François Isabel

Ni dieu, ni maître, nirvana

  • Nicolas Sarkozy refuserait de manger les plats de la Santé et de cuisiner
    https://www.laprovence.com/article/politique/2997734808425214/nicolas-sarkozy-refuserait-de-manger-les-plats-de-la-sante-et-de-se-fair

    Nicolas Sarkozy ne se nourrirait plus que de yaourts, rapporte Le Point. L’ancien Président refuse, selon nos confrères, de manger les plats préparés par la prison de la Santé par « peur que quelqu’un ait pu cracher dans sa pitance, si ce n’est pire », écrit l’hebdomadaire.

    L’ancien chef d’État a la possibilité, comme les autres détenus, de cuisiner lui-même, en achetant des produits au sein du centre pénitentiaire mais il a rejeté cette possibilité. « Il ne sait pas se faire cuire un œuf. Et puis par principe, il s’y refuse », indique un de ses proches, toujours dans Le Point. (...)

  • Meurtrier d’enfant tué par ses codétenus : un célèbre chanteur pédophile assassiné dans la même prison - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2025/11/07/meurtrier-denfant-tue-par-ses-codetenus-un-celebre-chanteur-pedophile-assa

    l’essentiel : La prison dans laquelle a été tué un homme condamné pour le meurtre d’une enfant a été le théâtre d’un sordide drame moins d’un mois auparavant. La victime était l’ancien chanteur des Lostprophets, Ian Watkins.

    Kyle Bevan, 33 ans, a été retrouvé mort dans sa cellule de la prison de Wakefield, dans le West Yorkshire, mercredi 5 novembre. Il avait été condamné à la prison à vie pour le meurtre de Lola James, la fille de deux ans de sa compagne en 2020.

    Trois hommes comparaissaient ce vendredi, accusés du meurtre du trentenaire. Mark Fellows, 45 ans, Lee Newell, 56 ans, et David Taylor, 63 ans, tous détenus à la prison de Wakefield, n’ont pas plaidé coupable ni non coupable et comparaîtront de nouveau devant la Cour de la Couronne de Leeds le 10 novembre, relate la BBC.
    Un célèbre chanteur de rock tué par deux détenus

    Moins d’un mois avant le meurtre, un autre individu de la même prison perdait la vie après avoir été agressé par un ou plusieurs codétenus. La victime n’est autre que le chanteur du groupe des Lostprophets, Ian Watkins. Il y purgeait une peine de 29 ans de prison, après avoir été reconnu coupable en 2013 de multiples agressions sexuelles sur des enfants.

    Les Lostprophets est un groupe connu dans le paysage du rock alternatif gallois, cumulant des millions d’albums vendus à travers le monde. Son ancien leader de 48 ans aurait été assassiné par Rashid Gedel, 25 ans, et Samuel Dodsworth, 43 ans.

    La prison de Wakefield, établissement de haute sécurité abritant certains des criminels les plus notoires du Royaume-Uni, compte actuellement plus de 600 détenus. Un rapport sur les conditions de vie au sein de l’établissement indiquait également que « l’infrastructure de la prison était en mauvais état », citant « des pannes répétées d’équipements essentiels » et « certains éléments importants des systèmes de sécurité périmétrique de la prison ».

  • 300 000 kilomètres de routes antiques de l’Empire romain révélés grâce à une carte numérique inédite - Geo.fr
    https://www.geo.fr/histoire/300-000-kilometres-de-routes-antiques-de-l-empire-romain-reveles-grace-a-une-car

    ici : https://itiner-e.org

    Des autoroutes italiennes aux pistes marocaines ou sentiers français, de nombreuses routes modernes reposent sur des tracés imaginés il y a deux mille ans par les ingénieurs romains. Avec Itiner-e, des chercheurs cartographient ces voies oubliées, près de 300 000 kilomètres de « vias » antiques, pour offrir un regard inédit sur le cœur et l’organisation de l’Empire romain.

    Elles ont fait battre le cœur de l’Empire romain pendant des siècles. D’immenses voies pavées sillonnant l’Europe, l’Afrique du Nord et le Proche-Orient, reliant légions, commerçants et messagers impériaux. Deux millénaires plus tard, ces routes reprennent désormais vie grâce à un projet scientifique : Itiner-e, sorte – comme la carte ORBIS avant lui – de « Google Maps de l’Antiquité » qui combine archives historiques et technologies modernes pour cartographier le réseau routier de la Rome antique.

    Publié dans la revue Scientific Data le 6 novembre 2025, le projet Itiner-e est le fruit de quatre années de travail, mené par une équipe d’archéologues et d’historiens issus de seize institutions européennes. Il propose la carte la plus complète et la plus précise jamais réalisée du réseau routier antique, rassemblant des milliers de sources anciennes et modernes pour offrir une vision inédite de l’Empire à son apogée, vers l’an 150 apr. J.-C.

    Des routes qui ont transformé le monde

    Le résultat est stupéfiant : près de 300 000 kilomètres de routes ont été recensés, presque le double de ce qui était connu jusqu’ici. Elles traversaient autrefois près de 40 pays modernes, des côtes atlantiques de la Bretagne romaine aux déserts d’Arabie, en passant par les montagnes d’Anatolie et les plaines de Tunisie. « Ce réseau massif et intégré a été un véritable tournant historique, s’enthousiasme auprès de LiveScience Tom Brughmans, archéologue à l’université d’Aarhus (Danemark) et coordinateur du projet. Cela signifiait que, pour la première fois, une peste [la peste antonine, 165-190 apr. J.-C.], un essor économique ou une nouvelle religion pouvait devenir ’continentale’ et transformer le monde. »

    En cartographiant les anciennes routes qui ont transporté la peste antonine, nous obtenons une étude de cas vieille de 2 000 ans sur les impacts sociétaux à long terme des pandémies. – Tom Brughmans

    Pour reconstruire ce gigantesque réseau, les scientifiques ont croisé sources historiques – l’Itinéraire d’Antonin (IIIe siècle apr. J.-C.), document listant les routes et les distances entre villes de l’Empire ou encore la Table de Peutinger (XIIe siècle apr. J.-C.), fac-similé d’une carte les figurant également – avec des outils modernes : photographies aériennes, imagerie satellite, cartes topographiques anciennes et systèmes d’information géographique (SIG).

    Chaque tronçon de route a été géoréférencé et documenté avec des métadonnées précisant sa longueur, son altitude moyenne, ses sources et son degré de certitude. Car tout n’est pas gravé dans la pierre : seuls 2,7 % des trajets sont connus avec certitude.
    Chemins secondaires, héritage durable

    Le reste repose sur des indices archéologiques et historiques, souvent comparés aux tracés des routes modernes – preuve que le réseau antique a souvent servi de squelette aux infrastructures actuelles. En Grande-Bretagne, une étude publiée en juillet 2025 et reposant sur la carte de Gough, a montré que de nombreuses voies romaines ont été utilisées plus d’un millénaire après la chute de l’Empire, durant le Moyen Âge. Ces exemples historiques illustrent parfaitement le constat de Tom Brughmans et de l’équipe Itiner-e :

    Les deux cents années de recherche sur les routes romaines se sont largement concentrées sur ces autoroutes, pour ainsi dire, au détriment des routes sans nom, les « chemins de campagne ».

