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Pas d’pierre, pas d’palais ! Pas de palais...

  • Commémorations d’Auschwitz : le président polonais demande à garantir l’immunité à Netanyahou
    La Croix (avec AFP), le 09/01/2025
    https://www.la-croix.com/international/commemorations-d-auschwitz-le-president-polonais-demande-a-garantir-limmun

    Le président polonais Andrzej Duda a écrit jeudi 9 janvier au premier ministre de son pays pour lui demander de garantir l’immunité du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, afin qu’il puisse venir assister aux cérémonies du 27 janvier pour le 80e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz.

    Le président polonais a demandé au gouvernement de son pays d’assurer l’immunité du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, si celui-ci venait pour le 80e anniversaire de la libération du camp nazi d’Auschwitz, a indiqué jeudi 9 janvier la présidence.

    Benyamin Netanyahou est sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).

    Toute personne d’Israël devrait pouvoir assister à la cérémonie

    Le président Andrzej Duda« est d’avis que toute personne d’Israël, tout représentant des autorités de ce pays, devrait avoir la possibilité de participer à cet événement unique », a déclaré Malgorzata Paprocka, cheffe de chancellerie du président polonais. Selon elle, le chef de l’État a envoyé une lettre au premier ministre Donald Tusk « pour s’assurer que le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou puisse participer à la célébration du 80e anniversaire de la libération d’Auschwitz s’il le souhaite ».

    https://seenthis.net/messages/1091983
    #IsraelPologne

  • Jean-Marie Le Pen n’est pas mort : son héritage s’étend jusqu’à la macronie
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2025/jean-marie-le-pen-nest-pas-mort-son-heritage-setend-jusqua-la-macronie-Al9

    Est-ce vraiment la fin de Le Pen et toute la charge nationaliste et identaire de sa pensée d’extrême droite ? C’est ce que nous allons voir au cours de cette émission avec Beligh Nabli.

  • Comment l’eau est venue à la Terre | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/281224/comment-l-eau-est-venue-la-terre

    D’où vient l’eau de la Terre ? Pendant longtemps, on a supposé qu’elle était arrivée grâce à des météorites chargées en eau, qui se seraient écrasées sur notre planète il y a plusieurs milliards d’années. Mais de nouvelles hypothèses voient le jour.

    https://justpaste.it/goprq

  • #Bayrou et la « Marche sur Rome » de l’extrême centre

    Simone Veil, la célèbre ministre de droite et ancienne collègue de François Bayrou disait déjà au début des années 2000 : « Bayrou, c’est pire que tout », et le qualifiait d’« illuminé ». Elle ajoutait : « Le personnage demeure incompréhensible si l’on ne tient pas compte de cette donnée essentielle : il est convaincu qu’il a été touché par le doigt de Dieu pour devenir président. C’est une idée fixe, une obsession à laquelle il est capable de sacrifier principes, alliés, amis. Comme tous ceux qui sont atteints de ce mal, il se figure les autres à son image : intrigants et opportunistes ».

    https://contre-attaque.net/2024/12/15/bayrou-et-la-marche-sur-rome-de-lextreme-centre

  • Didier Wampas : « Si tu es contre le capitalisme, tu n’es pas obligé de vendre tes disques chez Carrefour » - La Libre
    https://www.lalibre.be/culture/livres-bd/2024/12/16/didier-wampas-si-tu-es-contre-le-capitalisme-tu-nes-pas-oblige-de-vendre-tes

    La RATP, Kyo, Johnny, Manu Chao, Marco Pantani, le Dalaï-Lama… Le chanteur libertaire Didier Wampas publie « Punk ouvrier » dans laquelle il revient sur les grands moments de sa carrière. Entretien sans langue de bois, ça fait du bien.

    « Les Wampas n’aiment pas Kyo, les Wampas n’aiment pas la variété pourrie. » Le 28 février 2004, lors des Victoires de la musique, il n’a pas pu s’empêcher… En descendant les marches du Zénith de Paris avant de chanter « Manu Chao », son tube le plus connu, un boa rose autour du cou, Didier Wampas a préféré asséner sa vérité en prime time plutôt que d’esquisser un sourire forcé dans un show aseptisé. Dans Punk ouvrier, sa biographie, le chanteur déchaîné à la voix éraillée revient sur ce moment et les autres grands souvenirs de sa carrière, en commentant les paroles de ses chansons. C’était la condition sine qua non assure Didier Chappedelaine, son vrai nom. « La maison d’éditions m’a appelé. Au début, je ne voulais pas trop parler de ma vie. Ça ne m’intéressait pas tellement. On a discuté avec Christian Eudeline (journaliste, NdlR) et j’ai accepté uniquement si le livre était plus basé sur la musique que sur ma vie. » Dont on apprend beaucoup, quoi qu’il en dise.

    Quels souvenirs gardez-vous de votre enfance en HLM à Villeneuve-la-Garenne ?

    Ma mère est Bretonne, de Spézet, elle a appris le français à l’école. Ma grand-mère le parlait à peine, elle ne savait ni lire, ni écrire. C’est fou de se dire ça. Ma mère est partie à Paris comme Bécassine pour être bonne chez un docteur. Mon père est d’origine normande, mais il est né à Boulogne. Il travaillait chez Renault, c’était un vrai ouvrier, à l’ancienne. À Villeneuve-la-Garenne, je n’étais pas malheureux, mes parents étaient très très gentils, mais je m’ennuyais un peu. Je n’avais pas vraiment de copains. J’aurais aimé, mais je ne jouais pas au foot, je n’étais pas super bien dans ma peau, j’étais tout maigre. Les autres se moquaient un peu de moi. Heureusement, j’ai eu la lecture très tôt pour m’aider, j’ai lu beaucoup. Après est venue la musique.

    Vous étiez très bon à l’école, puis vous avez décroché au collège. Comment l’expliquez-vous ?

    Je ne me l’explique toujours pas. Je n’ai pas réussi à accrocher au système scolaire au collège. Je n’avais pas envie d’étudier. Je ne comprenais pas le pourquoi du comment, le rapport avec ma vie. On m’a mis en allemand première langue et je n’arrivais pas à m’intéresser au cours. Qu’est-ce que j’en avais à faire d’apprendre l’allemand ? Pourquoi ? J’ai fait une année en seconde à Gennevilliers et là c’était l’horreur. C’était la zone. C’était pour devenir tourneur-fraiseur, dans des grands ateliers. Je suis finalement allé à Clichy où j’ai décroché un bac en électrotechnique.

    Vous avez travaillé toute votre vie à la Régie autonome des transports parisiens (RATP). Pourquoi y êtes-vous resté malgré le succès ?

    J’avais bossé un an et demi à l’usine avant. Je ne sais pas comment font les gens. Quelle drôle de vie quand même. C’est démago de dire que les politiques devraient aller bosser à l’usine, mais ce n’est pas loin de la vérité. Si les gens allaient une fois à l’usine, ils verraient ce que c’est la vie. C’est pas facile. Cette expérience m’a permis de me rendre compte que c’était beaucoup plus cool à la RATP. Au tout départ, quand j’ai commencé, il n’y avait pas d’intermittents du spectacle. À partir des années 90, j’aurais pu avoir le statut, mais je n’avais pas envie de rentrer là-dedans. La RATP m’a permis de me moquer pas mal des maisons de disques, des contrats, des ventes, de ne pas être obligé de faire des dates pour avoir le statut. J’ai pu faire de la musique comme j’en rêvais quand j’avais 15 ans. Un truc noble, beau, pur, où on s’en fout de gagner de l’argent. Par amour du rock et de l’art.

