• avait toujours plus ou moins considéré le cerveau comme étant un muscle, mais voilà qu’elle apprend stupéfaite que non seulement ce n’est pas vrai mais qu’en plus les muscles, eux, sont en revanche bel et bien des muscles qui existent et non pas un bobard que l’on raconte aux mioches pour qu’iels mangent leur soupe.

    « Saperlipopette ! », s’exclama-t-elle alors avant de se demander si, n’ayant elle-même jamais réussi à être ni intellectuelle ni manuelle ni sportive ni sociale, elle ne serait pas passée à côté de deux-trois petits trucs au cours de sa trop longue vie.

    #JeNeSuisPasFolleVousSavez.

  • a bien failli s’étouffer : en écoutant « La Librairie francophone » sur Inter, elle a entendu une auteuse présenter son roman dont l’héroïne est « Une vieille femme vaguement acariâtre qui kiffe Nirvana (le groupe grunge, pas les bondieuseries hindoues), qui apprend qu’elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer et qui se donne encore trois jours avant de clamser » (1).

    Eh oh ! Ça va aller, les écrivain·e·s ? Faut pas vous gêner non plus ! Ça ne vous embêterait pas de chercher en vous vos propres sources d’inspiration plutôt que de tout directement pomper sur le Facebook de la Garreau ?

    Ou alors respectez au moins le timing : dans la véritable histoire ce sont seulement dix à douze minutes qui restent à vivre à la vioque, et non trois interminables journées.

    –-------------------
    (1) « Flamboyant crépuscule d’une vieille conformiste », d’Emmanuelle Pirotte.

  • se demande quelle sorte de génie les pachydermes réussissent à faire sortir d’une lampe à huile en la frottant ? Bah, sûrement un djinn à pattes d’eph.
    ...
    Voilà voilà voilà, cher Lectorat. Depuis toujours vous interrogiez sur le genre de pensées que pouvaient ressasser les petites vieilles au regard éteint pendant qu’elles déambulaient dans les ruelles de vos villages, eh bien maintenant vous savez. »

    #MamieNicoleRédactriceDeBlaguesCarambar.

  • #Pensez_sauvage

    Pensez sauvage vous propose des graines cousues main, faites dans le respect de l’environnement et du vivant. Des graines de ferme certifiées biologiques, reproductibles et qui sont produites artisanalement.
    Des semis aux sachets, tout est fabriqué à la main et sur la ferme.

    https://pensezsauvage.org
    #graines #catalogue #achat #graines #semences #tomates #fleurs #légumes

  • "Nos logements sont indignes, nos salaires dérisoires" : les bergers dépités par l’arrêt des négociations sur leurs #conditions_de_travail

    Dans les #Alpes, les #bergers dénoncent l’arrêt des négociations sur leurs conditions de travail. Depuis deux ans, ils luttent pour une meilleure #rémunération mais aussi des #habitats plus dignes. Alors que des pourparlers devaient se tenir, les représentants des éleveurs ont annulé les discussions.

    « Pas de gaz pour cuisiner, pas d’chauffage sans incendier, pas de place pour se relever, un matelas pour tout plancher » : il y a un peu moins d’un an, Pastor X & the Black PatouX dénonçait dans un clip de rap montagnard, les conditions dans lesquelles certains bergers travaillent en #estive, notamment en #Savoie, dans le parc national de la #Vanoise.

    Ils vivent dans des #cabanes de 4 mètres carrés, sans toilettes, ni gaz, ni eau potable. Des #abris_d'urgence dans l’attente de construction de chalets d’#alpage. Mais ces solutions, censées être temporaires, sont devenues insoutenables pour les premiers intéressés (voir notre reportage ci-dessous).

    90 heures de travail au lieu des 44 réglementaires

    « On estime qu’on a des conditions de logement qui sont indignes en alpage mais aussi ailleurs », déclare Tomas Bustarret, membre du syndicat de gardiens de troupeaux de l’Isère.

    #Promiscuité et #insalubrité viennent s’ajouter à des conditions de travail que les bergers jugent intolérables.

    « Les #salaires varient entre 1500 et 2500 euros, la moyenne est autour de 1900-2000 euros pour 44 heures de travail légales. Mais, dans les faits, on fait 70 à 90 heures de travail. Donc, rapporté au nombre d’heures travaillées, ces salaires sont dérisoires », poursuit-il.

    Des #frais_professionnels s’élevant à 1000 euros

    D’autant que les bergers fournissent leurs propres « équipements » en alpage : les vêtements pour résister aux conditions météo mais aussi les chiens de conduite des troupeaux (Border collie).

