• Luttes paysannes en Turquie
    http://blogs.radiocanut.org/luttespaysannes/2015/12/06/luttes-paysannes-en-turquie

    Retour sur une lutte menée en 2014 à Yirça au nord ouest de Izmir, en Turquie, où les habitant-e-s et paysan-ne-s ont résisté face à la construction d’une centrale thermique par la compagnie Kolin. Suivi d’un témoignage d’un membre de Ciftçi Sen, confédération de syndicats de paysan-ne-s turques, membre de la Via Campesina. Durée : 1h. Source : Radio Canut

    http://blogs.radiocanut.org/luttespaysannes/files/2015/12/lpdlc3d%C3%A9c2015.mp3

  • Je lutte donc je suis
    http://www.nova-cinema.org/prog/2015/151-transmission/varia/article/je-lutte-donc-je-suis

    Yannis Youlountas, 2015, GR-FR, video, vo st fr, 90’ Après « Ne vivons plus comme des esclaves », l’écrivain et cinéaste franco-grec Yannis Youlountas se laisse porter par ce vent du sud qui souffle sur l’Europe et repousse les nuages du pessimisme… De Barcelone à Athènes, d’Andalousie en Crète, dans les villes et les campagnes, dans les îles et les montagnes, il balade sa caméra au cœur des luttes et des alternatives en actes. Il délaisse l’analyse chiffrée pour un voyage poétique fait de chansons et de rencontres avec des femmes, des hommes, mais aussi des enfants refusant la résignation. Une phrase de l’écrivain Nikos Kazantzakis résume ce courage de résister, cette joie de créer et cette persévérance à toute épreuve : "La meilleure façon de te sauver toi-même, c’est de lutter pour sauver (...)

  • Que s’est-il passé place de la République ? Informations désinformées des journaux télévisés
    http://www.acrimed.org/Que-s-est-il-passe-place-de-la-Republique-Informations-desinformees-des

    Contrairement à certains « grands médias », nous pensons que l’information nécessite vérifications, recoupements, et esprit critique vis-à-vis de la parole officielle. À moins de considérer que, état d’urgence oblige, les journalistes se doivent d’être de simples auxiliaires de police.

  • Dépolluons l’information : soutenez Basta !
    http://www.bastamag.net/Chronique-dons

    Basta ! n’est pas financé par des groupes industriels, des unes racistes et populistes pour faire le buzz, des divertissements people, des pétrodollars, ou de la publicité. C’est pourquoi Basta ! a besoin de votre soutien. Une information libre et de qualité a un prix. Ensemble, faisons le tri dans le brouhaha médiatique, dépolluons l’information ! Dépolluons l’information : soutenez Basta ! from Bastamag on Vimeo. La pluralité de la presse semble bien fragile. Au sein des rédactions, des (...)

    #Chroniques

    / #Médias_libres

  • La technologie blockchain fait rêver Internet | EurActiv.fr
    http://www.euractiv.fr/sections/societe-de-linformation/la-technologie-blockchain-fait-rever-internet-320011

    La #blockchain est un grand livre comptable public et décentralisé qui enregistre toutes les transactions opérées dans un réseau d’égal à égal. Via leur ordinateur, les utilisateurs peuvent valider la transaction en temps réel. Plus besoin, donc, d’une tierce partie au centre pour certifier le transfert sur Internet.

    Alors que la première génération d’Internet nous permettait seulement de partager de l’information, la seconde, qui s’appuie que la technologie blockchain, permet aux utilisateurs de partager de la valeur et de l’argent entre homologues a expliqué Don Tapscott, auteur et consultant, à EurActiv dans une récente interview.

    Cela signifie que les #banques, les sociétés émettrices de cartes de crédit, les réseaux sociaux et même les gouvernements, dans certains cas, n’auront plus le rôle central qu’ils ont aujourd’hui.

    • La technologie blockchain n’est pas plus magique que toutes les technologies précédentes. Si elle est décentralisée dans sa technologie, elle n’est pas pour autant décentralisatrice. C’est surtout une technologie d’optimisation dont les premières applications risquent surtout de permettre aux banques d’échanger leurs actifs entre elles de manière sécurisée, de mettre en place des monnaies privées qui ne seront ni ouvertes ni libres, d’automatiser des règlements. Si on prolonge le fil de ce que cela permet, c’est aussi une démultiplication des formes monétaires et donc une complexification des acteurs émettant des formes monétaires. En tout cas, de là à croire que l’outil va faire disparaître banques ou gouvernements, il me semble que c’est faire preuve d’un bien naïf solutionnisme. Il risque surtout de les renforcer en renforçant la traçabilité des échanges - et cette action là est plus une mesure de défiance que de développement de la confiance.

  • Des #valeurs_communes pour rester en vie | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/des-valeurs-communes-pour-rester-en-vie-590913

    Les lois de la jungle ne sont plus ce qu’elles étaient par In Koli Jean Bofane, écrivain