    Grâce à leur approche et notamment, des images satellites prises avant la construction des barrages, ils ont pu découvrir d’anciennes routes, aujourd’hui ensevelies sous des lacs artificiels. Ou encore, vérifier des itinéraires mentionnés dans des documents historiques, souvent ignorés jusqu’ici. Le nouveau jeu de données comprend ainsi près de 200 000 kilomètres de voies secondaires. Cependant, certaines lacunes subsistent dans la carte, en raison d’un manque de données ou encore, de la difficulté – même pour des experts – de reconnaître certaines catégories de chemins romains dans les vestiges archéologiques.
    300 000 kilomètres… et ce n’est qu’un début

    Le projet constitue ainsi, également, un appel à l’action pour la recherche : ses auteurs espèrent que d’autres équipes viendront enrichir cette base vivante, en y ajoutant de nouveaux résultats de fouilles et trouvailles régionales. « Trois cent mille kilomètres, ce n’est vraiment que la partie émergée de l’iceberg, déclare Tom Brughmans, à nos confrères de ScienceAlert cette fois-ci. Nous espérons stimuler de futures recherches pour améliorer la connaissance ouverte de la localisation de toutes les routes romaines. »

    Déjà, la plateforme Itiner-e est en libre accès, offrant la possibilité de visualiser, télécharger et citer chacun des 14 769 segments de route grâce à un identifiant unique. Et pour les plus curieux, elle permet aussi de constater que, contrairement à l’adage, tous les chemins… ne mènent pas à Rome.

    Certes, les principaux carrefours du réseau se situaient dans la plaine du Pô et le corridor alpin, au nord de l’Italie. Mais la position de la cité, au centre d’une péninsule, en faisait en réalité une impasse pour le réseau terrestre. Ce n’est qu’en intégrant les routes maritimes et fluviales qu’elle redevient véritablement le cœur stratégique de l’Empire.

  • La Chine a officiellement admis au service actif le CNS Fujian, son troisième porte-avions - Zone Militaire
    https://www.opex360.com/2025/11/07/la-chine-a-officiellement-admis-au-service-actif-le-cns-fujian-son-troisiem

    Mis à l’eau en juin 2022, soit environ sept ans après le début de sa construction, le troisième porte-avions chinois [désigné Type 003], le CNS Fujian, a effectué sa première sortie en mer, dans le cadre d’une campagne d’essais, en mai 2024. Visiblement, cette dernière s’est déroulée sans accroc puisque ce navire a été admis au service actif le 5 novembre, lors d’une cérémonie organisée à la base de Sanya [Hainan], en présence de Xi Jinping, le président de la République populaire de Chine [RPC].

    Contrairement à ses deux prédécesseurs, les CNS Liaoning [ex-Varyag] et CNS Shandong, de conception soviétique et dotés chacun d’un tremplin, le CNS Fujian est en configuration dite CATOBAR [Catapult Assisted Take-Off But Arrested Recovery], c’est-à-dire qu’il est équipé d’au moins trois catapultes, en l’occurrence électromagnétiques [ou EMALS], et de brins d’arrêt. Plus imposant, avec un déplacement d’environ 80 000 tonnes pour une longueur de 316 mètres, il est pourvu d’une propulsion conventionnelle.

    Pour rappel, l’USS Gerald R. Ford est, à ce jour, le seul porte-avions américain opérationnel à être équipé d’EMALS, dont le développement et les soucis de fiabilité ont été la source d’importants retards.

    Grâce à cette configuration CATOBAR du CNS Fujian, l’aéronavale chinoise va faire un bond capacitaire étant donné qu’il lui sera désormais possible de mettre en œuvre des chasseurs-bombardiers plus lourdement chargés en carburant et en munitions ainsi que des avions de guet aérien, comme le KJ-600, qui est le pendant du E-2D Advanced Hawkeye américain.

    Ainsi, cet avion assurera une couverture radar sur plusieurs centaines de nautiques. Mais pas seulement puisqu’il permettra de raccourcir la boucle OODA [Observe, Orient, Decide and Act / Observer, s’orienter, décider et agir] du groupe aéronaval chinois.

    « La coordination des moyens aériens [et navals] permise par l’inclusion de ces appareils au sein du groupe aérien embarqué, crée une différence énorme tant dans la capacité de renseignement et d’anticipation des menaces que dans celle de gestion coordonnée des moyens d’action du groupe aéronaval », a ainsi récemment souligné une note du Centre d’études stratégiques de la Marine [CESM].

    Les capacités du groupe aérien embarqué [GAé] du CNS Fujian reposeront également sur le chasseur multirôle J-15T, doté d’une crosse d’appontage, l’avion de guerre électronique J-15DT, le chasseur-bombardier de 5e génération J-35 [ex-FC-31 « Gyrfalcon »] et l’hélicoptère de lutte anti-sous-marine Z-20.

    Si les CNS Liaoning et CNS Shandong se concentrent essentiellement sur l’environnement proche de la Chine [en particulier sur la mer de Chine méridionale], le CNS Fujian donnera à la composante navale de l’Armée populaire de libération [APL] une capacité de projet de la puissance aérienne au-delà de « la troisième chaîne d’îles », laquelle va des îles Aléoutiennes à la Nouvelle-Zélande.

    « La Chine qui souhaite exercer une forme de domination sur un espace régional proche en Asie-Pacifique – aussi bien en Asie du Nord que du Sud-est – où elle est en confrontation plus ou moins intense avec ses voisins [Japon, Corée du Sud, Philippines], pourrait se servir de cet outil aéronaval dans une approche de l’intimidation stratégique », a relevé le CESM.

    Cela étant, ce n’est pas parce qu’il a été admis au service que le CNS Fujian est pleinement opérationnel. « La composante navale de l’APL doit encore surmonter de nombreux obstacles, comme l’amélioration de la fiabilité des systèmes EMALS », estime Aita Moriki de l’Institut national japonais d’études de défense, cité par The Maritime Executive. En outre, a-t-il ajouté, il lui faut aussi « collecter d’importantes quantités de données opérationnelles et accroître le nombre de ses pilotes d’avions embarqués ainsi que la qualité de leur entraînement ».

    Par ailleurs, en mars 2024, alors que le CNS Fujian s’apprêtait à commencer ses essais en mer, l’amiral Yuan Huazhi, le commissaire politique de la composante de l’APL, avait confirmé qu’un quatrième porte-avions était en cours de construction, sans préciser s’il serait à propulsion nucléaire.

  • Paris. Elle meurt dans son bain à 17 ans à cause de son téléphone portable
    https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2025/11/06/une-jeune-fille-meurt-electrocutee-dans-son-bain-a-cause-de-son-telephon

    C’est un dramatique accident. Une adolescente est morte électrocutée dans son bain après avoir utilisé son téléphone portable qui était en charge, rapporte BFMTV ce jeudi. La victime est une lycéenne parisienne âgée de 17 ans.

    Chaque année, les électrisations accidentelles entraînent 3 000 hospitalisations et on compte entre 30 et 40 décès par électrocution.

  • Ferme opposition des associations, coup de sang du directeur de Beauval : le projet de centre qui pourrait accueillir les dauphins de Marineland démarre dans la douleur
    https://www.nicematin.com/environnement/ferme-opposition-des-associations-coup-de-sang-du-directeur-de-beauval-le

    Il aura fallu plusieurs réunions au cours des deux derniers mois pour que le projet de centre d’accueil et de protection pour dauphins de Beauval dans le Loir et Cher, initié par le gouvernement et qui pourrait accueillir notamment les dauphins de Marineland, soit finalisé.

    Mais, s’il l’a été, c’est avec beaucoup de difficultés et revirements de situation qui ont marqué la soirée de ce mercredi 5 novembre.
    Le directeur de Beauval aurait menacé de tout laisser tomber

    Selon nos sources, ce mercredi en fin de journée, à l’issue d’une énième réunion plutôt houleuse avec les associations de protection animalière, Rodolphe Delord, le directeur du zoo-parc de Beauval, aurait menacé de tout abandonner devant la complexité de ce dossier. Coup de bluff ?

