fred1m

citoyen (épicène ?) ou adelphe...

  • Dans la nasse
    https://visionscarto.net/dans-la-nasse

    Description en images des techniques utilisées par la police pour perturber, casser, pourrir les manifestations. par Le Pantale Sortir de chez soi pour défendre ses idées ne relève plus du parcours de manifestation mais du parcours du combattant. Les forces de l’ordre développent des tactiques pour surveiller, maîtriser, réprimer les corps indésirables ; c’est cet art d’imaginer des dispositions dans l’espace pour y manifester son pouvoir qui m’intéresse. Dans cette série, j’ai tenté de poser des (...) #Billets

  • Après le double-meurtre de Cholet, je vois passer une grosse soixante d’articles dans Gougougle Niouzes. Et c’est intéressant :

    – seulement deux titres mentionnent le terrorisme, mais pour indiquer que « la piste terroriste est écartée » ;

    – seulement deux titres mentionnent que l’auteur est catholique :
    Agressions à Cholet. Le suspect se dit catholique et tient un « discours de haine des non-croyants »
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/cholet-49300/agressions-mortelles-a-cholet-le-suspect-tient-un-discours-de-haine-des
    Cholet : l’homme interpellé se décrit comme un prophète catholique pour punir les incroyants
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/maine-et-loire/cholet-homme-interpelle-se-decrit-prophete-catholique-p

    Est-ce que je suis devenu totalement paranoïaque, parce que je absolument certain que, si le gars (même avec un parcours psychiatrique) avait expliqué qu’il était un prophète musulman chargé de punir les incroyants, on aurait les mots « terrorisme » et « musulman » dans chacun des 60 titres de Gougoule ?

    • Le pays choletais fut un haut lieu des batailles livrées par l’armée catholique et royale aux « bleus » républicains. En 1793, tout le département de Maine-et-Loire s’était rallié à la Vendée militaire. Apparemment, certains autochtones ont eu du mal à s’adapter et n’en démordent pas de leur fidélité à Dieu et au Roy.

    • Le premier détail qui saute aux yeux sur la photo de l’article de Fouette Rance :
      Tiens ? Un cul-béni qui porte son masque sous le pif ! Signe de ralliement de la nouvelle armée catholique et royale ?

      à force de prêcher la bonne parole, il a dû chopé le corona.

      En fait, #Jésus_le_petit l’aurait plutôt refilé à ses disciples. Et comme les #catholicistes sont de super-contaminateurs, voilà le résultat ... Cornegidouille ! Là, on est mal !

      https://www.youtube.com/watch?v=o_IT-TywXKw

    • Les mous de la fesse. Dans un article de fouette-rance, ce communiqué du diocèse de Vannes, région de terre sainte en basse Bretagne.

      https://www.vannes.catholique.fr/diocese-communique-du-30-octobre-2020

      La pratique liturgique n’est pas le tout de la vie chrétienne qui ne s’épanouit que dans l’exercice d’une authentique charité, charité des ministres du culte vis-à-vis des fidèles désemparés, charité de ces derniers qui pourra se traduire et s’accroître par toute activité en faveur du prochain, visites aux malades avec les précautions nécessaires, appels téléphoniques, aide aux courses des personnes en situation de nécessité, permanence dans les églises pour une écoute et un accompagnement spirituel, organisation de maraudes en ville , en lien avec la diaconie diocésaine, encouragement aux associations caritatives (Secours catholique, Conférence st Vincent de Paul, hospitalité diocésaine…), participation aux associations non confessionnelles (Resto du Cœur, Banque alimentaire,…).

      Je confirme pour le secours alimentaire, dans mon coin, ces associations sentent très fort l’eau bénite.

      #fous_de_dieu #molles_de_la_fesse

    • Meurtres à Cholet. Garde à vue levée : le suspect hospitalisé d’office en psychiatrie
      Ouest-France Vincent DANET. Modifié le 16/11/2020 à 18h09 Publié le 16/11/2020 à 17h20
      https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/cholet-49300/meurtres-a-cholet-garde-a-vue-levee-le-suspect-hospitalise-d-office-en-

      La garde à vue d’un Choletais de 35 ans, interpellé samedi 14 novembre à Cholet (Maine-et-Loire) à la suite d’une double agression ayant notamment causé la mort de deux hommes, a, selon nos informations, été levée à la suite d’une incompatibilité avec son état de santé.
      (...)
      Signée par le préfet, une hospitalisation suspend de fait la procédure judiciaire en vue d’une mise en examen. Qui ne pourra être décidée que le jour où le Choletais sortira de l’hôpital.

      Dimanche, sans rentrer dans les détails, le procureur a confirmé que celui-ci avait effectué un séjour « sous contrainte » en hôpital psychiatrique en 2018.

      Cet homme est soupçonné d’avoir violemment frappé un couple d’octogénaires et un homme d’une cinquantaine d’années. Seule la femme, grièvement blessée, a échappé à la mort.

  • OSMnx Software Badge
    https://medium.com/zephyrfoundation/osmnx-software-badge-3e206db65825

    Practically, however, OpenStreetMap has not been useful for at least the following reasons:
    – it is not routable,
    – the structure of its attributes are not aligned with travel models, and
    – the attribute data is not sufficiently complete.

    The OSMnx package created by Geoff Boeing elegantly solves the first of these problems.

    • L’information progresse ainsi nettement moins rapidement depuis le week-end du 14 novembre que l’attaque terroriste de Nice, d’autant plus que les titres de presse n’ont strictement rien à voir avec ce que l’on peut voir habituellement : “ Double Agression mortelle à Cholet”, titre par exemple BFM TV le dimanche. Pourquoi pas “double meurtre” au moins, dans de cas ? “ Agressions à Cholet . Le suspect se dit catholique et tient un « discours de haine des non-croyants”, titrent, quant à eux, les journalistes du Courrier de l’Ouest. Le procureur de la République, Eric Bouillard, parle d’un “discours de haine, en tout cas de détestation des non-croyants”, mais la “piste terroriste” n’est pas retenue. “ Double agression mortelle à Cholet : l’homme interpellé se décrit comme un prophète catholique pour punir les incroyants”, précise France 3 Pays de la Loire dans son titre et s’aligne ainsi sur ses confrères. Quelques jours plus tard, on apprenait, dans un article un poil fouillé du Figaro, que l’auteur des meurtres avait des antécédents psychiatriques, et que sa vie était perturbé par des “déboires professionnels et sentimentaux”. On apprend également qu’il avait des antécédents judiciaires liés à un port d’armes illégales, mais cela ne semble retenir l’attention de personne.

      #déni #racisme #masculinisme #catholicisme #censure #laïcité #laïcité_mon_cul #vocabulaire #agression

    • Pourquoi un tel écart d’interprétation médiatique entre deux événements pourtant similaires ? A Nice, comme dans tous les “attentats terroristes islamistes”, nous avons le nom du suspect, celui des victimes et un emballement médiatique important, qui utilise de manière instantanée le champ lexical de l’émotion sans le moindre recul : “barbarie”, “drame”, horreur”, “terreur”… A Cholet, le nom du suspect reste inconnu, celui des victimes également et les quelques articles qui décrivent les faits sont très factuels, quasi cliniques (“une agression ayant entraîné la mort de”). Le lien entre le décès des victimes et les agressions est atténué, comme si les journalistes voulaient éviter de tirer des conclusions trop rapides, ce qui est noble, en soi.

      Pourtant, le bilan n’est pas si différent : trois morts d’un côté, deux morts et une blessée grave de l’autre. Des familles endeuillées et des traumatismes toute une vie. Pourquoi alors des réactions aussi différentes et des titres de presse pudiques qui changent tout ?