    Vous faisiez la première partie de la Mano Negra et vous alliez directement au travail. Ce n’était pas déstabilisant d’enchaîner les deux ?

    Oui, mais ça fait du bien. Ça permet d’en rajouter sur scène, de jouer la rock star parce qu’on sait que ce n’est pas vrai. On retourne bosser et on sait que c’est faux. Ça aide à ne pas prendre la grosse tête.

    Le rock vous a permis de ne pas sombrer durant votre jeunesse ?

    C’est le premier truc qui m’a donné vraiment envie. Quand j’ai eu 15 ans. Je ne savais pas ce que je voulais faire de ma vie. Je voulais être marin, vivre des aventures, mais sans savoir comment. Quand le rock est arrivé, je me suis dit « ouah », enfin quelque chose à quoi m’accrocher. Ça m’a donné un but dans la vie et de savoir qu’on pouvait être différent des autres, sans aimer le disco, le foot et ce n’était pas grave. J’ai rencontré des gens, rien qu’en écoutant des disques. J’écoutais David Bowie et je me rendais compte qu’il y avait d’autres gens comme moi.

    Comment s’est construite votre culture musicale ?

    Je n’en avais pas… J’écoutais le hit-parade d’Europe 1 avec Johnny, Il était une fois et Mike Brant. « Qui saura » a été ma première émotion musicale. À dix ans. La première fois que j’écoute une chanson et que ça me touche aux tripes. Johnny reprenait les chansons d’Elvis et d’Eddie Cochran, je l’ai beaucoup écouté dans les années 70. J’ai quand même un peu appris le rock’n’roll avec lui… C’était un exemple, car il a montré qu’on pouvait chanter du rock en français. Je lui ai écrit une chanson intitulée « Christine », mais je ne lui ai jamais envoyée.

    Vous rencontrez Francis Cottaing à l’école d’électricité. Une révélation ?

    Oui, c’est mon premier copain punk qui écoutait la même musique que moi. Je pouvais enfin en parler avec quelqu’un. On a traîné ensemble et on a rencontré d’autres punks sur le lac d’Enghien. On était quatre, et on s’est dit : on va faire un groupe. Le 14 juillet 1981, on peut dire que c’est la date de naissance des Wampas.

    Et vous prenez directement le micro ?

    Francis faisait un peu de batterie, les deux autres de la guitare. On s’est mis dans la cave d’un des deux guitaristes et on s’est mis à répéter. J’ai essayé de jouer de la basse pendant trois répétitions, mais comme je ne savais vraiment pas en jouer, je me suis mis en chanteur. En général, c’est le plus mauvais dans un groupe. Dès le début, on a répété trois fois par semaine. On s’est dit que c’était important et qu’il fallait s’y tenir. On l’a fait pendant 30 ans. J’adore toujours les répètes.

    Vous avez vu The Cramps à Bobino, The Coronados au Golf Drouot. Ces deux groupes vous ont fait comprendre que vous pouviez faire pareil ?

    En 1978, je suis allé voir David Bowie à Paris et j’ai été déçu. Il ne se passait rien, il était loin, tout petit sur une grande scène, j’étais assis. Et je me suis dit : c’est pas ça le rock’n’roll. Les Cramps et les Coro dans des endroits plus petits, là, j’ai découvert qu’il y avait des vrais concerts de rock’n’roll. La première fois que tu montes sur une scène, tu ne sais pas quoi faire. Petit à petit, c’est venu, je me suis senti à l’aise, mais c’est long, mine de rien.

    Au départ, vous sniffiez de la colle, vous buviez, mais vous avez tout arrêté à 25 ans ?

    On a commencé à répéter avec des packs de bières. Cela ne m’aidait pas du tout à avancer. Entre les concerts, les trois-huit, je n’avais pas la santé pour tout. Et puis, c’est compliqué les concerts, il y a à boire à volonté, le frigo est rempli. Tu fais la balance à 14 heures pour jouer à 22 heures. Non, non. C’est plus simple de ne pas boire du tout, sinon, c’est compliqué à gérer.

    Vous écrivez dans le livre : « Je ne fais pas de rock pour écrire des paroles, je ne suis pas un poète. » C’est toujours ce que vous pensez ?

    Au départ, je détestais que l’on me dise que je faisais de la poésie, mais je pense aujourd’hui qu’il n’y a pas de bonnes chansons sans bonnes paroles. Et en fait, la poésie, c’est ce qu’on fait quand même. Je déteste retoucher mes paroles, j’ai envie qu’elles sonnent vraies, comme la musique. Je trouve qu’il faut garder le premier jet. Après, Brassens faisait le contraire et c’était bien.

    Par exemple, « Rimini », très beau texte écrit en hommage au feu cycliste Marco Pantani, est sorti d’un seul jet ?

    Quasiment. J’écris très vite. Je l’ai écrite sous le coup de l’émotion. Quand j’ai appris qu’il était mort à Rimini. J’y étais passé l’été avant son décès, j’avais déjà trouvé la ville glauque. Je me suis dit, en hiver, tout seul dans une chambre d’hôtel. Le pauvre… Ça m’a foutu un coup.

    Vous évoquez aussi les suicides de Marc Police, ancien guitariste des Wampas et du chanteur Jean-Luc le Ténia. Vous écrivez : « le monde était trop petit pour eux ». C’est-à-dire ?

    Marc et Jean-Luc étaient des gens qui aspiraient trop à quelque chose de grand, de beau, et justement le monde ne le leur donnait pas. Ils vivaient dans un monde qu’ils trouvaient petit et mesquin et ils ne pouvaient pas supporter d’y vivre, ils voulaient plus de beauté.

    Vous composez d’abord la musique, avant d’écrire ?

    95 % du temps. Je fais des chansons en yaourt et après je mets des paroles dessus. C’est plus facile. Même si ce n’est jamais facile. Là, je dois écrire pour le prochain album des Wampas, j’ai plein de chansons, je n’ai pas de paroles, je ne sais pas par où commencer. Je n’ai rien à dire. J’en suis encore à me demander par où je commence. C’est toujours la même histoire. C’est toujours aussi dur.

    Vous chantez : « C’est pas moi qui suis trop vieux, votre musique c’est de la merde ». Quel est votre regard sur la musique actuelle ?

    C’est un badge que j’avais vu aux USA. Je me suis dit qu’il fallait en faire une chanson car c’est trop vrai. Des fois, on se dit : c’est moi qui suis vieux, mais je crois que si j’avais 15 ans aujourd’hui, il y a plein de musiques que je n’aimerais pas. Pas plus que les Bee Gees à l’époque. J’écoute un peu de tout, pourtant, je comprends que le rap existe, c’est parfois drôle et vivant. Mais la variété française, le RnB et la dance, même si j’essaie, je ne peux pas. La vie est trop courte. Je lis les magazines rocks aussi pour trouver des trucs bien. Je ne veux pas être comme tous ces gens de mon âge qui écoutent uniquement ce qu’ils écoutaient à 15 ans. J’écoute beaucoup de musique classique, ça soulage. Aujourd’hui, Brahms me nourrit plus que les Sex Pistols.

