• Un an après #Metoo, le monde du travail demeure-t-il une « zone de non droit » en matière de violences sexistes ?
    https://www.bastamag.net/Un-an-apres-Metoo-le-monde-du-travail-demeure-t-il-une-zone-de-non-droit-e

    La lutte contre les violences sexistes et sexuelles semble avoir bien du mal à s’étendre au monde du travail. Avec une femme sur cinq victime de harcèlement sexuel au travail, les entreprises vont-elles rester une « zone de non droit » ? Si les confédérations syndicales se sont emparées du sujet et formulent de nombreuses propositions, les employeurs ne semblent pas pressés de combattre ces violences, d’autant qu’ils sont peu sanctionnés lorsqu’ils les couvrent. Les ordonnances travail prises en 2017 (...)

    #Décrypter

    / A la une, #Féminisme, #Syndicalisme, #Transformer_le_travail, #Discriminations, #Conditions_de_travail, Droits (...)

    #Droits_fondamentaux

  • Opt out of global data surveillance programs like PRISM, XKeyscore, and Tempora - PRISM Break - PRISM Break
    https://prism-break.org/en

    Opt out of global data surveillance programs like PRISM, XKeyscore and Tempora.
    Help make mass surveillance of entire populations uneconomical! We all have a right to privacy, which you can exercise today by encrypting your communications and ending your reliance on proprietary services.

    #internet #espionnage #surveillance #sécurité #résistance #platform_capitalism #lespluslibres

  • Ne bradons pas la liberté de manifester ! - Syndicat de la magistrature
    http://www.syndicat-magistrature.org/Ne-bradons-pas-la-liberte-de-manifester.html

    Les annonces faites hier soir par le Premier ministre ont été présentées de manière trompeuse sous le prisme d’une réponse évidente à une situation qui dégénère. Elles constituent en réalité de nouveaux reculs massifs pour les droits fondamentaux, au premier chef desquels le droit de manifester.

  • « La nouvelle censure

    Le principe de base de la censure moderne consiste à noyer les informations essentielles dans un déluge d’informations insignifiantes diffusées par une multitude de médias au contenu semblable. Cela permet à la nouvelle censure d’avoir toutes les apparences de la pluralité et de la démocratie.

    Cette stratégie de la diversion s’applique en premier lieu au journal télévisé, principale source d’information du public. »
    http://syti.net/JTContents.html

  • France : vers la dictature ? – Blog YY
    http://blogyy.net/2018/12/27/france-vers-la-dictature

    L’enjeu n’est pas de changer la société, mais de changer de société. Sans remise en question profonde du fonctionnement de celle-ci, rien ne changera vraiment et tout finira par revenir comme avant.

    Ce vieux rêve d’émancipation sociale égaré dans les méandres d’un système politique qui n’a rien de libertaire, d’égalitaire ni de fraternel, continue d’inquiéter ceux qui possèdent les richesses et dirigent la société(3). D’où le durcissement de la société autoritaire qui accompagne le durcissement actuel du capitalisme.

  • Avec tout ça, il faut bien manger !
    Deux préparations culinaires que j’ai testé pour utiliser autrement les courges (butternut ou sucrine) qui ont poussé dans le jardin et que j’ai beaucoup aimées.

    Confiture de courge au citron
    Éplucher la ou les courges, selon leur grosseur, retirer les pépins et filaments et couper la chair en morceau.
    Découper un ou plusieurs citrons entiers en tout petit morceaux (peaux et pulpe) et mélanger aux morceaux de courge.
    Couvrir de la quantité de sucre nécessaire pour faire de la confiture et laisser macérer à température deux trois heures.
    Faire cuire la confiture 3/4 d’heure, donner un coup rapide de mixre et mettre en pots.

    Potage de courge à l’orange
    Faire revenir un oignon dans de l’huile d’olive puis les morceaux de courge. Ajouter de l’eau juste de quoi recouvrir les ingrédients, ajouter une orange entière coupée en petits morceaux et un filet de vinaigre balsamique. Laisser cuire 20 minutes et ajouter de la crème d’amande, du sel, du poivre et du gingembre râpé, bien mélanger. Laisser deux trois minutes puis arrêter la cuisson et passer au mixer. Déguster bien chaud.

    C’est une variante de la recette de potage de courge que je fais de temps en temps et que voici :

    Potage de courge au lait de coco
    Faire revenir un oignon dans de l’huile d’olive puis les morceaux de courge. Ajouter de l’eau juste de quoi recouvrir les ingrédients, ajouter un jus de citron et son zeste rapé. Laisser cuire 20 minutes et ajouter du lait de coco, du sel, du poivre et du gingembre râpé, bien mélanger. Laisser deux trois minutes puis arrêter la cuisson et passer au mixer. Déguster bien chaud.

    #recette #courge

    • Oui, @monolecte ça m’est arrivé aussi d’ajouter des lentilles corail avec des courges moins consistantes mais en principe les butternuts et les sucrines le sont suffisamment pour ne pas avoir besoin d’épaississant. Il faut ne pas mettre trop d’eau.

      Pour la crème d’amande ou plutôt lait d’amande, on trouve ça en mini-brick comme le lait (ou crème) de coco, d’avoine, de riz... C’est une alternative à la crème fraîche.

  • Ici il sera écrit RIC (référendum d’initiative citoyenne) et non RIP (Référendum d’initiative populaire) afin de ne pas confondre avec le #RIP (Référendum d’initiative partagée).

