Davduf

#UnPaysQuiSeTientSage soutenu par la Quinzaine des Réalisateurs, Prix Lumières meilleur documentaire 2021, nommé aux Cesar 2021, « DernièreSommation » (Grasset), punk rock & contre-filatures + https://twitch.tv/davduf

  • Ubérisation et après ? Comment la plateformisation ruine nos vies - davduf.net
    http://www.davduf.net/uberisation-et-apres-comment-la-plateformisation

    Fabien Lemozy et Stéphane Le Lay, sociologues, sont les co-auteurs de « Ubérisation et après » paru aux éditions du Détour, ouvrage collectif coordonné par Pascal Savoldelli. Ce matin, ils sont venus nous parler de leur étude sur les dégâts causés aux livreurs à vélo, mais pas seulement. Qui de la « plateformisation » et de la précarisation a nourri l’autre ? Comment le « management algorithmique » grignote nos libertés ? Comment les livreurs se lancent dans une « auto-accélaration » pour s’offrir une stratégie de défense individuelle, faute de combat collectif dont tout est fait pour qu’il ne puisse se tenir. Enfin : leur constat est sans appel, notre responsabilité individuelle est engagée. Il faut désinstaller ces applications.

    • Merci pour ton emission @davduf j’apprecie souvent mais ca fait un moment que j’ai un problème avec l’invisibilité des femmes dans ton emission.
      Du coup je laisse ici quelques question qui pourraient peut être te donner des idées

      Quel est l’histoire des femmes policières, depuis combien de temps il y en a, quels proportion, elles font quoi dans la police ?

      Comment ca se passe pour les femmes dans la police ?
      Est-ce qu’il y a des femmes dans la police qui sont victimes de harcelement , de discriminations ? Si oui comment ca se passe pour elles, sont -elles entendu de leur hierarchie ou sont elles doublement discriminées ?

      Est-ce qu’il y a du sexisme dans la police ?
      Si il y en a comment ca se manifeste ? J’ai souvenir d’une policière qui témoignait sur le média, elle racontait le racisme et lorsqu’on lui pose la question du sexisme elle a dit que c’etait tellement énorme, tellement perpetuel qu’elle ne relevait même plus, c’etait 10 fois par jour minimum, le racisme etait plus dilué dans le temps que le sexisme. Et pourtant j’entend très peu le sexisme de la police dénoncé....

      https://www.youtube.com/watch?v=BsRDCW1YHLc

      Les féminicides sont aussi considéré par les féministes comme une forme de terrorrisme, ca pourrait être interessant de se documenté dessus - le #male_entitlment je croi avoir documenté ca sur seenthis - pourquoi les tueurs de masse sont des hommes et pourquoi ils le font souvent après une séparation, après avoir buter les gosses, son ex et quelques passants ces mecs ne sont pourtant pas appelé des terrorristes mais comme des fous pourtant c’est une technique qui dit quelquechose à toutes les femmes qui voudraient se séparé de leur compagnon...

      https://seenthis.net/messages/698626
      https://seenthis.net/messages/644795

      Pourquoi la PJ manque autant de moyens ?
      Pourquoi les plaintes ne sont pas enregistrées ? C’est un sujet brulant pourtant j’ai rien trouvé sur ta chaine là dessus.

      https://www.facebook.com/NousToutesOrg/videos/la-police-a-lobligation-de-prendre-votre-plainte-cest-la-loi/672020240365932

      Est-ce que les policiers sont vraiment formés pour recevoir les victimes de violences sexuelles ? Comment se passent ces formation ? Qui les donnent ?

      j’ai entendu dire que la « formation » pour les violences sexistes et sexuelles sous Darmain, c’est seulement une brochure distribuée aux poulets et Darmanin présente ca comme 130.000 formations de policiers juste avec les éléctions... Malheureusement je retrouve pas la source pour ca, peut être « nous toutes » sur Instagram...

      On peu aussi se demandé si la police est pas plus dangereuse pour les femmes que d’autres institution. Aux USA on a découvert que les flics sont plus maltraitant que la moyenne des hommes avec leurs compagnes et enfants. Qu’en est il pour la France, si on n’arrive pas à savoir, pourquoi ?
      https://seenthis.net/messages/433031

  • Derrière l’affaire Rémy Daillet, One Nation, le groupe New Age qui se rêve en État dans l’État
    http://www.davduf.net/derriere-l-affaire-remy-daillet-one-nation-le

    Lu dans Marianne | Avant d’être mis en examen pour association de malfaiteurs terroristes et suspecté d’avoir organisé un coup d’État, le gourou d’extrême droite Rémy Daillet a aidé une mère déchue de son droit de garde à enlever sa fille Mia. Cette femme, Lola M., appartient à une communauté conspirationniste qui ambitionne de faire sécession de la République et de créer sa propre nation. « Il y a une convergence entre le discours antirépublicain de Réyi Daillet et les ambitions sécessionnistes des groupes (...) Revue de presse, du web & veille en tous genres

    / #Extrème_Droite

    #Revue_de_presse,du_web&_veille_en_tous_genres

  • Qui est Rémy Daillet, le gourou complotiste suspecté d’avoir fomenté un coup d’État ?
    http://www.davduf.net/qui-est-remy-daillet-le-gourou-complotiste

    Lu dans Marianne | Avant d’être mis en examen pour association de malfaiteurs terroristes et suspecté d’avoir organisé un coup d’État, le gourou d’extrême droite Rémy Daillet a aidé une mère déchue de son droit de garde à enlever sa fille Mia. Cette femme, Lola M., appartient à une communauté conspirationniste qui ambitionne de faire sécession de la République et de créer sa propre nation. Dans plusieurs vidéos, Rémi Daillet déroule son programme insurrectionnel, assemblage politique de toutes les théories (...) Revue de presse, du web & veille en tous genres