    Chacun de nous, ces jours-ci, éprouve un malaise tenace face aux événements qui ont secoué l’actualité récente. À Paris, à Bamako, à Beyrouth. On se sent impuissant et on a du mal à comprendre. Il semble que la violence se répande de plus en plus vite et elle n’a de limites que dans l’imagination de celui qui l’exerce. En fouillant nos décombres dans quelques siècles, les archéologues seront surpris de constater que le XXIe siècle a débuté avec des décapitations, de l’esclavage de masse, des humains qui se font sauter à l’explosif, des enfants qui prennent plaisir à tirer dans le tas et mourir ensuite. Ça a l’air d’être n’importe quoi, pourtant cela a bien dû commencer quelque part. Blâmer le terrorisme ? Sans doute, mais je viens d’apprendre à l’instant que de jeunes Américains viennent, une fois de plus, de tirer à l’automatique sur le tournage d’un clip, blessant pas moins de seize personnes. Que revendiquaient-ils ? On ne sait pas. Les agissements de ces jeunes violents me font penser à un documentaire animalier vu, une nuit d’insomnie, sur une chaîne publique. Le reportage au début montrait une bande de rhinocéros tués dans une réserve naturelle en Afrique du Sud. Les pauvres bêtes avaient été abattues de façon atroce, leurs côtes avaient été défoncées et leurs carcasses gisaient comme si elles avaient subi un bombardement de drone. Vu que les cornes n’avaient pas été emportées, les gardiens furent bien obligés de reconnaître que ce ne pouvait pas être l’œuvre de braconniers. L’enquête pour identifier les coupables pris un peu de temps mais pas beaucoup. Les coupables n’étaient pas loin, ils vivaient dans la réserve, côtoyaient les rhinocéros, auraient peut-être dû les craindre mais il n’en avait pas été ainsi parce qu’il s’agissait de jeunes éléphants nés dans des zoos un peu partout dans le monde : d’Europe, d’Amérique, d’Asie. Ces jeunes pachydermes n’avaient pas été élevés comme il fallait, séparés de leurs parents dès le jeune âge. Ils avaient été livrés à eux-mêmes, sans éducation, sans avoir intégré la moindre limite, en manque total de sens en somme, même pour des bêtes. Leurs géniteurs et les membres de leur harde n’avaient pas eu le temps de leur apprendre les lois de la jungle. Elles sont strictes, là-bas. La vie doit être respectée sinon, gare à l’extinction des espèces. On ne leur avait jamais enseigné que, lorsqu’on rencontre un rhinocéros, il faut juste le saluer poliment et passer son chemin. Ils ne savaient pas que la vie est précieuse, à préserver à tout prix. Pour les pacifier, la direction de la réserve eut l’idée de capturer un vieux mâle en République démocratique du Congo afin de leur inculquer un minimum de savoir-vivre. C’est ce qu’il fit, le vieux, et très bien même, profitant de son droit d’aînesse. Les jeunes se calmèrent instantanément ; fini le meurtre en série.

    Nous devrions entrer dans ce schéma, aujourd’hui. Depuis 2001 et les attentats du World Trade Center, les discours de violence n’ont pas cessé un seul instant. La violence a été ajoutée à la violence et des avions de combat ont sillonné les cieux, du Moyen-Orient à l’Afrique, survolant des nations, pulvérisant des humains à proximité de champs pétroliers, de mines de coltan, de carrés d’uranium. Les discours de la plupart des dirigeants n’ont été que des paroles de menace et de mépris. Après quatorze ans de feu, des enfants nés ces années-ci n’ont forcément intégré que la loi du plus fort parce que privés d’un minimum de sens. Les mots dérégularisation et libéralisation sont devenus les maîtres mots. Or, une société sans règles est vouée à l’échec et, du coup, notre jungle est devenue complètement inhospitalière. Comment en sont-ils arrivés là ? se demande-t-on dans les chaumières. C’est les imams, affirme-t-on en chœur. Formé dans la publicité, je peux assurer que les principes de manipulation des masses fonctionnent partout, pas uniquement dans le chef des peuples musulmans. On m’a appris qu’il y a quatre leviers essentiels pour pouvoir influencer les gens. Il y a la nation, la religion, le sexe, la menace sur le portefeuille. À partir de là, on manipule qui on veut, à condition bien entendu d’être privé de l’esprit critique. Ou que l’on soit confronté sans cesse au racisme, à l’exclusion et d’autres choses aussi insupportables. Nous avons forcément une responsabilité dans tout cela ; aucun des kamikazes de Paris ne venait de Syrie ou de Libye mais de France, de Belgique. Dans les rangs de Daech, on trouve des ressortissants de l’Eure-et-Loir, venant des États-Unis, de Grande-Bretagne. Ils font partie de notre histoire. Il est grand temps que nous repensions ce XXIe siècle si nous voulons un projet de société basé sur des valeurs qui pourraient ne fût-ce que nous garder en vie, attablés à une terrasse avec des amis.

    Cette déclaration est la plus belle, mais il y en a deux autres déclarations :
    Montre-moi les autres mondes par Gwenaëlle Aubry, écrivaine.
    Lettre ouverte d’écrivains autrichiens par trente signataires dont Elfriede Jelinek, prix Nobel 
de littérature

    #attentats #terrorisme #vivre_ensemble

  • Brève histoire de l’empowerment : à la reconquête du sens politique - VECAM
    http://vecam.org/Breve-histoire-de-l-empowerment-a-la-reconquete-du-sens-politique

    "Parmi les traductions les plus répandues en France, on trouve « pouvoir d’agir » et « capacitation » [40]. Les défenseurs de cette dernière traduction renvoient à l’approche d’Amartya Sen, le prix Nobel d’économie, et contributeur essentiel aux indicateurs de développement humain (IDH). Durant les années 80, celui-ci défend le concept de capability, traduit en français par capabilité ou capacité, ou encore liberté substantielle. Il y désigne la liberté effective d’un individu, au-delà d’une liberté formelle, et bien au-delà du simple critère de revenu. La capability recouvre ainsi la possibilité d’orienter son existence, de transformer des ressources sociales dans des activités qui font sens pour l’individu, ce qu’Amartya Sen associe au concept d’agency. Celle-ci désigne la capacité de l’individu à agir et (...)

    #veille

  • Journée d’hommage à François Horn - 27 novembre 2015
    http://clerse.univ-lille1.fr/spip.php?article1425&lang=fr

    De la socio-économie des logiciels à l’analyse de la de la gratuité dans un système capitaliste : itinéraires de recherches.

