• 14 décès en 24h en France, le monde dans "une phase dangereuse"… le point sur le coronavirus
    https://www.parismatch.com/Actu/Sante/46-510-morts-au-Bresil-Pekin-sous-controle-le-point-sur-le-coronavirus-1

    c’est le cas désormais de la Normandie, où le taux de reproduction du virus a dépassé cette semaine « le seuil d’alerte fixé à 1,5 », et se situe juste au-dessus, à 1,6. Cependant, la DGS assure que cette augmentation du taux de contamination « s’explique par des opérations de dépistage massives au sein de cette région et par la détection de plusieurs nouveaux cas groupés dans l’agglomération rouennaise, en cours de gestion ».

    Pourquoi parler de « taux de reproduction à 1,6 » si ce n’est pas un taux de reproduction, mais simplement la conséquence des « opérations de dépistage massives » ?

    • Dans notre coin, il n’y a pas de dépistage massif.
      Un pote fiévreux avec grosse douleur abdo (classée ensuite inflammation intestinale d’origine inconnue) n’a pas été testé à son admission aux urgences.
      En fait, comme on avait un pourcentage intéressant de positifs aux tests et après avoir été brièvement classé seul département orange du coin, on est repassé vert… en divisant par 2 le nombre de tests.
      Mais c’est cool, on a sauvé la saison touristique.

    • Ahurissant. On sait que le passage de ce taux de 1 à 1,1 si il est durable, signe déjà un « saut qualitatif » du foyer épidémique.
      Le schéma on retrouve ses potes pour des soirées printanières retardées (explosion du nombre de contacts dans des conditions favorables : parler fort, chanter, danser, boire des coups), puis on va visiter sa famille. Incroyable de voir à quel point une société punitive peut enterrer tout notion de prévention.
      Nos sociétés consacrent quand même encore pas mal de moyens et de temps à la scolarisation, et jusqu’à des niveaux élevés, et tout le monde doit lire, au moins pour le travail, les loisirs, mais l’aptitude à la lecture parait grevée par des gouffres d’évitement, de déni, de choix du non savoir. Y compris dans des milieux militants qui se préoccupent de solidarité, connaissent inévitablement des petites chansons à la savoir/pouvoir, comprendre pour transformer, etc. Je me suis retrouvé à une réunion pas du tout dans les clous de mesures de distance et de précautions prises dans d’autres lieux et moments du même tonneau : 20 dans une pièce pas aérée et pas grande. Et j’étais le seul à porter un masque... Et pas ceux en tissu bien foutus que j’utilise pour passer dans des endroits confinés ordinaires style métro, magasins, etc, ou brièvement, car, oui, dehors, je me contente en gros d’éviter d’approcher qui que ce soit à moins de trois mètres et ne porte pas systématiquement de masque, mais heureusement un FFP2 (j’essaie d’en avoir un ou deux sur moi pour les cas craignoss). Et, je n’ai rien dit, fallait être efficace sur la question abordée, pas faire le chieur de service ou l’hygiéniste supposé. Le doit au chômage était en jeu, n’est-il point ?

      @Le___Doc
      https://twitter.com/Le___Doc/status/1274042874750013440

      Une image est parfois assez parlante, sur 60j, voici la différence entre un R0 de 0.5 et 1.1.

      Notez la différence entre 1 et 1.1 d’ailleurs... (ce qui se déroule actuellement en France dans 3 régions)

      #covid_19 #prévention

  • Montpellier : opération de sécurisation du centre-ville avec des CRS en renfort
    https://www.midilibre.fr/2020/06/19/montpellier-operation-de-securisation-du-centre-ville-avec-les-crs,8940491

    A la veille d’un week-end de fête de la musique annulée pour cause de Covid, un imposant dispositif de sécurité mis en place. 
    En début de soirée ce vendredi 19 juin, sous les yeux ébahis des montpelliérains en goguette, une colonne de CRS de Montauban s’est déployée dans le centre-ville. Un imposant dispositif d’une dizaine de camions d’abord positionné du côté de Plan Cabannes-Figuerolles puis vers la Comédie et l’Ecusson pour une partie de la nuit.

    Je vais peut-être pas sortir le ukulélé en ville, c’est des coups à se faire éborgner.

    • Au fait, it’s a joke : je n’ai pas de ukulélé.

      (Je tiens à le préciser, parce que je trouve que le ukulélé, c’est la honte. C’est un truc pour djeunes qui ont découvert la musique avec les publicités pour iPhone d’il y a cinq ans.)

  • On vient de livrer, avec Diala, le site Fabre dans mon canapé :
    https://fabre.montpellier3m.fr

    On est particulièrement enthousiastes, parce que c’est un beau bébé, un concept qu’on trouve intéressant (une plateforme de musée hors-les-murs), et on espère que ça va marquer notre installation professionnelle dans la région, puisque c’est un site pour le musée de Montpellier (et qu’on a fondé notre boîte, https://23forward.com, à Montpellier… #shameless_autopromo)

    L’idée est née, évidemment, pendant le confinement, quand les musées ont tenté de continuer à faire vivre leurs collections sur le Web, mais avec des solutions très décevantes : soit des trucs balancés sur Facebook, soit en refilant leurs collections à Google Arts & Culture.

    Comme l’a fait remarquer Diala, le British Museum a un énorme site sous Drupal, parce que Drupal-c’est-bon-mangez-en, mais pour valoriser leurs collections, ils t’envoient sur Google Arts & Culture. De « notre » côté (#SPIP), notre client du Musées des Arts décoratifs (désormais nommé MAD Paris) a pu valoriser des visites virtuelles, beaucoup de contenus, pendant le confinement, – et vous savez pourquoi ? – parce que tout est sous SPIP et que depuis des années ils ont énormément de choses sympas pour présenter leurs collections dans leur site.

