#cartographie d’un #cauchemar - Sandra Kühne - Artist / Künstlerin / Zürich
▻http://www.sandrakuehne.ch/cartographieduncauchemar
#cartographie d’un #cauchemar - Sandra Kühne - Artist / Künstlerin / Zürich
▻http://www.sandrakuehne.ch/cartographieduncauchemar
Vincent Leterme - Le #crapaud (Robert Desnos, Jean Wiener) - YouTube
Caliban et la sorcière, ou l’Histoire au bûcher (1/2) | Le Club de Mediapart
▻https://blogs.mediapart.fr/yann-kindo/blog/101217/caliban-et-la-sorciere-ou-l-histoire-au-bucher-12-0
Nous sommes bien conscients de longueur inhabituelle (et sans doute rébarbative) de cette note, mais nous y avons été contraints par sa matière elle-même. Caliban... est un gros livre, sur lequel il y a, hélas, beaucoup à dire, et encore plus à redire. Dès lors, pour éviter ce qui serait forcément apparu comme un procès d’intention, nous n’avions d’autre choix que de relever certains des raccourcis, biais, glissements, voire mensonges purs et simples qui émaillent le texte. Nous espérons mettre ainsi en lumière à la fois les procédés sur lesquels est fondé cet ouvrage et, au-delà de son radicalisme affiché, la nature réelle de la perspective politique dans laquelle il s’inscrit.
On me signale cette critique de « Caliban et la sorcière » par Yann Kindo et Christophe Darmangeat (2e partie ici : ▻http://cdarmangeat.blogspot.fr/2017/12/caliban-et-la-sorciere-silvia-federici.html )
Ce qu’ils relèvent sur l’iconographie est effectivement problématique, et ils signalent quelques faiblesses réelles (même si on doit pouvoir faire la même chose avec n’importe quel livre si on le lit avec autant de minutie - et de malveillance), mais sur le fond c’est surtout un choc de visions du monde. Personnellement je ne peux pas prendre au sérieux des gens qui refusent toute critique de Descartes ou qui réfutent la longue histoire de la violence de la médecine vis-à-vis des femmes. Quant au pourcentage massif de femmes accusées de sorcellerie, on le retrouve chez de nombreux historiens (y compris tout à fait fiables car de sexe masculin), pas seulement chez Federici.
D’une manière générale je déteste leur ton arrogant d’hommes supérieurement cultivés et rationnels hérissés par ces bonnes femmes qui viennent bousculer leur cadre de pensée. La conclusion du 2e article dévoile bien d’où ils parlent, d’ailleurs : « Nous vivons une période où il est infiniment plus facile de militer sur le terrain du féminisme – le plus souvent, dans des milieux qui ne sont pas les plus exploités – que sur celui des idées communistes, et auprès des travailleurs du rang. » On en revient à la bonne vieille thèse du combat secondaire, voire de la complicité entre capitalisme et féminisme... Globalement ils sont sur une défense basique de la Raison et de la Science face aux masses (féminines et) hystériques, cf. par exemple cet autre article de Kindo :
▻https://blogs.mediapart.fr/yann-kindo/blog/111010/la-peur-des-ogm-construction-mediatique-dune-paranoia
Mais je serais curieuse de savoir ce qu’en pense @mad_meg ou @entremonde
Cool je vais lire ca de près et je reviens. Merci pour le signalement surtout que c’est la première fois que je lirait une critique de ce livre hors du circuit féministe.
edit : je vais commenté au fur et à mesure de ma lecture.
En revanche, quelles que soient les compétences réelles ou supposées des auteurs, un livre d’histoire ne doit pas être un livre d’histoires
C’est très arbitraire de dire ceci. Le fait de renvoyé l’histoire des femmes à l’anecdote est un classique du point de vue dominant.
« Le regard que l’auteure porte sur l’historiographie (fort copieuse) qui la précède ne se signale ni par son indulgence ni par sa sobriété : »
Les auteurs affirment que l’historiographie sur la chasse aux sorcière est copieuse. En fait elle n’est copieuse que depuis les études féministes et études de genre. Dire que cette historiographie est copieuse, sans plus de sources et comme argument pour décrédibilisé Federici c’est pas très cohérent.
Or, en France, la chasse aux sorcières a été étudiée dès 1862 par le plus fameux historien de cette époque, le rationaliste Jules Michelet ; son ouvrage, La sorcière, encore considéré de nos jours comme une référence internationale, est justement tout entier rédigé du point de vue de la victime, vis-à-vis de laquelle il manifeste en permanence une fort lyrique empathie.
De leur point de vue de dominants ils ne voient pas ce que veut dire une histoire raconté du point de vue du bourreau (dominant). Michelet est peut être prétenduement écrit du point de vue d’une sorcière mais c’est une enfilade de fantasme. Michelet est important car c’est un des permiers historien qui s’interesse au sujet autrement que pour dire que les sorcières sont les émissaires du diable mais ses traveaux sont largement dépassés aujourd’hui. J’irais chercher des sources là dessus si j’ai la motivation à la fin de cette lecture.
Juste après il est prétendu que ce sujet à inspiré des générations d’historiens, mais sans aucune source non plus.
mais l’auteure adopte vis-à-vis des historiens académiques une attitude qui mêle une étonnante ignorance à une très violente arrogance, comme lorsqu’elle attaque nommément son éminent confrère italien Carlo Ginzburg, en écrivant à propos d’une de ses analyses (très brièvement citée) qu’ « il rend ainsi les victimes responsables de leur funeste destin » (p. 310).
La c’est comique, Federici est arrogante ! Elle ose contester le mâle gaze d’un ponte et là encore pas de quoi jugé, citation incomplète, hors contexte, rien pour se faire un avis à part croire ces messieurs qui n’ont aucune arrogance.
Bon plus j’avance plus je voie que tout ce qui est reprocher à Federici est applicable à ces deux mecs. Vu que 100% des sources d’historiennes féministes sont irrecevables pour subjectivité c’est impossible de discuté. A plusieurs endroits ils débarquent de la lune et effectivement leur négation totale de la violence medicale sur les corps des femmes rend leur discours assez nul.
Pour l’utilisation des images comme je l’avais mentionné pour Christine de Pizan, je suis d’accord sur ce problème et c’est vrai que ca jette un voile de suspicion sur le reste du livre. Je remet la discution ou j’en parlais après ma lecture du bouquin et qui contiens d’autres objections ; ▻https://seenthis.net/messages/422612#message520758
Pour la seconde image mentionné je suis moins d’accord sur leur critique ou partiellement. Le motif misogyne de la femme-ogresse qui bat son époux, est probablement aussi vieux que le patriarcat. La virilité est toujours vécu comme en crise et les hommes dominants se disent toujours castrés alors qu’on leur à même pas tiré un poile de couille ni même menacé de le faire et pendant se temps qu’ils arrachent les clitos à la chaîne.