    La plupart des associations - C’est Assez !, One Voice et Tilikum Spirit - ont en effet manifesté leur profond désaccord sur plusieurs points, notamment « la présence du public autour des bassins de ce futur centre pour dauphins, la possibilité à long terme d’envisager une reproduction de ces cétacés et celle de procéder à des mouvements d’animaux entre établissements. »
    « Accepter la reproduction des dauphins c’est pas envisageable pour nous »

    « L’idée de rendre possible une reproduction des dauphins en captivité, après avoir voté une loi sur la maltraitance animale, ça n’a aucun sens, nous nous y opposons formellement. Ce que nous voulons c’est un sanctuaire terrestre et rien d’autre » confie Christine Grandjean, la présidente de C’est Assez !. « Tout est clair pour nous, commente à son tour Christine Ringuet de Tilikum Spirit : la reproduction imposée par le futur delphinarium sera refusée, l’exportation des cétacés également. Nous étions prêts à envisager un sanctuaire dans un zoo et à se mettre à la même table que la captivité. Seule Sea Sheperd n’a pas été conviée à cette réunion, puisque l’ONG a accepté ce projet avec l’idée de la reproduction et des exportations sous couvert d’un comité éthique dont la mise en place précise n’a pas été discutée lors de la précédente réunion. »

    Si le projet est définitivement acté, les études techniques de ce centre - dont le coût estimé à 30 millions d’euros à la charge de Beauval - pourraient être finalisées d’ici début 2026 et les travaux pourraient commencer en février 2026. L’accueil des premiers dauphins pourrait alors se faire en mars 2027.
    « On n’est même plus sûrs que ce soit pour les dauphins de Marineland »

    Un calendrier qui rend aussi perplexe certaines associations : « On se demande si ce projet va vraiment pouvoir accueillir les dauphins de Marineland. On est pas du tout dans le bon timing, confie Christine Ringuet. Soyons clairs, nous nous battons pour la fin de la captivité des cétacés telle que nous la connaissons actuellement et l’idée d’accepter un projet à Beauval n’était envisageable que pour parer à l’urgence imposée par Marineland. Mais on vient d’apprendre que l’’accord existant pour ce nouveau delphinarium concerne en premier lieu Planète Sauvage puisque les délais de construction de Beauval ne conviennent pas à Marineland. »

    De son côté, la direction de Marineland se garde bien de commenter ces échanges, qu’elle trouve d’ailleurs « lunaires ». Échanges auxquels elle n’a d’ailleurs jamais été conviée.

    Le parc redit une nouvelle fois que « des solutions opérationnelles existent pour les dauphins en Espagne ».

    « Nous avons un accord des autorités scientifiques espagnoles pour huit dauphins qui pourraient rejoindre très rapidement le delphinarium de Malaga en Espagne. Nous attendons juste que la France se prononce. On a aussi fait des demandes pour l’Oceanografic de Valence pour quatre autres dauphins restants. Cette demande est en cours d’instruction... ».
    Les deux orques ne sont pas concernées

    Concernant les deux orques Wikie et Keijo, elles n’étaient pas concernées par le projet Beauval.

    Et plus de dix mois après la fermeture du parc antibois au public, leur sort demeure toujours très incertain, alors même que l’état de leur bassin se détériore.

    Le ministre de la transition écologique, Mathieu Lefèvre, qui a pris le relais sur ce dossier, est attendu ce jeudi au zoo-parc de Beauval.

    Il y tiendra un point presse pour annoncer le soutien de l’État à ce projet voulu par le gouvernement comme « exemplaire de la transition éthique et scientifique dédié aux dauphins issus des delphinariums. Ce déplacement illustrera la volonté du gouvernement de placer le bien-être animal au cœur de la gestion de la faune sauvage captive ».

    Le ministre devra être convaincant pour espérer mettre tout le monde d’accord. Et sortir peut-être de cette impasse.

  • L’automobile en France est-elle en voie de Cubanisation ?
    https://www.larevueautomobile.com/actualites/l-automobile-en-france-est-elle-en-voie-de-cubanisation.html

    L’automobile en France bascule-t-elle vers un modèle cubain ? Les chiffres sont alarmants : en 2024, l’âge moyen des voitures en circulation a atteint 12,1 ans, contre 8,5 ans en 2008. Pire, près d’un véhicule sur cinq a plus de 16 ans. Cette tendance s’explique en grande partie par l’effondrement des ventes de voitures neuves, tombées à des niveaux comparables à ceux des années 1970, avec moins de 1,8 million d’immatriculations annuelles — un niveau historiquement bas.

    À Cuba, l’embargo et la crise économique ont gelé le parc automobile dans les années 1950, forçant les propriétaires à maintenir en vie des véhicules vieillissants par tous les moyens. En France, le phénomène est différent, mais le résultat est similaire : les voitures roulent de plus en plus longtemps. Entre 2010 et 2024, l’âge moyen du parc a augmenté de plus de 3 ans, une progression inédite. Les raisons ? L’explosion des prix des véhicules neufs, la hausse des taux d’intérêt, et les pénuries de composants ont rendu le renouvellement inaccessible pour de nombreux ménages. Résultat : les Français gardent leurs voitures plus longtemps que jamais, et le marché de l’occasion, qui représente désormais plus de 80 % des transactions, devient la seule solution pour des millions d’automobilistes.
    Cette situation crée un cercle vicieux. Plus les voitures vieillissent, plus leur entretien devient coûteux et complexe. Les pièces détachées se raréfient, les garagistes manquent de main-d’œuvre, et les propriétaires reportent les réparations ou se tournent vers le bricolage. Les véhicules les plus anciens, souvent les plus polluants, sont progressivement exclus des centres-villes par les zones à faibles émissions (ZFE). Mais ils ne disparaissent pas pour autant : ils sont revendus en périphérie ou en zone rurale, où ils continuent de circuler, parfois dans un état préoccupant.

    Le risque d’une « cubanisation » partielle du parc automobile français est bien réel. Non pas parce que la France manque de ressources, mais parce que les contraintes économiques et réglementaires poussent une partie de la population à conserver des voitures toujours plus âgées. En 2024, près de 10 millions de véhicules en circulation ont plus de 15 ans — un record absolu. Ces voitures, conçues pour durer une décennie, se retrouvent sur les routes deux fois plus longtemps, avec des conséquences directes sur la sécurité, la pollution et les inégalités.

    Contrairement à Cuba, la France a les moyens d’éviter ce scénario. Mais pour cela, il faudrait relancer les ventes de véhicules neufs et d’occasion récents, rendre les alternatives (électrique, hybride, retrofit) accessibles à tous, et éviter que la transition écologique ne se transforme en facteur d’exclusion. Sans action forte, le parc automobile français pourrait continuer à vieillir, créant une fracture entre ceux qui peuvent se permettre de rouler dans des voitures modernes et ceux qui, faute de moyens, seront contraints de maintenir en vie des véhicules d’un autre âge. La cubanisation ne serait pas généralisée, mais elle deviendrait une réalité pour les ménages les plus modestes — une perspective qui interroge sur l’avenir de la mobilité en France.

    • Une voiture qui vieillit, c’est autant de matériaux économisés pour la fabrication d’une neuve. Une vieille voiture bien entretenue rend les mêmes services qu’une neuve. Après il faut pouvoir prévoir un budget « maintenance ». A moins qu’on ne préfère se la péter dans des matériels rutilants truffés de gadgets « connectés » grâce au « leasing social ». Maintenant qu’est-ce qui revient le moins cher en termes de dépenses contraintes pour un foyer ? Et quelle est la solution la « meilleure pour la planète » ? Faire durer sa bagnole ou en fabriquer des neuves et « recycler » les déchets générés par les anciennes ?

