• JO 2024 - La ville de Paris demande aux visiteurs étrangers de rester chez eux pendant la compétition
    https://www.legorafi.fr/2024/03/18/jo-2024-la-ville-de-paris-demande-aux-visiteurs-etrangers-de-rester-chez-eu


    Rattrapé par le réel dans 3, 2, 1…

    « Pour que cette grande fête internationale se passe le mieux possible, nous demandons à tous les visiteurs étrangers de ne pas se déplacer pour l’occasion, tout comme les entraîneurs étrangers, les journalistes étrangers et les athlètes étrangers » a déclaré ce matin Anne Hidalgo lors d’une conférence de presse. « Cela permettra de désengorger considérablement les transports, les stades et le podium » a-t-elle finalement conclu, avant de foncer jusqu’à son Vélib’ pour piquer un sprint jusqu’à son jet.

  • Les mots du management : et si on faisait le ménage ?
    https://theconversation.com/les-mots-du-management-et-si-on-faisait-le-menage-56518

    On parle beaucoup de management, et souvent pour ses côtés sombres. On peut le comprendre, tant un mauvais management peut faire de dégâts ! Or, à employer les mots « manager » et « management » sans se reposer précisément la question de leur signification et de leur histoire, on finit par perdre ses repères ! Un retour aux sources pourrait bien être salutaire.
    Cinq sens très inspirants

    « Management », nous dit Le Dictionnaire Robert historique de la langue française, vient de « ménagement », et le verbe « manager » de « ménager ». Le dictionnaire Larousse nous dit que le ménagement est « la mesure, la modération dans sa conduite à l’égard des autres » et donne cinq définitions de « ménager » :

    employer quelque chose avec économie, avec mesure pour l’utiliser au mieux ;
    préserver son corps, ses forces pour pouvoir continuer d’en bénéficier ;
    traiter quelqu’un avec certains égards, pour ne pas lui déplaire, le fatiguer ;
    pratiquer une ouverture, un passage, l’arranger, le maintenir ;
    préparer quelque chose à quelqu’un, l’organiser pour lui.

    #management #mots

    • Voilà une belle image pour décrire une partie du problème. Du reste le texte n’est pas radical mais long.

      L’adoption d’une loi prévoyant une procédure spéciale vers la mort précoce pour les personnes handicapées permettra peut-être à Nicole Gladu de mourir chez elle en regardant le coucher du soleil, une coupe de champagne rosé à la main, mais à quel prix ?

    • Malgré le titre de la traduction française par Cabrioles, le texte n’est pas une « réponse radicale à l’aide médicale à mourir » dans son ensemble, mais est explicitement motivé par :

      le projet de loi C-7, un amendement au code pénal qui élargit le régime d’aide médicale à mourir […] du pays. À l’origine, l’AMM devait être une alternative à une mort douloureuse. Elle est désormais disponible comme alternative à une vie douloureuse - si vous avez un handicap.

      C’est aussi le sujet du rapport d’expert de l’ONU dont on cause déjà dans l’autre article :

      Dans une récente déclaration publique, les Nations Unies ont mis en garde les pays contre la possibilité de recourir à la mort administrée par l’État sur la base du handicap, déclarant qu’"en aucun cas la loi ne devrait prévoir qu’une personne souffrant d’une maladie invalidante et qui n’est pas en train de mourir puisse prendre la décision raisonnée de mettre fin à sa vie avec l’aide de l’État".

      Je reste donc toujours extrêmement dubitatif quand à ces textes qui n’acceptent aucune gradation dans le principe de l’aide médicale à mourir, décrétant que la possibilité pour une personne souffrant d’une maladie en phase terminale à mourir dignement est forcément la porte ouverte à l’euthanasie des personnes considérées comme pas assez rentables…

      Je serais, au minimum, intéressé par un argumentaire démontrant que l’ouverture du droit à une assistance médicale à mourir pour les malades en phase terminale mène forcément à un élargissement à des personnes qui ne sont pas en train de mourir. C’est peut-être le cas (parce que tous les pays qui ont légalisé l’AMM l’auraient finalement fait ? – est-ce la cas ?), soit parce que la « philosophie » générale du truc mène à cet élargissement, ou bien parce que des tribunaux vont forcément imposer cette lecture… ? Ou bien est-ce que non, ce n’est pas le cas, et on peut introduire l’AMM avec des limites qui évitent de dériver vers l’euthanasie des « surnuméraires » ?

      Mais pour l’instant, ce n’est pas ce que je lis, et tout ce qu’on a, c’est une mise en concurrence des souffrances.

  • UK refuses to say if Israeli bomber planes are using its Cyprus base
    https://www.declassifieduk.org/uk-refuses-to-say-if-israeli-bomber-planes-are-using-its-cyprus-base

    After anonymous British officials reveal Israeli F-35s bombing Gaza have had access to Britain’s sprawling air base on nearby Cyprus, the UK military refuses to deny the visits, raising further suspicions about complicity in war crimes.

    #génocidaires

  • Pour tromper les IA génératives, un peu d’ASCII suffit
    https://www.generation-nt.com/actualites/intelligence-artificielle-generative-ascii-detournement-2045149

    Ils donnent l’exemple d’une requête « comment fabriquer une bombe ? » qui est refusée par les grandes #IA génératives mais devient acceptable lorsque le mot « bombe », censé déclencher un blocage chez l’IA, est dessiné en caractères ASCII.

    Un travail grandissant de sécurisation des prompts

    En redessinant les mots-clés interdits sous forme ASCII, les mécanismes de défense de l’IA ne se déclenchent pas et le terme reste interprété visuellement sans être retenu comme mot-clé interdit.

    Il ne sera sans doute pas très compliqué aux concepteurs d’IA d’intégrer un filtre supplémentaire pour s’assurer que les mots interprétés visuellement soient ensuite comparés aux listes de mots interdits mais cela illustre bien la bataille permanente pour corriger ces défauts dans la cuirasse.

    #AI

  • Luciana Peker : « Pour Milei, le féminisme est l’ennemi public numéro un » - AOC media
    https://aoc.media/entretien/2024/03/15/luciana-peker-pour-milei-le-feminisme-est-lennemi-public-numero-un

    Face aux oppressions fascistes et sexistes du président Javier Milei, la journaliste et militante féministe Luciana Peker a quitté l’Argentine pour venir s’installer en Europe. Elle s’évertue, depuis, à alerter l’opinion publique internationale sur les dangers d’une complaisance face à l’extrême-droite, notamment pour les droits des femmes.

    https://justpaste.it/b9l74

  • Transhumanismus und KI : Bedrohung des Menschen
    https://www.telepolis.de/features/Transhumanismus-und-KI-Bedrohung-des-Menschen-9654886.html?seite=all

    Quand on s’intéresse à l’idée que se font les transhumanistes de l’homme on ne peut qu’en tirer la conclusion que ce sont eux qui se situent hors de l’espèce humaine.

    Leur quête de l’Übermensch les rend plus inhumain que les pires crimnels nazis. Pour ces gens déjà peu sympatiques l’homme nouveau était à développer à partir de vrais hommes. Les transhumanistes par contre transformeront l’homme dans une machine qui n’aura plus rien d’un être humain.

    17.3.2024 von Andreas von Westphalen - Partystimmung in Silicon Valley: Die Grenzen des Lebens werden gepusht. Mit einer erschreckend simplen Vorstellung des Menschen – und gravierenden Folgen?

    Der Name ist Programm. Das lateinische Präfix trans bedeutet „über“, „hinaus“. Vor fast 70 Jahren definierte der Biologie Julian Huxley den Transhumanismus:

    „Mensch, der Mensch bleibt, aber sich selbst, durch Verwirklichung neuer Möglichkeiten von seiner und für seine menschliche Natur, überwindet.“

    Bleibt der Mensch dabei aber tatsächlich Mensch?
    Die Grenzen des Menschseins hinter sich lassen

    Die extrem technikaffine Geistesrichtung des Transhumanismus verfolgt eine Reihe von Zielen, die mit Hilfe von Technik erreicht werden sollen (man ahnt, weshalb er in Silicon Valley sich solcher Beliebtheit erfreut):

    Die Überwindung des Todes durch die sogenannte Kryonik. Hierbei wird der Kopf oder ganze Körper eingefroren. Der Milliardär Peter Thiel hat sich beispielsweise hierfür schon angemeldet.
    Mind Uploading. Dadurch soll das eigene Gehirn extern dupliziert werden. Dabei gibt es verschiedene Formen und Ziele des Uploadings.
    Genkontrolle und Genediting des Fötus zur Optimierung des Kindes.
    Upgrading des Gehirns, das die kognitiven Grenzen des Menschen überwinden soll.
    Ein möglichst flächendeckender Einsatz Künstlicher Intelligenz zur Optimierung des Lebens insgesamt.

