• « Context-Free Coverage of Terror Helps Perpetuate Its Causes » (FAIR, 16/11/2015)

    “The outpouring of no-context, ahistorical sympathy after 9/11 helped pave the way for a violent reaction that killed in Iraq alone roughly 150 times as many people as died in Lower Manhattan that day — an opportunistic catastrophe that did more to mock than avenge those deaths. Coverage of the Paris attacks seems to be similarly skirting over political realities.”

    http://fair.org/home/context-free-coverage-of-terror-helps-perpetuate-its-causes

    Just as the question of Al-Qaeda’s motives in 2001 provoked more self-congratulation than serious inquiry (Extra! Update, 10/01), coverage of Paris in 2015 tends to skirt over political realities. Thus the New York Times (11/13/15) could report: “A stunned and confused French capital was again left to wonder: Why us? Once again?” The obvious answer was alluded to obliquely by a soccer stadium spectator: “With all the strikes in Syria, we’re not safe anymore.”

    Readers were presumed to know this referred to the French bombing campaign against ISIS in Syria, which began in September, following aerial attacks against ISIS’s positions in Iraq that started last year (CNN, 9/27/15). Just last week, France joined in intensified strikes against ISIS-controlled oil fields in Syria (New York Times, 11/12/15). By last summer, Western airstrikes against ISIS in both Iraq and Syria had reportedly killed at least 459 civilians, including more than 100 children (Guardian, 8/3/15).

    #France #Proche-Orient #Irak #Syrie #OEI #médias #US #attentats #conflit #dip

  • Etat d’urgence et article 16 : pourquoi Hollande veut-il réviser la Constitution ?
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/11/16/etat-d-urgence-et-article-16-pourquoi-hollande-veut-il-reviser-la-constituti

    Le chef de l’Etat a évoqué, lundi devant le Congrès, une vaste révision de la Constitution pour « permettre aux pouvoirs publics d’agir conformément à l’Etat de droit contre le terrorisme de guerre ». François Hollande veut réformer la Constitution en s’inspirant notamment du comité Balladur de 2007, qui proposait d’y inscrire l’état d’urgence. Une source gouvernementale a évoqué la création d’un régime constitutionnel d’« état de crise » et d’un « visa de retour » pour les Français ou résidents en France qui seraient « impliqués dans des activités terroristes à l’étranger ».

    #patriot_act #état_d'urgence

  • Réfugiés de La Chapelle : au marché de la misère - The Dissident - The Dissident
    http://the-dissident.eu/7043/refugies-de-la-chapelle-au-marche-de-la-misere


    Voilà comment on force des gens à vivre dans l’un des pays les plus riches du monde !

    Ils ont connu la faim, la crasse, le froid. Aujourd’hui expulsés, les quatre cents migrants réfugiés sous le métro aérien de La Chapelle (Paris 18e) ont survécu pendant des mois grâce au « système D ». The Dissident a vécu avec eux les derniers jours de cette économie de la débrouille, parfois surprenante d’inventivité… Reportage.

  • #Anti-terrorisme : arrestation à domicile de Pierre Stamboul [#UJFP] lors d’une descente de police à 1h30 du matin
    http://www.ujfp.org/spip.php?article4204

    le #Raid a débarqué au domicile de notre camarade Pierre Stambul, co-Président de l’Union Juive Française pour la Paix.
    Les forces de #police ont utilisé le protocole pour neutralisation de terroriste retranché armé : portes cassées, et devant les habitants pacifiques réveillés recherche immédiate de caches d’armes.

    #arrestation_nocturne #96hdeGàV (?)

  • Le resserrement de la cage d’acier
    http://www.lecourrier.ch/130349/le_resserrement_de_la_cage_d_acier

    Il y a plus d’un siècle, le sociologue Max Weber considérait que la modernité capitaliste se caractérisait par la progression d’une rationalité qui se concrétisait par l’enfermement de nos vies quotidiennes dans une cage d’acier faite de normes techniques. Où en sommes-nous face à une telle prévision ?

    La colonisation du monde vécu. Il ne semble pas que la prévision énoncée par Max Weber de l’enfermement des existences dans une cage d’acier, constituée de normes techniques, ait été démentie. Dès les années 1970, le philosophe Jürgen Habermas a utilisé pour décrire ce mouvement l’expression de « colonisation du monde vécu ». Cette expression désigne, chez cet auteur, le fait que le monde de la vie quotidienne se trouve enserré par la rationalité instrumentale du système qui se divise, selon lui, en deux sous-systèmes : économique et administratif. Le fonctionnement du marché et les normes juridiques constituent un maillage de plus en plus serré de nos existences, au point qu’il devient de plus en plus difficile d’imaginer et d’admettre que l’on puisse vivre sans cet encadrement de nos vies.
    La domination de la rationalité marchande et technocratique au travail. L’économiste Daniel Cohen, dans Homo economicus (2012) ou encore le philosophe Michael Sandel, dans Ce que l’argent ne saurait acheter (2014) ont mis en lumière les transformations que la domination de la rationalité marchande sont en train d’effectuer sur les comportements humains. Progressivement, ce sont des manières d’être traditionnelles, ancrées dans la vie quotidienne et des modes de relations sociales non marchands, qui perdent leur sens subjectif pour les personnes. Ainsi, il arrivera un temps où les cadeaux offerts lors des fêtes traditionnelles n’auront plus de valeurs symboliques ou affectives, mais uniquement la valeur marchande que l’on peut en tirer sur les sites internet de vente en ligne. C’est ce que Karl Polanyi dans La grande transformation (1944) avait déjà souligné en parlant du désencastrement de l’économie marchande par rapport au social.