      #fuck_the_capitalism

  • Ce que l’on sait de « Tapinoma magnum », la fourmi noire et brillante qui envahit l’Europe
    https://theconversation.com/ce-que-lon-sait-de-tapinoma-magnum-la-fourmi-noire-et-brillante-qui

    De très nombreux foyers invasifs de la fourmi noire « Tapinoma magnum » ont été détectés en Europe. Elles ne posent pas de danger sanitaire immédiat, mais les populations colossales de chaque colonie peuvent causer des dégâts considérables en milieux urbains, agricoles et même naturels. Espérant endiguer cette invasion, la recherche s’active aujourd’hui pour mieux la caractériser, évaluer ses impacts et explorer des pistes pour limiter les dégâts.

    La supercolonie est un ensemble fluide dont les contours s’étendent ou se contractent selon la température, l’humidité et les ressources, couvrant parfois plus de 20 hectares, sauf si le paysage (routes, cours d’eau, forêts) limite son expansion.


    Photographie montrant l’état d’un sol de serre maraîchère où les Tapinoma magnum ont construit leurs nids. Félix Biolley (agriculteur à Taulignan, Drôme), Fourni par l’auteur

    Nous nous attendons à ce que ces espèces se répandent rapidement dans l’ensemble du pays et que leurs impacts se multiplient. Contrairement à d’autres espèces envahissantes comme la fourmi d’Argentine et Lasius neglectus, notamment du fait que les Tapinoma ont été importées de plusieurs régions, à de multiples reprises, et présentent donc une forte diversité génétique, elles disposent d’un potentiel d’adaptation très important. Leur capacité à s’installer partout dans le pays est fortement renforcée par le changement climatique.

    #fourmis_envahissantes

  • Le milliardaire anti-écolo Bernard Arnault achète « Challenges » et deux journaux scientifiques
    https://reporterre.net/Le-milliardaire-anti-ecolo-Bernard-Arnault-rachete-Challenges-et-deux-jo

    Bernard Arnault, le nouveau milliardaire croquemitaine des médias, s’apprête à engloutir le magazine économique Challenges ainsi que les revues Sciences et Avenir et La Recherche. En 2020, il était déjà entré au capital de ces médias à hauteur de 40 %. D’ici la fin de l’année, il deviendra l’actionnaire majoritaire de ces trois titres car Claude Perdriel, le patron actuel, souhaite passer la main.

    « Claude Perdriel a 99 ans et commence à sentir les effets de l’âge. Il a décidé de vendre l’ensemble des titres à Bernard Arnault, qui n’attendait que cela. C’est surtout “Challenges” qui l’intéressait, car cela fait quelques années qu’il était chatouillé par le numéro du classement des personnalités les plus riches. Il n’aime pas voir sa tête en couverture », rapporte Florence Leroy, journaliste chez Sciences et Avenir et membre du comité social et économique des éditions Croque Futur, qui chapeautent les trois médias. (...)

  • Deux-Sèvres : il voulait aller chez son médecin, l’octogénaire se retrouve en Croatie - ICI
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/deux-sevres-il-voulait-aller-chez-son-medecin-l-octogenaire-se-retrouve-e

    Un homme de 85 ans vivant à Châtillon-sur-Thouet (Deux-Sèvres), dont la disparition a été signalée par des proches, se trouvait en fait en Croatie ! C’est l’histoire improbable, mais heureusement sans gravité, survenue ce mardi soir. Ce sont des membres d’une association dont l’homme fait partie, où il ne s’était pas présenté alors qu’il devait s’y rendre, qui ont contacté les secours. Les voisins avaient donné l’alerte également car ils ne l’avaient pas vu dans la journée, ce qui était inhabituel.

    En arrivant à son domicile, les secours ont découvert la maison vide mais ont pu appeler l’octogénaire sur son portable : celui-ci a décroché en indiquant se trouver dans un hôtel en Croatie, après avoir roulé plus de 20 heures. Il a expliqué qu’il voulait initialement aller chez son médecin à Airvault, à une vingtaine de kilomètres, et « ne pas comprendre ce qu’il s’était passé ». Il n’était jusque là pas connu pour des troubles cognitifs ou des problèmes de désorientation. En bonne santé, ses proches doivent le récupérer.

  • Tesla : le fonds souverain norvégien bloque le chèque d’Elon Musk à 1 000 milliards de dollars
    https://www.latribune.fr/article/transports/automobile/5915232881542/tesla-le-fonds-souverain-norvegien-bloque-le-cheque-d-elon-musk-a-1-000-mi

    La décision est tombée un mardi matin, depuis Oslo. À deux jours d’une assemblée générale décisive à Austin, au Texas, le plus grand fonds de richesse étatique du monde a glissé son bulletin dans l’urne. Il est sec et sans appel : le fonds souverain de la Norvège votera contre le plan de rémunération de son fondateur, Elon Musk.

    Ce vote n’est pas celui d’un actionnaire minoritaire isolé. Le fonds norvégien, qui pèse plus de 1 800 milliards d’euros, détenait 1,14 % du capital de Tesla au 30 juin 2025. Il est l’un des dix principaux actionnaires de l’entreprise. Son « non » est un signal envoyé aux autres investisseurs institutionnels.

    L’enjeu de ce vote est un paquet de compensation qui, s’il était approuvé ce jeudi 6 novembre, pourrait octroyer à l’homme le plus riche du monde jusqu’à 12 % supplémentaires du capital actuel de Tesla. La valeur de ce plan, étalé sur dix ans et soumis à l’atteinte d’objectifs « très ambitieux », est potentiellement plus de 1 000 milliards de dollars.

    La ligne rouge de la dilution

    Ce montant stratosphérique, le fonds norvégien le qualifie d’emblée de « préoccupant ». Les enjeux de cette opposition se résument en trois points centraux, exposés par le fonds sur son site : le « montant total de la rémunération », la « dilution » et, surtout, l’« absence de mesures pour atténuer le risque lié à une personne clé ».

    L’argument de la dilution est au cœur du désaccord. L’octroi de 12 % supplémentaires du capital à Elon Musk, même si cela est conditionné par une multitude d’objectifs, modifie la structure de l’actionnariat pour tous les autres investisseurs. Le « non » norvégien souligne qu’il existe une limite, même pour un dirigeant salué pour sa « direction visionnaire » et la « valeur considérable » créée.

    La préoccupation liée à la « personne clé » touche directement au culte de l’homme providentiel. Elle interroge la dépendance de l’entreprise à son seul fondateur, un risque qu’une rémunération colossale ne ferait que sanctuariser.
    Le silence rompu, le dialogue exigé

    Les relations entre le chef du fonds norvégien, Nicolai Tangen, et Elon Musk s’étaient déjà « nettement refroidies ». L’an dernier, le fonds avait d’ailleurs voté contre un autre plan de rémunération gigantesque d’Elon Musk. Bien qu’approuvé à l’époque par les actionnaires, cet accord avait été rejeté par la justice du Delaware en décembre, une décision contre laquelle Tesla a fait appel.

    Ce nouveau rejet norvégien s’inscrit dans cette ligne de conduite. Malgré sa position ferme, le fonds maintient une porte ouverte, précisant qu’il « continuera à rechercher un dialogue constructif avec Tesla sur ce sujet et sur d’autres thèmes ».