Par contre ce qui est affirmé sur le bride est faux, la bride n’est pas limité à l’Ecosse, il y en a dans toute l’Angleterre, Allemagne, Autriche, et les USA jusqu’au XIXeme. Eux disent que ca se limite à l’écosse mais sans aucune source encore une fois.
Pour l’image du Vesale, ils disent que nulle part il n’est mentionné que l’image est la page de garde du Vesale, mais au milieu de l’image il y a écrit VESALII et il est claire cette fois que le commentaire de Federici est plutot porté sur l’aspect symbolique de l’image et de manière ouvertement subjective.
C’est vrai que cette manière très subjective et poétique d’interpréter les images n’est pas une bonne idée et ca dessert son discours la plus part du temps. Il aurait fallu un référencement des images car si le livre se prétend historique il doit donner les moyens aux lecteurices de mesuré simplement la distance poétique prise par Federici sur leur interprétation.
en fait ils reconnaissent eux même plus loin que ce qu’ils viennent de dire est faux :
Revenons sur la manière dont elle s’insurge à propos de la couverture du livre d’anatomie de Vésale : « Le théâtre anatomique révèle au regard du public un corps désenchanté, profané ». Elle reproche ainsi à Vésale, qu’elle finit par citer plus loin dans le texte, une vision « mécaniste » du corps conçu comme machine. Mais que propose-t-elle à la place ? Une vision plus fantasmée et moins scientifique du corps, comme page 219, où l’on apprend que la science anatomique naissante fait elle aussi partie du grand complot pour asservir les femmes au service du capitalisme :
« Poser le corps en terme de mécanique, vide de toute téléologie intrinsèque, ces ‘vertus occultes’ que lui attribuaient autant la magie naturelle que les superstitions populaires de l’époque, permit de rendre intelligible la possibilité de le subordonner à un procès de travail reposant de façon croissante sur des formes de comportement uniformes et prévisibles ».
Ici ils nient toute l’histoire de la domination des femmes par le corps médicale, c’est assez sourcé sur seenthis pour pas détaillé à quel point ces deux types se fourvoient dans le masculinisme crasse.
Par rapport à l’éthymologie de Cauchemarre - Nightmare, ils disent que ca viens pas de jument mais de Mare (en fait MARA), une créature du folklore germanique, créature qui associé au cheval du coup ce qu’ils disent n’invalide pas ce que dit Federici. ▻http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/1113412
Par rapport au crapaud symbole de vagin c’est un motif qu’on trouve dans les amants trépassés du Maître Souabe (circa 1470)
et je pense aussi à une sculpture du louvre mais en fait c’est un serpent pas un crapeau.
Je sais pas si le motif est commun ou si Federici prend le tableau des amants comme seul référence. Faudra que je cherche si je trouve d’autres vagins-crapaud pour le moment sur gogol vagin+crapaud ca le fait pas et c’est horrible comme mot clé de recherche image.
Pour l’éthmologie ils se servent de wikipédia comme source ce qui niveau théories féministes est une source très hostile et peu fiable. Mais j’ai déja rencontré des féministes passionné de soricères qui ont une utilisation de l’étymologie assez farfelue. Par exemple on m’avais expliqué que « Sabbat » venait de « sabot » et du bruit des sabots des danse de sorcières (la dame était fana de danse aussi). Sabbat ca viens certainement du Shabbat vu que les premières persécutions ciblaient les jui·f·ves et que la Sabbat des sorcières était aussi appelé « synagogue du diable ».
Et je source ca avec ...
... wikipédia :) ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Sabbat_(sorcellerie)
Enfin, du fait à la fois des choix de vocabulaire et de l’élasticité des concepts utilisés, le lecteur est confronté tout au long du livre à une plus ou moins forte mais assez permanente impression d’anachronisme. Ainsi, lorsqu’elle décrit les luttes de classes au XVe et XVIe siècles, Federici peint au bazooka une « classe dominante » dans laquelle bourgeois et nobles ont semble-t-il déjà complètement fusionné, face à un prolétariat déjà largement constitué 200 ans avant la Révolution Industrielle. Les luttes des hérétiques, quant à elles, sont identifiées (fût-ce entre guillemets mais de manière « pas exagérée[e] ») à une « première ‘internationale prolétarienne’ ». De même pour le soulèvement dit des Cabochiens, à Paris en 1413, qualifié (toujours avec des guillemets) de « démocratie ouvrière » (p. 85), ou celui des Ciompi, à Florence, promu à la page suivante – et cette fois, sans guillemets – au rang de « dictature du prolétariat ». Quant aux mentalités du XVe au XVIIIe siècle, elles sont décrites p. 299-300 comme complètement dominées par la bourgeoisie… qui n’est pourtant pas (encore) la classe dominante dans la plupart des régions concernées. La noblesse a d’ailleurs tendance à disparaître de l’ouvrage, comme si elle était déjà un épiphénomène à l’époque moderne.
Ici il lui reproche l’objet même de son livre et de sa théorie et de joué du vocabulaire associé. L’idée que les hérésies étaient en fait des révoltes prolétariennes accusées à tord de sorcellerie est justement une des nouveautés apporté par Federici.
Quant à l’absence des nobles, je suis pas d’accord, illes sont mentionné en lien avec le clergé, l’histoire de la banque. Il y a aussi de longues parties sur le servage qui implique les nobles. Les guerres menées par les nobles et les problèmes de mercenaires laissé libre par les nobles de se payé par les viols des filles et femmes et pillages.
Dans un autre ordre d’idées (mais dans le même esprit), on relèvera l’affirmation gratuite de la page 376[13], selon laquelle les calomnies déversées sur les « pétroleuses » durant la Commune de Paris de 1871 étaient « tirées du répertoire de la chasse aux sorcières ».
Ici je voie pas pourquoi cette mention serait gratuite et je la trouve personnellement interessante.
C’est long dit donc et j’en suis pas encore à la moitié !
Je suis d’accord sur le fait qu’il faudrait une vérification des sources et un approfondissement de ces idées et thèses par d’autres historien·nes, mais certainement pas ces deux masculinistes.
La partie 4 est de la pure Phallosophie. Comment cette arrogante Federici ose parler de phallosophie et critiquer Descartes et Hobbs, deux mecs qui n’ont pas à etre contestés par des femmes, mais uniquement par d’autres phallosophes phallophores. A part des injures et des démonstrations par les monty python je voie pas trop l’interet de la partie 4.
Mais surtout, il existe un contre-exemple majeur à la thèse de Silvia Federici, qu’elle se garde bien d’évoquer, en la personne de Jean Wier (ou Johann Weyer), médecin et philosophe du XVIe siècle, ancêtre de la psychiatrie, qui a joué un rôle dans la lutte contre la chasse aux sorcières en expliquant que celles-ci n’étaient pas possédées par le démon mais victimes d’hallucinations.