    / #Extrème_Droite

    #Revue_de_presse,du_web&_veille_en_tous_genres

  • « Un pays qui se tient sage » dans Histoire vivante sur la Radio-Télévision Suisse RTS
    http://www.davduf.net/un-pays-qui-se-tient-sage-dans-histoire-vivante

    Diffusion du documentaire le dimanche 31 octobre 2021 à 21 heures sur RTS2 dans le cadre de l’émission TV « Histoire vivante ». Un rerun est prévu le lendemain, lundi 1er novembre à 23h40 sur la même chaîne. Le film sera disponible sur RTS Play du 24 octobre au 30 décembre 2021, géolocalisé au territoire suisse. Alors que s’accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales françaises, de nombreuses manifestations citoyennes sont la cible d’une répression de plus en plus brutale. (...) #Agenda

  • Comment l’algorithme de Facebook échappe au contrôle de ses créateurs
    http://www.davduf.net/comment-l-algorithme-de-facebook-echappe-au

    Lu sur Le Monde | #FacebookFiles Dans des documents internes de l’entreprise, ses ingénieurs avouent leur incompréhension face à un code informatique aux effets imprévus, qui fait du réseau social une machine complexe, difficile à maîtriser. Avec le temps et l’accumulation de nouveaux signaux ajoutés par les ingénieurs du réseau social, le « score » moyen d’un message a explosé. Dans un document non daté, un analyste de Facebook a procédé à quelques calculs, et constate que pour certains contenus, le (...) Revue de presse, du web & veille en tous genres

    #Revue_de_presse,du_web&_veille_en_tous_genres

  • CNews : des préfets en formation chez télé-Zemmour
    http://www.davduf.net/cnews-des-prefets-en-formation-chez-tele-zemmour

    Lu sur Mediapart | La chaîne de Bolloré a participé le 22 octobre à une formation de l’Institut des hautes études du ministère de l’intérieur (IHEMI) à destination du corps préfectoral. Embarras Place Beauvau. A la manœuvre : le colonel Sylvain Renier, qui avait dirigé le groupement de gendarmerie du Tarn à Sivens, en 2014. La rencontre a été organisée sous la houlette du colonel Sylvain Renier, arrivé à l’IHEMI à sa création en septembre 2020, fruit de la fusion entre le Centre des hautes études du (...) Revue de presse, du web & veille en tous genres

    / #Police

    #Revue_de_presse,du_web&_veille_en_tous_genres

  • 4/12/21 : « Un pays qui se tient sage », projection-débat à la Bibliothèque Goutte d’Or Paris XVIIIe
    http://www.davduf.net/4-12-21-un-pays-qui-se-tient-sage-projection

    Que faire à Paris ? Ciné-débat d’« Un Pays qui se tient sage », suivi d’une rencontre avec le réalisateur. Entrée libre. Lieu : Bibliothèque Goutte d’Or - 2 rue Fleury -75018 Paris Horaire : Le samedi 4 décembre 2021 de 14h30 à 17h Prix : 0 € - Entrée libre dans la limite des places disponibles. Toutes les infos : https://quefaire.paris.fr/128309/un-pays-qui-se-tient-sage-de-david-dufresne-projection-debat Le mot de la Bibliothèque Goutte d’Or : « Un documentaire choc qui montre, à partir d’images (...) #Agenda

  • Une étude de Twitter montre que son algorithme favorise les discours de droite
    http://www.davduf.net/une-etude-de-twitter-montre-que-son-algorithme

    Lu dans Le Monde | Le réseau social Twitter a rendu public, jeudi 21 octobre, les résultats d’une étude qui montrent que ses algorithmes de recommandation, à l’œuvre dans la façon dont les tweets apparaissent sur le fil des utilisateurs, amplifient plus les tweets des politiques et médias de droite plutôt que de gauche. Pour en arriver à cette conclusion, l’étude, commandée par la plate-forme et menée en interne par ses chercheurs, a scruté les comptes des parlementaires des principaux partis (...) Revue de presse, du web & veille en tous genres

    / #GAFA, #Bulles_de_filtre

    #Revue_de_presse,du_web&_veille_en_tous_genres

  • L’équipe de campagne d’Éric Zemmour : le listing secret | #MediaPart
    http://www.davduf.net/l-equipe-de-campagne-d-eric-zemmour-le-listing

    Un document confidentiel que Mediapart s’est procuré dévoile une équipe de campagne de onze personnes au service du futur candidat : ex-collaborateurs LR, ancien cadre du mouvement de Bruno Mégret, militants de la Manif pour Tous, attachée de presse des éditions Ring, journaliste à RT France, mais aussi un banquier ou des spécialistes d’intelligence économique. Sous la supervision de Sarah Knafo, ils s’activent déjà « dans l’ombre ». Un listing confidentiel que Mediapart s’est procuré, daté du 4 (...) Revue de presse, du web & veille en tous genres

    / Une, MediaPart, #Extrème_Droite

    #Revue_de_presse,du_web&_veille_en_tous_genres

  • The Monopoly of Violence au New Zealand International Film Festival
    http://www.davduf.net/the-monopoly-of-violence-au-new-zealand