    Mais ce ne sont pas seulement les relations de solidarité qui perdent leur sens au profit du calcul utilitaire. Cette rationalité technocratique atteint le monde du travail, provoquant, comme cela a été mis en valeur par les travaux du psychologue du travail Christophe Dejours, des psychopathologies et une souffrance psychique et physique. Notre activité de consommateur se trouve également soumise à des normes de rationalité imposées par la logique capitaliste, nous forçant au travail gratuit, comme le montre Marie-Anne Dujarier dans Le travail du consommateur (2014).

    La domination de la rationalité bureaucratique. Nombre de discours sociologiques, à la suite de ceux de Michel Crozier, avaient mis en valeur la critique de la bureaucratie, aussi bien dans le monde de l’entreprise que de l’Etat. Néanmoins, le travail de Béatrice Hibou vient relativiser cette thèse. Dans La bureaucratisation du monde à l’ère néolibérale (2012), elle montre comment notre quotidien se trouve au contraire quadrillé par des normes en tout genre : de qualité, d’hygiène... Cette rationalité technocratique étatique est également à l’œuvre dans l’emprise exercée par la surveillance et le contrôle des existences quotidiennes, comme l’a analysé entre autre Armand Mattelart dans La globalisation de la surveillance (2008), analyse qu’il a complétée, avec André Vitalis, dans Le profilage des populations (2014).

    La technocratisation de la vie quotidienne. Cet enserrement de la vie quotidienne n’est pas seulement à l’œuvre du fait de l’Etat et du marché. Il ne s’applique pas seulement aux travailleurs ou aux consommateurs que nous sommes. C’est l’ensemble de nos actions et de notre subjectivité qui se trouve transformé par le techno-capitalisme.

    On peut ainsi citer les analyses faites sur la transformation de notre rapport au temps, que ce soit par Paul Virilio ou Hartmut Rosa : l’accélération du monde vécu, qui a pour corollaire le rétrécissement de l’espace et l’augmentation du stress. Cette transformation du rapport au temps se traduit par une diminution du temps de sommeil, comme le souligne Jonathan Crary dans 24/7 - Le capitalisme à l’assaut du sommeil (2014). Cette colonisation technocratique du monde est à l’œuvre également dans l’espace urbain, comme l’analyse Elisabeth Pélegrin-Genel, dans Des souris dans un labyrinthe (2012). Cette emprise sur notre monde vécu est présente dans le moindre des objets standardisés de notre vie quotidienne, comme le met en lumière le philosophe Jean-Michel Besnier dans L’homme simplifié (2012). Elle est à l’œuvre enfin dans nos loisirs, en particulier dans ce que le philosophe Roberto Casati appelle le colonialisme numérique.

    Dans ce monde d’objets marchands et de constructions urbaines, pensées selon les logiques des politiques étatiques et de la rationalité capitaliste, quelle place reste-t-il encore pour la constitution de subjectivités individuelles et collectives qui échappent aux logiques du techno-capitalisme ?

    #idées #capitalisme #rationalisme #temps

  • Vice : Pourquoi les Français ne lisent-ils plus ?
    http://www.vice.com/fr/read/fin-de-la-lecture-en-france-203 ?

    La psychologie de l’auteur contemporain est massivement rythmée par la reconnaissance. Les écrivains qui ont mal à comprendre que la littérature est – et à toujours été – un truc archi-minoritaire. Si tu prends les chiffres de vente réels des auteurs du milieu du siècle passé, tu te rends alors compte que des livres séminaux, cultes et toujours lus, oscillaient entre 1 000 et 2 500 exemplaires vendus. C’est-à-dire précisément les mêmes chiffres qu’aujourd’hui. En gros, lorsque seulement 600 personnes passent en caisse avec ton livre, c’est désolant mais tout à fait normal.
    Donc les ventes n’ont pas baissé.
    C’est ça, les ventes n’ont jamais baissé. Il y a juste quelque chose qui s’est monté tout autour de la littérature. La vie littéraire répond à toute une série de rites, tableaux de vente, rentrée littéraire, prix, récompenses, soutiens publics, etc. Tout ça participe à une certaine métafiction de la littérature.

  • La loi Rebsamen va-t-elle accentuer les inégalités hommes-femmes au travail ?

    Les négociations consacrées à l’égalité hommes-femmes ne disparaissent pas : elles sont intégrées à une des trois grandes négociations thématiques désormais imposées aux entreprises, là où on en comptait douze auparavant. « En l’absence d’accord [à l’issue des négociations], l’obligation de l’employeur de déposer un plan d’action spécifique est maintenue, souligne Marisol Touraine, ministre des affaires sociales. Les entreprises qui ne respectent pas ces obligations encourront évidemment des pénalités. »

    Quant au « rapport de situation comparée », il est lui aussi fondu dans un ensemble plus large, avance le gouvernement : une base de données statistique unique, que l’employeur devra tenir à jour, et qui comprend également d’autres indicateurs chiffrés, comme sur le handicap ou la pénibilité.

    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/06/01/la-loi-rebsamen-va-t-elle-accentuer-les-inegalites-hommes-femmes-au-travail_
    #dialogue_social #inégalités_hommes_femmes #social #loi-rebsamen

    • Plusieurs autres lois encadrent déjà l’égalité entre hommes et femmes au travail. L’égalité de rémunération, par exemple, est inscrite dans le Code du travail depuis 1972. Pour autant, les écarts de rémunération et les inégalités professionnelles persistent.

      Selon une étude de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques datant de 2009, les salaires des hommes restent en moyenne 27 % plus élevés que ceux des femmes. En équivalent temps plein, les salaires des femmes demeurent inférieurs de 20 % à ceux des hommes dans le privé et d’environ 15 % dans le public. Par ailleurs, 30 % des femmes salariées travaillent à temps partiel, contre 7 % de leurs collègues masculins.