    Journée d’hommage à François HORN

    27 novembre 2015
    CLERSÉ - Bât. SH2, salle du conseil

    Maitre de conférences au CLERSÉ, François Horn a été l’un des pionniers de la socio-économie. Membre fondateur de la Revue Française de Socio-économie, ses recherches sur les mondes de production des logiciels et sur le fonctionnement des communautés construites autour des logiciels libres ont été particulièrement fructueuses. Elles ont permis d’ouvrir des pistes de réflexion très riches sur la nature de la relation salariale capitaliste et sur les formes qui s’en écartent. Chercheur engagé, François Horn a également posé les bases d’une réflexion plus large sur des notions comme celles de « #communs » ou de « #gratuité ».

    – 9h30 – 10h00 : introduction Sébastien Fleuriel – Philippe Vervaeke
    – 10h00 - 12h00 : Socioéconomie et interdisciplinarité : quelles enseignements et quelles perspectives ?
    – 13h30 – 15h30 : Des communautés de production des #logiciels_libres aux "communs"
    – 15h45 – 17h45 : Comment être chercheur et militant aujourd’hui ?

    pour les copains de #SPIP qui sont sur Lille… c’est vendredi

  • Introduction à Raymond Williams
    http://revueperiode.net/introduction-a-raymond-williams

    Raymond Williams est bien connu comme précurseur des études culturelles, c’est-à-dire comme un marxiste préoccupé par les questions culturelles dont les travaux auraient (mal) vieilli. Si la connaissance de cet auteur s’arrête souvent ici, Daniel Hartley propose au contraire de redécouvrir Williams comme un marxiste particulièrement novateur, dont les percées théoriques sont encore bien d’actualité. Dans ce texte, Hartley éclaire trois concepts de Williams qui en font un auteur central pour aujourd’hui : la complexité, l’immanence et la longue révolution. Confrontant Williams à la critique althussérienne de son temps (Terry Eagleton), Hartley le présente comme un penseur des pesanteurs matérielles, culturelles et économiques, qui donnent à la transition socialiste une dimension tragique, c’est-à-dire (...)

    #Uncategorized #littérature

  • Récit d’une manifestation sous état d’urgence

    Depuis plusieurs mois, les migrants se battent au quotidien et manifestent pour leurs droits. Ce dimanche 22 novembre 2015, une nouvelle manifestation de soutien dont l’appel circule depuis plusieurs semaines est prévue de Bastille à République. Depuis la mise en place de l’état d’urgence toutes les manifs sont interdites. Récit à la première personne et photo-reportage d’une manifestation sous état d’urgence.

  • A la Une : Mauricio #Macri, le nouveau #président_argentin - #Amériques - RFI

    L’Argentine et la victoire de Mauricio Macri au second tour de l’élection présidentielle qui met fin à la décennie « kirchnériste »

    « Macri s’est imposé et a mis fin à douze années d’hégémonie kirchnériste », titre La Nación. Mauricio Macri, ex-président du club de football Boca Junior et maire de Buenos Aires prendra ses fonctions le 10 décembre pour quatre ans. Il succède à Cristina Kirchner qui l’a appelé pour le féliciter et l’inviter dès demain à la résidence de Olivos. Cristina Kirchner a déjà commencé à faire ses adieux. Elle a prévenu qu’il ne faudrait pas remettre en question les avancées que son gouvernement a obtenues pour les Argentins, rapporte La Nación. Pour Página 12, Daniel Scioli « n’a donc pas réussi à rompre le maléfice puisqu’aucun gouverneur de la province de Buenos Aires n’a réussi à se faire élire président ». De son côté, Mauricio Macri « n’a pas appelé à la revanche, mais à l’unité », signale Clarín.

    Une victoire relevée dans la presse de l’ensemble du continent

    Mauricio Macri a été félicité par plusieurs présidents du continent, indique Página 12, dont la Colombie, le Paraguay, le Mexique, mais aussi les pays dits progressistes et désormais anciens alliés : le Chili, l’Equateur, la Bolivie et le Venezuela. Pour le Washington Post, le maire de Buenos Aires a été catapulté à la tête du pays en surfant sur une vague de mécontentement due à plusieurs scandales au sein du gouvernement, une économie faible et un nationalisme combatif.

    Selon l’éditorialiste d’El Pais d’Uruguay, cette victoire n’est pas le fruit du hasard. Macri a su tisser au fil des ans des alliances politiques qui lui ont permis d’accéder à la présidence du pays : une coalition avec Elisa Carrió de l’Alliance civique, qui s’était présentée au premier tour, et avec l’Union civique radicale qui a apporté à Macri un large soutien sur tout le territoire. Un triomphe fort de la victoire de María Eugenia Vidal dans la province de Buenos Aires lors des élections d’octobre, insiste El País, alors que cette province était un bastion du péronisme et semblait invincible.

    Le Venezuela perd un allié stratégique.

    Les relations entre l’Argentine et le Venezuela risquent de se tendre, car comme le rappelle 2001, Macri avait déclaré qu’en cas de victoire, il demanderait des comptes à Nicolas Maduro à propos des abus, des prisonniers politiques, de la participation de militaires dans le gouvernement et pour faire suspendre le Venezuela du Mercosur ; une promesse qu’il dit vouloir tenir lors du prochain sommet en décembre.
    Selon El País, la vague progressiste du continent semble « avoir commencé à se fissurer à Buenos Aires ».

    Mais le nouveau président devra nécessairement « négocier avec le Congrès », prévient O Globo ; il devra aussi forger des alliances avec les principaux dirigeants péronistes, ajoute La Nación . Macri devra mettre en place une dévaluation de la monnaie, assainir le marché des changes et lever les restrictions qui pèsent sur le commerce extérieur, avance le journal colombien El Tiempo.

    Les grands défis du nouveau président Mauricio Macri

    Mauricio Macri n’a pas la majorité à l’Assemblée nationale et encore moins au Sénat, insiste Clarín. La « révolution du bonheur » dont Mauricio Macri s’est senti investi à mesure qu’on approchait du second tour ne durera pas longtemps estime d’un ton sarcastique l’éditorialiste du journal de Rio Negro. « Les circonstances économiques provoquées par l’irresponsabilité du gouvernement sortant ne lui donneront pas le temps de profiter de cette lune de miel » poursuit-il.