    D’abord rappeler qu’il existe le #référendum d’initiative partagée (RIP) (1) depuis le 1er janvier 2015 (jamais utilisé). Pourquoi ce rappel au RIP ? Parce que son examen prévient des défauts qui pourraient être ceux du #RIC s’il n’était pas pensé avec attention.

    Pour atteindre son objectif, qui est de permettre aux citoyens d’intervenir dans le champ politique, le RIC ne peut supporter des mesures restrictives (...)
    http://exergue.over-blog.com/2018/12/quelques-reflexions-sur-le-referendum-d-initiative-citoyenne.html
    #démocratie

  • Voilà ce qui arrive quand à Berlin un appartement peu cher est annoncé.

    L’annonce a attiré une foule de 300 intéressés à la visite des lieux. Il s’agit d’anciens appartement sociaux dont le loyer est encore limité à € 7,10 par m². Il faut ajouter à peu près € 2,00 pour le chauffage et entre € 2,00 et € 3,00 pour les charges. Il y avait six appartementes à louer avec 2 à 4 chambres ce qui correspond à une surface entre 50 et 100 m². La chance d’obtenir un bail était alors 1 sur 50.

    Le bailleur sélectionnera les intéressés dont le revenu familial net sera le plus proche de trois fois le futur loyer.

    Que signifie ce futur loyer ?

    Ces anciens appartements sociaux n’ont pas de prix stable. Une fois la Mietpreisbindung terminée leur loyer augmente d’un seul coup au niveau du prix du marché moyen. Les appartements en question étant situés à 750 mètres de la Potsdamer Platz leur loyer augmentera à un prix entre 15 et 20 Euros par m² avec les charges et le chauffage en plus. Un Appartement de 80 m² aura un prix net charges et chauffage compris d’environ € 1700,00. Le revenu familial net exigé par le bailleur s’élève donc à € 5100,00. C’est le salaire d’un adjoint de sécretaire d’état du Land ou d’un ingénieur occupant un poste de responsabilté dans une entreprise de taille moyenne.

    Les gens qu’on voit faire la queue n’ont pas le look de cette couche sociale et n’occuperont les appartements que jusqu’à l’augmentation du loyer à venir. Sauf changement de la politique locative du gouvernement fédéral à ce moment ils seront de nouveau obligés à chercher un nouveau domicile.

    #Berlin #Kreuzberg #Hafenplatz #logement #wohnen

  • La norme du repas de Noël semble bien installée. Mais cela n’a pas toujours été le cas : depuis les premières célébrations du réveillon au Moyen-Âge jusqu’à l’apparition de très contemporains menus véganes, notre alimentation de fête a beaucoup changé. Et raconte l’histoire de la société.

    https://reporterre.net/Le-reveillon-de-Noel-n-a-pas-toujours-ete-comme-aujourd-hui-Petite-histo
    #Noël #société #tradition#vegan

  • Au rectorat de Dijon on peut croiser Big Brother
    https://www.humanite.fr/au-rectorat-de-dijon-peut-croiser-big-brother-665400

    Une enseignante y est convoquée après avoir publié un texte ironique sur un site indépendant à propos de la prestation télévisée d’Emmanuel Macron de la semaine passée.


    Le rectorat de l’Académie de Dijon veille à ce que l’ordre règne en Macronie. Une professeure de Lettres au lycée le Castel de la capitale bourguignonne, Sophie Carrouge, y est convoquée par la direction des ressources humaines après avoir publié sur un site indépendant, Disjoncter info, un texte ironique après la prestation télévisée d’Emmanuel Macron la semaine passée. Datée du 13 décembre la convocation évoquant directement la publication de ce texte stipule laconiquement « Je vous demande donc de bien vouloir vous présenter à l’entretien prévu le jeudi 20 décembre à 15 heures 30 ». 
     
    « Le grand chef blanc, écrivait-elle, a parlé treize minutes pour apaiser le ressentiment de millions d’indiens. Le grand chef blanc, au début de sa palabre, a prévenu que si les millions d’indiens continuaient de lui courir sur le calumet, il allait être intraitable pour rétablir l’ordre. Il en va de l’autorité du grand tipi de l’Élysée. Le grand chef blanc accorde une part de bison fumé supplémentaire pour les fêtes et chaque mois, les vieux indiens recevront une galette de maïs et une bouteille d’eau de feu ». Et plus loin, « Emmanuel Macron pendant treize minutes a montré son vrai visage, mains sur la table, yeux rivés au prompteur avec l’empathie du dompteur pour le lion. Saute dans le cerceau, français en gilet jaune ou pas, et ferme ta gueule. »
     
    Au pays de Voltaire le rectorat ne goûte guère la charge. Ce qui a toutes les allures d’un véritable abus de pouvoir a vivement fait réagir les personnels enseignants, administratifs et les parents d’élèves du lycée concerné. Appelant à un rassemblement aujourd’hui à 15 h15 devant le rectorat. Ils écrivent dans un communiqué :

    « Nous, personnels de l’Éducation Nationale, parents d’élèves, représentants syndicaux du lycée le Castel, avons appris avec consternation la convocation de l’une de nos collègues par le rectorat, suite à l’écriture d’une tribune dans une publication dijonnaise. Nous l’assurons collectivement de tout notre soutien. Dans la période de mobilisation actuelle contre les différentes réformes dans l’Éducation nationale, une telle convocation apparaît comme une volonté de faire pression sur l’enseignante et de faire taire toute expression de contestation. Un tel contre-feu ne nous empêchera pas de nous mobiliser contre les réformes en cours. Où est la « liberté d’expression » dans « l’école de la confiance » ?

    • Voltaire, Voltaire, tout de suite les grands noms !