  • 22+ International Borders Around The World | Bored Panda

    http://www.boredpanda.com/international-borders

    History (and sometimes, unfortunately, current events) shows us just how easily national borders can change, but we still like to think that they are permanent fixtures. These photos of different national borders around the world show you how both friendly and hostile nations like to fence off their turf.

    Borders will often say much about countries’ relationships. The borders between friendly nations, especially those in the European Union’s Schengen zone, can seem almost non-existent, marked by no more than a line or a road sign. Other borders are delineated by natural markers like rivers, or by man-made markers, like guard posts and demilitarized zones.

    #frontières #photographie

  • affordance.info : World Wide Push : l’internet des objets me file des boutons.
    http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2015/05/world-wide-push-internet-objets-boutons.html

    Ils s’appellent Dash ou Flic. Et ce sont des boutons. Mais des boutons « connectés ». Et il paraît que c’est l’avenir.

    Le principe est simple :

    « Utilisez l’application Amazon pour vous connecter à votre réseau Wifi et sélectionnez ensuite le produit que vous voulez commander avec le Dash Button. Une fois connecté, une simple pression déclenche automatiquement votre commande. Amazon envoie une notification de confirmation à votre smartphone pour que vous puissiez éventuellement annuler la commande. Par défaut, le Dash Button ne répondra qu’à une seule pression jusqu’à ce que le produit commandé vous soit livré. »

    #web #flicage #abrutisation

    • Les lecteurs réguliers de ce blog le savent, l’objectif de nombre des GAFA est d’alléger au maximum le coût cognitif de la moindre action, de la moindre activité de navigation ou de consultation, du moindre de nos choix.

      « (...) nous installer dans un confort cognitif fait de la libération de toute charge (cognitive). Entretenir le coût cognitif zéro, le coût cognitif nul des plus essentielles comme des plus inessentielles de nos interactions. » que je disais.

      L’apparition de ces boutons s’inscrit donc parfaitement dans cette logique : il était encore un peu trop coûteux - cognitivement - de se souvenir - par exemple - qu’il fallait penser à racheter de la lessive, de le noter sur un post-it ou directement dans l’une des innombrables applis de « to-do list » de notre smartphone, donc on va nous coller directement un bon vieux gros bouton sur la machine à laver pour commander directement de la lessive.

      Progressivement, nous avons cessé d’écrire pour appuyer sur des boutons.

      World Wide Push.

      Après donc le World Wide Web, le World Live Web, le World Life Web, le World Wide Wear et le World Wide Orwell, voici probablement venu le temps du World Wide Push. Un supermarché de la pulsion. Et du contrôle.

  • Le gouvernement renonce à donner accès à Pôle emploi aux comptes bancaires des chômeurs
    http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/chomage/un-amendement-pour-permettre-a-pole-emploi-de-traquer-les-fraudeurs_922

    Pôle emploi ne pourra donc pas disposer de cette nouvelle arme pour traquer les fraudeurs. L’amendement déposé vendredi dans le projet de loi sur le dialogue social et l’emploi afin d’autoriser ses agents à consulter de nombreux documents des assurés, dont leurs #comptes_bancaires, « va être retiré », selon l’entourage du ministre du Travail, François Rebsamen.

    L’amendement déposé par le gouvernement prévoyait d’étendre « le droit de communication » aux agents de #Pôle_emploi. Ce droit permet à l’administration d’avoir accès à certains documents – "sans que s’y oppose le #secret_professionnel" – afin de recouper les informations dont elle dispose. Jusque-là, ce droit était l’apanage des agents du fisc et de la Sécurité sociale.

    Sous couvert de contrôle des ayants droits CMU-C, la sécu DOIT (en principe) transmettre ses infos aux autres caisses :
    http://seenthis.net/messages/370307

    Rebsamen a déjà envisagé de faire passer sa « loi sur le dialogue social » par l’entremise du 49-3, manque de bol, ça pourrait pas se faire avant juillet, et il « faut accélérer les réformes »....

  • L’armée israélienne bombarde « intensivement » les troupes syriennes et le Hezbollah, mais sans le revendiquer - Libération

    http://www.liberation.fr/monde/2015/04/27/intenses-bombardements-de-tsahal-contre-les-troupes-syriennes_1272228

    Israël

    mène des raids meurtriers contre l’armée de Damas et le Hezbollah, mais sans les revendiquer, pour éviter l’embrasement.

    En moins d’une semaine, l’aviation (...) a mené trois raids meurtriers sur des bases de missiles contrôlées par les hommes de Bachar al-Assad ainsi que sur des convois transportant des vecteurs que le régime de Damas livre régulièrement aux troupes de Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah. Principalement visées par les raids israéliens : la 155e et la 65e division de l’armée syrienne formées de soldats d’élite. Des fidèles parmi les fidèles qui sont chargés d’entretenir, de défendre et d’utiliser les armes stratégiques du régime de Damas. Plus spécialement les missiles Scud, qui hantent les cauchemars des stratèges de l’Etat hébreu.

    « Intérêts menacés ». Selon les ONG syriennes de défense des droits de l’homme ainsi que différents groupes rebelles qui ont révélé les derniers raids israéliens, au moins quarante soldats syriens auraient été tués. S’y ajoutent quatre membres du Hezbollah libanais pulvérisés par un missile dans la nuit de dimanche à lundi alors qu’ils se préparaient à poser une roadside bomb (engin explosif télécommandé) près de la clôture de sécurité érigée par l’armée de l’Etat hébreu le long de la ligne démarcation avec la Syrie.