    • J’avais fait la remarque là :
      https://seenthis.net/messages/886691
      Sur une soixantaine de titres de presse, deux seulement évoquait le terrorisme, mais uniquement pour expliciter que « la piste terroriste est écartée ». Et seulement deux indiquaient explicitement qu’il s’agissant d’un catholique.

      Et de suggérer :

      si le gars (même avec un parcours psychiatrique) avait expliqué qu’il était un prophète musulman chargé de punir les incroyants, on aurait les mots « terrorisme » et « musulman » dans chacun des 60 titres

  • « Le terrain a été plus rapide que les institutions » : l’efficacité des réseaux autogérés de soignants - Basta !
    https://www.bastamag.net/Medecine-de-ville-deuxieme-vague-generalistes-infirmieres-liberales-pharma

    L’implication des soignants du secteur libéral – généralistes, infirmières ou pharmaciennes – a été très forte pendant la première vague de l’épidémie de Covid. Dans certains quartiers, des collectifs habitués à travailler ensemble ont été très réactifs et ont sauvé de nombreuses vies tout en préservant l’hôpital. Ils regrettent que les institutions ne les prennent pas vraiment en compte pendant cette deuxième vague.

    #business_as_usual

  • Jean-François Bayart : « Que le terme plaise ou non, il y a bien une islamophobie d’Etat en France »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/10/31/jean-francois-bayart-que-le-terme-plaise-ou-non-il-y-a-bien-une-islamophobie

    Tribune. Au lendemain des attentats de 2015, j’avais publié un petit essai, Les Fondamentalistes de l’identité (Karthala, 2016), dans lequel j’exprimais ma crainte de voir la France prise en otage par l’inimitié complémentaire entre salafistes et laïcards. Nous y voilà. L’effroi, le dégoût et la colère qu’inspirent l’assassinat de Samuel Paty et l’attentat de Nice offrent un effet d’aubaine aux idéologues qui s’arrogent le monopole de l’indignation et de la définition de la République. La dénonciation de « l’islamo-gauchisme » trahit un manque de securitas, cette tranquillité d’esprit que les stoïciens revendiquaient face au danger, et qui est l’antipode de la panique sécuritaire.

    Que le terme plaise ou non, il y a bien une islamophobie d’Etat en France, dès lors qu’un ministre de l’intérieur déclare, à propos des « Auvergnats » bien sûr, que « quand il y en a un, ça va », et que « c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes » [phrase prononcée par Brice Hortefeux en 2009], au cours d’un quinquennat qui institue un ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale.

    Il y a bien une islamophobie d’Etat lorsque sa police pratique une discrimination certes illégale, mais systémique, à l’encontre d’une partie de la jeunesse assignée à ses origines supposées musulmanes. Cet Etat n’est pas « neutre entre les religions », comme le souhaitait l’écrivain Ernest Renan [1823-1892]. Il n’a cessé, ces dernières décennies, de valoriser le christianisme et le judaïsme en développant une laïcité dite « positive » à leur égard, et de vouloir se subordonner politiquement l’islam pour le contrôler sous prétexte de l’éclairer.

    La suite de ce texte donné gratuitement au Monde est réservée à ceux qui ont payé...

    #islamophobie

    • Au lendemain des attentats de 2015, j’avais publié un petit essai, Les Fondamentalistes de l’identité (Karthala, 2016), dans lequel j’exprimais ma crainte de voir la France prise en otage par l’inimitié complémentaire entre salafistes et laïcards. Nous y voilà. L’effroi, le dégoût et la colère qu’inspirent l’assassinat de Samuel Paty et l’attentat de Nice offrent un effet d’aubaine aux idéologues qui s’arrogent le monopole de l’indignation et de la définition de la #République. La dénonciation de « l’islamo-gauchisme » trahit un manque de #securitas, cette tranquillité d’esprit que les stoïciens revendiquaient face au danger, et qui est l’antipode de la #panique_sécuritaire.

      Que le terme plaise ou non, il y a bien une #islamophobie_d’Etat en #France, dès lors qu’un ministre de l’intérieur déclare, à propos des « Auvergnats » bien sûr, que « quand il y en a un, ça va », et que « c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes » [phrase prononcée par Brice Hortefeux en 2009], au cours d’un quinquennat qui institue un ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale.

      Il y a bien une islamophobie d’Etat lorsque sa police pratique une discrimination certes illégale, mais systémique, à l’encontre d’une partie de la jeunesse assignée à ses origines supposées musulmanes. Cet Etat n’est pas « neutre entre les religions », comme le souhaitait l’écrivain Ernest Renan [1823-1892]. Il n’a cessé, ces dernières décennies, de valoriser le christianisme et le judaïsme en développant une laïcité dite « positive » à leur égard, et de vouloir se subordonner politiquement l’islam pour le contrôler sous prétexte de l’éclairer.

      Il y a aussi une islamophobie capitaliste lorsque de grandes chaînes privées font preuve de tant de complaisance à l’égard de chroniqueurs dont la haine de l’islam est le fonds de commerce.

      Méconnaissance de l’#histoire

      Il n’est pas vrai qu’expliquer est justifier. C’est se donner les moyens d’une politique. S’en tenir à l’« islam », c’est souvent oublier d’autres facteurs. Par exemple celui de la guerre : Al-Qaida est née de celles d’Afghanistan contre l’armée soviétique (1979-1992) et de la première guerre du Golfe (1990-1991) ; Daech est née de l’occupation américaine de l’Irak, en 2003. S’interdire de le savoir, c’est remonter la machine du dieu Mars en ignorant, par exemple, que le djihadisme au Sahel nous parle moins de l’islam que d’une crise agraire. Aucune opération « Barkhane » [nom de la force française antidjihadiste au Sahel] n’apportera de solution à ce problème.

      La dénonciation de « l’islamo-gauchisme » repose sur une méconnaissance confondante de l’histoire. En ce sens, ceux qui le pourfendent sont bien la symétrie idéologique des fondamentalistes musulmans. Les uns s’inventent la Médine du Prophète de leurs rêves, les autres la IIIe République de leur passion. Outre qu’il est amusant de voir invoquer, pour « protéger les femmes de l’islam », une République qui leur a refusé le droit de vote, la conception « intransigeante » de la laïcité est un contresens. Les Pères fondateurs de la IIIe République s’en faisaient une idée « transactionnelle », récusaient l’« intransigeance », voulaient le « consensus », à l’instar de Gambetta [1838-1882]. (Re)lisez vos classiques, Manuel Valls !

      Colère devant l’hypocrisie de l’élite politique

      Et notamment la Lettre aux instituteurs (1883) de #Jules_Ferry, dans le respect que nous devons à Samuel Paty et la répugnance que nous inspire son assassin. « Avant de proposer à vos élèves un précepte, une maxime quelconque, demandez-vous s’il se trouve, à votre connaissance, un seul honnête homme qui puisse être froissé de ce que vous allez dire. Demandez-vous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant, pourrait de bonne foi refuser son assentiment à ce qu’il vous entendrait dire. Si oui, abstenez-vous de le dire », écrivait le fondateur de l’école publique.

      Mais écoutons aussi son contradicteur, non moins républicain, #Jules_Simon [1814-1896], qui préférait à l’#école_publique l’#instruction_publique, éventuellement confiée aux familles ou à l’Eglise : « Nous croyons qu’une école est assez neutre si elle permet à un athée qui s’y trouvera par hasard, sur cent élèves croyants, de sortir pendant qu’on explique leur croyance aux quatre-vingt-dix-neuf autres ». Les hommes politiques de la #IIIe_République avaient une pensée autrement plus subtile et profonde que celle de ces fondamentalistes contemporains. La IIIe République était la République des professeurs, et non celle des managers.

