. Il faut choisir 1. le contexte favorable à sa réalisation (en termes de bonne perception, par ex. Ne pas se mettre dans un lieu qui nous encourage a faire autre chose que ce que nous voulons réaliser), 2. les attitudes favorables, et assigner enfin : 3. le bon mode d’action, associée à une courte durée (au mieux, pour pouvoir sortir facilement de la tâche, mais surtout en l’absence de motivation et donc de sentiment de récompense de réalisation).
    Éviter les associations sauvages . De manière souvent non-consciente nous passons notre temps a produire pour notre cerveau des associations. Le but de ce mécanisme est la création rapide d’habitudes, et d’attentes. Cependant ces associations ne sont pas tout le temps favorables à ce que nous voulons accomplir. Il faut tenter de répéter des associations qui vont nous servir positivement, vis-a-vis de nos projets. Si ce mécanisme est bien utilisé, il va pouvoir nous permettre de grimper en niveau d’abstraction sur les tâches que l’on veut se donner, on devient par ailleurs de plus en plus expert dans sa réalisation, et l’on met en place des attentes qui nous permettent de filtrer rapidement et de mobiliser rapidement juste ce dont nous avons besoins. De la sorte on fait de moins en moins d’efforts.
    Élaborer les bonnes attitudes . Une tâche est mieux réaliser si l’on se met dans les dispositions favorables à sa réalisation, et cela passe par sa visualisation en tant qu’elle est achevée et que l’on en est satisfait. Avec ce que l’on sait faire, et souvent quand l’activité est entièrement pratique c’est plus facile. On peu encore se faciliter la tâche en la mémorisant à travers une narration (par ex. Une musique longue peut-être mémoriser plus facilement en créant une histoire englobant et facilitant le déroulement de chaque partie). Pour les tâches plus mentales que physique c’est plus difficile (on les visualise moins facilement), il faut alors les convertir grâce à l’imagination. On peut se demander comment on l’expliquerait a un ami ; en public ; si l’on devait répondre a des questions ; quels écueils on voudrait que les personnes évitent, qu’es-ce que l’on voudrait qu’elles retiennent.
    Le mieux étant de parvenir a se donner des rôles, comme un acteur, pour chaque tâche (Par ex. Pour les enfants notamment s’imaginer en détective lors de la recherche de fautes d’orthographes dans un texte).
    On peu s’imaginer chaque réalisateur de ces actions comme un moi-à-venir qui n’est pas le moi-de-maintenant, ce qui permet aussi de se libérer de stress par anxiété.
    Enfin . L’étiquetage (la reconnaissance) d’une publicité, ou d’autres proposition en tant qu’injonction immédiate, qui risque de nous faire perdre l’équilibre attentionnel, peut être déjà une petite habitude efficace a prendre pour peut-être permettre un recul salvateur et achever d’abord ce que nous avons prévu.
    On peu bien sur organiser les différentes priorités des tâches, les échéancer selon les lieux sur lesquels on va se rendre (on peut dans les deux cas utiliser des codes de couleurs), indiquer la qualité de l’attention nécessaire (et le risque qu’il y a à se déconcentrer).

    Notes :
    1Jean-Philippe Lachaux. Le cerveau funambule ; comprendre et apprivoiser son attention grâce aux neurosciences [2015]. Ch. 11.
    2Jean-Philippe Lachaux, les appelles Propositions d’Action iMmédiate. Je ne trouve pas le nom heureux, parce que l’on a pas le temps de comprendre qu’il s’agit de « proposition ». L’avantage cependant de ce nom, c’est qu’il peut le réduire sous l’acronyme de PAM, qui évoque bien l’effet de ces injonctions.
    3Il est dans les faits souvent impossibles d’être multitâches, ou pour le dire plus positivement, l’impression de multitâches peut-être donnée justement a condition d’avoir bien en vue une fragmentation claire de chaque tâche pour pouvoir passer de l’une a l’autre très rapidement. Jonglant sur notre poutre.