    « Israël mène ce genre d’actions en Syrie lorsque ses services de renseignements estiment que les intérêts de leur pays sont menacés, que les armes transférées par le régime de Damas au Hezbollah rompent l’équilibre dans la région. En janvier, c’est d’ailleurs dans ce cadre qu’un convoi de jeeps civiles transportant un général iranien et ses adjoints, ainsi que des haut gradés du Hezbollah en reconnaissance du côté syrien du plateau du Golan, a été détruit, faisant douze morts », explique le chroniqueur militaire Alon Ben David. La différence avec les opérations précédentes, c’est que, cette fois, Israël a lancé plus d’attaques en cinq jours que sur l’ensemble de l’année 2014. Et a également causé plus de victimes. Cependant, pour circonvenir le danger d’un embrasement, Benyamin Nétanyahou et son ministre de la Défense, Moshe Yaalon, s’abstiennent de tout commentaire.

    A l’instar d’Amos Gilad, un ex-général de Tsahal (l’armée israélienne) promu dans les hautes sphères du ministère de la Défense, et des autres porte-parole de l’Etat hébreu, ils se contentent donc de lâcher ici et là des petites phrases du genre « notre pays ne permettra pas le transfert d’armes au Hezbollah et aux autres organisations terroristes. Il défendra ses intérêts chaque fois qu’il l’estimera nécessaire ». Quant au porte-parole de Tsahal, il fait également profil bas. En fait, il masque son silence embarrassé en proposant aux correspondants de la presse étrangère qui le contactent une série de reportages prémâchés sur… la mission de secours israélienne au Népal.

    Cette politique du non-dit existait déjà le 6 septembre 2007 lorsque les chasseurs bombardiers de l’Etat hébreu ont visé un site nucléaire syrien secret bâti avec l’aide de l’Iran et de la Corée du Nord. Elle s’est poursuivie depuis lors bien que les dirigeants syriens et leurs alliés du Hezbollah ne soient pas dupes. « Si Israël revendiquait ses faits d’armes, le régime de Damas et le Hezbollah seraient obligés de riposter de manière spectaculaire et cela nous entraînerait dans une spirale de violence qui se grefferait sur celles déjà en cours. De cela, personne ne veut. Ni à Jérusalem, ni à Damas, ni sans doute au Hezbollah », affirme la chroniqueuse militaire Carmela Menashe.

    Bouseux. Afin d’éviter une nouvelle détérioration de la situation, les communicants israéliens développent en tout cas, depuis lundi, une campagne tentant de faire gober à l’opinion internationale que les dernières frappes sur la Syrie ne seraient pas le fait de Tsahal mais de Jabat al-Nusra, la branche syrienne d’Al-Qaeda, pourtant en difficulté depuis quelques mois. A en croire cet argumentaire en vogue à Jérusalem, des groupes de bouseux islamistes mal organisés se seraient donc procuré des chasseurs bombardiers, des drones d’attaques et des bombes téléguidées au laser sans que personne ne s’en soit rendu compte auparavant. Même pas les services israéliens à l’affût de tout ce qui bouge. Dont acte.

    Mais c’est difficile à croire. Sauf pour les médias de l’Etat hébreu

  • L’An 02 — Caliban et la sorcière
    http://www.lan02.org/2015/04/caliban-et-la-sorciere

    C’est bien le capitalisme, main dans la main avec l’État naissant, dans toute l’Europe, qui a forgé le premier outil au service de son empire : le corps travailleur. Et pour le produire et l’entretenir, il a fallu la contribution gratuite et invisible de deux sortes d’esclaves : les femmes et leur ventre d’un côté ; les esclaves et colonisé·e·s qui produisent les marchandises à bon marché, rendant possible le maintien des bas salaires, de l’autre côté. Camarade gaucho-anarcho-viril (blanc), l’antiracisme et le féminisme ne seront jamais des luttes secondaires puisque c’est bien le racisme et le sexisme qui ont permis ce merdier.

    #femmes #sexisme #racisme #capitalisme #sorcières

  • Droit d’auteur et #marchandisation de la #culture : mais de qui se moque-t-on ? | : : S.I.Lex : :
    http://scinfolex.com/2015/05/21/droit-dauteur-et-marchandisation-de-la-culture-mais-de-qui-se-moque-t-on

    Le but des exceptions est ainsi d’organiser des « externalités positives », c’est-à-dire un effet bénéfique du point de vue social non pris en compte par le système d’établissement des prix qui gouverne le fonctionnement du marché. Cela ne signifie pas nécessairement que les titulaires de droits ne seront pas rémunérés, puisque les exceptions peuvent s’accompagner d’une compensation financière, mais celle-ci ne sera alors pas distribuée par le biais des mécanismes du marché, mais par un système de financement mutualisé (exemple de la redevance pour copie privée ou des sommes que verse l’Etat pour l’exception pédagogique).

  • L’école face aux médias : les pièges de la fabrique de l’information
    http://www.bastamag.net/L-ecole-face-aux-medias-les-pieges-de-la-fabrique-de-l-information

    Comment, à partir d’un fait divers survenu dans un établissement scolaire, les médias remettent en cause le travail des personnels de l’Éducation Nationale ? C’est la question à laquelle répond Cas d’école, le nouveau documentaire de Gilles Balbastre, en interrogeant le personnel d’un collège touché en janvier 2012 par le suicide d’une élève. Titres sanguinolents, déclarations à l’emporte-pièce, propos mensongers : l’enquête déconstruit les versions relayées par les médias et nous plonge dans les pièges de la (...)

    ça bouge !

    / #Médias_libres, #Education, #Services_publics

    #ça_bouge_ !

  • Collège Montaigne : faut-il interdire les portables ou (enfin) éduquer les garçons ?
    http://www.madmoizelle.com/college-montaigne-attouchements-porno-education-364325

    Le fait que cette affaire éclate depuis le collège Montaigne, un prestigieux établissement parisien, démontre à quel point le sexisme est profondément ancré dans notre société, au point de dépasser les clivages sociaux.

