• 12 Years a Slave, critique
    http://myscreens.fr/2014/cinema/12-years-a-slave-critique

    Mais si 12 Years a Slave rate le coche du côté de son histoire et de la manière de la raconter, il n’en est pas de même avec les comédiens. L’éternel « second rôle black de service » , Chiwetel Ejiofor, a enfin l’occasion de montrer l’étendue de son talent, en particulier dans une scène contemplative où il se met à regarder longuement le spectateur d’un air désespéré (ajoutant encore du pathos à la mise en scène lourde de Steve McQueen) alors que Michael Fassbender confirmera toute l’étendue de son talent dans le rôle d’un esclavagiste alcoolique et que la jeune révélation Lupita Nyong’o s’illustre dans un rôle difficile. A côté d’eux, Benedict Cumberbatch est assez transparent et Brad Pitt, pour deux minutes de présence en ange-gardien (il est producteur, il lui fallait bien un petit rôle), est assez ridicule et inutile, renforçant le caractère passif du héros.

    http://www.entremonde.net/client/gfx/photos/produit/16RUPTURE2_47.jpg

    #esclavage #histoire #États-Unis

  • « Douze ans d’esclavage » de Solomon Northup chez Entremonde (Lausanne, Suisse)
    http://www.20minutes.fr/article/1272063/ynews1272063?xtor=RSS-176

    1) Qui êtes-vous ? !
    L’éditeur, travailleur précaire attaché aux livres, de « Douze ans d’esclavage » de Solomon Northup.

    2) Quel est le thème central de ce livre ?
    Ce qu’il advient de la liberté et des batailles qu’elles suscitent dans la noirceur de l’esclavage aux États-Unis.

    3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
    « Quoiqu’il en soit, l’idée d’une insurrection n’était pas nouvelle parmi la population du Bayou Boeuf » (p.191).

    4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
    Sans aucun doute la magnifique chanson « who’ll pay reparations ? » de Gil Scott-Heron.

    5) Qu’aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
    Une passion pour l’émancipation et pour les livres que l’on espère racailles de papier et missiles d’actions dans la vaste question sociale.

    http://www.entremonde.net/client/gfx/photos/produit/16RUPTURE2_47.jpg

    #histoire #esclavage #États-Unis

    • http://www.youtube.com/watch?v=i4CChz4DjQE

      Who’ll pay reparations on my soul ?

      Many suggestions
      And documents written.
      Many directions
      For the aid that was given.
      They gave us
      Pieces of silver and pieces of gold.
      Tell me,
      Who’ll pay reparations on my soul?

      Many fine speeches (oh yeah)
      From the White House desk (uh huh)
      Written on the cue cards
      That were never really there. Yes,
      But the heat and the summer were there
      And the freezing winter’s cold. Now
      Tell me,
      Who’ll pay reparations on my soul?

      Call my brother a junkie ’cause he ain’t got no job (no job, no job).
      Told my old man to leave me when times got hard (so hard).
      Told my mother she got to carry me all by herself.
      And now that I want to be a man (be a man) who can depend on no one else (oh yeah).
      What about the red man
      Who met you at the coast?
      You never dig sharing;
      Always had to have the most.
      And what about Mississippi,
      The boundary of old?
      Tell me,
      Who’ll pay reparations on my soul?

      Call my brother a junkie ’cause he ain’t got no job
      Told my old man to leave me when times got hard (so hard).
      Told my mother she got to carry me all by herself.
      Wanna be a man that can depend on no one else (oh yeah).
      What about the red man,
      Who met you at the coast?
      You never dig sharing;
      Always had to have the most.
      And what about Mississippi,
      The boundaries of old?
      Tell me,
      Who’ll pay reparations on my soul?

      Many fine speeches (oh yeah)
      From the White House desk (uh huh)
      Written on the cue cards
      That were never really there. Yes,
      But the heat and the summer were there
      And the freezing winter’s cold.
      Tell me,
      Who’ll pay reparations on my soul?
      Who’ll pay reparations,
      ‘Cause I don’t dig segregation, but I
      can’t get integration
      I got to take it to the United Nations,
      Someone to help me away from this nation.
      Tell me,
      Who’ll pay reparations on my soul?