  • [sexualité des politiciens] Le sujet de CAPES de philosophie de l’an dernier était : « la politique est-elle le règne des passions ? », il semble que l’actualité tente une réponse originale.
    D’un côté un vice-président du MODEM arrêté pour s’être masturbé dans un magasin de bricolage a proximité d’enfants, et de l’autre un élu FN décédé au cours d’une soirée sadomasochiste ou ses partenaires de prédilection venaient d’Afrique du nord...

    http://www.europe1.fr/societe/yvelines-un-eurodepute-arrete-pour-setre-masturbe-dans-un-magasin-2836486
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/etrange-deces-d-un-elu-fn-03-09-2016-6090415.php

  • Les plus anciennes traces de vie découvertes au Groenland

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/08/31/les-plus-anciennes-traces-de-vie-decouvertes-au-groenland_4990666_1650684.ht

    Sacré coup de vieux pour l’origine de la vie sur Terre. Des géologues australiens viennent de découvrir au Groenland des traces d’une activité microbienne remontant à 3,7 milliards d’années, soit 200 millions d’années de plus que les records précédents trouvés dans des roches d’Australie ou d’Afrique du Sud. Et 800 millions d’années environ seulement après la formation de la planète.

    Ces cellules primitives n’avaient sans doute même pas besoin de l’énergie solaire, c’est-à-dire de la photosynthèse, pour réaliser ces réactions chimiques. « Ces stromatolites sont créés par des colonies de micro-organismes. Dans ces temps reculés, il y avait donc une sorte de collaboration. La vie avait déjà une longue histoire ! », estime Allen Nutman, repoussant donc potentiellement plus loin dans le temps l’arrivée d’une première cellule vivante sur Terre.

  • UNE #PSYCHIATRIE MONDIALISÉE. Comment l’Occident exporte ses troubles mentaux | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2010/03/04/comment-l-occident-exporte-ses-troubles-mentaux

    Les psychiatres et les anthropologues médicaux qui étudient la maladie mentale dans différentes cultures ont constaté depuis longtemps que les troubles mentaux n’étaient pas uniformément répartis dans le monde et ne se manifestaient pas partout de la même façon. Malheureusement, aux Etats-Unis, pays qui domine le débat international sur la classification et le traitement des pathologies, les professionnels de la santé mentale font souvent peu de cas de ces différences. Pis, les pathologies mentales s’uniformisent à un rythme vertigineux.

  • #Espagne : un mort de la #fièvre_du_Congo après une piqure de #tique

    Pour la première fois en Espagne, un homme est mort de fièvre hémorragique de Crimée-Congo transmise par une tique et une infirmière qui l’a soigné a également contracté la maladie, ont annoncé jeudi les autorités.

    http://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/image_original_765/public/afp/3066801f1272794e35a14dc1d39e1efb12cacce9.jpg?itok=4TyukKRF
    http://www.courrierinternational.com/depeche/espagne-un-mort-de-la-fievre-du-congo-apres-une-piqure-de-tiq
    #santé

  • Un #volcan se réveille lentement près de #Rome | Passeur de sciences
    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2016/09/01/un-volcan-murit-lentement-pres-de-rome

    Comme les #monts_Albains ne sont pas manifestés au cours de l’époque historique, on a pu les croire éteints, se dire que la dernière éruption en date, qui s’est déclarée il y a 41 000 ans pour s’achever 5 millénaires plus tard, était la dernière d’une série commencée il y a 600 000 ans. [...] Les résultats [indiquent] un réveil en cours des monts Albains, du démarrage d’un nouveau cycle éruptif. La datation des roches montre en effet qu’au cours de la dernière phase d’activité, les éruptions se produisaient tous les 31 000 ans en moyenne. Etant donné que la zone volcanique sommeille depuis 36 000 ans, on peut considérer que le système est en retard mais aussi que le délai de grâce est sur le point de prendre fin. [...] Selon le premier auteur de l’étude, Fabrizio Marra, de l’Institut italien de géophysique et de volcanologie, « il est important de dire qu’il n’existe pour l’instant aucun signe indiquant qu’une éruption pourrait survenir bientôt. Un tel événement est très peu probable pour au moins 1 000 à 2 000 ans. » La Ville éternelle a encore du temps.