    « L’utilisation des #chiens n’est pas reconnue au niveau de nos frais », déplore Tomas Bustarret. « C’est nous qui payons la nourriture, les frais de vétérinaire des chiens et aussi nos vêtements qui nous servent pour le travail », dit-il, estimant que ces frais professionnels s’élèvent à un millier d’euros par saison.

    La pilule a d’autant plus de mal à passer que l’#élevage ovin est subventionné dans le cadre du #plan_loup, pour faire face au prédateur.

    Un secteur très subventionné par l’Etat

    « On pourrait être payés plus, ça ne ferait pas s’effondrer l’économie de nos employeurs », ajoute le jeune homme. « Les salaires sont subventionnés par le plan #loup pour les gardiens d’ovins à 80%, jusqu’à 2 500 euros. Du coup, nous, on tombe un peu des nues quand on nous refuse 200 euros ou 400 euros de plus par mois », dit-il.

    Les gardiens de troupeaux, grands oubliés de la colère agricole ?

    Cohabitation avec les usagers de la #montagne, retour du loup, mesures environnementales, le métier de berger évolue. Pour toutes ces raisons, les gardiens de troupeaux se sont regroupés en syndicat, affilié à la CGT, pour faire entendre leur voix.

    « L’idée, c’est d’améliorer par la réglementation les conditions de travail des bergers en empêchant les mauvaises pratiques de certains employeurs », avance Tomas Bustarret.

    En avril 2023, ils avaient mené une action devant la maison des agriculteurs de l’Isère.

    Les négociations au point mort

    « C’est une négociation. On ne peut pas leur donner satisfaction à 200 % mais on essayera d’aller dans leur sens le plus possible », assurait alors Guy Durand, éleveur et représentant pour l’Isère de la FDSEA, au micro de France 3 Alpes.

    Mais ces négociations n’ont abouti à rien de concret pour l’instant. Pire, celles qui devaient avoir lieu le 7 mars, ont été annulées par la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles. Les rendez-vous à l’échelle départementale et nationale sur le statut des ouvriers agricoles sont également au point mort.

    La remise en cause des #conventions_collectives ?

    Une commission paritaire devrait avoir lieu le 14 mars avec la fédération départementale de l’Isère, « mais la dernière a été annulée deux jours avant donc on ne sait pas si elle va se tenir », dit encore le jeune homme.

    Dans chaque département, une convention collective territoriale est établie. « Dans l’Ain, la FNSEA tente de supprimer des accords territoriaux qui assurent des droits spécifiques aux salariés agricoles », indique Tomas Bustarret.

    Les bergers et les gardiens de troupeaux se disent prêts à multiplier les actions pour obliger les exploitants agricoles à revenir à la table des négociations.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/temoignage-nos-logements-sont-indignes-nos-salaires-der
    #travail #montagne #logement

  • ne sait toujours pas si personne ne l’aime parce qu’elle n’est pas sympathique ou si elle n’est pas sympathique parce que personne ne l’aime, mais l’un dans l’autre c’est peut-être une bonne chose parce qu’à tout prendre elle préfère qu’on ne l’aime pas plutôt que courir le risque qu’un jour on ne l’aime plus.

    #LŒufEtLaPoule.

  • Violences sexuelles : des récidivistes au volant des bus et des cars scolaires
    https://disclose.ngo/fr/article/violences-sexuelles-des-recidivistes-au-volant-des-bus-et-des-cars-scolair

    Chaque jour, des chauffeurs de bus condamnés pour violences sexuelles prennent le volant, malgré les risques de récidive. D’après l’enquête de Disclose, les trois-quarts de leurs victimes étaient mineures au moment des faits. Enquête sur un fléau facilité par l’absence de contrôle des employeurs comme des autorités. Lire l’article

  • s’en rend bien compte — enfin elle veut dire qu’avec le recul elle s’en rend de mieux en mieux compte — que toutes ces vieilles histoires de l’époque, là, la fameuse « libération sexuelle » et tout ça, c’était un leurre, un miroir aux alouettes. Déjà parce que globalement ça ne concernait encore une fois que les mââââââles blancs cisgenres hétéronormés, c’est par eux et pour eux que le « concept » a été inventé et ce uniquement afin de légitimer leurs turpitudes ; pour « les autres », c’est-à-dire pour les personnes normales, les femmes cis et les LGBTQQIP2SAA++ (qui ne s’appelaient pas encore comme ça), c’était une autre paire de manches, la « libération sexuelle » n’était qu’une source d’injonctions supplémentaires, une sorte d’obligation de désir ou, a minima, de consentement. B**ser selon les codes patriarcaux était le prix à payer pour espérer une vie sociale et ne pas être définitivement étiquetée coincée du derche ; de fait, la « libération » était une nouvelle prison.