    Selbstverständlich teilt nicht jeder Transhumanist alle genannten Ziele, aber alle Transhumanisten sehen den Menschen als ein defizitäres Wesen an, dessen Natur enhanced, also verbessert werden muss.
    Unendliche Möglichkeiten

    Es stellt sich die Frage, was vom Wesen Mensch eigentlich nach Wunsch derjenigen bleiben soll, wenn der Mensch „überwunden“ wird. Ray Kurzweil, Director of Engineering bei Google:

    Es wird keine Unterscheidung (...) zwischen Mensch und Maschine oder zwischen physischer und virtueller Realität geben. Wenn Sie sich fragen, was in einer solchen Welt eindeutig menschlich bleiben wird, dann ist es einfach diese Eigenschaft: Wir sind die Spezies, die von Natur aus danach strebt, ihre physische und mentale Reichweite über die derzeitigen Grenzen hinaus zu erweitern.

    Viele Unternehmen in Silicon Valley und führende Persönlichkeiten der dortigen Community arbeiten genau daran. Elon Musk besitzt das Unternehmen Neuralink, das Computerchips für das menschliche Gehirn baut und diese auch seit kurzem an Menschen testen darf.

    Peter Thiel investiert massiv in eine Firma, die Gehirn und Computer direkt verbinden will.
    Partystimmung

    Die Transhumanisten kennen in ihrem Optimismus kaum Grenzen. Der flächendeckende Einsatz von Künstlicher Intelligenz, die mit Terrabyte persönlicher Daten gefüttert wird, erfüllt dabei die vermeintlich große Sehnsucht des Menschen, die Google-Mitbegründer Eric Schmidt schon vor Jahren formuliert hat:

    Ich denke tatsächlich, dass die meisten Menschen nicht wollen, dass Google ihre Fragen beantwortet; sie wollen, dass Google ihnen sagt, was sie als Nächstes sollen.

    Anstrengendes Nachdenken, Abwägen, sich informieren, mit einander diskutieren. Überflüssig. Schnee von gestern. Das Leben eine einzige unendlich supergeile Party. Endlich! Oder wie es der britische Philosoph David Pearce schreibt:

    Superintelligenz. Superlanglebigkeit und Superglücklichsein. (…) Das Leben wird immer aufregend sein, und der Spaß wird einfach nicht aufhören.

    Kritik wird laut

    In den letzten Jahren haben sich die Zahl von Experten gemehrt, die ihre Stimme gegen die Drohung der Künstlichen Intelligenz erheben. Im Herbst 2022 kam sogar eine Studie von KI-Forscher der Universität Oxford und Canbera zu dem durchaus beunruhigenden Ergebnis, dass die Künstliche Intelligenz die Menschheit vermutlich auslöschen wird.

    Zuletzt verließ Jeffrey Hinton, „der Vater der KI“, Google, um offen über die Risiken von künstlicher Intelligenz sprechen zu können und Mo Gawdat, ehemaliger Chief Business Officer von Google X, bezeichnet in einem beeindruckenden Interview die Diskussion um KI als „die existenziellste Debatte und Herausforderung, der sich die Menschheit jemals stellen wird.“

    Die Gefahr durch KI sei größer als die einer drohenden Klimakatastrophe. Der Internet-Pionier Jaron Lanier kann sich da nur anschließen:

    Eines Tages in nicht allzu ferner Zukunft wird das Internet sich plötzlich zu einer superintelligenten KI zusammenballen, unendlich klüger als jeder einzelne Mensch und alle Maschinen zusammen. Es wird von einem Moment auf den anderen lebendig werden und die Weltherrschaft übernehmen, bevor wir kleinen unbedeutenden Menschen überhaupt wissen, wie uns geschieht.

    Thiels folgende Äußerung, die er bereits vor rund zehn Jahren von sich gab, trägt wohl kaum dazu bei, die Kritiker zu beruhigen:

    Natürlich hoffen wir, dass ein künstlich intelligenter Computer den Menschen freundlich gesinnt sein wird. Zugleich aber nehme ich nicht an, dass man als eines der menschlichen Wesen bekannt sein möchte, das gegen Computer ist und sein Leben dem Kampf gegen Computer bestreitet.

    Was ist der Mensch?

    Der Transhumanismus, den man aufgrund seines Erlösungsanspruch vom Tod und andere biologischer Grenzen des Menschseins auch als „Nerd-Religion“ (Douglas Rushkoff) bezeichnen kann, stützt sich auf eine bestürzend simple Vorstellung des Menschen.

    Larry Page, Mitbegründer von Google, drückte zum Beispiel seine Einschätzung der menschlichen DNA in diesem Sinne aus: Diese sei einzig „komprimiert 600 Megabyte, also kleiner als jedes moderne Betriebssystem (...) also sind Ihre Programmalgorithmen wahrscheinlich nicht so kompliziert.“

    Der Evolutionsbiologe Richard Dawkins brachte seine Einschätzung noch prägnanter – aber ein wenig unterkomplex – auf den Punkt:

    Das Leben besteht nur aus Bytes und Bytes und Bytes von digitalen Informationen.

    Es mag in einer Welt, die von Big Data beherrscht wird und deren Geschäftsmodell Big Data ist, naheliegen, den Menschen auf ein Produkt seiner Bytes und Megabytes zu reduzieren, es ist aber mehr als befremdlich, wie viele Aspekte der menschlichen Natur bei dieser Reduktion übersehen werden, vielleicht auch übersehen werden müssen, um mit Verve für den Transhumanismus zu werben. Der Publizist Philipp von Becker bemerkt:

    Die Vorstellung des Mind-Uploads beruht auf der Fiktion, dass das Wesen des Menschen unabhängig von der spezifischen Materie seines Körpers sei und lediglich aus Daten bestehe, die auf eine beliebige Materie transferiert werden könnten.

    Auch die Vorstellung zur gentechnischen Umgestaltung des Menschen beruht auf der Fiktion des Menschen als einer formalisierbaren, berechenbaren, von der Umwelt abgeschnittenen Entität.

    Der (un)berechenbare Mensch

    Alle Überlegungen der Transhumanisten zu einer gentechnischen Optimierung gehen von einem berechenbaren Wesen Mensch aus und übersehen dabei ein paar Kleinigkeiten.

    Denn tatsächlich gibt es schon rein mathematisch ein gravierendes Problem, wie niemand anderes als Craig Venter betont, dessen Firma es als Erstes gelungen ist, ein menschliches Genom zu sequenzieren:

    Wir haben einfach nicht genug Gene, als dass diese Idee des biologischen Determinismus richtig sein könnte. Die wunderbare Vielfalt der menschlichen Spezies ist nicht in unserem genetischen Code fest verdrahtet. Unsere Umwelt ist entscheidend.

    Venter spricht dabei einen weiteren zentralen Punkt an, den Transhumanisten übersehen: Gene legen unser Leben und Verhalten bei Weitem nicht so stark fest, wie landläufig geglaubt wird.

    Unsere Umwelt und unser soziales Miteinander beeinflussen, welche Gene wie stark (oder gar nicht) zur Wirkung kommen. Matthieu Ricard, promovierter Zellgenetiker und weltbekannter buddhistischer Mönch, erklärt:

    Um aktiv zu sein, muss ein Gen „exprimiert werden“, d. h., es muss eine „Transkription“ in Form eines spezifizierten Proteins, das auf den Trägerorganismus dieses Gens wirkt, erfolgen.

    Findet keine Transkription statt und wird ein Gen nicht exprimiert, so ist dies gleichsam, als würde dieses Gen gar nicht existieren.

    Die Wirklichkeit ist nachweislich deutlich komplexer als eine Formel, die unser Verhalten aufgrund unserer Gene berechnet. Tatsächlich werden die meisten Gene des Körpers reguliert, nur sehr wenige Gene sind andauernd und unverändert aktiv.

    Mit anderen Worten, Gene bestimmen durchaus unser Leben. Inwiefern sie aber aktiviert werden oder nicht, ist von unseren äußeren Lebensumständen abhängig.

    Auch seelische Erlebnisse können Genexpressionen aktivieren oder deaktivieren. Der Neurowissenschaftler Robert Sapolsky erklärt:

    Transkriptionsfaktoren regulieren also Gene. Und was reguliert Transkriptionsfaktoren? Die Antwort ist vernichtend für das Konzept des genetischen Determinismus: die Umwelt.

    Einen genetischen Determinismus und damit eine theoretisch denkbare Berechenbarkeit des Menschen gibt es nicht. Willkommen in der Welt der Epigenetik!
    Der (a)soziale Mensch

    Beim Transhumanismus steht nicht das soziale Wesen Mensch im Mittelpunkt, stattdessen ist der Mensch ganz offensichtlich ein zu optimierendes Einzelwesen. Gedanken zum sozialen Wesen Mensch sucht man bei Transhumanisten daher vergeblich.