    #géophysique #volcanologie #topographie

  • Alors qu’il était sur le point de disparaitre, le diable de Tasmanie développe une résistance à son cancer

    http://www.gurumed.org/2016/09/01/alors-quil-tait-sur-le-point-de-disparaitre-le-diable-de-tasmanie-dveloppe-

    En un peu plus de 20 ans, la maladie “Devil Facial Tumour Disease” (DFTD) a ravagé la population de diables de Tasmanie sur l’île australienne, ce qui a entrainé une réduction globale de 80 % de l’espèce. Le cancer transmissible se distingue par des tumeurs faciales rouges et suintantes, fatales dans presque 100 % des cas, 6 mois après avoir contracté la maladie.

    Sur la base de modèles statistiques, les populations de diable sur la bordure Est de l’île, où les chercheurs ont d’abord détecté la maladie en 1996, devraient déjà être éteintes, mais cela n’a pas eu lieu. De petites populations s’accrochent encore à la vie, parce que, comme de nouvelles preuves le suggèrent, les diables de Tasmanie pourraient développer une résistance à leur mortel cancer.

    En 2015, des chercheurs ont annoncé qu’ils avaient détecté une deuxième souche, génétiquement distincte de DFTD, désignée DFT2 (la plus ancienne souche étant DFT1) chez 8 diables de Tasmanie au sud-est de l’île. L’étude publiée cette semaine ne porte que sur DFT1 et les chercheurs s’efforcent actuellement d’en apprendre plus sur DFT2. Étonnamment, l’émergence d’une deuxième souche pourrait donner lieu à un certain optimisme.
    Selon le coauteur de l’étude, le généticien évolutionniste Andrew Storfer, de l’université d’Etat de Washington :

    L’émergence de l’évolution de la deuxième tumeur est curieuse. Les chance que cela se produise en 20 ans semble très éloignée.

    Qu’un tel un évènement, aussi rare, se produisent deux fois, de façon indépendante dans une espèce et dans un laps de temps aussi court, est une indication que les diables ont pu rencontrer cet ennemi dans le passé. Storfer souligne que c’est une hypothèse, une supposition qui devra être testée.

    Selon Storfer :

    Peut-être qu’ils sont juste sujets aux cancers transmissibles comme celui-ci.Peut-être qu’ils sont déjà passés par là et, bien que dévastateur, ils le feront à nouveau.

  • « La France doit cesser son double jeu et interdire les armes nucléaires »

    La France a ainsi traité de « distraction » les conférences sur les incidences humanitaires des armes nucléaires en 2013 et 2014 qui ont rassemblé près de 70 % des États de la planète. Elle a aussi joué la politique de la chaise vide lors de ces conférences et des 3 sessions du groupe de travail sur le désarmement nucléaire organisées en 2016.

    http://www.obsarm.org/spip.php?article278

    • Ah génial dans la description ya la liste des bébêtes :

      Shuvuuia
      Sinosauropteryx
      Compsognathus
      Microraptor
      Caudipteryx
      Microceratus
      Hypsilophodon
      Ornitholestes
      Masiakasaurus
      Psittacosaurus
      Velociraptor
      Laeallynasaura
      Stegoceras
      Troodon
      Oviraptor
      Protoceratops
      Dromaeosaurus
      Stygimoloch
      Coelophysis
      Dracorex
      Dryosaurus
      Deinonychus
      Scelidosaurus
      Herrerasaurus
      Ornithomimus
      Kentrosaurus
      Gigantspinosaurus
      Pachycephalosaurus
      Dilophosaurus
      Gastonia
      Concavenator
      Utahraptor
      Euoplocephalus
      Sauropelta
      Miragaia
      Chasmosaurus
      Magyarosaurus
      Einiosaurus
      Camptosaurus
      Diabloceratops
      Styracosaurus
      Cryolophosaurus
      Tuojiangosaurus
      Ceratosaurus
      Edmontonia
      Plateosaurus
      Ankylosaurus
      Baryonyx
      Wuerhosaurus
      Gallimimus
      Neovenator
      Pachyrhinosaurus
      Carnotaurus
      Ichthyovenator
      Maiasaura
      Iguanodon
      Dacentrurus
      Gigantoraptor
      Gorgosaurus
      Melanorosaurus
      Majungasaurus
      Ouranosaurus
      Stegosaurus
      Olorotitan
      Triceratops
      Deinocheirus
      Corythosaurus
      Amargasaurus
      Allosaurus
      Parasaurolophus
      Therizinosaurus
      Albertosaurus
      Suchomimus
      Edmontosaurus
      Saurophaganax
      Acrocanthosaurus
      Lambeosaurus
      Tyrannosaurus
      Carcharodontosaurus
      Giganotosaurus
      Shantungosaurus
      Spinosaurus
      Cetiosaurus
      Diplodocus
      Camarasaurus
      Apatosaurus
      Giraffatitan
      Alamosaurus
      Dreadnoughtus
      Brachiosaurus
      Sauroposeidon
      Mamenchisaurus
      Puertasaurus
      Argentinosaurus