    « Je m’en fous de ce que les gens disent. Je danse sur la Lune ». C’est un peu votre mantra ?

    Oui… C’est tellement jouissif de s’en foutre de ce que les gens pensent. Je n’arrive pas à faire un disque en me disant : tout le monde va l’aimer. Ma copine regardait un reportage sur Clara Luciani, l’autre jour. Elle était toute contente de remporter les Victoires de la musique, je n’ai rien contre elle, mais tout ce qu’elle disait, c’était le contraire de ce que je pense. Si tu as une Victoire de la musique, c’est que tu as fait une musique de merde. Ce ne sont pas les Victoires de la musique, ce sont les Victoires de la thune. Après, les gens font ce qu’ils veulent, c’est tellement bien de pouvoir faire ce dont on a envie. On me demande de passer à la télé, mais je n’ai pas envie. Je n’ai pas envie d’y aller, c’est tellement faux, hypocrite comme milieu, que je ne peux pas y aller.

    Le titre « Manu Chao » a eu du succès en 2004. Comment est-il né ce titre ? Qu’a-t-il changé ?

    « Manu Chao » a accru ma notoriété. Je n’aurais peut-être pas fait un livre aujourd’hui sans ce tube. Je ne suis ni fier, ni pas fier de l’avoir fait. J’avais vu une interview dans laquelle Manu Chao critiquait le capitalisme. Et je m’étais dit : si tu es contre le capitalisme, tu n’es pas obligé de vendre tes disques chez Carrefour. Il ne l’a pas très bien pris. On l’avait invité pour apparaître dans le clip, il n’était pas venu. Les membres de Louise Attaque, par contre, ont dit « oui » avec plaisir. Ils nous ont notamment aidés en nous invitant au Zénith pour faire « Chirac en prison ».

    On allait y venir. Ce titre qui figure sur l’album suivant « Manu Chao » vous a un peu « cramé » ?

    Je n’avais pas envie de faire comme tout le monde et de rentrer dans le grand cirque médiatique. À l’époque, tout le monde me disait : vous vous tirez une balle dans le pied. Il y a « Rimini » sur le même album, toutes les radios, nous ont dit : s’il n’y avait pas eu « Chirac en prison », on l’aurait diffusée. On n’est plus passé en radio par après. Mais je suis très content d’avoir fait ce titre, je peux me regarder dans une glace.

    Vous avez joué dans des studios et des lieux mythiques, collaboré avec le producteur des Hives, assuré la première partie d’Iggy Pop ou de la Mano Negra, croisé le Dalaï-Lama, voyagé un peu partout… Quand vous vous retournez sur vos 43 ans de carrière, vous vous dites que la vie a été belle non ?

    Oh oui… Quand on regarde d’où je viens, le petit Didier en banlieue qui n’a pas de copains, si on m’avait dit tout ce que je ferai, je ne l’aurais jamais cru. C’est pour ça, avoir plus de succès, vendre plus de disques, je m’en fous, j’ai déjà vécu des choses exceptionnelles. Tous les soirs, quand je rentre sur scène, c’est incroyable. Ça m’amuse toujours autant. Je n’en ai pas marre. Je ne sais rien faire d’autre au fond. Je n’arrive pas à m’exprimer autrement. Faire des nouveaux disques et écrire des bonnes chansons, je ne pense qu’à ça tout le temps. C’est tellement important pour moi. Si je suis là, c’est parce que j’écoutais des disques seul dans ma chambre. Si les gens peuvent écouter les disques des Wampas et être touché comme je l’ai été, c’est ce qui me fait continuer.

    Y a-t-il un moment particulier dans cette carrière ?

    La sortie de mon premier 45 tours. Je me souviens d’avoir pris le train de banlieue pour rentrer chez moi avec mon disque sous le bras. Je me dis : ça y est, j’ai réussi. Je peux mourir. Je lisais Best (magazine musical français, NdlR) depuis des années et là, le disque avait été chroniqué en disant qu’un des morceaux était un des meilleurs titres de l’histoire du rock français. J’étais tellement content. Ça a été le summum de ma réussite, le reste, c’était du bonus. Quelque part, j’aurais pu m’arrêter là.

    Vous roulez toujours dans une vieille Daewoo ?

    Non, je l’ai vendue pour 400 euros… Terminé la voiture. J’ai acheté un appartement pour la première fois de ma vie. J’ai un crédit jusqu’à 70 ans. J’ai toujours été en location et à Sète où je me suis installé, personne ne voulait rien me louer. Je suis allé voir ma banque et ils ont été d’accord. Ils ont été très gentils. Je n’ai jamais été propriétaire avant, parce que je m’en fous. On me disait : tu balances ton argent par les fenêtres. Quand je serai mort, ça changera quoi pour moi que je sois propriétaire ou locataire ? Et puis, les réunions pour parler savoir s’il faut refaire, ou pas, la cage d’escalier, ça me rend fou…

  • Rima Hassan Au Poste
    [interview par David Dufresne, 2h]
    https://www.youtube.com/watch?v=hqTDla_Af3g

    Deux heures durant, la députée européenne a parlé du fond, en toute franchise, loin des buzzeries. De la Syrie, de la Palestine, d’Israël, de son travail de parlementaire.

    Ce fut un moment rare, où les colères succédaient à des confidences, les rires aux déclarations graves, génocide et gazacide, Shoah et Nakba ; où il fallait revenir sur des accusations contre elle, quitte à en porter d’autres. Un échange où le tchat, plein à craquer, demandait des éclaircissements, des précisions, et goûtait l’instant suspendu.

    Syrienne par sa grand mère, née elle-même dans un camp de réfugiés palestiniens près d’Alep, Rima Hassan, juriste, a fini par lancer : « j’ai pu dire ce que je ne peux pas dire ailleurs ».

  • Je découvre que mon alternant, pour comparer deux fichiers, utilise un site en ligne. Il envoie nos fichiers de code source, de configuration, etc, sur un site en ligne, qui fait ce que tout comparateur de fichiers fait.

    Pour tout dire, dès qu’il y a le moindre besoin basique, il trouve une application en ligne et il y copie les données de nos clients.

    On a beau leur faire signer un contrat de travail, avec des clauses de confidentialité explicites, ils ne font pas le lien. C’est marrant (non).