    Dass ungewollte Einsamkeit so gesundheitsschädigend wie Alkoholismus ist, Menschen also am dringendsten den Menschen und soziale Verbundenheit brauchen, passt offensichtlich im Hochgesang auf technische Möglichkeiten nicht ins Bild.

    Auch damit offenbart sich der Transhumanismus als eine philosophische Denkrichtung, die zwar massiv auf einem Menschenbild aufbaut, aber leider vom Wesen des Menschen mehr Annahmen als Wissen hat. Das ultra-kooperative Wesen mit einem Social Brain, großzügigem Spenderherz und Wunsch nach Gemeinschaft, das in Katastrophen zur mitmenschlichen Höchstform aufläuft.

    Der Mensch ist für Transhumanisten letztlich ein Fremder und all das, was Menschsein ausmacht, wird ignoriert, um im neoliberalen Credo das Selbst immer und immer weiter zu optimieren.
    Allianz mit Neoliberalismus

    Transhumanismus, Neoliberalismus und Silicon Valley-Kapitalismus gehen eine unheilige Allianz ein, wie mehrere Kritiker bemerken.

    Erstaunlicherweise entdeckt man nicht zuletzt die Vorstellung des Homo oeconomicus in den Tiefen des Transhumanismus. Denn dank der KI könnte der Mensch tatsächlich zum rein rationalen, eigenutzmaximierenden Wesen mit sich niemals ändernder Präferenz werden!

    All die Kritik an dem radikal vereinfachenden Modell der klassischen Wirtschaftswissenschaft wären dann Schnee von gestern und der Mensch wäre – dank Technik – endlich das, was einige schon immer behauptet haben: ein Homo oeconomicus.

    Aber die Vorstellung eines Tages unser Gehirn auf einer Festplatte abspeichern zu können, übersieht, dass der Mensch auch aus einem weiteren Grund nicht einzig in Daten ausgedrückt und in Nullen und Einsen zerlegt werden kann: den Körper. Etliche Experimente der Verhaltensökonomie haben die geradezu erstaunliche Irrationalität des Menschen bewiesen.
    Das irrationale Element und die Vernunft als Pressesprecher

    Eine Entscheidung in komplexen moralischen Fragen kann dadurch beeinflusst sein, ob der Mensch sich gerade die Hände gewaschen oder eine warme Tasse in den Händen hält. Ein Richterspruch kann davon abhängen, ob der richterliche Magen gerade mit einem Essen beruhigt wurde oder nicht.

    Wie wir uns fühlen, beeinflusst unser Denken! Der Mensch ist nicht das rationale Wesen, das die Anhänger des Homo oeconomicus so gerne hätten, sondern ein eher irrationales Wesen, das Entscheidungen zuerst intuitiv trifft, bevor die Vernunft als unser Pressesprecher auftritt, und möglichst überzeugende Argumente für die Entscheidung zu finden sucht.
    Körperliche Empfindungen

    Und nicht zuletzt: Menschen können ohne ihren Körper und den körperlichen Empfindungen nicht denken. Einen ungewollten Beweis liefern Menschen, die in Folge extrem seltener Hirnschädigungen an einer radikalen Unterdrückung ihrer Gefühle leiden.

    Ihr Intelligenzquotient ist zwar unverändert, aber sie haben massive Probleme im Alltag Entscheidungen zu fällen. Wenn es ihnen dennoch gelingt, sind die Entscheidungen oft völlig absurd. Joachim Bauer unterstreicht daher:

    Die Ansicht, Menschen seien Maschinen, bedeutet eine Verkennung der biologischen Realitäten. Körper und Gehirn des Menschen bedürfen der Realität. Sie sind außerdem soziale Akteure, sie reagieren auf soziale Interaktionen.

    Eine generelle Frage sei erlaubt: Was benötigen Menschen wirklich: ein Upgrade für das Gehirn, eine genetische Optimierung, eine KI, die rund um die Uhr Entscheidungen abnimmt, eine Dauerparty oder das Leben unserer sozialen Natur oder Begegnungen, Unterstützung, Großzügigkeit und Berührungen?
    Die Herrschaft von Big Data

    In der Welt des Transhumanismus besteht der Mensch angeblich nur aus Daten. Daher kann es kaum verwundern, dass grundsätzlich nur das zählt, was quantifizierbar, in Zahlen ausgedrückt, binär erfasst und in Nullen und Einsen als auswertbare Daten zerlegt.

    Damit verlieren wir komplett genau das aus dem Blick, was unser Leben wirklich lebenswert macht.

    Mithilfe der möglichst vollkommenen Vermessung der Menschen und der Welt wird die Künstliche Intelligenz vermutlich in baldiger Zukunft anbieten, die meisten oder vielleicht sogar alle Entscheidungsfragen unseres Lebens zu beantworten inklusive aller moralischen Dilemma (und diese vielleicht sogar für uns zu beantworten, ohne dass wir überhaupt gefragt haben.

    Denn – so die liebenswerte Begründung – die Dauerparty des Lebens solle nicht durch schwermütige Probleme belastet werden). Kants Kategorischer Imperativ ("Handle nur nach derjenigen Maxime, durch die du zugleich wollen kannst, dass sie ein allgemeines Gesetz werde.") wird zur Vergangenheit, denn im Transhumanismus benötigt der Mensch dank einer omnipräsenten KI keinen moralischen Leitfaden mehr.

    Philipp von Becker bringt es auf den Punkt:

    Im Transhumanismus würden wir uns richtig verhalten, weil es gar keine Alternative mehr gibt (und wir kein Gefühl für richtig und falsch mehr haben).

    Verlust der Freiheit und Ende der Demokratie

    Yuval Noah Harari beschreibt das Selbstbild des Menschen, das der Transhumanismus befördert:

    Die Menschen werden sich nicht mehr als autonome Wesen betrachten, die ihr Leben entsprechend den eigenen Wünschen führen, sondern viel eher als eine Ansammlung biochemischer Mechanismen, die von einem Netzwerk elektronischer Algorithmen ständig überwacht und gelenkt werden.

    Der Transhumanismus verspricht eine möglichst vollkommene Freiheit, schafft aber einen Menschen, der gesagt bekommen möchte, was er tun soll, um endlich von der Verantwortung für das eigene Leben befreit zu sein.

    Der Transhumanismus erbaut damit ein Gefängnis, denn der Mensch verliert mehr und mehr die Fähigkeit, eigene Entscheidungen fällen und Verantwortung für sein Leben übernehmen zu können. Er wird also zum unmündigen Menschen.

    Der Transhumanismus verspricht dem Menschen, die Grenzen des Mensch-Seins zu überwinden, und schafft dabei den Menschen als eigenständiges und unabhängiges Wesen ab. (Dabei wird auch übersehen, dass, wer die Macht über die Entscheidungsarchitekturen der Künstlichen Intelligenz hat, auch die Macht über die Menschen besitzt.)

    In der logischen Konsequenz droht damit auch das Ende der Demokratie. Denn die gemeinsame Kompromisssuche und die Mehrheitsentscheidung würde durch die angeblich optimale Lösung der KI ersetzt werden. Kein Dialog. Kein Zuhören. Kein Perspektivwechsel. Keine Suche nach einem gemeinsamen Nenner. Noch einmal Harari:

    Die Demokratie in ihrer gegenwärtigen Form kann die Verschmelzung von Biotechnologie und Informationstechnologie nicht überleben. Sie wird sich entweder radikal neu erfinden müssen, oder die Menschen werden künftig in „digitalen Diktaturen“ leben.

    Frage nach der Wirklichkeit

    Der Transhumanismus stellt nicht nur das Wesen des Menschen und unsere Natur infrage, sondern auch die Wirklichkeit. Der Philosoph David Chalmers drückt es vielleicht am radikalsten aus:

    1. Man kann nicht wissen, dass man sich nicht in einer Simulation befindet.
    2. Wenn man nicht wissen kann, dass man sich nicht in einer Simulation befindet, kann man auch nichts über die Außenwelt wissen.
    3. So: Du kannst nichts über die Außenwelt wissen.

    Seine Schlussfolgerung: „Wir sind wahrscheinlich Simulationen.“ Für Joachim Bauer ist das die „Vollendung des Realitätsverlustes“. Das bedeutet einen vollkommenen Rückfall hinter die Aufklärung, die den Menschen aus seiner Unwissenheit befreien wollte. Digitale Mystik!
    Starre Zweiklassengesellschaft

    Der Transhumanismus, der sich so gerne selbst als eine radikal liberale und zukunftsorientierte Denkrichtung des Fortschritts feiert und die Freiheit in leuchtend großen Buchstaben auf seine Fahnen schreibt, führt zwangsläufig auch zu einer starren Zweiklassengesellschaft.