Ici un seul contre-exemple suffit à abattre toute la théorie de Federici. Ca n’est qu’une exception, ils le disent eux même et elle est plutot interessante pour ce qu’elle revelle du basculement de la figure de la sorcière à celle de l’hystérique du XIXeme « rationaliste » et industriel.
Enfin la ccl de la partie 1 - A part les images et surtout celle de Christine de Pizan (les autres images incriminés c’est moins convainquant) le reste des critiques est plus fondé ni sourcé que par les monty python et des autres qui ne donnent pas leurs source.
Par exemple la théorie de Barbara Ehrenreich et Deirdre English est sois disant invalidé par Alison Rowlands qui dit simplement :
Les historiens ont réfuté l’idée que les sages-femmes et les guérisseuses aient été les cibles spécifiques d’une chasse aux sorcières orchestrée par les élites.
C’est qui les historiens de Alison Rowlands ? Peggy Sastre ? Ca suffit pas à me convaincre. Federici fournis des sources même si c’est pas toujours le cas pour l’iconographie. Plutôt que de l’insulté j’aurais voulu des sources parceque là en fait il y en a pas, ils disent qu’elle sort des chiffres de son chapeau mais en fait leur démonstration montre que non.
Partie 2
Le natalisme, fruit d’une crise démographique ?
Jean-Baptiste Colbert,
un fervent populationniste
Le premier, sans doute le plus original, est que le capitalisme naissant aurait été confronté à un risque de pénurie de main d’œuvre (risque réel ou fantasmé, le texte n’est pas clair sur ce point et de toutes façons n’avance pas de sources pour établir l’existence de cette panique).
Ca c’est pas vrai, Federici parle de la peste et je sais pas si elle fourni des chiffres mais bon on peu les trouver et c’est assez notoire que la peste causé 2 ou 3 décès en Europe ! Meme chose sur le reproche sur le droit romain. C’est pas son sujet, elle fournis des références là dessus mais ne développe pas je voie pas le pbl.
Il ressort de ce passage une idée somme toute incontestable : toutes choses égales par ailleurs, la fourniture de travail gratuit (il serait plus exact de dire quasi-gratuit) par une fraction de la classe travailleuse, pour la production d’une marchandise utilisée dans la production – en l’occurrence, la force de travail – représente un gain supplémentaire pour la classe capitaliste.
Ici le (quasi-gratuit) fait référence au fait que les femmes sont nourries et vétus ce qui fait que le travail n’est pas jugé gratuit. C’est bien sale comme parenthèse car ceci s’applique à l’esclavage et il y a une petit pointe de bourgoise entretenue dans cette remarque.
« Il s’agit également d’une stratégie d’enclosure qui, suivant les contextes, pouvait être une enclosure de la terre, du corps, ou des relations sociales. » (p. 382).
Le lecteur qui n’a pas encore perdu la raison se dit alors que soit le terme « enclosure » est un fourre-tout censé pouvoir qualifier à peu près n‘importe quoi ; soit il est utilisé dans son sens normal, à savoir « l’instauration de barrières » (y compris pour les corps ou les relations sociales, donc). Mais alors quelles sont concrètement ces « enclosures » qui privatisent et enferment ainsi les corps des femmes ?
Peut être le #viol et la #culture_du_viol banane ! Il est encore pire que le premier celui là.
Il recommence juste après :
En quoi, dans la nouvelle société, chaque femme non bourgeoise devenait-elle une ressource « commune » ? Mystère.
Prostitution, viol des femmes célibataires et veuves non-bourgeoises, obligation de vie au couvent (si ca c’est pas de l’enclosure !), injonction à la reproduction, humiliation des femmes qui parlent en publique (cf bride par exemple), menaces de torture, mise à mort publique... C’est quoi le mystère là dedans et tout ceci est mentionné par Federici.
Pour en revenir au fond de la thèse, s’il est un aspect pour lequel on peut de manière assez sûre établir un lien de cause à effet entre la montée des rapports capitalistes et les modifications des rapports sociaux « de reproduction », c’est l’émergence de la famille nucléaire. On a pu, par exemple, expliquer de manière très convaincante comment la marchandisation des relations économiques tend à dissoudre les anciennes formes familiales, plus étendues, et à favoriser l’unité socio-économique composée d’un couple et de ses enfants. Il est en revanche beaucoup plus difficile de situer, dans ce mouvement, la place et la nécessité de la domination masculine, ainsi que celle de la relégation des femmes aux tâches domestiques. On a déjà évoqué la prudence qui s’imposait sur les conclusions à tirer de l’impact du travail domestique sur la rentabilité du capital. Mais il faut également remarquer qu’en soi, il est parfaitement indifférent au capital que ce travail domestique soit effectué par des femmes à titre exclusif ou principal, plutôt que par des hommes. Du travail gratuit est du travail gratuit, quel que soit le sexe de celui qui l’effectue, et la plus-value n’a pas davantage de genre qu’elle n’a d’odeur.
La famille nucléaire est en lien avec la puissance paternelle ( cf droit romain qu’il prétend connaître au debut de son texte et qu’il oublie subitement) et c’est différent d’etre seule à faire le ménage qu’en collectivité. D’autre part ce mec fait comme si tous les travaux avaient la même valeur symbolique et comme si ces taches n’étaient pas aussi imposé aux hommes dans le cadre de l’esclavage.
Je le rejoint par contre sur cette partie :
Mais ce sont aussi, et surtout, les sociétés colonisées, telles celles de l’Amérique précolombienne, qui font l’objet d’une fascination rétrospective qui tient largement du fantasme. On apprend donc non sans surprise que les femmes y étaient « en position de pouvoir (…) [ce qui] se reflète dans l’existence de nombreuses divinités féminines ». (p. 401) Si les mots ont un sens, il s’agissait donc de matriarcats. Une telle révélation, qui contredit toute les connaissances ethnologiques, ne s’encombre d’aucune référence (et pour cause), et ne s’appuie que sur un argument réfuté depuis longtemps, nombre de sociétés ayant adoré des divinités féminines tout en étant parfaitement patriarcales.
Je suis d’accord que l’existence de divinités femelles n’est pas un gage de matriarcat et le matriarcat ca me broute.
@mad_meg Oui, sur la démographie j’ai bondi aussi, dire que les autorités « ne pouvaient pas savoir » alors que la peste de 1347 a tué au moins un tiers de la population européenne...
Ca y est j’ai fini cette lecture. Je suis d’accord avec les auteurs pour une vérification sérieuse mais du coup pas de la part de scientifiques aussi anti-féministes. Je pense que l’histoire est une vision de notre présent et de ses préoccupations, et effectivment aujourd’hui les femmes voient leur histoire. Federici propose un prisme de lecture qui a l’interet de lié féminisme, marxisme et anti-colonialisme et elle ne prétend pas qu’il recouvre l’integralité du réel ou que ca devrait être l’unique moyen de lire l’histoire. C’est celui qu’elle propose forgé à partir des éléments qu’elle a assemblé. Par rapport au matriarcat et à certains trucs essentialistes je rejoint les auteurs, mais c’est un point de détail par rapport au travail de Federici.
