L’ABA est cher et il ne fait pas mieux que d’autres !
▻http://efleury.fr/laba-est-cher-et-il-ne-fait-pas-mieux-que-dautres
#ABA
#psychiatrie
Psychanalyste, psychiatre, 17 place Leclerc, 59800, Lille, 06 89 73 62 43
L’ABA est cher et il ne fait pas mieux que d’autres !
▻http://efleury.fr/laba-est-cher-et-il-ne-fait-pas-mieux-que-dautres
#ABA
#psychiatrie
« Vous avez le droit de ne pas jouir ! »
▻https://www.facebook.com/isidore.ducan/videos/10205900995345688
Video de S. Zizek trnsmise par Isidore Duncan
#Zizek
#jouissance
#psychanalyse
A mon avis le rôle de la psychanalyse moderne ca serait de se rendre enfin compte que les hommes ne sont pas le référent universel de toute l’humanité. Avec une femmes sur trois qui a subit une agression sexuelle dans sa vie, une sur 5 avant ses 15 ans, une femme sur 10 victime d’inceste, le « droit à ne pas jouir » c’est pas la grosse urgence. Le boulot de la psychanalyse c’est pas d’ajouter des couches de déni sur la domination des hommes sur les femmes comme le fait ici Zizek. Mais peut être que je me trompe, peut être que la fonction de la psychanalyse c’est simplement d’aider les hommes à opprimer les femmes la conscience tranquille.
Sur le sujet des femmes et la psychiatrie (c’est pas tout à fait sur la psychanalyse, mais on en parle aussi dans l’émission)
▻http://nebuleuses.info/folie-s-anti-psy/article/les-femmes-et-la-psychiatrie
Dieu ? Un fake !
▻http://efleury.fr/dieu-un-fake
« Ils ne savent pas ce qu’ils font, en adorant un Jésus en plâtre ! »
#Dieu
Khosrokhavar : « La radicalisation islamiste se fait en catimini » - interview_mediapart_f._khosrokhavar_09_01_15.pdf
▻http://cadis.ehess.fr/docannexe/file/2389/interview_mediapart_f._khosrokhavar_09_01_15.pdf
« Ces jeunes qui se radicalisent », Farhad Khosrokhavar
►https://lejournal.cnrs.fr/articles/ces-jeunes-qui-se-radicalisent
D’après vous, il existerait deux groupes d’« aspirants » jihadistes aux ressorts distincts. Qui sont-ils et pourquoi se radicalisent-ils ?
Farhad Khosrokhavar : Le premier est fait de jeunes exclus qui ont intériorisé la haine de la société et se sentent profondément victimisés, les « désaffiliés ». Ils pensent ne pas avoir d’avenir dans le modèle dominant « travail, famille, insertion dans la société ». L’adhésion à l’islam radical est un moyen pour eux de sacraliser leur haine, de la légitimer et de justifier leur agressivité. Ils ont quelques caractéristiques communes : vie d’exclusion dans les banlieues, déviance, emprisonnement, récidive, adhésion à une version radicale de l’islam, voyage initiatique en Afghanistan, au Pakistan, au Yémen ou en Syrie, et enfin la volonté de rupture avec la société au nom de la guerre sainte. Le second groupe est totalement différent puisqu’il s’agit de jeunes des classes moyennes qui n’éprouvent pas de haine vis-à-vis de la société, vivent dans des quartiers bien balisés et n’ont pas de casier judiciaire. Ceux-là nourrissent une volonté de venir en aide à leurs frères en religion et sont animés d’un romantisme naïf. Leur engagement correspond à une sorte de mise à l’épreuve de soi, un rite de passage à la vie adulte pour post-adolescents, notamment chez les jeunes filles et les convertis.
[…]
À vous lire, l’islamisme ne serait pas la cause première de la radicalisation, mais plutôt un refuge. Dans ces conditions, quels sont les remèdes pour enrayer la radicalisation ?
