• "C’était une horreur absolue" : il perd des litres de sang par le nez et la bouche et meurt après le décollage de l’avion - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2024/02/10/cetait-une-horreur-absolue-il-perd-des-litres-de-sang-par-le-nez-et-la-bou

    C’est un fait divers qui arrive chez nous, parce que c’est « croustillant ».

    En fait, ce qui est intéressant, c’est qu’une compagnie aérienne qui a [eut] de hauts standards de sécurité décolle avec un passager manifestement très malade à bord. Je rappelle qu’il y a eu une époque pas lointaine où la fièvre disqualifiait pour monter dans un avion.

    Le gus claque d’une hémorragie massive et toute la prise en charge est à chier. À aucun moment on s’intéresse de savoir de quoi le gus est claqué aussi brutalement et si, par hasard, ça ne serait pas un chouia contagieux.

    Je vous le dis : la prochaine pandémie, c’est la bonne.

    Plus de détails sur cette gestion aberrante : https://justpaste.it/enpio

  • Monira Moon ❤️🇵🇸🔻 sur X : « En plein #génocide sur #Gaza, France Info a choisi de donner la parole à un #sniper franco-israélien qui se vante d’avoir tué et justifie le massacre de #civils. Côté palestinien, pas de témoignage direct, que des plans larges, des nombres, des ruines. La déshumanisation. 1/3 » /
    https://twitter.com/MoonMonira/status/1756246277795316166

    #snipers
    Totale #indécence
    #génocidaires

    • Et donc je me mets vachtement à jour : MTP Bob a Lula de Set&Match, 2013 :
      https://www.youtube.com/watch?v=w6TKGZik1es

      Alors si si, je suis vieux mais j’ai la réf : il y a Rémi Gaillard en guest star dans le clip. Et un plan devant La Rose des sables, le kebab préféré des gamins.

      Ça devait être trop mignon, les cours de récré de MTP il y a 10 ans :

      On fout l’bordel dans ton anniv (bitch)
      On repeint ton caniche
      On fout l’bordel dans ton anus (pute)
      On repeint ton anus (haan)

  • croit que ça ne va pas être possible, monsieur le « podcasteur ». Que vous commenciez votre topo en vous sentant obligé d’expliquer pendant une plombe qui était Maupassant à la limite pourquoi pas — tout le monde sait que nos contemporain·e·s sont des ignares —, mais que vous alliez jusqu’à dire que c’était un écrivain de l’époque... victorienne (!) c’est quand même un peu fort de camembert.

    Quoique... à bien y réfléchir vous avez raison, géographiquement la Normandie c’est déjà un peu l’Angleterre — d’ailleurs tout ce qui est à l’extérieur du périph’ parisien c’est l’étranger.

    #MamieNicoleÉcouteLaTSF.

  • Giant Hamas tunnel found under UNRWA’s Gaza headquarters
    https://www.jns.org/giant-tunnel-discovered-under-unrwas-gaza-headquarters

    The Israeli leader showed Blinken proof of the misuse of the UNRWA headquarters’ underground premises for apparent terrorist tunneling purposes.

    The tunnel that was revealed in the meeting was found in the Rimal neighborhood of Gaza City. According to the Israel Defense Forces, it is believed to be one of Hamas’s strategic tunnels.

    Ah, quand Israël prétendait ne pas bombarder les hôpitaux juste pour le plaisir, ça t’expliquait que c’est parce que le Hamas avait son centre de commandement sous l’hôpital al-Shifa. Maintenant, finalement le bunker secret de Ben Laden, c’est sous le quartier général de l’UNRWA.

    C’est bon signe : ça veut dire qu’Israël n’est pas encore prêt à bombarder l’UNRWA juste pour le plaisir. Ça fait encore un peu semblant.

  • La version française intégrale de l’interview de Vladimir Poutine par Tucker Carlson

    https://www.youtube.com/watch?&v=Mis5nZ_ESj8

    Source : Librairie tropique https://www.librairie-tropiques.fr/2024/02/poutine-parle-au-monde-libre.html

    La version originale (en Anglais) sur le site de Tucker Carlson

    https://tuckercarlson.com/the-vladimir-putin-interview

    Timestamp Headline
    00:00:00 Introduction

    00:02:00 Putin gives a history of Russia & Ukraine

    00:25:04 NATO Expansion

    00:30:40 NATO & Bill Clinton

    00:41:10 Ukraine

    00:48:30 What triggered this conflict?

    01:02:37 A peaceful solution?

    01:11:33 Who blew up the Nord Stream pipelines?

    01:24:13 Re-establishing communication with the US

    01:36:33 How powerful is Zelensky?

    01:48:36 Elon Musk & AI

    01:51:07 Imprisoned American journalist Evan Gershkovich

    #Russie #otan #nato #Ukraine #Histoire #usa #ue #interview #journalisme #géopolitque

  • Canada : Des organismes spécialisés en environnement versent des salaires étonnants Pierre Saint-Arnaud - La Presse canadienne

    Un minuscule groupe de dirigeants d’organismes oeuvrant dans les secteurs de l’environnement, de la conservation et de la protection des animaux empoche une rémunération équivalente et dans certains cas beaucoup plus élevée que celle de l’ensemble des premiers ministres provinciaux.

    Une analyse exhaustive de quelque 1477 déclarations T3010 remises à l’Agence du revenu du Canada (ARC) pour les années 2022 et 2023 réalisée entre juin 2022 et décembre 2023 par La Presse canadienne montre que les dirigeants de 17 des organismes vérifiés ont reçu une rémunération dans la fourchette de 200 000 $ à 250 000 $ et parfois beaucoup plus (1).
    . . . . . . .

    Au premier rang de ce recensement, on retrouve Canards illimités Canada, basé au Manitoba. Sa déclaration 2023 indique que deux personnes y gagnent « plus de 350 000 $ », trois autres empochent de 250 000 $ à 300 000 $ et quatre reçoivent une rémunération de 200 000 $ à 250 000 $. L’organisme embauche 565 employés à temps plein et partiel. Les gouvernements ont versé un peu plus de 27 millions $ à Canards illimités en 2022-23 et le quart de ses revenus de 140 millions $ provient de dons.

    Sa porte-parole, Janine Massey, explique que « Canards Illimités Canada est la plus grande organisation de conservation de la nature au Canada […]
    . . . . . .