C’est bien qu’il y ai enfin des critiques non-enthousiastes de ce livre et j’espère que des historiennes féministes vont faire ce travail de vérification, approfondissement et parfois invalidation des théories de Federici.
Quelques images de crapauds
au Moyen Âge, le crapaud était censé contenir une crapaudine, pierre magique qui servait d’antidote à tout type de poison.
il était volontiers associé à la sorcellerie et aux maléfices et à la laideur, il entrait dans la composition des philtres et était utilisé dans des rituels magiques.
Certains crapauds possèdent effectivement des propriétés médicinales et hallucinogènes encore utilisées de nos jours7. On le considère aussi comme la face ténébreuse, infernale et lunaire de la grenouille et des théophanies lunaires en font l’attribut mort8.
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Crapaud
Au passage sur les crapauds et l’histoire je suis tombé sur ceci qui est amusant.
Les chroniqueurs du Moyen-Âge , étaient surtout des religieux , clercs ou moines , et une de leurs attributions était de copier les manuscrits . Comme ils étaient également de fins illustrateurs , ils nous ont laissé des quantités phénoménales d’enluminures , gravures , dessins , lettrines , etc... pour notre plus grand plaisir , ce sont les BD de l’Histoire. Et la folie du dessin héraldique leur est montée à la tête, comme une drogue , à vouloir blasonner tout et n’importe quoi ! Les personnages légendaires ( comme les Chevaliers de la Table Ronde) , les personnages de la Bible et du Nouveau Testament , y compris Dieu , Jésus-Christ , même le Diable , et aussi la Mort , tout y est passé. Et donc aussi les grands personnages de la vraie Histoire antérieure au XIIè siècle ; pour l’Antiquité : le roi David, Alexandre le Grand, Jules César, etc...
Voici donc comment Clovis et les rois mérovingiens , ses successeurs se sont vu attribuer des crapauds , et surtout à l’étranger , d’ailleurs , bizarrement ! Est-ce que nous n’étions pas déjà des froggies en ce temps-là ?
Par la suite , découlant de ces extravagances, des phantasmes ont eu cours, à toutes les époques, pour prétendre que le symbole de la fleur de lys serait une déformation progressive du crapaud vers la fleur.
source : ▻http://herald-dick-magazine.blogspot.fr/2011/11/1500-eme-anniversaire-de-la-mort-de.html
Pour savoir d’où viens le nom "froggies" pour désigné les français·es : ▻http://www.lehman.cuny.edu/lehman/depts/depts/langlit/tbj/01dec/b3.pdf
–---
Par rapport au crapaud il me semble qu’il est aussi associé à un pêcher captial. J’aurais pensé la gloutonnerie mais Caillot s’en est servit pour l’avarice
–—
Mais chez Bosch on retrouve ce vagin-crapaud associé à l’orgueil
et ici on retrouve le motif crapaud-orgueil mais le crapaud n’est plus sur le vagin.
encore chez Bosch probablement un détail de la tentation de saint Antoine (à vérifier) cette fois le crapaud est sur un sexe d’homme
encore bosch et encore une tentation de saint antoine et encore un crapaud
Il y a quand meme beaucoup d’iconographie associant crapaud, diable, péchés, sorcières (les miroirs associant orgeuil, féminité et crapaud sont appelés miroir aux sorcières). Le motif du crapaud sur sexe féminin est pas difficile à trouvé et du coup là dessus rien d’abusif dans ce que dit Federici.
Pour le plaisir j’ajoute ce crapaud communiant qui consacre une hostie au diable :)
Tout le raisonnement de Marx, tout le caractère « scientifique » de son socialisme reposait sur l’idée que le capitalisme, en développant les forces productives, mettait en place, pour la première fois dans l’évolution sociale humaine, les conditions du socialisme. Ainsi qu’on vient de le dire, il faudrait ajouter à cela que le capitalisme a également jeté les fondements de la disparition de la division sexuelle du travail, c’est-à-dire de l’émancipation des femmes.
Les deux affirmations sont fausses et/ou incomplètes.
La première partie ne concerne pas uniquement Marx, mais déjà seulement une partie de l’œuvre de Marx, qui tout au long de ses écrits se contredit lui-même en permanence, avec parfois un accent sur la lutte des classes et le fait que le capitalisme pose les bases de… etc, et d’autres passages où il remet fondamentalement en cause le travail, la marchandise, l’automatisation avec le machinisme. Cette première affirmation est avant tout le cœur de l’utopie (ou de la dystopie pour d’autres !) du marxisme orthodoxe, des paléo-marxistes bas du front, du léninisme, bref, vraiment pas ce qu’il faut garder de Marx (et par ailleurs certaines choses qu’il n’a pas dit lui-même parfois, mais seulement les marxistes qui ont suivi).
#paléo-marxisme
La deuxième partie est même entièrement fausse suivant la théorie de la dissociation-valeur (Roswitha Sholz et Robert Kurz). Le libéralisme récent a donné quelques libertés à certaines femmes (et suivant des rapports de force et de dures batailles, pas juste comme ça pour faire plaisir ni même structurellement), mais le capitalisme lui-même d’après Roswitha Sholz est, exactement inversement, basé entièrement sur une dissociation sexuelle !
Le côté obscur du capital. « Masculinité » et « féminité » comme piliers de la modernité
▻https://seenthis.net/messages/638929
►http://www.palim-psao.fr/2017/10/le-cote-obscur-du-capital.masculinite-et-feminite-comme-piliers-de-la-mod
Remarques sur les notions de « valeur » et de « dissociation-valeur »
▻http://www.palim-psao.fr/2017/03/remarques-sur-les-notions-de-valeur-et-de-dissociation-valeur-par-roswith
Marie, étends ton manteau
Production et reproduction à l’heure du capitalisme en crise
▻http://www.palim-psao.fr/article-marie-etends-to-manteau-production-et-reproduction-a-l-heure-du-c
Y a pas de quoi c’était amusant et j’ai trouvé plein d’images de crapaud sympas. D’ailleur je vais chercher les juments aussi car contrairement à ce que disent ces critiques la jument est associé à la femme dans pas mal de systhèmes symboliques pas que la Mara du cauchemarre.
Sur les Mara et la version occitane de la croyance :
Dans la tradition scandinave, la chevauchée s’applique par tradition aux sorcières, notamment la mara, être féminin qui chevauche les gens ou animaux pendant leur sommeil.
Dans la mythologie scandinave, profondément magique, la chevauchée s’inscrit dans le langage : chevaucher le soir (kveldrídha), chevaucher dans le noir (túnrídha), chevaucher sous forme de troll (trollrídha), rídha signifiant « chevaucher ». Selon Régis Boyer4, par chevauchée il faut entendre capter et domestiquer le Hugr à des fins hostiles. Or le Hugr est un principe actif universel qui peut parfois être capté par des gens malveillants pour produire des effets nuisibles. Le Hugr se matérialise alors à des fins utilitaires et provoque notamment des maladies, riska, contraction de ridska (de rídha, « chevaucher »).