    Alors j’ai eu l’idée de monter une démonstration d’une plateforme, sous SPIP, qui permettrait de valoriser des contenus en ligne, rapide à déployer, et qui évidemment constituerait toujours un excellent support à la fin du confinement.

    J’ai donc monté une démonstration, que j’ai fait circuler, basée essentiellement sur trois formats :

    1. des « accrochages virtuels », qui respectent les dimensions relatives des œuvres, et même leurs emplacements dans les salles :
    https://fabre.montpellier3m.fr/Galerie-des-Colonnes-103

    Notez le petit personnage (qui change à chaque chargement) qui permet d’indiquer l’échelle des tableaux dans la salle. (Il y a quelques easter eggs cachés, là…)

    C’est un outil très pratique, parce qu’il permet de créer un « accrochage » rapidement, sans nécessiter des outils lourds à mettre en place. Il suffit d’avoir les cartels des œuvres, idéalement avec leurs dimensions, pour que ça se fabrique automatiquement.

    2. mes fameux “longforms”, qui permettent de créer des présentations évoquant les magazines papier, qui donnent vraiment envie de lire des textes longs, et qui s’adaptent à plein de types de contenus différents, et mêmes à des ambiances graphiques différentes :

    https://fabre.montpellier3m.fr/L-histoire-de-la-collection-italienne
    https://fabre.montpellier3m.fr/Art-et-anatomie
    https://fabre.montpellier3m.fr/Soulages-a-Montpellier
    https://fabre.montpellier3m.fr/Le-Realisme

    Ça permet même de reproduire des fiches pédagogiques autour des paysages et des émotions, avec des maquettes assez particulières :
    https://fabre.montpellier3m.fr/Paysage-etat-d-ame

    3. des vidéos, présentées en plein écran pour que ce soit un peu spectaculaire :
    https://fabre.montpellier3m.fr/Vincent-Bioules

    Le dernier concept de l’outil étant de tout rendre accessible sur une unique longue page d’accueil, parce qu’on ne prévoyait pas de faire un monstre en une ou deux semaines…

    –----

    Avec cette démo, j’ai commencé à montrer ça à différents contacts. Tout le monde très enthousiaste, mais tout le monde avait trop d’incertitudes (est-ce que le confinement va durer ? est-ce que la priorité c’est de mettre des sous dans l’internet alors qu’on n’a même pas de masques…). Vous voyez l’idée…

    Et finalement c’est le Musée Fabre, avec qui on a déjà un excellent contact (tu penses bien, mes enfants sont les vedettes des lieux, ils squattent l’endroit dès qu’il pleut), qui a décidé de monter un site sur ce modèle. Et entretemps, le musée a rouvert.

    Du coup, j’ai encore enrichi la plateforme par rapport à ce qu’on fait prévu initialement.

    1. des audioguides. Comme j’ai réussi à aspirer l’intégralité de la base de données du musée, j’ai récupéré les fichiers MP3 des audioguides associés aux œuvres. On a donc décidé de faciliter l’utilisation du nouveau site comme support alternatif aux audioguides prêtés par le musée. Les gens qui craindraient d’emprunter du matériel pour raison sanitaire peuvent ainsi utiliser leur smartphone pour visiter le musée. On a du coup monté une page dédiée, qui ne présente que les éléments qui servent de support de visite en salle :
    https://fabre.montpellier3m.fr/audioguide

    2. tout… Comme j’ai tout aspiré, du coup ça n’était pas (tellement) plus compliqué de proposer l’intégralité des salles du musée. Une cinquantaine de salles, plus de 800 œuvres…

    Et voilà, finalement, c’est un peu un monstre quand même…

    3. une frise chronologique. Puisqu’on a toutes les œuvres, et qu’elles sont datées, pourquoi ne pas faire une belle frise chronologique ?

    Et donc c’est du SPIP, et ce qui est marrant, c’est que la maquette est en pur CSS. Le scroll horizontal passe par Javascript, mais la maquette compliquée des petites cases est calculée côté serveur, et l’affichage se fait sans une ligne de JS.

    4. automatiser les scrolls infinis. J’en ai profité pour me développer un javascript personnel qui fabrique et gère tout automatiquement les scrolls horizontaux infinis, éventuellement avec des flèches de navigation gauche/droite, et une barre de scroll en dessous, que j’utilise à de nombreux endroits du site (dont les accrochages virtuels et la frise chronologique). Dans mon code, il suffit que j’attribue la classe .loop_auto à un élément pour qu’il se transforme en scroll infini.

    5. Et cerise sur le gâteau : des visites virtuelles avec des panoramiques 360, avec des cartels interactifs, une navigation de salle en salle, directement dans SPIP :
    https://fabre.montpellier3m.fr/Salle-1-2

    qui se gère dans l’espace privé de SPIP (avec des glisser-déposer pour définir les zones) :

    6. Vignette automatiques pour les PDF. Les fichiers PDF insérés dans les articles ont leur vignette calculée automatiquement par le serveur (et c’est bien pratique…).

    7. Easter egg en page d’accueil. L’image du haut de page, qui illustre « Fabre dans mon canapé », ce n’est pas qu’une image : les tableaux sont choisis aléatoirement toutes les cinq minutes, ils sont cliquables, et c’est même un scroll horizontal infini…

    8. Easter egg : la page d’erreur 404. Jarnicoton ! Elle est trop cool… Le fond est un tableau différent à chaque fois, choisi aléatoirement dans les collections du musée. Et à chaque rechargement de page, tu auras droit à un juron différent… (Du coup je me demande si ce n’est pas ma page préférée du site…)
    https://fabre.montpellier3m.fr/dfgdfg

    • Non, pas que amour de l’art : certes initialement la démo était déjà très complète, mais ensuite ce qu’on livre à Fabre c’est devenu un vrai boulot. Mais de manière assez amusante, ce que je détaille dans la seconde partie, ajouté après qu’on a signé avec Fabre (audioguides, aspiration de la base complète, panoramiques 360°…), c’est plus ou moins en bonus, parce que je me suis rendu compte que je pouvais le faire, et que dans la logique « PoC », c’est aussi bien de faire un peu étalage de ce que la plateforme peut produire en très peu de temps.