    La pression est désormais maximale. Le fossé est net : d’un côté, le conseil qui défend un accord potentiellement le plus important de l’histoire pour garantir la fidélité de son fondateur ; de l’autre, le plus grand pool de capitaux au monde, qui refuse d’entériner ce qu’il perçoit comme une dérive dans la gouvernance et une rémunération hors de toute mesure connue.

  • Neuville-sur-Saône. Il creuse dans son jardin en prévision d’une piscine et tombe sur un magot en lingots et pièces d’or
    https://www.lejsl.com/societe/2025/11/05/il-creuse-dans-son-jardin-en-prevision-d-une-piscine-et-tombe-sur-un-magot-en

    700 000 euros ! C’est la valeur du magot découvert par cet habitant de Neuville-sur-Saône (69) dans son jardin. Il est propriétaire depuis un an d’une maison, et se lançait dans des travaux de construction d’une piscine racontent nos confrères du quotidien du Rhône.

    Il est alors tombé sur des sacs plastiques contenant des lingots d’or et des pièces du même métal. Respectueux de la loi, il a déclaré sa trouvaille. Les services de l’Etat n’y ont trouvé aucune valeur archéologique, l’ensemble a été daté de 15 à 20 ans et ne figurait pas dans une liste d’objets volés.

    L’acquisition a donc été déclarée légale, le propriétaire a pu garder son butin.

  • La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a été agressée sexuellement en pleine rue
    https://www.franceinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/la-presidente-du-mexique-claudia-sheinbaum-a-ete-agressee-sexuellement-en

    La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a été victime d’une agression sexuelle, mardi 5 novembre, en pleine rue à Mexico, selon des vidéos diffusées dans les médias et sur les réseaux sociaux. Un homme l’a touchée à la poitrine et a tenté de l’embrasser dans le cou, alors qu’elle saluait des sympathisants en plein cœur de la capitale. L’incident s’est produit alors que la cheffe d’Etat se rendait à un événement public près du palais présidentiel, serrant des mains et prenant des photos, comme le montrent ces vidéos.

    En l’absence de tout agent de sécurité pour l’en empêcher, un homme s’est approché de Claudia Sheinbaum, a passé son bras autour de son épaule et, de l’autre main, l’a touchée à la hanche et à la poitrine, tout en tentant de l’embrasser dans le cou. C’est seulement à ce moment-là qu’un membre du service de sécurité présidentiel, chargé de la protection de la présidente, est intervenu et a éloigné l’individu. Ce dernier semblait être sous l’influence de stupéfiants ou d’alcool.
    « Vision machiste »

    Malgré cette agression, Claudia Sheinbaum est restée polie avec l’agresseur et a accepté de prendre une photo avec lui. Elle lui a ensuite tapoté l’épaule et a poursuivi son chemin, comme on peut le voir sur l’une des vidéos. Les autorités de sécurité ont ensuite annoncé son arrestation.

    Quelques heures plus tard, la ministre chargée des Femmes, Citlali Hernandez, a publié un communiqué condamnant l’agression. « Nous condamnons l’acte dont notre présidente a été victime aujourd’hui », a écrit la ministre sur X, où elle a également dénoncé la « vision machiste » et la banalisation, par certains hommes, des intrusions dans l’espace personnel et le corps des femmes.

  • Matière noire : la guerre de MOND aura-t-elle lieu ?
    https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/matiere-noire-la-guerre-de-mond-aura-t-elle-lieu_189095

    Pourquoi les étoiles les plus externes des galaxies tournent-elles aussi vite ? Selon les lois de Newton, leur vitesse devrait décroître à mesure qu’elles sont éloignées du centre. Or, ce n’est pas que ce que l’on observe, tout du moins dans les galaxies autour de nous. Depuis quarante ans, deux explications s’affrontent pour expliquer ce paradoxe. La première invoque une matière noire invisible entourant les galaxies, dont la masse cachée maintiendrait les étoiles dans leur course. La seconde, plus audacieuse, baptisée MOND (MOdified Newtonian Dynamics), préfère réviser les lois de la gravitation quand le champ devient très faible, comme c’est le cas à la périphérie des galaxies. Inutile alors de faire appel à une matière inconnue.
    Décroissance keplérienne

    Un nouvel épisode de cette controverse vient d’être ouvert par Alain Blanchard et Even Coquery, de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP, Toulouse). Dans une étude parue dans Astronomy & Astrophysics, il conclut que la théorie MOND ne parvient pas à reproduire la courbe de rotation de notre propre Galaxie, la Voie lactée, contrairement à un modèle faisant intervenir la matière noire.

    Le point de départ de cette étude n’est pas neuf. Elle s’appuie sur les travaux de François Hammer, de l’Observatoire de Paris, qui, en 2023, avait analysé les mesures de la vitesse d’étoiles lointaines mesurées par le satellite européen Gaia. Son équipe avait trouvé que la vitesse de rotation du disque galactique diminue au-delà de 50.000 années-lumière du centre, suivant une décroissance dite « keplérienne ». Elle découle en effet des lois de Kepler, et s’observe par exemple dans le système solaire. Plus les planètes sont éloignées du soleil et moins vite elles tournent autour. L’ennui c’est que précisément, dans la plupart des galaxies spirales, cette décroissance ne s’observe pas. Et jusqu’à présent, on pensait que c’était aussi le cas dans la Voie lactée, jusqu’à ce que les mesures de Gaia viennent semer le trouble.
    Halo de matière noire

    "Nous avons utilisé les résultats de l’équipe de François Hammer tels quels, et cherché à voir s’ils pouvaient s’accorder avec les modèles standards de galaxie comportant un halo de matière noire, explique à Sciences et Avenir Alain Blanchard. Nous avons montré que c’était le cas, à condition toutefois que ce halo soit particulièrement concentré". C’est en testant la théorie MOND que ça se corse. Dans le cas de la Voie lactée, "MOND ne peut reproduire la courbe de rotation. Sauf si l’on choisit une valeur du paramètre d’accélération trois fois plus faible que celle utilisée pour les galaxies externes", indique Alain Blanchard.

    Ce "paramètre d’accélération", noté a0, fixe la limite en dessous de laquelle la gravité se comporte différemment des lois de Newton. En clair, quand les forces gravitationnelles deviennent très faibles — comme à la périphérie des galaxies — la gravité se « renforce » un peu, ce qui permet d’expliquer la vitesse des étoiles sans invoquer de matière noire. Mais ce paramètre se doit d’être le même pour toutes les galaxies, les lois de la physique n’étant pas censées dépendre du lieu où elles s’exercent.
    "Le débat reste vif"

    L’équipe toulousaine conclut donc que la décroissance observée par Gaia est incompatible avec MOND. Le résultat a immédiatement fait réagir les partisans de MOND. "J’ai reçu une dizaine de mails de collègues dès la mise en ligne de l’article, raconte Alain Blanchard. C’est bon signe : cela prouve que le débat reste vif". Pour Benoît Famaey, chercheur au CNRS à Strasbourg et spécialiste de la théorie MOND, l’interprétation d’Alain Blanchard repose sur une hypothèse fragile : celle d’un disque galactique à l’équilibre. Or, cette hypothèse est cruciale, car elle conditionne la manière dont on déduit la courbe de rotation de la Voie lactée. Si le disque est stable et en équilibre, les vitesses des étoiles reflètent directement la répartition de la masse et permettent d’en déduire le champ gravitationnel. Mais si le disque est perturbé, ces vitesses sont biaisées et la courbe de rotation peut donner une image trompeuse de la masse réelle. "Or, le disque externe de la Voie lactée est perturbé, notamment par son interaction avec la galaxie naine du Sagittaire il y a environ six milliards d’années, souligne Benoît Famaey. À partir de 50.000 années-lumière du centre, les étoiles ont été affectées et sont hors équilibre. La question est précisément de savoir à quel point elles le sont."
    100 millions d’étoiles étudiées par Gaia

    Par ailleurs, d’autres mesures indépendantes fondées sur les amas globulaires, les galaxies satellites ou les courants d’étoiles montrent que la vitesse de rotation des étoiles reste pratiquement constante jusqu’à plus de 200.000 années-lumière du centre.