  • Pas mécontent du tout de soutenir Blast (((n’hésitez pas à vous abonner !!!))), cet entretien à trois, en prise avec l’actualité directe et brûlante me rassure sur la qualité des intelligences en place. La complexité des situations appelle des contextualisation simple, et à être prudent pour l’avenir.Les prédicateurs peuvent passer leur chemin.

    https://www.blast-info.fr/emissions/2024/syrie-une-revolution-populaire-met-fin-au-regime-de-terreur-de-bachar-al-

    #syrie #liban #israël #géopolitique

  • Assassinat de Brian Thompson à New York : un homme arrêté en Pennsylvanie
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/09/assassinat-de-brian-thompson-a-new-york-un-homme-arrete-en-pennsylvanie_6438

    « Des membres de la police d’Altoona », à 500 kilomètres à l’ouest de New York, « ont arrêté Luigi Mangione, un homme de 26 ans, pour possession d’armes à feu. A l’heure actuelle, nous pensons qu’il s’agit de la personne que nous recherchons dans le meurtre ciblé et effronté de Brian Thompson, PDG de #UnitedHealthcare », a déclaré Jessica Tisch, la patronne de la police de New York (NYPD), lors d’un point presse aux côtés du maire, Eric Adams.

    L’homme a été placé en garde à vue après que la police eut reçu une information selon laquelle il avait été repéré dans un McDonald’s, a ajouté la patronne de la police de New York. « Ils ont également récupéré des vêtements, dont un masque, correspondant à ceux portés par l’individu recherché, a déclaré Mme Tisch. Ils ont également récupéré une fausse carte d’identité du New Jersey correspondant à celle que notre suspect avait utilisée pour s’enregistrer dans son auberge de jeunesse de New York avant l’assassinat. »

    Les policiers qui l’ont arrêté ont découvert sur lui plusieurs fausses pièces d’identité, un passeport américain, ainsi qu’une arme à feu et un silencieux, « tous deux compatibles avec l’arme utilisée dans le meurtre », a ajouté la cheffe de la police.

    Le chef des enquêteurs du NYPD, Joseph Kenny, a identifié le suspect comme étant Luigi Nicholas Mangione, qui est né et a grandi dans le Maryland, et une dernière adresse connue à Honolulu, à Hawaï. Il possédait une « arme fantôme », un type d’arme qui peut être assemblée à la maison à partir de pièces sans numéro de série, ce qui les rend difficiles à retracer, ont déclaré les enquêteurs. « Pour l’instant, les informations que nous recevons d’Altoona indiquent que l’arme semble être une arme fantôme qui pourrait avoir été fabriquée sur une imprimante 3D, capable de tirer une balle de 9 mm », a ajouté le responsable de l’enquête. Il avait aussi avec lui un document laissant penser qu’« il éprouve de l’hostilité à l’encontre des entreprises américaines ». A ce stade, la police n’a [pourtant] fait état d’aucun mobile [afin de limiter l’émulation consécutive à ce meurtre].

    #IFoughtTheLawAndLawWon

  • Arat Kilo revient avec le titre « Nbendia » | FIP
    https://www.radiofrance.fr/fip/arat-kilo-revient-avec-le-titre-nbendia-7283300

    La chanteuse malienne Mamani Keïta et le rappeur Mike Ladd retrouvent leur combo afro-groove pour un cinquième album aussi festif que militant, annoncé avec un premier titre en forme d’ode éthio-jazz à la force du collectif.

    https://www.youtube.com/watch?v=-sMl4THfyyU

    #musique #éthio-jazz #Arat_Kilo

  • "Cette avancée représente une démocratisation sans précédent de la technologie quantique, promettant d’étendre son utilisation au-delà des laboratoires de recherche élitistes pour atteindre des institutions dans des régions moins développées."

    Bientôt un ordinateur quantique à moins de 1000 € ? Une découverte sud-africaine promet une démocratisation sans précédente de cette technologie du futur - secret-defense.org
    https://www.secret-defense.org/informatique/bientot-un-ordinateur-quantique-a-moins-de-1000-e-une-decouverte-sud

    Source (29 November 2024 - Wits University ) : https://www.wits.ac.za/news/latest-news/research-news/2024/2024-11/researchers-use-laser-beams-to-pioneer-new-quantum-computing-breakthrough.ht

    Dans une percée révolutionnaire, des chercheurs de l’Université du Witwatersrand à Johannesburg ont développé une méthode pour construire des ordinateurs quantiques en utilisant des composants ordinaires tels que des lasers et des affichages numériques. Cette innovation promet de rendre la puissante technologie quantique accessible dans le monde entier, bouleversant les normes établies de coût et de complexité technologique.

    La barrière du coût prohibitif de la technologie quantique bientôt franchie

    Traditionnellement, la construction d’ordinateurs quantiques nécessite des investissements astronomiques, souvent de l’ordre de plusieurs millions de dollars, pour des matériaux spécialisés et des infrastructures complexes comme des systèmes cryogéniques. Cette barrière financière limite sévèrement l’accès à cette technologie avant-gardiste, confinant son utilisation aux pays développés et à quelques institutions privilégiées.

    Une innovation accessible

    La nouvelle approche de Wits University change radicalement le paysage. En exploitant des équipements de base tels que des lasers et des écrans numériques de projecteurs, les chercheurs ont réussi à assembler un ordinateur capable de réaliser des opérations quantiques complexes. Ce système innovant a démontré sa capacité à exécuter des tâches avancées qui dépassent les capacités des ordinateurs traditionnels.
    Le rôle crucial de la lumière

    L’aspect le plus innovant de cette recherche réside dans l’utilisation de la lumière structurée classiquement, manipulée pour adopter des configurations spécifiques qui permettent de transporter des informations complexes. Cette technique permet d’effectuer des opérations mathématiques avancées, indispensables aux fonctions des ordinateurs quantiques, comme la multiplication de matrices par des photons, simulant ainsi des calculs quantiques.
    Validation et performances exceptionnelles

    Lors des tests, en utilisant notamment l’algorithme de Deutsch-Jozsa, l’ordinateur quantique a démontré des performances qui rivalisent avec celles des systèmes quantiques beaucoup plus coûteux. Cette validation prouve que l’ordinateur peut gérer simultanément plusieurs niveaux d’informations, une capacité potentiellement extensible à des millions de niveaux. Cette caractéristique pourrait transformer radicalement le traitement et l’analyse de données complexes.
    Potentiel de transformation et applications futures

    L’accessibilité de cette technologie quantique ouvre de nouvelles avenues pour la recherche et le développement dans des régions jusqu’alors limitées par les coûts prohibitifs des équipements avancés, ouvrant la voie à des ordinateurs quantiques à moins de 1000€ dans quelques années. Les applications potentielles de ces ordinateurs quantiques accessibles vont de la cryptographie avancée à la résolution de problèmes complexes en physique, chimie, et matériaux, sans oublier les implications significatives pour les industries comme la finance et la sécurité nationale.
    Une démocratisation sans précédent de l’informatique quantique

    Cette avancée représente une démocratisation sans précédent de la technologie quantique, promettant d’étendre son utilisation au-delà des laboratoires de recherche élitistes pour atteindre des institutions dans des régions moins développées. En abaissant les barrières financières et techniques, les chercheurs de Wits University pourraient bien avoir initié une nouvelle ère de l’informatique quantique, rendant ses avantages extraordinaires accessibles à une plus grande partie de l’humanité.