    La suite : https://www.ledevoir.com/environnement/804746/organismes-specialises-environnement-conservation-versent-salaires-etonnan

    #ong #environnement #animaux #rémunération #enrichissement #corruption #piquer_dans_la_caisse #vol #nantis #fondations #nature #bienfaisance #écosystème de la #haute-bourgeoisie #travail #SCPA

  • École : et si les familles de milieux populaires ne se laissaient pas faire ?
    https://www.inegalites.fr/Ecole-et-si-les-familles-de-milieux-populaires-ne-se-laissaient-pas-faire

    Il n’est pas nécessaire de lire dans une boule de cristal pour savoir de quelle catégorie sociale seront les élèves qui seront affectés dans les groupes de « niveau faible ». On dit que ce sera provisoire, mais on sait bien que ça risque de devenir définitif. On peut comprendre que des professeurs y voient une solution aux difficultés bien réelles qu’ils rencontrent. On se doute bien aussi que regrouper les élèves en difficulté en protégeant, par là-même, les autres élèves de leur fréquentation va rassurer les parents des élèves qui vont bien, ces Français qui, si on entend le ministre, « payent des impôts » et qui « veulent un retour sur investissement ». Le « retour sur investissement » impliquerait donc l’aggravation du séparatisme scolaire déjà à l’œuvre dans notre école ?

    • Si ça peut aider :

      http://www.afef.org/halte-la-casse-de-lecole-une-riposte-collective-simpose-0

      Ce texte d’appel pour reconstruire l’école républicaine fait suite à une rencontre en ligne, proposée par l’AFEF le 13 décembre 2023, annoncée dans le Café pédagogique du 22 novembre 2023. Les associations, syndicats, chercheurs présents ont approuvé le projet d’une riposte collective aux annonces ministérielles et présidentielle pour l’école, particulièrement inadaptées aux défis éducatifs actuels, et dangereuses. Ils ont décidé d’une action à long terme pour analyser la situation de l’école et de son environnement, pour chercher des propositions communes, notamment lors d’un Grenelle alternatif de l’école, et pour les diffuser largement. Ce texte constitue une première base, un premier état des lieux des problèmes pour lancer ce chantier.

      https://digipad.app/p/623073/e9b15ab6ebcb2

    • On ne peut alors manquer de s’étonner de la diminution des crédits consacrés aux #bourses et aux fonds sociaux alloués en 2024 aux élèves modestes. Certes, la démographie est en baisse, mais on aurait pu en profiter pour augmenter le montant des bourses en période d’inflation sévère. Ne sait-on pas que ces aides sont essentielles pour aider à acheter une tenue de sport, à payer la cantine ou une sortie scolaire ? On n’ose imaginer qu’on prendrait dans les crédits destinés aux familles pauvres pour financer l’#uniforme scolaire de leurs enfants… Il est vrai aussi qu’on ne peut pas augmenter comme il le faudrait les bourses et les fonds sociaux pour les élèves pauvres et trouver, « en même temps », l’argent que la loi de 2019 oblige le ministère de l’Éducation nationale à donner aux écoles maternelles privées.

      [...] On aurait tort de minimiser l’ampleur du ressentiment des milieux populaires face à l’échec scolaire encore trop massif de leurs enfants. Les politiques actuelles, en accentuant les inégalités sociales face à l’école, précipitent les classes populaires dans les bras de l’extrême droite.

      #école #école_privée #collège_unique #ségrégation #groupes_de_niveau

    • Les politiques actuelles, en accentuant les inégalités sociales face à l’école, précipitent les classes populaires dans les bras de l’extrême droite.

      Et un malheur n’arrivant jamais seul, l’extrême-droite ne fera strictement « pas grand chose » pour améliorer le sort des « classes populaires ». L’extrême-droite n’a pas besoin de prendre le pouvoir : elle est déjà en train de gouverner.
      (La victoire idéologique, toussa)

  • se demande vraiment comment elle fait pour ne pas devenir zinzin : il lui semble que dans sa situation et son état n’importe qui d’autre déraillerait complètement, radoterait sa non-vie sur les réseaux sociaux, parlerait d’elle-même à la troisième personne, se prendrait pour une dictateuse et serait persuadée avoir toujours raison.

  • Benoît Jacquot, un système de prédation sous couvert de cinéma
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/08/benoit-jacquot-un-systeme-de-predation-sous-couvert-de-cinema_6215357_3224.h


    L’actrice Isild Le Besco et le réalisateur Benoît Jacquot au 57ᵉ Festival de Cannes, le 14 mai 2004. BRUNO VINCENT / GETTY IMAGES VIA AFP

    A la suite de Judith Godrèche, plusieurs comédiennes prennent la parole dans « Le Monde » pour dénoncer des violences et du harcèlement sexuel de la part du réalisateur. Le cinéaste reconnaît certains faits.
    Par Lorraine de Foucher et Jérôme Lefilliâtre

    Dans l’amphithéâtre de Sciences Po à Paris, Julia Roy s’assoit au fond de la salle. L’étudiante de 23 ans vient écouter, ce 29 janvier 2013, la conférence d’un réalisateur qu’elle ne connaît pas, Benoît Jacquot, invité à parler de « politique de l’intime ». « Il me fixe pendant toute la séance, ça m’étonne un peu », raconte-t-elle au Monde onze ans plus tard. A la fin, elle s’approche pour saluer l’animateur de la rencontre. « Benoît Jacquot me saute dessus pour me remettre un papier avec son numéro, et me demande plusieurs fois de l’appeler. »
    Depuis son enfance autrichienne à Vienne, Julia Roy, qui n’a alors joué qu’un petit rôle dans une série télévisée, nourrit une cinéphilie précoce. Elle décide de rappeler ce cinéaste : peut-être peut-il la conseiller, elle qui rêve de faire des films ? Au restaurant Le Hangar, dans le Marais, où ils se retrouvent, « il me regarde comme un miracle ». D’après son récit, il lui fait immédiatement de grandes déclarations : « Il m’annonce qu’il va faire tous ses films avec moi, qu’il m’aidera à écrire les miens, qu’il veut m’avoir tout le temps avec lui et devant lui. » Tout juste est-il déçu en apprenant son âge : il la pensait plus jeune.
    Six ans après, en 2019, c’est une jeune femme traumatisée par la relation nouée avec le réalisateur qui s’enfuit en Autriche. « J’ai été diagnostiquée comme atteinte d’un syndrome de stress post-traumatique. » En janvier 2024, elle découvre les accusations de Judith Godrèche sur sa relation passée avec Benoît Jacquot qui ont motivé l’ouverture d’une enquête préliminaire, mercredi 7 février. Elle décide à son tour d’évoquer publiquement son vécu avec le réalisateur, composé de manipulation, de domination, de violences physiques et de harcèlement sexuel. Certains des faits qu’elle dénonce pourraient ne pas être couverts par la prescription.

    TW #domination_masculine #VSS #viol #pédocriminalité

    l’article se trouve là
    https://justpaste.it/et5dx
    avec : « C’est une histoire d’enfant kidnappée » : l’actrice Judith Godrèche porte plainte contre le réalisateur Benoît Jacquot ; La lettre de Judith Godrèche à sa fille : « Je viens de comprendre. Ce truc, le consentement, je ne l’ai jamais donné. Non. Jamais au grand jamais. »

    #cinéma

    • Jacques Doillon accusé de viol, d’agression sexuelle et de harcèlement par Judith Godrèche, Anna Mouglalis et Isild le Besco
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/08/jacques-doillon-accuse-de-viol-d-agression-sexuelle-et-de-harcelement-par-ju

      « Le Monde » a recueilli trois témoignages visant le réalisateur de « La Fille de 15 ans ». L’avocate de M. Doillon dit vouloir réserver ses explications à la justice.