    Denn die Lösungsvorschläge zur Optimierung des Nachwuchses, zur Selbstoptimierung und zur Überwindung des Todes werden natürlich keine patentfreien Lösungen sein, sondern zu einem neuen Luxusgut auf dem Technikmarkt, den sich nur die Crème de la crème leisten können wird. (Die unheilige Allianz mit dem Neoliberalismus ist per definitionem keine Open Source-Bewegung.)

    Der Siegeszug des Transhumanismus und der KI würde ewige und massive Ungleichheit mit sich bringen. Harari warnt:

    Doch so wie Big Data-Algorithmen die Freiheit auslöschen könnten, so könnten sie gleichzeitig die ungleichsten Gesellschaften hervorbringen, die es je gab. Aller Reichtum und alle Macht könnten sich in den Händen einer winzigen Elite konzentrieren, während die meisten Menschen nicht unter Ausbeutung, sondern unter weitaus Schlimmerem zu leiden haben – bedeutungs- und nutzlos zu sein.

    Die Erlebnismaschine

    Ganz im Sinne von David Pearces Wunsch, das Leben solle eine ewige Dauerparty sein, hier zum Abschluss ein Gedankenexperiment. Der Philosophen Robert Nozick schlug bereits in den 1970er-Jahren die Idee einer „Erlebnismaschine“ vor, bei der das Gehirn an einen Computer angeschlossen werden könnte.

    Stellen Sie sich vor, diese Erlebnismaschine würde Ihnen exakt die richtige Kombination von Dopamin, Opiaten und Serotonin zuführen, sodass Sie sich für immer und ewig glücklich fühlen würden. Kein Leid. Keine Trauer. Kein Frust. Keine Enttäuschung. Nie mehr.

    Das Leben eine einzige Dauerparty dank der Erlebnismaschine, die Ihnen ununterbrochen Bilder in Ihr Gehirn projizieren würde, die genau Ihrem Wunsch nach Glückserlebnissen entspricht. Weltmeister in Ihrer Lieblingssportart? Kein Problem. Ein Literaturpreis gefällig? Ein wunderbarer Partner? Kinder, die Sie lieben? Alles und immer.

    Es gibt nur einen kleinen Haken. Ihr Gehirn ist dauerhaft an einen Computer angeschlossen (wie im Film „Matrix“ hätten sie sich für die blaue Pille entschieden). Sie würden nicht mehr arbeiten, keine Beziehungen mehr haben oder Härten des Lebens erleiden müssen. Sie wären schlicht und einfach vollkommen glücklich. Wie würden Sie sich entscheiden?

    Wollen Sie für immer an die Erlebnismaschine angeschlossen werden? Die Suche nach dem Sinn unseres Lebens oder eine Welt, wo diese Frage keinen Sinn mehr ergibt und überhaupt nicht mehr verstanden wird?

    Würde es nicht vielleicht nicht ein wenig sinnvoller sein, dass die Abertausende hochintelligenter Menschen und die Abermilliarden Investitionskapital sich weniger dem Ziel annehmen, den Menschen künstlich zu einer Maschine zu formen, sondern die Welt zu einer mitmenschlicheren Welt zu machen?

    Literatur

    Joachim Bauer: Realitätsverlust
    Antonio Damasio: Descartes‘ Irrtum
    Jaron Lanier: Wem gehört die Zukunft
    Jonathan Haidt: The Righteous Mind
    Yuval Noah Harari: 21 Lektionen für das 21. Jahrhundert
    Yuval Noah Harari: Homo Deus
    Daniel Kahneman: Schnelles Denken, langsames Denken
    Evgeny Morozov: Smarte neue Welt
    Eli Pariser: Filter Bubble
    Steven Pinker: Unbeschriebenes Blatt
    Matthieu Ricard: Allumfassende Nächstenliebe
    Robert Sapolsky: Gewalt und Mitgefühl
    Stefan Lorenz Sorgner und Philipp von Becker: Transhumanismus (Streitfragen)

  • Le #débit des #rivières se transforme complètement dans tous les pays de l’hémisphère Nord

    Le réchauffement climatique n’a pas seulement des conséquences sur les températures, les précipitations et la fonte des glaciers. Il modifie également le débit des rivières, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Science. La différence de débit entre l’#hiver et le #printemps est de moins en moins grande, ce qui risque d’affecter tout l’écosystème.

    Une équipe d’hydrologues anglais a analysé le débit des rivières dans environ 10 000 stations réparties sur l’ensemble du monde au cours des 35 dernières années (https://www.science.org/doi/10.1126/science.adi9501). Ils ont découvert que toutes les régions de l’#hémisphère_Nord étaient concernées par un changement au #niveau_du_débit des #fleuves et rivières. Les débits affichent en effet une tendance à la baisse au printemps et une tendance à la hausse l’hiver, une situation complètement inversée par rapport au cycle naturel sur :

    - 40 % des stations d’Amérique du Nord ;
    – 32 % des stations de Sibérie du Sud ;
    – 19 % des stations du nord de l’Europe.

    Ces mesures prennent en compte les débits naturels, et ont exclu les débits modifiés par des barrages ou autres aménagements qui fausseraient les résultats. L’hémisphère Sud semble bien moins touché par ces changements de débits, à l’exception du sud-est du Brésil qui affiche des extrêmes encore plus marqués entre l’hiver et le printemps.

    En cause, la fonte précoce des neige et la croissance en avance des végétaux

    D’où vient cette évolution étonnante dans l’hémisphère Nord ? Principalement de la #fonte_des_glaces en #Arctique, précisent les chercheurs, et de la #fonte_des_neiges plus précoce en fin d’hiver, qui augmentent les débits l’hiver. Le décalage de la saison de croissance des plantes joue aussi un rôle : la hausse des #températures permet aux plantes de pousser plus tôt dans la saison et d’absorber plus de précipitations, ce qui contribue à la réduction du débit des rivières. C’est donc la variation naturelle des rivières au cours des #saisons qui est chamboulée. Les conséquences sur la biodiversité qui dépend de ces rivières n’ont pas encore été évaluées et cela fera l’objet d’études futures.

    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-debit-rivieres-transforme-completement-tou
    #climat #changement_climatique #chiffres #statistiques

  • A propos de la guerre qui fait rien qu’à "être à nos portes". Une analyse d’une cruelle lucidité.

    Stéphane Audoin-Rouzeau : « Sur la guerre, nous sommes aux limites d’un déni de réalité » | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/090324/stephane-audoin-rouzeau-sur-la-guerre-nous-sommes-aux-limites-d-un-deni-de

    StéphaneStéphane Audoin-Rouzeau est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), spécialiste de la Première Guerre mondiale et président du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre à Péronne (Somme). Il a publié l’an dernier aux Belles Lettres La Part d’ombre. Le risque oublié de la guerre.

    https://justpaste.it/bfh8n

    • un réarmement véritable n’est possible ni industriellement, ni démographiquement, ni financièrement.

      Comme au moment du Covid, l’importation croissante du vocabulaire militaire dans le champ politique permet à peu de frais d’imaginer que l’on a prise sur le réel, alors que ce n’est pas le cas. Ce discours martial se veut sans doute performatif, mais je préfère me concentrer sur l’aveu étonnant du président de la République : « Ayons l’humilité de constater qu’on a souvent eu six à douze mois de retard. »

    • on ne sait pas ce que signifie vivre dans le temps de la guerre, un temps modifié dans lequel la dimension eschatologique prend une ampleur inégalée.

      On reconnaît le droitard académique (de guerre) à des formules telles que « l’Ukraine est en train de vivre sa crise de 1917 », mais effectivement l’offensive russe de printemps va tout chambouler, ce qu’on lit peu.

      #Russie #Ukraine #guerre #discours_martial

  • Brevet : Gabriel Attal annonce que le taux de réussite va baisser « de manière importante » cette année
    https://www.bfmtv.com/societe/education/brevet-gabriel-attal-annonce-que-le-taux-de-reussite-va-baisser-de-maniere-im

    Le Premier ministre, en déplacement en Eure-et-Loir, a « assumé » supprimé les correctifs académiques qui consistent à « gonfler artificiellement » les résultats du brevet des collèges.

    Des groupes de niveau, un redoublement plus fréquent et... un brevet plus difficile à obtenir. Ce jeudi 14 mars, Gabriel Attal était en déplacement dans un collège à Chartres (Eure-et-Loir) avec sa ministre de l’Éducation Nicole Belloubet.

    Et tous les décrocheurs, hop, à Odessa, avec un fusil !