  • tombe incidemment sur ces mots de Giono — « Je me suis efforcé de décrire le monde, non pas comme il est, mais comme il est quand je m’y ajoute, ce qui évidemment ne le simplifie pas » — et prétentiarde comme elle l’est se dit alors « Bon sang mais c’est bien sûr », persuadée que c’est par cette même formule de l’écrivain manosquin qu’elle pourrait elle aussi évoquer l’ensemble des 36547800114459 dazibaos qu’elle a rédigés en prenant soin d’imbriquer sa non-vie de vieille aigrie à de fumeuses réflexions sur la marche de l’Univers, comme si par ces petits exercices de rédaction elle cherchait à s’inscrire dans quelque chose de supposément plus grand qu’elle-même — elle précise « supposément » parce qu’elle n’est toujours pas convaincue que quoi que ce soit existe au-delà de la perception que l’on en a.

    Toutes proportions gardées cela lui a aussi rappelé un autre projet hautement artistique (lol) dont elle avait jadis eu l’idée : c’était avant l’autodafé des traces physiques de son propre passé (un auto-autodafé, en quelque sorte), elle voulait coller sur un grand panneau blanc les quelques photographies d’elle-même prises à différentes époques qu’elle possédait encore, et leur juxtaposer de brefs récits des événements du monde qui leur étaient contemporains. « Tandis que la petite Nicole faisait sa première dent Sapiens Sapiens commençait à domestiquer le feu », « Pendant qu’elle entrait à la communale on posait la première pierre de la Grande Pyramide », « Rome brûlait pile-poil au moment de son premier chagrin d’amour » et ainsi de suite.

    Bien sûr elle ne l’avait pas fait. Comme toujours c’est uniquement la théorie qui l’intéresse : dès qu’une chose devient concrète cela rend celle-ci inéluctablement vulgaire.

  • Education à la sexualité à l’école : le projet en l’état « n’est pas acceptable », estime le ministre délégué Alexandre Portier
    https://www.lemonde.fr/education/article/2024/11/27/education-a-la-sexualite-a-l-ecole-le-projet-en-l-etat-n-est-pas-acceptable-

    Le projet de programme d’éducation à la vie sexuelle qui doit être prochainement officialisé « n’est pas acceptable » en l’état et « et il doit être revu », a déclaré le ministre délégué à la réussite scolaire, Alexandre Portier, mercredi 27 novembre, lors de la séance des questions au gouvernement au Sénat.
    Annoncé par l’ancien ministre de l’éducation Pap Ndiaye et prévu initialement pour la rentrée 2024, ce projet, qui fait l’objet d’une offensive des milieux conservateurs, doit être présenté courant décembre aux organisations syndicales. Ce texte, dont la version actuelle n’est pas encore définitive, fait l’objet de concertations depuis le printemps.
    Disant avoir « trois réserves importantes » sur la version actuelle du projet, le ministre délégué, proche de Laurent Wauquiez, a assuré d’abord qu’il « s’engagerait personnellement pour que la théorie du genre [il n’existe pas une « théorie du genre » mais des études sur le genre] ne trouve pas sa place dans nos écoles, parce qu’elle ne doit pas y avoir sa place ». « Deuxièmement, le militantisme n’a pas non plus sa place dans nos écoles. Et je veux un encadrement très strict de tous les intervenants qui auront à porter ces sujets », a-t-il poursuivi.

    Mieux vaut du porno que des cours, n’est-il point ?

    #école #sexualité

    • Education à la sexualité : premier recul d’Anne Genetet face aux pressions conservatrices
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/11/27/education-a-la-sexualite-premier-recul-d-anne-genetet-face-aux-pressions-con

      Après les déclarations de son ministre délégué, Alexandre Portier, jugeant le projet de programme à l’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité « pas acceptable en l’état », l’entourage de la ministre de l’éducation indique que la notion d’« identité de genre » ne figure plus dans le texte.
      Par Sylvie Lecherbonnier

      L’estocade est venu du ministre délégué à la réussite scolaire et à l’enseignement professionnel, Alexandre Portier. Interrogé, mercredi 27 novembre lors des questions au gouvernement, par le sénateur Les Républicains des Pyrénées-Atlantiques Max Brisson, l’un de ses proches, sur le premier projet de programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité, le ministre a jugé que ce texte « n’est pas acceptable en l’état » et « doit être revu ». « Je m’engagerais personnellement pour que la théorie du genre ne trouve pas sa place dans nos écoles », a-t-il affirmé – alors qu’il n’existe pas de théorie du genre, vocable utilisé comme repoussoir par un courant réactionnaire, mais des études sur le #genre.

      Dans la foulée, l’entourage d’Anne Genetet a indiqué à la presse que le terme « identité de genre » – utilisé pour distinguer le sexe de naissance du sentiment d’identité masculine ou féminine notamment – « ne figurera pas » dans la version définitive du programme sans donner plus d’explications. Lundi, pourtant, l’équipe de la ministre affirmait encore au Monde que « l’identité de genre fait partie des motifs de discriminations inscrits dans le code pénal ».

      Selon nos informations, avant ce revirement, la direction générale de l’enseignement scolaire travaillait encore mardi sur une version qui intégrait ce terme au programme à partir de la classe de 5e dans le cadre de la lutte contre les discriminations.

      « Peurs et fantasmes »

      Depuis quelques jours, les pressions d’associations de #droite et d’#extrême_droite comme SOS-Education, le Syndicat de la famille (ex- Manif pour tous) ou Parents vigilants – proche du mouvement Reconquête d’Eric Zemmour – , s’intensifient contre ce premier projet de programme consacré à l’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité.

      Le texte doit permettre de rendre effectives les trois séances annuelles obligatoires prévues dans la scolarité depuis une loi de 2001 et très peu appliquées. L’enjeu de santé publique, de lutte contre les LGBTphobies et les violences sexistes et sexuelles est pointé par les acteurs éducatifs, alors que près de 160 000 enfants sont victimes d’agression sexuelle et d’abus chaque année. Mais pour ces associations conservatrices, cette éducation n’a pas sa place à l’école et revient à la #famille. Nombre d’entre elles contestent la distinction entre sexe et genre, parlant d’une « théorie du genre ».

      Les déclarations du sénateur Max Brisson et la réponse d’Alexandre Portier amènent la polémique au sein du Parlement et du gouvernement. « Un ministre ne devrait pas diffuser de fausses informations en agitant des peurs et des fantasmes pour espérer se faire connaître des Français. Il n’est nullement question de “théorie du genre” dans l’éducation à la vie affective. Il est question de respect et d’égalité », a ainsi réagi Aurore Bergé, députée Ensemble pour la République [ça alors !].

      « Théorie du genre »

      L’entourage d’Anne Genetet a pourtant assuré d’un « alignement » des points de vue entre la ministre et son ministre délégué, même s’ils s’expriment différemment, et endosse désormais ce même discours : « La théorie du genre ne trouve pas sa place à l’école », indiquait ainsi sommairement l’équipe de la ministre de l’éducation nationale dans la foulée des déclarations d’Alexandre Portier. Depuis sa prise de fonction, Anne Genetet défend pourtant encore, le 19 novembre sur CNews et Europe 1, ce programme « très progressif et séquencé ».