      Ce jeudi sur France Inter, Judith Godrèche a accusé le réalisateur Jacques Doillon d’agressions sexuelles sur le tournage du film La Fille de 15 ans, qui a eu lieu au printemps 1987. Il voulait, a-t-elle affirmé, « la même chose » que Benoît Jacquot, contre lequel la comédienne de 51 ans a déposé plainte mardi pour « viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans » commis par personne ayant autorité. « Sur le tournage, c’était hallucinant. Il a engagé un acteur (…), il l’a viré et il s’est mis à la place. Tout d’un coup, il décide qu’il y a une scène d’amour, une scène de sexe entre lui et moi. On fait 45 prises. J’enlève mon pull, je suis torse nu, il me pelote et il me roule des pelles. »

      Tout cela se déroule sous les yeux de Jane Birkin, alors compagne du réalisateur, qui l’a engagée comme assistante sur le film. « Il embrassait vingt fois de suite Judith Godrèche en me demandant quelle était la meilleure prise. Une vraie agonie ! », a raconté Birkin dans son journal intime paru en 2018, Munkey Diaries. Le film La Fille de 15 ans est sorti en salles au printemps 1989.
      Lors de son interview sur France Inter, Judith Godrèche a aussi évoqué de façon sibylline, et sans entrer dans les détails, d’autres faits qui se seraient déroulés avant ce tournage, au domicile de Jacques Doillon. Dans sa plainte contre Benoît Jacquot, enregistrée le 6 février par la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris et consultée par Le Monde, elle décrit précisément les agissements de Jacques Doillon. En l’occurrence, il s’agirait d’un viol qu’aurait commis le cinéaste sur elle, alors qu’elle avait 14 ans. Les faits auraient eu lieu rue de la Tour, à Paris, dans la maison de Jane Birkin.

      https://justpaste.it/22zms

      #parents #parentalité #témoins #non_assistance_à_personne_en_danger

  • How a tiny Pacific Island became the global capital of cybercrime
    https://www.technologyreview.com/2023/11/02/1082798/tiny-pacific-island-global-capital-cybercrime

    2.11.2023 by Jacob Juda - Despite having a population of just 1,400, until recently, Tokelau’s .tk domain had more users than any other country. Here’s why.

    Tokelau, a necklace of three isolated atolls strung out across the Pacific, is so remote that it was the last place on Earth to be connected to the telephone—only in 1997.

    Just three years later, the islands received a fax with an unlikely business proposal that would change everything.
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    It was from an early internet entrepreneur from Amsterdam, named Joost Zuurbier. He wanted to manage Tokelau’s country-code top-level domain, or ccTLD—the short string of characters that is tacked onto the end of a URL.

    Up until that moment, Tokelau, formally a territory of New Zealand, didn’t even know it had been assigned a ccTLD. “We discovered the .tk,” remembered Aukusitino Vitale, who at the time was general manager of Teletok, Tokelau’s sole telecom operator.

    Zuurbier said “that he would pay Tokelau a certain amount of money and that Tokelau would allow the domain for his use,” remembers Vitale. It was all a bit of a surprise—but striking a deal with Zuurbier felt like a win-win for Tokelau, which lacked the resources to run its own domain. In the model pioneered by Zuurbier and his company, now named Freenom, users could register a free domain name for a year, in exchange for having advertisements hosted on their websites. If they wanted to get rid of ads, or to keep their website active in the long term, they could pay a fee.

    In the succeeding years, tiny Tokelau became an unlikely internet giant—but not in the way it may have hoped. Until recently, its .tk domain had more users than any other country’s: a staggering 25 million. But there has been and still is only one website actually from Tokelau that is registered with the domain: the page for Teletok. Nearly all the others that have used .tk have been spammers, phishers, and cybercriminals.

    Everyone online has come across a .tk––even if they didn’t realize it. Because .tk addresses were offered for free, unlike most others, Tokelau quickly became the unwitting host to the dark underworld by providing a never-ending supply of domain names that could be weaponized against internet users. Scammers began using .tk websites to do everything from harvesting passwords and payment information to displaying pop-up ads or delivering malware.
    a proliferation of .Tk emails with faces crying exclamation point tears

    Many experts say that this was inevitable. “The model of giving out free domains just doesn’t work,” says John Levine, a leading expert on cybercrime. “Criminals will take the free ones, throw it away, and take more free ones.”

    Tokelau, which for years was at best only vaguely aware of what was going on with .tk, has ended up tarnished. In tech-savvy circles, many painted Tokelauans with the same brush as their domain’s users or suggested that they were earning handsomely from the .tk disaster. It is hard to quantify the long-term damage to Tokelau, but reputations have an outsize effect for tiny island nations, where even a few thousand dollars’ worth of investment can go far. Now the territory is desperately trying to shake its reputation as the global capital of spam and to finally clean up .tk. Its international standing, and even its sovereignty, may depend on it.
    Meeting modernity

    To understand how we got here, you have to go back to the chaotic early years of the internet. In the late ’90s, Tokelau became the second-smallest place to be assigned a domain by the Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, or ICANN, a group tasked with maintaining the global internet.

    These domains are the address books that make the internet navigable to its users. While you can create a website without registering a domain name for it, it would be like building a house without an easily findable postal address. Many domains are familiar. The UK has .uk, France .fr, and New Zealand .nz. There are also domains that are not tied to specific countries, such as .com and .net.

    Most countries’ domains are run by low-profile foundations, government agencies, or domestic telecom companies, which usually charge a few dollars to register a domain name. They usually also require some information about who is registering and keep tabs to prevent abuse.

    But Tokelau, with just 1,400 inhabitants, had a problem: it simply didn’t have the money or know-how to run its own domain, explains Tealofi Enosa, who was the head of Teletok for a decade before stepping down in July 2023. “It would not be easy for Tokelau to try and manage or build the local infrastructure,” Enosa says. “The best arrangement is for someone else from outside to manage it, trade it, and bring in money from it.”

    This is precisely what Zuurbier, the businessman from Amsterdam, wanted to do.

    Zuurbier had come across Tokelau while chasing the internet’s next big idea. He was convinced that just as people had adopted free email addresses by the millions, the natural next step was for them to have their own free websites. Zuurbier intended to put advertisements on those sites, which could be removed for a small fee. All he needed to turn this billion-dollar idea into reality was a place with a ccTLD that had not yet found a registrar.

    Tokelau—the last corner of the British Empire to be informed about the outbreak of World War I, where regular shortwave radio wasn’t available until the ’70s and most people were yet to even see a website—was the perfect partner.