  • « Le double Marx », par Robert Kurz
    http://palim-psao.over-blog.fr/article-le-double-marx-par-robert-kurz-120538666.html

    Si l’on se place au niveau théorique du Marx n° 2, l’essentiel du « Manifeste communiste » apparaît tout simplement dénué de sens. Car à ce niveau, le capital n’est plus une chose que l’on pourrait prendre à la classe dominante : il est le rapport social de l’argent totalisé ; branché sur lui-même en un circuit fermé, il est devenu « capital », ce qui implique que, dans un geste fantasmagorique, il s’est rendu autonome et se comporte désormais (comme Marx l’écrira plus tard dans « Le Capital ») en « sujet automate ». Pour dépasser ce rapport absurde et mettre fin au fétichisme moderne, on ne peut donc se contenter de perpétuer les luttes d’intérêts immanentes au système. Ce qu’il faut au contraire, c’est en définitive une rupture consciente avec la forme commune aux différents intérêts, pour passer du mouvement fou de la valeur et de ses catégories (« travail », marchandise, argent, marché, État) à une « administration des choses » commune et émancipée, et tirer consciemment parti des forces productives selon les critères de la « raison sensible » au lieu de les abandonner au traitement aveugle d’une « machine » fétichiste.

    #critique_de_la_valeur

  • Prôner l’émancipation, instituer la domination : sur l’expérience d’une commune de jeunes en Ukraine soviétique dans les années 1920
    http://revuesshs.u-bourgogne.fr/dissidences./document.php?id=2749

    À ce stade de l’étude, les schémas de l’école dite totalitarienne semblent se vérifier. Quatre responsables du Parti dirigent une « commune » de 87 membres et, par cet intermédiaire, ils contrôlent totalement un établissement d’enseignement supérieur de 152 étudiants. La simple description d’une oligarchie s’appuyant tant sur l’appareil administratif que sur celui du Parti ne semble pourtant pas suffisante, car le jeu entre les différentes forces en présence dans le monde universitaire est plus subtil. Le pouvoir du directeur et la position de la Jeunesse communiste sont renforcés par la mobilisation instrumentalisée des étudiants contre les professeurs.

    Cette méthode de tutelle indirecte est d’ailleurs encouragée lors d’une conférence communiste de l’enseignement supérieur en 1926. On y préconise « le refus (...) de l’administration (...) directe du supérieur » par les militants qui doivent plutôt promouvoir « la conscientisation des étudiants et l’expression juste » de leur avis en agissant « en tant que représentants à (...) la direction de l’établissement supérieur ». Plus qu’un monopole du pouvoir, il s’agit d’un monopole de la représentation.

    #histoire #URSS

  • Les « affranchies » de Raon-l’Étape
    http://www.article11.info/?Les-affranchies-de-Raon-l-Etape

    Protestant, patriote, membre du Parti radical, Frédéric Amos, qui est maire de la commune, a fait construire des cités ouvrières et se considère comme un homme de progrès. Mais il n’apprécie guère les syndicats. Aussi, lorsqu’à la fin du mois de mars 1907 une section de chaussonniers affiliée à la turbulente CGT, alors toute acquise au syndicalisme révolutionnaire, est créée à La Neuveville-lès-Raon, il s’empresse de licencier des ouvriers qui viennent d’y adhérer. (...) Source : Article11

  • Le Workfare, ou l’art de nous forcer à bosser pour ne pas perdre les allocs
    http://www.tantquil.net/2014/01/06/le-workfare-ou-lart-de-nous-forcer-a-bosser-pour-ne-pas-perdre-les-allocs

    Le programme « Welfare to Work » ou Workfare, veut dire « travailler pour le bien-être ». Il fait référence au « Welfare State », « État Providence » de l’après 1945. Le message, à cette époque, était que le bien-être passait par le capitalisme, autour de l’ « American Way of Life ». Un capitalisme encadré par un État chargé de redistribuer aux prolos une fraction des richesses créées par eux. Il fallait que les prolos des pays industrialisés puissent consommer ce qu’ils produisaient (voiture, électroménager…). En échange, à charge pour eux de bosser toujours plus et de faire péter les chiffres de la croissance. L’idée « le travail c’est la santé » est restée.

    Ainsi les chômeurs seraient « malades » et il faudrait les soigner par le travail. Mais comme le travail se raréfie comme un mineur en Lorraine, on leur impose de travailler bénévolement, en contrepartie du maintien de leurs aides sociales.