    • @vazy : Proof of Concept. C’est une démo, normalement très préliminaire, pour tester le fait que ton idée est réalisable et que ça vaut le coup de continuer à la développer. Là on était déjà nettement plus avancé que pour un « PoC », j’avais en fait un outil complet et fonctionnel.

      C’est largement la difficulté de mon boulot : comme je fais du « sur mesure », on répond à des demandes des clients, et c’est dans ces demandes qu’il faut qu’on arrive à proposer des choses originales et rigolotes, mais en réponse à une demande déjà écrite noir sur blanc par le client (avec parfois quelqu’un qui a déjà totalement délimité ce que le client attend dans la rédaction du cahier des charges). Tu ne peux jamais pousser tes propres concepts au bout dans ces conditions.

      Et donc, de temps en temps, j’ai besoin (ou envie) de monter une démonstration complète d’un nouvel outil, ou d’une nouvelle manière d’assembler mes outils, pour en faire une démonstration complète. Parce qu’il n’y a en gros que comme ça que je peux tenter de convaincre quelqu’un de me l’acheter (avec ses variantes et adaptations, mais sur la base de ce concept).

      Par exemple il y a quelques années, je me suis développé plusieurs outils pour réaliser des « longforms » dans SPIP. Et quand j’expliquais, personne ne voyait l’intérêt, ni à quoi ça ressemblerait. Surtout que je ne voulais pas faire les trucs à la mode du moment, avec plein de parallaxes, parce que je n’aimais pas ça du tout (ça fait vomir). Bref une semaine je me suis pris un article de Wikipedia sur la NASA, et j’en ai fait un {très long} longform avec d’énormes images. Le côté PoC : l’outil fonctionne, on voit que l’usage est pertinent (on a envie de lire un truc très long, parce que c’est beau et rythmé), je teste les aspects techniques (les images responsive recadrées différemment selon les écrans par exemple). Et quand tu montres au client, il se dit « ah oui, j’ai très envie de ça ».

  • 70 cas de Covid-19 dans les écoles
    https://www.lefigaro.fr/sciences/en-direct-deconfinement-confinement-covid-19-coronavirus-reouverture-ecoles

    Jean-Michel Blanquer : 70 cas de Covid-19 dans les écoles

    Le ministre de l’Éducation national, Jean-Michel Blanquer, a annoncé lundi matin que 70 cas de Covid-19 avaient été détectés dans les 40.000 écoles depuis leur réouverture la semaine dernière.

    LIRE AUSSI : » Déconfinement : nouvelle journée test avec la réouverture des écoles

    Les écoles concernées ont dû fermer. « C’est d’abord l’illustration du fait que nous sommes stricts, a dit le ministre, invité de RTL. C’est tout simplement de la prudence à chaque fois et l’application du protocole sanitaire strict. »

    Le ministre a cependant jugé que les « conséquences de ne pas aller à l’école sont beaucoup plus graves. Il y a beaucoup de médecins qui ont dit qu’il était moins dangereux d’aller à l’école que de rester à la maison. Nos enfants ne doivent pas être les victimes collatérales des mesures sanitaires. »

    Les conséquences peuvent être psychologiques, alimentaires et entraîner le « décrochage scolaire ». « Ce phénomène est ma première préoccupation », affirme Jean-Michel Blanquer. Il concerne avant tout les enfants de milieux défavorisés, dont on n’a pas de nouvelle, évalués à 500.000. « Il faut réhabituer la société à retourner à l’école. Ce n’est pas secondaire, c’est fondamental. Nous irons chercher ces enfants au cours de ces semaines du mois de mai. »

    Jean-Michel Blanquer a cependant reconnu que 70% des élèves continuaient à suivre actuellement la classe à la maison, et non à l’école.

    Plus tard aujourd’hui :

    Sept écoles fermées à Roubaix après un cas

    Sept écoles de Roubaix (Nord), six publiques et une privée, sont fermées depuis lundi « à titre de précaution » en raison d’un cas de Covid-19 parmi les élèves. 

    « Un cas de Coronavirus covid-19 a été confirmé chez un enfant accueilli au sein du service minimum d’accueil à Roubaix. L’Agence régionale de santé procède aux investigations afin d’identifier l’ensemble des personnes qui ont pu être en contact rapproché avec le malade », explique le communiqué publié tard dimanche soir. « Cet élève ayant potentiellement été en contact avec des élèves accueillis dans des écoles de la ville, le maire de Roubaix a décidé - à titre de précaution et sur la base de l’avis de l’ARS - la fermeture temporaire de six écoles », poursuit-il, précisant qu’une septième école, privée, a « suivi également cette mesure de précaution ».

    Le ministre Jean-Michel Blanquer a indiqué ce matin que 70 cas ont été recensés dans les écoles depuis le 11 mai.

    Est-ce que toi aussi tu apprécies ces informations totalement approximatives, où tu te demandes s’il n’y aurait pas un peu d’enfumage dans cette façon de tartiner trois paragraphes sur les « conséquences du confinement » pour les enfants ?

    Alors que tu aimerais savoir si ces cas concernent des enfants (ça évoque « un enfant » dans la deuxième dépêche, comme ça en passant), s’il y a des transmissions aux enfants, entre enfants, et où on en est pour savoir si oui ou merde les enfants peuvent être des porteurs sains.