Farhad Khosrokhavar : Les conditions d’émergence du jihadisme en Europe sont sociales, économiques et culturelles. Mais, sitôt mis en branle, le jihadisme devient une « logique de conviction », une « spiritualisation de la mort », une forme d’affirmation de soi où la vie est mise au service d’un idéal mortifère et où l’individu peut se trouver entraîné dans un engrenage qui le happe totalement. C’est pourquoi la déradicalisation doit accorder une place significative au religieux et au désendoctrinement. Une logique sectaire entre en jeu, qui dépasse les sectes ordinaires puisqu’elle rejoint une universalité qui lui donne une dimension beaucoup plus globale, de nature à fasciner des individus de culture, d’âge et de classe sociale différents.
« L’histoire avance toujours par le mauvais côté », l’Europe qui est train de se faire, c’est celle que propose une doctrine policière rénovée, présentée pour le compte de l’État français par Le Monde, des #frappes_militaires (et #Khosrokhavar dira au sol dès que cela paraîtra audible) et une #police_européenne
Jusque-là les Américains, atteints par le syndrome d’insuccès en raison de leurs interventions malheureuses en Afghanistan et en Irak, ont refusé toute mobilisation des troupes au sol, et l’Europe, résignée à sa secondarité structurelle, n’a pas eu de politique unifiée contre cet Etat-truand. Il faudrait dépasser ce sentiment d’impuissance collective et prendre des mesures draconiennes pour l’annihiler sur son territoire. (...)
...ceux qui ont perpétré les attentats sont des Européens, belges et français. Ils sont originaires des « #banlieues » en France et de leur équivalent en Belgique. Ils sont animés d’une haine inextinguible contre cette #Europe qui les a vus naître et les a plus ou moins mal éduqués.
Dans un sens pervers, ils sont plus européens que les #Européens : ils réalisent l’union européenne des djihadistes là où l’Europe peine à se doter d’une police et d’un service de renseignement unifiés qui puissent, par-delà les frontières de chaque Etat, révéler leur efficacité dans la lutte contre le fléau terroriste.
Il existe en Europe une armée de réserve djihadiste dont les acteurs sont les jeunes déclassés des cités ou des poor inner cities (« quartiers populaires du centre-ville »). (...)
La haine de la société
(...)
Cette victimisation malsaine fondée sur une part de vérité en termes de racisme et d’islamophobie ne saurait occulter son caractère mythifié et son excès dans un manichéisme qui nie toutes les possibilités qu’offre une démocratie à ses citoyens, ne serait-ce que par l’instrument du vote_[sic_, c’est moins que Macron].
Le djihadisme a eu deux inventions à portée extraordinaire et qu’incarnent littéralement ces jeunes : le néomartyre, cette #mort_sacrée dans le délire de la #subjectivation, et la néo-umma, une communauté effervescente qui n’a jamais historiquement existé et que les jeunes désarçonnés de l’Europe cherchent à réaliser comme remède à leur malaise #identitaire.
Revanche contre l’Occident maléfique
L’enthousiasme à mourir et à donner la mort en déshumanisant totalement ceux contre qui leur haine se déchaîne est une trouvaille qui date de la révolution iranienne de 1979 et qui s’est répandue dans le monde sunnite, se nourrissant des humiliations et de la volonté de revanche contre l’Occident maléfique. L’extraordinaire est que cet amour mortifère se double de l’enthousiasme de cette néo-umma, macabre et jubilante à la fois, qui devient l’abcès de fixation du malaise des #jeunes. Ce sont des jeunes qui ont tué le 13 novembre d’autres jeunes (en majorité) et qui se croient dotés de la légitimité divine.
La France combine plusieurs facteurs qui aggravent son cas aux yeux des #djihadistes : elle est identifiée comme la « terre du stupre » par les fanatiques, la terre de l’idéologie antireligieuse par nombre de radicalisés et la terre de l’ambition politique (l’Allemagne sans politique active au Moyen-Orient est laissée tranquille pour le moment). Elle héberge aussi la communauté musulmane la plus nombreuse en Europe, dont l’écrasante majorité n’a rien à voir avec l’extrémisme.