    Selon Clarín, le nouveau président fait face à quatre défis majeurs : le ralentissement de l’économie mondiale, les déséquilibres de l’économie nationale, l’obstruction de l’opposition et l’inexpérience politique de sa propre coalition. Les grandes interrogations étant : est-ce que le président pourra faire passer ses réformes au Congrès, et est-ce que la rue le laissera les mettre en œuvre ?

    Heureusement, estime l’éditorialiste de Rio Negro, les partisans de Macri ne sont pas autoritaires ni illuminés. « Ce sont des centristes pragmatiques », assure-t-il, « qui veulent que l’Argentine soit assimilée davantage aux démocraties développées qu’à des pays ’bolivariens ’ comme le Venezuela, l’Equateur, sans parler de Cuba, qui ont servi de modèle au kirchnérisme » assène-t-il. Il faut désormais un changement soutenable, insiste pour sa part Clarín. Et Clarín de conclure : « à partir de maintenant le kirchnérisme n’est pas le problème, mais il faudra bien reconnaître qu’il a proposé la solution ».

    http://www.rfi.fr/ameriques/20151123-une-mauricio-macri-le-nouveau-president-argentin?ns_campaign=reseaux_so
    http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/ARGENTINA2-ELECTION_0.JPG

  • L’étonnant expert judiciaire choisi pour plancher sur les cas #Amesys et #Qosmos
    https://reflets.info/letonnant-expert-judiciaire-choisi-pour-plancher-sur-les-cas-amesys-et-qos

    Le Pôle Crimes contre l’humanité du Tribunal de Grande Instance de Paris qui enquête sur le rôle des sociétés Amesys et Qosmos dans la vente d’outils de surveillance massive à la Libye de Kadhafi et à la Syrie de Bachar el-Assad ont nommé il y a quelques mois un expert judiciaire pour le moins étonnant. […]

    #Bienvenue_chez_Amesys #Bienvenue_chez_Qosmos #Deep_Packet_Inspection #Technos #Jean-Louis_Courteaud #Justice

  • Sécurité au travail : série noire pour les intérimaires d’ArcelorMittal
    http://multinationales.org/Securite-au-travail-serie-noire-pour-les-interimaires-d-ArcelorMitt

    Quatre personnes sont mortes depuis un an sur les sites français d’ArcelorMittal, le géant de la sidérurgie. Trois d’entre elles étaient des intérimaires. Reportage de #Libération parmi ces travailleurs précaires et surexposés aux risques. Son poste de chef de manœuvre était « une fierté » pour Daniel Ryckebusch, racontent ses parents dans leur maison de Loon-Plage, à quelques kilomètres de l’aciérie #ArcelorMittal de Grande-Synthe, près de Dunkerque. Ce dimanche 12 avril, « loué » par la société Temis au (...)

    Actualités

    / #France, #Métallurgie, ArcelorMittal, #Santé_et_sécurité_au_travail, précarité, #santé_et_sécurité_au_travail, #démocratie_dans_l'entreprise, (...)

    #précarité
    « http://www.liberation.fr/futurs/2015/11/11/interim-a-arcelormittal-le-salaire-de-la-peur_1412698 »

  • Stigmatisation et discrimination des banlieues, La discrimination négative, Robert Castel, une note de lecture | DIACRITIK
    http://diacritik.com/2015/11/23/stigmatisation-et-discrimination-des-banlieues-robert-castel

    La #discrimination_négative, du sociologue Robert Castel, analyse certains mécanismes de la discrimination raciale en France aujourd’hui et donc la façon dont peut fonctionner la discrimination dans un État de droit où elle est interdite par la loi. Loin d’être le fait de quelques racistes, la stigmatisation et discrimination raciale apparaît comme un segment d’une structure qui, en-deçà de la loi (ce qui ne signifie pas que les lois et institutions sont exemptes de tout fondement et contenu discriminatoires), organise un certain niveau des #relations_sociales. Considérer uniquement les lois ou l’État et dire que la discrimination raciale n’existe pas en France revient à privilégier une approche institutionnelle et juridique de la discrimination favorisant la fiction républicaine. Or, cette idée ne résiste pas à l’établissement des faits : certains groupes subissent une discrimination différente de ce que serait la discrimination d’État. Comme l’a démontré Foucault, le pouvoir ne peut être réduit à sa forme juridique, ayant pour source l’État : le pouvoir existe par l’établissement et la reproduction de #rapports_sociaux structurels. (...)

    L’auteur insiste sur la situation matérielle de ces jeunes ainsi que sur les processus de stigmatisation, de dévalorisation et de #marginalisation qu’ils subissent et qui aboutissent, de fait, à une exclusion de la citoyenneté. Robert Castel fait apparaître que la situation matérielle, sociale, économique, culturelle et symbolique de ces jeunes s’enracine dans les politiques conjointes d’urbanisation et d’immigration qui sont menées depuis près de 60 ans, dans le colonialisme et le post-colonialisme ainsi que la #discrimination_raciale qui leur est liée, dans la paupérisation et la #précarité qui frappent ces populations. Leur situation trouve son origine dans une série de stigmatisations et de discriminations. Ce que sont ces jeunes – si parler de manière aussi globale a un sens – n’est pas la manifestation d’une nature ou essence qui serait celle « des Noirs ou des Arabes », mais résulte d’un contexte et de processus qui concernent l’histoire et les représentations de la société dans son ensemble. C’est cette dimension historique, sociale et idéologique qui est occultée par les processus de stigmatisation et de discrimination, qui fonctionnent en interprétant en termes de nature ou d’essence ce qui relève du social et de l’histoire. (...)