    Évidemment comme tant d’autres la Garreau s’y était enfermée, empêtrée, abîmée jusqu’à n’y plus rien comprendre, traînant une libido impersonnelle et désenchantée de situations sordides en actes glauques — et bien sûr contre-productifs. Franchement, quel soulagement, aujourd’hui que la vieillesse l’a débarrassée de tout cela ! Plus aucune nécessité d’être sur le marché du sexe ou de la séduction, plus aucune nécessité de s’identifier, d’être comme ci ou comme ça, d’être à l’écoute de ses hormones, de correspondre à des attentes réelles ou imaginaires, de sourire à la dame ou au monsieur, d’espérer se socialiser en remuant son popotin.

    La libération sexuelle, la seule, la vraie, celle qui rend presque fière ? C’est l’absence totale d’envie et l’abstinence qui en découle. Dommage qu’elle ait dû attendre d’être quasiment dans son cercueil pour découvrir ça.

    • Un vrai piège à filles c’était ! Les vieux copains de l’époque veulent bien toujours croire que c’était mieux et que les femmes ELLES étaient libérées ! C’était mieux avant ... ouin ouin ouin . Certaines essayent encore de vendre cette vieille came pourrite.

  • Violences sexuelles : les ambulanciers hors de contrôle
    https://disclose.ngo/fr/article/violences-sexuelles-les-ambulanciers-hors-de-controle

    Blessés, handicapés ou sédatés : les usagers des transports sanitaires sont des cibles idéales pour les agresseurs sexuels. Disclose, en partenariat avec la cellule investigation de Radio France, révèle qu’au moins 35 chauffeurs d’ambulance et de taxi médicalisé ont été condamnés pour violences sexuelles depuis 2005. La plupart ont continué d’exercer leur activité, trois d’entre eux sont toujours en poste. Lire l’article

  • l’a déjà avoué, ça ? Un des plus grands regrets de toute sa vie restera de n’être point devenue sériale killeuse — c’est d’autant plus ballot qu’en toute immodestie elle se plaît à penser que c’est un métier dans lequel elle n’aurait pas été mauvaise, en tout cas à chaque fois qu’elle a théorisé la chose elle s’en sortait plutôt bien et produisait des résultats assez artistiques. Las ! le hic est qu’elle a toujours foncièrement été une névropathe et non une psychopathe, et comme pour la plupart des autres pans de son existence sa carrière criminelle n’a donc jamais dépassé le stade de l’expérience de pensée.

    Quand on réfléchit qu’à quelques lettres près (« psycho- » ou « névro- ») elle aurait peut-être pu devenir l’égale d’une Giulia Tofana, d’une Élisabeth Báthory, d’une La Voisin ou d’une Margaret Thatcher, on ne peut s’empêcher de conclure que sa vie ressembla quand même à un immense ratage.

    Enfin bon, la bonne nouvelle c’est que normalement elle n’en a plus que pour dix à douze minutes à se supporter.

    #ConfessionsExtimes.

  • Bandes dessinées - Slava Après la chute - DARGAUD
    https://www.dargaud.com/bd/slava/slava-apres-la-chute-bda5432330

    Slava
    1. Après la chute
    Pierre-Henry Gomont (Scénario, Dessin, Couleurs)
    2022

    Les années 1990, quelque part en Russie.
    L’URSS a cessé de vivre. Son utopie appartient au passé, tout juste bonne à figurer dans les livres d’histoire.
    Dans un décor qui fait la part belle à l’immensité des espaces russes autant qu’aux vestiges de l’architecture soviétique, deux maraudeurs se livrent à une activité pour le moins douteuse : mettre la main sur toutes sortes de babioles susceptibles d’intéresser de riches investisseurs.
    L’un, Dimitri Lavrine, est un trafiquant sans scrupules. Selon lui, tout s’achète et tout se vend. L’autre, Slava Segalov, est un artiste qui a renoncé à ses rêves de gloire et tente de se faire une place dans ce monde nouveau qui s’ouvre à eux. Il suit Dimitri à contrecoeur, déchiré entre son éthique et la dette qu’il a contractée envers ce dernier.
    Au moment où commence cette histoire, ils sont occupés à récupérer, dans un bâtiment à l’abandon, tout ce qui peut se monnayer. Mais rien ne va se passer comme prévu...
    À travers la destinée tragi-comique de deux pieds nickelés emportés dans la tourmente de l’Histoire, Slava est une saga en trois tomes qui brosse le portrait d’un pays déboussolé, qui amorce une transition incertaine, et annonciateur de la Russie d’aujourd’hui.