      On est aussi le pays de
      – louis IX, inventeur de l’étoile jaune,
      – henry III
      – napoléons I et III
      – adolf thiers
      – louis faidherbe
      – philippe pétain
      – jules moch
      . . . . . . . .
      Sans oublier quelques sociétés savantes, comme la société d’anthropologie de Paris.
      Une liste serait intéressante à constituer.

      En ce moment, on a un grenadeur, qui se pense comme mussolini enfant, et qui va lancer son métaplan national Post-it.

    • Une professeure de Dijon convoquée par son rectorat après avoir critiqué Emmanuel Macron

      L’enseignante a rédigé une tribune virulente en réaction à l’allocution du chef de l’Etat qui répondait à la colère des « gilets jaunes ».

      « Emmanuel Macron est terne, Emmanuel Macron est vieux, Emmanuel Macron n’est pas un président. Emmanuel Macron est un commercial arrivé au pouvoir par le pouvoir des urnes funéraires. » Cette attaque en règle contre le chef de l’Etat vaut à son auteure, Sophie Carrouge, une professeure du lycée Le Castel de Dijon (Côte-d’Or), d’être convoquée par son rectorat, jeudi 20 décembre. C’est ce qu’a appris franceinfo auprès de l’académie.

      Dans cette tribune publiée sur le site dijoncter.info mercredi 12 décembre, deux jours après l’allocution du président de la République, la professeure de lettres ironise sur la forme du discours présidentiel : « Hugh grand chef blanc, tu as bien parlé et tu as restauré l’autorité du conseil des anciens, tous ces chauves à grandes bouches qui parlent, parlent et comprennent qu’un bon indien est un indien mort ou grabataire. » Sophie Carrouge, qui milite pour la défense des lycéens sans-papiers, explique à franceinfo avoir réagi, « ivre de rage », « au mot ’immigration’ lâché par Emmanuel Macron » dans son discours.
      « L’angle d’attaque possible, c’est le droit de réserve »

      « Je me doute que l’angle d’attaque possible, c’est le droit de réserve », déclare Sophie Carrouge, qui fait valoir sa liberté d’expression. « Ils vont sans doute m’attaquer sur le fait que je mentionne ma profession et mon établissement. » "Mais chez les enseignants, ce droit de réserve n’est pas le même que dans la police par exemple, il est jurisprudentiel", affirme-t-elle.

      Et la professeure de dénoncer « un contexte très inquiétant ». Selon elle, le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, « serre la vis de manière très spectaculaire ». L’enseignante dénonce le projet de loi sur l’école en préparation et les sanctions disciplinaires qu’il prévoit à l’encontre des enseignants qui dénigreraient l’institution. « L’Etat est en train de bétonner le système pour restreindre la liberté d’expression de chaque fonctionnaire », fustige ainsi la professeure.
      « C’est prendre le risque de sanctions disciplinaires »

      Laurent Rabbé, avocat au barreau de Paris, spécialiste du droit de la fonction publique, estime que l’enseignante aura du mal à faire valoir ses arguments. « Au titre de ses obligations statutaires, un professeur de la fonction publique d’Etat a un devoir de réserve sur la politique mise en œuvre par sa tutelle, a fortiori par le chef de l’Etat », explique-t-il à franceinfo. Le juriste estime que le rectorat pourrait légitimement lancer des poursuites disciplinaires contre Sophie Carrouge pour manquement à cette obligation. « Tenir de tels propos publiquement en se présentant en tant qu’enseignante, c’est prendre le risque de sanctions disciplinaires, tranche le conseil. Individuellement, c’est un choix, c’est un risque à prendre ».

      En attendant, des collègues et des parents d’élèves du lycée Le Castel ont apporté leur soutien à Sophie Carrouge dans un communiqué. Ils appellent même à manifester devant le rectorat, jeudi après-midi, au moment où l’enseignante sera convoquée. Contactée par franceinfo, l’académie n’a souhaité faire aucun commentaire.
      Pas de sanction mais un rappel

      La convocation s’est soldée par « un rappel au devoir de réserve », indique à franceinfo Isabelle Cheviet, secrétaire départementale du Snes-FSU de Côte d’Or. La teneur de l’entrevue était « une incitation à la plus extrême prudence », confirme Sophie Carrouge. Pas de sanction donc pour l’enseignante. « Je peux continuer à écrire mais je n’écrirai plus : ’Je suis enseignante’ », commente la professeure. Le rectorat a rappelé qu’"un fonctionnaire ne doit pas critiquer sa hiérarchie et l’Etat employeur", confirme la syndicaliste. Mais de conclure : « Si elle avait seulement signer de son nom, sans mentionner sa profession et son établissement, ça passait. »

      https://www.francetvinfo.fr/politique/une-professeure-de-dijon-convoquee-par-son-rectorat-apres-avoir-critiqu

  • https://www.envirobuild.com/blogs/articles/donald-trump-amphibian

    EnviroBuild name an amphibian in honour of Donald Trump’s commitment to environmental issues.

    Caecilians is taken from the Latin Caecus meaning “blind”, and have rudimentary eyes which can only detect light or dark. Capable of seeing the world only in black and white, Donald Trump has claimed that climate change is a hoax by the Chinese.

    The dermophis genus grows an extra layer of skin which their young use their teeth to peel off and eat, a behaviour known as dermatrophy. As a method of ensuring their children survive in life Donald Trump prefers granting them high roles in the Oval Office.

    The amphibians live almost entirely underground, believed to have lost their limbs at least 60 million years ago, as an adaptation to burrowing. Burrowing its head underground helps Donald Trump when avoiding scientific consensus on anthropogenic climate change and also appointed several energy lobbyists to the Environment Agency, where their job is to regulate the energy industry.