      Remise en cause de la #liberté_de_pensée

      L’affliction qu’éprouve le professeur que je suis, devant tant d’ignorance, s’accompagne d’un sentiment de colère. Colère devant l’#hypocrisie d’une élite politique qui, soudain, redécouvre l’enseignant et le met au cœur de son dispositif, comme elle l’a fait il y a six mois avec les infirmières, mais n’a cessé depuis quarante ans de malmener financièrement et idéologiquement l’hôpital et l’école. Colère devant le viol de la loi du 26 janvier 1984 – qui garantit aux enseignants et aux chercheurs, dans son article 57, « une entière #liberté_d’expression dans l’exercice de leurs fonctions » – par Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale, quand il s’en prend aux « ravages » de l’islamo-gauchisme « à l’université ».

      Colère encore devant le vote par le Sénat, dans la nuit du 28 octobre, d’un amendement au projet de loi de programmation de la recherche (LPR) qui conditionne l’exercice des libertés académiques au « respect des valeurs de la République ». Cette dernière notion n’a jamais fait l’objet d’une définition juridique ou réglementaire. La rendre opposable à l’exercice des libertés académiques reviendrait à subordonner celles-ci aux pressions de l’opinion ou du gouvernement. L’amendement contrevient d’ailleurs au principe d’indépendance des universitaires, intégré au bloc de constitutionnalité après la décision 93-322 DC rendue par le Conseil constitutionnel, le 28 juillet 1993.
      Article réservé à nos abonnés Lire aussi Polémique après les propos de Jean-Michel Blanquer sur « l’islamo-gauchisme » à l’université

      La dénonciation de l’#islamo-gauchisme n’est que la remise en cause de la liberté de pensée. Elle révèle la consolidation d’un républicano-maccarthysme au cœur même de l’Etat et des médias. Elle signale un mouvement de fond, une sorte d’« apéro pastis » qui, tout comme le mouvement du Tea Party aux Etats-Unis, pave la voie à un avatar hexagonal du trumpisme.

      #Jean-François_Bayart

  • Des graphiques pour mesurer l’#impéritie et l’#incurie.

    Dans le discours de Macron de mercredi 28 octobre, on pouvait entendre : « Nous sommes surpris » et quelques phrases plus loin, « Nous nous y attendions ». En fait si on les comprend bien, ils s’attendaient à être surpris.

    Thread by Panda31808732 on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1321935155041361921.html

    Félicitations au gouvernement pour son grand chelem ! Par sa nullité stupéfiante, l’exécutif est parvenu à noircir toute la France métropolitaine en 15 semaines. Nous pouvons à présent lui décerner le label IOC (Incompétence d’Origine Contrôlée).

  • Dessins et desseins de la France coloniale
    https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/dessins-et-desseins-de-la-france-coloniale,4246


    https://orientxxi.info/IMG/arton4246.jpg?1603986748

    Dessins et desseins de la France coloniale

    À l’heure où les « caricatures de Mahomet » refont surface, incarnant pour certains contempteurs de l’islam la quintessence de la liberté d’expression et de l’esprit critique à la française ; où réapparait un Pascal Bruckner offensif, auteur en 1983 du Sanglot de l’homme blanc, Alain Ruscio et Marcel Dorigny (dans son introduction) nous livrent avec Quand les civilisateurs croquaient les indigènes un véritable abrégé d’histoire coloniale illustrée.

    #colonialisme #colonies

  • Loi sécurité globale : #Surveillance généralisée des manifestations
    https://www.laquadrature.net/2020/10/29/loi-securite-globale-surveillance-generalisee-des-manifestations

    Le 20 octobre, les députés de la majorité LREM ont déposé une proposition de loi de « sécurité globale ». Elle sera débattue par l’Assemblée nationale le 4 novembre, dans une urgence inouïe que rien ne justifie.…

    #Censure

    • Le 20 octobre, les députés de la majorité LREM ont déposé une proposition de loi de « sécurité globale ». Elle sera débattue par l’Assemblée nationale le 4 novembre, dans une urgence inouïe que rien ne justifie. Son article 21 veut déréguler l’utilisation des caméras mobiles portées par les forces de l’ordre. Son article 22 veut légaliser la surveillance par drone. Son article 24 veut interdire au public de diffuser l’image de policiers.

      Nous exigeons le rejet de ces trois mesures, ne serait-ce qu’en raison de l’atteinte inadmissible qu’elles portent au droit fondamental d’exprimer nos opinions en manifestation. Ce n’est pas la seule critique à faire contre ce texte, mais c’est la critique que nous développerons dans cette première analyse.

  • Poissy : un policier mis en examen pour le meurtre d’Olivio Gomes, Sihame Assbague, journaliste indépendante – ACTA
    https://acta.zone/poissy-un-policier-mis-en-examen-pour-le-meurtre-dolivio-gomes

    Dans la nuit du 16 au 17 octobre 2020, Olivio Gomes, un homme noir de 28 ans, a été tué par un policier blanc à Poissy. Les trois balles qui l’ont touché, notamment au niveau de l’omoplate et de l’épaule gauche, lui ont été fatales. D’après nos informations, confirmées par Le Parisien – dans un article qui constitue, par ailleurs, un cas d’école du « journalisme de préfecture » 1 -, le policier tireur a été mis en examen pour « homicide volontaire » . Une qualification très rare dans ce genre d’affaires. Il a également été placé sous contrôle judiciaire et fait l’objet d’une interdiction d’exercer la profession, de se rendre dans les Yvelines et de porter une arme.

    À Argenteuil, où Olivio a grandi, et dans le quartier Beauregard à Poissy, où il vivait, la nouvelle a été accueillie avec soulagement. Mais les questions et frustrations demeurent. La tristesse d’avoir perdu un être cher, un « exemple, aimé de tous » , se mêle à la colère froide suscitée par les circonstances de ce crime et son traitement médiatique.

    En effet, quelques heures seulement après le décès de ce père de famille, se fondant sans recul sur la version officielle, de nombreux journaux titraient « un chauffard abattu par un policier » et faisaient mention d’une « folle course-poursuite » . Tous ont repris la thèse selon laquelle le policier aurait agi en état de « légitime défense » face à un conducteur qui, nous a-t-on dit, voulait lui « foncer dessus » . Problème ? Tout ceci est mis en cause par les récits de deux témoins oculaires, passagers de sa voiture au moment des faits. Et les premiers éléments de l’enquête leur donnent plutôt raison.

    Que s’est-il passé ?

    https://seenthis.net/messages/882860

    #Olivio_Gomes #police #bac #mass_media #presse #Justice #blame_the_victim #criminalisation

  • Je vais te dire pourquoi dans deux semaines on aura un confinement total : parce que Darmanin et Lallement sont déjà en train de se rendre compte qu’il va être rigoureusement impossible de fliquer efficacement la population. Les raisons qui autorisent à sortir sont tellement nombreuses désormais (travail, école, vieux, courses…) qu’il va y avoir en permanence une foule en ville, sans qu’il soit possible de repérer rapidement le contrevenant.

    Et côté population (et « acceptabilité »), les réseaux sociaux seront entièrement consacrés à deux choses :
    – des photos du métro bondé le matin et le soir ; des photos des cantines en mode portwanak, etc. ; et sentiment général de « à quoi ça sert, alors, de nous faire chier nous ? »
    – échanges de trucs et astuces pour se rédiger des attestations permettant de se promener à peu près n’importe comment, aller visiter les amis et se faire des apéros à l’heure de la sortie des classes.