      Dans la communauté éducative, la nécessité d’un tel programme fait consensus. « Ce projet de programme va dans le bon sens et doit être appliqué rapidement », assure ainsi le secrétaire national du SE-UNSA, Jérôme Fournier. « Le ministre cède aux marchands de peur et leurs contrevérités : la théorie du genre n’existe pas », s’énerve Sophie Vénétitay, responsable du SNES-FSU pour qui il s’agit de « diffuser des paniques morales au mépris de l’#éducation et la #prévention ».

      La nouvelle version du programme, en vue de la présentation au conseil supérieur de l’éducation de décembre, devrait « circuler en début de semaine prochaine », indique-t-on dans l’entourage d’Anne Genetet.

    • Education à la sexualité : après les propos du ministre délégué Alexandre Portier, la Ciivise et le Planning familial répliquent aux pressions conservatrices
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/11/28/education-a-la-sexualite-la-ciivise-et-le-planning-familial-repliquent-a-la-

      Pour la Ciivise, « les informations mensongères qui propagent une peur infondée parmi les parents d’élèves doivent être rectifiées ». « Jamais », insiste-t-elle dans un communiqué, « le besoin d’instruire les enfants de manière progressive et ajustée à leur âge et de leur permettre de comprendre les enjeux de la vie affective et relationnelle, de l’intimité, du consentement n’ont été plus évidents et consensuels ».

      En France, « 160 000 enfants sont chaque année victimes d’inceste et de violences sexuelles », des violences qui « provoquent chez les victimes des dommages profonds et durables », rappelle la Commission.

      Même indignation au sein du collectif Pour une véritable éducation à la sexualité, mis en place en 2022 et qui compte dans ses rangs le Planning familial, la Fédération nationale des centres d’information sur les droits des femmes et des familles (FNCIDFF), Sidaction, entre autres. Dans un communiqué publié jeudi, les associations dénoncent « l’usage de rhétoriques mensongères des mouvements anti-droits issus de l’extrême droite visant à empêcher l’aboutissement de ce projet essentiel ».

      « Bénéficier d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle permet d’apprendre le respect de soi et des autres, d’appréhender le consentement, de lutter contre les stéréotypes et toutes formes de violences », écrivent-elles. « En pleine actualité du procès Pelicot, la nécessité de mettre en œuvre une éducation permettant de prévenir les violences et de mieux repérer les victimes ne devrait plus être à démontrer. »

      A la mi-journée, la ministre de l’éducation Anne Genetet a déclaré que « la théorie du genre n’existe pas, elle n’existe pas non plus dans le programme » d’éducation à la vie sexuelle. « Ce programme, je le pilote, et la ligne de ce programme, c’est la ligne du ministère, il n’y a pas de théorie du genre dans ce programme », a-elle martelé en marge d’un déplacement à Marcq-en-Barœul (Nord), dans la banlieue de Lille, sur l’orientation. Ce programme « est très clair », « progressif », « adapté à tous les âges » et « permet d’apprendre des notions fondamentales comme le respect, comme le consentement, savoir dire non, ce que c’est qu’une fille, ce que c’est qu’un garçon », a-t-elle poursuivi.

    • Education affective et sexuelle : pour les infirmières scolaires, « c’est trop tard d’en parler en sixième »
      https://www.liberation.fr/societe/education/education-affective-et-sexuelle-pour-les-infirmieres-scolaires-cest-trop-

      Infirmière scolaire depuis dix-sept ans, Jeanne (1) se sent une nouvelle fois « abandonnée » après les propos tenus par Anne Genetet autour de l’éducation à la sexualité. Mercredi 27 novembre, elle s’alignait sur son ministre à la Réussite scolaire, Alexandre Portier, qui reprenait à son compte le fantasme de la « théorie du genre », repoussoir des réacs, qui n’aurait pas sa place à l’école. Alors que ladite théorie n’existe pas, ce qu’a finalement corrigé la ministre de l’Education le lendemain. Mais le mal est fait, estime Jeanne : « Les ministres nous exposent à de nouveaux problèmes sur le terrain avec des opposants qui vont nous mettre des bâtons dans les roues en estimant avoir le soutien de l’Etat. »

      Jeanne sait de quoi elle parle. L’an dernier, elle est devenue l’incarnation des prétendues dérives observées autour de l’Education à la vie affective, relationnelle et à la sexualité (Evars), qui figure dans le code de l’éducation depuis 2001 et dont le projet de programme doit être présenté le 12 décembre au Conseil supérieur de l’éducation. Début mars 2023, Jeanne assure l’un de ces cours dans une école de l’académie de Lyon avec des CM2, en présence d’une enseignante, comme c’est toujours le cas. Après avoir expliqué aux élèves l’intérêt de sa mission « pour les accompagner et faire de la prévention », elle leur propose d’écrire leurs questions sur un morceau de papier à glisser dans une boîte aux lettres. « L’un d’eux avait demandé si on pouvait faire du sexe par les fesses, rapporte l’infirmière. On a écarté cette question qui n’était pas adaptée à leur âge. »

      Galaxie de groupes ultraconservateurs

      Dans un mail daté du 9 mars 2023 et adressé au directeur de l’école, à des journalistes, à des politiques ou au rectorat, le collectif Parents en colère assure que c’est Jeanne qui a tenu ce propos. Elle est alors taxée d’avoir expliqué « à des enfants de 9 à 10 ans ce qu’étaient la fellation, la sodomie, le cunnilingus, le changement de sexe, le “caressage” de testicules » ou encore que, « pour le plaisir, une fille peut sucer le pénis du garçon ». La rumeur tourne sur les réseaux sociaux, relayée par une galaxie de groupes ultraconservateurs : SOS Education, association réputée proche de la droite conservatrice, le Syndicat de la famille, ex-Manif pour tous, qui s’est mobilisé en 2012 contre le mariage de couples de même sexe, Parents Vigilants, des partisans du polémiste d’extrême droite Eric Zemmour, ou encore le collectif Mamans Louves. « Cela reste une minorité qui s’agite beaucoup mais qui est dangereuse pour l’éducation des enfants parce qu’elle veut empêcher toute prévention sur ce sujet, remarque Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU. D’autant plus qu’elle bénéficie de la caisse de résonnance de l’empire #Bolloré qui l’invite sur les plateaux télés de #CNews ou a placé le 24 novembre ce sujet en une du #JDD en titrant : « Education sexuelle à l’école : les enfants en danger ? » avant de dérouler un article sur « l’offensive idéologique » du futur programme.