    Ce que met au jour La discrimination négative, c’est que ces jeunes sont pris dans un #double_bind, un double discours contradictoire qui, d’un côté, les assimile à des citoyens, selon un modèle républicain valorisé de la citoyenneté et de l’universalité (des valeurs, des droits, etc.), mais d’un autre les maintient dans une position stigmatisée, dévalorisée, source de discriminations objectives : la société les enjoint d’être quelque chose qui en même temps leur est refusé, et qui leur est d’autant plus refusé que le #modèle_républicain du #citoyen auquel on les presse de se conformer semblerait de fait inclure leur stigmatisation, dévalorisation et discrimination. On le voit, le problème concernerait moins, de manière spécifique, ces jeunes, que ce modèle républicain du citoyen qui serait à remettre en question, ainsi que l’#ordre_social, économique, politique, ethnique, culturel ou symbolique qu’il garantit.

    Il est nécessaire d’insister plus que ne le fait l’ouvrage, sur un constat. Cette #xénophobie est inscrite dans les institutions, dans les lois, active contribution à l’ordre symbolique où s’ordonnent les représentations.
    Ainsi dès 1988, lors de l’instauration du RMI, adopté à l’unanimité moins 3 abstentions à l’instigation du #PS, on dispose que l’étranger doit avoir résidé légalement en France 2 ans avant de pouvoir prétendre à ce « droit ». Le texte du PS prévoyait un sas de 3 ans, il aura fallu une mobilisation pour que ce mince recul soit opéré, jusqu’à ce que le GVT N.S fixe à 3 ans de séjour légal le préalable à la demande de RSA...). Le Fn n’a pas le monopole dune #préférence_nationale qui est inscrite dans la loi (dans divers textes).
    Idem, la parole des dirigeants pèse de tout son poids pour légitimer ces visons et leur diffusion ("je veux voir plus de white", « les roms ont vocation à rentrer en Roumanie », Valls).

    #inutilité_sociale #dangerosité
    #Banlieues et #quartiers comme on dit aujourd’hui...

  • Le Petit menteur, un dictionnaire engagé
    http://cbcs.be/Le-Petit-menteur-un-dictionnaire-1437

    "activation", "cohésion social", "déficit structurel", "discipline budgétaire", "tax shift", ...

    "Les mots qui mentent, ce sont les mots du pouvoir qui ont fait leur apparition depuis la montée en puissance de la « pensée unique », ceux dont le sens est déformé, ceux qui nous fait croire qu’il n’y a pas d’alternative au néolibéralisme. Une campagne menée par Les Equipes Populaires."

    Téléchargez la version numérique sur : http://www.equipespopulaires.be/IMG/pdf/petit_menteur_leger.pdf(Permalink)

  • Le capitalisme porte en lui la guerre -
    http://www.jaures.eu/ressources/de_jaures/le-capitalisme-porte-en-lui-la-guerre-1895

    Le capitalisme est d’essence guerrière

    Au risque de vous paraître affligé de la plus cruelle monotonie, je dois dire ici tout d’abord quelle est, selon nous, la raison profonde de cette contradiction, de ce perpétuel péril de #guerre au milieu de l’universel désir de la paix. Tant que, dans chaque nation, une classe restreinte d’hommes possédera les grands moyens de production et d’échange, tant qu’elle possédera ainsi et gouvernera les autres hommes, tant que cette classe pourra imposer aux sociétés qu’elle domine sa propre loi, qui est la #concurrence illimitée, la lutte incessante pour la vie, le combat quotidien pour la fortune et pour le pouvoir ; tant que cette classe privilégiée, pour se préserver contre tous les sursauts possibles de la masse, s’appuiera ou sur les grandes dynasties militaires ou sur certaines armées de métier des républiques oligarchiques ; tant que le césarisme pourra profiter de cette rivalité profonde des classes pour les duper et les dominer l’une par l’autre, écrasant au moyen du peuple aigri les libertés parlementaires de la bourgeoisie, écrasant ensuite, au moyen de la #bourgeoisie gorgée d’affaires, le réveil républicain du peuple ; tant que cela sera, toujours cette guerre politique, économique et sociale des classes entre elles, des individus entre eux, dans chaque nation, suscitera les guerres armées entre les peuples. C’est de la #division profonde des #classes et des intérêts dans chaque pays que sortent les conflits entre les nations. [...]

    Jean Jaurès, quoi doit faire le ventilo dans sa tombe…

    • Ce matin je me faisais cette remarque que Daech est une créature monstrueuse du capitalisme débridé, qui s’appuie sur les mêmes ressorts du capitalisme débridé : exploitation/esclavagisme, financements opaques, blanchiment d’argent, sociétés écrans, pillages des ressources, contrôle des populations, militarisation, violences d’état, argent, argent, argent... Et que pour éliminer Daech il faut éliminer le capitalisme mais les états ne veulent pas. Je reconnais que c’est une vision simpliste mais c’est ce que les événements m’inspirent.

    • Effectivement, surtout si Jean-Christophe Cambadélis est censé être le nouveau Jaurès :

      http://www.franceinfo.fr/actu/faits-divers/article/jean-christophe-cambadelis-nous-entrons-dans-les-annees-de-sang-745733

      « Nous entrons dans les années de sang. Nous sommes en guerre et donc il faut un dispositif qui réponde à l’agression qui s’est perpétuée contre la France. Il y aura des morts, il faut que tout le monde en soit conscient. Ce n’est pas une opérette, c’est quelque chose d’extrêmement violent, avec en face de nous des gens extrêmement déterminés, qui cherchent à faire le maximum de morts. Imaginez une seule seconde que les 3 terroristes aient réussi à pénétrer dans l’enceinte du stade de France… C’était ça l’objectif. »

      « Il y a la nécessité de construire une coalition nationale qui se fixe comme objectif la destruction de Daech. Ensuite, il y a la sécurité maximale pour l’ensemble des Français, et toutes les idées sont bienvenues. Enfin, il y a la nécessité de garder la concorde nationale, qui va au-delà de l’unité des partis politiques. »

      « Il faut passer de la solidarité à l’action, pour détruire ce qui est une barbarie dans l’ensemble du monde. »

  • En à peine quelques heures, les éléments de langage et le cadre de réflexion se mettent déjà en place. Ainsi l’AFP est-elle en train d’expliquer :
    http://www.liberation.fr/france/2015/11/14/attentats-de-paris-une-centaine-de-morts-au-bataclan-assaut-termine_14133

    La France participe depuis plus de deux ans à la coalition anti-Etat islamique en Irak et a commencé à mener des frappes sur la Syrie en octobre.