    Ce qui ressort (évidemment !) du rapport sur le premier confinement, c’est que le macronisme gère la crise sanitaire à partir du ministère de l’Intérieur. Là il est très évident que le ministère de l’Intérieur ne va rien pouvoir fliquer, avec une foule de gens dehors en permanence, « légalement » ou avec des attestations farfelues mais invérifiables, et donc impossible d’avoir des contrôles à 135 euros efficaces.

    Double-effet kiss-cool : quand flic dépassé, flic devient autoritaire. Donc on va rapidement avoir un troisième genre de message sur les réseaux sociaux :
    – je me suis pris 135€ alors que je revenais de déposer mes enfants à l’école, alors que je ne suis pas arabe et que je suis pigiste pour Elle-Décoration.

  • Prendre le risque de la violence symbolique en soumettant les élèves à des caricatures non contrôlées ? (Site de lud-le-scribouillard !)
    https://lud-le-scribouillard.jimdofree.com/2020/10/18/prendre-le-risque-de-la-violence-symbolique-en-soume

    Et puis, rapidement, cette idée se répand, l’idée selon laquelle, afin de lutter contre le terrorisme et affirmer notre liberté d’expression, nous devrions tous, nous, enseignants, publier, placarder, imposer les caricatures du prophète dans nos salles de classe et dans nos établissements scolaires. Ce serait un signe de notre indépendance d’esprit, une manière de ne pas s’abaisser face au terrorisme, no pasaran, une manifestation de notre liberté de penser, de caricaturer, de blasphémer. Le rappel que nous sommes bien en démocratie (ou en République, je ne sais plus trop).
    [...]
    Il va sans dire - mais apparemment cela va mieux en le disant (quoique je crains qu’on me reproche l’inverse de ce que je vais écrire, mais je vais l’écrire quand même) -, il va sans dire, donc, qu’il n’est nullement question ici d’accabler notre collègue sauvagement assassiné ; aucune pratique pédagogique ne mérite la mort.

    Toutefois, devant l’injonction qui pointe, qui commence à sérieusement envahir l’opinion publique, selon laquelle nous devrions tous publier les caricatures du prophète et à les montrer dans nos classes, il s’agit de s’interroger sur nos pratiques pédagogiques.

    #éducation #laïcité #injonctions

    • Je veux dire : quel peut être l’intérêt pédagogique et politique (car « faire partager les valeurs de la République » est une exigence politique) d’exposer des élèves appartenant à des populations dominées à des documents qui viennent renforcer des stéréotypes dominants sur ces populations ? Je pense sincèrement que c’est non seulement violent et brutal pour ces élèves, mais que cela risque d’être contre-productif, à la fois pédagogiquement et politiquement. De la sorte, nous risquons bien de renforcer le caractère catéchistique des « valeurs républicaines » et, ainsi, de les voir dévaluées, critiquées, attaquées de la part de ces élèves.

  • En même temps, si ça permet de réduire le déficit… Pour rappel (26 août 2020), les larmes de crocodile, la République visée au cœur, tout ça… : Macron refuse de recruter de nouveaux enseignants car ils « ne servent pas à redresser le pays »
    https://extraitdepresse.fr/macron-refuse-de-recruter-de-nouveaux-enseignants

    Le ministre de l’éducation national, Jean-Michel Blanquer, a demandé 3000 embauches de nouveaux enseignants. Macron et Castex ont répondu « C’est le genre de créations d’emplois qui vont aggraver le déficit et qui ne servent pas à redresser le pays ».

  • Je suis toujours aussi sidéré quand on nous impose Manuel Valls au centre de l’attention médiatique du jour. Ça intéresse les gens ? Ça fait de l’audience ? Mais why mon dieu why ?

    Parce qu’objectivement il n’existe que deux catégories de français : ceux qui détestent et méprisent tout ce que Valls représente, et ceux qui ne savent pas qui c’est.

    Alors je ne comprends vraiment pas. Pourquoi est-ce que les journaux croient qu’il devrait nous intéresser ?

    (Ah, et Cazeneuve, aussi. Là on touche à l’impénétrable : je suis certain que la plupart des gens sont obligés de googler son nom.)

  • Faire face, avec les musulmans

    L’#obscurantisme et le #fanatisme_religieux nous mettent une fois de plus devant l’insupportable. Le soutien aux proches de l’enseignant, à la communauté éducative, à la liberté d’expression et à la laïcité ne doit pas nous conduire à une stigmatisation des musulmans. Projet de lettre à de futurs enseignants.

    Que dirai-je lundi matin, à 8h, quand je retrouverai les étudiantes et les étudiants du master "Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation" (MEEF) qui préparent le Capes de Lettres ? Que dire face à l’innommable d’un enseignant décapité ? Comment faire face à cela ? Comment porter en soi cette représentation quand on se destine au métier d’enseignant ?

    Je crois que je leur dirai d’abord que je pense à deux personnes. Bien sûr au collègue professeur d’histoire qui a perdu la vie pour avoir enseigné et fait vivre l’une de nos libertés fondamentales. Mais je leur dirai aussi que j’ai une pensée pour Ariane, une jeune étudiante du master Métiers du livre et de l’édition, qui a perdu la vie au Bataclan le 13 novembre 2015. Ne pas oublier Ariane et les 90 du Bataclan. Ne jamais oublier que l’obscurantisme s’en prend d’abord à l’#enseignement et à la #culture, au #livre et au #savoir.

    Je crois que je leur dirai ensuite qu’il y a probablement parmi eux des croyants, et peut-être des musulmans. Je rappellerai alors que nous vivons dans une République qui garantit à chacune et chacun la #liberté de conscience, la liberté de croire ou de ne pas croire, et que cette liberté implique une #égalité entre les #religions, et que par conséquent il ne saurait être question que l’une d’elle soit mise au ban de la République parce la #folie et la #barbarie de quelques sectateurs qui prétendent la défendre seraient représentatives de cette #religion. Nous devons faire face #avec_les_musulmans, pas #contre_les_musulmans.

    Je crois que j’ajouterai aussi – usant de « l’entière #liberté_d’expression » et de « l’#indépendance » à #valeur_constitutionnelle dont jouissent encore pour quelque temps les enseignants du supérieur – que toutes les #instrumentalisations - en cours et à venir - de l’acte barbare de ce 16 octobre qui ont pour objet ou pour effet de stigmatiser l’ensemble des musulmans, constituent des actes politiques irresponsables, lesquels doivent être dénoncés avec fermeté. Et que, par là même, celles et ceux qui se réclament de la République et de la Loi de 1905 pour promouvoir le concept de « #séparatisme », ne font qu’augmenter le péril qui guette notre société : une #guerre_des_religions, que quelques politiciens, tout aussi fous que les plus fous des fanatiques religieux, font tout pour aviver.

    Je crois que je leur dirai enfin que le métier d’enseignant est le plus beau qui soit, qu’il est certainement plus difficile de l’exercer aujourd’hui qu’hier, mais que c’est aussi pour cela que sa valeur n’en est que plus grande. Que cette valeur est étroitement liée à une #liberté_pédagogique qu’il faut défendre plus que jamais – y compris contre les limitations que l’État entend lui faire subir -, mais que cette liberté ne dispense pas l’enseignant d’une réflexion individuelle et collective sur les effets de nos discours et de nos pratiques, au sein et en dehors de l’École. Qu’enseigner la liberté d’expression et la #laïcité est à l’image du métier d’enseignant lui-même : beau et difficile. Et que toute #pédagogie authentique est vivante, qu’elle bouge, qu’elle n’est pas figée, qu’elle doit tenir compte de la diversité des élèves, et de leur culture. Et que tout ceci implique une formation des enseignants qui soit solide, renouvelée, permanente.