      Sans soutien de sa hiérarchie, Jeanne a depuis abandonné ses cours en primaire et ne les assure désormais qu’au collège. « On fait de la prévention sur les violences sexuelles et, chaque année, des enfants dénoncent des abus sexuels. C’est trop tard d’en parler en sixième », regrette-t-elle. L’infirmière de 49 ans a même été suspendue de ses fonctions de formatrice à l’éducation à la sexualité. « Ces gens qui crient au loup parlent du traumatisme qu’on provoquerait pour les jeunes mais jamais de ces enfants qu’on sauve en parlant de ces sujets-là », ajoute Lolita Rivé, enseignante en maternelle qui a instauré ces séances de sensibilisation et lancé le podcast « C’est quoi l’amour, maîtresse ? » sur ce thème. Confrontée à des réflexions sexistes, des insultes homophobes entre les élèves ou à de petites agressions, elle a mis en place ces séances en 2022 avec des CE1. « Je dis vulve et pénis pour apprendre le nom scientifique aux enfants et on m’a accusée de prononcer des mots pornos. On m’a aussi dit que leur parler d’#inceste n’était pas de leur âge alors que c’est le seul moyen de les protéger. »

      « Préoccupation »

      « Sous couvert d’autorité parentale, ces réseaux veulent limiter le rôle de l’Education nationale à la transmission des connaissances purement académiques et disciplinaires, note Saphia Guereschi, secrétaire générale du syndicat majoritaire des infirmières scolaires, le Snics-FSU, qui indique avoir accompagné des collègues dans douze académies après des pressions exercées. C’est un sujet de préoccupation des jeunes qui demandent à recevoir cette éducation qui doit se tenir tout au long de la scolarité de façon adaptée. »

      Ces dernières semaines, des chefs d’établissements ont reçu sur leur boîte professionnelle des communiqués de différentes associations condamnant les contenus du nouveau programme. Elles distribuent aussi des tracts devant des établissements scolaires ou descendent dans la rue, comme le 27 novembre, à Lyon, à l’appel du Syndicat de la famille. Dans l’académie de Lyon encore, des lettres nominatives et en recommandé, qui remettent en cause ces cours, ont été envoyées depuis le mois d’octobre à six infirmières scolaires. « Certaines veulent depuis jeter l’éponge, rapporte Gwenaëlle Durand, secrétaire générale du syndicat des infirmiers Snies-Unsa. Elles ont peur de représailles parce qu’on cible des gens. C’est terrible parce que toutes les nouvelles infirmières ne veulent déjà plus pas se former là-dessus, préférant déléguer la tâche à des associations extérieure. » Et d’ajouter : « C’est une vraie régression. »

      (1) Le prénom a été modifié.

      #VSS

    • Dans chaque article, cette même défense pathétique des journalistes : la théorie du genre n’existe pas. Finalement reprise par la ministre. Voilà, tout le monde est rassuré, ça ne va vraiment pas exister dans ces programmes.

    • La pédocriminalité et l’inceste ont des beaux jours à venir. Par contre il ne faut pas faire une éducation à la sexualité et au consentement. Me font voir rouge tous ces fachos.

  • >Donald Trump et Elon Musk prônent un antihumanisme décomplexé, géré par l&#39 ;intelligence artificielle et « vidé de ses corps », explique le philosophe Éric Sadin.- L’En Dehors
    http://endehors.net/news/donald-trump-et-elon-musk-pronent-un-antihumanisme-decomplexe-gere-par-l-3

    Donald Trump et Elon Musk prônent un antihumanisme décomplexé, géré par l’intelligence artificielle et « vidé de ses corps », explique le philosophe Éric Sadin. Une idéologie déjà à l uvre en France.https://t.co/uOdoyJ0igN — Reporterre 🌍 | Le média de l’écologie (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Je viens de faire un tour dans la tête de Philippe Ginestet pour ce film documentaire de Brice Gravelle et de son équipe, produit par les non moins grinçants Cinémutins !!

    Blast : "En découvrant le film de Brice Gravelle (...) me revenait cette réplique du Gangs of New York de Scorsese : il est dangereux de se trouver sous l’aile d’un dragon, c’est plus chaleureux qu’on ne le croit.
    Devant la faconde de Philippe Ginestet, patron des magasins Gifi et à la tête de l’une des plus grandes fortunes françaises, récit de réussite et de « self made man » dont sont friands tous les libéraux de la terre, Macron en tête, on est saisi d’un sentiment paradoxal. Car il n’a pas l’air d’un requin. Il serait même plutôt attachant."

    Trois couleurs : « À la croisée de l’émission culte belge Strip-tease et du cinéma de Gustave Kervern et Benoît Delépine, nourri de la même appétence pour les cas atypiques, ce documentaire truculent est une malicieuse incursion dans le monde d’un milliardaire autodidacte. »

    #bloc_bourgeois #merci_patron #documentaire #paywall

    https://www.cinemutins.com/des-idees-de-genie

    Possibilité sur demande de passer par mon claude pour voir ce film ;).

  • Vol au-dessus d’un ADN… | Chantiers de culture
    https://chantiersdeculture.com/2024/11/23/vol-au-desus-dun-adn

    Il faut absolument voir dès que vous en avez l’occasion la pièce sur Rosalind Franklin mise en scène par Julie Timmerman.
    Une pièce scientifique et féministe. Les chercheurs-héros en prennent pour leur grade.

    Jusqu’en janvier 2025, le théâtre de la Reine blanche (75) pose son regard sur trois femmes scientifiques spoliées de leurs découvertes et oubliées de l’histoire : Jocelyn Bell et la découverte des pulsars, Lise Meitner et la fission nucléaire, Rosalind Franklin et la structure en double hélice de l’ADN. Les Fabuleuses, trois pièces écrites par Elisabeth Bouchaud : la science sur un plateau, une réussite !

    Après avoir travaillé dans un laboratoire parisien réputé, Rosalind Franklin est une physico-chimiste mondialement reconnue, lorsqu’elle débarque à Londres en 1950. Misogynie de collègues masculins, rivalité et jalousie entre chercheurs, vols de documents (clichés photographiques de rayons X, rapport scientifique déposé au Conseil londonien de la recherche en médecine), la jeune femme est harcelée par ses confrères, dépouillée de ses découvertes majeures sur la structure de l’ADN. Elle meurt en 1958, à l’âge de 38 ans, d’un cancer lié à une surexposition aux rayons X. Sans savoir qu’on lui a volé ses découvertes, sans savoir que les usurpateurs (Francis Crick, James Watson et Maurice Wilkins) obtiendront le prix Nobel de Médecine en 1962.

    Sujet aride, spectacle didactique et complexe ? Que les esprits littéraires se rassurent, comme toutes les têtes rêveuses plus que chercheuses, le spectacle est passionnant, haletant. D’une éprouvette l’autre, d’un cliché à l’autre, Julie Timmerman orchestre une véritable enquête policière à double tranchant : les déboires et victoires de la jeune chercheuse dans l’avancée de ses travaux, les magouilles et coups tordus de ses collègues. Nul besoin d’être fort en mathématiques, super doué en physique pour suivre, comprendre et découvrir les ressorts et coulisses d’un monde scientifique englué dans des représentations d’un autre temps, celui où la suprématie masculine s’impose avec naturel, telle une évidence : la laborantine à la paillasse, le patron sous les projecteurs !

    Comme pour les deux autres épisodes aussi palpitants, Prix No’Bell et Exil intérieur mis en scène par Marie Steen, une écriture limpide d’Elisabeth Bouchaud, une mise en scène alerte de Julie Timmerman, une bande de comédiens dignes de leur blouse blanche (Isis Ravel, magistrale de présence en Rosalind)… La science sur un plateau, une découverte majeure, totale réussite ! Yonnel Liégeois

    Les fabuleuses, une série théâtrale sur des femmes d’exception : Prix No’Bell, mise en scène Marie Steen (jusqu’au 19/12). Exil intérieur, mise en scène Marie Steen (du 22/11 au 20/12). L’affaire Rosalind Franklin, mise en scène Julie Timmerman (du 08/01/25 au 19/01). La reine blanche, la scène des arts et des sciences : 2 bis passage Ruelle, 75018 Paris (Tél. : 01.40.05.06.96).