    1. Je ne vois pas comment on peut écrire « deux ans » alors que l’intervention française en Irak a commencé en septembre 2014. Ça fait un an à tout casser. Le lecteur rapide se voit donc proposer comme cadre explicatif le fait que « la France » combattrait le « jihadisme » en Irak et en Syrie « depuis plus de deux ans »…

    2. En revanche, pourquoi écarter du cadre le fait qu’il y a « plus de deux ans », la France soutenait ouvertement les « terroristes-entre-guillemets » en Syrie ? Pourquoi ne pas plutôt rappeler qu’en décembre 2012, la position officielle énoncée par Laurent Fabius était :
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/12/13/syrie-pression-militaire-et-succes-diplomatique-pour-les-rebelles_1805889_32

    En revanche, la décision des Etats-Unis de placer Jabhat Al-Nosra, un groupe djihadiste combattant aux côtés des rebelles, sur leur liste des organisations terroristes, a été vivement critiquée par des soutiens de l’opposition. M. Fabius a ainsi estimé, mercredi, que « tous les Arabes étaient vent debout » contre la position américaine, « parce que, sur le terrain, ils font un bon boulot ». « C’était très net, et le président de la Coalition était aussi sur cette ligne », a ajouté le ministre.

    3. Il y a « plus de deux ans », en mai 2013 par exemple, nos alliés de l’Armée syrienne libre menacent le Liban, tirent des roquettes sur Beyrouth (déjà un « Hezbollah stronghold »), un responsable de l’ASL revendique l’attaque puis l’ASL « officiellement » nie être l’auteur. À l’époque, une belle théorie de nos amis de l’ASL consiste à prétendre que le Hezbollah commet des attentats false flag contre la population chiite du Liban.
    http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/chiyah-menaces-revendications-puis,0278
    En juillet 2013, des dizaines de blessées dans un attentat à Beyrouth revendiqué par un « groupuscule se réclamant des rebelles syriens » :
    http://www.lefigaro.fr/international/2013/08/15/01003-20130815ARTFIG00150-forte-explosion-dans-la-banlieue-sud-de-beyrouth.
    Un mois plus tard, plusieurs dizaines de morts dans « l’attentat contre le fief du Hezbollah » :
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/08/15/liban-attentat-dans-le-quartier-du-hezbollah-a-beyrouth_3462176_3218.html

    Voilà, si on veut remonter à ce que fait la France « depuis plus de deux ans » en Syrie et qui sont ses alliés, ça risque de ne pas plaire.

    • Utile rappel de la france violant les décisions de l’UE, pour armer des rebelles dont certains sont peut-être passés à l’action à Paris hier (sorry, pas la source en français) :

      Según los datos revelados por el periodista, París entregó a los rebeldes sirios en 2012 de sistemas de artillería, ametralladoras, lanzacohetes y misiles antitanques. Durante este tiempo había en vigor una prohibición de la UE a la entrega de las armas a Siria que fue levantada en mayo de 2013. Hasta entonces, Francia había reconocido únicamente la entrega de armas no letales, entre ellas salvavidas y dispositivos de visión nocturna.
      Asimismo, el libro de Panon revela los planes conjuntos de París junto a la Fuerza Aérea de EE.UU. de realizar ataques aéreos sobre instalaciones del Gobierno sirio en agosto de 2013. A juicio del periodista, uno de los objetivos de estas operaciones era la sede de la inteligencia militar siria.

      http://www.almanar.com.lb/spanish/adetails.php?eid=112066&cid=49&fromval=1&frid=49&seccatid=62&s1=0

    • En français ici :
      "La France a fourni des armes à la révolution syrienne dès 2012, explique François Hollande dans un livre" Slate.fr
      http://www.slate.fr/story/101291/France-armes-Syrie

      La France a fourni des armes à des groupes rebelles syriens dès 2012 alors que l’Union européenne avait imposé un embargo sur de telles livraisons. Et c’est le président Hollande qui le dit lui-même dans un livre à paraître le 13 mai aux Editions de l’Archipel, intitulé Dans les coulisses de la diplomatie française, de Sarkozy à Hollande, écrit par le journaliste Xavier Panon.

      « Nous avons commencé quand nous avons eu la certitude qu’elles iraient dans des mains sûres », explique le chef de l’Etat à l’auteur du livre, en mai 2014. Les livraisons ont débuté dès la fin de l’année 2012, alors que l’embargo européen, établi à l’été 2011, est toujours en vigueur. Il ne sera levé qu’à la fin du mois de mai 2013.

  • Trensistor • Absolument essentiel n°2
    http://www.trensistor.fr/2015/11/absolument-essentiel-n2

    Tzvetan #Todorov évoque au micro de Thomas Lacomme son dernier livre, #Insoumis, paru aux éditions Robert Laffont Versilio. Il s’agit d’une galerie de portraits de huit femmes et hommes qui ont fait preuve de résistance morale à l’ordre dominant, et de manière non violente : Germaine Tillion, Nelson Mandela, Edward Snowden, David Shulman, Alexandre Soljenitsyne, Malcom X, Boris Pasternak et Etty Hillesum. Lors de cet entretien, réalisé au domicile de l’auteur, il est question d’insoumission, de résistance, du conflit israélo-palestinien, d’ennemi complémentaire et d’ennemi intérieur, de politique de la conversation et du refus de la haine.