Reste les services de renseignement et de sécurité ainsi que la police. Dans chaque pays, ils sont armés pour lutter contre quelques centaines, mais pas quelques milliers de terroristes qui peuvent circuler librement en raison de la suppression des frontières. Ils sont débordés et submergés par l’extension du nouveau terrorisme. Il serait temps que l’Europe se dote d’un instrument puissant et unifié, le noyau d’un système fédéral de la lutte contre le terrorisme si on veut sauver la vie des futurs citoyens européens.
Expliquer la radicalisation : portrait-robot d’un terroriste « maison », Farhad Khosrokhavar
▻http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/07/15/expliquer-la-radicalisation-portrait-robot-d-un-terroriste-maison_4970244_32
Stigmatisés aux yeux des autres, ils ont un intense sentiment de leur propre indignité qui se traduit par une agressivité à fleur de peau.
La banlieue ghetto se transforme en une prison intérieure, et ces jeunes transforment le mépris de soi en haine des autres et le regard négatif des autres en un regard avili sur soi.
Vif échange entre Cohn-Bendit et Jean-Marie Le Pen à propos de la tuerie de l’île d’Utoya en Norvège du 22 juillet 2011
►http://www.youtube.com/watch?v=ePO2sgeKujA
Daniel Cohn-Bendit : Et quand un député français de ce parlement ose dire que le problème qui a eu lieu en Norvège, c’était pas le massacre, mais c’était la naïveté du gouvernement norvégien qui accepte la société multiculturelle, il faut que ce parlement dise que Monsieur Le Pen est une honte pour ce parlement d’avoir dit ces paroles. Et je voudrais dire à tous les vrais européens : si nous laissons passer dans nos discours ces phrases ignobles, mais si nous laissons passer cette idée que l’Europe d’aujourd’hui ne peut pas et ne sera pas une société multiculturelle, alors nous faisons tous ensemble le lit de ceux qui font les choses les plus horribles. Oui, il y a une responsabilité intellectuelle quand il se passe quelque chose parce que nous créons le climat, comme l’a dit Guy Verhofstadt, nous créons le climat où alors des fous, des cinglés, puissent agir de cette manière. Se recueillir sur la Norvège, c’est aussi réfléchir à ce que nous faisons les uns et les autres, et à ce que nous disons.
Monsieur le Président, vous êtes tombé dans le piège !
►http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/151115/monsieur-le-president-vous-etes-tombe-dans-le-piege
Bref, sans l’invasion idiote de Bush en Irak, il n’y aurait jamais été question de DAECH. C’est par millions que nous avons manifesté contre cette guerre en 2003, moi aussi, la désapprobation était universelle. Et nous avions raison. Cela, pas parce que nous étions capables de prédire l’avenir, nous n’étions pas clairvoyants à ce point. Mais nous en sommes pleinement conscients aujourd’hui : ce qui s’est passé dans la nuit du vendredi à Paris est une conséquence indirecte de la rhétorique de guerre que votre collègue Bush a employée en septembre 2001.
Et pourtant, que faites-vous ? Comment réagissez-vous moins de 24 heures après les attentats ? En employant la même terminologie que votre homologue américain de l’époque ! Et sur le même ton, bonté divine !
Vous êtes tombé dans le panneau, et vous l’avez fait les yeux grands ouverts. Vous êtes tombé dans le panneau, Monsieur le Président, parce que vous sentez l’haleine chaude de faucons comme Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen vous brûler la nuque. Et vous avez depuis si longtemps la réputation d’être un faible. Vous êtes tombé dans le panneau. Des élections se préparent en France, elles auront lieu les 6 et 13 décembre, ce ne sont que des élections régionales, mais après ces attentats, elles seront placées sous le signe de la sécurité nationale, à n’en point douter. Vous êtes tombé dans le panneau à pieds joints, parce que vous avez fait mot pour mot ce que les terroristes espéraient de vous : une déclaration de guerre. Vous avez accepté leur invitation au djihad avec enthousiasme. Mais cette réponse, que vous avez voulue ferme, fait courir le risque monstrueux d’accélérer encore la spirale de la violence. Je ne la trouve pas judicieuse.