    Autrement dit, ces différents indicateurs pointent vers une courbe de rotation globalement plate, bien différente de la décroissance observée par François Hammer. "Soit tous ces traceurs sont faux, mais cela remet alors en cause les travaux de très nombreux collègues qui, soit dit en passant, n’ont rien à voir avec une quelconque préférence pour MOND, soit c’est la courbe de François", résume Benoît Famaey.

    Les deux chercheurs s’accordent au moins sur un point : il faudra attendre les prochaines données de Gaia pour trancher. Le satellite européen livrera en 2026 un nouveau catalogue comportant les vitesses radiales de plus de 100 millions d’étoiles, contre 30 millions aujourd’hui. De quoi vérifier si la mystérieuse décroissance keplérienne du disque galactique résiste à l’épreuve des données.

  • Pourquoi les États-Unis réactivent une base militaire abandonnée depuis 20 ans à Porto Rico
    https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20251103-pourquoi-%C3%A9tats-unis-r%C3%A9activent-base-militaire-abandonn%

    Elle revient à la vie à la faveur de l’escalade des tensions entre les États-Unis de Donald Trump et le Venezuela de Nicolas Maduro. Abandonnée depuis plus de 20 ans, l’une des plus grandes bases militaires navales au monde, située sur l’île de Porto Rico, semble reprendre rapidement du service, a découvert Reuters dans une enquête publiée dimanche 2 novembre sur le déploiement militaire américain dans les Caraïbes.

    La base américaine de Roosevelt Roads, implantée dans le sud de l’île de Porto Rico et toujours officiellement fermée depuis 2004, apparaît comme la pièce centrale de ce que Reuters a qualifié de « plus important renforcement de présence militaire dans la région depuis 1994, lorsque les États-Unis ont envoyé plus de 20 000 soldats à Haïti dans le cadre de l’opération ’Uphold Democracy’ ».
    Hélicoptères, F-35, avions de transport de troupe...

    Cette fois-ci, ce sont des chasseurs F-35, des hélicoptères militaires et d’imposants avions de transport de troupes que Washington a déployés sur ce site situé à 850 km au nord de Caracas. En parallèle – et ce depuis août 2025 –, l’armée a entrepris de rénover la piste d’atterrissage et d’aménager des infrastructures autour de cette base qui, à son apogée, était considérée comme « un élément central de la projection de force des États-Unis dans la région d’Amérique latine », assure Basil Germond, spécialiste des questions de sécurité internationale et maritime à l’université de Lancastre. (...)

  • Dix ans du 13 Novembre : David et Stéphane, rescapés du Bataclan… Quand l’amitié transcende le pire - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/dix-ans-du-13-novembre-david-et-stephane-rescapes-du-bataclan-quand-lamit

    De lui, David ne connaissait que l’odeur du parfum. Il se souvenait de son « costard » et de la paume de sa main dans la sienne. Il la lui avait prise lorsque, tenus en joue par les deux terroristes, serrés dans ce couloir d’1,30 m de large et de 6 m de long, ils avaient été forcés à se tenir debout devant les fenêtres ouvertes qui donnaient sur le passage Saint-Pierre-Amelot (Paris XIe). Boucliers humains à chaque salve meurtrière de Kalachnikov que les preneurs d’otages du Bataclan tiraient depuis leur huis clos de l’horreur.

    Son prénom, David ne l’a appris que quelques jours plus tard. Dans la torpeur paralysante de l’après. Celui avec qui il a vécu le pire s’appelle Stéphane. Stéphane qui, dès le lendemain de l’assaut de la BRI, est remonté jusqu’à Interpol pour retrouver son compagnon d’infortune.
    L’un aurait pu être le fils de l’autre

    Ce 13 novembre 2015, David avait 23 ans, Stéphane, 49 ans. L’un aurait pu être le fils de l’autre. Et c’est une amitié singulière, née dans la tragédie, nourrie du travail acharné vers la reconstruction, qui les a tenus droits.

    Dix ans après, on les rencontre, ce jeudi 30 octobre dans la soirée, là où tout a pu « recommencer ». (...)

  • « Il y a un silence de mort » : après 600 ans d’existence, l’une des plus anciennes entreprises de France ferme ses portes dans l’Isère - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/isere-38/il-y-a-un-silence-de-mort-apres-600-ans-dexistence-lune-des-plus-ancienne

    La légende raconte que l’épée de François 1er y a été forgée. Au nord de l’Isère, les forges de Bonpertuis font la fierté des habitants d’Apprieu depuis près de six siècles. Mais malgré son histoire multiséculaire initiée par les pères Chartreux en 1434, l’entreprise qui a survécu à toutes les crises et toutes les guerres depuis la Renaissance a fini par être placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Lyon, le 23 octobre dernier. La société n’arrivait plus à faire face à l’explosion des prix des matières premières et de l’énergie, selon le groupe Forlam, son propriétaire.
    « Cette usine, c’est toute ma vie »

    « C’est un coup dur. Je n’y crois toujours pas », se désole Neteljko Delac, 54 ans, salarié depuis 36 ans aux aciéries de Bonpertuis. « Cette usine, c’est toute ma vie. J’ai grandi dans le village car mon père travaillait à l’usine, et j’ai été embauché à mon tour. De voir cet endroit fermer du jour au lendemain, ça m’a fait un choc. J’en ai eu les larmes aux yeux… ».

    Avec l’arrêt définitif des fours, ce sont 68 emplois qui sont supprimés en Isère. Jusqu’à 500 personnes faisaient tourner les forges dans les années 1970. « Mes grands-parents, mes parents et mes oncles ont fait carrière à Bonpertuis, témoigne Philippe Mélo (50 ans), salarié depuis 30 ans. Ça fait mal au cœur. C’est la fin d’une histoire familiale. Je suis passé par tous les postes : moulage, fonderie, laminoir… Je ne pensais pas que ça pouvait s’arrêter d’un coup. »

    Sur ce site industriel historique, les bâtiments les plus récents côtoient les unités de productions érigées durant le XIXe siècle, aux murs noircis par la suie des fourneaux. Une haute cheminée de briques d’une dizaine de mètres de haut datant de 1859, dernière de ce type encore debout en France, est même inscrite aux Monuments historiques. Mais la frénésie qui régnait ici a disparu depuis l’annonce de la liquidation judiciaire.

    « C’est désert », constate Louise, amère, une habitante d’Apprieu dont les parents d’origine portugaise ont travaillé toute leur vie aux aciéries. « Avant on entendait en permanence le bruit des machines et des barres d’acier qui tombaient en sortant des fourneaux. Il y a un silence de mort maintenant ».
    « On faisait un acier d’une excellente qualité. On était fier »

    Le savoir-faire ancestral des maîtres de forge de Bonpertuis était prisé des couteliers français et étranger comme Laguiole, Victorinox, ainsi que d’Alstom, Siemens, Seb… « On faisait un acier d’une excellente qualité. On était fier », insiste Manuel Teixera, père de Louise et ouvrier à la retraite de 81 ans, venu du Portugal à 26 ans avec sa femme Conception pour trouver du travail aux aciéries. Depuis leur maison ouvrière qui jouxte l’usine, il continuait à admirer les fourneaux crachant de l’acier rougeoyant.