    • Presque à chaque fois ce sont des cas qui se déclarent en dehors de l’école, comme dans les exemples récents donnés à propos des abattoirs.

      Alors justement, « abattoirs » c’est le mot qu’on souhaitait éviter pour parler de l’école de nos enfants.

    • Ne pas aller à l’école pendant deux mois aurait des conséquences graves ?
      Merci pour tous les enfants du monde qui ne vont pas ou sporadiquement à l’école et seraient donc très atteints psychologiquement.
      Merci pour tous les malades chroniques, handicapés et autres qui ne peuvent pas aller à l’école tous les jours, et parfois pas pendant des mois.
      Mais qui arrivent très bien à avoir les diplômes qu’ils préparent.
      NON ne pas aller à l’école pendant un certain temps n’est pas dramatique.
      Surtout si tu es dans un endroit plutôt cool, avec parent-s, vidéo, téléphone, communications, internet.
      Est-ce que pour dire de telles conneries le type n’a aucune idée de ce qu’est la vraie vie, surtout pour les enfants ?
      Ça me rappelle quand j’ai emmené mon enfant en primaire à Porto Alegre (Brésil), pour le forum social mondial, et je l’ai gentiment signalé au directeur qui m’a dit « vous savez vous n’avez pas le droit de faire manquer l’école ». J’ai répondu « vous voulez le téléphone de la DDASS ? » "Non, non non".
      Bilan, iel a appris à monter aux arbres, à jouer avec des enfants et des animateurs dont aucun ne parlait sa langue, manger des brochettes en pleine rue, habiter dans un appartement étrange, dans un climat hyperchaud et humide.
      Jamais iel n’a oublié, c’est toujours un souvenir merveilleux.

    • Bah, quand j’avais amené le Minilecte aux grottes, c’était en séchant le dernier jour d’école. Quand j’avais brossé à grand trait notre destination, l’instit’ avait juste regretté de ne pouvoir venir.
      Il y a des gens qui amènent leurs gosses faire le tour du monde et tout va bien.

      Ce n’est pas l’école qui est obligatoire, mais l’instruction.

      Après, en tant que gosse unique parent de gosse unique, je suis très convaincue par le rôle de socialisation du bousin… même si parfois, je reste septique sur le type de socialisation qu’on y trouve hélas trop souvent…

    • Le problème, @perline, c’est le fossé qui se creuse entre ceux et celles pour qui c’est génial, de tester l’école à la maison, et ceux et celles qui n’ont pas de parents dispo, francophones, aimants, etc. pour continuer l’instruction. Envoyer ces dernier·es à l’école, c’est la peste ou le choléra. Et les mères des premier·es sont en train de péter des câbles tellement leur charge de travail a augmenté de partout. Insoluble. J’aimerais pas être Blanquer (mais il paye son choix d’être allé en guerre avec les profs depuis trois ans).

  • Coronavirus : les Etats-Unis alertent sur une maladie liée au Covid-19 chez les enfants
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-les-etats-unis-previennent-d-une-maladie-liee-au-covid-19-c

    Après les alertes lancées en Europe, les autorités américaines ont émis, jeudi 14 mai, un avertissement à destination des professionnels de santé concernant une maladie inflammatoire touchant les enfants et probablement liée au Covid-19. Cette maladie est rare mais potentiellement mortelle. La maladie, appelée syndrome multi-inflammatoire chez les enfants (MIS-C) par les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies, a pour la première fois été signalée fin avril au Royaume-Uni. Une centaine de cas, dont au moins trois décès, ont ensuite été rapportés dans l’Etat de New York.

  • StopCovid : une « éthique de la responsabilité ? »
    https://www.bortzmeyer.org/stopcovid-ganascia.html

    Le principal problème que je vois avec cette prise de position n’est pas sur le principe : je ne suis pas un moraliste pur, qui voudrait que les principes comme la défense de la vie privée aient le pas sur tout (il parait que Kant, lui, était comme ça). Il est sur le fait que, curieusement, Jean-Gabriel Ganascia défend le conséquentialisme en oubliant un de ses principes de base : l’efficacité. Si on défend des mesures mauvaises au nom de leurs résultats positifs, c’est la moindre des choses que d’évaluer quelle chance on a d’atteindre ces résultats. Or, il n’y a rien de tel dans l’article :

    – Aucun mot sur les tests, actuellement en nombre très insuffisant alors que, justement, une application de suivi de contacts n’a de sens que si on teste les personnes, pour pouvoir ensuite prévenir leurs contacts qu’ils se sont approchés d’une personne contaminée.
    – Aucune estimation de l’efficacité de l’application prévue. Jean-Gabriel Ganascia dit simplement qu’iil faut faire quelque chose donc que StopCovid est une bonne solution, sans étudier ses forces et ses faiblesses, qui ont pourtant été largement discutées publiquement.

    Bref, il n’est pas un conséquentaliste conséquent. Il défend les applications de suivi de contacts au nom de l’éthique de responsabilité. Si on le suit, cela veut dire que ces applications peuvent être éthiques, même si elles violent la vie privée. (Notez que d’autres défenseurs de ces applications ont un autre angle d’attaque, affirmant bien haut qu’elles ne violent en rien la vie privée. La communication autour de StopCovid a changé dans le temps.) Mais cela n’implique pas forcément que ces applications soient éthiques, il leur reste encore à prouver leur efficacité. La fin justifie les moyens, peut-être mais des moyens non éthiques et qui ne permettent pas d’atteindre la fin auraient quelle légitimité ?