  • Un surprenant rayon tracteur qui déplace des objets grâce aux ultrasons
    http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/technologie-surprenant-rayon-tracteur-deplace-objets-grace-ultrasons-60267/#xtor=RSS-8

    Après le rayon tracteur par faisceaux laser, des chercheurs britanniques viennent de démontrer que certaines ondes sonores peuvent créer des forces de traction. © Asier Marzo, Bruce Drinkwater et Sriram Subramanian

    Un surprenant rayon tracteur qui déplace des objets grâce aux ultrasons - 1 Photo

    Qu’il s’agisse de Star Wars, de la saga Star Trek ou de nombreux autres ouvrages de science-fiction, le concept du rayon tracteur a fait rêver des générations de passionnés. La réalité a déjà commencé à rejoindre cette fiction avec les résultats obtenus par des chercheurs américains qui ont pu créer un tel rayon à l’aide de deux faisceaux laser. Si la lumière peut donc servir à déplacer des objets, le son peut faire de même. C’est ce que vient de démontrer une équipe de scientifiques des universités de Bristol et du (...)

  • Les espaces publics démocratiques à l’épreuve du terrorisme - Métropolitiques
    http://www.metropolitiques.eu/Les-espaces-publics-democratiques.html
    par Carole Gayet-Viaud

    La blessure infligée par les actes terroristes perpétrés à Paris ce vendredi 13 novembre tient en partie au fait qu’ils ont usé des qualités spécifiques aux espaces publics urbains pour les retourner contre elles-mêmes : hospitalité, suspension des identités et confiance a priori en autrui. Toutes ces caractéristiques sont au fondement des échanges civils dans les espaces publics démocratiques.

    #terrorisme #démocratie #espace_public

    • Les terroristes, en tirant à l’aveugle sur de simples passants, retournent contre la démocratie une de ses caractéristiques, telle qu’elle se réalise dans les échanges civils de tous les jours : la présomption de confiance. Non, on ne se méfie pas a priori des autres, lorsque l’on se déplace en ville. Ces accomplissements quotidiens d’une bienveillance mutuelle minimale, que d’aucuns voudraient aujourd’hui renommer « naïveté », sont consubstantiels au caractère démocratique des espaces. Ceux-ci, en effet, sont d’autant plus démocratiques que chacun peut, quelles que soient ses caractéristiques et ses appartenances, y trouver cette hospitalité inconditionnelle, ce droit à circuler, à prendre place (Joseph 1998), à agir librement parmi les autres, sans avoir à rendre de compte ni sur qui il est, ni sur d’où il vient, statuts et identités étant comme suspendus dans leur possible pertinence. Seuls restent à rendre les comptes relatifs à ce que l’on fait, comme l’a montré l’historien Alain Cottereau s’agissant de la naissance des espaces publics démocratiques dans la France au XVIIIe siècle (Cottereau 1992).

    • Ce texte est une piste de réflexion, mais j’ai l’impression qu’il oublie plein de choses. Je jette quelques idées comme ça, mais ce n’est pas mon domaine d’expertise...

      1) d’une part que l’hospitalité des espaces publics de Paris est peut-être un luxe que de nombreuses villes ne peuvent pas se payer dans le monde

      2) d’autre part que cette hospitalité est le fruit d’un contrat social, et que ce contrat social n’est pas uniquement écrit entre parisiens, mais entre tous les humains.

      3) autrement dit, ce n’est pas « contre » cette hospitalité que les djihadistes s’attaquent, mais au nom d’une « hospitalité » violée chez eux aussi (ingérence militaire occidentale en Syrie, pour faire court).

      4) autrement dit encore, cette hospitalité serait le « butin de guerre », « l’otage » d’une guerre dont les enjeux seraient ailleurs

      5) si ce qui précède est vrai, alors une partie du texte de Carole Gayet-Viaud est, à mon avis, hors sujet : savoir si ces espaces publics sont essentiels à la démocratie, s’ils traduisent liberté, égalité et fraternité, s’il y a lieu de les défendre en tant que tels...

  • #Daech puise dans une #culture_de_la_violence | Middle East Eye
    http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/daech-puise-dans-une-culture-de-la-violence-933623556

    Culte de la violence

    La réponse peut se trouver dans la religion, mais pas dans une religion reposant sur une théologie et une philosophie anciennes. Il s’agit d’un culte plus récent : la violence. Les études de lutte contre l’extrémisme violent et les récits de la vie au sein de l’autoproclamé État islamique suggèrent que ce n’est pas l’idéologie ou même la politique qui alimente ce groupe terroriste, mais la puissance et la violence.

    Les transfuges de Daech évoquent régulièrement le fait que la vie au sein de l’État islamique ne correspond pas aux attentes fixées par les recruteurs en ligne. Abo Hamza al-Tunisi a dit aux journalistes qu’il avait adhéré à la propagande et avait cru qu’il participerait à un effort visant à améliorer la société irakienne par l’islam. Cependant, il a rapidement compris que le groupe n’éprouvait aucun intérêt réel pour les principes islamiques et s’intéressait à la violence pour la violence.

    « Au début, je pensais qu’ils se battaient pour Allah, mais j’ai découvert plus tard qu’ils sont loin de suivre les principes de l’islam », a déclaré Hamza à The Independent. Il a ajouté que les combattants de l’EI étaient plus préoccupés par les viols, les exécutions et les assassinats « aveugles ».

    D’autres transfuges ont expliqué comment les décapitations sont devenues à la fois un « rite de passage » et même une forme de divertissement en soi. Lorsque le groupe EI n’a plus d’otages chiites à exécuter, un musulman sunnite, souvent pris au hasard, sert de remplacement, ce qui met également en évidence la façon dont l’envie de violence remplace l’idéologie.