    « Une boîte aussi ancienne, on croit qu’elle ne fermera jamais, poursuit-il Et pourtant si, c’est arrivé. C’est trop triste. On était une famille. Il y avait une bonne ambiance ». « Le patron nous emmenait à la messe avec sa voiture, c’était une autre époque », se rappelle sa compagne avec nostalgie.
    Les deux offres de reprises rejetées par le tribunal

    Aucun espoir de reprise ne subsiste. Les deux offres qui existaient ont été rejetées par le tribunal de commerce. Les vestiaires ont été vidés. « Il n’y a plus rien à faire », se résigne Joseph Cipro, délégué syndical CGT et embauché dans au début des années 1980.

    Valérie, la boulangère d’Apprieu, redoute que la commune meure à petit feu : « Il n’y avait déjà plus beaucoup de commerces ici, donc avec la fin des aciéries. Apprieu va devenir une ville morte. C’est dommage. »

    La fermeture des aciéries est un nouveau coup porté à une industrie iséroise en berne. « Après Ferropem, Soitec, Teisseire, Nestlé, les annonces de restructuration, de fermeture ou de chômage partiel tombent accompagnées du silence assourdissant du Premier ministre », avertit le secrétaire départemental de la CGT 38, Nicolas Benoît, qui appelle la préfecture à organiser des Assises de l’industrie et de l’emploi.

  • #Honte_de_rien

    « Je vis sur un bateau, donc je me contente de peu » : Thierry Marx dévoile sa péniche de 120 m² avec vue sur la tour Eiffel - Pleine vie
    https://www.pleinevie.fr/loisirs/celebrites/je-vis-sur-un-bateau-donc-je-me-contente-de-peu-thierry-marx-devoile-sa-pe

    Plutôt qu’un appartement haussmannien, Marx a opté pour une péniche amarrée au pied de la dame de fer. Une décision à contre-courant qui résume bien sa vision de la vie : simple, dépouillée, authentique.

  •  :-)

    Ce mystérieux objet céleste qui tourne autour de la Terre pourrait être un vestige d’une civilisation disparue !
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/espace-ce-mysterieux-objet-celeste-toune-autour-terre-pourrait-etre

    Il était là depuis 60 ans et personne ne s’en était aperçu. Le 2 août dernier, un objet céleste inédit avait été découvert par le télescope Pan-STARRS 1 à l’observatoire de Haleakalā, à Hawaï. Une publication scientifique de septembre 2025 l’avait classé parmi les quasi-satellites, et baptisé 2025 PN7. C’est le septième objet de ce type à être référencé.

    Qu’est-ce qu’un quasi-satellite ? C’est un astéroïde qui réalise une orbite elliptique autour d’une planète. Au lieu de faire un cercle équidistant, l’objet a sa propre orbite et cette dernière ressemble davantage à une olive. Celle-ci n’est d’ailleurs pas liée gravitationnellement à la planète, mais elle en a l’allure.

    Jusqu’à maintenant, cet objet était considéré comme une comète, mais un astronome d’Harvard, Avi Loeb, émet l’hypothèse que 2025 PN7 pourrait être un vestige de la mission soviétique Zond 1. Cet engin spatial avait été lancé en avril 1964 pour atteindre Vénus. Cette sonde avait rapidement perdu contact avec sa base terrestre et était considérée comme perdue dans l’immensité de l’espace.

    Avec l’aide d’Adam Hibberd, un ingénieur membre de l’ONG Initiative for Interstellar Studies, l’astronome a cherché à retracer la trajectoire des longitudes héliocentriques suivies par la mission Zond 1 afin de les comparer à celles de 2025 PN7. Sur le papier, les similitudes sont effectivement frappantes.

    À l’époque, tout ne s’était pas passé comme prévu pour la sonde soviétique. À 560 000 kilomètres de la Terre, après un problème lié à son étage de fusée, la sonde Zond 1 avait dû se propulser avec son propre moteur pour tenter atteindre Vénus. L’engin se serait arrêté à environ 100 000 kilomètres du périapse prévu avec la planète, faute de carburant et à cause d’une trajectoire dégradée. La communication avec la sonde a été définitivement perdue à ce moment-là. Depuis, plus rien, sauf peut-être, ce retour à proximité de la Terre au cours de sa révolution.

    Un objet issu d’une civilisation disparue : l’URSS

    Pour valider cette hypothèse et clore le débat, les deux scientifiques souhaiteraient obtenir une mesure du spectre de 2025 PN7. Elle pourrait permettre de révéler la composition de sa surface et tester si son origine est naturelle ou technologique.

    Cette théorie n’est pas farfelue, car ce n’est pas la première fois qu’un vestige d’engin spatial des années 1960, qui s’était perdu, refait surface à proximité de notre Planète. Ce fut déjà le cas en septembre 2020, avec l’objet 2020 SO qui était l’étage supérieur Centaur de la mission Surveyor 2 de la Nasa. L’engin avait été lancé en 1966 pour tester l’atterrissage sur la Lune. Il avait été perdu en raison d’une défaillance de correction de trajectoire. De la même façon que ce que supposent les deux scientifiques au sujet de 2025 PN7, l’atterrisseur s’était mis à tourner autour du Soleil pendant plus d’un demi-siècle.

    Alors, le quasi-satellite est-il issu d’une civilisation disparue : l’union soviétique ? Adam Hibberd en doute quand même, tandis qu’Avi Loeb reste plus convaincu.

    Seulement, l’hypothèse d’Avi Loeb a de quoi rentre les scientifiques du secteur perplexes. Dernièrement, l’astronome a émis une théorie aussi audacieuse que fumeuse selon laquelle, l’objet interstellaire 3I/Atlas qui est considéré comme une comète serait en réalité un artefact issu d’une civilisation extraterrestre. Il est même allé plus loin en expliquant que c’est cet objet qui pourrait avoir émis le fameux « signal Wow ! ». Celui-ci reposait sur un signal radio puissant et inexpliqué capté à la mi-août 1977 par un des radiotélescopes du programme Seti. Il avait été détecté durant 72 secondes, puis plus jamais relevé.

  • Kickers, Umbro, Dim… Le groupe de chaussures Royer placé en redressement judiciaire
    https://www.msn.com/fr-fr/finance/autres/kickers-umbro-dim-le-groupe-de-chaussures-royer-plac%C3%A9-en-redressement-judiciaire/ar-AA1PuF15

    Il est endetté. Alors il a sollicité la protection du tribunal de commerce. Basé à Javené, près de Fougères (Ille-et-Vilaine), le groupe Royer vient s’ajouter à la longue liste des entreprises françaises de textile en difficulté. Spécialisé dans le négoce et la distribution de chaussures, le groupe travaille pour vingt sociétés, dont sept françaises. Et parmi elles, il y a de grands noms. On peut évidemment citer la référence Kickers mais aussi les marques Umbro, Lulu Castagnette, Little Marcel, Aster, Caterpillar, Chevignon ou encore Dim.

    La société, qui fait travailler 260 collaborateurs, a demandé au tribunal de commerce de Rennes de le placer en redressement judiciaire, notamment en raison d’un endettement croissant. « Pour faire face aux crises successives depuis 2022, le groupe a mis en place différents plans pour redynamiser son activité, améliorer sa compétitivité. Le groupe doit aujourd’hui aller plus loin pour trouver un nouvel élan et traiter durablement son endettement qui devient trop important face au contexte de marché défavorable qui persiste », détaille le groupe Royer dans un communiqué, évoquant « une concurrence internationale accrue. »

    Le groupe promet désormais de « travailler sur un nouveau plan stratégique pour quatre sociétés françaises », sans les nommer. Dans les prochains mois, la société va donc devoir mettre sur pied un nouveau plan stratégique et sans doute partir en quête de nouveaux investisseurs. Le processus de cession d’actifs en cours se poursuivra, préviennent les dirigeants de Royer.

