• Décroissance, #nucléaire, #médias : les sujets tabous de la présidentielle | Merome
    http://owni.fr/2011/07/15/decroissance-nucleaire-medias-les-sujets-tabous-de-la-presidentielle

    Les enjeux sont cruciaux mais certains sujets sont condamnés par les médias et les politiques à rester au ban des débats de la prochaine élection présidentielle. Liste non exhaustive des débats évités.

    #Politique #Pouvoirs #décroissance #présidentielle_2012 #Revenu_citoyen #revenu_de_vie #Revenu_universel

    • Surprenant le couplet sur la démocratie qui n’a de démocratique que le nom alors que la véritable solution pour instaurer un régime démocratique est ... le tirage au sort. Bigrement fin et bigrement intelligent. Ce mec là est loin d’être un idiot.
      #démoctratie

  • A la caisse d’un super marché une vieille femme choisit un sac en plastique pour ranger ses achats. La caissière lui a alors reproché de ne pas se mettre à « l’écologie » et lui dit :
    "Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique. Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources ! "
    La vieille femme s’est excusée auprès de la caissière et a expliqué : " Je suis désolée, nous n’avions pas de mouvement écologique dans mon temps."
    Alors qu’elle quittait le magasin, la mine déconfite, la caissière en rajouta :
    " Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à notre dépens. C’est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l’environnement dans votre temps ! "
    La vieille dame admît qu’à l’époque, on retournait les bouteilles de lait, les bouteilles de Coke et de bière au magasin. Le magasin les renvoyait à l’usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau ; on utilisait les mêmes bouteilles à plusieurs reprises. À cette époque, les bouteilles étaient réellement recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.
    De mon temps, on montait l’escalier à pied : on n’avait pas d’escaliers roulants dans tous les magasins ou dans les bureaux. On marchait jusqu’à l’épicerie du coin aussi. On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu’il fallait se déplacer de deux rues. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.
    À l’époque, on lavait les couches de bébé ; on ne connaissait pas les couches jetables. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge ; pas dans un machine avalant 3000watts à l’heure. On utilisait l’énergie éolienne et solaire pour vraiment sécher les vêtements.
    À l’époque, on recyclait systématiquement les vêtements qui passaient d’un frère ou d’une soeur à l’autre. C’est vrai ! on ne connaissait pas le mouvement écologique.
    À l’époque, on n’avait qu’une TV ou une radio dans la maison ; pas une télé dans chaque chambre. Et la télévision avait un petit écran de la taille d’une boîte de pizza, pas un écran de la taille de l’État du Texas.
    Dans la cuisine, on s’activait pour fouetter les préparations culinaires et pour préparer les repas ; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu’EDF en produit.
    Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boites ayant déjà servies, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique.
    À l’époque, on utilisait l’huile de coude pour tondre le gazon ; on n’avait pas de tondeuses à essence auto-propulsées ou auto portées.
    À l’époque, on travaillait physiquement ; on n’avait pas besoin d’aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l’électricité. Mais, vous avez raison : on ne connaissait pas le mouvement écologique.
    À l’époque, on buvait de l’eau à la fontaine quand on avait soif ; on n’utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter à chaque fois qu’on voulait prendre de l’eau.
    On remplissait les stylos plumes dans une bouteille d’encre au lieu d’acheter un nouveau stylo ; on remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir après chaque rasage. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.
    À l’époque, les gens prenaient le bus, le métro et les enfants prenaient leur vélo pour se rendre à l’école au lieu d’utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi de 24 heures sur 24.
    À l’époque, les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d’une année sur l’autre, les crayons de couleurs, gommes, taille crayon et autres accessoires duraient tant qu’ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jeter fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rentrée. Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.
    On avait une prise de courant par pièce, pas une bande multi-prises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d’aujourd’hui.
    Mais, c’est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.

    #écologie #décroissance #chain-letter

  • Usages, mésusages
    De la consommation (collaborative), des riches et des pauvres, du gratuit et du payant, de l’eau...
    http://www.internetactu.net/2012/01/12/usages-mesusages

    Le moteur principal de leur motivation ne me semble pas être celui-là #décroissance ou du développement durable, comme semblent nous le répéter les argumentaires de tous ces services, mais bien celui de l’hyperconsommation, comme le soulignait le philosophe Gilles Lipovetsky (Wikipédia) dans son essai éponyme. Or, la #consommation n’est pas une réponse à la crise planétaire, mais bien une nouvelle étape de la #marchandisation des rapports humains – et notamment de rapports humains qui ne l’étaient pas nécessairement avant.