  • Mais bon sang, quand est-ce qu’on vire cette vedette ?
    https://twitter.com/BFMTV/status/1246034511433027584

    https://video.twimg.com/amplify_video/1246034435520131074/vid/1280x720/HTPQhwrQl0Hp7Q5i.mp4

    Didier Lallement : « Pas besoin d’être sanctionné pour comprendre que ceux qui sont aujourd’hui hospitalisés, ceux qu’on trouve dans les réanimations, désormais aujourd’hui, ce sont ceux qui au début du confinement, ne l’ont pas respecté, c’est très simple. Il y a une corrélation très simple »

  • Heureusement, Stéphane Guillon veille à ce qu’on reste dans les limites du bon goût…
    https://twitter.com/stephaneguillon/status/1245719379045756935

    .@edwyplenel, le jour où Chirac meurt, vous rappelez ses malversations à la mairie de Paris, les semaines où des milliers de gens meurent du #coronavirus, vous faites le procès du gouvernement. Et le temps du deuil, des larmes avant celui des responsabilités... Qu’en faites vous ?

  • Des fois que tu te poserais la question : Covid-19 : les boues de stations d’épuration produites pendant l’épidémie ne peuvent être épandues qu’après hygiénisation | Anses
    https://www.anses.fr/fr/content/covid-19-les-boues-de-stations-d%E2%80%99%C3%A9puration-produites-pendant-l%E2

    Les boues de stations de traitement des eaux usées produites lors de l’épidémie de Covid-19 peuvent-elles contenir et disséminer le virus lors des épandages agricoles ? Saisie en urgence de cette question alors que la période d’épandage va débuter, l’Anses considère le risque de contamination par le SARS-CoV-2 comme faible à négligeable pour les boues ayant subi un traitement hygiénisant conforme à la réglementation. En revanche, au vu des données actuellement disponibles, il n’est pas possible de définir avec précision le niveau de contamination pour les boues non traitées, ni de préciser une période de stockage au-delà de laquelle le virus serait inactivé. En conséquence l’Agence recommande de ne pas épandre de boues d’épuration produites durant l’épisode épidémique sans hygiénisation préalable.

    Plus de 70% des boues issues des stations de traitement des eaux usées sont utilisées en agriculture, dans le but d’apporter aux sols de la matière organique et des éléments fertilisants comme de l’azote et du phosphore.

    Des particules virales du SARS-CoV-2 ont été détectées dans les selles de certains patients. Si, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, on ne dispose à ce jour d’aucune preuve de la survie du SARS-CoV-2 dans les eaux usées, il a été montré que des coronavirus apparentés pouvaient rester infectieux dans ces eaux pendant plusieurs jours. Avant le début des épandages, les ministères en charge de l’Agriculture et de la Transition écologique et solidaire ont donc saisi l’Anses en urgence pour expertiser les risques éventuels liés à l’épandage de boues de stations de traitement des eaux usées urbaines durant l’épidémie de Covid-19.

    La transmission se faisant par les voies respiratoires, les préoccupations concernent surtout l’exposition aux gouttelettes et aux poussières susceptibles d’être émises lors de l’épandage des boues.

  • Est-ce que quelqu’un a pigé l’intérêt de cette « vaste étude », avec son budget et les ressources qu’elle mobilise, dont le buzz du jour me dit qu’elle va « clore le débat », par rapport à l’étude Discovery, qui a, elle, déjà commencé depuis une semaine ? Il y a aussi l’autre grande étude Solidarity, dont je n’arrive pas à comprendre si elle teste, ou non, la chloroquine.

    Coronavirus. Une vaste étude sur l’efficacité de la chloroquine lancée sous l’égide du CHU d’Angers
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-hydroxychloroquine-le-chu-d-angers-et-32-hopitaux-francais-

    Le CHU d’Angers a dévoilé, ce mardi 31 mars, les contours d’une étude lancée conjointement avec 32 hôpitaux français pour mesurer les effets sur le Covid-19 de l’hydroxychloroquine, un traitement controversé. Cette étude concerne 1 300 patients volontaires répartis sur tout le pays. Les premiers résultats devraient être connus dans « quelques semaines ».

    […]
    La directrice du CHU d’Angers, Cécile Jaglin-Grimonprez a précisé que le montant de cette étude s’établit autour de 850 000 €, financé par « le CHU d’Angers qui a fait l’avance, avec le soutien des autres établissements ». Un appel à la générosité a été lancé par la directrice, sans en préciser les modalités.

  • Israel admits Ethiopian women were given birth control shots
    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-ethiopians-fooled-into-birth-control-1.5226424

    Health Ministry director general instructs all gynecologists in Israel’s four health maintenance organizations not to inject women with long-acting contraceptive Depo-Provera if they do not understand ramifications of treatment.

    A government official has for the first time acknowledged the practice of injecting women of Ethiopian origin with the long-acting contraceptive Depo-Provera.

  • Maintaining a Jewish majority: Jerusalem Municipality to demolish entire Palestinian neighborhood, leaving 550 people without a roof over their heads | B’Tselem
    http://www.btselem.org/jerusalem/20190613_wadi_yasul

    Ever since 1967, planning policy in Jerusalem has been geared toward establishing and maintaining a Jewish demographic majority in the city. Under this policy, it is nearly impossible to obtain a building permit in Palestinian neighborhoods. The outline plans the city has prepared for these neighborhoods are largely aimed at restricting and limiting building opportunities in Palestinian neighborhoods. One way the plans do so is by designating vast areas as open green spaces, thereby barring Palestinians from building there. The resulting housing shortage forces Palestinian residents to build without permits. At the turn of the millennium, the city estimated that about 20,000 housing units had been built without a permit in East Jerusalem. This estimate was made before the Separation Barrier cut off Kafr Aqab and Shu’fat Refugee Camp from the city. Since that time, many high-rises have been built in those areas.