    Representatives from Tokelau and Zuurbier met in Hawaii in 2001 and put pen to paper on a deal. Quickly, .tk domain names began to pop up as people took advantage of the opportunity to create websites for free. He still had to convince ICANN, which oversees the domain name system, that Tokelau couldn’t host its own servers—one of the criteria for ccTLDs. But Tokelau—which switched off its power at midnight—would still need a reliable internet connection to keep in touch. In 2003 Zuurbier took a grueling 36-hour boat ride from Samoa to Tokelau to install internet routers that he had bought for $50 on eBay.

    Gone was the unreliable dial-up. Tokelau had met modernity. “He provided all the equipment, got all the three atolls connected up, and then he also provided some funding which I used to share with the community,” says Vitale, who established internet cafés that could be used for free by anybody from Tokelau’s four hamlets.

    For the first time, thousands of Tokelauans in New Zealand were able to easily connect with home. “What was important for Tokelau was that we were getting some money that could help the villages,” says Vitale. Many of the initial sign-ups on .tk were completely innocuous individuals wanting to blog about thoughts and holidays, as well as gaming communities and small businesses.

    In an attempt to protect its forests and famous wildlife, Virunga has become the first national park to run a Bitcoin mine. But some are wondering what the hell crypto has to do with conservation.

    Zuurbier sent Teletok regular reports about .tk’s growth, and they indicated that the free-domain model was working better than anybody expected. Tiny Tokelau, which was being paid a small cut of the profits Zuurbier was making, was going global.

    “We were hearing how successful .tk was. We were bigger than China,” says Vitale. “We were surprised, but we didn’t know what it meant for Tokelau. What was more meaningful at the time was that we were getting money to help the villages. We didn’t know about the other side of it then.”

    As the decade wore on, however, it looked to Vitale as if things were beginning to blow off course. “We went in blind,” he says. “We didn’t know how popular it would be.”
    Things fall apart

    It took until the late 2000s for Vitale to realize that something had gone badly wrong. After problems first arose, Zuurbier invited ministers and advisors from Tokelau to the Netherlands, paid for their flights, and explained the business’s nuts and bolts in an effort to reassure them. They went to watch Samoa play at the Rugby World Cup in France.

    “He [Zuurbier] appeared to be a really nice person,” Vitale remembers. “There was all this nice stuff that felt homely, warm fuzzies.” .Tk had hit the milestone of 1 million domain users.

    But soon after this trip, he says, Zuurbier started falling behind on scheduled payments to Tokelau worth hundreds of thousands of dollars. (MIT Technology Review requested an interview with Zuurbier. He initially accepted but subsequently did not answer the phone or respond to messages.)

    Meanwhile, Vitale had begun receiving complaints from concerned members of the “internet community.” He and his peers started to become aware that criminals and other questionable figures had cottoned onto the benefits that registering free domains could bring—providing an almost unlimited supply of websites that could be registered with virtual anonymity.

    “It was obvious from the start that this was not going to turn out well,” says Levine, coauthor of The Internet for Dummies. “The only people who want those domains are crooks.”

    Levine says that .tk had started attracting unsavory characters almost immediately. “The cost of the domain name is tiny compared to everything else that you need to do [to set up a website], so unless you’re doing something weird that actually needs lots of domains—which usually means criminals—then the actual value in free domains is insignificant,” he says.

    What started as techies complaining to Vitale about spamming, malware, and phishing on .tk domains soon turned into more worrisome complaints from the New Zealand administrator tasked with overseeing Tokelau, asking him whether he was aware of who .tk’s users were. Allegations surfaced that .tk websites were being used for pornography. Researchers had found jihadists and the Ku Klux Klan registering .tk websites to promote extremism. Chinese state-backed hackers had been found using .tk websites for espionage campaigns.

    “Satanic stuff” is how Vitale describes it: “There were some activities that were not really aligned with our culture and our Christianity, so that didn’t work very well for Tokelau.” With Zuurbier not replying to worried emails, Vitale moved to unplug him. He opened negotiations with Internet NZ, the registry that runs New Zealand’s squeaky-clean domain, about how Tokelau might be able to wiggle out of its arrangement. He didn’t manage to get an answer before he moved on from Teletok.

    His successor, Enosa, tried to set the relationship on a new footing and signed new deals with Zuurbier on the understanding that he would clean up .tk. However, that never happened. One of Enosa’s final acts as general manager at Teletok, in the summer of 2023, was to reopen negotiations with Internet NZ about how Tokelau might be able to extricate itself from the deal once and for all.

    Meanwhile, most of Tokelau’s residents weren’t even aware of what was happening. Elena Pasilio, a journalist, saw firsthand how much this was hurting her home. When she was studying in New Zealand a few years ago, people—knowing that she was Tokelauan—started to tag her on social media posts complaining about .tk.

    At first, she felt confused; it took time before she even realized that .tk meant Tokelau. “I was really surprised by how many users it had, but then I realized that a lot of people were using .tk to make dodgy websites, and then I felt embarrassed. I was embarrassed because it had our name on it,” Pasilio explains. “It has got our name tangled up there with crimes that people here would not even begin to understand.”

    There is a sense from both Vitale and Enosa that Zuurbier cared little as Tokelau’s reputation was dragged through the mud. “I would argue with Joost,” Enosa says, adding that he would remind him he was the custodian for a legal asset that belonged to Tokelau alone. According to Enosa, he would shoot back: “I built this infrastructure from my own pocket. I spent millions of dollars building it. Do you think that was easy? Do you think that Tokelau can build this kind of infrastructure itself?”
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    “I said: ‘Okay. Understood,’” Enosa recalls. “I understood how a white man looks at it. You know? This is how white men look at things. I understand that.”
    Digital colonialism

    What has happened to Tokelau is not unique. The domains of small islands across the Pacific are cited in numerous stories either celebrating dumb luck or complaining of massive abuse.

    Tuvalu has managed to turn .tv into approximately 10% of its annual GDP. Micronesia’s .fm has been pushed heavily at radio stations and podcasters. Tonga’s .to has been favored by torrent and illegal streaming websites. Anguilla, in the Caribbean, is heavily marketing its .ai at technology startups.

    But these success stories seem to be the exception. In 2016, the Anti-Phishing Working Group found that alongside .tk and .com, the Australian Cocos Islands (.cc) and Palau (.pw) together represented 75% of all malicious domain registrations. They had been flooded by phishers attacking Chinese financial institutions. The Cocos Islands made headlines in Australia when websites allegedly hosting child sexual abuse images were recently found on its domain.

    Those domains whose names—by linguistic luck—seemed to mean something tended to attract better managers. Sharks seem to have circled around those that did not, or had a market that was less clear.

    While the abuse of Pacific Islands’ domains has waxed and waned over the years, the islands’ tiny size means that even small associations with crime can have damaging consequences.

    “There is a problem in Polynesia,” says Pär Brumark, a Swede who represents the Pacific island of Niue abroad. “You had these internet cowboys running around taking domains everywhere.”