    Caecilians have tentacles used in a sensory capacity to help them find prey. “This Thing Has Tentacles We Have No Idea About” was said by Juliette Kayyem, a former federal prosecutor and a Homeland Security official in the Obama administration talking special council Mueller’s investigation into alleged interference of Russia in US elections.

    #trump #écologie #espèce #nom #DermophisDonaldtrumpi #politique

  • Les avantages de la « fausse viande »
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/les-avantages-de-la-fausse-viande

    Entrons-nous dans l’ère de la pseudo-viande ? C’est ce qu’affirme Clive Thompson (@pomeranian99) dans un récent article de Wired. Selon lui, la qualité des ersatz augmente de jour et en jour, et de nouvelles entreprises se lancent dans ce business (à noter qu’il ne parle pas ici de « viande synthétique », cultivée (...)

    #A_lire_ailleurs #Futurs #écologie #nourriture

  • Digitalisierung, Vernetzung, Smartphones, Soziale Medien, Smart Home & City, KI
    https://dielinke.berlin/parteitag/laszlo

    7. Landesparteitag DIE LINKE. Berlin, 15./16. Dezember 2018
    Wortmeldung von Zündi Laszlo zur Generaldebatte

    Technisch getrieben werden diese Entwicklungen hauptsächlich von einer Handvoll global agierender Konzerne. Wir sind nur noch Nutzer und erfreuen uns an vielen neuen Kommunikationsmöglichkeiten und Bequemlichkeiten.

    Aber wir geraten auch in Abhängigkeit: Diese Konzerne können bestimmen, welche Informationen wir sehen, aus denen wir uns eine Meinung bilden. Sie verfolgen unsere Aktivitäten und Gewohnheiten. Die Nutzung der Tools und der sogenannten sozialen Medien ist nicht gratis. Wir sind die Ware, die verkauft wird, in Form von Daten, die wir preisgeben. Für die Entscheidungen dieser Konzerne, die damit unser Leben bestimmen, gibt es keine gesellschaftliche Legitimation!

    Auch staatliche und gesellschaftliche Institutionen sind nicht unabhängig in dieser Situation. Lieber zahlen sie Lizenzgebühren für Software, deren Funktionen sie nicht mehr überblicken. Anstatt mit öffentlichem Geld freie Software zu schaffen, dafür Experten zu bezahlen und somit neben hiesigen Arbeitsplätzen vor allem öffentliches Fachwissen zu schaffen und so die Kontrolle über die eigenen Infrastruktur zu behalten.

    Dies zu fordern ist einfach …
    Aber wie machen wir dies in unserer eigenen Partei? Beschränken wir uns auf unseren kapitalismuskritischen bzw. antikapitalistischen Standpunkt? Oder versuchen wir uns selbst unabhängiger zu machen? Widerstehen wir den einfachen, schnellen Lösungen der Konzerne ?

    Und bauen wir unsere eigene Struktur aus:

    mit dezentralen Chat-Servern Systemen statt WhatsApp Gruppe
    selbst gehosteten Tools für kollaboratives Schreiben statt Google Docs
    freie Software für die IT in der Verwaltung statt Microsoft (Windows, Exchange, Office …)
    eigene Videostreams statt bei Facebook (das keine öffentlich zugängliche Webseite ist)
    die eigene Cloud zum Datentausch und mehr

    Dies kann anfangs unbequem sein, wird Zeit und Geld kosten, Fachwissen muss aus- und aufgebaut werden (und dies muss auch gewollt und unterstützt werden). So können wir die Kontrolle wieder erlangen und behalten. Auch wenn es anfangs etwas rumpelt, können wir viel dazu lernen.

    Die Erfahrungen und Erfolge werden uns ermutigen, dies in die Gesellschaft zu tragen. Statt uns von einer Lobby der Konzerne bequatschen zu lassen, haben wir dann Erfahrung und wissen worüber wir reden.

    Wir müssen uns von den monopolkapitalistischen, multinationalen, global agierenden Konzernen emanzipieren, oder diese werden unsere Freiheit und letztendlich unsere Lebensgrundlagen zerstören. Solange diese Konzerne die Spielregeln bestimmen und wir uns auf ihre Infrastruktur verlassen, haben wir bereits strategisch verloren.

    #Allemagne #politique #réseaux #gauche #self_hosting

  • 20 Jahre Rot-Grün : Wiedersehen des Kabinetts Schröder-Fischer | Berliner Zeitung
    https://www.berliner-zeitung.de/politik/rnd/20-jahre-rot-gruen-wiedersehen-des-kabinetts-schroeder-fischer-3176

    Lundi avant Noël on a raté la rencontre de la dernière génération de voleurs à la retraite. Les oeufs pourri sont restés à la cage. Les ripoux d’hier pouvaient faire la fête sans être incommodés.

    Les membres du gouvernement Schröder se retrouvaient autour d’un bon verre dans le restaurant traditionnel Altes Zollhaus à Berlin-Kreuzberg. Le ton était jovial et tout le monde se félicitait des résultats de l’oeuvre déstructrice qui a ruiné la vie de millions d’Allemands. L’économie du pays, c’est à dire les grandes entreprises allemandes, a augmenté ses profits grâce à la baisse des revenus imposés aux employés allemands par l’agenda 2010 introduite par le camarade de patrons et ses conjurés . Les concurrents espagnols, francais et italiens ont baissé les armes face á l’armada d’allemands sous-payés et sur-motivés par les mesures draconiennes introduites par le Macron allemand. Les ex-dirigeants sur place en ont tous tirés d’énormes bénéfices.

