• Par Raoul Marc Jennar

    Je suis profondément convaincu que les partis politiques, inventions du 19ème siècle, sont devenus des agents objectifs du conservatisme le plus nuisible pour les humains et la planète. Ils ne servent qu’à entretenir une caste de professionnels de la politique qui sont d’une irresponsabilité dramatique dès lors qu’on pense à l’avenir de nos enfants et petits enfants et à l’avenir de la planète.

    Ils imposent notre empoisonnement par les pesticides et l’empoisonnement de la planète avec les déchets radioactifs ; ils engagent nos pays dans des guerres meurtrières qui engendrent le terrorisme dont ce sont les innocents qui paient le prix. Ce sont des lâches qui cèdent aux populismes et rejettent les victimes des chaos qu’ils ont engendrés. Ils bafouent tous les principes dont ils se gargarisent. Ils traitent la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme comme un chiffon de papier. Ils ne méritent que le mépris le plus total. Et s’il en est qui font exception, qu’ils quittent le système et cessent d’y participer. Sinon, ils ne valent pas mieux que les autres, car leur exception n’est que verbale et destinée à nous tromper.

    L’urgence ce n’est pas d’élire une marionnette du Medef. L’urgence c’est de supprimer cette caste d’irresponsables. Il y va de notre survie dans la dignité.

    http://altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article30896

    • Clap clap clap.
      Bravo.

      Et en fait c’est même pire, quelque chose qu’on ne peut voir qu’en s’extrayant de nos conditionnements, et sur lequel ils jouent :
      Ils sont en guerre contre les peuples.
      L’ennemi, ce qui les terrorise, c’est le peuple.

      (De là à voir les terroristes comme une expression dans la réalité de leur crainte - qui arrange et justifie ce qu’ils rêvent de dire - il n’y a qu’un pas.)

      Ce qu’ils protège et craignent de perdre, est quelque chose de parfaitement irrationnel : « le Pouvoir ». Ils en sont avides, y sont accros.
      (Le pouvoir en tant que crainte et soumission des autres.)

      Le pouvoir est une comédie du rationnel. Comme en portant des masques, les pantomimes se fondent avec leur personnage. Il y perdent leur âme, sombrent dans la démence.

      En s’en emparant, ils le confisquent qu peuple. Et le pouvoir qu’ils confisquent est celui de faire avancer les choses, d’évoluer.
      Car il est certain qu’aucune de leurs décisions n’est
      1. voulue / désirée
      2. logique / raisonnable / efficace
      3. en accord avec l’esprit des Droits de l’Homme

      Ils violent toutes les lois, commettent des crimes impunément, et condamnent les civils à la prison ferme pour des causes mineures. Ils n’ont aucun sens des proportions.

      Ils ne sont pas professionnels, ils sont :
      1. formatés et installés
      2. les garde-fou des multinationales
      (De vrais professionnels sont efficaces et se font virer à la moindre erreur).

  • un traité d’investissement avec les Pays-Bas qui prévoit la possibilité, pour tous les investisseurs néerlandais qui auraient l’impression de ne pas avoir été traités de manière équitable par leur pays hôte, de convoquer le Venezuela devant un jury d’arbitrage. Une procédure qui s’inscrit dans le cadre de la Banque mondiale. Les arbitres peuvent imposer une amende au Venezuela, sans aucune possibilité de faire appel de leur décision.

    https://www.bastamag.net/spip.php?page=login&url=1-5-Quand-des-multinationales-s-attaquent-aux-Etat

    Tout le principe de l’arbitrage (et donc finalement d’ingérence) repose sur ce postulat selon lequel les lois de ces pays ne seraient pas équitables.

    Ils affirment une partialité qui en soi constitue une accusation.
    C’est sur la base de cette accusation que se justifie l’arbitrage.
    Or cette accusation ne devrait-elle pas être jugée ?

    • Finalement, l’arbitrage normalise le motif selon lequel les états n’auraient pas à se montrer équitables envers les multinationales ou les autres états. L’existence de l’arbitrage est à son tour une justification pour d’autres procédures prenant comme un fait acquit que la loi n’est pas la loi.