    Julie_Timmerman #Rosalind_Franklin #Théâtre

  • L’enseigne discount GiFi dans la tourmente | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/lenseigne-discount-gifi-dans-la-tourmente-2131866

    Après un accord en mars dernier pour rééchelonner sa dette, Philippe Ginestet, 70 ans et fondateur de l’enseigne de bazar GiFi a décidé de « passer la main », a déclaré son avocat à l’AFP ce vendredi, confirmant une information de l’Informé. La banque Lazard a été mandatée pour accueillir de premières offres d’ici lundi, selon un porte-parole du groupe qui compte plus de 700 points de vente dans 17 pays mais est principalement implanté en France, où il emploie plus de 6.500 personnes. Si une vente devait être finalisée, elle ne concernerait que l’enseigne commerciale et non l’immobilier, précise Me Christophe Dejean.

    #paywall

  • Les niveaux d’usage des drogues illicites en France en 2023 | OFDT
    https://www.ofdt.fr/actualite/les-niveaux-d-usage-des-drogues-illicites-en-france-en-2023-2123

    En 2023, la part des expérimentateurs de #cannabis a continué d’augmenter et concerne désormais plus de la moitié de la population française âgée de 18 à 64 ans. En revanche, les autres indicateurs d’usage de cannabis relatifs à une consommation actuelle n’ont pas augmenté entre 2017 et 2023 à l’exception de ceux concernant les adultes les plus âgés (55-64 ans). Aujourd’hui, les usages de cannabis restent le fait des jeunes générations (plus de 30 % des adolescents âgés de 17 ans en avaient déjà consommé en 2022).

    La consommation des #drogues_illicites autres que le cannabis, qui avait connu une période de stabilisation entre 2014 et 2017, présente en 2023 des niveaux d’usage en forte augmentation quelle que soit la substance psychoactive, et notamment pour les stimulants. Près d’un adulte sur dix a déjà consommé au moins une fois de la #cocaïne en poudre dans la vie, et un sur douze a déjà consommé de la #MDMA. Ces augmentations s’inscrivent dans un contexte de disponibilité accrue des drogues, en France comme en Europe.

    Abstinence, ennui et dépendance
    https://shs.cairn.info/revue-cliniques-2014-1-page-52

    Au risque de tout perdre, moi qui suis à peu près abstinent de toute conduite addictive sauf du tabac et de la connerie. J’ai comme l’idée à mes 70 ans si je me les souhaite de rallumer la chaudière — histoire de finir en feu d’artifice et de bien faire chier mon monde avant de partir.
    #alcool #addiction #abstinence #ennui

  • Synthesizer | A Place To Bury Strangers
    https://aplacetoburystrangers.bandcamp.com/album/synthesizer

    Synthesizer is the title of A Place to Bury Strangers’ seventh album. It is also a physical entity, a synthesizer made specifically for A Place to Bury Strangers’ seventh album. Synthesizer is a record that celebrates sounds that are spontaneous and natural, the kind of music that can only come from collaboration and community. It now features a fully collaborative new lineup, with John and Sandra Fedowitz. That spirit of reinvention is all over the record. Synthesizer is out October 4, 2024 — only on Dedstrange.

    A Place To Bury Strangers Promise to Keep It Forever Intense | Feature Interview by Joseph Mastel
    https://post-trash.com/news/2024/10/29/a-place-to-bury-strangers-feature-interview
    #post_trash #APTBS

  • Tous espionnés ? Le nouveau plan de l’État pour tout savoir sur les Français en ligne
    https://www.journaldeleconomie.fr/tous-espionnes-le-nouveau-plan-de-letat-pour-tout-savoir-sur-les-

    Matignon veut surveiller nos recherches sur Google, TikTok et Instagram. Sous prétexte de mieux comprendre les préoccupations des citoyens, le gouvernement s’apprête-t-il à franchir un pas de trop vers la surveillance généralisée ?

    Les autorités françaises intensifient leur suivi des activités numériques des citoyens. Matignon a lancé un projet de surveillance des recherches en ligne sur des plateformes comme Google, TikTok et Instagram, en s’appuyant sur l’intelligence artificielle, comme le révèle le site L’Informé. Si cette démarche est justifiée par le besoin de comprendre les préoccupations du public, elle soulève des questions graves quant aux limites de la vie privée et aux libertés individuelles. Le gouvernement est-il en train de franchir une ligne rouge ?
    Une écoute numérique qui s’étend au-delà des réseaux sociaux

    L’objectif de cette initiative, portée par le Service d’information du gouvernement (SIG), est clair : comprendre les centres d’intérêt des citoyens en analysant leurs recherches en ligne, une pratique couramment appelée « social listening » et « search listening ». Auparavant concentré sur l’analyse des réseaux sociaux, le dispositif inclut désormais les moteurs de recherche, permettant ainsi une collecte plus large des données issues des recherches quotidiennes.

    Pour renforcer ce programme, un appel d’offres public a été lancé, prévoyant un budget annuel de 1,26 million d’euros, pour un total de 5,05 millions d’euros sur quatre ans. Cet investissement financera l’exploitation de l’intelligence artificielle, qui permettra au SIG d’identifier les sujets qui mobilisent le plus l’attention des internautes, les tendances émergentes, et même les « signaux faibles » comme les appels à mobilisation.
    Vie privée et libertés : les Français sous le microscope ?

    Une question essentielle se pose : jusqu’où ce programme de surveillance peut-il aller ? Bien que les données soient censées être anonymisées et agrégées, certains voient dans cette démarche une intrusion préoccupante dans la vie privée des citoyens. Malgré les assurances du SIG quant au respect des règles du Règlement général sur la protection des données (RGPD), les détracteurs s’inquiètent du volume de données collectées et de la précision des informations récoltées.

    Pour les défenseurs des libertés numériques, ce dispositif pourrait se transformer en un outil d’observation massive des comportements des citoyens. Ils pointent du doigt le fait que même avec une anonymisation théorique, la collecte de données à grande échelle ouvre la voie à une surveillance accrue des habitudes de recherche.
    Un tournant dans la communication gouvernementale

    Derrière cet appel d’offres se cache également une stratégie d’adaptation des actions publiques. En ayant accès aux sujets de recherche des citoyens, le gouvernement espère affiner sa communication pour mieux répondre aux attentes et préoccupations de la population. Ce programme, qui va plus loin que les précédents en incluant des moteurs de recherche, pourrait permettre de mieux capter les opinions et attitudes envers des sujets de politique publique.

    Les cinq volets de cette initiative vont ainsi de la collecte d’informations générales à la surveillance de signaux plus spécifiques, ce qui montre bien l’ampleur de l’ambition gouvernementale. Comme le souligne L’Informé, reste à savoir si cette stratégie sera perçue comme un moyen efficace d’adapter les politiques publiques ou comme une atteinte flagrante à la vie privée.