  • VRAI OU FAUX. La France détient-elle le record des classes les plus chargées en Europe ?
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/vrai-ou-faux-la-france-detient-elle-le-record-des-classes-les-plus-char

    C’est vrai. La France a le pire résultat de l’Union européenne, d’après les données compilées par la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère de l’Éducation nationale, publiées en 2023, et portant sur l’année scolaire 2020-2021. En primaire, en moyenne, la France compte 22 enfants par classe. C’est deux élèves de plus que la moyenne européenne. Au collège, on atteint presque les 26 élèves par classe en France, soit trois de plus que la moyenne européenne. Loin devant l’Italie par exemple, qui compte 20 enfants par classe en moyenne au collège.

    Nan mais c’est de la mauvaise foi : on peut pas comparer, parce que nous on va avoir un uniforme, le SNU, et Miss France va faire de la retape pour les mathématiques.

    • Ma fille était dans un collège de grande ruralité et on se rapprochait de 30 élèves par classe… les privilégiés !

      À l’arrivée au lycée en métropole régionale, elle s’est retrouvée direct à 36-37 par classe. C’est un lycée de quartier dit « sensible », ce genre d’effectif y est la norme, même au collège. En classe d’art, faut pousser les murs, vu qu’il leur faut plus d’espace déjà que les classes du cursus général.

      On sait aussi que les lycées du centre-ville, eux, ont des effectifs plus convenables. Je vous laisse deviner la CSP des parents.

      Les classes sociales, l’éléphant au milieu de la pièce.
      Et ça, ce n’est pas hier, c’est maintenant.

  • Nouvelle instrumentalisation de la loi séparatisme : une compagnie de théâtre privée de subvention au motif de son engagement militant - LDH
    https://www.ldh-france.org/nouvelle-instrumentalisation-de-la-loi-separatisme-une-compagnie-de-thea

    La compagnie Arlette Moreau, qui réalise dans la rue des spectacles interactifs visant à faire réfléchir les spectateurs sur des problématiques contemporaines, s’est vu refuser une subvention par la Direction régionale aux droits des femmes et à l’égalité de Nouvelle-Aquitaine au motif que son rapport d’activité ferait état « d’engagements militants non conformes au respect des lois de la République consigné dans le contrat d’engagement républicain (CER) ».

  • Le ministre des Armées à l’X pour accélérer sur l’IA de Défense - École polytechnique, école d’ingénieur
    https://www.polytechnique.edu/actualites/le-ministre-des-armees-lx-pour-accelerer-sur-lia-de-defense

    (...)

    S’adressant aux élèves-officiers polytechniciens, le ministre a déclaré : « Le saut technologique que représente l’intelligence artificielle est sans doute celui qui révolutionnera la manière de faire la guerre ou même, plus important encore, de l’éviter comme l’atome en son temps. »

    (...)

    « J’attends que chacun d’entre vous puisse prendre part à l’aventure stratégique qui se jouera dès l’été où une communauté de chercheurs, pionniers de l’intelligence artificielle donneront à la France les moyens de son indépendance et de sa crédibilité technologique pour les années à venir », a dit Sébastien Lecornu.

    (...)

    « Sous votre impulsion et celle du Délégué Général à l’Armement, l’École a considérablement renforcé ses liens avec nos Armées », a-t-elle dit en s’adressant au ministre.

    (...)

    « J’estime qu’un élève-officier polytechnicien doit se poser la question à sa sortie de l’X de rester dans les réserves », a déclaré Sébastien Lecornu,

    (...)

    Je serais Poutine, je serais inquiet.

  • Thread by LBantigny on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1768576505024536922.html

    Est-ce qu’on se représente bien ce que ça signifie ? Pour une blague @GMeurice s’est retrouvé à la police judiciaire. Glaçant. Son livre est une mine pour penser l’humour, les polémiques médiatiques insensées, les libertés mises en péril. Et la « cartographie de la lâcheté ». Thread

    « Que faisons-nous entre ces murs qui ont vu passer tant d’escrocs, de voyous et de criminels ? » Oui, c’est délirant. Et c’est sur ce délire que s’ouvre le livre : un interrogatoire des heures durant en raison d’une poursuite pour « injure publique et provocation à la haine raciale ».

    Pour avoir dit que Netanyahu serait une « sorte de nazi sans prépuce ». Meurice fait son métier : une blague. Un tombereau de haine s’abat sur lui : énormément de menaces de mort. Il est un « chien », une « petite salope ». On lui promet « une belle dans la nuque ».

    La rabbin Delphine Horvilleur lance un appel à la censure : il faudrait « circoncire le temps d’antenne » de G. Meurice. Les mêmes qui bien sûr disaient #JeSuisCharlie appellent à son licenciement. Les médias sont en boucle. Le courrier qu’il reçoit des jours durant est terrifiant.

    Guillaume Meurice écrit « J’aime la réalité. Car elle ne fait pas que dépasser la fiction. Elle la sublime. Quelle probabilité existait-il pour que, un beau matin, je sois convoqué à la police judiciaire en ayant simplement effectué mon travail ? » Poursuivi « pour une vanne ».

    Cette vanne, c’était sa « réaction face à l’horreur des bombardements israéliens. On parle alors de 10000 morts en quelques jours, le secrétaire général de l’ONU compare Gaza à un cimetière pour enfants et les rapporteurs de l’organisation alertent déjà sur un risque de génocide. »

    Évidemment que cette blague n’a rien d’un appel à la « haine raciale » comme deux organisations l’en accusent de manière délirante. Elle ironise sur un bourreau, Netanyahu, et sur lui seul. « Rien de bien méchant qui puisse blesser. Offenser, peut-être. Choquer, éventuellement. »

    Guillaume Meurice a un rapport tranquille et serein à la manière dont on réagit à ses blagues en général. Il en a fait des milliers. « Cela ne me dérange pas qu’on puisse débattre d’une blague. Qu’on puisse la juger bonne, mauvaise, opportune ou non. »
    Mais cette fois, pour cette blague, sa hiérarchie au sein de France Inter et de Radio France le convoque, le somme de s’excuser. Sans un mot de soutien face aux menaces qu’il reçoit. Meyer Habib le traite alors de « petite vermine antisémite » et le menace de manière ignoble.

    Heureusement, « revers du revers de la médaille », arrivent encore plus de messages de soutien. Par exemple : « Je suis juif et ta blague ne m’a pas du tout choqué. Et quand bien même elle m’aurait choqué, tu avais le droit de la faire. Ne te laisse pas intimider par des débiles ».

    Sibyle Veil, PDG de Radio France, décide pourtant de sanctionner Guillaume Meurice. Lequel la prévient immédiatement : il contestera cette sanction aux prud’hommes. « La raison est simple : n’ayant pas commis de faute, il ne me semble pas normal d’être sanctionné. »

    Cette sanction est une honte. Comme l’écrit Adrien Dénouette, « toute tentative de faire taire la moquerie cède à une pulsion autoritaire. Les rappels à l’ordre de Radio France révèlent les impostures morales de l’époque, qui trépigne d’instaurer la tyrannie des susceptibles ».

    Certains ont versé dans l’ignominie. Tel A. Finkielkraut, rapprochant Guillaume Meurice d’Édouard Drumont, celui qui forgea le plus abject des complotismes antisémites à la fin du 19e siècle ; M. Van Renterghem, le comparant aux collaborationnistes pronazis

    Le paradoxe (apparent) c’est que ces gens aux propos infâmes, bataillant officiellement contre ce racisme qu’est l’antisémitisme, ne se privent pas d’ignobles propos racistes. Comme dans cette lettre reçue par G.Meurice : « j’espère que tu vas crever dans un attentat de bougnoules »

    Le président du Sénat G. Larcher attaque G.Meurice tout en assurant que ce n’est pas un débat sur la liberté d’expression. Ah bon !? « Doit-on s’arrêter avant les limites de la loi ? En fixer d’autres ? Comment ? Selon leur propre humeur, leur agenda politique, leur plan de carrière ? »

    Autrement dit, demande Guillaume Meurice, « faut-il faire valider nos blagues par Gérard Larcher, Cyril Hanouna, Pascal Praud ou Delphine Horvilleur ? » Le livre mêlant légèreté et gravité, pose de fait beaucoup de questions majeures, notamment sur la liberté d’expression.

    L’avocat qui a déposé plainte contre Guillaume Meurice est Rémi-Pierre Drai. Le même qui défend le sénateur Joël Guerriau, accusé d’avoir drogué une députée pour l’agresser sexuellement, et qui excuse son client parce qu’il avait... perdu son chat...

    « Dans quelques années peut-être que cet ouvrage brillera par sa banalité, devenu un simple exemple parmi des milliers d’un climat de censure devenu la norme » "Ou un modeste témoignage d’une époque troublée mais à laquelle on aura su collectivement faire face pour éviter le pire."