Genre « il tombe dans le panneau ». Genre il est bête… Genre ils ne savent pas ce qu’ils font…
Ces gens ont notre sang sur les mains, en plus du sang des civils lointains qu’ils bombardent.
Cela dit j’aurais dit « vautours » plutôt que « faucons », mais bon.
comme dit @le_bougnoulosophe
Toutes les gesticulations militaro-sécuritaires, teintées de racisme, de Hollande & co montrent que #Daech a gagné... #évidence
De deux choses l’une : ou bien les « élites » fr. sont des imbéciles ou bien ces gesticulaltions répondent à un tout autre agenda, lequel ?
Moi, je vais finir de laver mon pantalon et réfléchir encore longuement à ce qui permet de transformer une personne terrifiée en une personne sage.
►http://rue89.nouvelobs.com/2015/11/15/bataclan-jai-depose-plainte-tres-futile-tentative-meurtre-262108
Y-a personne pour dire qu’être en terrasse un 13 novembre, c’est que y-a qq chose qui tourne pas rond ? :-) (désolé, j’savais pas où la mettre celle là...)
Oui, j’y ai pensé dans un coin de mon esprit : pour des gens qui préparent leur coup depuis 3 ou 4 mois, on peut dire qu’ils croient à fond dans le réchauffement climatique, parce que perso, je n’aurais jamais programmé un mitraillage de terrasses au mois de novembre, à moins de vouloir passer pour un baltringue.
D’un autre côté, dans mon bled, il y a maintenant des terrasses à l’année, tu sais, avec des espèces de lampadaires chauffants, tu peux bouffer dehors même quand il caille. Pareil à Bordeaux, les grandes brasseries accueillent des terrasseux toute l’année.
Après, je ne suis pas certaine que ce soit une pratique très écolo… Mais elle risque de plutôt péricliter parce qu’elle n’est pas très safe.
Les lois anti-tabac font que les personnes qui fument s’agglutinent dehors avec leur gobelet en plastique quelque soit le climat et que leurs ami·e·s qui ne fument pas les accompagnent à l’extérieur.
Vous vous attendiez peut-être à une description morbide et longue de mon vécu personnel. Ces images-là resteront dans ma tête ; je peux
épargner la vôtre.
Et ma vraie peur maintenant, outre le fait d’affronter des situations du même genre encore une fois, ma vraie peur, c’est de voir les personnes qui n’étaient pas là, qui souffrent par procuration, guidées par leur frayeur, devenir haineuses.
La domination adulte - Les mots sont importants (lmsi.net)
►http://lmsi.net/La-domination-adulte,1703
La #domination adulte opprime profondément les jeunes. Les « #enfants » sont aujourd’hui réputés particulièrement vulnérables et vivent sous l’emprise d’un statut de « mineur » qui, sous prétexte de protection, leur retire l’exercice des droits fondamentaux qui sont reconnus aux majeurs, aux « adultes ». Ce statut de mineur entérine en fait de nombreuses sujétions et partant, de nombreuses #violences. La #famille est ainsi l’institution sociale la plus criminogène qui soit, mais l’#école est aussi un lieu privilégié d’exercice d’un ordre adulte oppressif. Ce livre rappelle les nombreuses luttes - habituellement passées sous silence - menées par des « mineurs » contre leur condition, contre les #discriminations fondées sur l’âge et pour l’#égalité politique. Leur donnant la parole, il questionne aussi bien les idées d’enfance et de protection que celle de minorité. C’est aussi la notion même d’#éducation qui est ici interrogée. Il nous convie de façon inédite à un véritable voyage révolutionnaire au sein des rapports adultes/enfants, dont notre vision du monde ne sort pas indemne. De ce livre utile, ré-ouvrant un champ de réflexion trop longtemps refermé, voici la présentation par Christine Delphy.