    #découverte #soviétisme
    #Tchiatoura #Géorgie

  • en est à vérifier que la nuit dernière ce n’était pas la pleine Lune ou la nouvelle Lune ou un truc comme ça, juste parce qu’elle a bien cru que ça y était, qu’elle allait enfin mourir de ses sempiternels malaises cardiaques, et qu’elle eut l’impression que les plus fortes de ces « crises » nocturnes survenaient à intervalles réguliers qui pouvaient — pourquoi pas ? — correspondre à des lunaisons.

    Évidemment après vérification ce n’était pas le cas mais voyez comme c’est, la vie : on a eu beau s’être prévalue du matérialisme dialectique durant toute son existence, à l’approche de la Mort il est quasiment impossible de ne pas virer mystique.

    #FaitesLaPiquerVousVoyezBienQueCEstLaFin.

  • La #répression des militants écologistes, une « menace majeure pour la démocratie », dénonce l’ONU
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/02/28/la-repression-des-militants-ecologistes-une-menace-majeure-pour-la-democrati

    Les militants écologistes sont criminalisés alors que ce sont eux qui luttent contre les véritables criminels, ceux qui soudoient et trafiquent les rapports pour cacher le fait qu’ils savent que leurs choix et actions sont nocifs et engendrent de vrais décès prématurés… mais c’est juste qu’ils s’en tapent et préfèrent mentir pour accumuler toujours plus de pognon (beaucoup pour échapper aux conséquences de leurs actes !).

    Interdictions de manifester, interventions brutales des forces de l’ordre, humiliations, intimidations, assimilation au terrorisme, création de nouveaux délits, lourdes condamnations… « La répression que subissent actuellement en Europe les militants écologistes qui ont recours à des actions pacifiques de désobéissance civile constitue une menace majeure pour la démocratie et les droits humains », alerte le rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l’environnement, le Français Michel Forst, dans un rapport publié mercredi 28 février.

    « L’urgence environnementale à laquelle nous sommes collectivement confrontés et que les scientifiques documentent depuis des décennies, ne peut être traitée si ceux qui tirent la sonnette d’alarme et exigent des mesures sont criminalisés pour cette raison », estime Michel Forst qui s’est rendu le 23 février dans le Tarn sur le chantier controversé de l’A69 après des plaintes contre la réponse policière pour tenter de déloger des opposants installés dans les arbres.

    #criminalisation #écologie

    • Et si tu n’es pas d’accord avec le massacre de la nature par nos bons maîtres et qu’en plus tu le fais savoir, pense à regarder plus régulièrement sous ta bagnole si t’as pas une balise scotchée dessous, surtout dans le Limousin ils aiment beaucoup ça.

    • Où l’on apprend que la « cellule DEMETER » est une création de Christophe Castaner mis sous très haute pression par le lobbying de la FNSEA.

      https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-enquete-des-matins-du-samedi/cellule-demeter-enquete-sur-les-derives-de-la-lutte-contre-les-violences

      Selon le document officiel de présentation du ministère de l’Intérieur, cette cellule a un objectif : lutter contre les actes crapuleux (comme les vols de gasoil ou de matériel) et la criminalité organisée.

      Pour le principal syndicat agricole, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA). “Il fallait envoyer un signal politique et mettre un coup d’arrêt à la montée en puissance d’un mouvement anti-élevage et anti-viande qui a recours à des actes très violents comme des abattoirs incendiés ou des inscriptions du genre ‘éleveurs = nazis’”, estime le vice-président de la FNSEA, Etienne Gangneron. “Les vols en exploitation s’accélèrent, renchéri le président de la FNSEA du Cher, Arnaud Lespagnol. Nous avons des matériels de plus en plus sophistiqués, du type GPS, qui lorsqu’ils sont dérobés constituent des préjudices importants.”