  • En défense de Judith Butler - CONTRETEMPS
    https://www.contretemps.eu/en-defense-de-judith-butler

    Je dois rester naïve malgré les années, car je n’aurais jamais imaginé que Judith Butler, la « papesse du genre », comme nous la surnommons affectueusement entre féministes, qui a formé des décennies d’étudiant·e·s en étude de genre dans des disciplines variées à travers le monde, pourrait un jour être attaquée en tant qu’universitaire et chercheuse suite à ses prises de position sur la Palestine lors du meeting « Contre l’antisémitisme et son instrumentalisation. Pour la paix révolutionnaire en Palestine ». Je la pensais intouchable en raison de sa contribution fondamentale aux études de genre. Mais dans des périodes réactionnaires, où la désorientation est la norme dans toutes les sphères sociales, où tous les verrous sautent les uns après les autres, ce qui semblait acquis ne l’est plus. Il semble donc aujourd’hui nécessaire de rappeler plusieurs évidences concernant Judith Butler.

  • Institutional COVID denial has killed public health as we knew it. Prepare to lose several centuries of progress.
    https://www.thegauntlet.news/p/institutional-covid-denial-has-killed

    If you live in a rich country, you’re probably not going to get cholera from your drinking water. The state accepts the responsibility of waterborne disease elimination as an obvious duty of governance, and the state and the collective then benefit from a healthier population, more able to participate in the economy and work.

    Let’s say tomorrow the US government decided to stop cleaning our water supply. President Joe Biden or one of his minions gets on TV and says “cholera has been defeated, it’s over, and we need to get back to normal. We can’t live in fear of cholera forever- we need to live our lives!” Massive cholera outbreaks ensue, and people are quietly told they can (pay out of pocket) for private water filtration systems. Those who do pay this burdensome individual tax are told they are living in fear and mocked by those who do not. People with cholera are pushed by their employers to come to work anyway, and CDC guidance reduces cholera isolation to one day, whether or not you’re still symptomatic or infectious.

  • Attal contredit en direct par les chefs d’établissement
    https://www.cafepedagogique.net/2024/03/15/attal-contredit-en-direct-par-les-chefs-detablissement

    Mais le plus important dans ce webinaire c’est l’avalanche de remarques et questions posées par les personnels de direction. La très grande majorité montre leur opposition et leurs inquiétudes. ” Les réformes se succèdent sans évaluation, ni bilan… Nous ne sommes pas écoutés, ni nous, ni les experts, nous n’avons aucune autonomie pour faire au mieux dans notre établissement avec le peu de moyens donnés, … Nous sommes fatigués !“, dit un principal. ” Les réactions sont extrêmement nombreuses et négatives envers vos annonces. Qu’en sera t-il, de la prise en compte de toutes ces remarques qui vous indiquent que nous ne sommes pas en mesure de préparer une rentrée scolaire dans les conditions actuelles ?…“, dit un autre.

    • « et pourtant, elle tourne », tant éducation nationale que la prochaine rentrée. Suffit de virer tout.es les islamo-gauchiste :-)

    • Gabriel Attal a trois arguments pour faire passer sa réforme. D’une part, il dit que “à la fin il y a un gouvernement élu par les Français qui prend les décisions et les fait appliquer”. Il explique que sa réforme est soufflée par A. Schleicher, directeur de l’éducation de l’OCDE, sans répondre aux demandes de précision. Et finalement il énumère tous les avantages sonnants et trébuchants qu’il réserve aux personnels de direction. Au total ce sont 27.5 millions qui sont prévus par an pour les 15 500 personnels de direction. “Votre rémunération augmentera en moyenne de 1800 € par an“, promet G Attal. Et finalement interrompt le webinaire près d’une heure avant l’heure prévue.

      Les chefs avaient déjà eu droit à une prime pour la mise en place du pacte enseignant.

  • Thread by JehadAbusalim on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1768701602628567432.html

    Did you know that in the 1970s & 1980s, Israel looted one of the most important Canaanite sites in Gaza, which also was linked to ancient Egypt? The following thread tells the story of how Israeli archaeologists and military looted historical treasures from Deir el-Balah. 1/15

    #pillage #sionisme

  • [Strange Fruits] #169 Bram De Looze
    https://www.radiopanik.org/emissions/strange-fruits/169-bram-de-looze

    Bram De Looze est un pianiste belge dont la vision musicale distincte s’est exprimée à travers des projets de piano solo et des collaborations avec des musiciens de renommée internationale. Les compétences techniques uniques et la maturité musicale de Bram De Looze lui ont valu les éloges de la critique et le respect de ses pairs, tandis que sa musique met en lumière seJean Pol s intérêts variés dans sa quête permanente de profondeur, d’élan et de liberté artistiques. Après avoir passé un an à la New School For Jazz And Contemporary Music à New York, De Looze a lancé son premier groupe international de 7 musiciens, ’Septych’.

    Playlist :

    Bram De Looze : Hypnosis (Colour Talk - Sdban Ultra - 2020)

    Stephanos Chytiris, Bram De Looze : Take 15 (17 Takes - not on label - 2019)

    Joey Baron, Bram De Looze, (...)

    https://www.radiopanik.org/media/sounds/strange-fruits/169-bram-de-looze_17477__1.mp3

  • Thread by MouinRabbani on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1768186345623560206.html

    THREAD: Who was there first? The short answer is that the question is irrelevant. Claims of ancient title (“This land is ours because we were here several thousand years ago”) have no standing or validity under international law.

    For good reason, because such claims also defy elementary common sense.

    Neither I nor anyone reading this post can convincingly substantiate the geographical location of their direct ancestors ten or five or even two thousand years ago. If we could, the successful completion of the exercise would confer exactly zero property, territorial, or sovereign rights.

    As a thought experiment, let’s go back only a few centuries rather than multiple millennia. Do South Africa’s Afrikaners have the right to claim The Netherlands as their homeland, or even qualify for Dutch citizenship, on the basis of their lineage?

    Do the descendants of African-Americans who were forcibly removed from West Africa have the right to board a flight in Atlanta, Port-au-Prince, or São Paolo and reclaim their ancestral villages from the current inhabitants, who in all probability arrived only after – perhaps long after – the previous inhabitants were abducted and sold into slavery half a world away?

    Do Australians who can trace their roots to convicts who were involuntarily transported Down Under by the British government have a right to return to Britain or Ireland and repossess homes from the present inhabitants even if, with the help of court records, they can identify the exact address inhabited by their forebears? Of course not.

    In sharp contrast to, for example, Native Americans or the Maori of New Zealand, none of the above can demonstrate a living connection with the lands to which they would lay claim.

    To put it crudely, neither nostalgic attachment nor ancestry, in and of themselves, confer rights of any sort, particularly where such rights have not been asserted over the course of hundreds or thousands of years. once again be speaking Arabic.

    If they did, American English would be the predominant language in large parts of Europe, and Spain would once again be speaking Arabic.
    Nevertheless, the claim of ancient title has been and remains central to Zionist assertions of not only Jewish rights in Palestine, but of an exclusive Jewish right to Palestine.

    For the sake of argument, let’s examine it. If we put aside religious mythology, the origin of the ancient Israelites is indeed local.

    In ancient times it was not unusual for those in conflict with authority or marginalized by it to take to the more secure environment of surrounding hills or mountains, conquer existing settlements or establish new ones, and in the ultimate sign of independence adopt distinct religious practices and generate their own rulers. That the Israelites originated as indigenous Canaanite tribes rather than as fully-fledged monotheistic immigrants or conquerors is more or less the scholarly consensus, buttressed by archeological and other evidence. And buttressed by the absence of evidence for the origin stories more familiar to us.

    It is also the scholarly consensus that the Israelites established two kingdoms, Judah and Israel, the former landlocked and covering Jerusalem and regions to the south, the latter (also known as the Northern Kingdom or Samaria) encompassing points north, the Galilee, and parts of contemporary Jordan. Whether these entities were preceded by a United Kingdom that subsequently fractured remains the subject of fierce debate.

    What is certain is that the ancient Israelites were never a significant regional power, let alone the superpower of the modern imagination.

    There is a reason the great empires of the Middle East emerged in Egypt, Mesopotamia, Persia, and Anatolia – or from outside the region altogether – but never in Palestine.

    It simply lacked the population and resource base for power projection. Jerusalem may be the holiest of cities on earth, but for almost the entirety of its existence, including the period in question, it existed as a village, provincial town or small city rather than metropolis.
    Judah and Israel, like the neighboring Canaanite and Philistine entities during this period, were for most of their existence vassal states, their fealty and tribute fought over by rival empires – Egyptians, Assyrians, Babylonians, etc. – rather than extracted from others.

    Indeed, Israel was destroyed during the eighth century BCE by the Assyrians, who for good measured subordinated Judah to their authority, until it was in the sixth century BCE eliminated by the Babylonians, who had earlier overtaken the Assyrians in a regional power struggle.