  • L’anthropologue française Dounia Bouzar : « Daesh est plus proche du nazisme que des frères musulmans »
    http://lobservateurdumaroc.info/2015/11/13/lanthropologue-francaise-dounia-bouzar-daesh-est-plus-proche-d

    « Le chrétien qui ne coupe pas de têtes, on ne dit pas qu’il est modéré, on dit juste qu’il est chrétien. Donc ça va dans le même sens. Ça les rend presque laxistes de penser que les musulmans seraient des gens archaïques. Dans le livre, je raconte l’histoire de ce père qui coupe la tête des poupées de sa fille et qui en obtient la garde. Le juge a noté noir sur blanc que le papa « coupe la tête des poupées et ne veut pas que sa fille joue au parc ». Donc, pour le juge, c’est un monsieur « très musulman » ! C’est presque à mourir de rire, mais c’est très grave. Ça fait dix ans que je dis aux interlocuteurs français du gouvernement : « vous ne vous rendez pas compte, mais vous avez la même définition intégriste de l’islam que les radicalistes ! ». (...)

    #islam

    • Même si là c’est une unique source, c’est bien d’avoir un point de vue partant des cas réels d’embrigadement, et donc de l’état d’esprit de ces cas réels (et des méthodes précises employées sur elles et sur eux), et non pas en parlant de « La religion », « L’islam », « Les terroristes », dans des termes généraux et abstraits.

      Et ça montre qu’à la base, au moins pour tous ces cas là, l’embrigadement n’est pas en soi un truc lié à l’islam ni même à la foi religieuse des victimes. C’est un embrigadement sectaire, comme ça aurait pu se faire pour plein de sectes, sauf que là ça utilise le nom d’une religion très connue et très populaire comme enrobage.

    • Or, quand je parle de « dérive sectaire », ça veut dire que le rabatteur n’est pas dans la spiritualité, même pas dans le projet politique. Moi je distingue Daesh des frères musulmans. Daesh ne mélange pas la politique et la religion, Daesh a le projet d’exterminer tous ceux qui ne lui font pas allégeance. C’est plus proche du nazisme que des frères musulmans. Les frères musulmans mélangent la politique et la religion. Il y en a des pacifiques et des violents mais ils ne veulent pas exterminer le reste de la planète. Daesh, ce n’est pas qu’une politisation de l’islam, nous sommes quand-même dans autre chose.

      #secte #embrigadement #Daesh #nazisme

    • et pendant ce temps là , la miviludes était lancé après l’Ots , sur les traces de proies inoffensives , végans , mamies à visions , krisnas avec un appareil gendarmesque ubuesque ( hélicos etc) , des sectes là en face ? vs seriez pas islamotruc ?

    • La position que je maintiens devant les propos racistes qu’on m’inflige, c’est de comparer ces salopards aux nazis. Enfant, je n’ai pas voulu apprendre l’allemand parce que les récits entendus sur la guerre de 39/45 en france amalgamaient ’les allemands’ et ’les nazis’, d’ailleurs le mot ’Boche’ servait à ça.
      Je ne m’imaginais pas raciste, simplement j’entendais des personnes dire qu’elles tremblaient rien qu’à entendre parler allemand et par sentiment de protection envers ceux que j’aimais, je haïssais (à mon échelle d’enfant) les allemands. J’avoue donc avoir eu un comportement raciste envers l’ensemble des allemands jusqu’à ce qu’une tante m’explique que tous les allemands n’avaient pas été des fous sanguinaires et qu’il était donc injuste de porter sur eux la haine et la méfiance. Ça m’a vraiment soulagé, je croyais trahir les miens en reconsidérant ma position.
      Je sais, c’est le récit d’une petite fille, mais ça correspond bien aux fantasmes que lâchent aujourd’hui ces petits vieux de français gâtés à la mémoire défaillante, à qui le confort à tous les étages à su donner un esprit d’enfant derrière leurs jolis bulles frontières.

      Les loups sont entrés dans Paris

      http://www.arte.tv/magazine/karambolage/fr/le-mot-boche-chleu-et-fritz-karambolage
      Pour l’explication sur #Boche et #Chleuh (à l’origine nom des populations berbères du Maroc occidental).

    • Je pense que j’ai fait violence à l’extrême gauche lorsque j’ai démontré que ce n’était pas que des gens issus de l’immigration qui répondaient à l’appel de Daesh. Merah et Kouachi étaient certes des cas de radicalisation à cause de la discrimination sociale. Mais ça, c’est l’ancienne génération. Quand j’ai commencé à dire que 50% de ces jeunes étaient issus de familles catholiques de classe moyenne et supérieure, les politiciens ne m’ont pas crue. Le gouvernement est venu les voir dans mes séances pour y croire.

  • #Nigeria. Plus de 30 morts dans un attentat terroriste à #Yola

    Une explosion en pleine foule a causé la mort d’au moins 30 personnes à Yola, dans le nord-est du Nigeria. Les soupçons se portent sur le groupe islamiste Boko Haram.


    http://www.courrierinternational.com/article/nigeria-plus-de-30-morts-dans-un-attentat-terroriste-yola
    #Boko_Haram #attentat

  • Dans la série armements, guerre et paix, nous poursuivons la publication des cartes mises à jour. Aujourd’hui une vision globale de ceux qui fabriquent et vendent les armes, et ceux qui les achètent.

    http://visionscarto.net/qui-fabrique-les-armes-et-qui-les-achete

    La carte est accompagnée d’un graphique qui montre que les efforts pour faire la guerre sont toujours infiniment plus importants que les efforts pour faire la paix (juste pour ceux qui sous-estimeraient encore la puissance des lobbies militaro-industriels...)

    Carte à comparer bien sur avec la carte des guerres, celle des réfugiés, etc...

    Pour l’instant, on circule toujours à travers des représentations conventionnelles, donc rien de très expérimental, mais cet ensemble au final pourra sans doute utilement être utilisé comme ressource pédagogique pour les enseignants.

    #armements #guerre #paix #lobbies_militaro_industriels