    The justices who heard the appeals that residents filed against the demolition orders issued for their homes chose to follow in the footsteps of all previous Israeli courts. They chose to ignore this policy which has been applied openly for more than fifty years. Instead, they focused solely on the question of whether or not the residents had building permits. District Court Judge Chana Miriam Lomp held that, “the residents have no one to blame but themselves,” as they had chosen to build without a permit and did not wait for planning conditions to change. Supreme Court Justice Yosef Elron refused to consider the residents’ arguments regarding planning discrimination and the fact that the Jerusalem Municipality deliberately avoids promoting a plan that would regulate construction in the area, saying they were not pertinent “to a criminal proceeding hearing.”

  • Monolecte, ta prédiction s’est réalisée : désormais Apple ne communique plus sur le prix réel de ses téléphones, mais sur le prix que tu pourrais peut-être espérer le payer en échange d’un rein (s’il est en bon état ; si tu as un vieux rein tout pourri, c’est pas la peine) :

    Prix iPhone XR et iPhone XS après reprise d’un iPhone 7 Plus. Autres valeurs de crédit de reprise disponibles sous réserve de l’achat d’un nouvel iPhone (soumis à des conditions de disponibilité et à certaines limites). La valeur de reprise varie selon l’état, l’année et la configuration de l’appareil retourné, et selon que l’échange est effectué en ligne ou en magasin. Offre valable pour les personnes de plus de 18 ans. Des conditions complémentaires d’Apple ou des partenaires de reprise d’Apple peuvent s’appliquer.

    • Je ne retrouve pas de version complète du dossier en ligne, juste une version archivée mais très incomplète :
      http://bat8.inria.fr/~lang/ecrits/libe/www.liberation.fr/multi/trombinet/index.html

      Seule la partie « Les activistes » affiche encore la liste des heureux sélectionnés (hommes, blancs, pas trop de femmes s’il vous plaît) :
      http://bat8.inria.fr/~lang/ecrits/libe/www.liberation.fr/multi/trombinet/pop_acti.html

      Le seul élément qui permet de se faire une idée des autres heureux élus, c’est un récapitulatif dans la version 2002, évoquant ce que sont devenus ceux de 2001. Où l’on se souviendra qu’à cette époque, pour les médias, le Web commençait à sérieusement se limiter aux formidables entreprenautes de la nouvelle économie.

      Ils étaient dans le trombi. net en 2001...
      https://www.liberation.fr/cahier-special/2002/03/22/ils-etaient-dans-le-trombi-net-en-2001_397933

      ... ils sont en place

      Thierry Ehrmann, président du groupe Serveur, poursuit l’aventure d’Artprice. Anne-Sophie Pastel, PDG d’Aufeminin, le premier portail féminin français. Laurent Alexandre, président de Medcost, a réorienté sa société vers l’ingénierie informatique. Patrick Chêne, président du portail Sporever qui s’est spécialisé dans la fourniture de contenus sportifs à des sites et chaînes de télévision. Isabelle Bordry, toujours à la tête de Yahoo France. Patrice Legrand, PDG de Boursorama, toujours bénéficiaire. Gauthier Picquart, directeur général de Rueducommerce, proche de l’équilibre. Roland Coutas, toujours chez Travelprice où il a fait venir Marc Rochet, ex-président d’AOM-Air Liberté, qui est appelé à devenir président du directoire. Jacques Rosselin, à la tête de Canalweb, devenu prestataire de solutions pour la diffusion de programmes audiovisuels sur le Net, en redressement judiciaire.

      ... ils ont revendu leur société

      Jean-Pierre Arbon travaille dans la maison d’édition en ligne 00h00.com revendue à Gemstar TV Guide, le leader des technologies de livre électronique Ebook. Pierre-François Grimaldi a revendu le site d’enchères en ligne iBazar à Ebay. Christophe Agnus a revendu le mensuel Transfert au groupe l’Ile des Médias mais reste directeur de la rédaction. Laurent Edel a revendu sa participation dans l’incubateur Republic Alley. Il a fondé un cabinet de conseil aux contours encore flous mais au nom optimiste : Good Futur...

      ... ils ont bougé

      Marie-Christine Levet a quitté la direction générale de Lycos France pour prendre la tête de Club-Internet. Jean Ferré n’est plus président de l’association des start-up parisiennes Silicon Sentier, aujourd’hui disparue, et a aussi quitté la direction de l’éditeur de logiciels Arisem, revendu. Anne Sinclair, « virée » (selon-elle) de la vice-présidence de e-TF1, travaille pour Netgem (décodeurs pour la télé interactive) en tant que conseillère du Président.

  • Les parents de Yann viennent de retrouver, dans ses papiers, ce qui semble être le tout premier mail que je lui avais expédié, fin 1997 :

    – Je ne sais pas de quel article il s’agit… Est-ce qu’il s’agit de l’article qui a ensuite été publié dans Libération ?
    – Il signait « Pierre Lazuli » à l’époque ? Quelqu’un se souvient de cette adresse email ?
    (De mon côté je n’ai plus tous ces vieux mails.)

    • Note : cette vidéo est sur le compte officiel de la mission permanente d’Israël à l’ONU, c’est donc la mission elle-même qui a choisit, sur les plus de 18 minutes de l’intervention, d’extraire l’image de Danon se couvrant la tête pour lire dans la Bible.

      Dans la version en hébreux, la vignette choisie est celle où il brandit le livre :
      https://www.youtube.com/watch?v=ZenZ3YAvzEk

      שגריר ישראל לאו"ם, דני דנון, נואם במועצת הביטחון ב-29.4.2019 ומסביר את הקשר הנצחי וההיסטורי בין העם היהודי לארץ ישראל. צפו ושתפו

    • séquence de 3’15" à 5’10",…

      #laïcité !!!

      Affirmer dans cette enceinte, la révélation divine, alors qu’on retrace assez bien le cheminement de sa rédaction, déjà à des fins de justification géopolitiques. Il faut le faire. À sa décharge (?), comme il le dit lui-même, les autres #religions du Livre ne contestent pas le caractère révélé des textes sacrés brandis.