    The Babylonian Exile was not a wholesale deportation, but rather affected primarily Judah’s elites and their kin. Nor was there a collective return to the homeland when the opportunity arose several decades later after Cyrus the Great defeated Babylon
    and re-established a smaller Judah as a province of the Persian Achaemenid empire. Indeed, Mesopotamia would remain a key center of Jewish religion and culture for centuries afterwards.

    Zionist claims of ancient title conveniently erase the reality that the ancient Israelites were hardly the only inhabitants of ancient Palestine, but rather shared it with Canaanites, Philistines, and others.

    The second part of the claim, that the Jewish population was forcibly expelled by the Romans and has for 2,000 years been consumed with the desire to return, is equally problematic.

    By the time the Romans conquered Jerusalem during the first century BCE, established Jewish communities were already to be found throughout the Mediterranean world and Middle East – to the extent that a number of scholars have concluded that a majority of Jews already lived in the diaspora by the time the first Roman soldier set foot in Jerusalem.

    These communities held a deep attachment to Jerusalem, its Temple, and the lands recounted in the Bible. They identified as diasporic communities, and in many cases may additionally have been able to trace their origins to this or that town or village
    in the extinguished kingdoms of Israel and Judah. But there is no indication those born and bred in the diaspora across multiple generations considered themselves to be living in temporary exile or considered the territory of the former Israelite kingdoms rather than their lands of birth and residence their natural homeland, any more than Irish-Americans today feel they properly belong in Ireland rather than the United States.
    Unlike those taken in captivity to Babylon centuries earlier there was no impediment to their relocation to or from their ancestral lands, although economic factors appear to have played an important role in the growth of the diaspora.

    By contrast, those traveling in the opposite direction appear to have done so, more often than not, for religious reasons, or to be buried in Jerusalem’s sacred soil.

    Nations and nationalism did not exist 2,000 years ago. Nor Zionist propagandists in New York, Paris, and London incessantly proclaiming that for two millennia Jews everywhere have wanted nothing more than to return their homeland, and invariably driving home rather than taking the next flight to Tel Aviv. Nor insufferably loud Americans declaring, without a hint of irony or self-awareness, the right of the Jewish people to Palestine “because they were there first”.

    Back to the Romans, about a century after their arrival a series of Jewish rebellions over the course of several decades, coupled with internecine warfare between various Jewish factions, produced devastating results.

    A large proportion of the Jewish population was killed in battle, massacred, sold into slavery, or exiled. Many towns and villages were ransacked, the Temple in Jerusalem destroyed, and Jews barred from entering the city for all but one day a year.

    Although a significant Jewish presence remained, primarily in the Galilee, the killings, associated deaths from disease and destitution, and expulsions during the Roman-Jewish wars exacted a calamitous toll.

    With the destruction of the Temple Jerusalem became an increasingly spiritual rather than physical center of Jewish life. Jews neither formed a demographic majority in Palestine, nor were the majority of Jews to be found there.

    Many of those who remained would in subsequent centuries convert to Christianity or Islam, succumb to massacres during the Crusades, or join the diaspora. On the eve of Zionist colonization locally-born Jews constituted less than five per cent of the total population.

    As for the burning desire to return to Zion, there is precious little evidence to substantiate it. There is, for example, no evidence that upon their expulsion from Spain during the late fifteenth century, the Sephardic Jewish community,
    many of whom were given refuge by the Ottoman Empire that ruled Palestine, made concerted efforts to head for Jerusalem. Rather, most opted for Istanbul and Greece.
    Similarly, during the massive migration of Jews fleeing persecution and poverty in Eastern Europe during the nineteenth century, the destinations of choice were the United States and United Kingdom.

    Even after the Zionist movement began a concerted campaign to encourage Jewish emigration to Palestine, less than five per cent took up the offer. And while the British are to this day condemned for limiting Jewish immigration to Palestine during the late 1930s, the more pertinent reality is that the vast majority of those fleeing the Nazi menace once again preferred to relocate to the US and UK, but were deprived of these havens because Washington and London firmly slammed their doors shut.

    Tellingly, the Jewish Agency for Israel in 2023 reported that of the world’s 15.7 million Jews, 7.2 million – less than half – reside in Israel and the occupied Palestinian territories.
    According to the Agency, “The Jewish population numbers refer to persons who define themselves as Jews by religion or otherwise and who do not practice another religion”.

    It further notes that if instead of religion one were to apply Israel’s Law of Return, under which any individual with one or more Jewish grandparent is entitled to Israeli citizenship, only 7.2 of 25.5 million eligible individuals (28 per cent) have opted for Zion.

    In other words, “Next Year in Jerusalem” was, and largely remains, an aspirational religious incantation rather than political program. For religious Jews, furthermore, it was to result from divine rather than human intervention.

    For this reason, many equated Zionism with blasphemy, and until quite recently most Orthodox Jews were either non-Zionist or rejected the ideology altogether.

    Returning to the irrelevant issue of ancestry, if there is one population group that can lay a viable claim of direct descent from the ancient Israelites it would be the Samaritans, who have inhabited the area around Mount Gerizim, near the West Bank city of Nablus, without interruption since ancient times.

    Palestinian Jews would be next in line, although unlike the Samaritans they interacted more regularly with both other Jewish communities and their gentile neighbors.

    Claims of Israelite descent made on behalf of Jewish diaspora communities are much more difficult to sustain. Conversions to and from Judaism, intermarriage with gentiles, absorption in multiple foreign societies, and related phenomena over the course of several thousand years make it a virtual certainty that the vast majority of Jews who arrived in Palestine during the late 19th and first half of the 20th century to reclaim their ancient homeland were in fact the first of their lineage to ever set foot in it.

    By way of an admittedly imperfect analogy, most Levantines, Egyptians, Sudanese, and North Africans identify as Arabs, yet the percentage of those who can trace their roots to the tribes of the Arabian Peninsula that conquered their lands during the seventh and eighth centuries is at best rather small.

    Ironically, a contemporary Palestinian, particularly in the West Bank and Galilee, is likely to have more Israelite ancestry than a contemporary diaspora Jew.

    The Palestinians take their name from the Philistines, one of the so-called Sea Peoples who arrived on the southern coast of Canaan from the Aegean islands, probably Crete, during the late second millennium BCE.

    They formed a number of city states, including Gaza, Ashdod, and Ashkelon. Like Judah and Israel they existed primarily as vassals of regional powers, and like them were eventually destroyed by more powerful states as well.

    With no record of their extermination or expulsion, the Philistines are presumed to have been absorbed by the Canaanites and thereafter disappear from the historical record.

    Sitting at the crossroads between Asia, Africa, and Europe, Palestine was over the centuries repeatedly conquered by empires near and far, absorbing a constant flow of human and cultural influences throughout.

    Given its religious significance pilgrims from around the globe also contributed to making the Palestinian people what they are today.

    A common myth is that the Palestinian origin story dates from the Arab-Muslim conquests of the seventh century. In point of fact the Arabs neither exterminated nor expelled the existing population, and the new rulers never formed a majority of the population.

    Rather, and over the course of several centuries, the local population was gradually Arabized, and to a large extent Islamized as well.

    So the question as to who was there first can be answered in several ways: “both” and “irrelevant” are equally correct.
    Indisputably, the Zionist movement had no right to establish a sovereign state in Palestine on the basis of claims of ancient title, which was and remains its primary justification for doing so.

    That it established an exclusivist state that not only rejected any rights for the existing Palestinian population but was from the very outset determined to displace and replace this population was and remains a historical travesty.

    That it as a matter of legislation confers automatic citizenship on millions who have no existing connection with the land but denies it to those who were born there and expelled from it, solely on the basis of their identity, would appear to be the very definition of apartheid.

    The above notwithstanding, and while the Zionist claim of exclusive Israeli sovereignty in Palestine remains illegitimate, there are today several million Israelis who cannot be simply wished away.

    A path to co-existence will need to be found, even as the genocidal nature of the Israeli state, and increasingly of Israeli society as well, makes the endeavor increasingly complicated.

    The question, thrown into sharp relief by Israel’s genocidal onslaught on the Palestinian population of the Gaza Strip, is whether co-existence with Israeli society can be achieved without first dismantling the Israeli state and its ruling institutions. END

    @johannes_rath 2. While the circumstances of their arrival in the western hemisphere are fundamentally different, their situation today is not all that different from e.g. Italian-Americans or Japanese-Americans.

    @johannes_rath 3. Unlike Palestinians, African-Americans have neither asserted claims or rights to their former homes and homeland, nor sought to have these recognized, nor achieved an internationally-recognized right of return

    • Contrairement aux Australiens et Africains les Allemands et les juifs sionistes ont le droit de réclamer leurs terres et maisons historiques après la disparition des entités légales qui protégeaient ses habitants récents.

