• Syrie : pour qui sonne le glas ?
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    Constater qu’un crime contre l’humanité a été commis en Syrie. Identifier impartialement ses auteurs. Réfléchir aux moyens d’appliquer le droit international. Envisager une action militaire contre le régime d’Assad — sachant qu’au moins deux des membres du Conseil de sécurité n’y consentiront pas. Sauvegarder sa politique intérieure en prêtant attention aux opposants d’une action militaire (ils sont majoritaires) sans s’aliéner ses partisans. Mettre un terme aux exactions d’un régime contre son peuple tout en préservant l’intégrité de la Syrie, la stabilité de la région et sa propre sécurité (rien qui s’oppose davantage). Tels sont les termes de l’équation proposée aux pays occidentaux, à peine rassemblés autour d’un président américain dont les vertus de prudence sont perçues comme autant d’incapacités à diriger une coalition internationale.

    • Quand on voit les résultats de leurs interventions en Afghanistan, en Irak ou en Lybie, la meilleure équation pour les Occidentaux seraient d’intégrer que l’époque des colonies est révolue à jamais et qu’il est temps de tourner la page. Ils ont bien assez à faire avec leurs propres problèmes économiques et sociaux pour venir s’occuper de ’’libérer’’ les peuples arabes en leur faisant avorter toute velléité de changements ou de progrès.