Sarramauca en Occitanie
La sarramauca est un personnage féminin imaginaire qui, dans les croyances populaires de l’Occitanie et des Pyrénées, venait la nuit perturber le sommeil des dormeurs en les écrasant sous son poids.
Sarramauca signifie en occitan « serre (la) poitrine (ou le ventre) ». C’est l’équivalent de la Chauchevieille, Caucavielha que l’on retrouve jusqu’à Lyon, de la pesadilla des Pyrénées espagnoles ou une foule d’autres personnages assimilés au Cauchemar5, dont la caractéristique est d’intervenir dans le sommeil et de provoquer sensations d’oppression et d’étouffement, d’écrasement, pouvant aller jusqu’à la mort.
La sarramauca était souvent invoquée dans des morts inexpliquées de personnes, dont beaucoup d’enfants. Il est à peu près certain que les symptômes ressentis pouvaient être aussi bien ceux d’une mauvaise digestion, que de maladies diverses, et pour beaucoup de nourrissons l’étouffement provoqué par leur propre mère ou leur nourrice, compte tenu des conditions de promiscuité fréquentes aux siècles passés.
La protection contre la sarramauca ou ses équivalents était la même que celle employée contre la sorcellerie : prières et formules à réciter, rameaux de fenouil ou d’aubépine, etc.
Une légende dit qu’une femme, tourmentée par la sarramauca, imagina de se protéger en posant sur sa poitrine des penches, peignes à carder à longues dents acérées. Dans la nuit, elle entendit une voix épouvantable lui crier : « Et si je les retournais ? », et c’est ce qui lui arriva : elle fut transpercée par ses propres peignes6.
Plusieurs procès de sorcellerie ont eu pour objet des accusations d’étouffement nocturne, notamment à Seix, en Couserans (Ariège).
Autre source sur le sujet plus fournie :
►http://www.paranormal-encyclopedie.com/wiki/Articles/Cauquemar
voire ici aussi : ►https://seenthis.net/messages/669704
Il y a quelque chose qui me gène avec la manière dont la critique de l’ouvrage de Silvia Federici est discutée ici. Kindo et Darmangeat discutent de ce que Federici écrit. Ils considèrent que la valeur de ce que dit un être humain n’est pas lié à la couleur de sa peau ou la forme de ses organes génitaux, mais au sérieux avec lequel les affirmations sont énoncées et les arguments avancés. Au contraire, une part importante de la réponse qui leur est faite ici n’est pas sur ce qu’ils disent, mais sur ce qu’ils sont : des hommes. Quelques exemples parmi d’autres : « ton arrogant d’hommes supérieurement cultivés », « De leur point de vue de dominants », "le mâle gaze d’un ponte, « ces deux mecs », « phallosophes phallophores », « ce mec »
Il s’agit d’une essentialisation tout à fait contraire à l’idée que je me fais du féminisme. Pour ma part, je milite pour une société où le fait d’être un homme ou une femme ne devrait pas avoir plus de signification que n’importe quelle autre caractéristique physique, mais où chacun est considéré comme un être humain pour ce qu’il dit ou fait. La moindre des choses lorsqu’on est féministe est de faire de même dès que nous le pouvons. Bien entendu, personne ne nie que dans la société actuelle, nous sommes élevés différemment, mais aucune d’entre nous n’accepterait que son combat féministe ne soit dénié parce qu’elle est une femme. Les féministes ne sont-elles pas régulièrement dépeintes par leurs adversaires non en fonction de ce qu’elles disent mais de ce qu’elles sont ? La moindre des choses est de ne pas dénier le droit des hommes de défendre des positions féministes, même si tel ou tel argument qu’il avance ne vous convainc pas. S’il ne vous convainc pas très bien, discutez l’argument. Le fait que Federici multiplie par 10, sans référence, le nombre de femmes exécutées pour sorcellerie ne vous dérange pas ? très bien, dites simplement pourquoi. Vous avez d’autres sources, qui contredisent celles qu’ils ont ? Fantastique, donnez-les. Mais nos idées féministes avanceront plus vite si nous ne reproduisons pas le plus ridicule essentialisme que nos adversaires nous opposent.
Par ailleurs, les auteurs sont qualifiés plusieurs fois de « scientifiques aussi anti-féministes » ou de « masculinistes ». Renseignez-vous avant de qualifier ainsi un militant, spécialiste de la domination masculine (qui écrit un titre aussi anti-féministe et phallocratique que « L’oppression des femmes hier et aujourd’hui : pour en finir demain ! » : ▻http://cdarmangeat.free.fr/?p=d). Un auteur féministe n’est pas d’accord avec une auteure féministe. Cela vous gène ? Voulez vous dire que parmi ceux qui défendent l’idée d’émancipation des femmes tout le monde doit être d’accord sur tout ? Qu’il est impossible de critiquer un travail sans être immédiatement taxé de pallosophe pallophore masculiniste ? Que si un travail féministe n’est pas sérieux cela remettrait en cause tout le féminisme ? Cette vision stalinienne du féminisme n’est pas la mienne : parmi tous ceux qui défendent l’émancipation des femmes, des arguments me convainquent, d’autres moins, certains sont sérieux, d’autres moins. La discussion doit porter sur cela et c’est bien ce que font les auteurs. Les réponses ici consistent en attaques ad hominem et l’excommunication. C’est triste.
J’avais pas vu ta contribution @agnes1
Vu les mots qui te font réagir je présume que c’est à moi que tu fait ce commentaire.
Je suis une mauvaise femme. Je cultive ca depuis mon enfance, quant j’ai compris qu’être une bonne femme c’etait se faire baiser.
Pour ma part, je milite pour une société où le fait d’être un homme ou une femme ne devrait pas avoir plus de signification que n’importe quelle autre caractéristique physique, mais où chacun est considéré comme un être humain pour ce qu’il dit ou fait.
Oui c’est une belle perspective, mais si tu pense qu’on doit allé vers ceci, c’est bien que nous n’y sommes pas déjà. Comme on n’y est pas déjà, faire comme si on y était c’est pas forcement la solution. Pour moi qui pense comme toi que c’est un objectif à atteindre, je pense qu’à 9h44 le 27 avril 2018, ca fait une différence de point de vue d’etre femme, homme, intersexe, racisé·e, petit·e, pauvre, diplomé·e...