    Quand on propose de vendre une part de repas supplémentaire (comme sur Super-marmite ou Gobble son équivalent américain), on vend la part du pauvre de l’ancien temps, celle qui a disparu avec l’urbanisation de nos sociétés, celle qui s’est déportée dans les associations caritatives. Celle qui, il y a longtemps, était réservée à l’inconnu de passage et que nos sociétés urbanisées ont renvoyée à la rue. Les autostoppeurs deviennent des covoitureurs qui vont devoir payer leur écot pour voyager, là où ils voyageaient auparavant gratuitement en tendant le pouce aux autres. L’accueil chez soi se marchande : du prêt de canapé de Couchsurfing il n’y a qu’un pas pour glisser à la monétisation de la chambre d’ami d’AirBNB.

  • Décroissance (économie)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9croissance_(%C3%A9conomie)

    Décroissance (économie)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9croissance_(%C3%A9conomie)

    La décroissance est un ensemble d’idées soutenues par certains mouvements anti-productivistes, anti-consuméristes et écologistes appelés objecteurs de croissance. Ils rejettent l’objectif, en tant que tel, du maintien d’un taux de croissance économique positif ; certains prônent même une réduction contrôlée de l’activité économique, ce qui correspond à un taux négatif. Le terme est parfois complété par des adjectifs tels que « décroissance soutenable » ou « décroissance conviviale ». Une autre appellation, plus récente, est « objection de croissance ».

    Le point de vue des défenseurs du développement durable, ou développement soutenable, s’oppose à celui des objecteurs de croissance, également appelés « décroissants » dans la presse, car il ne remet pas en question l’idéal de croissance. Les partisans de la décroissance contestent en effet l’idée d’un développement économique infini : selon eux, le taux de production et de consommation ne peut pas être durablement accru ni même maintenu, dans la mesure où la création de richesse mesurée par les indicateurs économiques comme le PIB correspond à une destruction du capital naturel et que ce dernier est épuisable.

    Les objecteurs de croissance prônent au plan individuel la démarche dite de simplicité volontaire et, au plan global, une relocalisation des activités économiques afin de réduire l’empreinte écologique et les dépenses énergétiques.

    #décroissance, #anti-productivisme, #anti_consumérisme, #écologie, #décroissance_soutenable, #décroissance_conviviale, #objection_de_croissance, #développement_durable, #développement_soutenable, #décroissants, #empreinte_écologique, #dépense_énergétique.
    Liens :

    • En comparaison de Windows de Microsoft et de Windows, OS X d’Apple semble moins pérenne. Pas étonnant que Firefox commence aussi à l’abandonner de fait...

      Ceci dit, le dernier Mac PowerPC a été vendu début 2006 ? Donc là, oui, on en arrive logiquement — compte tenu des habitudes informatiques — à la fin de vie de la machine, avec des incompatibilités croissantes qui ne seront jamais corrigées...

    • Sur mon iMac Intel, je fais tourner Windows et Linux. Qui dit mieux ?

      Puisque Mac OS X est un UNIX, je ne vois pas bien les limitations. Dans mon entreprise, nous avons changé tous les PC sous Windows par des Mac Mini et la maintenance a diminué de plus de 75%. Cela compense largement le prix d’achat d’autant plus que les machines durent au minimum 5 ans.

      La seule limitation que je connaisse, c’est celle des logiciels pro. Il suffit de connecter les Macs aux serveurs sur lesquels tournent les logiciels, et le problème est réglé.

      J’ai gardé mon Mac PowerPC pendant 7 ans et il tourne toujours comme une horloge.

    • Martin, ton Windows de 2006 fonctionne toujours ? Mac OS X envoie toujours des mises à jour du système, même aux machines sous PowerPC. Bien entendu elles sont moins nombreuses que pour les machines sous Intel ou pour les versions plus anciennes de Mac OS X.

      En ce qui concerne Firefox, ce n’est pas Apple qui fait la mise à jour. On ne peut attribuer la faute qu’à ceux qui gère Firefox.

      Je ne crois pas que l’on puisse parler d’obsolescence programmée pour les ordinateurs. Les évolutions techniques et logicielles sont tellement importantes dans ce domaine que 6 ans est une éternité, et qu’une machine de 6 ans est forcément obsolète si l’on travaille dans ce domaine.