    People from all sides of the cultural battlefield confront smartphone footage of the French gilets jaunes protests and the police crackdown they inspired in this intelligent and innovative documentary. This smart and provocative examination of political violence takes an unusual approach to the ‘talking heads’ documentary. The interviewees (who include protestors, police and politicians to journalists and academics) are engaged in dialogue with one another, often in response to large-scale (...) #Un_pays_qui_se_tient_sage

  • #Un_pays_qui_se_tient_sage au Meet The Docs Film Festival (Italie)
    http://www.davduf.net/meet-the-docs-film-festival-italie

    Cresce la rabbia di fronte alle disuguaglianze, ma molte proteste, come quelle dei “gilet gialli” in Francia, vengono represse con violenza. Rivedendo quelle sconvolgenti immagini, un gruppo di cittadini si interroga sulla legittimità dell’uso della forza da parte dello Stato. Un pays qui se tient sage

  • Le déjeuner de Le Pen, Zemmour et Ursula von Ribbentrop, fille de Joachim, le ministre des affaires étrangères du IIIe Reich
    http://www.davduf.net/le-dejeuner-de-le-pen-zemmour-et-ursula-von

    Lu dans Le Monde | Le cofondateur du Front national observe d’un œil bienveillant la précampagne du polémiste réactionnaire. Il regrette que Marine Le Pen ait laissé le terrain « inoccupé ». Un jour de janvier 2020, au Bristol, rue du Faubourg-Saint-Honoré, #Eric_Zemmour déjeune avec Jean-Marie et Jany Le Pen. La quatrième convive est une amie chère du couple : Ursula Painvin, née von Ribbentrop, fille de Joachim von Ribbentrop, le ministre des affaires étrangères du IIIe Reich, pendu en 1946 à (...) Revue de presse, du web & veille en tous genres

    / #Présidentielle_2022, Presse & FN, #Extrème_Droite, Eric (...)

    #Revue_de_presse,du_web&_veille_en_tous_genres #Presse_&_FN

  • « O Monopólio Da Violência » CineBH Belo Horizonte International Film Festival (Brésil)
    http://www.davduf.net/o-monopolio-da-violencia-cinebh-belo-horizonte

    À medida que a raiva e o ressentimento crescem em face das desigualdades sociais, muitos protestos estão sendo reprimidos com cada vez mais violência. Em “O Monopólio da Violência”, David Dufresne reúne um painel de cidadãos para questionar, trocar e confrontar seus pontos de vista sobre a ordem social e alegitimidade do uso da força pelo Estado. O MONOPÓLIO DA VIOLÊNCIA #Un_pays_qui_se_tient_sage Director : David Dufresne Disponível de 00:00 de 29/09 até 23:59 de 03/10 Classificação : Não (...) Un pays qui se tient sage

    / Une

  • The Monopoly of Violence au Bergen Film Festival (Norvège)
    http://www.davduf.net/the-monopoly-of-violence-au-bergen-film-festival

    THE MONOPOLY OF VIOLENCE explores the clashes between “the yellow vests” and French police, examining the ways in which a government justifies brutal acts of violence against its citizens. Grounding his film in the teachings of sociologist and political economist Max Weber, Dufresne interviews intellectuals, police officers and victims of police assault. The result is a probing, challenging and sometimes shocking film which shows the dangers of police serving the state rather than the (...) #Un_pays_qui_se_tient_sage

    / Une

  • Alexandre Benalla : une longue et belle journée de procès - davduf.net
    http://www.davduf.net/alexandre-benalla-une-longue-et-belle-journee-de

    Reprise de ma chronique judiciaire sous forme de thread Twitter. Ce vendredi, c’était le grand jour au tribunal judiciaire de Paris. Les agissements d’Alexandre #Benalla et de son acolyte Vincent #Crase, place de la Contrescarpe, le 1er mai 2018. Amusante, instructive et (enfin) politique, cette audience raconte deux choses : qu’avec les vidéos, tout a bel et bien changé. Mais surtout que ce procès n’est pas (seulement) celui d’une basse police, mais bien, aussi, celui d’une vision de basse politique.

  • Hier soir , tard, @davduf a commencé à rédiger sur Twitter, le compte-rendu de la journée du procès #Benalla :

    David Dufresne
    @davduf
    8:53 PM · 24 sept. 2021
    https://twitter.com/davduf/status/1441475834058092545

    Procès #Benalla @benallaoff .
    J’ai passé la journée au tribunal. Aujourd’hui, c’était le grand jour. La vidéo de @T_Bouhafs place de la Contrescarpe, 1er mai 2018. Je vous raconte dans la soirée.
    Marrant, instructif et politique.

    9:57 PM · 24 sept. 2021
    14h, l’huissier de justice a beau être fort aimable, le règlement, c’est le règlement : pas question de garder le téléphone allumé. Ça, c’est pour les avocats et la presse (avec cartes). D’où le décalage de ce live-tweet, réalisé dans les conditions du direct. Mais en différé.

    Sur les bancs des accusés : Vincent Crase, alors employé par @enmarchefr
    , et comparse de Benalla. Sur les vidéos de l’époque, c’est l’homme au crâne chauve et aux lunettes noires. Aujourd’hui, il n’a pas ses lunettes.

    A ses côtés, un homme de grande taille.
    Le contrôleur général Simonin, à l’époque haut gradé de la @prefpolice. Ce 1er mai 2018, il commande à la salle de commandement. Il joue un rôle clé dans le disposiitif de maintien de l’ordre ce jour là.
    De ce qu’on comprend, il a été promu à Mayotte.

    Et puis il y a @benallaoff qui assume son rôle de prévenu-star (pour les photos), moins dans le prétoire. Comme on va voir.