Je travail sur le vocabulaire et je m’amuse souvent à inverser les insultes ou à rendre visible les travers des dominants. Je range ca sur @seenthis avec le tag #mégèrisme
J’ai répondu sur le fond de ce que disent ces historiens, j’ai été cherché des sources, et je critique aussi Federicci pour son utilisation des images depuis que le livre est sorti et que je l’ai lu il y a 2ans. Quand je parle de phallosophe et phallophore c’est pour souligner leur style de dominant. Je les trouve condescendants, je trouve qu’ils ne fournissent pas de sources non plus de ce qu’ils affirment, que certaines choses qu’ils reprochent à Federicci sont fausses, par exemple la partie sur l’éthymologie de « nightmare » et « mare » en anglais.... Je refait pas les commentaires détaillés que j’ai fournis.
Domage que tu n’ai retenu que mes critiques sur le style et que tu les ai prises pour de l’essentialisme. Le phallus ce n’est pas le penis. Le phallus c’est un concepte de domination masculine, le penis c’est un organe urinaire et sexuel. Quant je dit « phallosophe » ca veut dire qui pense selon le concepte de domination masculine et « phallophore » c’est qu’il le porte ce concepte, le transmet, le vehicule. Ce n’est pas essentialiste mais je comprend que ca sois difficile à comprendre si on est pas familiarisé·e avec mon écriture.
En tout cas sois pas triste, perso ton commentaire m’a fait rire.
Bonne journée
Merci @mad_meg .
Je suis plutôt d’accord avec les remarques de @agnes1
Concernant l’étymologie de nightmare j’ai trouvé ceci :
▻http://ombresvertes.blogspot.com/2007/09/en-qute-des-juments-de-la-nuit-1.html
▻http://ombresvertes.blogspot.fr/2007/09/en-qute-des-juments-de-la-nuit-2.html
▻http://ombresvertes.blogspot.com/2007/10/en-qute-des-juments-de-la-nuit-3.html
Christopher Frayling nous informe que l’étymologie de « nightmare » ne provient pas de « nuit » et de « jument », mais de « nuit » et du nom d’un esprit qui dans la mythologie nordique se fait appeler « mare » ou « mara » (provenant du vieil allemand « Mahr »), et vient oppresser les dormeurs dans leur sommeil. Le dictionnaire de Johnson (1755), qui fait autorité à l’époque de Fuseli, donne cette étymologie à l’entrée « Nightmare » (cauchemar) :
Nightmare : [night, and according to Temple, mara, a spirit that, in the northern mythology, was related to torment or suffocate sleepers]. A morbid oppression in the night, resembling the pressure of weight upon the breast.
Je le sais @crapaud ton féminisme me semble assez proche de celui de @agnes1
Pour le lien entre nightmare et mara je l’ai deja fournis et si on va chercher plus loin que ta source et voire ce qu’est une MARA, tu verra qu’une MARA est une entité chevaline. Du coup il y a bien un lien entre cheval et nightmare.
Pour ma part plus je cherche moins cela est évident.
Sophie Bridier dans sa thèse Le cauchemar : étude d’une figure mythique restitue le débat philologique dès le premier chapitre "Le cheval ou le mort’ (pp.25-41) et conclut :
Le cauchemar n’est pas le cheval, c’est le mort (p.40)
▻https://tel.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/572678/filename/1999lare0022_bridier_opt.pdf
Passionnant
@mad_meg quant à Mara figure chevaline je ne trouve aucune occurrence. Si vous avez des pistes ...
Je les ai déjà mises plus haut comme je te disait hier.
Désolé @mad_meg j’ai commencé par vos sources notamment ►http://www.paranormal-encyclopedie.com/wiki/Articles/Cauquemar et je n’ai trouvé aucune occurrence ou alors je bigle.
Mara chevauchant un loup
Ce n’est pas Mara mais Hyrrokkin (une géante) chevauchant un Warg (un loup).
Mara - Ephialtes - Incubus : le cauchemar ches les peuples germaniques | claude lecouteux - Academia.edu
▻http://www.academia.edu/11935978/Mara_-_Ephialtes_-_Incubus_le_cauchemar_ches_les_peuples_germaniques
Sur France Inter, des procès de sorcières au temps de l’Inquisition - Radio - Télérama.fr
▻http://www.telerama.fr/radio/sur-france-inter,-des-proces-de-sorcieres-au-temps-de-linquisition,n5545050
Accusées de complot satanique, plus de soixante mille personnes ont péri sur le bûcher entre les XVe et XVIIe siècles. Contrairement aux idées reçues, la chasse aux sorcières — qui prend sa source au Moyen Age — atteint son paroxysme dans les années 1580-1650, au temps de Montaigne et de Descartes. Même l’humaniste Jean Bodin a sombré dans l’obscurantisme en publiant une Démonomanie, expliquant comment reconnaître les crimes de sorcellerie, torturer pour obtenir des aveux et se protéger des possédés…
Les femmes au bûcher
Dans La marche de l’Histoire, sur France Inter, Jean Lebrun fait un récit captivant de ces procès avec son invitée Sophie Houdard, spécialiste de littérature religieuse. Ensemble ils parcourent les livres fondateurs de l’Inquisition, dont Le Marteau des sorcières, écrit par deux dominicains, Heinrich Kramer et Jacques Sprenger, et qui incrimine essentiellement les femmes. Rien de nouveau sur le bûcher de notre société patriarcale…
Et aussi, à venir sur France Culture :
▻https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/sorcieres-14-chasse-aux-sorcieres
Avec un casting dément :
Robert Muchembled, historien, professeur honoraire des universités de Paris
Pierre Fluckiger, archiviste d’état de Genève
Michel Porret, professeur d’histoire moderne à l’université de Genève
Marianne Closson, maîtresse de conférence en littérature du 16e siècle de l’université d’Artois
Nicole Jacques-Lefèvre, professeure émérite des universités. A longtemps dirigé une équipe de recherche sur l’histoire textuelle de la sorcellerie à l’ENS de Fontenay aux Roses
Nathalie Coilly, conservatrice à la Bibliothèque nationale de France, responsable des incunables
Jean-Michel Sallmann, historien, professeur d’histoire moderne à l’université de Paris Nanterre
Arlette Farge, historienne du 18e siècle, directrice de recherches au CNRS
Jacob Rogozinski, philosophe, professeur à l’université de Strasbourg
Trop bien je vais me régaler avec ces émissions. Merci @intempestive de me donner de quoi patienter jusqu’à lundi
Ah oui merci @mona et @intempestive, l’image est incroyable, entre sensualité et horreur.
Je témoigne que c’est toujours d’actualité de traiter les femmes de sorcières dans les campagnes françaises dès qu’elles dérangent l’ordre moral étriqué ou qu’elles sont considérées étrangères ou étranges.
J’en parlais hier avec une pote partie vivre dans l’Aveyron dans les années 70 avec des amis. Le simple fait de mettre des bougies sur la table du diner dans le jardin permettaient aux voisins de décréter qu’ils y organisaient des messes noires.
De mon côté, j’ai élevée ma fille dans un village des corbières de moins de 100 habitants où j’avais un potager avec des plantes médicinales, elle m’a dit dernièrement qu’on nous appelaient les sorcières. (d’autant que nous avions une ruine que les gens du coin disaient hantée) On a eu droit à une guerre d’usure jusqu’à devoir quitter les lieux suite au caillassage par les enfants de ma môme et une copine au bord de la rivière où personne n’a jugé bon d’intervenir.