    • L’ambassadeur d’Israël à l’ONU démontre la légitimité d’Israël en citant devant l’assemblée un texte de la Bible
      Mai 05, 2019
      https://www.europe-israel.org/2019/05/lambassadeur-disrael-a-lonu-demontre-la-legitimite-disrael-en-citant-

      Lundi 29 avril, à l’occasion d’une session extraordinaire au Conseil de Sécurité des Nations Unies, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU Danny Danon a brandi et lu la Bible afin de démontrer la légitimité d’Israël.

      Pour Danny Danon, quatre piliers attestent la légitimité d’Israël sur le territoire actuel, « la Bible, l’histoire, le droit international et le recherche de la paix et de la sécurité internationales ». Pour développer son premier point, l’ambassadeur a tout simplement fait référence à la Bible, lisant devant l’assemblée le texte de Genèse 9 dans lequel Dieu fait alliance avec Abraham.

      En vertu de cette alliance, je serai ton Dieu et celui de ta descendance après toi. Je te donnerai, ainsi qu’à ta descendance, ce pays de Canaan où tu vis maintenant en étranger. Il sera votre propriété pour toujours. Et je serai le Dieu de ta descendance.
      Genèse 19:7-8

      À la suite de cette lecture, le diplomate a levé son Tanach et déclaré en s’adressant à l’assemblée, « Ceci est l’acte de notre pays ».

      « Du livre de la Genèse à l’exode des Juifs, de l’Égypte à la réception de la Torah sur le mont Sinaï et à la réalisation de l’alliance de Dieu sur la terre sacrée d’Israël, la Bible dresse un tableau cohérent. Toute l’histoire de notre peuple et notre relation avec Eretz Israël commence ici même. »

      Déclarant que les 3 religions monothéistes – judaïsme, christianisme et islam – affirment le lien du peuple juif avec Israël, il poursuit.

  • Palestinians injured during 71st Nakba Day protests in Gaza
    May 15, 2019 2:29 P.M. (Updated: May 15, 2019 4:11 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=783452

    GAZA CITY (Ma’an) — At least 47 Palestinian protesters were shot and injured with Israeli live ammunition, on Wednesday, during mass protests commemorating the 71st anniversary of Nakba Day or “catastrophe” near the return camps along the eastern borders of the besieged Gaza Strip.

    Local sources confirmed that thousands of Palestinian protesters in Gaza, which has suffered from a 12-year-long Israeli siege, arrived to the eastern borders via buses to demand their right of return as refugees to their original homelands, now in present-day Israel.

    Sources said that Israeli forces opened heavy fire and fired tear-gas bombs towards the protests.

    Medical sources confirmed that 47 Palestinians were shot and injured with live ammunition, while dozens of others suffered from severe tear-gas suffocation.

    Sources added that Israeli forces and snipers were deployed across the borders. (...)

    #Nakba

    • Israël et la Nakba, de la reconnaissance au déni
      Eitan Bronstein Aparicio > Eleonore Merza Bronstein > 19 avril 2018
      https://orientxxi.info/magazine/israel-et-la-nakba-de-la-reconnaissance-au-deni,2399

      Israël célèbre son soixante-dixième anniversaire. Pour les Palestiniens, il s’agit plutôt de la Nakba, la catastrophe qui les a frappés et contraints à l’exil. Si la Nakba était reconnue par de nombreux responsables et intellectuels israéliens durant les premières années du jeune État, elle a été par la suite contestée officiellement, alors que les preuves des exactions commises par l’armée israélienne en 1947-1949 et de l’épuration ethnique dont furent victimes les Palestiniens s’accumulaient.

  • Ce samedi de 14h à 22h, je pense emmener ma grande à la Fabrique de Fanzines à En traits libres (#montpellier) :
    https://www.facebook.com/events/2315877432067136

    Venez participer à un atelier extraordinaire ! Sans inscription et en continu, de 14h à 22h le samedi 18 mai, venez fanziner avec l’équipe de la Fabrique de Fanzines.

    La Fabrique de Fanzines fabrique des fanzines de A à Z. Alex Baladi, Ibn Al Rabin, Yves Levasseur, Benjamin Novello, Andreas Kündig, Pierre Schilling et tous ceux qui veulent bien participer, dessinent, écrivent, photocopient, plient, agrafent, coupent et lisent des fanzines. Il y a une photocopieuse, un massicot, une agrafeuse, des stylos, du papier, des tables, des chaises, un coin pour lire avec un tapis, des coussins, de la musique. Les originaux sont scotchés au mur, un exemplaire de chaque pend à la corde à linge, des exemplaires gratuits sont offerts dans un boîte.

    • Tiens, je tombe sur la même bande réunie ici : La Fabrique de Fanzines, de Baladi, Ibn Al Rabin, Andréas Künlig, Yves Levasseur, & Benjamin Novello
      http://www.anglesdevue.com/rubriqueabrac/2011/10/la-fabrique-de-fanzines-baladi-ibn-al-rabin-kundling-levasseur-novello

      Qui s’intéresse un minimum au monde de la bédé à forcément déjà entendu parler de près ou de loin du fanzinat… mais concrètement, un fanzine, qu’est-ce que c’est ?

      Version neuvième art du Do It Yourself, le fanzine – contraction des mots « fan » et « magazine » – est un journal fait par des « fans », pour des « fans ».

      Sans but lucratif, le fanzine se vend souvent à petit prix (voire à prix libre), s’échange parfois contre d’autres fanzines, ou encore se distribue gracieusement lors d’évènements comme concerts, salons, festivals…

      Et si la plupart du temps le fanzine n’est que peu considéré, perçu uniquement comme un tremplin vers une carrière professionnelle, nombreux sont ceux qui savent voir au-delà de cette définition restrictive et affectionnent tout particulièrement ces petits bouquins autoproduits.