    Bancs de la presse, du beau monde : @michel_deleande @Mediapart
    , @pa_souchard de @Dalloz, @samuellaurent de @lemondefr
    ou @arianegriessel de @franceinter

    D’ordinaire, me souffle @AlexLanglois_ (partie civile avec @VIGI_MI ) il y a beaucoup moins de presse pour suivre ce procès.
    C’est un peu le syndrome Sarkozy. Des audiences essentielles, des couvertures-presse éparses. C’est quand même injuste, tout ça.

    C’est donc le grand jour du procès #Benalla. Le 7ème jour d’audience. 7 comme les 7 mercenaires (d’accord, ils étaient 2 mais comptaient comme 7) : les soupçons de violences volontaires place de la Contrescarpe, Paris, le 1er mai 2018.

    Souvenirs :
    David Dufresne
    @davduf
    Allo, la @prefpolice
     ? Vous faites quoi ?
    https://twitter.com/davduf/status/991384913629843464

    La salle est de bois récent. Les bancs espacés. Un écran se niche dans le plafond : il ne va pas tarder à se dévoiler. Car aujourd’hui, c’est #vidéo.
    Vraiment.
    La vidéo comme attestation des #ViolencesPolicières (même commises par des déguisés-policiers)

    L’assesseur, président de l’audience du jour, est assez pince sans rire. Un ancien juge d’instruction anti-terroriste, me dit-on.
    Il sait (aussi) manier la souris. On va bientôt le voir en VJ. Vidéo sur vidéo --- vitesse normale, ralenti, arrêt sur image.
    Il maitrise.

    Mais d’abord, place à Chloé P. et Georgios D., les deux « interpellé » par Crase et Benalla.
    Georgios s’est mis sur son 31. Son Français est impeccable, son veston un peu grande. Chloé arbore la même longue chevelure que sur la vidéo de @T_Bouhafs

    Les deux s’expriment avec une infinie douceur, et beaucoup d’honnêteté (et une pointe de candeur).
    Ce 1er mai là, place de la Contrescarpe, Chloé et Georgios ne manifestaient pas. Ils fêtaient leur anniversaire de rencontre.

    Précision : Devant la charge « inexplicable » des CRS (on va y venir, c’est intéressant), selon leurs dires, Georgios et Chloé lancent des projectles.
    Lui : une carafe vers les CRS.
    Elle : une bouteille en plastique.
    Précision 2 : le couple a déjà été condamné à 500 € d’amende.

    Mais aujourd’hui, Georgios et Chloé sont partie civile.
    (saut dans le temps, vers 19h, Chloé va déclarer : « Cette affaire a été très difficile à vivre. Il y a eu beaucoup de choses dites sur nous dans les #médias. C’est pas facile. C’est pas facile. Ça va rester toutes notre vie »)

    Ensuite, tout le monde a vu la vidéo.
    Crase et #Benalla s’interposent.
    Crase, sans rien ou presque : on verra plus loin, sur des images de vidéo surveillance de la @prefpolice
    qu’il arbore un tissus orange qui ressemble à s’y méprendre au orange-brassard-de-police mais aussi, on est jamais trop prudent : une matraque télescopique dans sa poche arrière droite de son jean.
    C’est grâce aux Zooms de l’assesseur qu’on les voit bien.
    Georgios raconte : il a senti quelqu’un l’attraper au cou par derrière, il a cru à un étranglement, puis un coup dans l’estomac, un second au visage, et enfin un troisième, violent, derrière le genou droit, qui le projette au sol.

    Les premiers coups, c’est Benalla, coiffé d’un casque @prefpolice
    . Rappelons qu’il est, ce jour là, officiellement « observateur », pas main-forte.

    Les autres coups, un CRS. Ce jour là, sur cette place là, c’est la CRS de Béthune.
    L’assesseur lit les témoignages de la Compagnie. C’est pas fameux.
    Des gestes de Benalla et de Crase, ils disent qu’ils ne sont « pas professionnels ».

    Pire : « On avait pas besoin de ces deux policiers de la BAC ».
    Un aveu qui en dit beaucoup sur les liens, aigres-doux, entre services.
    Passons.
    Crase, qui s’est réfugié dans un café, parce que la lacrymo, très peu pour lui, est accusé d’avoir brandi une carte tricolore en s’annonçant « de la police ».

    Il dit qu’il n’a jamais dit ça, Crase.
    – Vous avez dit quoi ? Demande le juge.
    – Que j’étais avec les Forces de l’ordre.

    Benalla est appelé à la barre. Il fait plus jeune qu’à la télé, et plus massif aussi. Il faut dire qu’il aime bien rappeler son poids. 110 kilos. Pour dire que « 110 kilos, ça laisse des traces » Et que sur Georgios, il n’y en a point (de traces). Et ce point est important :

    l’homme de l’Elysée l’assure. Il n’a pas cherché à violenté Georgios.
    « La scène, que tout le monde a vu, concède-t-il, elle est violente. Mais... mais ce sont des gestes techniques qui se sont mal passés »
    Ah ? se dit la salle (et le président assesseur)

    Alexandre @benallaoff s’explique :
    – Des gestes vigoureux, mais je porte pas de coups... Et je vais être très modeste [véridique, NDLR] : c’est raté. Mon intervention, c’est une tentative de maîtrise très brouillonne... »

    Le juge assesseur, bon prince, fait lecture du rapport #IGPN : « il n’y a pas de violences illégitimes... [les points de suspension ont leur importance] ...dès lors qu’il s’agit de policiers ».
    Mais
    1. Crase et #Benalla ne sont pas policiers.
    Et 2. l’#IGPN est quand même farceuse

    S’en suit une digression interminable.
    Selon #Benalla, les CRS, ben, ils avaient besoin d’aide : « J’ai beaucoup de respect pour eux », dit-il.
    Mais...
    Mais ils avaient pas réussi à maitriser Georgios. Fallait quand même bien que quelqu’un se dévoue.