      Reste à savoir ce que l’on en fait et si l’on a vraiment besoin d’une nouvelle machine ou même du nouveau logiciel qui nécessite la nouvelle machine.

      Tout apprentissage est d’abord un formatage. Jusqu’où est-on formaté, et comment s’en libéré ?

  • Les Fab Labs, ou le néo-artisanat | Vincent Truffy
    http://owni.fr/2011/05/29/les-fab-labs-ou-le-neo-artisanat

    Fabriquer soi-même ce dont on a besoin, réparer, au lieu de consommer des objets que l’on jette au moindre dysfonctionnement : tel est le programme des FabLabs, nés au début des années 2000 au #MIT grâce au physicien Neil Gershenfeld.

    #Activisme #Pouvoirs #DIY_(Do_It_Yourself) #économie #Fab_Lab #fing #innovation #Neil_Gershenfeld #obsolescence_programmée #reprap

  • Montage d’un disque dur dans un boitier externe

    http://www.dailymotion.com/video/x5ae7p

    Cette vidéo illustre bien ce que j’aimerais faire sur ce compte. L’auteur de cette vidéo était plein de bonnes intentions, mais franchement il a vraiment merdé sur le coup :) Il a cassé deux vis et s’est même coupé, alors que le montage était on ne peut plus simple.

    Ici, il a acheté un petit boitier, mais il faudrait, dans l’idéal, trouver un matériau de récup afin qu’il y ait effectivement une réelle décroissance. Il faut bien entendu également faire le câblage soi-même ou récupérer celui-ci dans un ordi à la case.

    J’ai vu qu’il y a quelques féru d’informatique sur SeenThis. Pourquoi ne pas nous fixer quelques objectifs informatiques à réaliser. J’attend vos suggestions.

    N’oubliez pas que je propose de partager ce compte pour ceux qui sont intéressé par le projet.

    #décroissance, #recyclage

  • Prêt à jeter - Obsolescence Programmée

    http://www.youtube.com/watch?v=iB8DbSE0Y90

    Dans les pays occidentaux, on peste contre des produits bas de gamme qu’il faut remplacer sans arrêt. Tandis qu’au Ghana, on s’exaspère de ces déchets informatiques qui arrivent par conteneurs. Ce modèle de croissance aberrant qui pousse à produire et à jeter toujours plus ne date pas d’hier. Dès les années 1920, un concept redoutable a été mis au point : l’obsolescence programmée. « Un produit qui ne s’use pas est une tragédie pour les affaires », lisait-on en 1928 dans une revue spécialisée. Peu à peu, on contraint les ingénieurs à créer des produits qui s’usent plus vite pour accroître la demande des consommateurs.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Cartel_Ph%C5%93bus

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Obsolescence_programm%C3%A9e

    #obsolescence_programmée, #Cartel_Phœbus

    • Ceux qui ne l’ont pas vu sur ARTE doivent absolument le voir. Cela implique effectivement l’existence d’un « grand complot » dont la finalité est d’établir la croissance comme norme d’évaluation de n’importe quelle société.

      Tout bien consommable se doit d’avoir un degré d’obsolescence afin de contribuer à son changement à terme. Que ce soit à travers sa fabrication, ou par la création de nouveau modèle mis en valeur par la publicité. Le progrès technique vise moins la performance, qu’à créer le besoin d’un appareil plus performant, ce qui favorise donc la croissance de la consommation.

    • Dans mon entreprise, on utilise des imprimantes laser Brother. L’obsolescence des imprimantes reposent sur le tambour. Les machines sont bon marché, mais le seul tambour revient à plus de la moitié du prix de l’imprimante. Lorsque l’on change le tambour, on reçoit, dans le manuel de la pièce, la méthode pour réinitialiser la « valeur » du tambour. Le tambour n’est en fait que le berceau en plastique dans lequel repose la cartouche. Il est clair que vu ce que c’est, le prix du tambour est prohibitif.

      Il va de soit que je n’achète plus de nouveaux tambours et que je me contente de réinitialiser le paramètre tambour. Un tambour peut très bien fonctionner pendant au moins 3 fois sa durée de vie par défaut.

      Brother, comme bien d’autres fabricants d’imprimantes sort de nouveaux modèles chaque année sans que cela apporte de réelles performances supplémentaires.