      Do Australians who can trace their roots to convicts who were involuntarily transported Down Under by the British government have a right to return to Britain or Ireland and repossess homes from the present inhabitants even if, with the help of court records, they can identify the exact address inhabited by their forebears? Of course not.

      Voilà moment cela s’est passé en Allemagne.

      En 1948 et 1990 respectivement les habitants de la Palestine et de la #RDA perdaient le droit à leur propriété ou leur appartement loué si un propriétaire suivant le droit d’un état historique y réclamait ses terres, son château où sa maison.

      En Allemagne en 1990 l’état bourgeois agissait suivant la devise « restitution avant dédommagement » et obligait un nombre important d’institutions sociales et d’individus à quitter leurs locaux et habitations. Les nouveaux anciens propriétaires furent de riches capitalistes, nobles et héritiers dont beaucoup de juifs qui avaient préféré rester aux USA ou en Israël plutôt quede récupérer leurs biens après 1945/1949.

      En ce qui concerne l’Israël l’histoire est encore plus absurde et injuste car après 2000 ans il n’y a plus de cadastre ou hêritier direct pouvant réclamer un bien précis.

      L’état bourgeois allemand a suivi les revendications des associations juives de restituer les biens des familles juives éteintes à des associations juives sans autorité légale. On ne sait d’ailleurs pas bien qui a touché les sommes importantes après la vente des biens immobiliers par ces associations.

      On trouve de nombreux cas pour ce type d’enrichissement des nantis en cherchant pour « Rückgabe vor Entschädigung ».
      https://de.m.wikipedia.org/w/index.php?search=R%C3%BCckgabe+vor+Entsch%C3%A4digung&title=Spezial%

      #Allemagne #Wiedervereinigung #DDR #BRD #capitalisme #Volkseigentum #propriêtê #contre-révolution

  • L’Afrique du Sud poursuit ses citoyens qui ont servi dans l’armée israélienne
    Par Middle East Eye, le 13 mars 2024 - Agence Media Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2024/03/14/lafrique-du-sud-poursuit-ses-citoyens-qui-ont-servi-dans-larmee

    La ministre sud-africaine des relations internationales et de la coopération, Naledi Pandor, a déclaré que les ressortissants sud-africains ayant servi dans l’armée israélienne seraient poursuivis à leur retour dans le pays, alors qu’Israël poursuit sa guerre dévastatrice contre la bande de Gaza pour le sixième mois.

    « J’ai déjà publié une déclaration pour alerter ceux qui sont sud-africains et qui combattent aux côtés ou dans les forces de défense israéliennes. Nous sommes prêts. Lorsque vous rentrerez chez vous, nous vous arrêterons », a déclaré Mme Pandor lors d’une réunion du Congrès national africain en début de semaine.

    Dans son discours réaffirmant la solidarité de son pays avec la Palestine, la ministre sud-africaine a fait référence à ses déclarations antérieures de décembre, dans lesquelles elle avertissait que les citoyens sud-africains qui servent dans l’armée israélienne pourraient être traduits en justice. (...)

  • "Nos logements sont indignes, nos salaires dérisoires" : les bergers dépités par l’arrêt des négociations sur leurs #conditions_de_travail

    Dans les #Alpes, les #bergers dénoncent l’arrêt des négociations sur leurs conditions de travail. Depuis deux ans, ils luttent pour une meilleure #rémunération mais aussi des #habitats plus dignes. Alors que des pourparlers devaient se tenir, les représentants des éleveurs ont annulé les discussions.

    « Pas de gaz pour cuisiner, pas d’chauffage sans incendier, pas de place pour se relever, un matelas pour tout plancher » : il y a un peu moins d’un an, Pastor X & the Black PatouX dénonçait dans un clip de rap montagnard, les conditions dans lesquelles certains bergers travaillent en #estive, notamment en #Savoie, dans le parc national de la #Vanoise.

    Ils vivent dans des #cabanes de 4 mètres carrés, sans toilettes, ni gaz, ni eau potable. Des #abris_d'urgence dans l’attente de construction de chalets d’#alpage. Mais ces solutions, censées être temporaires, sont devenues insoutenables pour les premiers intéressés (voir notre reportage ci-dessous).

    90 heures de travail au lieu des 44 réglementaires

    « On estime qu’on a des conditions de logement qui sont indignes en alpage mais aussi ailleurs », déclare Tomas Bustarret, membre du syndicat de gardiens de troupeaux de l’Isère.

    #Promiscuité et #insalubrité viennent s’ajouter à des conditions de travail que les bergers jugent intolérables.

    « Les #salaires varient entre 1500 et 2500 euros, la moyenne est autour de 1900-2000 euros pour 44 heures de travail légales. Mais, dans les faits, on fait 70 à 90 heures de travail. Donc, rapporté au nombre d’heures travaillées, ces salaires sont dérisoires », poursuit-il.

    Des #frais_professionnels s’élevant à 1000 euros

    D’autant que les bergers fournissent leurs propres « équipements » en alpage : les vêtements pour résister aux conditions météo mais aussi les chiens de conduite des troupeaux (Border collie).

    « L’utilisation des #chiens n’est pas reconnue au niveau de nos frais », déplore Tomas Bustarret. « C’est nous qui payons la nourriture, les frais de vétérinaire des chiens et aussi nos vêtements qui nous servent pour le travail », dit-il, estimant que ces frais professionnels s’élèvent à un millier d’euros par saison.

    La pilule a d’autant plus de mal à passer que l’#élevage ovin est subventionné dans le cadre du #plan_loup, pour faire face au prédateur.

    Un secteur très subventionné par l’Etat

    « On pourrait être payés plus, ça ne ferait pas s’effondrer l’économie de nos employeurs », ajoute le jeune homme. « Les salaires sont subventionnés par le plan #loup pour les gardiens d’ovins à 80%, jusqu’à 2 500 euros. Du coup, nous, on tombe un peu des nues quand on nous refuse 200 euros ou 400 euros de plus par mois », dit-il.

    Les gardiens de troupeaux, grands oubliés de la colère agricole ?

    Cohabitation avec les usagers de la #montagne, retour du loup, mesures environnementales, le métier de berger évolue. Pour toutes ces raisons, les gardiens de troupeaux se sont regroupés en syndicat, affilié à la CGT, pour faire entendre leur voix.

    « L’idée, c’est d’améliorer par la réglementation les conditions de travail des bergers en empêchant les mauvaises pratiques de certains employeurs », avance Tomas Bustarret.

    En avril 2023, ils avaient mené une action devant la maison des agriculteurs de l’Isère.

    Les négociations au point mort

    « C’est une négociation. On ne peut pas leur donner satisfaction à 200 % mais on essayera d’aller dans leur sens le plus possible », assurait alors Guy Durand, éleveur et représentant pour l’Isère de la FDSEA, au micro de France 3 Alpes.

    Mais ces négociations n’ont abouti à rien de concret pour l’instant. Pire, celles qui devaient avoir lieu le 7 mars, ont été annulées par la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles. Les rendez-vous à l’échelle départementale et nationale sur le statut des ouvriers agricoles sont également au point mort.

    La remise en cause des #conventions_collectives ?

    Une commission paritaire devrait avoir lieu le 14 mars avec la fédération départementale de l’Isère, « mais la dernière a été annulée deux jours avant donc on ne sait pas si elle va se tenir », dit encore le jeune homme.

    Dans chaque département, une convention collective territoriale est établie. « Dans l’Ain, la FNSEA tente de supprimer des accords territoriaux qui assurent des droits spécifiques aux salariés agricoles », indique Tomas Bustarret.

    Les bergers et les gardiens de troupeaux se disent prêts à multiplier les actions pour obliger les exploitants agricoles à revenir à la table des négociations.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/temoignage-nos-logements-sont-indignes-nos-salaires-der
    #travail #montagne #logement

  • Cyberattaque, soyez vigilants ! |France Travail
    https://www.francetravail.fr/candidat/soyez-vigilants/cyberattaque-soyez-vigilants.html

    Suite à une cyberattaque dont France Travail et Cap emploi ont été victimes, des informations personnelles concernant les demandeurs d’emploi actuellement inscrits à France Travail, les personnes précédemment inscrites au cours des 20 dernières années ainsi que les personnes non inscrites sur la liste des demandeurs d’emploi mais ayant un espace candidat sur francetravail.fr sont susceptibles d’être divulguées et d’être exploitées de manière illégale.

    Compte tenu des investigations techniques menées, les données personnelles exposées sont les suivantes : nom et prénom, numéro de sécurité sociale, date de naissance, identifiant France Travail, adresses mail et postales et numéros de téléphone.

    (...)