  • Tous incompétents ! - Tract contre France Travail et l’insertion professionnelle - Des Chiens d’la casse
    https://paris-luttes.info/tous-incompetents-tract-contre-17948

    Face au refus des tire-aux-flancs qui ne veulent pas aller au charbon, #France_Travail va bien évidemment continuer la fameuse « mission d’insertion professionnelle » qu’avait Pole Emploi. Et cette #insertion, qui est un business à part entière avec ses acteurs, son marché, son économie, passe de manière assez centrale par l’acquisition progressive d’une multitude de #compétences, qui n’en sont d’ailleurs pas vraiment, et qui peuvent être résumées par le réflexe pavlovien de tout bon conseiller en réinsertion : le savoir-être professionnel. Tout un arsenal de concepts évanescents établis par des chercheurs en sciences de l’éducation (qui trouvent là un débouché formidable pour leurs recherches) est mis en œuvre pour rendre soi-disant transparent le cadre dans lequel se retrouve pris l’allocataire en insertion. Des cohortes d’agents d’insertions travaillent à expliquer à des petits groupes de futurs insérés, à coups de stabilo sur des tableaux veleda, la différence fondamentale entre savoir, savoir-être et savoir-faire, savoir transversal et savoir relationnel, catégories nébuleuses qui ne servent qu’à faire croire que tout ça est pour le mieux dans le meilleur des mondes bien pensé et bien rangé... et faire avaler la couleuvre qui est : aucune qualification n’est nécessaire ni prise en compte pour travailler, la seule vertu, le seul apprentissage, la seule formation, c’est l’obéissance.

    Dans les chantiers d’insertion par exemple, sorte de contrat précaire de 4 mois renouvelables 5 fois, on vous fait signer un contrat de « salarié polyvalent » à disposition de votre employeur (bien souvent la communauté de communes ou une autre entité administrative, qui peut vous envoyer faire ce qu’il veut). En quelques mois, il est possible d’enchaîner un bon nombre de tâches différentes, surtout dans les secteurs les plus difficiles (BTP, aide à la personne, secteur du nettoyage industriel, manutention…) où vous êtes la plupart du temps en aucun cas qualifié et dans des conditions de travail difficiles ou dangereuses. Peu importe, on apprend en faisant pour Pôle Emploi, et vous ressortez de ces quelques mois ou années avec un CV bien rempli, bardé de plein de nouveaux « savoir-être » et perclu de nouveaux « savoir-faire » transversaux et relationnels que vous, et surtout votre conseiller, pourrez mobiliser pour vous trouver un emploi ! Et vous voilà chair à canon de la remobilisation, nouvel Ouvrier Spécialisé de la restructuration actuelle du capital, la chaîne se diversifie, vous êtes prêt à tout accepter, votre contrat le stipule : vous êtes POLYVALENT.

    Cette obsession pour les compétences et les savoirs-êtres est un leitmotiv pour les patrons et l’État, qui se voit de manière criarde dans le système scolaire. Dès le plus jeune âge, les élèves sont jugés en fonction de compétences qu’ils ont acquises ou pas, et qui peuvent dépasser les disciplines strictement scolaires pour déborder sur les fameuses « compétences psycho-sociales ». Plus de mauvais élèves : tout le monde acquiert les compétences en question puisqu’elles sont pour l’État la clé de votre employabilité polyvalente : le système se veut formidablement inclusif et intégrateur. Couronnement du parcours d’acquisition de compétences « de la maternelle au marché de l’emploi » que se veut maintenant l’école, le #SNU viendra apporter aux adolescents son surplus d’apprentissage de l’obéissance, du respect des institutions et du sacrifice de la vie pour la Nation, avec sa dose de caserne et sa dose de service civil pour fabriquer les petits soldats bardés de compétences de la remobilisation. L’objectif est bien de conformer tout un chacun à ce que les patrons et l’État veulent de nous : arriver à l’heure, bien bosser, bien respecter, bien fermer sa gueule face à la hiérarchie et repartir chez soi, heureux d’avoir contribué au « #plein-emploi » et au « réarmement économique de la nation » si possible !

    #école #RSA

  • Award-winning documentary ‘#The_Territory’ recounts the struggles and resilience of Indigenous Brazilians

    The story of #Bitaté-Uru-Eu-Wau-Wau and #Ivaneide_Bandeira, known as #Neidinha_Suruí, and their fight against deforestation in the Amazon, told in the documentary “The Territory,” gained international recognition, and now an Emmy Award.

    On January 7, the film won in the category Outstanding Achievement in Documentary Filmmaking at the Creative Arts Emmy Awards, which gives awards in technical and special categories to series and programs.

    On the stage alongside Neidinha and Bitaté were the Indigenous activist Txai Suruí, the executive producer and Neidinha’s daughter, with the American director of the film, Alex Pritz, and other team members.

    To receive the prize in Los Angeles, 63-year-old Neidinha endured over 40 hours of travel from her territory in Rondônia state to California.

    “When they announced [that we won], we didn’t believe it. We were shocked. We couldn’t cry because we were in shock,” the Indigenous activist recalled.

    The documentary, available for streaming on Disney+, has won several awards since its release. Before the Emmy, it won the Audience and Special Jury awards at the 2023 Sundance Festival.