    #Pascal_Maillard

    https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/171020/faire-face-avec-les-musulmans
    #enseignement #éducation #Samuel_Paty #Conflans

  • Attentat de Conflans : opérations de police contre « des dizaines » de personnes
    AFP- 19/10/2020 | Le HuffPost
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/conflans-sainte-honorine-operations-police-darmanin_fr_5f8d31a7c5b62d

    (...) “Depuis ce matin, et à la suite du conseil de défense (de dimanche soir, ndlr), des opérations de police ont lieu et auront lieu dans les heures, dans les jours qui viennent”, a annoncé le ministre, précisant que ces opérations étaient “très nombreuses” et “concernent des dizaines d’individus pas en lien forcément avec l’enquête” sur l’assassinat de Samuel Paty.

    “Nous avons manifestement envie de passer un message : pas une minute de répit pour les ennemis de la République”, a ajouté Gérald Darmanin, reprenant les mots utilisés par Emmanuel Macron lors du conseil de défense.
    (...)
    “51 structures associatives verront toute la semaine un certain nombre de visites des services de l’État et plusieurs d’entre elles, sur ma proposition, se verront dissoudre en Conseil des ministres”, a annoncé Gérald Darmanin.

    Le ministre a dit souhaiter la dissolution du CCIF, selon lui “manifestement impliquée” et dont “un certain nombre d’éléments nous permettent de penser que c’est un ennemi de la République”. Elle “touche des aides d’État, des déductions fiscales et dénonce l’islamophobie d’État”. (...)

    • Oui ignoble cet opportunisme. Ca me fait pensé à ce gouv qui supprime l’observatoire des violences faites aux enfants pour la journée de lutte contre les violences faites aux enfants ou qui nomme Darmanin ministre comme bilan du grenelle sur la violence faite aux femmes. Ou qui laisse une centaines de mecs armés terrorisé une ville sans intervenir durant plusieurs jours. Après avoir laisser pourrir la situation les voila qui profite de la monté de l’islamophobie pour faire monter l’islamophobie.
      Il y a quelques jours sur mediapart il y avait ceci :
      Un député tire à boulets rouges sur une association de soutien aux immigrés
      https://www.mediapart.fr/journal/france/161020/un-depute-tire-boulets-rouges-sur-une-association-de-soutien-aux-immigres

      Lorsque la mission d’information « sur l’émergence et l’évolution des différentes formes de racisme et les réponses à y apporter » a commencé ses travaux, fin juin, son président Robin Reda (rattaché au groupe LR) promettait de « dépassionner un sujet “épidermique” ». De fait, les universitaires, associatifs et acteurs institutionnels auditionnés par les députés depuis le début de l’été ont pu s’exprimer sans entraves sur leur objet d’étude, leur conception du racisme ou leurs observations de terrain.

      Le traitement réservé à la présidente honoraire du Gisti, le 24 septembre dernier, est d’autant plus surprenant qu’il est sans précédent. Prise à partie par le président de la mission, qui a sèchement mis en cause son association, Danièle Lochak, professeure émérite de droit public à l’université de Nanterre et âgée de 74 ans, a passé l’essentiel de l’audition à se défendre.

      Dans un courrier daté du 12 octobre et rendu public jeudi, la présidente du Gisti Vanina Rochiccioli a alerté le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, et les 21 membres de la mission d’information sur « les dérapages » de Robin Reda et « la violence » de ses propos.

      « Par son comportement, le président a clairement outrepassé ses prérogatives, dévoyé sa fonction et dénaturé cette audition […]. Il l’a utilisée comme une tribune pour afficher des positions partisanes, en agressant la personne auditionnée, non sans proférer une série d’erreurs grossières et de contre-vérités. » Vanina Rochiccioli indique n’avoir reçu aucune réponse à ce jour.

      Que s’est-il passé lors de cette audition ? Robin Reda s’est d’abord dit « choqué » par le propos liminaire de Danièle Lochak, dans lequel l’universitaire et militante évoquait notamment « l’obsession du risque migratoire » et les discriminations systémiques que subissent les étrangers.

      Le président de la mission parlementaire s’est ensuite lancé dans une longue critique de la marche des sans-papiers qui doit se dérouler ce samedi, avec le soutien d’une centaine de collectifs et d’associations, dont le Gisti. « La démocratie a ceci de beau qu’elle permet d’entendre des organisations qui appellent ouvertement à enfreindre la loi », a-t-il affirmé calmement, ajoutant que « si on est sans-papiers et que l’on défile ouvertement sans se faire arrêter, on viole la loi mais en plus, l’État est trop faible pour vous interpeller ».

      Alors que Danièle Lochak tentait de faire valoir son point de vue, rappelant que « même la droite la plus dure a toujours laissé défiler les sans-papiers » qui demandent leur régularisation, le président de la mission parlementaire a reproché au Gisti de « défiler allègrement avec des mouvements proches des Indigènes de la République » (le PIR faisant partie des organisations soutenant la marche). Puis, interrogatif :

      « Considérez-vous que la France soit toujours coloniale et qu’il faudrait lui imposer une forme de démarche vengeresse qui remettrait en cause la République elle-même ? […] Vous-même l’avez dit : vous n’êtes pas forcément à l’aise, sur certains points, avec l’idée républicaine. »

      Quelques secondes plus tard, le député explique : « Je me suis demandé, en vous écoutant, si nous ne devrions pas intituler notre mission “mission d’information sur l’émergence d’une forme d’antiracisme dangereux en ce qu’il antagonise les positions des uns et des autres et qu’il menace l’ordre républicain”. »

      Ces reproches n’ont pris fin que quand la rapporteure de la mission, Caroline Abadie (LREM), a pris la parole pour « sortir de cette discussion passionnée, d’un côté comme de l’autre ». Contactée par Mediapart ce vendredi, Caroline Abadie n’a pas donné suite avant la publication de cet article. De même que la troisième et dernière députée physiquement présente ce jour-là, Michèle Victory (PS).

      Vanina Rochiccioli, la présidente du Gisti, regrette que les parlementaires ne s’emparent pas du sujet. « Au-delà de la manière dont le Gisti est attaqué, qui est assez grotesque, je m’étonne que, selon Robin Reda, les sans-papiers n’aient même pas le droit de revendiquer. Il faudrait qu’ils soient totalement invisibles, qu’ils se terrent ? C’est quand même une première. Parmi les gens qui marchent, beaucoup ont vocation à obtenir un titre de séjour. »

      Une fois la lettre du Gisti publiée, jeudi après-midi, Robin Reda a assumé sa position dans un tweet répondant à l’association : « Merci par ce courrier de prouver une nouvelle fois votre dangerosité menaçante pour notre pays et notre cohésion nationale. Le Gisti comme tous les mouvements qui s’associent aux indigénistes aux mouvances anti-flics et/ou pro islamogauchisme sont insupportables à la République. »

      L’audition complète de Danièle Lochak, disponible en vidéo, fait l’objet d’une retranscription écrite publiée sur le site de l’Assemblée nationale. « Comme je n’ai pas assisté à cette audition, je n’ai pas de commentaire à faire », a éludé Alexandra Valetta Ardisson (LREM), tout en confirmant avoir pris connaissance du compte-rendu.

      Après lecture, la députée Fiona Lazaar (LREM) estime « qu’il s’agit là plus d’un débat politique que d’une audition ». « La richesse de cette mission est précisément d’entendre des acteurs de différentes compétences, sensibilités et expertises pour en restituer un rapport étayé, et toutes les auditions s’étaient jusque-là déroulées en toute sérénité. Je crois qu’il y a quelques erreurs d’appréciation de la part du président de la mission. Le Gisti est dans son bon droit lorsqu’il défend certaines libertés fondamentales, j’espère que cela sera stipulé dans le rapport. »

      « Robin Reda sort de son rôle de président », estime de son côté Sabine Rubin (LFI), qui pointe une « dérive ». « Il n’est pas là pour donner son opinion, ni pour agresser ou remettre en cause les personnes auditionnées. Dans son introduction, il dit qu’il est là pour trouver des réponses. Eh bien, il n’a qu’à écouter et réinterroger ses propres préjugés. » La députée déplore que son collègue « s’en prenne aux sans-papiers, qui ont travaillé pendant tout le confinement », et ajoute qu’elle-même compte participer à la marche ce samedi.