    #travail

  • Portrait de l’historien en tenue de combat
    http://cqfd-journal.org/Portrait-de-l-historien-en-tenue

    S’il existait un « pays de Candy » de l’historiographie, cela se passerait ainsi. Et l’affaire serait close. Mais dans le monde réel des éditocrates et de la société du spectacle, c’est beaucoup plus rugueux, plus malhonnête surtout. Très répétitif aussi. Le scénario est maintenant rodé. Un homme se présente, avenant, portant bien. Il parle avec assurance. Il faut dire qu’il est édité par des poids lourds (Perrin et Armand Colin pour Dimitri Casali, Michel Lafon pour Lorànt Deutsch). Il raconte une histoire merveilleuse. L’histoire peut guérir la France éternelle de ses maux, si et seulement si le pays renoue avec ses splendides racines chrétiennes, avec la beauté de sa monarchie millénaire, de son aventure coloniale (que dis-je ? son épopée !), avec la gloire de toutes nos splendides batailles gagnées par d’impeccables « grands hommes ». Si l’école – au centre des attaques de la « vague brune » – apprend à nouveau à Kévin et à Toufik à aimer Clovis et le général de Gaulle, alors ils cesseront d’importuner Charles-Hubert. Et la France sera à nouveau unie. Mais, précisent-ils, nous ne faisons pas de politique, nous ne sommes que d’honnêtes Français qui aimons l’histoire virile et chrétienne de notre grand pays. Ce discours nauséabond et ressassé entraîne la réplique des groupes d’historiens vigilants du CVUH, du collectif Aggiornamento (auquel appartient l’auteur de ces lignes) ou de camarades et collègues se regroupant informellement pour répliquer (tels les auteurs des Historiens de Garde, Inculte éditions, 2013).

    #histoire #France

  • « De quelques divergences entre Moishe Postone et la " Wertkritik " », par Clément Homs
    http://palim-psao.over-blog.fr/article-postone-et-la-critique-de-la-valeur-119836393.html

    Pour autant, les deux refondations théoriques/analytiques de la critique marxienne de l’économie politique de part et d’autre de l’Atlantique ont été parallèles, au sens fort du terme, parce que les influences réciproques sont restées finalement minimes. Entre 1987 et 1993, le groupe Krisis avait déjà élaboré ses propres fondements théoriques en brisant les unes après les autres, les idoles du marxisme traditionnel au travers de divers articles fondateurs, quand les Allemands ont pris connaissance de l’ouvrage de Postone « Time, Labor and Social domination » paru aux Etats-Unis en 1993. Le rapport à Postone est donc extérieur à leur propre théorisation, on le cite mais on ne fonde rien à partir de lui. Il y a eu toutefois des contacts avec Postone, et le groupe Krisis a cherché à faire connaître son oeuvre en Allemagne en publiant par exemple sur le site de Krisis des traductions tandis que Norbert Trenkle a été l’un des traducteurs de l’édition allemande de « Zeit, arbeit und gesellschaftliche Herrschaft » qui ne paraîtra qu’en 2010 chez l’éditeur « Ça ira ». Malgré une rencontre internationale organisée au Brésil au début des années 2000 avec Kurz, Postone, Jappe, etc., et une rencontre française avec Postone à Lille en novembre 2009 où des Allemands avaient fait le déplacement, hormis des correspondances privées, de véritables discussions de fond n’ont jamais eu lieu. D’un côté, pendant très longtemps les Allemands et notamment Kurz, épargnèrent Postone de toute critique, ne voulant pas polémiquer avec un auteur dont ils se sentaient proches par certains aspects. Aujourd’hui encore, le courant « wertkritik » a toujours cherché à ne se réclamer d’aucune filiation théorique et on pourrait même dire que la référence au « Marx ésotérique » se réduit à la portion congrue dans les derniers écrits de Kurz. De l’autre, on peut peut-être penser que Postone, aujourd’hui âgé, et n’étant pas par ailleurs un polémiste hors pair, n’a jamais cherché à engager une discussion de fond avec la tumultueuse, ouvertement polémique et anti-universitaire, « critique de la valeur » allemande. Malgré son intérêt constant pour ce qui se publie dans Krisis et Exit !, et son hommage à l’oeuvre de Robert Kurz - notamment sur la théorie kurzienne de la crise - dans un entretien à la revue espagnole « Constelaciones » en 2012, Postone n’a pas encore cherché à répondre aux critiques qui lui ont été faites ces dernières années par Kurz et Lohoff par exemple.