    For Neidinha, the awards served to “burst a bubble”:

    It is a victory for our struggle, for the struggle for human rights and for nature, for the defence of the forest against deforestation, it’s the fight against the marco temporal [time marker, cut-off date for officially recognizing Indigenous lands]. We’ve come a long way. [Now] we see people on the plane talking about the film, wanting to know about our struggle. People we had never met talking about our cause and celebrating. Sometimes films like this reach a niche interest, a bubble, but ‘The Territory’ let us burst that bubble.

    Among the producers of the film is filmmaker Darren Aronofsky, director of “The Whale” (2022).
    Indigenous team

    “The Territory” recounts the struggle of the Indigenous Uru-Eu-Wau-Wau people in Rondônia state in northern Brazil to defend the territory against invasions from land grabbers and farmers.

    It shows the Indigenous people’s apprehension in the face of dangers to the forest and the communities, as well as moments from their daily life in the village. Some of the most powerful moments are scenes with the leader Ari Uru-Eu-Wau-Wau, who was murdered in April 2020.

    The recordings took place during one of the darkest periods in Brazil’s recent history, during the government of Jair Bolsonaro (2019-2022), whose policies were considered anti-Indigenous. He vowed not to recognize any more Indigenous territories during his presidency.

    During the Bolsonaro administration, there was a big rise in the number of invasions of Indigenous territories across the country, as well as a dismantling of environmental policies. In Rondônia, where the film is set, Bolsonaro received 70 percent of valid votes in the last election, in 2022, which was won nationally, however, by the incumbent, President Luiz Inácio Lula da Silva.

    The piece was filmed during the COVID-19 pandemic, which in Brazil alone caused more than 700,000 deaths. As it was not possible to enter Indigenous areas during this period, Indigenous people themselves carried out the filming.

    Neidinha told Amazônia Real that the recording equipment was left at the territory’s border in plastic bags, and everything was disinfected to avoid risks of disease. The Indigenous people received online guidance on how to use the equipment, as well as receiving instructions on what to film.

    “Bitaté [the Indigenous leader] said, ‘Look, we know how to do better than that, so let’s do it our way,’” Neidinha remembered.

    “The Territory” recounts threats and pressures suffered by the Uru-Eu-Wau-Wau Indigenous people who, lacking state assistance, decided to create a group to defend their territory from outside threats.

    The story’s protagonists are the young Indigenous leader Bitaté-Uru-Eu-Wau-Wau and the activist Neidinha, whom Bitaté considers his second mother. Neidinha recalled that neither she nor Bitaté imagined that the documentary would get this far:

    Bitaté once told me: ‘Mum, I didn’t think people would even watch us. I didn’t think our film would come to anything.’ We thought it would be just another documentary, that for us it would be important, but maybe not for the rest of the world. And it was great because National Geographic bought the film and we were amazed. We travelled around several countries presenting the documentary, giving lectures, talking about the Indigenous cause, in the middle of the Bolsonaro period and the pandemic.

    Celebration

    Txai Suruí, her daughter and an energetic activist in Indigenous movements, wrote in an Instagram post that the Emmy win was the “celebration and recognition of the voices and narratives defending the territories, [and of] the resistance and struggle that permeates the lives of Brazil’s Indigenous peoples”.

    The film’s director, Alex Pritz, also commented on the Emmy win, to the outlet Deadline:

    To receive the recognition of our peers, alongside such an incredible group of nominees, is an unbelievable honour. We share this award with communities around the world who are standing up in defence of our planet’s continued habitability and fighting for a better future.

    Bitaté-Uru-Eu-Wau-Wau also posted on Instagram:

    We won, my people deserve it, especially my community, my Uru-Eu-Wau-Wau people, my Pau Association, [and] the work is not only mine, it’s ours! I’m very happy about it, representing my leadership, and that’s it. We won and there is more to come in the future

    Being the son of a mother from the Juma people and a father from the Uru-Eu-Wau-Wau people, Bitaté goes between two territories, one in Rondônia and the other in Amazonas state. He is the grandson of Aruká Juma, one of the last of his ethnic group. He became the leader of his people at a young age. In 2021, as a member of the Indigenous group that was part of the Jovens Cidadãos (Young Citizens) blog, he wrote about his relationship with his grandparents.

    Jovens Cidadãos is a project created by Amazônia Real, started in 2018, which led to a section on the outlet’s website, in which the young leaders themselves recounted their stories.
    Inspiration for life

    Neidinha is one of the founders of the Kanindé Association for Ethno-environmental Defence, one of Brazil’s most well-recognized organizations working for Indigenous peoples’ rights. She was born in Acre state and arrived in Rondônia at about six months old. The move came about because her father began working in a rubber plantation inside what is now the Uru-Eu-Wau-Wau Indigenous Land, hence the proximity to the Indigenous people of that ethnic group.