    Si ces faits avaient eu lieu dans un collège de banlieue, on aurait très certainement eu droit à une litanie de commentaires racistes, accusant ces petits jeunes de perpétrer une culture (étrangère, bien sûr !) totalement misogyne.

    Mais voilà, ce sont les petits bambins mêchés, à prénoms composés, qui se retrouvent au centre de cette affaire. Des bons petits Français bien de chez nous, qui vont à l’école dans ce prestigieux établissement, situé juste derrière le jardin du Luxembourg.

    Mince alors. Vous voulez dire que… la culture française est profondément sexiste ? Troisième scoop (décidément !) : oui. Et on voudrait vraiment que ça change…

    • Visiblement, « certains garçons » regardaient des vidéos pornographiques sur leurs smartphones durant les récréations. Du coup, l’émotion faisant perdre le sang froid et la capacité de réflexion, de nombreux médias attribuent l’origine du problème à l’utilisation du téléphone portable au collège. Encore un magnifique exemple de culture du viol.

      #porno #sexisme #viol

    • C’est très bien que ça sorte, évidemment aussi parce que c’est instrumentalisé, mais malheureusement c’est assez courant, en général ce genre d’affaires est étouffée et couverte par les sbires de l’éducation nationale.
      J’ai une amie à qui un vendredi soir la maitresse a dit rapidement « il y a eu une petite affaire de touche pipi, mais comme votre fille verbalise très bien elle vous racontera elle-même, ah sinon vous devriez surveiller si elle n’a pas des poux, au revoir madame ». Sa fille de 5 ans lui a alors expliqué dans la rue en rentrant comment 3 garçons l’avaient agressée dans la cour de l’école après la cantine, deux d’entre eux la tenant tandis que le troisième tentait de retirer son collant en pratiquant des attouchements. Cette maman apprenait par le responsable de la #FCPE que les parents des agresseurs avaient eux, mais pas elle, été convoqués par la direction dès le vendredi et qu’une visite de toutes les classes avait été effectuée dans la foulée par la directrice pour dire aux enfants que « seul le docteur et les parents ont le droit de vous déshabiller » (quelle horreur d’oser dire de telles conneries). Le responsable FCPE (L.O) s’est moqué de la maman au téléphone en disant que les agresseurs n’étaient que des enfants (en difficultés sociales qui plus est), quant à la directrice, elle a ri et refusé de répondre quand le lundi la maman a demandé si ces agresseurs étaient suivis psychologiquement et a subi des pressions énormes pour se taire et ne pas poursuivre en justice « cela va suivre votre fille toute sa scolarité ». Elle a finalement retiré sa fille de l’école et assez désespérée a déménagé dans une autre ville.
      Voila comment des affaires de violences sexuelles à l’école peuvent être lamentablement étouffées, en reportant la honte sur l’enfant et sa famille sans apporter aucune aide ni soutien, tout cela pour protéger la corporation enseignante et soit-disant sauver la moralité d’un établissement.

      #culture_du_viol #éducation_nationale

  • En Israël, un village arabe rasé 83 fois doit payer pour sa démolition
    http://www.bastamag.net/En-Israel-un-village-arabe-rase-83-fois-doit-payer-pour-sa-demolition

    Le village bédouin de al-Araqib, situé à proximité de la ville israélienne de Beer-Sheva, dans le Néguev, au sud du pays, détient un triste record : celui du village qui a été rasé le plus grand nombre de fois par l’État israélien. La cinquantaine de maisons qui composent le village ont été démolies à 83 reprises ! Pire : l’État israélien vient de réclamer, le 6 mai, à ses habitants, de payer un demi million de dollars (deux millions de shekels) pour couvrir les frais de démolition, d’arrachage d’arbres et de (...)

    En bref

    / #Proche_et_Moyen_Orient, #Guerres_et_résolution_des_conflits, #Logement, Solidarités (...)

    #Solidarités_internationales

  • The migrants who took over a Sicilian palace

    As thousands of desperate African migrants arrive on Sicily’s shores, they must suddenly find their footing in a country in the grip of recession. They have something in common, though, with the island’s own homeless and unemployed - and in fact, working together with Sicilians, a group of migrants recently moved into a palace sitting empty in Palermo.


    http://www.bbc.com/news/magazine-32455740

    #Sicile #accueil #migration #réfugiés #asile #palace #logement #hébergement #intégration #Palerme

  • « Chez soi », de Mona Chollet : comment réinventer le #logement ? | Bibliothérapie | Francetv info
    http://blog.francetvinfo.fr/livres-actualite/2015/05/04/chez-soi-de-mona-chollet-comment-reinventer-le-logement.html

    « Je suis », écrit drôlement Mona Chollet, une #journaliste #casanière : voilà un oxymore embarrassant. Je suis à peu près aussi crédible qu’une charcutière végétarienne". Pourtant, comment ne pas voir à quel point elle a raison ? Comment reprendre vie et énergie sans un intérieur qui ressource et protège ? Et pourquoi la question essentielle du logement est-elle si souvent éclipsée par d’autres plus mineures ?

    @mona

  • Les très riches proprios des auberges de jeunesse parisiennes | StreetPress
    http://www.streetpress.com/sujet/1411980344-opa-sur-les-auberges-de-jeunesses-parisiennes

    Et après avoir transformer un logement qui devait être dédié au HLM en hotel, faut-il taper sur airbnb ?