    #critique_de_la_valeur

  • Moishe Postone à Paris le 20 février 2014. « Au-delà de l’utopisme et de la résignation : la possibilité historique de l’émancipation »
    http://palim-psao.over-blog.fr/article-moishe-postone-a-paris-le-20-fevrier-2014-au-dela-de-l-

    Moishe Postone fera une intervention le 20 février 2014 sur le thème, « Au-delà de l’utopisme et de la résignation : la possibilité historique de l’émancipation ». Cette conférence se tiendra lors d’un colloque international, qui aura lieu des 19 au 22 février 2014 à l’université Paris-Ouest Nanterre, il est organisé par le réseau « Penser l’émancipation » et le laboratoire Sophiapol.

    Cette rencontre fait suite à une première édition, à Lausanne en octobre 2012. Ces initiatives visent, selon ses organisateurs, à développer, dans le monde francophone, un espace de réflexion et de discussion autour des élaborations théoriques et des pratiques sociales qui mettent en jeu l’émancipation humaine.

    #critique_de_la_valeur

  • Travailleurs, travailleuses…
    http://cqfd-journal.org/Travailleurs-travailleuses

    C’est vrai, 8 mars ou pas, je ne parle pas souvent des femmes de mon usine. C’est aussi vrai que, lorsqu’on travaille à la fabrication, on en côtoie très peu : juste les femmes de ménage qui arrivent encore plus tôt que nous au turbin, l’infirmière et les serveuses de la cantine. Les seuls endroits où le travail est plus « spécifiquement » féminin, c’est l’administration, la comptabilité, l’accueil des chauffeurs routiers et le labo. A l’autre bout de la chaîne hiérarchique, depuis quelques années, l’encadrement s’est légèrement féminisé, mais pas n’importe où. Pas aux postes stratégiques que se gardent nos cadres-machos. On retrouve des femmes aux ressources humaines, à l’environnement et à la sécurité… Évidemment ?

    #travail #genres

    • Hier soir, j’ai vu Un vrai crime d’amour de Luigi Comencini et justement, j’ai trouvé que l’histoire d’amour n’était que le prétexte utilisé par l’auteur pour mettre en scène le vrai sujet du film : la condition des femmes ouvrières dans l’italie des années 70, avec des oppositions/exclusions très fortes entre riches (enfin, moins pauvres !) et pauvres (donc miséreux), entre hommes et femmes, citadins et bouseux, Nord et Sud, travail et santé.
      Mais la condition déplorable des femmes ouvrière est vraiment au centre de l’œuvre.
      #film #cinéma

  • À noter dans l’agenda :
    http://penserlemancipation.net

    C’est donc dans la perspective de ce qui peut constituer des enjeux communs pour les luttes d’émancipation, que nous faisons appel à toute proposition d’analyse découlant d’une recherche théorique et/ou pratique – dans le temps court ou plus long – portant sur les modalités contemporaines d’exploitation, de domination et d’aliénation, de même que sur les formes de résistance, de réappropriation du pouvoir et d’organisation alternative. Nous espérons ainsi contribuer à un débat théorique et politique, trop souvent délaissé, sur les expériences possibles, voire en cours, visant au dépassement du capitalisme, de l’impérialisme et du patriarcat.

    #théorie

  • Les fantômes (Tanguy L’Aminot)
    http://ecologie-et-emancipation.over-blog.com/2014/01/les-fant%C3%B4mes-tanguy-l-aminot.html

    L’esprit reste étranger à l’individu par sa nature même, qu’il soit esprit divin ou humain. Il ne peut que donner naissance à un monde sacré qui demeure intouchable et sans rapport avec la vie, parce qu’il est toujours supérieur à celui qui en est possédé. Ce dernier cherche un monde supra-sensible derrière la monde sensible et le trouve puisqu’il le crée de toute pièce. Un au-delà subsiste ainsi à l’intérieur de l’homme, qui est la transposition insidieuse de l’au-delà théologique. Les sens ne saisissent rien de ce monde, mais l’esprit y vit. Stirner définit également cet univers sous le nom de sacré :

    Le sacré n’existe pas non plus pour Tes sens, Tu ne découvres jamais sa trace en tant qu’être sensible, il n’existe que pour Ta foi ou, plus précisément, Ton esprit : car il est lui-même spirituel, un esprit, esprit pour l’esprit.