« Les cellules psy sont devenues un gadget politique »
▻http://next.liberation.fr/vous/2015/06/11/les-cellules-psy-sont-devenues-un-gadget-politique_1327744
#psychiatrie
DariaMarx » Make A Wish France – #Discrimination psychophobe
▻http://dariamarx.com/2015/10/08/make-a-wish-france-discrimination-psychophobe
Et puis cet après-midi, coup de fil de la responsable RH. Mon amie ne sera pas reçue en entretien, on ne prendra pas en compte sa candidature. Parce qu’elle est malade mentale. Parce qu’elle est donc peu fiable. Parce qu’on ne peut pas lui faire confiance. Parce que les gens ne se sentent pas à l’aise de travailler avec quelqu’un qui a connu un épisode dépressif. Comme ça, de but en blanc, un coup de fil assassin, pas toi, tu n’es plus digne de notre intérêt. Il faut qu’on reprenne à 0, voilà ce qu’on lui dit, tu dois faire les preuves de ton équilibre, tu dois nous montrer que tu vas bien. Mais tu peux quand même travailler pour nous gratuitement, venir bénévolement, on a des urgences d’ailleurs. Mais pour te payer, ah non. On ne paye pas les malades. On en veut pas dans l’équipe.
Je voudrais dire que je suis étonnée, mais je ne le suis pas. C’est la discrimination. C’est de la #psychophobie. Réduire quelqu’un à sa maladie mentale, s’en servir contre elle, balayer d’un coup de fil tous les efforts et toutes les compétences d’une personne, à cause d’un accident de la vie. On alimente tranquillement les clichés autour de la maladie mentale. Nous serions, nous les malades, des incompétent-es, des gens peu stables, des menteurs, des resquilleurs, des affabulateurs, comment embaucher quelqu’un de malade ? Nous ne sommes pas des battant-es, de vaillant-es cancéreu-ses qui défient la mort. Nous sommes des malades dont on a peur, et qu’on éloigne des autres.
C’est un bel indice de l’avancée des idéologies individualistes que de verser dans le « psy » à tout bout de champ avec des « ...phobies » partout alors que la relation d’#exploitation et les rapports de #domination, la #concurrence comme rapport social prévalent sur « l’individualité » de telle ou telle entité, boite (même publique ou associative) ou #salariée (même potentielle), prise dans ces rapports/relations.
L’#insertion ça se paye.
#performance #compétitivité #travail gratuit
Bodyware : le corps au travail
▻http://www.internetactu.net/2015/09/10/bodyware-le-corps-au-travail
Peut-on imaginer un protocole d’expérimentation qui augmenterait l’interaction de données (réelles ou ressenties) des interactions au sein d’une équipe de travail ou d’une famille afin d’en mesurer les apports potentiels et les limites ? Quelles rétroactions générerait une équipe ou une famille qui échangerait par exemple en permanence son ressenti d’humeur lors de ses interactions ? Qui se plierait à des règles de communication strictement égalitaires (tout le monde le même temps de parole ou le même volume d’échange d’e-mail) ? En quoi, comment, est-ce que ces outils pourraient améliorer ou dégrader la relation ?