    – C’est à dire, demande le juge ?
    – L’individu était décidé à ne pas se laisser faire, c’était un mano a mano !
    Et puis.
    Et puis il y a le code pénal. L’article 73.
    Comme Benalla l’aime et le cite beaucoup, il faut dire ce qu’est l’article 73.

    « Dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant puni d’une peine d’emprisonnement, toute personne [a fortiori quand elle travaille @Elysee
    pour @EmmanuelMacron] a qualité pour en appréhender l’auteur et le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche. »

    C’est l’argument-matraque de Benalla. Ce qu’il a fait :
    « C’est du civisme. Le statut d’observateur n’existe pas à ce moment là. Là, c’est le citoyen [Benalla] qui agit... Des gens préfèrent filmer la police... Moi, je l’aide. C’est du bon sens ».
    [véridique, toujours et encore]

    A l’écouter, sans lui : « Il y aurait eu, ce jour là, un agresseur de policier libre en plus dans la rue ».
    Tandis que sur le banc des parties civiles, Georgios et Chloé ne laissent rien paraître, le juge commence à s’impatienter.

    Miracle de la technologie moderne : l’écran descend du ciel (à moins que ce soit du plafond).
    Qu’il est espiègle, le juge. Il dit qu’il va procéder « à de la chirurgie ». Il va faire de l’arrêt sur image.
    – et ça, c’est quoi, demande-t-il à Benalla ?
    – une clé de contrôle.
    – Ah ?

    – A ne pas confondre, poursuit le prévenu, à un étranglement.
    Le juge, qui confond rien, mais ne comprend pas tout, demande des éclaircissements.
    Benalla a alors cette phrase : - est-ce que je peux mimer ?

    – Faites donc, dit le juge, dont on devine le sourire malicieux sous le masque.
    Et voila #Benalla qui fait un pas de danse.
    – Vous voyez... je sautille... Entrainé par la chute de monsieur Georgios D., je sautille... Mon pied effleure une demi-seconde son thorax... comme ça.

    (à ce moment là, je me me rends compte qu’ils devraient être quatre sur les bancs des prévenus. Mais ce vendredi, Maxence Creusat, commissaire de son état, n’est point là. Concernant les absences, on note aussi celles, fracassantes de la cellule riposte @Elysee
    et @enmarchefr)

    (ces cellules qui ont traficoté les bandes vidéos de la @prefpolice
    pour essayer de sauver le soldat #Benalla, mais revenons à nos prévenus du jour) (c’est quand même fou cette tendance française à dépolitiser les procès politiques) (de l’art, à ce niveau)

    Mais revenons à la salle d’audience.

    Le juge examine maintenant le relevé du téléphone de #Benalla (pour les curieux, un Samsung). Le magistrat est un tantinet intrigué par certaines recherches Google, restées en mémoire.
    (c’est fou, ça aussi, combien des requêtes anodines peuvent jeter un doute, a posteriori).

    Sur l’écran (géant, le même), on lit les recherches fébriles de #Benalla. Avant et après (19 juillet 2018) les révélations @ArianeChemin
    de @lemonde.
    Avant, @benalla demande à Google ce que ça vaut des « violences volontaires ».
    Après, quid des « circonstances aggravantes ».

    A la barre, l’homme de main de @EmmanuelMacron dit que ces recherches, c’était pas vraiment pour lui. Mais pour les incultes de @Elysee
    (il dit pas ça, mais on le comprend ainsi). Il voulait être « pouvoir présenter les articles de loi à des gens qui sont des non-juristes ».

    Le président maîtrise décidément son VLC. Il enchaîne les vidéos, avant, la plus célèbre, signée @T_Bouhafs, la seule qui dévoile le visage de @benallaoff
    (et, du même coup, les turpitudes de la Ve république).

    Une, deux, trois vidéos. A chaque fois, un nouvel angle. Alexandre #Benalla saisit le cou de Georgios D., le relève brusquement, un main au niveau du menton, puis la seconde qui s’abat sur sa tête. Et des cris de passants.

    #Benalla proteste :
    – Ma main ne touche pas sa tête. Elle l’effleure. Moi, j’essaye de rattraper son épaule. Il essaye de fuir, vous comprenez.
    Le juge, qui comprend :
    – Quand même, c’est une main qui tombe franchement.

    Là, suspension d’audience. C’est mérité. Au retour des débats, #Benalla émet une hypothèse quand la tribunal l’interroge sur ses grands gestes pour repousser curieux et protestataires.
    S’il empêche les citoyens de comprendre ce qui se déroule c’est parce que...

    « S’il y avait un accident de la route, je demanderais aux gens de s’éloigner... »
    Pardon ? interroge du regard le président.
    « ...pour laisser les policier travailler », rétorque Benalla.

    #Benalla ajoute, à propos d’une inconnue, belle et en colère, rousse et en manteau, qui s’interpose à plusieurs reprises, et qu’il repousse :
    « Mon but, c’est que cette dame ne prenne pas de coups de matraques, ou même se fasse bousculer par une manœuvre policière ».