    Le parti de Schröder paie le prix de sa politique mais bizarrement la popularité de son complice vert n’arrête pas d’augmenter. Il a viré à droite et récupère aujourd’hui les électeurs libéraux de son concurrent FDP qui lui s’approvisionne chez les chrétiens-démocrates. C’est la fête, tout le monde est content après s’être rempli la panse.

    Am Montagabend war Gerhard Schröder nochmal Chef – genauer: Chef des Kabinetts. 20 Jahre nach dem Beginn der rot-grünen Bundesregierung hatte der Altkanzler nämlich seine Minister eingeladen – und zwar in das Berliner Restaurant „Altes Zollhaus“. Viel ist nicht bekannt über das Treffen. Ein bisschen aber schon.

    Zunächst einmal das Wichtigste: das Essen. Es habe Ente gegeben und vorneweg Kartoffelsuppe, sagt ein Teilnehmer. Rotwein gab’s bestimmt auch.
    Lafontaine und Clement fehlten

    Dabei fehlten zwei. Der einstige Bundesfinanzminister Oskar Lafontaine war als Abtrünniger nicht eingeladen. Er hatte 1999 das Ministeramt und den SPD-Vorsitz hin geschmissen und mochte sich am Dienstag auf telefonische Nachfrage im Saarland nicht dazu äußern.

    Ex-Bundeswirtschaftsminister Wolfgang Clement, als zuweilen ruppig bekannt, fehlte ebenfalls. „Das Bedauern“ darüber, so verlautet aus der Runde, habe sich „bei allen Beteiligten in Grenzen gehalten“.

    Ansonsten war’s laut Augenzeugen „ein buntes Durcheinander“ in „netter Stimmung“ mit im Laufe des Abends wechselnden Besetzungen an mehreren Tischen – wobei es nicht allein um Politik ging, sondern nicht minder um Privates.

    So entpuppte sich die frühere Bundesfamilienministerin Renate Schmidt als Urgroßmutter – was auf ähnlich große Freude stieß wie Clements Abwesenheit. Besagte Augenzeugen sprechen alles in allem von einem schönen Wiedersehen mit Geplauder – ein Wiedersehen freilich, bei dem es „auch immer so Dispute“ gegeben habe.

    Ein kleinerer Disput galt wohl der SPD, die 1998 doppelt so stark war wie heute – während die Grünen heute dreimal so stark sind wie vor 20 Jahren. Ein größerer Disput galt wohl den Beziehungen Deutschlands zu den USA einerseits und Russland andererseits.

    Schröder soll demnach die Frage aufgeworfen haben, ob man die Bande zu Wladimir Putins Moskau nicht enger knüpfen müsse in Zeiten, in denen Donald Trump in Washington das Sagen habe. Daraufhin hätten ihm manche zugestimmt und andere widersprochen. Widerspruch habe der Altkanzler nicht zuletzt von seinem Alt-Vizekanzler erfahren: dem Grünen Joschka Fischer.

    Das passt ins Bild dessen, wie Letzterer sich gemeinhin zu Schröders Freund äußert. Ein nur mittelbar Beteiligter sagt, die zwei hätten sich regelrecht gestritten.

    Vereint waren die Matadore in ihrem Stolz. „Da wurde in sieben Jahren mehr bewegt als von anderen Regierungen in zwölf“, sagt eine Ex-Ministerin. Ein Ex-Minister sagt: „Das kann sich schon sehen lassen, wenn man es mit der Arbeit nachfolgender Regierungen vergleicht.“

    Nein, an Selbstbewusstsein hat es Rot-Grün nie gemangelt. Zugleich wurde gefrotzelt. Auf die Frage, ob er sich nun alt fühle, antwortete ein Matador, alle hätten sich alt gefühlt – „außer Otto“. Gemeint ist Alt-Bundesinnenminister Otto Schily. Er zählt nun 86 Jahre.

    Otto hin, Dispute her – Gerhard Schröder hat dem Vernehmen nach Gefallen an der Veranstaltung gefunden. „Das können wir doch mal wieder machen, oder?“, soll er so oder so ähnlich gesagt haben.

    Aus dem Kabinett widersprach niemand.

    Restaurant Altes Zollhaus, 30, Carl-Herz-Ufer, Kreuzberg, Friedrichshain-Kreuzberg, Berlin, 10961, Deutschland
    https://www.openstreetmap.org/way/133778314

    #Allemagne #Berlin #Kreuzberg #Carl-Herz-Ufer #politique #SPD #verts

  • De nouvelles actions pour les « gilets jaunes »
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/12/16/01016-20181216ARTFIG00160-de-nouvelles-actions-pour-les-gilets-jaunes.php

    Avec la double casquette de manifestant et de représentant du mouvement, Steven Lebee, qui a pris, samedi, la parole dans un cortège du quartier de l’Opéra à Paris aux côtés de Priscillia Ludosky, met en garde contre des apparences trompeuses. Dans le bus du retour, ce dimanche, ce père au foyer de 31 ans vivant en Haute-Savoie raconte comment nombre de cars transportant des « gilets jaunes », stoppés aux entrées de la capitale, ont dû faire demi-tour. « Il n’y avait pas moins de monde mais on a refoulé des bus entiers », assure-t-il.