Des ciseaux au Gaffiot | Bondy Blog
▻http://bondyblog.liberation.fr/201509040800/des-ciseaux-au-gaffiot
Il est immoral de dire à quelqu’un de seize ans qu’il restera bloqué dans un chemin choisi à quatorze, sans possibilité de retour en arrière. Il est immoral de lui dire que les choix capitaux sont faits et que ses rêves impromptus doivent désormais être avortés. Bien que je sache que faire du cas particulier relève parfois de l’utopie, je crois de toutes mes forces à l’étincelle imprévue et aux enthousiasmes tardifs qui jaillissent des limbes. De là naît la vraie flamme, l’intérêt non feint et le goût qui sont, me semble-t-il, les facteurs qui nous rendent le plus productif s’il nous faut parler de rentabilité pour être pris au sérieux…
Un psychologue chercheur en cognitivisme social admet avoir fabriqué ses données dans une dizaine de ses études
▻https://www.newscientist.com/article/dn21118-psychologist-admits-faking-data-in-dozens-of-studies
Psychologist admits faking data in dozens of studies - New Scientist
« Souvent, les salariés estiment passer de 20% à 30% de leur temps à quantifier leur #travail pour les besoins de l’#évaluation. » - Observatoire des multinationales
▻http://multinationales.org/Souvent-les-salaries-estiment-passer-de-20-a-30-de-leur-temps-a-qua
▻http://multinationales.org/IMG/arton670.jpg?1435564723
Des chaînes de production aux salles de classes, des plateformes téléphoniques aux hôpitaux, le management par les chiffres, les « entretiens d’évaluation » et le reporting, ont envahi le monde du travail. Une tendance qui s’appuie sur la quête d’une traduction financière rapide et qui frappe le secteur public comme le secteur privé. Cette évaluation du travail uniquement quantitative demeure « partiale et partielle », explique la chercheuse Marie-Anne Dujarier. Et nuit à l’activité, quand elle ne dégrade pas la #santé des salariés. Entretien.
Je serais pas aussi catégorique. Il y a des méthodes qui permettent facilement l’évaluation, mais dont l’objectif est avant tout la productivité et la clarté des tâches. Méthode SCRUM qui est une Agile par exemple.
Moi, ça me permet de travailler sur des plus grosses tâches que mon esprit ne me le permettrait naturellement.
Le pire c’est que c’est la même chose dans les administrations ou le non-marchand. Surtout ne pas faire confiance à ces tire-au-flanc de travailleurs.
Les travailleurs perçoivent très bien l’enjeu de faire remonter les « bons chiffres ». À tous les niveaux, et jusqu’aux plus élevés, chacun va donc consacrer du temps à la fabrication de ces chiffres, à leur arrangement, de sorte qu’ils soient « bons ».
Duras, l’écriture, la solitude, le féminin | Encalado
►https://encalado.wordpress.com/2015/06/17/duras-lecriture-la-solitude-le-feminin
ce n’est plus la peine de nous faire le cinéma de la peur. De la révolution. De la dictature du prolétariat. De la liberté. De vos épouvantails. De l’amour. Plus la peine. […] On croit plus rien. On croit. Joie : on croit : plus rien
▶ The beauty of RED - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=qf4TulXdNXY
When a woman reaches puberty, it is the most natural thing...yet from time immemorial we’ve been trying to brush the whole issue under the carpet and making women feel dirty about the most beautiful aspect of their lives. Why? Isn’t it time we changed things?
To get more informative and entertaining content through different media about menstruation visit ▻http://www.menstrupedia.com . Menstrupedia is a friendly guide which helps girls and women to stay healthy and active during their periods.
L’entreprise de dépossession - @la_vie_des_idees
►http://www.laviedesidees.fr/L-entreprise-de-depossession-3054.html
Du taylorisme au #management moderne, les modèles d’#organisation du #travail ont toujours cherché, selon Danièle Linhart, à déposséder les salariés de leurs savoirs professionnels. Cette #dépossession dans le travail est aujourd’hui également subjective, ce qui la rend très difficile à combattre.
(...)