    Niue lost control over the domain .nu after it was “stolen” by an American in the late 1990s, Brumark says. Its management was given to the Swedish Internet Foundation—which manages Sweden’s native .se—in a “shady deal” in 2013, he claims. .Nu has been wildly popular in Sweden, as it translates directly to “now.” Niue, which is also linked to New Zealand, is now fighting a David-versus-Goliath battle in the Swedish courts. It is seeking as much as $20 million in lost revenue—almost one year’s worth of Niue’s annual GDP.
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    “Digital colonialism,” claims Brumark. “They exploit resources from another country without giving anything back. They have never spoken to the government. They have no permissions. They exploit. Colonialism to me is if you take resources from a country that you do not have the permission to take.”

    But now there may finally be some accountability—at least in the case of Zuurbier.

    In December 2022, courts in the Netherlands found in favor of an investor suing Freenom, the company that managed .tk and four other domains—those of Gabon, Equatorial Guinea, the Central African Republic, and Mali—that were subsequently added to the model it pioneered. The courts found that Freenom had fallen foul of various reporting rules and appointed a supervisory director.
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    A new class of crypto investors have bold plans to rebuild society from scratch. But their pet projects risk repeating the region’s long history of corporate colonialism.

    And in March of this year, Meta, which owns Facebook, Instagram, and WhatsApp, also sued Freenom for damages, claiming that sites hosted on .tk and the four African domains were engaging in cybersquatting, phishing, and trademark infringement. Meta provided examples of websites that appeared to be registered at .tk with the express purpose of deceiving users, such as faceb00k.tk, whatsaap.tk, Instaqram.tk.

    In an interview with the Dutch newspaper NRC, Zuurbier denied Meta’s allegations about the “proliferation of cybercrime.” But the Cybercrime Information Center recently reported that “in past years Freenom domains were used for 14% of all phishing attacks worldwide, and Freenom was responsible for 60% of the phishing domains reported in all the ccTLDs in November 2022.” Zuurbier says that Freenom distributed to over 90 trusted organizations, including Meta, an API that allowed them to take down offending sites and that Meta itself failed to continue using it. But many in the tech industry resent what they see as Freenom shifting the cost of policing its domains onto others.

    As of January 2023, it is no longer possible to register a .tk domain. All four African countries—many thousands of times larger than Tokelau—have broken ties with Freenom. Tokelau, which did not seem aware that there were other countries in the same boat, is still trying to figure out what to do next.

    It now looks as if Freenom is essentially finished as a company. But Enosa doesn’t believe that’ll stop Zuurbier from pursuing more shady schemes. “Joost always wins,” he says.
    Shifting tactics

    Without access to the unlimited pool of free domain names that were available through .tk and the four other Freenom ccTLDs, many cybercrime groups that relied on them are being forced to adapt. Certain scattergun approaches to spamming and phishing are likely to go out of fashion. “Spammers are fairly rational,” explains Levine, the spam expert. “If the spam is cheap and the domains are free, they can afford to send out a lot of spam even though the likelihood of response is lower. If they actually have to pay for the domains, then they are likely to make it a lot more targeted.”
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    “Bad things online require a domain name at some point,” says Carel Bitter, head of data at the Spamhaus Project, which tracks malicious activities online. “You need people to go somewhere to fill in their account details. If you can’t get domains for free, you will have to get them somewhere else.” Analysts have noted upticks in malicious use of cheap “new” generic TLDs such as .xyz, .top, and .live, whose reputations have been wrecked by dodgy dealers.

    While other domains may only cost $1, a drop in the ocean for the largest gangs, the fact that they now need to be purchased may limit the damage, says Bitter: “Any cybercrime business that relies on domain names will have some sort of natural limit that determines how much they can spend on domain names.” Others, though, may seek to compromise existing websites with low security.

    It is likely that “basement” operations—so-called “ankle-biters”—will feel the biggest pinch. “What is possible is that the guys that are just doing it as a dabble won’t want to put the money up, but the professionals are not going away,” says Dave Piscitello, director of research activity at the Cybercrime Information Center. “They will go elsewhere. If you are staging a revolution and the cost of a Kalashnikov goes from $150 to $250, you aren’t going to say ‘Forget it.’ It is the business.”
    An existential issue

    The media sometimes reports that Tokelau makes millions from the use of .tk. Zuurbier himself claims on his LinkedIn that his relationship with Tokelau adds over 10% to the atolls’ GDP.

    “Bullshit,” says Enosa when asked. “That’s a lie.”

    Enosa claims that .tk provided a “very small” proportion of Teletok’s income: “It doesn’t give us good money. .Tk was nothing to my revenue.”

    While the arrival of the internet on Tokelau promised to zip information across the Pacific instantaneously, the islands have remained isolated. Even while I was reporting this story, it took weeks to get in touch with Pasilio and other sources there. Interviews were repeatedly delayed because of the price of data packages. Internet in Tokelau is among the most expensive in the world, and NZ$100 (US$60) worth of data can sometimes last only 24 hours at a time. Phone calls to Tokelau from Europe did not connect.

    “I feel sorry for our Tokelau,” Pasilio says. “We have been taken advantage of. I think people would be shocked if they knew what had been going on with .Tk.”
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    Even many Tokelau elders had not fully understood the problem, at least until recently.

    There are other, arguably more existential problems the islands need to deal with, including climate change, emigration, and the atolls’ future relationship with New Zealand. “Our islands are already shrinking as it is, with the sea levels rising,” says Pasilio. She says her father tells her about reefs and sand banks that have sunk beneath the Pacific. “They would rather worry about things that they can see physically and that they know more about, rather than fighting back on this .Tk thing,” she says.

    But the issue of the abused .tk domain was recently raised in the General Fono, or Parliament, indicating that the issue had finally broken out of its technical niche and into the wider public.

    Those existential issues facing the islands are not wholly unrelated to .tk. Questions over the future of the domain have arisen at the same time that a debate over Tokelau’s political future has been revived.

    Tokelau is classified by the United Nations as a “non-self-governing territory” under the oversight of the Special Committee on Decolonization. In 2006 and 2007, referenda on whether Tokelau would enter “free association” with New Zealand—a possible stepping stone toward eventual independence—was approved, but not enough of Tokelau’s population voted to meet the turnout threshold. In May 2022, it was decided that another referendum on Tokelau’s future would be held ahead of the centenary of New Zealand rule in 2025.

    Repairing Tokelau’s devastated international reputation by cleaning up .tk will be a necessity if the atolls are to make any serious bid for sovereignty. Vitale is now the general manager of Tokelau’s government and wants to see its internet domain make a triumphant return to make it clear that the islands are turning a new page.

    “We are building nationhood here,” he explains. “We are on a pathway toward self-determination. We want to use the .tk as a catalyst to promote our nationhood and be proud of it—our domain name and our identity among the internet community.”

    All of Tokelau’s email and website addresses are currently hosted on New Zealand’s .nz. “What does that mean to people? It means that we are in New Zealand,” says Vitale with a sigh. “We should be selling ourselves as being in Tokelau, because .tk is the domain—the identity—for Tokelau.”