    A la barre, le haut responsable de la DOPC @prefpolice
    , Laurent Simonin, est d’accord avec ça : ça s’appelle « un geste de maintien de l’ordre » (rappelons que, sauf contre-ordre qui nous aurait échappé, M. Alexandre Benalla n’est toujours pas policier)
    https://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/presentation/les-directions-et-services/directions-de-police-active/la-direction-de-lordre-public-et-de-la-circulation

    Minute, papillon semble dire @sahandsaber75
    . Il a beaucoup étudié les vidéos, l’avocat de Georgios et Chloé.
    Et il trouve que le geste de Benalla, ça lui appelle ça : Zidane qui « s’essuie les crampons » contre l’Arabie saoudite en 1998.
    https://www.dailymotion.com/video/x1gvq5r

    La métaphore sportive semble produire son effet. #Benalla se lève et s’excuse (presque) :
    – Si monsieur a ressenti ça comme une agression, j’en suis désolé.
    Avant de se reprendre :
    – Moi ce que j’ai constaté, c’est une agression contre les forces de l’ordre. J’ai voulu bien faire.

    Vincent Crase se lève à son tour, un brin embarrassé :
    – A posteriori, on peut se poser la question de savoir si mon intervention était vraiment opportune. Sur le moment, je ne me la pose pas.

    – A posteriori, demande @sahandsaber75
     : c’est l’article 73 ou c’est la connerie ?
    Silence dans les rangs (fournis) de la défense. Le procureur, à propos, sauve Crase : - La connerie n’est pas toujours pénale.
    Des rires fusent, de tous bords.

    Arrivée remarquée dans les bancs des parties civiles du jeune @T_Bouhafs
    , l’homme par qui la vidéo scandale est arrivée. Son avocat, @AA_Avocats
    , tente de cuisiner le commissaire Simonin qui argue de son droit (c’est son droit) au silence et esquive toute question.

    M° @AA_Avocats
    maintient ses questions (c’est son droit, aussi). Et se met à lire les retranscriptions des ondes radios entre la salle de commandement de la @prefpolice et les hommes sur le terrain.
    Et là, attention, pour ceux qui s’intéressent au maintien de l’ordre, du lourd :

    (rappelons que Simonin, qui garde le silence, gardait le commandement ce soir là).
    @AA_Avocats lit les conversations couchées sur bandes.
    Un haut gradé dit (Simonin ?) : « il faut retirer nos hommes de la place de la Contrescarpe, c’est nous qui créons l’événement ».

    En #NousSachons, ça veut dire : ça se pourrait bien que c’est la police qui met le foutoir.
    Pour rappel : ce jour là, il y a un apéro militant sur la place. Etudiants et manifestants sont assis en tailleur, discutent, boivent des coups, sans hostilité.

    Léger flottement dans le prétoire. Côté défense, on proteste. Mais c’est quelle côte du dossier, ça @AA_Avocats hésite, il cherche. Et propose qu’on écoute les bandes, il les a sur une clé USB. Tenez, monsieur l’huissier. Sans façon, lui dit-on dans la partie adverse.
    (dommage)

    (j’oubliais, dans l’intervalle, #Benalla a dit au procureur)
    – D’accord avec vous. Si on s’était annoncé comme observateurs, on n’en serait pas là aujourd’hui, c’est sûr et c’est certain.
    (parce que, oui, comme tout le monde, les CRS trouvaient le duo plus vrai flic que nature)

    #Benalla répète aussi
    – le contrat social repose sur l’article 73. Il faut aider la police. Aujourd’hui, à la moindre occasion, on sort son téléphone portable, on filme, on est passif. Le contrat social, c’est pas ça. C’est agir.

    Chloé et Georgios, eux, ont une autre approche.
    Ils racontent, toujours doucement, d’une voix parfois fluette, leur vie après les révélations de @lemondefr
    , quand ils ont compris que c’était pas le premier bacqueux venu qui les avait interpellés, mais deux hommes du Président :

    « On a été jugés, on s’est excusés. On a payé. Mais après le 18 juillet [quand l’affaire devient d’Etat], dès qu’on voyait une voiture devant la maison, on se posait des questions. »

    Là, La Défense de #Benalla tente de déstabiliser le couple et singulièrement Georgios.
    C’est vrai, son certificat médical est anti-daté. Pour résumer : à la première visite (juste après le 1er mai), Georgios est accusé, pas besoin de certificat. En juillet, il devient victime.

    La médecin signe en juillet le certificat de mai.
    Lors de l’instruction, elle reconnaîtra « une erreur » celle, notamment, de « ne pas avoir mesuré l’ampleur de l’affaire » : « je n’aurais pas dû écrire l’attestation à la va-vite »
    Ainsi vont les affaires politiques.

    En verve, comme il sait faire, @ChStPalais se lève. Il est le conseil de Crase. Il tente de savoir ce que Georgios pense de son interpellation.
    Le jeune homme répond :
    – légitime.
    On souffle dans le camp #Benalla.
    Georgios ajoute :
    – Mais pas les violences volontaires !

    Il est maintenant 19h. Le tribunal appelle @T_Bouhafs .
    – Votre vidéo est une vidéo importante et essentielle, lâche l’assesseur (dont on avait saisi, une heure plus tôt son attachement à la bande, tant il l’avait disséquée : c’est dire l’importance capitale désormais des vidéos).

    (la suite, demain, je m’écroule) 2:18 AM · 25 sept. 2021

    David Dufresne
    @davduf
    https://twitter.com/davduf/status/1441660259177689089
    (bonjour amis de Twitter, du café et de la justice bien faite)
    9:06 AM · 25 sept. 2021

    La séance est ouverte.