      Depuis la mise en place de la commission, Robin Reda a plusieurs fois laissé transparaître ses opinions, par des allusions répétées à « la concurrence mémorielle » ou à « l’ethnicisation de la société française », qui menaceraient « l’universalisme ». Il n’était toutefois jamais allé jusqu’à invectiver l’un de ses invités. Après les députés qui claquent la porte parce qu’une syndicaliste porte le voile, après la commission d’enquête qui refuse d’entendre certaines voix critiques sur le maintien de l’ordre, l’espace de débat à l’Assemblée nationale paraît bien étriqué.

    • Le ministre a dit souhaiter la dissolution du CCIF, selon lui “manifestement impliquée” et dont “un certain nombre d’éléments nous permettent de penser que c’est un ennemi de la République”. Elle “touche des aides d’État, des déductions fiscales et dénonce l’islamophobie d’État”.

      Le #CCIF ?! Dont la principale mission est de recenser, dénoncer les actes islamophobes et l’#islamophobie d’Etat, et tenter parfois d’obtenir réparation ?! C’est sûr que sa dissolution résoudra beaucoup de problèmes... pour les fachos et le gouvernement...

      Elle a bon dos la République, pour en profiter pour éliminer toute contestation...

    • Ce matin, mon père  : « Tu as vu les profs qui ne respectent pas les règles et se réunissent à plusieurs milliers  ?
      -- 🤔… mais ce sont les vacances et où…
      -- Dans la rue  !
      -- Mais, papa, ils font une manifestation  !
      -- Oui, mais moi, je dois mettre en masque dans la rue  !
      -- Mais ça fait des mois que je te dis d’arrêter de regarder cette merde de BFMTV  !!!  »

      Je débriefe mon père chaque foutu jour depuis le début du covid et paf, un coup de BFMTV et il rechute aussi sec  !

    • Je ne veux pas particulièrement défendre Mr. Sefrioui que je ne connais pas, mais je ne vois rien de répréhensible ici ? :

      Début octobre, il avait accompagné au collège où exerçait Samuel Paty le père d’une élève pour demander le renvoi de l’enseignant qui avait montré des caricatures du prophète Mohammed à ses élèves.

      Se présentant comme « membre du Conseil des imams de France », il avait aussi diffusé il y a quelques jours sur Youtube une vidéo dans laquelle il dénonçait le professeur, en le qualifiant de « voyou ».

      « Né en 1959 au Maroc, devenu Français après son mariage avec une convertie qui milite avec lui, l’homme est un vieux briscard de l’islamisme. Il est fiché S, inscrit au FSPRT [le fichier des radicalisés] et sa carrière d’extrémiste est impressionnante : imam autoproclamé, responsable d’une librairie islamique, activiste antisioniste aux franges de l’antisémitisme.

      Il appel au renvoi, pas au meurtre, c’est son droit, non ? Imam, libraire, antisioniste : jusqu’ici rien d’illégal ?

      « Pour eux, la France est un État raciste, islamophobe, le pays impie et mécréant absolu », insiste-t-elle, « ils veulent le chaos et la guerre civile pour élaborer un nouvel ordre autour de la charia ».

      C’est quoi ce délire ? Une « source proche du gouvernement » ?! Qui, dans ses rêves les plus fous, imagine installer la charia en France ?! Qui en revanche instaure la guerre civile avec des lois sur un supposé séparatisme musulman ?

      La France, État raciste et islamophobe ? Difficile de trancher, mais le doute est permis...

    • La France est raciste, donc « islamophobe » , puisque faut bien utiliser ces catégories qui valident « l’insécurité culturelle », chère aux Camus (Renaud) et aux « printemps républicains » (Valls revient parce que Laurent Bouvet est dans les têtes), et le prof en question a été recadré par l’inspection (pas de vagues !) avant de se faire égorger par une ordure littéralement exécuté par la police dans la foulée et l’élève qui a lancé l’histoire a menti à son père (elle n’était pas au cours qu’elle évoqué) et lui même islamiste a été ravi de se saisir de ce bobard concoté à son usage et Sefrioui est un fasciste qui avec son groupe, Forsane Alizza, avait manifesté avec le FN et le GUD (mais sans l’ex Action française Darmanin).

      Conflans : Abdelhakim Sefrioui, un militant islamiste aux racines de l’engrenage
      https://www.liberation.fr/france/2020/10/17/conflans-abdelhakim-sefrioui-un-militant-islamiste-aux-racines-de-l-engre

      Son groupe, Forsane Alizza, manifestait en 2011 « contre la christianophobie » au prétexte d’une pièce de théâtre :
      Face à face tendu entre les forces de l’ordre et 200 à 300 manifestants d’extrême droite catholique
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2011/10/29/face-a-face-tendu-entre-les-forces-de-l-ordre-et-200-a-300-manifestants-d-ex

      @sinehebdo que par désintérêt ou méconnaissance tu nommes « fête du travail », le Premier mai est une chose - il est possible d’ignorer l’histoire des luttes ouvrières, de pas savoir que le terme de « fête du travail » est celui choisi à dessein par le maréchal Pétain pour sanctifier le travail (comme la création de la « fête des mères » sacralise la famille et la subordination des femmes), même si c’est bien embêtant de gommer que le Premier mai célèbre en fait les luttes des travailleurs, mais puisque tu t’intéresse davantage semble-t-il à la Palestine ou au racisme, c’est pour le moins étonnant que tu ne voie pas que certaines proclamations d’antisionisme ne sont qu’un faux-nez de fachos et d’antisémites divers (et pas seulement musulmans).

    • Ouh la, tu mélanges plein de choses et plein de posts.

      Si j’ai relié le Premier mai à la fête du travail, c’était pour célébrer, avec @mad_meg la lutte contre le travail, ou pour la paresse qui est un rêve partagé par de nombreu.ses travailleu.ses...
      https://seenthis.net/messages/881052

      Il est possible que « certaines proclamations d’antisionisme ne sont qu’un faux-nez de fachos et d’antisémites divers », mais dans ce cas, il faut dénoncer leur antisémitisme, pas leur antisionisme.

      Merci de m’éclairer sur ce triste personnage que semble être Sefrioui, mais là encore, dénonçons-le pour ce qu’il mérite, pas parce qu’il tente de porter plainte (donc légalement) contre un prof, plainte qui de toutes façons n’aurait pas abouti, ou parce qu’il est antisioniste...

    • Attentat de Conflans-Sainte-Honorine : plusieurs opérations en cours contre la mouvance islamiste
      La Croix, le 19 octobre 2020
      https://www.la-croix.com/France/Attentat-Conflans-Sainte-Honorine-plusieurs-operations-cours-contre-mouvan

      Des opérations de police ont été lancées contre « des dizaines d’individus » qui n’ont pas un « lien forcément avec l’enquête mais à qui nous avons envie de faire passer un message », a déclaré Gérald Darmanin ce matin.