    “When you have people coming to knock on your door with attractive packages,” he adds, “you see it as an opportunity you hook onto—not realizing what the consequences will be further down the road.”

    Correction: This story has been updated post-publication as the previous version incorrectly stated that Antigua was the Carribean island with the .ai domain. It is in fact Anguilla. Our apologies.

    #Tokelau #Pays-Bas #Nouvelle-Zélande #internet

  • voit bien que l’espace public se raréfie et rétrécit comme peau de chagrin, même ici — SURTOUT ici dans les provinces : à tel endroit c’est un koulak qui déplace petit à petit les piquets qui délimitent son champ afin de s’approprier quelque chemin vicinal (« ni vu ni connu j’ t’embrouille »), ailleurs c’est un terrain vague accaparé par des petit·e·s bourgeois·es qui vont y faire ériger un pavillon à leur gloire, encore ailleurs c’est une friche qui se fait recouvrir par un entrepôt en tôle ondulée ceint de remparts et de caméras de surveillance comme s’il allait abriter le Saint Graal.

    C’est drôle, hein, vous allez encore dire que la Garreau étale sa kolossale Kultur (ce qui est le cas, c’est l’apanage des gens qui en ont peu) mais quelque part la situation lui fait de plus en plus penser à ce vieux bouquin de Tardi et Forest, « Ici Même ». Mais si, souvenez-vous, l’histoire de ce type qui est obligé de ne vivre et de ne se déplacer que sur le faîte des murs mitoyens de son village parce que c’est la seule surface qui ne soit pas encore privée, c’est-à-dire la seule que tou·te·s celleux qui se revendiquent « propriétaires » n’ont pas encore réussi à voler au bien commun.
    La vieille punkàchienne est un peu pareille, finalement : elle se promène sur l’étroite bande qui reste libre entre les murs et les barbelés.

    Si elle en avait encore la force elle haïrait ce monde — désormais elle est hélas trop usée pour ça aussi.

  • Le #Fentanyl, la #drogue surpuissante qui décime les #États-Unis
    https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20240203-le-fentanyl-la-drogue-surpuissante-qui-d%C3%A9cime-les-%C3%A9tats-unis

    Il est devenu la principale cause de décès des 18-45 ans aux États-Unis. Le fentanyl, un opioïde de synthèse d’une puissance jusque-là inégalée, tue par overdose un Américain toutes les sept minutes. Pourtant, à l’origine, c’est un #médicament fabriqué et exporté depuis la Chine. Détourné par les #cartels_mexicains, il est vendu sous la forme d’une pilule bleue estampillée M30, hautement addictive.

    […] En effet, quand 200 milligrammes d’héroïne sont létaux, seulement deux milligrammes de fentanyl suffisent. Selon la Drug Enforcement Administration (#DEA), les pilules, contrefaites, contiennent entre 0,02 et 5,1 milligrammes de fentanyl, soit deux fois la dose mortelle. Une vraie roulette russe.Tom Wolf l’assure, « en étant héroïnomane, tu peux vivre 25 ans, mais avec le fentanyl, à cause du risque d’overdose, il te reste à peine deux ans et tu es mort. »

    […] Si lui a pu s’en sortir, ce n’est pas le cas de tout le monde, loin de là. Aux États-Unis, le fentanyl a fait plus de 130 000 victimes l’année dernière, et continue de tuer en moyenne 150 personnes chaque jour, d’après le centre de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis.

  • Les #Natchez et les Français : histoire d’une alliance et d’un drame méconnu | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/les-natchez-et-les-francais-histoire-dune-alliance-et-dun-drame-mecon

    En 1729, près de la Nouvelle-Orléans, les Natchez massacrent soudainement des colons français installés dans leur voisinage. Les représailles, féroces, mèneront le peuple #amérindien au bord de la disparition. Dans un ouvrage qui paraît aujourd’hui, l’historien Gilles Havard, à l’origine d’un projet de « traité de #réconciliation », tente d’apporter un nouvel éclairage sur cet épisode tragique.

    #histoire #colonialisme

  • La biodynamie : occultisme et dérive sectaire, Cyril Gambari* – Science, Travail & Environnement
    https://revue-progressistes.org/2023/02/21/la-biodynamie-occultisme-et-derive-sectaire-a-la-campagne-entre

    Très concrètement, l’agriculture biodynamique offre les mêmes résultats que l’agriculture biologique[7]. Les bonnes pratiques paysannes – rotation des cultures, lâcher d’auxiliaires, enherbement, plantation de haies, etc. – qui sont utilisées à la fois en agriculture biologique et en agriculture biodynamique expliquent le peu de différences observé entre les deux.

    La biodynamie c’est du bio plus de la pseudo-science. Les prétentions de Demeter ne s’appuient sur rien de solide, rien de concret. C’est ce qu’on pourrait appeler du marketing.

    La très large majorité des études scientifiques comparant l’agriculture conventionnelle, l’agriculture biologique et l’agriculture biodynamique montrent des résultats similaires quant aux rendements, à la faune et à la microbiologie des sols, à l’incidence des maladies… et à la qualité nutritionnelle entre les produits des deux dernières. La biodynamie c’est du bio plus de la pseudo-science.

    Les prétentions de Demeter ne s’appuient sur rien de solide, rien de concret. C’est ce qu’on pourrait appeler du marketing.

    • Peu de monde connaît l’existence de ces préparations, elles sont pourtant la base de la biodynamie. Il existe huit préparations, numérotées P500 à P507. Si ceux qui s’intéressent un peu à la biodynamie connaissent la bouse de corne (de la bouse introduite dans une corne de vache), ce n’est pas le cas de la vessie de cerf fourrée d’achillée millefeuille, du crâne d’animal domestique fourré d’écorces de chêne ou encore des mésentères et autres intestins de bovins fourrés de fleurs diverses, car ils sont très peu médiatisés.

      Ces préparations à épandre dans les champs ou destinées à arroser le tas de compost ont toutes une signification dans l’anthroposophie de Steiner. Ainsi pour la préparation P502 les biodynamistes prennent le cerf pour sa tendance à accumuler les forces astrales, via ses cornes, dans sa vessie. Selon Rudolf Steiner, le cerf est l’animal qui capte le plus ce qui provient de l’environnement de la Terre. Toujours selon Steiner, l’achillée, étant connue pour sa capacité à soigner les problèmes de reins ou de vessie qui proviennent d’un déséquilibre astral, va transmettre les forces de Vénus et réguler le processus potassium par l’intermédiaire du soufre. Ceux qui vont promouvoir la biodynamie aujourd’hui font toujours appel aux mêmes arguments : toutes les préparations ont ce genre de signification ; on ne peut vraiment les comprendre sans avoir lu Steiner et les avoir passées sous le prisme de l’anthroposophie.