    Alors, nous en étions à l’audition, hier, à la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris du jeune et trépidant @T_Bouhafs
    . Il a le hoodie chic et la démarche nonchalante.

    La présidente Isabelle Prévost-Desprez, qui avait cédé son micro jusqu’ici au juge Brunaud (je viens d’avoir son nom, grâce à la lecture matinale du compte-rendu de @samuellaurent
    dans @lemondefr
    ) reprend la parole. Parce que y débat. Y a débat juridique.
    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2021/09/25/au-proces-benalla-sur-les-evenements-du-1er-mai-2018-je-reconnais-que-la-sce

    Monsieur Bouhafs est-il fondé à se porter partie civile ?C’est vrai, ça, de quoi se plaint-il ? Demandent (et c’est le jeu), sans le demander tout à fait comme ça (et c’est l’art de la joute) les avocats de Benalla, Crase et Simonin.

    – C’est très simple, lâche @T_Bouhafs.
    – Expliquez nous...
    – La politique.
    Murmures dans le public, de plus en plus respectueux des gestes barrière. Il est tard, et ça file à l’anglaise, notamment du côté des médias (d’où ce live en différé).

    Bouhafs, qui n’est pas seul comme chacun sait, mais tout de même isolé à cet instant, embraye :
    – Ce qui s’est passé place de la Contrescarpe est quelque chose d’éminemment politique.

    Selon lui, la police a empêché un apéro-militant, calme et pacifique. Et comme il y participait ...il estime être victime de « l’immixtion [dans le maintien de l’ordre] de monsieur Crase et de monsieur Benalla, ces deux représentants du pouvoir ».
    La juge demande :
    – Vous les aviez reconnus ? Vous saviez qui ils étaient ?
    – Non, non.

    (m’enfin, tout le monde est là, le tribunal en premier, parce qu’ils ont bien fini par être reconnus)

    Bouhafs, qui s’y connait en la matière, analyse la situation ce jour là :
    – Je pense que ça rentre dans une logique de répression politique qui est à l’oeuvre dans ce pays depuis plusieurs années.

    Et le voila qui s’élance. Je cite Ariane Griessel de @franceinter qui le cite :
    Ariane Griessel
    @arianegriessel
    https://twitter.com/arianegriessel/status/1441458695527976962
    Invité par son avocat, Arié Alimi, à décrire l’ambiance avant l’intervention des forces de l’ordre, Taha Bouhafs raconte que "tout était calme", décrit "une place qui se tient sage".

    @T_Bouhafs avance un autre préjudice : la sortie du circuit légal des images de #vidéosurveillance. Petite leçon de choses :
    – Si on accepte tous d’être filmés, c’est parce qu’il y a un contrat, c’est réglementé. Ces images où j’apparais se sont retrouvées dans les mains de @Elysee

    Et troisième raison à sa présence : Bouhafs estime avoir été trompé par l’usurpation de l’identité de policier par Alexandre #Benalla et Vincent Crase.Son avocat @AA_Avocats lui demande :
    – Seriez-vous intervenu si vous n’aviez pas cru que M. Crase et M. #Benalla étaient policiers ?

    Bouhafs, tranchant :
    – Non, il y avait des policiers autour, c’était à eux d’intervenir.
    Rires contenus dans la salle.

    Passé le moment de point juridique (partie civile, pas partie civile ?), qui aurait passionné tous les apprentis de @ENM_France
    , et qui sera tranché (lui aussi), à la fin du procés, place au témoignage de @T_Bouhafs.

    #Crase ne le quitte pas des yeux. #Benalla est plus fuyant. Simonin, qui sait que ça le concerne moins, s’étire les jambes, qu’il a longues.
    (on note tout de même un autre grand absent du procès, le major Mizerski, chaperon de #Crase et #Benalla pour leur journée d’observation)

    Bouhafs, à propos des « gestes techniques » de Benalla (pour reprendre l’expression de Bennal lui-même) :
    – J’ai été surpris de cette violence. Pourquoi Benalla lui même une patate comme ça, à Georgios ?
    Il ajoute :
    – Je savais pas quoi faire...

    ...La seule chose que je pouvais faire, c’était filmer. Dès qu’il m’a vu, Alexandre Benalla est parti.
    (ce que conteste l’intéressé qui assure, plutôt, avoir tenté de retrouver un OPJ de la @prefpolice
    pour embarquer Georgios et Chloé).

    Bouhafs décrit la scène. Les coups, les cris, les gaz :
    – On a été gazé parce qu’on filmait. C’est devenu une technique systématique. Dès qu’on filme, on a un policier qui vient taper votre objectif, ou donner un coup de gazeuse.

    Il poursuit :
    – Ça va si loin qu’ils ont même confectionné une loi pour ça, pour nous empêcher de filmer.

    Peu à peu, Bouhafs déroule. Il ne martèle rien, il raconte, parfois il hésite et se reprend. Il ne transforme pas la barre en estrade politique, il remet juste la réalité à sa place : ce procès n’est pas (seulement) celui d’une basse police, mais d’une vision de basse politique.

    Bientôt 20h, fin des débats, l’écran géant remonte gentiment se cacher dans le plafond, et chacun rentre chez soi, libre et fatigué.
    L’audience est suspendue. Reprise lundi.