  • 1 in 5 scientific papers on genes contain errors because of Excel

    The spreadsheet software Microsoft Excel, when used with default settings, is known to convert gene names to dates and floating-point numbers. A programmatic scan of leading genomics journals reveals that approximately one-fifth of papers with supplementary Excel gene lists contain erroneous gene name conversions.

    The problem is that there are some gene names/acronyms like SEPT2 and MARCH1, which Excel then converts to dates “2-Sep” and “1-Mar”

    Copy-pasting large data sets hid the errors for years. Researches would probably have noticed if they entered the data one Excel cell at a time.

    Gene name errors are widespread in the scientific literature

    http://genomebiology.biomedcentral.com/articles/10.1186/s13059-016-1044-7

    The problem of Excel software inadvertently converting gene symbols to dates and floating-point numbers was originally described in 2004 [1]. For example, gene symbols such as SEPT2 (Septin 2) and MARCH1 [Membrane-Associated Ring Finger (C3HC4) 1, E3 Ubiquitin Protein Ligase] are converted by default to ‘2-Sep’ and ‘1-Mar’, respectively. Furthermore, RIKEN identifiers were described to be automatically converted to floating point numbers (i.e. from accession ‘2310009E13’ to ‘2.31E+13’). Since that report, we have uncovered further instances where gene symbols were converted to dates in supplementary data of recently published papers (e.g. ‘SEPT2’ converted to ‘2006/09/02’). This suggests that gene name errors continue to be a problem in supplementary files accompanying articles. Inadvertent gene symbol conversion is problematic because these supplementary files are an important resource in the genomics community that are frequently reused. Our aim here is to raise awareness of the problem.

    [...]

    To date, there is no way to permanently deactivate automatic conversion to dates in MS Excel and other spreadsheet software such as LibreOffice Calc or Apache OpenOffice Calc. We note, however, that the spreadsheet program Google Sheets did not convert any gene names to dates or numbers when typed or pasted; notably, when these sheets were later reopened with Excel, LibreOffice Calc or OpenOffice Calc, gene symbols such as SEPT1 and MARCH1 were protected from date conversion.

    [...]

    In conclusion, we show that inadvertent gene name conversion errors persist in the scientific literature, but these should be easy to avoid if researchers, reviewers, editorial staff and database curators remain vigilant.

  • #alcool et cancer : Les preuves s’accumulent. Vin & Société désinforme
    http://www.anpaa.asso.fr/presse/espace-presse/822-alcool-cancer-preuves-accumulent-vin-societe-desinforme

    Une étude publiée dans la revue Addiction par une équipe néo-zélandaise[1] confirme de manière incontestable, sur la base d’une méta-analyse de grande ampleur, le lien entre consommation d’alcool et survenue du cancer. — Permalink

    #santé

  • Présentation de la philosophie morale
    Plusieurs personnes semblaient en demande d’une présentation des questions d’éthiques et de morales d’un point de vue philosophique.

    La présentation enregistrée ici dure 1h20. Il est prévu qu’elle soit ensuite découper en 2 parties pour être mise sur le site de scepticisme scientifique.

    https://drive.google.com/file/d/0Bygcqlm1koPYMmdxVjIyM01RbWc/view?usp=sharing

    La présentation reste assez générale.