      Ca ressemble a certaines pratiques vues dans Midsommar de Ari Aster.

      the filmmaker researched the work of Austrian philosopher Rudolf Steiner, who founded anthroposophy, a philosophy that encourages spiritual development (to put it mildly).

      https://www.vanityfair.com/hollywood/2019/07/midsommar-folklore-sweden

      Il y aussi des references aux croyances nazi-compatibles de Steiner et la langue des Harga
      https://i.imgur.com/awPy8jI.jpeg
      https://veritesteiner.wordpress.com/2015/06/15/les-nazis-et-les-anthroposophes-amis-ou-ennemis

  • est tout de même rudement plus douée pour rêver aux vies qu’elle aurait pu avoir qu’elle ne l’était jadis pour rêver les vies qu’elle pourrait avoir.

    L’avantage des projets rétrospectifs c’est que ça évite les déceptions puisque l’on sait déjà que ça a foiré.

  • Faute d’action de l’État, l’#habitat_indigne perdure

    Plus d’un million de personnes vivent dans un logement indigne, relève la #Fondation_Abbé_Pierre dans son #rapport annuel publié mercredi 31 janvier. Malgré les conséquences délétères sur la santé et la sécurité des occupants, les pouvoirs publics s’y intéressent peu, regrette l’organisme.

    Les pages des journaux égrènent les noms des victimes de l’habitat indigne. Pas plus tard qu’il y a deux jours, un enfant de 7 ans est décédé dans la nuit du 29 au 30 janvier à Marseille (15e arrondissement) à la suite d’un incendie dans la cité dégradée Parc-Kallisté.

    Sans s’avancer sur les causes de ce feu, la Fondation Abbé Pierre a pointé la vétusté de ces bâtiments, connue de longue date. Du reste, la ville a durablement été traumatisée par l’effondrement de la rue d’Aubagne en 2018, triste illustration des dangers de l’habitat indigne. Marseille n’est pas la seule ville concernée, tant s’en faut. Lille, Stains ou Paris ont aussi vécu effondrements et incendies mortels.

    Mais ces drames ne doivent pas occulter le fait que plus d’un million de personnes vivent au quotidien dans des habitats indignes.

    C’est pour cette raison que la Fondation Abbé Pierre a choisi de mettre en lumière ce phénomène dans un volet spécifique, intitulé « L’éternel retour de l’habitat indigne », dans son 29e rapport annuel, publié mercredi 31 janvier. Cela afin de montrer à quel point la situation s’enkyste, faute d’une réponse politique à la hauteur.

    Sa définition est simple : « Constituent un habitat indigne les locaux ou les installations utilisés aux fins d’habitation et impropres par nature à cet usage. » Sans oublier les autres types d’habitats précaires, alternatifs au logement pour les plus modestes comme les chambres aménagées dans des garages, les caves, les cabanons de jardin, des locaux commerciaux ou agricoles, bidonvilles ou squats dans des bâtiments en ruine…

    Malgré la difficulté à les quantifier avec précision, la Fondation Abbé Pierre estime à environ 600 000 le nombre de logements indignes en France métropolitaine et outre-mer, résultat de ses propres croisements de données.

    La prolifération de l’habitat indigne est due à la dégradation du bâti et à l’absence d’entretien des bâtiments. Des dynamiques économiques favorisent aussi le délaissement de certains centres-villes au profit de la périphérie, tout comme la perte d’attractivité du territoire, comme à Aubervilliers, Roubaix, Mulhouse, Saint-Étienne...

    Les occupant·es de l’habitat indigne révèlent des profils assez disparates et ne sont pas uniquement locataires. Par exemple, il existe « les propriétaires occupants ancrés » vivant dans un logement de plus en plus dégradé au fil des ans, que ce soit en milieu rural ou urbain. Les « accédants en échec » sont souvent des jeunes couples qui ont sous-estimé le coût des travaux et les charges liés à l’achat d’un logement. Certain·es n’arrivent plus à faire face aux dépenses après un imprévu de la vie comme une maladie, une séparation ou une perte d’emploi.

    Quant aux locataires, il s’agit souvent de ménages démunis, contraints de louer ces biens insalubres, victimes de bailleurs indélicats. Souvent, ils ont effectué une demande de logement social en parallèle et imaginent leur situation comme transitoire.

    De l’autre côté de la chaîne se trouvent les propriétaires. Avec la démocratisation de l’accession à la propriété, la figure du « petit propriétaire » est née, retrace le rapport de la Fondation Abbé Pierre. Mais « du fait de capacités financières limitées, ou d’intérêts centrés sur un rendement locatif à court terme, les investissements des propriétaires pour entretenir leur bien immobilier dans la durée peuvent s’en trouver amoindris ».

    La majorité des propriétaires d’habitat indigne sont aussi des ménages aux ressources limitées qui n’ont pas anticipé le coût de l’entretien de leur bien et non pas seulement des marchands de sommeil, démystifie encore la Fondation Abbé Pierre.

    Dans ces cas-là, les copropriétés ne se révèlent souvent d’aucune utilité. Certains des syndics, promoteurs immobiliers, administrateurs judiciaires et agences immobilières ne jouent pas leur rôle et, souvent, n’empêchent pas la dégradation de la copropriété, peut-on lire dans ce rapport. Globalement, la réponse des pouvoirs publics est insuffisante voire absente, regrette la fondation.

    Les situations sont certes diverses mais vivre dans de tels lieux a des conséquences sur la santé et la sécurité des occupant·es (intoxication au monoxyde de carbone, saturnisme, moisissures, installations électriques ou gazières défectueuses). Les maux liés à l’humidité et aux moisissures dans le logement sont établis par plusieurs études épidémiologiques, tout comme les conséquences sur la santé mentale et psychique des habitant·es en grande souffrance.
    L’incurie des pouvoirs publics

    Ce constat, relève la Fondation Abbé Pierre, n’est pas considéré à la hauteur de sa gravité. Les chiffres sont éloquents à cet égard. Par exemple, pour ces 600 000 logements privés indignes, l’Agence nationale de l’habitat (Anah), établissement public administratif de l’État, a attribué ces dernières années entre 13 000 et 15 000 subventions par an au titre de la lutte contre l’habitat indigne.

    Seuls 13 752 arrêtés d’insalubrité étaient en vigueur en 2021, 578 travaux d’office ont été conduits par le préfet ou par la commune en 2022, et 2 216 arrêtés de mise en sécurité sont recensés en 2022, précise ce rapport.

    Les plaintes des locataires sont aussi rares, par peur, mais aussi par manque d’énergie à injecter dans une bataille administrative complexe et infinie.

    Des politiques publiques nourrissent aussi le phénomène, « notamment en raison des incohérences ou des insuffisances de certaines politiques sectorielles ».

    Les politiques migratoires, par exemple, maintiennent une partie de la population dans la précarité et « alimentent un marché parallèle du logement ». Le renouvellement urbain a aussi participé à faire disparaître une partie des logements à bas prix, renvoyant ainsi les plus modestes vers des solutions précaires.