    Joint par StreetPress, François Vauglin, le maire du 11e arrondissement, est excité comme une puce par l’arrivée d’une auberge de jeunesse dans son quartier de Belleville :

    « Des jeunes de passage dans le quartier, ça va apporter du dynamisme pour les commerçants et de la mixité. »

    L’ouverture de l’auberge, c’est aussi un peu son projet. L’immeuble dans lequel Just Like Home s’est installé était préempté pour être un HLM. Mais le maire PS a fait du forcing au Conseil de Paris pour qu’il soit transformé en hostel :

    « Dans un arrondissement qui ne compte que 11% de logements sociaux, c’est une décision forte. »

    #logement #auberge_de_jeunesse #business #petits_cons_friqués tout ça sur une couche de #culture_du_viol

    • Les dotations sont des usines à gaz qui présupposent que quelques-uns décident pour tous les autres de qui leur est nécessaire.
      Or, pour avoir assez observé mes congénères, j’ai compris que nous n’avons pas les mêmes besoins, priorités ou mode de vie.

      Exemple d’une dotation simple : les logements sociaux. Ils sont attribués en fonction de la taille de la famille à l’instant t. Il s’agit d’une formule qui attribue des m² par personne. Il s’agit d’un modèle nucléaire où il est considéré comme normal qu’un couple dorme dans la même pièce. C’est aussi un modèle où les télétravailleurs n’existent pas. Et où on ne reçoit pas d’amis. Et la dotation ne fonctionne pas tout au long de la vie : les gens divorcent, les enfants naissent et partent, ça ne prévoit pas de pièce en plus si on désire soigner un parent... Bref, c’est un cadre contraignant et normatif.

      Pour la nourriture, autre exemple vital, on ne prend, là non plus, guère en compte les nombreuses variations culturelles et familiales : dans mon coin du Gers, par exemple, les gens considèrent souvent que la viande, ça donne des forces et c’est surtout du bœuf et du porc. Le canard et le poulet ne sont pas vraiment considérés comme de la viande. Les restaurants exotiques ne durent pas longtemps, car les gens sont conservateurs dans leurs habitudes alimentaires. Du coup, il est difficile de trouver des ingrédients seulement même d’autres régions de France dans les points de vente. Dans un système de dotation alimentaire décidé collectivement, la tendance serait à l’uniformisation. Je pense qu’obtenir du simple beurre salé serait une aventure...

      Et ça fait un peu soviétique, tout ça : la contrainte extérieure et non l’adhésion, le libre choix réel.

      Je crois plus à des structures simples et lisibles qui autorisent l’autonomie comportementale. Dans tout système complexe, comme une société humaine, par exemple, la modification des conditions du choix permet l’émergence de nouveaux comportements, de nouvelles tendances par les acteurs eux-mêmes, très loin du dirigisme.

      Dans notre structure actuelle, les comportements égoïstes, prédateurs et compétitifs sont valorisés et récompensés : on obtient donc des structures sociales où émergent les comportements individualistes, tout simplement.

      C’est cela, pour moi, le grand avantage d’un Revenu universel garanti : chacun sait qu’il pourra subvenir à ses besoins, indépendamment de tous ses autres choix. Un seul levier. Mais d’infinies possibilités émergentes : les choix que chacun fera en étant libéré de la nécessité vont créer de nouvelles tendances, dont la plupart sont à peu près imprévisibles aujourd’hui.

      Je parlais avec un gars qui trouvait l’idée irréaliste vue de Paris, où la vie est tellement chère qu’il lui faut 3000 €/mois, pour vivre correctement.
      Là, je lui demande si, ayant sa subsistance assurée de toute manière, il aurait choisi le même métier, déjà, et si ensuite, il aurait été obligé de l’exercer à Paris.
      Et bien sûr, la réponse est non.
      Donc sa contrainte principale saute parce qu’elle n’a plus lieu d’exister en dehors de la contrainte économique du marché de l’emploi et des talents.

      Maintenant, on recule d’un pas... si cet homme n’a plus besoin de vivre à Paris où tout est si cher, combien n’ont plus besoin non plus d’aller à Paris où il y a les bons salaires et où tout est si cher parce que tout le monde doit y aller ?
      Du coup, est-ce que Paris reste un endroit désirable où tout le monde doit aller parce que tout le monde y est ?
      Et alors, est-ce que Paris continue à avoir vocation à être aussi cher, si ce n’est plus le passage obligé de la concentration économique ?

      Et ainsi de suite...

    • Parallèle avec #Marinaleda : chacun y est pourvu en matos pour faire sa maison, s’engage à participer à sa construction, et y vit quasi gratos (15 euros par mois).
      En même temps, comme il faut bouffer, tout le monde bosse à la coopérative agricole (6h30/jour aux champs ou 8h/jour à la conserverie de légumes).
      Il y a donc à la fois une dotation en ressources (dont logement) et un revenu assurés, mais pas entièrement inconditonnels car obligation de participer au maintien des ressources (et je vois mal comment ça serait possible autrement tout en restant autonomes).
      ça reste ce faisant un modèle municipal (non étatique) et non industriel (si on fait exception de la stérilisation à la chaîne des bocaux de légumes).

    • Je suis trop anar pour la démocratie qui n’est jamais que la dictature de la majorité et l’écrasement des minorités. C’est pour cela que je crois à des règles générales très simples et peu nombreuses, qui créent donc facilement le consensus et l’intériorisation (rouge, tu t’arrêtes, vert, tu passes, ça marche, ça marche pas, tout est OK, attention danger) et à des applications locales. Des structures et des rapports de force émergent forcément à partir du substrat réglementaire de départ, mais elles seront diverses et foisonnantes selon les communautés humaines où elles se développeront. Dans un phénomène d’ émergence , l’autonomie locale permet le foisonnement de solutions... tout l’inverse de la mondialisation au forceps où des milliards de gens sont invités (fermement) à tous adopter le même mode de vie.