      C’est le cas de Baladi, Ibn Al Rabin, Andréas Kündig, Yves Levasseur, et Benjamin Novello ; cinq amoureux de cet exercice qui l’abordent plutôt comme une récréation entre deux albums destinés à un éditeur – trouvant ici une liberté de ton et un terrain d’expérience sans égal -, et même comme un acte militant, un refus de se plier au système actuel peu attentif aux souhaits, à la condition, et au sort des auteurs.

    • Ayé, on a passé notre après-midi à la Fabrique de Fanzines ce samedi. Je crois vraiment que c’est une des meilleures choses qu’on ait faites depuis qu’on est à Montpellier (où, pourtant, on en fait des choses chouettes).

      On est arrivés avec ma grande (10 ans) vers 15 heures, on est repartis vers 21h30 après une courte pause pour dîner au fish and chips à côté.

      Sur place, accueillis par les organisateurs : Baladi, Yves Levasseur et Andréas Kündig. @l_l_de_mars on leur a transmis tes salutations, ça leur a fait très plaisir. Une sacrée bande de chaleureux, ces gens.

      Ma grande s’est installée à côté de Baladi (qui l’a initiée au numérotage assez sophistiqué de l’in-quarto) et, après quelques carrés d’authentique chocolat suisse, elle s’est carrément lâchée. Sur la photo officielle du compte Bookbook d’En traits libre, c’est elle qu’on voit super-concentrée :

      Une fois le premier feuillet terminé, Yves Levasseur lui a appris le maniement de la photocopieuse recto-verso, l’art du pliage et, attention les doigts, du massicotage final.

      En début d’après-midi, c’était assez tranquille, surtout qu’il y a la Comédie du Livre avec ses grosses signatures de BD à 500 mètres.

      Comme ma puce était à l’aise toute seule comme une grande parmi les adultes, je me suis installé un peu plus loin, et tu me reconnaîtras en tenue de camouflage marron idéale pour le rayon chocolat-au-lait de chez Migros :

      Évidemment il y avait Mattt Konture entouré de ses amis de l’atelier (Gustav Janko à sa droite) :

      Un tourne-disque jouant des trucs assez improbables mais fort agréables, une photocopieuse couleur-dis-donc, un massicot et une grosse agrafeuse, et roule-ma-poule, c’est parti pour une après-midi et une soirée de dessin à peupler les cordes à linge tendues au travers de la ruelle.

      Ici avec le fond rose en couverture, la première œuvre de ma grande :

      Layal a fait six fanzines, moi j’en ai pondu deux.

      Dans l’après-midi, de plus en plus de monde, et vers 19 heures, l’endroit était bourré de dessinateurs, de retour de la Comédie du livre. Parmi les vedettes il y avait Fabcaro et Hubert Chevillard, mais aussi d’autres que je n’ai pas reconnus.

      Pas mal de participantes aussi, même si sur les photos ça se voit pas trop (surtout le soir, quasiment la moitié des gens étaient des filles), ambiance vraiment décontractée, bon esprit. Quand on est partis, les gens se retrouvaient à dessiner debout sur un coin de table, tellement l’endroit était squatté par une foule dense et rigolarde.

      Au passage, Layal a appris que Baladi a un papa libanais, c’est pour ça qu’il a un nom qui veut dire « mon pays » en arabe. Elle est allée discuter avec Fabcaro qui a bien rigolé en regardant ses fanzines (je te dis pas comment on est trop fiers). Elle a reçu les encouragements chaleureux d’Yves Levasseur, qui lui a dit que c’était pas commun les enfants qui continuent à faire d’autres fanzines après avoir passé autant de temps sur leur premier.

      Bref, un grand moment hier après-midi… Et du coup ce matin le reste de ma bande est jalouse, et j’ai maintenant toute la famille sur la table de cuisine, en pyjama, personne n’a encore ni mangé ni bu, en train de faire des fanzines à la maison…

      (Sinon, j’ai compris que la bande de Suisses en salopettes rouges tourne avec cette Fabrique de fanzines, ils seront dimanche à Nîmes par exemple, à l’Archipel de 12h à 17h. Malheureusement, les événements ne sont pas annoncés à l’avance sur leur Facebook, du coup c’est pas évident de savoir où ils vont passer.)

    • @arno je vais passer ta relation aux copains de la Fabrique, ils seront enchantés par votre enthousiasme, je pense. La rencontre avec eux à Arc et Senans dont je causais dans un lien, a été une des très belles choses (parmi tant d’autres) que je dois à ces résidences. La disparité de leurs œuvres, de leurs approches de la bande dessinée, de leurs personnalités, produit un truc assez fou, stimulant, contagieux. J’étais heureux de rencontrer d’autres adultes qui prenaient à ce point au sérieux la question du fanzine, comme une pratique politique et créatrice fondatrice et continue à la fois, comme le terrain d’expérimentation social et artistique par excellence. Les voir est toujours une source de joie.
      Oui, Alex travaille souvent sur sont socle historique personnel, soit en intriquant ses récits de questions proprement liées au monde arabe, soit en bossant avec des groupes de travail, des éditions, libanaises.
      Si Montpellier était pas si loin de chez nous, je proposerais à ta fille de compléter sa formation ici par la découverte de la sérigraphie et d’autres moyens d’impression moins courants (y’a régulièrement des gens qui viennent ici pour fabriquer des trucs, souvent pour la première fois. Des adultes jusqu’ici, mais j’ai filé des cours de fanzinat aux gosses de mon village et du village voisin, de la maternelle au CM2, je saurais me dépatouiller avec une fillette qui a l’air aussi mordue par le truc). Bref, si vous venez parfois vous perdre en Broutagne, fais un crochet.