      Peut-être innocents, mais condamnés par l’Etat quand même

    • Une horreur et un dégoût redoublés par le fait que ces actes ignobles sont toujours utilisés par les racistes, les réactionnaires et les anti-immigrés avec, pour résultat, de diviser le monde ouvrier.
      [...]
      L’acte est effroyable. Tout aussi glaçant est le processus qui a conduit et armé la main de ce jeune de 18 ans, d’origine tchétchène. Son passage à l’acte a, en effet, suivi une campagne d’agitation et de manipulation, orchestrée par la mouvance de l’#islamisme intégriste. Celle-ci a voué le professeur à la vindicte publique, en faisant passer un cours sur la liberté d’expression pour du #racisme et de l’#islamophobie.

      Ces agitateurs intégristes prétendent parler au nom des musulmans qui peuvent, à juste titre, se sentir stigmatisés et rejetés. Mais ils ne visent qu’une chose : imposer leur ordre moral à tous, à commencer par les #musulmans.

      https://seenthis.net/messages/881840

    • Je ne veux pas particulièrement défendre Mr. Sefrioui que je ne connais pas, mais je ne vois rien de répréhensible ici ? :

      Un mec qui vient faire pression sur un prof alors que lui même n’a pas d’enfants dans ce collège, tu ne vois pas le problème ? Il n’a même pas le droit de pénétrer dans l’enceinte de l’établissement. Ce serait un cureton, il y aurait des réactions bien plus virulentes (à gauche) et je ne crois pas qu’ici quelqu’un s’aventurerait à dire « je ne vois pas où est le problème ».

      Darmanin est un problème mais l’islamisme aussi, faut pas être naïf non plus.

    • Le plus important (après le fait de ne pas assassiner un être humain) est de ne pas faire justice soi même, même quand on est en colère, et donc de choisir la voie judiciaire, y compris, pourquoi pas, de venir au collège (sans arme) et de se plaindre, non ?

    • Mais d’où est-ce que ce mec aurait une quelconque légitimité à venir emmerder un enseignant ? C’est pas un moulin un établissement scolaire, il n’a même pas à y foutre les pieds, à part s’il est parent d’élève (mais dans ce cas il y a un cadre donné pour rencontrer un enseignant).

    • Donc, entre En marche (slogan pétainiste), l’ex Action française de fraiche date Darmanin, les fafs islamistes et les identitaires et FN français qu’on ne vienne pas dire « je ne connais pas bien Damien Rieu mais je vois pas ce qu’il y a de répréhensible à s’installer sur le toit des mosquées pour défendre l’occident chrétien »

      En 2009, les deux proches de Marine Le Pen, Frédéric Chatillon et Axel Loustau, étaient présents dans le cortège du Collectif Cheick Yassine... fondé par Abdelhakim Sefrioui (celui qui a mené campagne contre Samuel Paty)

      #islamistes : À propos d’Abdelhakim Sefrioui et du collectif Cheikh Yassine
      https://lahorde.samizdat.net/2020/10/20/a-propos-dabdelhakim-sefrioui-et-du-collectif-cheikh-yassine

      Voici quelques éléments sur celui qu’on soupçonne d’avoir mené campagne contre Samuel Paty, l’enseignant décapité dans les Yvelines le week-end dernier, en particulier sur ses fréquentations antisémites.

      Il y aurait beaucoup à dire sur la pertinence des caricatures publiées par Charlie hebdo et sur la façon dont la liberté d’expression peut être abordée en classe, mais rien ne peut évidemment ni justifier ni excuser le meurtre qui s’est déroulé samedi à Conflans-Sainte-Honorine. Bien que l’on sache par avance comment cette agression mortelle va être instrumentalisée, en particulier dans les rangs des islamophobes médiatiques et politiques, pour tirer à boulets rouges sur les réfugiés et sur les musulmans en général, ce meurtre montre aussi à quoi peut aboutir l’activisme politique de personnalités islamistes.

      #Dieudonné (aussi)

    • C’est pas un moulin un établissement scolaire, il n’a même pas à y foutre les pieds, à part s’il est parent d’élève

      Tout à fait. Mais je croyais qu’il accompagnait un parent d’élève.

      Cela dit, je ne suis pas là pour défendre ce mec, juste dire que si on doit le poursuivre en justice, il ne faudrait quand même pas créer des lois spéciales juste pour lui...

    • P’tit rappel : il y a une différence entre ne pas trouver répréhensible (aka la loi), trouver compréhensible (aka le savoir) et trouver normal (aka la norme) et, plus encore, approuver... N’oublions pas de respirer ;)

    • Je ne savais pas que les parents d’élève pouvaient se faire accompagner par un gus de leur choix pour s’imposer auprès d’un prof... Donc oui je suis à peu près certain que ce genre de choses est répréhensible (qu’on trouve ça compréhensible ou normal est effectivement une autre affaire).

  • Terreur et récupération
    https://lundi.am/Terreur-et-recuperation

    Les réactions d’horreur et de stupéfaction suscitées par l’assassinat de Samuel Patty, professeur d’Histoire-Géographie à Conflans-Sainte-Honorine sont unanimes. Mais c’est justement parce que cette barbarie nous accable tous que sa récupération politicienne et de tous bords peut apparaître indécente. Nous avons reçu cette réaction, à chaud, d’une enseignante scandalisée d’être dramatiquement érigée en héro après avoir pris l’habitude au fil des années de se sentir méprisée ; notamment par sa hiérarchie qui s’empresse aujourd’hui d’invoquer une solidarité qu’elle considère hypocrite et intéressée.

    Comme si le choc suscité par cet assassinat brutal et insoutenable d’un homme, d’un enseignant, d’un collègue ne suffisait pas, nous devons en plus supporter une seconde vague d’esprit Charlie, réincarné sous la forme #jesuisprof.

    Lire, sous la plume de ceux qui d’ordinaire détruisent l’école publique sans relâche, dès lors que cela conforte leur obsession islamophobe, que, lorsqu’un enseignant est attaqué, c’est toute la République qui l’est, les voir se répandre sur le rôle presque sanctifié de l’enseignant « qui donnait un cours sur l’un des piliers de notre démocratie, la liberté d’expression » la semaine même où des enseignants et des enseignantes passaient en conseil de discipline pour « contestation de la réforme du lycée entre 2018 et 2020 », c’est une violence supplémentaire dont nous nous serions bien passé·e·s. Qui plus est dans une période où, dans tous les lycées, injonction est faite aux enseignants et aux enseignantes de ne rien dire des cas de covid+ présents dans leurs classes ou équipes pédagogiques pendant que l’espace public est saturé de discours officiels mensongers : « la rentrée en France est une de celles qui s’est le mieux passée », alors que la loi sur « l’école de la confiance » qu’ils ont imposée restreignait, dans son premier article, la liberté d’expression des enseignant·e·s dans l’espace public, alors que dans tant d’académies, dans tant de lycées, tout a été fait pour empêcher les enseignantes et les enseignants de rencontrer les parents d’élèves pour discuter avec eux de la réforme du lycée et des raisons de leur opposition à cette destruction en règle de l’école, alors qu’au niveau des rectorats ou des établissements des enseignantes et des enseignants sont convoqué·e·s et se voient reprocher tel post de blog sur Macron, tel engagement auprès des gilets jaunes, Cet enseignant a-t-il été assassiné en raison de son Enseignement moral et civique, ou parce que des élèves et des parents d’élèves l’ont diffamé de la manière la plus abjecte et mensongère qui soit, lui imputant des pratiques qui n’étaient pas les siennes ? Un article du Monde d’aujourd’hui invite à se poser la question et à mettre un peu de complexité.

    Quoi qu’il en soit, pour ce qui est des cours d’EMC sur la liberté d’expression, les plus clairs que les élèves aient reçu, ces dernières années, leur ont sans doute été administrés par « la République » lorsqu’elle a envoyé les CRS ou la bac au moindre blocage de lycée, en faisant mettre les lycéens et les lycéennes à genoux, en les faisant arrêter, mettre en garde à vue, traduire en justice, en leur tirant dessus au LBD – dans la désormais et très provisoirement sacro-sainte école publique, des épreuves anticipées du bac ont eu lieu, l’hiver dernier, sous le contrôle de la police.