    #philosophie

  • Interview avec Marco Camenisch en allemand
    https://linksunten.indymedia.org/de/node/102460

    In unserem Land haben sich die Tagungen gelehrter Juristen zum Thema vervielfacht. Zahlreiche Persönlichkeiten, keine subversive, sondern von liberalen Werten inspirierte (siehe, hier, S. 9), stellen Fragen über das heute vorherrschende Konzept der absoluten Sicherheit und seine Folgen für die grundlegenden Prinzipien des Rechtstaates. Die Internierung auf unbestimmte Zeit ist ein Kind dieser sekuritären Logik. Sie wurde nach der Abstimmung auf der Welle der verständlichen Entrüstung des Volkes wegen einer Reihe von abscheulichen und hassenswerten Verbrechen wie jene der Pädophilie oder des sexuellen Missbrauchs eingeführt. Von jenen Stimmenden wissen aber wenige, dass die Norm, die den Freiheitsentzug auf unbestimmte Zeit regelt, nämlich Art. 64, eine vielfältige Liste von Vergehen miteinbezieht, die weit über die sexuellen Verbrechen hinausgeht. Dazu kann er auf jedermann angewendet werden, wenn es um ein Vergehen geht, das mit bis zu maximal fünf Jahren bestraft werden kann. Nämlich praktisch auf alle Straftatbestände. Wie die Bundesbehörde auf ihrer Seite erklärt: «Zur Verordnung der Verwahrung ist nicht das begangene Vergehen bestimmend, sondern eher das zukünftige Verhalten des Täters». Kurz, er wird nicht für das im Knast bleiben was er getan hat, sondern für das, was man meint er werde tun. Gesucht werden: hellseherische Fähigkeiten.

    Son livre chez Entremonde : http://www.entremonde.net/Resignation-est-complicite

    http://www.entremonde.net/client/gfx/photos/produit/14RUPTURE-couv2_45.jpg

    #anarchisme #Suisse #répression

  • C’est vieux, mais on vient de tomber dessus :
    http://zones-subversives.over-blog.com/article-marx-penseur-de-l-anarchie-selon-rubel-88612766

    Pour Rubel, Marx est plus proche de l’anarchie que Proudhon dont la critique de la propriété ne remet pas en cause les rapports sociaux de production du système économique bourgeois. Proudhon conserve salaire, prix, banque, crédit, valeur, concurrence, profit, intérêt et autres notions capitalistes. « L’ancienne société bourgeoise avec ses classes et ses antagonismes de classe fait place à une association où le libre épanouissement de chacun est la condition du libre épanouissement de tous » souligne Marx dans le Manifeste communiste.

    http://www.entremonde.net/client/gfx/photos/produit/04CAHIERS-Couv2_30.jpg

    #communisme #anarchisme

  • Shabazz Palaces - Black Up
    http://www.foxylounge.com/Shabazz-Palaces-Black-Up

    Shabazz Palaces est un collectif de Seattle conduis par Palaceer Lazaor alias Ishmael Butler (ex Butterfly de Digable Planets). Le rappeur/producteur et sa clique à dimension variable (notamment le percussioniste/rappeur Tendai Maraire et le duo féminin THEESatisfaction) tire le Hip-Hop, doucement, vers la musique expérimentale sans pour autant se sentir obligé de brailler et sans perdre le feeling « soul » propre au Hip-Hop. Un Hip-Hop qui convoque les esprits du Sun Ra Arkestra, de l’Art Ensemble of Chicago ou des Last Poets et les croise avec celui du Antipop Consortium de la grande époque.