Avec un évocation de #Pierre_de_Lancre au Pays Basque, sur l’utilisation des enfants notamment pour dénoncer le #Sabbat
▻https://seenthis.net/messages/630310#message630408
@touti Incroyable tes histoires... Mais à l’expo sur les sorcières au musée de la poste il y a quelques années j’avais été très surprise de voir des intérieurs de paysannes-sorcières reconstitués qui dataient des années 1950-1960, si je me souviens bien !
Le figaro : Ce 19 Avril 2018, Véronique Laroche-Signorile réhabilite l’inquisition.
L’Inquisition médiévale, au-delà de la légende noire
▻http://www.lefigaro.fr/histoire/2018/04/19/26001-20180419ARTFIG00291-l-inquisition-medievale-au-dela-de-la-legende-noi
Même les lect(rices)eurs du figaro sont choqué(e)s.
Cream #TOAD ( ) #Live 1968 - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=EvtaE_QNM2k
La Princesse-Grenouille — Wikipédia
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Princesse-Grenouille
Préoccupé par sa succession, un roi demande à ses trois fils de tirer chacun une flèche dans une direction différente : ils épouseront alors les femmes qui ramasseront leur flèche. Les deux premiers fils rencontrent ainsi de bons partis. La flèche du plus jeune, Ivan Tsarévitch, étant tombée dans un marais, il doit épouser la #grenouille qui l’a trouvée. La grenouille se révèle être en réalité une jeune magicienne du nom de Vassilissa, « la très-sage ». Frappée par un sort que lui a jeté un sorcier, elle a été condamnée à garder une apparence de grenouille. Malencontreusement, Ivan jette au feu la peau de grenouille, ce qui éloigne de lui la princesse, et l’obligera à entamer une quête pour la retrouver. La princesse retrouvera son apparence humaine de différentes façons selon les versions.
Sismographe de Zhang Heng
▻https://chine.in/guide/sismographe_2991.html
pour ta collection @crapaud !
Le sismographe de Zhang Heng est l’une des plus belles réussites de la Chine antique.
Il est décoré de tortues, d’oiseaux, de dragons, de crapauds et d’autres représentations d’animaux, ce qui le rend unique est hautement appréciable esthétiquement.
De plus, dans l’ancienne philosophie Chinoise, le dragon symbolise le Yang, alors que le crapaud symbolise le Yin. Ainsi, il établit le rapport dialectique entre le Yin et le Yang, le haut et le bas, le mouvement et l’immobilité. Dans le même temps, il reflète aussi la pensée dialectique du « Livre des Changements ». Il est donc doté de profondes connotations.
Les crapauds comme beaucoup d’animaux repèrent les séismes imminents et s’enfuient. Une fable dont je ne retrouve pas la source raconte qu’un empereur chinois voulant empêcher les tremblements de terre avait donné l’ordre de tuer tous les crapauds.
Merci @touti
La girouette a tremblements de terre
▻http://sciences-et-cetera.fr/la-girouette-a-tremblements-de-terre
Hôtel Barrizone.: Prosta historia.
▻http://obskurant.blogspot.fr/2016/05/prosta-historia.html
Ancien Testament Plaie #Grenouilles de la Grêle Egypte Bible Israël GRAVURE 1864 | eBay
▻https://www.ebay.fr/itm/Ancien-Testament-Plaie-Grenouilles-de-la-Grele-Egypte-Bible-Israel-GRAVURE-1864/222897548312?hash=item33e5baac18:g:N4AAAOSws0lZ-gAR
Exodus Plaies DÉgypte #Grenouilles Xviiie Siècle Bible Objet Gravé – Cliparts vectoriels et plus d’images de Épidémie 180709483 | iStock
▻https://www.istockphoto.com/fr/vectoriel/exodus-plaies-d%C3%A9gypte-grenouilles-xviiie-si%C3%A8cle-bible-objet-g
▻https://media.istockphoto.com/illustrations/exodus-plagues-of-egypt-frogs-18th-century-bible-engraving-illust
L’Exode (Les dix plaies d’Égypte)
▻http://www.ralentirtravaux.com/lettres/sequences/sixieme/sequence_5/extrait3.php
II. Les #grenouilles
Yahvé dit à Moïse : « Va trouver Pharaon et dis-lui : Ainsi parle Yahvé : « Laisse partir mon peuple, qu’il me serve. » Si tu refuses, toi, de le laisser partir, moi je vais infester de grenouilles tout ton territoire. Le Fleuve grouillera de grenouilles, elles monteront et entreront dans ta maison, dans la chambre où tu couches, sur ton lit, dans les maisons de tes serviteurs et de ton peuple, dans tes fours et dans tes huches. Les grenouilles grimperont même sur toi, sur ton peuple et sur tous tes serviteurs. » Yahvé dit à Moïse : « Dis à Aaron : étends ta main avec ton bâton sur les fleuves, les canaux et les marais, et fais monter les grenouilles sur la terre d’Égypte. » Aaron étendit la main sur les eaux d’Égypte, les grenouilles montèrent et recouvrirent la terre d’Égypte. Mais les magiciens avec leurs sortilèges en firent autant, et firent monter les grenouilles sur la terre d’Égypte.
Pharaon appela Moïse et Aaron et dit : « Priez Yahvé de détourner les grenouilles de moi et de mon peuple, et je m’engage à laisser partir le peuple pour qu’il sacrifie à Yahvé. » Moïse dit à Pharaon : « A toi l’avantage ! Pour quand dois-je prier pour toi, pour tes serviteurs et pour ton peuple, afin que les grenouilles soient supprimées de chez toi et de vos maisons pour ne rester que dans le Fleuve ? » Il dit : « Pour demain. » Moïse reprit : « Il en sera selon ta parole afin que tu saches qu’il n’y a personne comme Yahvé notre Dieu. Les grenouilles s’éloigneront de toi, de tes maisons, de tes serviteurs, de ton peuple, et il n’en restera plus que dans le Fleuve. » Moïse et Aaron sortirent de chez Pharaon, et Moïse cria vers Yahvé au sujet des grenouilles qu’il avait infligées à Pharaon. Yahvé fit ce que demandait Moïse et les grenouilles crevèrent dans les maisons, dans les cours et dans les champs. On les ramassa en tas et le pays en fut empuanti. Pharaon vit qu’il y avait un répit ; il appesantit son cœur et il ne les écouta pas, comme l’avait prédit Yahvé.
Pluie de #grenouilles X-Files - YouTube
La pluie de grenouille de l’épisode 14 saison 2 X-Files.
Raining Frogs & Fish: A Whirlwind of Theories
▻https://www.livescience.com/44760-raining-frogs.html
A woodcut showing a rain of #frogs in Scandanavia, from ’Prodigiorum ac Ostentorum Chronicon,’ one of the first modern books about strange phenomenon, was published in 1557.