    #école #profs

  • 17 octobre 2020, on commémore aussi le couvre feu du 17 octobre... 1961

    A ce sujet, #Georges_Azenstarck (1934-2020) vient de mourir. Photographe pour l’Huma, il avait documenté la vie des pauvres et des ouvriers, mais aussi la nuit du #17_octobre_1961, manifestation d’Algériens contre le couvre feu !!!

    Sous les ordres de #Maurice_Papon, la police parisienne a tué des dizaines d’Algériens, dont beaucoup furent jetés à la Seine. C’était il y a 59 ans, dans Paris, le massacre de civils le plus sanglant depuis la Commune. Pendant 30 ans les rares témoins ont essayé de rompre l’omerta organisée par les États français et algériens, par les partis de droite et d’extrême droite et certains partis de gauche.

    Azenstarck, le photographe qui a témoigné contre Maurice Papon
    Chloé Leprince, France Culture, le 8 septembre 2020
    https://histoirecoloniale.net/Le-photographe-George-Azenstarck-temoin-majeur-du-17-octobre-1961

    Dans ce documentaire de Faiza Guène et Bernard Richard, produit en 2002, il décrit sa soirée passée avec son collègue photographe à « L’Huma », les cadavres qu’il voit depuis le balcon du journal, qui s’entassent en contrebas dans la rue, du côté du Rex, “comme des sacs à patates”. Il décrit aussi les Algériens que la police traîne par le col, vifs ou morts, et ce camion qu’on appelait encore “panier à salade”, qui stationne une grosse dizaine de minutes sous sa fenêtre et lui masque la vue. Lorsque le camion remettra le moteur, les cadavres entassés auront disparu. Les tirs se sont tus, Azenstarck descend en trombe, il tente de photographier ce policier qui, seau d’eau à la main, tente en vain de nettoyer le sang sur le trottoir. On l’empêche assez vite de mitrailler. Mais ses pellicules de la soirée du 17 octobre 1961 serviront a posteriori à étayer la réalité : on a bien massacré des Algériens dans les rues de Paris ce soir-là.

    Mémoire du 17 Octobre 1961 (Bernard Richard et Faïza Guène, 2002, 17 minutes)
    https://www.youtube.com/watch?v=xVGT19qOUBA

    Le témoignage du photographe, ainsi que ses tirages, sont d’autant plus précieux qu’il s’est d’abord agi de planches contact : ni le 18 octobre 1961 ni les jours qui suivront, l’Humanité ne publiera les images de Georges Azenstarck. En 2011, il montre ses photos et parle de leur disparition mystérieuse du siège de l’Humanité, au début du film de la plasticienne Ariane Tillenon :

    17 octobre 1961 : "50 ans après, je suis là" (Ariane Tillenon, 2011, 15 minutes)
    https://www.youtube.com/watch?v=8pzuDOmELdY

    #France #Paris #racisme #Algériens #FLN #guerre_d'Algérie #manifestation #violence_policière #L'Huma #17octobre1961 #immigration #bidonvilles #colonialisme #police #pogrom_policier #massacre #histoire #violences_policières #impunité #torture

  • Approche novatrice (ou pas) de la liberté d’expression : il faut afficher partout, à toute force, les dessins islamophobes de Charlie Hebdo, mais réclamer à hauts cris qu’on fasse taire tous ces affreux « islamo-gauchistes » qui écrivent sur les réseaux sociaux que ces dessins sont islamophobes.

    Parce que la liberté d’expression accordée aux islamo-gauchistes tue, alors que les dessins islamophobes favorisent le vivre ensemble dans le respect de nos valeurs républicaines.

  • Sauver la vie et les profits des riches : comment la France est devenue une oligarchie sanitaire - FRUSTRATION
    https://www.frustrationmagazine.fr/sauver-la-vie-et-les-profits-des-riches-comment-la-france-est-de

    La suite nous est racontée par l’enquête nationale EpiCov, lancée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et publiée cette semaine. On y apprend qu’au début de l’épidémie, les 10% les plus riches étaient les plus touchés. Leur mode de vie axé sur la sociabilité, les dîners, les réseaux mondains, les voyages, les a davantage exposé que les autres.

    Puis le confinement a été mis en place. Et là, les choses se sont inversées : en mai, c’était les plus pauvres qui étaient les plus exposés à la maladie. Et les personnes issues de l’immigration extra-européenne : les noirs et les arabes, en gros. Autrement dit, le confinement a sauvé les plus riches : refugiés à la campagne, pouvant télétravailler (50% des cadres ont télétravaillé contre 1% des ouvriers, précise l’enquête), ils ont tout de même pu compter sur les plus pauvres, et parmi eux, les noirs et les arabes, pour continuer à faire tourner le pays.

  • Mozilla a licencié tous les développeurs responsables du moteur expérimental de Firefox
    https://www.clubic.com/navigateur-internet/mozilla-firefox/actualite-16841-mozilla-a-licencie-tous-les-developpeurs-responsables-du-mot

    Paul Rouget, figure emblématique française chez Mozilla, a participé aux travaux de recherche de la fondation. Après cinq années de bénévolat, il est resté salarié 12 ans avant d’être remercié. Sur son site personnel, Paul Rouget explique avoir créé la première génération des outils de développement de Firefox. Il a également pris part au développement du langage de programmation Rust, spécifiquement centré sur la sécurité. Mais surtout, il faisait partie de l’équipe de chercheurs travaillant sur Servo, le moteur de rendu de nouvelle génération concocté par Mozilla et dont certains composants ont été implémentés au sein de Firefox en 2017.

    […]

    Paul Rouget explique sur son site que tous les ingénieurs de Servo ont été licenciés au mois d’août. On le sait, le navigateur enregistre un fort déclin. Alors pour réduire les dépenses, la question mérite d’être posée : la fondation Mozilla prévoit-elle, elle aussi, de migrer vers Chromium ? Il semblerait en tout cas que les travaux de recherches de Servo pour optimiser Gecko aient été abandonnés.

    • J’hésitais à le publier... C’est assez technique, et j’ai parfois l’impression que personne n’y prête attention.

      Dans les commentaires, on voit le graph de la rémunération de la direction.

      Et dans un article précédent, ça expliquait que la fondation se concentrait désormais sur les services voisins.

      Ça donne des impressions de transformation en yahoo-bis...

    • La seule alternative à Chrome, c’est désormais Safari d’Apple ?

      Après, un jour, il faudra peut-être s’interroger sur le modèle Mozilla, avec un « logiciel libre » qui a permis de lancer une « fondation » avec des budgets de plusieurs centaines de millions de dollars annuels :

      From 2004 to 2014, the foundation had a deal with Google to make Google Search the default in the Firefox browser search bar and hence send it search referrals; a Firefox themed Google search site was also made the default home page of Firefox. The original contract expired in November 2006. However, Google renewed the contract until November 2008 and again through 2011.[15] On December 20, 2011, Mozilla announced that the contract was once again renewed for at least three years to November 2014, at three times the amount previously paid, or nearly US$300 million annually.[16][17] Approximately 90% of Mozilla’s royalties revenue for 2014 was derived from this contract.[18]

    • J’ai l’impression de revivre l’époque IE6.
      A l’instant, le développeur qui me dit que c’est résolu. Je teste, je ne vois pas la modification demandée. J’ouvre le site sur Chrome, et magie, la modification est bien présente.
      Chrome est le nouvel IE6.
      Les développeurs ne bossent que sur lui, et se foutent que ça ne fonctionne pas ailleurs.