    #musique #hip_hop

  • Mais qu’est-ce qu’on va faire de… Milipol, d’EDEN et de leurs gadgets ?
    http://cqfd-journal.org/Mais-qu-est-ce-qu-on-va-faire-de-1129

    Le mois de novembre, c’est super ! Ça commence par la fête des morts, puis le 11 c’est la fête de l’armistice (celui de la grande faucheuse, 14-18 avec ses neuf millions de morts) et pour rester dans l’ambiance, ça se finit avec Milipol, le Salon mondial de la sécurité intérieure des États… Oui, le salon des armes et gadgets pour toutes les polices et les milices du monde. Pendant quatre jours, du 19 au 22, pas moins de 900 exposants vont exposer ce que leurs technologies mortifères font de pire en matière de répression, de surveillance, de contrôle. Cette année, cette petite fête se déroule à Villepinte, près de Paris. Il faudra en profiter, car en 2014, comme toutes les années paires, Milipol se délocalisera au plus près du « marché de la sécurité très dynamique » qu’est le Proche-Orient… au Qatar !

    #répression

  • 12 Years a Slave True Story
    http://www.historyvshollywood.com/reelfaces/12-years-a-slave.php

    The last known details about Solomon Northup’s life are mostly speculative and no one is certain of his exact fate. It is believed that he might have been involved with the Underground Railroad up until the start of the American Civil War. There are also reports of angry mobs disrupting speeches that he gave at abolitionist rallies. This includes speeches that he was giving in Canada in the summer of 1857. Some believe that this could have led to him being murdered, while others have conjectured that it’s possible he was kidnapped again, or that his two former kidnappers who had been on trial went looking for Northup and killed him. Certain members of his family have passed down the story that he had been killed in Mississippi in 1864, but there is no evidence to support that claim. An 1875 New York State Census lists his wife Anne’s marital status as “Widowed”. No grave of Solomon Northup has ever been found. -Solomon Northup: The Complete Story of the Author of Twelve Years a Slave

    #histoire #esclavage #États-Unis

    http://www.entremonde.net/client/gfx/photos/produit/16RUPTURE2_47.jpg

  • Afrique du Sud : « Le feu et la destruction » - Entretien avec Natacha Philippi
    http://www.article11.info/?Afrique-du-Sud-Le-feu-et-la

    Dans « Brûler les prisons de l’apartheid », livre publié aux éditions Syllepse en 2012, Natacha Filippi raconte les mutineries des prisonniers sud-africains au début des années 1990, alors même que le processus dit de « transition démocratique » bat son plein. Une part oubliée de l’histoire d’un pays qui n’a toujours pas évacué ses démons. (...) Source : Article11

  • Un guide de la prison
    http://cqfd-journal.org/Un-guide-de-la-prison

    C’est pourquoi le livre Guide à l’usage des proches de personnes incarcérées qui est sorti ce mois de novembre et dont la version « brochure » est librement téléchargeable sur Internet, est plus que le bienvenu. Mine de renseignements (adresses et téléphones des institutions, des assos de soutien aux prisonniers) et d’explications sur les règlements de l’Administration pénitentiaire (AP). Concernant le courrier et sa surveillance, on apprend par exemple qu’on a le droit de parfumer les lettres mais pas d’utiliser de grandes enveloppes et qu’il est déconseillé de joindre des photos ou des dessins (même d’enfants) de la prison car cela pourrait être interprété comme un plan d’évasion ! On y trouvera aussi des conseils pour parler avec les prisonniers que ce soit illégalement comme avec les parloirs sauvages où l’on communique « par-dessus les murs de la prison », ou légalement, par le biais de radios dont le Guide dresse une liste pour chaque département.

    #France #prison

  • Le prix de la guerre des prix
    http://cqfd-journal.org/Le-prix-de-la-guerre-des-prix

    Le 24 novembre 2012 en fin d’après-midi, Sumaya trime sur sa machine à coudre de l’usine Tazreen Fashions lorsque retentit l’alarme à incendie. Son employeur, Tuba Group, fournisseur attitré de Disney, de Carrefour, de Wall-Mart et du mercanti français Teddy Smith, a donné des instructions très fermes à ses contremaîtres : les issues de secours doivent rester verrouillées en toutes circonstances pour dissuader la main-d’œuvre, payée 30 euros par mois pour six jours de corvée par semaine, d’exfiltrer un T-shirt ou deux. Piégées dans les flammes, au moins cent douze ouvrières périront brûlées vives ou en sautant par les fenêtres. Sumaya a de la chance : elle se jette du quatrième étage et survit au cauchemar. Mais des symptômes inquiétants ne tardent pas à apparaître. Aux pulsions suicidaires nées de son traumatisme psychologique s’ajoutent des saignements de nez, des œdèmes au visage et une cécité totale de l’œil droit. En juillet 2013, on lui diagnostique une tumeur cancéreuse dans les sinus et les cavités orbitaires. Une conséquence peut-être des fumées toxiques inhalées dans l’incendie, ou d’une exposition trop longue aux produits chimiques dont raffole l’industrie textile, et que l’on devine peu propices à l’épanouissement d’une adolescente.