    • « Gilets jaunes » : la mobilisation s’essouffle, particulièrement à Paris [ce titre dessert l’article ; plus bas : « Gilets jaunes » : l’exécutif répond et tente une sortie de crise]
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/12/17/la-mobilisation-des-gilets-jaunes-s-essouffle-particulierement-a-paris_53986

      [...] Samedi matin, en haut des Champs-Elysées, le contraste avec les semaines passées était #spectaculaire : quelques centaines de personnes tout au plus. Ces dernières se refusaient de se rendre à l’évidence, en reprochant aux #forces_de_l’ordre – avec des #interpellations_préventives ou des barrages – d’avoir freiné les manifestants. Le nombre d’interpellations a pourtant chuté drastiquement : 179 pour la journée de samedi à Paris, contre 1 082 le 8 décembre.

      Des échauffourées, avec gaz lacrymogène et jets de projectiles, suivis de mises en garde à vue ont eu lieu à Bordeaux, Saint-Etienne, Toulouse, Nantes, Besançon, Nancy ou Lyon. Et plusieurs zones de péages dans le sud, de Perpignan à Orange, ont de nouveau été touchées par des incendies et dégradations. Mais on déplore globalement beaucoup moins d’incidents et de blessés, partout en France.
      Venu de Douai (Nord) manifester à Paris, Jean-Luc, technicien de 29 ans, se doutait bien qu’il y aurait moins de monde : « Certains sont satisfaits des annonces de Macron, il y a eu l’attentat de Strasbourg, les violences, certains ont pris peur… Et puis, ça fait cinq semaines qu’on est sur les ronds-points, les gens sont fatigués. »

      Cette occupation des #ronds-points est le cœur battant du mouvement. C’est là qu’on réinvente le monde autour d’un feu de bois et qu’on fait vivre la lutte localement. Du maintien de ces places fortes dépend désormais la poursuite de la mobilisation. Les responsables de la majorité l’ont bien compris, à l’instar du président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, qui n’a pas exclu, dimanche sur France 3, l’envoi de « CRS ou de gendarmes à la campagne » pour « libérer l’espace public » .

      Depuis le 17 novembre, ceux qui mènent des opérations de #blocage ont déjà été régulièrement délogés. Affectés dans leur activité économique, des commerçants et des exploitants d’autoroutes ont saisi la voie judiciaire et obtenu gain de cause : dans l’Eure, cinq ordonnances ont ainsi été rendues, obligeant des « #gilets_jaunes » à quitter les lieux, sous astreinte financière.

      Mais ces derniers jours, des « gilets jaunes » pacifiques et ne menant aucune action de blocage sont, eux aussi, sous pression. Dans l’Yonne, certains ont été sommés par le préfet de réduire la taille de leur #campement à un simple abri contre la pluie. « C’était un petit village qui commençait à se construire », déplore le préfet de l’Yonne, Patrice Latron auprès du Monde. Moins confortable, l’occupation en ce mois de décembre pourrait s’avérer plus difficile.

      Dimanche soir, à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), les « gilets jaunes » qui avaient installé buvette et canapé sur l’échangeur du Magny étaient en émoi. « On s’attend à être évacué mardi ou mercredi, tempêtait ainsi l’un d’eux, Pierre-Gaël Laveder. Ils veulent étouffer le mouvement ! » Lui craignait que ces représailles rendent la mobilisation plus violente samedi prochain. C’est un risque. Car même moins nombreux, les « gilets jaunes » n’ont pas tout à fait rendu les armes. A Montceau-les-Mines, comme ailleurs en France, certains veulent croire à un acte VI, le 22 décembre, y compris à Paris.

      « Gilets jaunes » : l’exécutif répond et tente une sortie de crise, Cédric Pietralunga et Bertrand Bissuel
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/12/17/l-executif-au-defi-d-une-delicate-sortie-de-crise_5398679_823448.html

      Edouard Philippe a détaillé des mesures sociales qui seront examinées dans la semaine par les élus, alors que la mobilisation semble s’essoufler.

      Pas question de fanfaronner. Même si le mouvement des « gilets jaunes » semble marquer le pas, avec seulement 66 000 #manifestants à travers la France samedi 15 décembre, soit deux fois moins qu’une semaine plus tôt, l’exécutif se garde bien de crier victoire. « La participation [aux manifestations] est moindre, mais les questions posées sont toujours là », a reconnu François Bayrou, le président du MoDem, dimanche, sur BFM-TV.

      Au bout de cinq semaines de mobilisation, les « gilets jaunes » ont fait vaciller le pouvoir. Pour la première fois depuis le début de son mandat, le président de la République a été contraint de reculer, en abandonnant la hausse de la taxe carbone prévue en 2019, qui devait à nouveau faire augmenter le prix du litre de diesel (de 6 centimes) et celui de l’essence (de 3 centimes) le 1er janvier.

      S’il a réussi à calmer tout ou partie de la colère, en annonçant pour environ 10 milliards d’euros de mesures sociales [sic] le 10 décembre, Emmanuel Macron sait qu’il ne peut pas faillir dans l’exécution. Qu’il donne le sentiment de tergiverser ou de renoncer à une partie de ses promesses, et les ronds-points pourraient très vite se colorer de nouveau de jaune. « On n’a pas le droit à l’erreur », reconnaît un conseiller de l’exécutif. « 

      L’engagement du président sera tenu (…), il n’y aura pas de #carabistouille », s’est engagé Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale, très proche du chef de l’Etat, dans Le JDD du 16 décembre.

      Critiques de l’opposition

      Alors que nombre d’observateurs s’inquiètent de la capacité du #gouvernement à mettre en musique les engagements d’Emmanuel Macron, le premier ministre Edouard Philippe a tenté d’en préciser les modalités, dans un entretien aux Echos, lundi. S’agissant des 100 euros supplémentaires pour les #travailleurs modestes, le dispositif finalement retenu a encore évolué par rapport à ce que l’exécutif en avait dit, il y a quelques jours.