Mais comment fait-on pour obliger des gens qui sont un peu libres à appliquer ces méthodes standard ? C’est là que la précarisation subjective intervient pour justement déposséder les salariés de leurs savoirs, de leurs métiers, de leurs expériences, de leurs collectifs, de tout ce qui les rassure et qui met de la sérénité dans le travail. On les en prive par le changement permanent puisqu’à partir du moment où tout bouge constamment, ils perdent leurs repères et sont précarisés subjectivement. Même s’ils ont des #emplois stables, ils sont obligés d’aller chercher les « bonnes » procédures, les « bonnes » pratiques. Ils y sont obligés car ils ne maîtrisent plus rien. La précarisation subjective, c’est justement reconstruire un sentiment de vulnérabilité identique à celui des précaires chez ceux qui ne le sont pas. On les déstabilise pour qu’ils se raccrochent aux codes. En faisant un nombre assez important d’interviews dans des secteurs diversifiés, j’entends les gens dire qu’ils n’y arrivent plus. Ils expliquent comment il y a sans cesse des #restructurations de service, des recompositions de métier, des changements de missions... Par exemple, à Pôle emploi, les salariés expliquent que tout bouge tout le temps. Certains disent : « Vous me demanderiez de me situer dans l’organigramme, je ne peux pas. Je ne sais plus de qui je dépends ». Il y a donc un sentiment de non-maîtrise entraînant un état d’inquiétude permanente. Autre exemple, celui des infirmières qui disent : « On nous change constamment de service. On ne connaît donc pas les armoires où il y a les médicaments. Avant, on savait que tel médicament était là, tel instrument était ici... Maintenant, comme on nous change tout en permanence, on ne sait plus. On perd du temps. On veut en gagner mais on risque de faire des bêtises ». Tout cela génère de l’appréhension, de la peur, de l’anxiété. Et du coup, lorsqu’on leur dit : « C’est très simple. Il faut faire comme ça », les salariés se tournent alors vers ces pratiques, ces procédures, ces méthodes qui ont été mises au point par des experts qui ne connaissent pas les métiers et sont absolument indifférenciées quel que soit le secteur. Mais les gens acceptent parce qu’ils ont un profond sentiment de précarité, d’impuissance, d’absence de maîtrise de leur travail. Du coup, il y a une perte de sens parce que ce n’est plus le sens de leur travail, selon les règles de leur métier, selon leur expérience, selon ce qui les amenés à vouloir être les professionnels qu’ils sont, mais c’est une espèce de logique managériale qui les conduit. Récemment, un responsable des ressources humaines m’a dit : « Moi, mon rôle, c’est de produire de l’amnésie ». Cette formule est extraordinaire, elle montre qu’avec le changement permanent, les gens doivent oublier comment ils travaillaient avant pour appliquer ces méthodes.
Très intéressant. Et en même temps, il y a là une critique du « changement permanent » qui me dérange. Peut-être faudrait-il mieux distinguer ces formes de changement. Il y a d’un côté, celui qu’on applique à soi-même et à ceux avec lesquels on travaille, consistant à améliorer, peaufiner, rendre plus efficace ou meilleur, le travail que l’on fait. Et cette injonction au changement, à l’oubli, à l’amnésie, à la dépossession. Le problème est qu’ils procèdent certainement d’un même mouvement et qu’ils sont très difficile à distinguer l’un de l’autre, car profondément liés. Pourtant, l’un est délétère quand l’autre est vertueux.
Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain... Le changement est l’essence de la vie et accélérer la boucle de Boyd est l’essence de l’efficacité - et tout ça reste vrai même si les gestionnaires à la petite semaine confondent vitesse et précipitation, apprentissage et bourrage de crâne, service et servilité, ordre et autoritarisme, changement et chaos.
J’automatise, je réorganise, je surmonte les résistances au changement - c’est mon métier et je suis convaincu que c’est bon... Mais ça ne fonctionne que lorsqu’on le fait avec les gens et non contre eux. En école de gestion, à l’époque de la vogue du re-engineering j’ai appris à le faire contre les gens... Dans la pratique je me suis pris des baffes et des échecs, et j’ai appris.
De l’incompétence managériale donc, mais la cause première est plus loin : pour faire du bon boulot de gestionnaire, il faut parfois dire « non » (ou plutôt ses synonymes « oui mais » et « oui et » - délicieuse dialectique diplomatique) au gestionnaire d’au-dessus qui presse pour atteindre les objectifs promis. Or la paupérisation et la précarisation des employés touche aussi les cadres qui ne se sentent plus en position de résister - et ils canalisent alors directement et sans filtre la pression d’en haut vers leurs subordonnés qui se trouvent alors essentiellement occupés à garder la tête hors de l’eau dans les rapides. Mais bon, ça fera bien dans les prochains résultats trimestriels alors whatever !
