Gambie. Le Parlement ne doit pas lever l’interdiction des mutilations génitales féminines
En réaction au vote imminent prévu au Parlement de Gambie le 18 mars sur un projet de loi visant à revenir sur l’interdiction des mutilations génitales féminines (MGF), Michèle Eken, spécialiste de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale à Amnesty International, a déclaré :
« Ce projet de loi établirait un dangereux précédent pour les droits des femmes et ternirait le bilan de la Gambie en matière de droits humains. Nous demandons instamment au Parlement de voter contre.
« Quelle déception de constater qu’après le long combat mené par les militant·e·s gambiens pour faire progresser les droits des femmes, le Parlement s’apprête à envisager un tel retour en arrière.
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