    La faible construction de logements sociaux, par ailleurs, ne contribue pas davantage à corriger le déficit structurel de logements abordables et dignes. La suppression depuis 2018 (sauf dans les outre-mer) de l’allocation logement (APL accession) pour le financement de travaux par les propriétaires occupants accédants aux revenus modestes sonne comme une décision « incohérente » de plus.

    La Fondation Abbé Pierre identifie un autre obstacle dans la résorption de l’habitat indigne. Il est toujours abordé sous l’angle du bâti pur, et la seule réponse apportée est technique, par le biais de la rénovation. Tout le versant social est ignoré, regrette encore la fondation.

    Or la lutte contre l’habitat indigne est « complexe ». Elle doit mobiliser différents acteurs aux champs d’intervention et compétences divers (action sociale, politiques sanitaires, justice, architecture et ingénierie de la construction, politiques urbaines...). Ces différentes parties œuvrent sous le patronage d’un pôle départemental de lutte contre l’habitat indigne (PDLHI) lui-même sous l’autorité du préfet. Sans une collaboration étroite, impossible d’endiguer ce problème, rappelle l’association.

    Pour renforcer la lutte contre l’habitat indigne, la Fondation Abbé Pierre plaide pour que l’État débloque davantage de moyens financiers et humains. Notamment pour pouvoir accompagner les occupant·es de logements insalubres en leur assurant un relogement.

    Ou en donnant les moyens financiers aux propriétaires (occupants modestes ou propriétaires bailleurs) « de bonne foi » pour réaliser les travaux de mise en conformité nécessaire et en facilitant la régularisation foncière dans les territoires d’outre-mer. Le rapport propose aussi un soutien de l’État aux élu·es « dans l’exercice de leurs responsabilités en leur donnant notamment les moyens d’agir et la capacité de mener des travaux d’office ».

    Enfin, la rénovation du parc social reste un préalable indispensable à la disparition de l’habitat indigne.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/310124/faute-d-action-de-l-etat-l-habitat-indigne-perdure
    #habitat #logement #indignité #mal-logement

  • aperçut durant sa promenade quelque matou au poil très très clair, et là une des petites voix qui vivent dans sa tête a dit à sa voisine « Oh, tu as vu, un Delmasse ! », bien évidemment la deuxième petite voix n’entravait que pouic alors la première l’a laissée patauger quelques instants avant de lui expliquer : « Bah oui ! Un chat blanc ! » — c’est à ce moment précis que les milliers d’autres petites voix éclatèrent de rire à l’unisson.

    Vous vous étiez toujours demandé à quoi pouvaient bien penser les vieilles dames courbées par le poids des ans lorsqu’elle se baladent à 0,00000001 kilomètre-heure arc-boutées sur leur déambulateur, n’est-ce pas ? Eh bien maintenant vous savez.

  • Discours de Gabriel Attal : un Premier Ministre en guerre sociale - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2024/01/30/discours-de-gabriel-attal-un-premier-ministre-en-guerre-sociale

    Gabriel Attal annonce la généralisation du travail forcé pour les plus pauvres. Le RSA sera conditionné à « 15h d’activité pour l’insertion » par semaine dans tous les départements de France alors que la mesure était pour l’instant en « expérimentation ». C’est donc la généralisation du travail gratuit pour les précaires, contre 500€ qui ne permettent déjà pas de vivre.

    Dans la même veine, il veut supprimer l’allocation de solidarité spécifique (ASS) perçue par les chômeurs en fin de droits qui vont se retrouver au RSA, à la charge des départements et… devront travailler gratuitement.

    Ces deux annonces font suite aux attaques sans précédent de l’allocation chômage, qui a été massivement réduite. Tout cela est du vol pur et simple : les travailleurs paient pour toucher le chômage en cas de perte d’emploi. Et tous les français paient quotidiennement de lourdes taxes pour être protégés, percevoir des minima sociaux. Il s’agit donc d’une pure guerre de classe, cela vise à plonger les pauvres dans la misère extrême et à les forcer à accepter les pires boulots. Tout en redistribuant l’argent public “économisé” sur leur dos vers la police, l’armée et les aides au patronat.

  • Fin de l’ASS au profit du RSA : quelles conséquences pour les chômeurs en fin de droits ?
    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/fin-de-l-ass-au-profit-du-rsa-quelles-consequences-pour-les-chomeurs-en-fin

    Quelle différence par rapport au RSA ?

    Le montant de l’ASS est légèrement inférieur au niveau du RSA pour une personne seule (environ 608 euros). Mais la grande différence est que les bénéficiaires de l’ASS continuent à acquérir des trimestres pour le calcul de leur retraite, ce qui n’est pas le cas avec le RSA. L’ASS permet aussi le cumul avec d’autres revenus, à condition de ne pas dépasser le plafond de ressources mensuel de 1.998,70 pour un couple.

    Le plafond de ressources pour un couple éligible au RSA est lui plus de deux fois inférieur (911,63 euros). « On va avoir des hommes et surtout des femmes qui vont se retrouver à avoir rien du tout (...) parce qu’il y a par exemple un Smic chez le conjoint », pointe Denis Gravouil, de la CGT.

  • Jean-Baptiste Fressoz : « La transition énergétique n’a pas commencé »
    https://reporterre.net/Jean-Baptiste-Fressoz-La-transition-energetique-n-a-pas-commence

    Les discours sur la transition sont des leurres : celle-ci n’a pas été amorcée, explique l’historien Jean-Baptiste Fressoz. Au lieu de « fantasmer sur un monde zéro carbone en 2050 », il faudrait une décroissance matérielle.

    Jean-Baptiste Fressoz est historien des sciences, des techniques et de l’environnement. Il vient de publier Sans transition — Une nouvelle histoire de l’énergie (Seuil).

  • Le néofasciste et ami de Marine Le Pen, Axel Loustau, prestataire de services de la RATP et de la Cité des sciences | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1706627486-neofasciste-ami-marine-le-pen-axel-loustau-prestataire-ratp-

    Astoria Sécurité, entreprise d’Axel Loustau, militant néofasciste et ami de Marine Le Pen bénéficie de juteux contrats avec la RATP et la Cité des sciences, encaissant plus de 25 millions d’euros d’argent public.

    Porte de la Villette, Paris 19e – Un mardi matin à la Cité des Sciences et de l’Industrie, on ne croise guère que des groupes scolaires agités et des agents de sécurité. Des fouilles à l’entrée au contrôle des billets, jusqu’au cœur des expositions, impossible d’échapper à ses hommes et femmes en costume au revers brodé d’un triangle rouge vert et bleu, le logo d’Astoria Sécurité. L’entreprise est, sous différents noms, depuis plus de dix ans, le principal prestataire sur les sujets de sécurité d’Universcience, le gérant de la Cité des Sciences et du Palais de la Découverte. Une activité des plus lucratives : depuis la signature du premier contrat en 2011, la société a encaissé, selon nos calculs, près de 25 millions d’euros d’argent public.

    #Astoria #surveillance #vigiles #GUD #droites_extrêmes #RN

    Quand les délégations de « sévices publiques » engraissent le #fascisme ...