A lui seul changement ne veut rien dire et ne parle surtout pas de sa nature. Évolution ? Régression ? Destruction ?
Le changement est seulement défini par le passage d’un état à un autre. Et en économie la conduite de changement permet à l’entreprise de faire adhérer les équipes au projet de transformation et de diminuer la période de moindre productivité. Même si les dites équipes sont les grandes perdantes de ce changement.
Changement est devenu le moyen facile de répondre à toute critique sociale et à renvoyer le contradicteur dans les limbes du passéisme et de la mélancolie. C’est un vocable de soumission.
L’apologie de l’hystérie collective, c’est mal | L’actu en patates
▻http://vidberg.blog.lemonde.fr/2015/01/29/lapologie-de-lhysterie-collective-cest-mal
« Aimer à tort et à travers... », la lettre ouverte Beaucarne par Nougaro
▻https://www.youtube.com/watch?v=sghdhJBUe3s
Un site qui répertorie les liens financiers de chaque médecin avec l’industrie pharmaceutique
▻https://www.transparence.sante.gouv.fr/flow/main;jsessionid=6DCB4BF0981239313C4B259ECDD4D72C.sunshine-pu
Base de données publique Transparence Santé
Dans le silence de l’illumination
▻http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=SC_017_0187
Un chercheur dénonce l’inutilité de nombreux travaux scientifiques | Passeur de sciences
►http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/10/29/un-chercheur-denonce-linutilite-de-nombreux-travaux-s
On le comprend d’entrée de jeu, le but de John Ioannidis n’est pas de démolir la #science ni ceux qui la font à grands coups de démonte-pneu. Son objectif consiste à améliorer le fonctionnement de la #recherche car la marge de manœuvre, suggère-t-il, est grande. Dans l’énoncé du diagnostic, le chercheur américain, spécialiste de questions de santé, ne fait pas dans le diplomatique mais plutôt dans le direct. Il a recensé, entre 1996 et 2001, plus de 25 millions d’#études scientifiques publiées, signées par quelque 15 millions de personnes de par le monde. Une quantité phénoménale d’articles, donc, à comparer avec un nombre de #découvertes importantes beaucoup plus modeste.
Tu peux : un livre gratuit pour enfants | Elise Gravel
▻http://elisegravel.com/fr/content/tu-peux-un-livre-gratuit-pour-enfants
Voici un petit livre gratuit pour enfants sur le thème des stéréotypes de genres : vous y trouverez des filles qui pètent, des garçons sensibles, des filles drôles et des garçons qui prennent soin des plus petits. J’ai fait ce livre pour le plaisir et dans mes temps libres ; c’est un petit truc très simple qui va droit au but (bref, vous en avez pour votre argent). Vous pouvez l’imprimer, le lire en classe ou à la maison, sur le iPad ou le TBI : c’est un cadeau. Servez-vous : c’est par ici pour le télécharger ou le lire en ligne. Vous opuvez aussi l’imprimer et le relier vous même avec du bon vieux « duct tape », comme l’a fait ce chouette papa !
Supervénus, par Frédéric Doazan (3’) - ARTE
▻http://www.arte.tv/guide/fr/051909-000/supervenus?autoplay=1
Âmes sensibles s’abstenir
A quoi ressemble la femme lambda ? Les planches d’anatomie nous le montrent. Et à quoi ressemblent les femmes présentées dans les magazines et les publicités comme des beautés parfaites ? En tout cas pas à la femme lambda ! Il y a quelques retouches à faire…
Frédéric Doazan est réalisateur de films d’animation et de films expérimentaux. En 2004, il fonde avec quelques collègues le collectif vidéo « la-cause.org ». Avec deux autres animateurs français, il réalise en 2012 les vidéos d’animation 12fps.net.