  • Samuel Sandler : « Deux ou trois choses que je voudrais dire à Eric Zemmour »
    http://www.davduf.net/samuel-sandler-deux-ou-trois-choses-que-je

    Pour Le Monde, Samuel Sandler réagit aux écrits du chroniqueur. (...) En réponse à ses propos sur Pétain, dont il explique qu’il a sauvé des juifs, j’aimerais aussi raconter à Eric Zemmour l’histoire de ma sœur aînée, Léa, décédée il y a cinq ans, et qui était née à Mannheim, en Allemagne, en 1933. En 1937, deux ans après l’adoption des lois de Nuremberg par l’Allemagne nazie, mes parents ont abandonné leur affaire de fonderie pour échapper aux persécutions antisémites et s’installer en France, au Havre. Quand (...) Revue de presse, du web & veille en tous genres

    / #Présidentielle_2022

    #Revue_de_presse,du_web&_veille_en_tous_genres

  • 8-13/11/21, tournée Cinéphare (Bretagne) « Un Pays qui se tient sage »
    http://www.davduf.net/8-13-11-21-tournee-cinephare-bretagne-un-pays-qui

    Série de rencontres avec le réalisateur et le réseau CinéPhare. Novembre 2021 lun. 08 Brest mar. 09 Les Korrigans, [Guingamp->http://cine-korrigans.fr mer. 10 Callac jeu. 11 Arthus Ciné, Huelgoat ven. 12 Penmarc’h sam. 13 Cinéma Iris, [Questembert->https://www.iris-cinema-questembert.com Le mot du distributeur : « Alors que s’accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales, de nombreuses manifestations citoyennes font l’objet d’une répression de plus en plus brutale. Le (...) #Agenda

    http://cinephare.com/information/un-pays-qui-se-tient-sage-rencontres-avec-david-dufresne
    http://cine-korrigans.fr
    https://www.iris-cinema-questembert.com

  • 22 septembre : lancement de la revue RetroNews
    http://www.davduf.net/22-septembre-lancement-de-la-revue-retronews

    Trop trop hâte de découvrir la bête @RetroNewsFr version papier ! (où je me suis bien amusé à me glisser dans la peau d’un @prefpolice : Jean Chiappe, 1934) Comment la presse reflète-t-elle, depuis plus de trois siècles, les grands questionnements et les évolutions qui traversent nos sociétés ? Comment ce « miroir » du passé permet-il tout aussi bien d’entrer dans l’histoire que d’en approfondir la connaissance ? Pour encourager la découverte de cette matière inépuisable, RetroNews lance une nouvelle (...) Revue de presse, du web & veille en tous genres

    / #Police, #Journalisme_de_préfecture

    #Revue_de_presse,du_web&_veille_en_tous_genres

  • En Australie, selfies et vidéos en direct deviennent des outils de #Surveillance des personnes en quarantaine - Le Temps
    http://www.davduf.net/en-australie-selfies-et-videos-en-direct

    Lu dans Le Temps | « Vous avez été mis en quarantaine ? Vous avez quinze minutes pour vous connecter à l’application de l’Etat d’Australie méridionale et prouver que vous êtes bien chez vous, grâce à la reconnaissance faciale et la géolocalisation. Un dispositif orwellien qui pourrait être déployé au niveau national » Pour s’assurer du respect des mesures de quarantaine imposées dans le pays, un Etat australien impose à ses citoyens de se plier à un contrôle atypique : une application développée par le (...) Revue de presse, du web & veille en tous genres

    / Surveillance, #Passe_sanitaire, #Traces_numériques

    #Revue_de_presse,du_web&_veille_en_tous_genres

  • « C’est du travail de Noir » : le #Racisme banalisé de cinq policiers normands devant la justice
    http://www.davduf.net/c-est-du-travail-de-noir-le-racisme-banalise-de

    Lu dans Le Monde | Cinq fonctionnaires, aujourd’hui renvoyés de la #Police nationale, ont comparu vendredi devant le tribunal de police d’Evreux pour « des faits d’injures publiques à caractère raciste » tenues dans un groupe WhatsApp. Devant le tribunal d’Evreux, tous n’ont pas retiré leurs propos. Entre 150 euros et 1 000 euros d’amendes ont été requis par l’accusation, en fonction du niveau d’implication des prévenus. Jugement le 5 novembre. « Dans la police, on baigne dans un racisme ambiant » Gilles (...) Revue de presse, du web & veille en tous genres

    / Racisme, Police

    #Revue_de_presse,du_web&_veille_en_tous_genres

  • Alain Croubalian, dead brother pour de bon - davduf.net
    https://www.davduf.net/alain-croubalian-dead-brother-pour-de-bon

    Dans une autre vie, au mitan des années 1980, Alain éructait comme personne. Lui et ses Maniacs rendaient la vie plus belle, et les nuits plus torrides. Alain est mort cette nuit, comme il a vécu toute sa vie : subitement. Salut l’artiste, salut l’ami.

    Le camion du groupe était pourri, comme leur son était magistral (et leur énergie, brutale). Dans mon souvenir, leur agent ne lisait pas bien l’Anglais : ce n’est que dix ans plus tard que les Maniacs comprirent pourquoi ils n’avaient jamais signé sur un label US ou anglais. A Bondage Rds, entre les Bérus et les VRP, on les avait accueillis et les Maniacs, suisses dans leur droiture, admirables dans leur fraternité, furent parmi nos meilleurs groupes.
    Sur Stop it Baby Rds, mon petit label, ils faisaient des étincelles. On fit croire qu’ils avaient joué jusqu’au Budokan, à Tokyo, eux qui n’avaient jamais mis les pieds au Japon. Et Alain qui rigolait, qui rigolait, et qui souriait --- bon sang, quel sourire. Un sourire de frère.

  • Alain Croubalian, dead brother pour de bon - davduf.net
    https://www.davduf.net/alain-croubalian-dead-brother-pour-de-bon

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