      La hausse de #revenu, promise par Emmanuel Macron, reposera finalement sur deux éléments : la revalorisation légale du #smic, au 1er janvier 2019, ce qui ne figurait pas dans le schéma de départ, et une forte amélioration de la #prime_d’activité (PA) – celle-ci pouvant désormais être versée à quelque 5 millions de ménages (contre 3,8 millions à l’heure actuelle, selon le ministère du travail).

      Mais avec ce dispositif, seulement un peu plus de la moitié des smicards seront éligibles aux 100 euros en plus ; les autres ne seront pas concernés, du fait des conditions d’attribution de la PA puisque celle-ci tient compte des ressources ainsi que de la composition du foyer, et non pas des revenus de la personne seule. Un pari risqué : en évinçant un certain nombre de smicards de la mesure, Emmanuel Macron prête le flanc aux critiques de l’opposition et des « gilets jaunes », qui pourront railler la promesse non vraiment tenue du chef de l’Etat.

      Le détail des mesures : ce qu’Edouard Philippe a répondu aux « gilets jaunes »

      Néanmoins, la mesure pourra s’appliquer à des personnes dont la rémunération est un peu au-dessus du smic. Un exemple, évoqué par Edouard Philippe dans Les Echos : un célibataire sans enfant, dont les ressources mensuelles nettes vont jusqu’à 1 560 euros, touchera le surcroît de 100 euros. Les sommes tomberont dans la poche des bénéficiaires début février 2019. Montant total de la dépense : 2,5 milliards d’euros.

      Autre coup de pouce en faveur du pouvoir d’achat : dès le 1er janvier 2019, les heures supplémentaires seront exonérées de l’impôt sur le revenu et de cotisations salariales (mais pas des charges patronales [sic] , contrairement à ce qui avait été indiqué dans un premier temps). Les allégements cesseront de s’appliquer si les gains dépassent 5 000 euros par an. La facture pour les finances publiques devrait s’élever à environ 2,5 milliards d’euros l’an prochain.

      « Faire vite »

      Le premier ministre a également confirmé l’annulation de la hausse de la CSG qui était entrée en vigueur, début 2018, pour une partie des #retraités. A l’avenir, ceux dont le revenu fiscal de référence est de 22 580 euros par an (pour une personne seule) repasseront au taux de 6,6 % (contre 8,3 % depuis janvier 2018). D’après l’entourage de la ministre du travail, Muriel Pénicaud, quelque 3,7 millions de ménages vont profiter de cette décision, soit environ la moitié de ceux qui avaient subi la majoration du taux de CSG en début d’année. Coût de ce geste : 1,5 milliard d’euros.

      Enfin, jusqu’à la fin mars 2019, les entreprises auront la possibilité d’octroyer une prime exceptionnelle à leurs personnels. Cette gratification sera entièrement défiscalisée et exonérée de tout prélèvement (cotisations sociales, CSG, CRDS), dans la limite de 1 000 euros et pour ceux dont le salaire mensuel ne dépasse pas trois smic.

      Au-delà des inquiétudes techniques, les #macronistes s’interrogent sur la capacité du Parlement à légiférer rapidement pour que les mesures annoncées par le chef de l’Etat puissent s’appliquer dès janvier. Le projet de loi, qui doit servir de véhicule à ces dispositions, sera présenté mercredi en conseil des ministres et l’Assemblée nationale l’examinera dès le lendemain. Le Sénat devrait suivre vendredi. Mais que les députés de l’opposition multiplient les amendements ou que le Sénat – où les macronistes ne sont pas majoritaires – rechigne à voter le texte en l’état, et c’est tout le bel ordonnancement de l’exécutif qui tombe à l’eau.

      « J’en appelle à la responsabilité des parlementaires, a plaidé M. Ferrand dans Le JDD. La liberté de débattre et d’amender est essentielle, mais il serait paradoxal de retarder volontairement l’adoption de mesures sociales urgentes – surtout de la part de partis politiques qui ont soutenu les “gilets jaunes” ! » « 

      L’objectif n’est pas de pinailler mais de faire vite ce qui a été annoncé », a abondé Marc Fesneau, le ministre des relations avec le Parlement, dimanche dans Le Parisien.

      Cela suffira-t-il pour permettre à l’exécutif de se projeter dans « l’après » ? Le bon accueil réservé au chef de l’Etat à Strasbourg, où il s’est rendu vendredi soir pour rendre hommage aux victimes de l’attaque terroriste du 11 décembre, a rasséréné les soutiens du président. « C’est la preuve qu’il n’est pas empêché, qu’il peut continuer à sortir de l’Elysée », estime un familier du Château. La venue d’Emmanuel Macron à Biarritz, où il doit se rendre mardi 18 décembre pour préparer la réunion du G7 que la France organise dans la ville basque l’été prochain, sera un autre test de la capacité du chef de l’Etat à renouer avec les Français.

      D’autres veulent croire que le « grand débat annoncé par le président de la République permettra de faire baisser la pression. Mais celui-ci a déjà pris du retard. Son lancement, prévu le 14 décembre, a été retardé et un premier couac sur l’ajout puis le retrait de l’immigration parmi les thèmes prévus de la consultation interroge. La commission nationale du débat public, présidée par Chantal Jouanno, ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, doit présenter cette semaine les modalités de l’événement. En attendant, certains ministres ont déjà annoncé leur présence à des débats, comme la secrétaire d’Etat à la transition écologique, Brune Poirson, qui devait échanger avec des associations, lundi, à Carpentras.