    #Bangladesh #exploitation

  • Alma-Gare : Actualité brûlante d’une lutte passée
    http://labrique.net/numeros/numero-37-novembre-decembre-2013/article/alma-gare-actualite-brulante-d-une

    Au début des années 1970, alors que le quartier de l’Alma, à Roubaix, est voué à une démolition certaine, ses habitant-es entrent en résistance. Récit d’une bataille victorieuse au cours de laquelle durant dix ans, ouvriers, femmes et immigrés se sont réapproprié leurs vies. (...) Source : La Brique

  • Buenos Aires : de l’art de recycler la débrouille
    http://www.article11.info/?Buenos-Aires-de-l-art-de-recycler

    Au fil des années, la crise a fini par passer – ou, du moins, par se tasser. Mais les cartoneros n’ont pas disparu pour autant. « Nous sommes toujours des milliers », déplore Miguel, assurant toutefois qu’aujourd’hui « chacun s’arrange pour trouver sa place ». Un équilibre précaire, récemment ébranlé par l’arrivée d’entreprises privées sur le marché.
    Chiffonniers, sociétés de camions-bennes, plateformes de tri et usines de recyclage fleurissent désormais aux quatre coins de la ville. « Avant 2001, personne ne prêtait attention au recyclage. Mais aujourd’hui, on trouve toutes sortes de dépôts plus ou moins spécialisés. Il y en a pour tous les goûts, témoigne Claudio, qui a lâché sa fonderie en 2004 pour ouvrir un entrepôt à Barracas. Nous sommes presque tous localisés dans les zones industrielles sud. Les quartiers nord sont trop chics pour nous : on n’a pas le droit de s’y implanter, ça ferait tache. »

    #crise #Argentine #Buenos_Aires

  • LSD
    http://www.foxylounge.com/LSD

    Passé une introduction d’une bizarrerie qu’un sabre lazer ne saurait entamer, le joueur/cobaye est lâché sans but dans un environnement à la 3d lapidaire et absurde (mais au combien cyberpoétique). On a alors la curieuse impression d’être le prisonnier du debug mode d’un jeu dont on ne pourrait jamais connaitre les tenants ludiques... De plus on aura vite fait de découvrir que ce premier environnement est sans issue. Qu’à cela ne tienne, le joueur/explorateur dégourdi, tel le célèbre personnage de Marcel Aymé aura vite fait de foncer dans un des murs... pour se retrouver dans un environnement encore plus déstabilisant !

    #jeux_vidéo

  • La méthode et son double, une vision d’hommes ? Pour une refondation théorique
    http://patlotch.com/text/488b2cdb%28Patlotch2013%29-467.html

    Autrement dit, on a une hésitation entre une ou deux contradictions, par le fait que chacune serait le « double différencié » de l’autre, mais quand même sous un titre, « la contradiction et son double », qui n’en laisse entendre qu’une... On aurait envie de demander laquelle, s’il n’apparaissait pas que LA contradiction, c’est d’abord et uniquement son apparition dans le capitalisme. L’auteur ne conclut pas, « Bien entendu, tout ça reste encore à creuser. », mais son texte tend à se prendre les pieds avec les mains, comme dit un proverbe portugais.

    Pourquoi ? AS veut absolument passer de deux contradictions et QUATRE ÉLÉMENTS posés par TC (capital/classe ouvrière, femmes/hommes) à une, et semble perdre en route... les hommes et les femmes. Les femmes ne servent, dans son texte, qu’à alimenter la contradiction essentielle du capitalisme, et les spécificités de leur domination/appropriation par les hommes ne renvoient théoriquement qu’à leur utilité pratique pour l’exploitation, jamais l’inverse comme un problème en soi, à savoir celui des femmes pour s’en débarrasser. C’est un texte d’homme. N’est-ce pas pour être une formulation théorique dominée par des hommes, pour ne pas dire arrangeant les hommes ?

    #communisation #communisme #genres