    She left the territory at the age of 12 to study. Through magazines, she learned about the old American Far West, and says she sees the same kind of things being repeated in Brazil:

    In these stories, the Indigenous people were always killed and the colonels were the ‘heroes’ for having advanced to the West, which for me is very similar to the advance of colonization in Brazil. The advance into the Amazon is no different to the American Far West.

    The activist says that the success of “The Territory” brought more work, but also threats. However, she points out that the film does not depict heroes or villains.

    I didn’t want a film where we’re the hero and the other side is the villain. We wanted the reality. The film manages to see both the pressure on the Indigenous people and also the pressure on the poor people, who are used [and] manipulated to grab land for the powerful to [then] take.
    It has strengthened my certainty that I am not wrong in my struggle, because there are moments where you are so threatened, so pressured, that you think about backing off, but the reactions of people around the world have strengthened our convictions.

    https://globalvoices.org/2024/02/29/award-winning-documentary-the-territory-recounts-the-struggles-and-res

    #peuples_autochtones #film #documentaire #film_documentaire #Brésil #territoire #forêt #déforestation #résilience #Amazonie #forêt_amazonienne #Txai_Suruí #Bitaté

    • Quand tu fais partie des 10 premières puissances mondiales et que seuls les riches peuvent se soigner correctement !!!

    • #sans-dent : la #macronisation était déjà « en marche » ...

      « Je suis à leur service, les plus humbles, les plus fragiles, les plus pauvres, c’est ma raison d’être. »
      « la fonction présidentielle doit être respectée. (...) Pas pour protéger la personne mais pour protéger nos institutions. »

      (François Hollande en réaction à la sortie de « Merci pour ce moment », livre de son ex-compagne Valérie Trierweiler)

      Je me souviens d’un soir, au sortir d’un repas de Noël passé chez ma mère, à Angers, avec tous mes frères et sœurs, les conjoints, neveux et nièces, vingt-cinq personnes en tout. François se tourne vers moi, avec un petit rire de mépris et me jette :

      – Elle n’est quand même pas jojo, la famille Massonneau…

      Cette phrase est une gifle. Des mois plus tard, elle me brûle encore. Comment François peut-il dire cela de ma propre famille ? « Pas jojo, la famille Massonneau » ? Elle est pourtant tellement typique de ses électeurs.

      J’ai longtemps hésité avant de raconter cette anecdote si révélatrice de ce qu’il est, qui va blesser les miens, eux qui étaient si heureux de le connaître et si fiers de le recevoir. Mais je veux me laver de tant de mensonges, sortir de ce livre sans le poids des non-dits.

      Je vous demande pardon, à vous ma famille, d’avoir aimé un homme capable de ricaner sur les « Massonneau pas jojo ». Je suis fière de vous. Pas un de mes frères et sœurs n’a dévié. Certains ont réussi, d’autres moins, mais nous savons tous tendre les bras et exprimer notre amour, les mots « famille » et « solidarité » ont un sens concret, alors que pour François, ce ne sont que des abstractions. Pas une seule fois il n’a invité son père à l’Élysée, ni son frère. Il se veut un destin hors norme, un Président orgueilleusement seul.

      Mais où faut-il donc être né pour être jojo ? C’est vrai, dans ma famille, personne n’a fait l’ENA ni HEC. Aucun d’entre nous n’a possédé de clinique, ni fait des affaires dans l’immobilier comme son père. Nul n’a de propriété à Mougins sur la Côte d’Azur comme lui. Personne n’est haut fonctionnaire ou célèbre comme les gens qu’il fréquente depuis la promotion Voltaire de l’ENA. Les Massonneau sont une famille de Français modestes. Modestes mais fiers de ce que nous sommes.
      Son expression tellement dédaigneuse me hante maintenant que le charme est rompu, que je suis désenvoûtée de son regard. Il s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le Président n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche, dit en privé « les sans-dents », très fier de son trait d’humour.

      (extrait du témoignage de Valérie Trierweiler née Massoneau)

  • se demande si en physiologie ou en psychiatrie ça porte un nom spécifique, ce curieux état de conscience d’Homo Empletticus, vous savez, quand tou·te·s ces petit·e·s-bourgeois·es surnourri·e·s se retrouvent à zoner dans un temple commercial, quand leurs regards ne se fixent sur personne, qu’iels se voient sans se regarder, quand iels déambulent tel·le·s des zombies entre le rayon des pizzas industrielles et celui des yaourts fluorescents, qu’iels ne semblent agir que par automatisme, que leurs visages n’expriment rien.