      Seule certitude : « Le chemin sera long » pour reconquérir l’opinion, anticipe un très proche du chef de l’Etat. Selon le baromètre mensuel de l’IFOP, publié dimanche 16 décembre, les Français ne sont plus que 23 % à se dire satisfaits de l’action d’Emmanuel Macron. A titre de comparaison, au même moment de son mandat, Nicolas Sarkozy comptait 44 % d’opinions favorables, tandis que François Hollande ne donnait satisfaction qu’à 22 % des Français, selon l’institut. En un an, la cote de popularité de l’actuel chef de l’Etat a été divisée par plus de deux.

  • Liberté d’in-expression : quand les États de l’Union européenne souhaitent sous-traiter la #censure aux géants du web !
    https://theconversation.com/liberte-din-expression-quand-les-etats-de-lunion-europeenne-souhait

    Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure, quand le ministre de l’Intérieur dénonce « les séditieux » parmi les gilets jaunes, on peut s’inquiéter fortement sur l’usage futur et dévoyé qui pourrait être fait par la gouvernance actuelle (et d’autres) d’une telle loi.

    Les mots ont un sens, et les mots ne sont pas innocents ! Ils le sont d’autant moins lorsque l’on est aux responsabilités. Je rappelle donc qu’une sédition « est une forme d’émeute face à un pouvoir ou une autorité établie, dont le but ne serait pas uniquement de renverser les détenteurs d’une puissance, mais de rompre définitivement tout lien avec ce système ».

    La problématique est que de « sédition » à « criminel » puis à « terroriste » il n’y a qu’un pas qui pourrait être vite franchi pour justifier une censure totalement outrancière en cas de mouvement social contestataire s’exprimant demain sur Internet.

    Aussi, et au regard du type de qualificatif qui a été utilisé lors du mouvement de contestation sociale massif qui se déroule actuellement en France, que ce qualificatif soit supposé désigner quelques individus ou un collectif est en définitive peu important… Le mot a été lâché ! Il laisse sous-entendre que sous une telle loi un mouvement de contestation du type des « gilets jaunes » – en France comme ailleurs – pourrait être traité comme un mouvement potentiellement séditieux et de fait être censuré au plus tôt par les autorités et leurs nouveaux alliés de la censure.

  • Pour Julian Assange, par Serge Halimi (décembre 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/12/HALIMI/59366

    Fier comme Artaban, souriant, entouré d’une cinquantaine de photographes et de cadreurs, Jim Acosta a opéré, le 16 novembre dernier, son retour en fanfare à la Maison Blanche. Quelques jours plus tôt, il avait perdu son accréditation de correspondant de Cable News Network (CNN), mais la justice américaine a obligé le président Donald Trump à annuler la sanction. « C’était un test, et nous l’avons passé avec succès, a fanfaronné Acosta. Les journalistes doivent savoir que, dans ce pays, la liberté de la presse est sacrée, et qu’ils sont protégés par la Constitution [pour] enquêter sur ce que font nos gouvernants et nos dirigeants. » Fondu enchaîné, musique, happy end…

    Réfugié depuis six ans à l’ambassade d’Équateur à Londres, M. Julian Assange n’a sans doute pas pu suivre en direct sur CNN un dénouement aussi émouvant. Car son existence à lui ressemble à celle d’un prisonnier. Interdiction de sortir, sous peine d’être arrêté par les autorités britanniques, puis, sans doute, extradé vers les États-Unis ; communications réduites et brimades de toutes sortes depuis que, pour complaire à Washington, le président équatorien Lenín Moreno a résolu de durcir les conditions de séjour de son « hôte ».

  • Un autre Macron est possible, par Pierre Rimbert (décembre 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/12/RIMBERT/59364

    Il a 39 ans, des diplômes clinquants, un regard habité et des envies de changement. Entouré de jeunes chefs d’entreprise et de « porteurs de causes » issus de la « société civile », il lance un « mouvement politique » destiné à « sauver les démocraties libérales » menacées par l’« insurrection populiste ». Parce que c’est notre projet, exhorte-t-il, « à nous, désormais, de marcher ».

    Après la formation de M. Emmanuel Macron, voici Place publique, fondée en novembre par l’essayiste Raphaël Glucksmann. L’un domine le centre droit ; l’autre investit le centre gauche, où la désintégration du Parti socialiste laisse un vide et des classes moyennes cultivées désemparées. D’où va-t-on désormais proclamer que rien ne va plus et qu’il faut tout changer — sauf l’essentiel : les structures économiques et sociales ? Avec Les Enfants du vide (Allary Éditions), livre-manifeste publié cet automne, Glucksmann a d’un coup comblé la béance. De L’Obs à L’Humanité en passant par Mediapart, on s’arrache l’homme providentiel. Il est chez lui sur France Inter, louangé permanent au Monde, en « une » de Libération, en couverture de Politis. Des personnalités socialistes, écologistes ou communistes projettent sur son visage souriant leurs aspirations ravalées. Glucksmann a compris que son public cible n’aimait rien tant que battre sa coulpe, triturer sa mauvaise conscience, ruminer ses échecs et y remédier au moyen de recettes toujours identiques, mais ripolinées aux couleurs du jour — le vert, en l’occurrence. Cela tombe bien : Raphaël, qui s’est souvent trompé, met en scène confessions et conversion. À L’Obs (4~octobre~2018), il confie : « Je dois réapprendre à m’oublier. » Ambitieux programme.