      Le foisonnement revient à ce que j’appelais : la démocratie avec ses pieds. Sur l’ensemble des configurations sociales émergentes, il y en aura forcément quelques-unes qui vont mieux te convenir... pas forcément chez toi.
      En fait, chez toi devient moins le bout de terre sur lequel tu es vissé comme une bernacle que l’endroit où tu peux vivre d’une manière qui te convient... ce qui est fort pratique pour diluer ce fâcheux esprit de propriété, en passant.

    • L’échelle était la commune, dans un sens assez large. Mais le bled s’est dilué sous l’effet de l’individualisme de masse, magma anonyme qui sécrète étonnemment une grande conformité de comportements.
      Le problème du bled, c’est que c’est aussi la dimension parfaite du ressentiment, des guerres de clans et des règlements de compte.

      En gros, sur ma commune de 200 péquins, c’est plutôt le côté poissonnier du village d’Astérix qui ressort alors qu’à l’échelle du bassin d’habitation, environ 5000 habitants, on a une assez bonne masse critique pour avoir une diversité de public et de points de vue, avec des groupes émergents mais fluides qui se créent et se défont au gré des projets communs.
      Finalement, les cantons, les communautés de commune avaient la bonne dimension, mais c’est déjà en train d’être noyé dans une obligation de fusion pour arriver à une masse critique de plus de 10 000 habitants où le vivre-ensemble disparait.

      Je vois que dans mon bled, les élections ont ravivé des guerres de clans qui se creusent avec les mois au lieu de s’apaiser, et que la nouvelle majorité profite de son pouvoir pour écraser et nier la minorité.
      Je vois aussi qu’il est bien chiant d’être proprio dans cette configuration, parce que tu te retrouves piégé comme un connard dans un environnement hostile, au lieu d’être libre de rejoindre une communauté plus conforme à ton mode de vie et ta pensée.

      Il y a moins de passions à vif quand tu sais que tu as toujours une porte de sortie.

    • Déjà, le bled de 2000 habitants, ce n’est pas trop mal : tout le monde se connait au moins de vue et on peut toujours changer de trottoir pour ne pas croiser les cons. Disons que tu as facilement accès aux gens intéressants sans devoir forcément te cogner les boulets... bon équilibre.

      Après, les désirs sont très formatés actuellement par la TV et la pub. Lesquelles nous vendent en permanence la petite maison avec le ligne qui sèche au soleil. Mais dans les pratiques et les vécus, nous n’aimons pas tous la même chose. À l’usage, je ne supporte pas du tout l’habitat dense, mais la maison à la cambrousse n’a pas d’intérêt pour moi (pas très potagère, malgré mes efforts). Une maison de village assez insonorisée avec une terrasse serait plus adaptée, au final, à mon mode de vie.

    • @aude_v Je pense qu’on devrait combiner ça avec un droit à cultiver le lopin de ceux qui n’utilisent pas le leur, à équilibrer avec d’autres types de #bricole pour que personne ne se sente lésé.
      Pour a part j’ai tendance à penser que tout terrain proche d’une habitation et non cultivé est « gâché », si on le met en perspective avec la tension mondiale sur le foncier agricole et l’#accaparement.

  • Les traités transatlantiques de libre-échange : Une perspective européenne
    http://www.taurillon.org/les-traites-transatlantiques-de-libre-echange-une-perspective-europeenne-

    Depuis septembre dernier, le Mouvement européen Paris Sud a mis en place des groupes de travail dans le but d’effectuer des recherches sur différentes thématiques concernant les politiques menées par l’Union européenne. Un de ces groupes s’est penché sur les accords transatlantiques de libre-échange, le CETA et le #TTIP, et livre son analyse dans les colonnes du Taurillon. Dans un deuxième temps, il convient d’analyser les enjeux des traités.

    #Opinions

    / #Union_européenne, #États-Unis_d'Amérique, #Canada, TTIP

  • Les négociateurs américains et européens entamaient ce lundi le huitième cycle de discussion pour parvenir à un accord de libre-échange : le Grand marché transatlantique (#GMT, #TTIP, #Tafta). L’une des dispositions du GMT se trouve de plus en plus contestée : le dispositif de règlement des différends entre investisseurs et Etats (#RDIE). Lors d’une consultation organisée par la Commission européenne entre mars et juillet 2014, 97 % des quelques 150 000 répondants se sont déclarés opposés à ces tribunaux d’arbitrages qui permettent aux transnationales de poursuivre les Etats en justice. Faudrait-il pour autant se satisfaire d’un GMT sans RDIE ?

    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/06/BREVILLE/50487
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/02/LAMBERT/52637
    http://www.monde-diplomatique.fr/dossier/GMT

  • Wouaoooh ! bilaterals.org change de peau !
    http://www.bilaterals.org
    Alors voilà, je suis inscrite depuis pfiou à la niouz et voilà que le site change de look et c’est pas du lux, l’occasion donc de dire qu’il existe.

    Je n’ai pas (à tort mais le temps le temps) relayé leurs infos ici mais voici le mail que je viens de recevoir et donc que je partage pour qui n’en veut.

    Chers amis,

    L’année 2014 a marqué le dixième anniversaire du lancement de bilaterals.org. Ces derniers mois, l’équipe de bilaterals.org a cherché à recueillir des réactions, des commentaires et des suggestions détaillés à propos du site, afin de le développer et de l’améliorer ; nous entendons également susciter la #participation d’un plus large éventail de personnes préoccupées par les accords bilatéraux de libre-échange et d’investissement. Alors même que nous dressons un bilan rétrospectif avant d’aborder cette nouvelle décennie, nous tenons à remercier sincèrement celles et ceux qui, nombreux, ont répondu à notre enquête en ligne ou qui ont pris part à des entretiens de fond dans le cadre de ce processus d’évaluation.*

    bilaterals.org est un projet collaboratif qui mise sur la publication ouverte. Dès son origine, il était – et il demeure – un site trilingue visant à informer et à soutenir la résistance aux accords bilatéraux d’#investissement et de commerce, en leur qualité de principaux véhicules du capitalisme mondial (et d’outils du pouvoir géopolitique), aux quatre coins de la planète. Entre autres choses, nous avons également co-organisé, en 2006, la réunion de stratégie internationale de lutte contre les #ALE et produit la publication collective « En lutte contre les ALE : La résistance croissante aux #accords_bilatéraux de libre-échange et d’investissement », en 2008. Le site a gagné en puissance, en incorporant de nouvelles fonctionnalités, telles que sa rubrique multimédia et les outils de médias sociaux.