    On ne saurait bien sûr parler d’état « d’éveil » ou de « pleine conscience », loin s’en faut, pourtant ce n’est quand même pas tout à fait un sommeil ou un coma non plus — le cerveau ne fonctionne pas mais le corps bouge. La Garreau qui a toujours des références sur tous les sujets se souvient qu’il y a longtemps de cela elle avait rencontré une dame qui était restée bloquée sous acides, et elle se dit qu’au niveau des symptômes physiques visibles c’était ce qui se rapprochait le plus d’un·e client·e de magasin poussant son chariot empoisonné.

    En tout cas même pour les dix à douze minutes qui lui restent à vivre la vieille punkàchienne espère ne jamais faire partie de l’humanité : ce serait vraiment trop la honte.

  • Ikea, le seigneur des forêts
    https://disclose.ngo/fr/article/ikea-le-seigneur-des-forets

    Pendant deux ans, Disclose a enquêté sur l’ogre suédois et son système de prédation du bois à travers le monde. Nous en avons tiré un documentaire de 90 minutes, diffusé sur Arte mardi 27 février à 20h55. Lire l’article

  • En ce moment on peut voir les Pyrénées depuis la provence !

    l’observation pourra se faire ce mardi depuis le mont Caume, mercredi depuis le Gros Cerveau et ce jeudi depuis le Faron ou le Coudon

    Un jour, Alain Origné tombe sur le carnet manuscrit du baron Franz Xaver Von Zach, un astronome né en 1754 qui relate avoir entendu parler de l’histoire d’une île fantôme qui apparaîtrait plusieurs fois dans l’année au large de Marseille. Malgré les moqueries des pêcheurs qui hurlent à l’hérésie, le Baron décide d’aller constater par lui-même ce que d’autres disent avoir vu.

    Et effectivement, en 1808, il confirme cette réalité observable depuis Notre-Dame de la Garde. Il s’agit en réalité des montagnes des Pyrénées qui apparaissent devant le soleil grâce à la réfraction atmosphérique lorsque certaines conditions d’alignement ont lieu. À l’époque, les savants avaient du mal à croire Franz Xaver Von Zach, puisque d’après eux, observer un sommet montagneux aussi lointain n’avait rien de probable.

    https://www.varmatin.com/vie-locale/durant-les-prochains-jours-les-pyrenees-seront-visibles-depuis-les-monts-t

  • est désespérée de sa sale manie qui consiste à vérifier et revérifier TOUTES les informations qu’elle publie sur ses réseaux asociaux, d’autant plus que là le traditionnel dazibao du matin était déjà quasiment rédigé dans sa tête ! En effet, en entendant dans son petit poste de radio qu’une usine de piles au lithium avait cramé cette nuit dans l’Aveyron elle se disait dans un demi-sommeil que le coin avait décidément bien changé depuis l’époque où l’on n’y faisait pousser que de la marie-jeanne et des brebis, et elle avait déjà imaginé qu’elle pourrait rédiger un truc qui se terminerait par l’excellentissime mot-dièse : #GardaremLoProzac.

    Las ! en consultant le Vidal voilà qu’elle apprend que ce n’est pas le Prozac® qui contient du lithium, mais plutôt des médocs « concurrents » comme le Téralithe®.

    Bref : pour une fois que la vieille punkàchienne voulait essayer d’être désopilante, elle a l’impression que toute « la réalité » s’est liguée contre elle pour l’empêcher de s’exprimer.

    #CarambaEncoreRaté.

  • Le haut commandement de l’armée allemande : préparez-vous à une guerre avec la Russie dans « cinq à huit » ans - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2024/02/16/ezxr-f16.html

    Fin janvier, le ministre de la Défense Boris Pistorius (social-démocrate, SPD) a déclaré dans plusieurs interviews que l’Allemagne devait se préparer à une confrontation militaire directe avec la Russie. Aujourd’hui, le plus haut gradé de l’armée allemande, l’inspecteur général Carsten Breuer, a clarifié ces déclarations dans une interview détaillée.
    .../...
    L’appel à la guerre de Breuer s’accompagne d’une hystérie guerrière alimentée par tous les partis du Bundestag (parlement), les médias, divers groupes de réflexion et les syndicats. Les revendications vont d’une nouvelle augmentation du budget de la Défense à la réintroduction du service militaire obligatoire, en passant par la création d’une force nucléaire allemande ou européenne.