Dix plaies d’Égypte — Wikipédia
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Dix_plaies_d%27%C3%89gypte
« [...] les #grenouilles tombèrent et recouvrirent l’Égypte [...] »
-- Exode 8:1-25
Le ver de terre et le #crapaud - deux méconnus - Vidéo Ina.fr
▻http://www.ina.fr/video/VDD10045598
Ce film muet vise à faire connaitre le rôle biologique important de deux espèces victimes de préjugés tenaces : le lombric et le crapaud. Le lombric fabrique des galeries souterraines qui aèrent le sol et y favorisent la circulation de l’eau. Le crapaud se nourrit d’insectes nuisibles. Les cartons explicatifs alternent avec les séquence filmées : activité du lombric dans le sol, scènes de prédation (les prédateurs du ver de terre, le crapaud prédateur),oeufs de crapaud, têtards et crapauds dans leur élément naturel.
Production
Producteur ou co-producteur
Ministère de l’Agriculture
1920
Les #Crapauds (Frogs) 1972
Jason Crockett (Ray Milland), un milliardaire aigri, déteste la nature. Ses usines contaminent toutes les eaux et polluent l’environnement. Mais lors de son anniversaire organisé sur une île avec sa famille, les grenouilles décident de se venger...
Sculpture sur pierre de l’Abbaye de Daoulas. I. Le Porche aux Apôtres (1566). - Le blog de jean-yves cordier
▻http://www.lavieb-aile.com/2017/06/sculpture-sur-pierre-de-l-abbaye-de-daoulas.i.le-porche-aux-apotres-156
Albi Cathedral - Basilique Ste Cecile - The Last Judgement - International School of Toulouse
▻http://www.internationalschooltoulouse.net/y7/term2/medieval_church/lastjudgement/envy.htm
un #crapaud qui dévore un sexe
Le rêve du roi fondateur dans l’histoire de France - Persée
▻http://www.persee.fr/doc/efr_0000-0000_1993_act_168_1_4331?q=crapaud
Le sens du rêve posait beaucoup de problèmes ; comment les Gaulois pouvaient-ils être des #crapauds et la France un triregnum ? Il convenait donc de modifier à la fois l’emblème de la Francia oc- cidentalis et le sens de l’épisode. Se représenter le destin national sous la forme de la mort du crapaud n’avait rien d’enthousiasmant. Le premier point fut assez vite acquis. En recourant au crapaud, Tri- thème n’avait pas fait acte d’hostilité mais il avait utilisé le vocabulaire héraldique de son temps (où de même le lion est bien la Saxe et l’aigle l’empire romain). Au XIIIe siècle, l’emblème des royaumes païens était traditionellement le croissant des Sarrazins. Le mot « croassant » signifiait crapaud en moyen français. Les armes de Clo- vis avant sa conversion étaient donc trois crapauds, comme l’atteste la légende de Joyenval. Or, le mot « buso » crapaud utilisé par Tri- thème peut facilement être confondu avec « bubo » chat-huant ou chouette qui voit dans la nuit. En effet, si les Gaulois n’étaient pas nyctalopes, la science des Druides annonçait le christianisme ; ils voyaient dans la nuit du paganisme. Cette solution inventée par Bouchet fut généralement adoptéee. Seul Dupré resta fidèle à l’humble crapaud. Par contre après 1594, le dogue triompha du crapaud comme du chat-huant. ceci pour deux raisons. Le dogue est le symbole de la fidélité, or les rois très chrétiens sont les plus fidèles à l’Eglise ou les plus ardents à défendre le jardin de France contre les loups ravisseurs. Surtout, au moment où s’effectue la substitution, la vision de Basine est fort populaire et les Capétiens y sont représentés par le dogue, forme noble du chien de Frédégaire. Il est fort probable qu’il y a eu contamination entre les deux visions, puisque leur interprétation tendait à s’unifier.
Croyances et dictons populaires de la vallée pu Ngu6n-Sơn (fin) - Persée
▻http://www.persee.fr/doc/befeo_0336-1519_1901_num_1_1_1017
Le #crapaud dit un jour au tigre : « Veux-tu lutter avec moi à la course ? — Cha châ ! tu n’y penses pas ! — Essayons, je parie que je te surpasserai. — .l’y consens. » Le crapaud saisit le bout de la queue du tigre au moment où celui-ci parlait. Après avoir traversé montagnes et vallées, fourrés et clairières, le tigre s’arrêta et se retourna pour voir si le crapaud le suivait. Mais le mouvement de sa queue provoqué parle brusque arrêt, avait projeté le crapaud quelques pas en avant du tigre : « Je suis ici devant toi, pourquoi me cherches-tu en arrière ? » Le tigre, tout étonné, demanda un peu de répit pour aller se rafraîchir au lorrent voisin. Là il rencontra la tortue qui lui dit : « Qu’a donc mon frère aîné qu’il est si altéré ? — Vraiment j’ai grand soif, mais je suis surtout bien ému parce qui m’est arrivé : figure-toi que le crapaud m’a dépassé à la course. — Ce n’est pas étonnant, il avait atlrappé le bout de ta queue et tu l’as fait sauter devant toi en t’arrêtant. Si tu veux lui jouer un tour, attache une grosse pierre à ta queue, il ne pourra plus s’y suspendre et tu arriveras avant lui. » Le tigre suivit le bon conseil qu’on lui donnait. Le crapaud ne put pas saisir le bout de la queue du tigre, mais comme celui-ci traversait le torrent, la pierre l’entraîna au fond et il se noya.
Gomme on le voit, dans toutes les histoires où figure le tigre, il joue toujours le vilain rôle : c’est lui qui est ou battu ou mystifié.
Dans une longue histoire qui se rattache au proverbe : « Le crapaud pousse trois cris et il est entendu du ciel, à combien plus forte raison les hommes (*) », on voit une partie de cette fable de la lutte du crapaud et du tigre. Plusieurs animaux, entre autres le tigre et le crapaud, discutaient pour savoir qui irait porter aux génies du ciel les doléances des habitants de la terre, affligés par une longue sécheresse. On résolut de mettre à l’épreuve la force de chacun : celui qui franchirait le premier un torrent qui était près de là, serait chargé de cette délicate mission. Le tigre l’aurait emporté, si le crapaud n’avait eu soin de saisir le bout de sa queue. L’effort que fit le tigre en sautant et le brusque mouvement delà queue projetèrent le crapaud bien loin en avant du tigre : le crapaud fut déclaré vainqueur et chargé d’aller à la demeure des génies. Il eut d’ailleurs assez d’éloquence pour se faire écouter : à peine eut-il poussé trois « •ris que les génies firent tomber l’eau en abondance.
(’) Concóc kêu ba tiêng, câng than trài ; laiàng chi nga-ô-i la ’.