    La #consultation et le processus d’évaluation ont permis de confirmer que bilaterals.org demeure une ressource en ligne unique pour les mouvements et les militants s’opposant aux accords bilatéraux de commerce et d’investissement dans le monde entier, ainsi que pour les publics plus larges intéressés par ces enjeux. Bien que le site ait été continuellement mis à jour et développé depuis sa création, nous souhaiterions attirer votre attention sur les points suivants.

    – Le site a fait peau neuve et sa nouvelle version est désormais disponible en ligne. Si rien de la structure d’ensemble, des modalités de navigation et des contenus n’a été modifié, le site peut désormais être consulté sur les appareils mobiles, ce qui le rend plus adapté aux médias sociaux. Veuillez y jeter un coup d’œil et nous faire savoir si quelque chose ne fonctionne pas ou devrait, selon vous, être modifié.

    – L’équipe en charge du travail au jour le jour autour du site fonctionne bien, mais nous souhaiterions impliquer un plus grand nombre de personnes. La charge de travail a augmenté – notamment avec les campagnes en lien avec le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (#TTIP ou #TAFTA), l’accord de partenariat transpacifique (TPP), l’accord économique et commercial global (#AECG ou #CETA) et le l’accord sur le commerce des services (#ACS) – et nous avons besoin de davantage d’aide, notamment pour publier des articles et les traduire. Nous souhaiterions également accroître la participation d’autres groupes et mouvements pour insuffler une orientation à bilaterals.org. Nous reviendrons sur ce point lors des mois à venir ; en attendant, n’hésitez pas à nous contacter si vous avez des idées ou des propositions spécifiques.

    – bilaterals.org est un site que vous pouvez utiliser pour vos propres travaux. Vous pouvez y diffuser des contenus de qualité vers un public plus large, qu’il s’agisse d’articles, de notes d’#information, de #vidéos, de #communiqués ou de documents confidentiels que vous souhaitez divulguer. Vous pouvez aussi traduire tout contenu figurant sur le site pour l’utiliser dans vos travaux avec les groupes avec lesquels vous collaborez. Nous prévoyons également d’inaugurer une rubrique intitulée « pages communautaires » : son objectif est d’aider les groupes et les militants ne disposant d’aucun site dédié à assurer l’hébergement de leur propre espace, afin qu’ils puissent y publier leurs propres contenus. Il peut s’agir d’une campagne, d’un blog ou d’un microsite que vous souhaitez gérer. Nous vous communiquerons davantage d’informations en temps utile.

    Nous espérons que ces changements permettront à un plus grand nombre de s’impliquer dans la vie quotidienne du site. Pour en savoir plus, veuillez consulter la page Comment participer.

    Nous vous remercions de tout cœur pour votre intérêt et votre soutien. N’hésitez pas à contacter l’équipe de bilaterals.org à l’adresse bilaterals.org@gmail.com si vous avez des questions, des commentaires ou des suggestions.

    Sincères salutations,
    L’équipe de bilaterals.org

  • Le Parlement européen fait tanguer la clause d’arbitrage du TTIP
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/le-parlement-europeen-fait-tanguer-la-clause-d-arbitrage-du-ttip-470750.ht

    Quelques jours avant l’ouverture du 9ème cycle de négociation entre l’UE et les États-Unis sur le traité transatlantique, les eurodéputés ont durci leur position sur le traité commercial entre l’UE et les États-Unis (TTIP).

    Les 14 et 16 avril, 6 des 14 commissions parlementaires qui contribuent au projet de résolution du Parlement européen ont rendu leurs avis sur l’état d’avancement des négociations.

    Et l’opposition des députés européens notamment au mécanisme d’arbitrage prévu dans le TTIP apparait de plus en plus forte. Le dispositif censé protéger les investissements en proposant un recours à des tribunaux privés en cas de conflit entre une entreprise privée et un État cristallise les critiques.

    « La moitié des commissions du Parlement européen saisies pour avis ont rejeté le dispositif de l’ISDS » s’est félicité l’eurodéputé vert Yannick Jadot, vice-président de la commission du commerce international.

    Les commissions des Affaires économiques et monétaires, des Affaires juridiques, de l’Emploi, de l’Environnement, des Pétitions et des Affaires constitutionnelles se sont opposées au mécanisme d’arbitrage dans leur projet d’avis, alors même que le Parlement est dominé par la famille politique du PPE, favorable au TTIP et à l’arbitrage.

    « Les positions des commissions des Affaires juridiques et de celle des Affaires économiques sont très importantes car ces commissions sont les garantes de la position juridique du Parlement européen » s’est réjoui Yannick Jadot. D’autres commissions comme celle de l’Industrie et des Affaires étrangères se sont cependant prononcées en faveur de l’arbitrage.
    (…)
    L’adoption d’un rapport rejetant le mécanisme d’arbitrage lors du vote du mois de juin n’est cependant pas acquise. « Mais c’est aujourd’hui du domaine du possible que le rapport soit adopté, même si le vote sera forcément serré dans les deux cas » reconnait l’eurodéputé vert.