  • Mystère à Tchernobyl : des chiens bleus découverts dans la zone d’exclusion de la centrale intriguent les chercheurs - Science et vie
    https://www.science-et-vie.com/nature-et-environnement/animaux/mystere-a-tchernobyl-des-chiens-bleus-decouverts-dans-la-zone-dexclu

    Près de la tristement célèbre centrale nucléaire de Tchernobyl, des chiens errants de couleur bleu ont été aperçu. Si les radiations présentes dans cette zone n’ont pas entraîné cette couleur inhabituelle, les chercheurs pensent avoir trouvé la cause.

    Des chiens bleus aperçus à Tchernobyl

    Il y a près de 40 ans, l’humanité a connu la plus grande catastrophe nucléaire de son histoire. Le 26 avril 1986, le réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl, située près de la ville de Pripiat au nord de l’Ukraine, a explosé, projetant dans l’atmosphère d’énormes quantités de matières radioactives.

    Depuis, une zone d’exclusion de 30 km autour de la centrale reste interdite à la population. Les radiations émises par l’explosion ont causé près de 20 000 cas de cancer de la thyroïde chez les populations situées aux alentours (Ukraine, Biélorussie, Russie), entre 1986 et 2016 selon l’OMS.

    Si cette zone d’exclusion est respectée par les humains, ce n’est pas forcément le cas des animaux. En effet, de nombreuses espèces ont été aperçues se baladant près de la centrale nucléaire de Tchernobyl. La dernière en date, des chiens pas comme les autres, puisqu’ils avaient la fourrure de couleur bleue.
    Une couleur qui provient… de toilette portable

    Ils ont été repérés puis pris en photo par les chercheurs du programme Dogs of Chernobyl, une initiative humanitaire et scientifique qui vise à protéger, soigner et étudier les chiens vivant dans la zone d’exclusion de Tchernobyl.

    Si de prime abord l’étrange couleur bleue de ces chiens semble être causée par les radiations présentes dans cette zone, la raison est tout autre. En effet, selon les chercheurs, l’hypothèse la plus probable est que ces chiens ont cette couleur à cause de toilettes portables cassés. Ils se seraient roulés dans un liquide chimique bleu vif qui provenait de ces toilettes.

    « Ils semblent s’être roulés dans une substance qui s’était accumulée sur leur fourrure. Nous soupçonnons que cette substance provient d’une vieille toilette portable qui se trouvait au même endroit que les chiens, mais nous n’avons pas pu confirmer nos soupçons. », a déclaré à IFLScience le Dr Jennifer Betz, directrice médicale vétérinaire du programme Chiens de Tchernobyl.
    Ce n’est pas la première fois que des chiens bleus sont observés

    Bien que le liquide bleu qui a teint leur fourrure soit chimique, les vétérinaires assurent que les chiens sont en bonne santé et que cette substance ne présente aucun risque, tant qu’ils ne passent pas leur temps à lécher leur pelage.

    Si la présence de chiens bleus a tout pour être inédite, ce n’est pas la première fois que le meilleur ami de l’Homme soit tout de bleu vêtu. En effet, une meute de chiens errants bleus vif a été aperçue en 2021 près d’une usine chimique abandonnée dans la ville de Dzerjinsk, en Russie.

    Ces derniers ont vu leur pelage être teint de cette couleur après s’être baignés dans une rivière dans laquelle une entreprise de fabrication a déversé une importante quantité de colorant. Encore une fois, les radiations n’y sont pour rien.

  • « Arrivé à 9 heures, parti à minuit » : la mort tragique d’un employé après 80 heures de travail en Corée
    https://www.parismatch.com/actu/faits-divers/arrive-a-9-heures-parti-a-minuit-la-mort-tragique-dun-employe-apres-80-h

    Un jeune homme de 26 ans est mort en Corée du Sud après avoir travaillé près de 80 heures dans une chaîne de boulangerie.

    Ce jeune employé de 26 ans est-il mort de surmenage ? C’est ce que va devoir établir l’enquête ouverte en Corée du Sud suite au décès de cet homme qui travaillait au sein de la populaire chaîne de boulangeries coréennes London Bagel Museum. Selon sa famille, il aurait enchaîné près de 80 heures en une semaine, sautant des repas et ne dormant que quelques heures par nuit. Il a été retrouvé sans vie dans un dortoir appartenant à l’entreprise en juillet dernier. « La photo qu’il avait prise pour mettre sur son CV est devenue le portrait utilisé pour ses funérailles », a déploré son père, cité par le « Korea Times ».

    Le ministère de l’Emploi et du Travail a annoncé mercredi que des inspecteurs avaient commencé à fouiller le siège social de l’entreprise et sa succursale d’Incheon, où travaillait l’employé identifié comme Jeong Hyo-won. Les autorités ont aussi procédé à l’examen des relevés d’heures de travail, des données de paie et des pratiques de gestion afin de déterminer si la Loi sur les normes du travail a été enfreinte.
    Le débat sur le droit du travail en Corée du Sud

    Ce décès qui provoque l’indignation nationale, fait débat au sein de la classe politique. Le parti de gauche Justice Party a publié lundi une déclaration intitulée « Le London Bagel Museum ne doit pas se dérober à sa responsabilité dans la mort d’un jeune travailleur », indiquant que l’employé est décédé en juillet après avoir travaillé entre 58 et 80 heures par semaine. « La veille de son décès, l’employé est arrivé à 9 heures et est reparti juste avant minuit. Cinq jours auparavant, il aurait travaillé 21 heures en une seule journée », a indiqué le parti, laissant entendre que le décès pourrait être dû à un surmenage, explique le « Korea Herald ».

    Le jeune homme qui avait commencé son travail il y a 14 mois, avait été muté plusieurs fois dans des quartiers ou provinces différentes, le poussant chaque fois à signer un nouveau contrat, affirme le petit parti politique. La famille endeuillée a déposé une demande d’indemnisation pour accident du travail, mais « LBM, qui gère le London Bagel Museum, refuse de fournir les documents relatifs aux heures de travail du salarié », a déclaré la famille. « L’entreprise persiste à affirmer que son registre des heures de travail diffère des déclarations de la famille. »

    Selon les données fournies par le représentant Lee Hack-young du Comité du climat, de l’énergie, de l’environnement et du travail, 1 059 travailleurs sont décédés de maladies cérébrovasculaires ou cardiovasculaires liées au surmenage au cours des cinq dernières années en Corée du Sud, avec 214 décès signalés l’année dernière seulement.

  • Le DJ Bob Sinclar attaque un vigneron de Provence pour sa cuvée “Bob Singlar” - La Revue du vin de France
    https://www.larvf.com/le-dj-bob-sinclar-attaque-un-vigneron-de-provence-pour-sa-cuvee-bob-singlar,4

    Bob Sinclar est le nom du personnage incarné par Jean-Paul Belmondo dans le film Le Magnifique qu’a choisi un célèbre DJ français. Pour le domaine de la Mongestine, à Artigues, Bob Singlar est depuis huit ans le nom d’une cuvée de Vin de France qui s’est affranchie des codes de l’AOC Coteaux d’Aix-en-Provence. La gamme est déclinée en vins tranquilles (rosé, rouge et blanc), effervescents baptisés Bob Bulles (rosé et blanc) et un primeur Bob Carbo, 100 % grenache, clin d’œil au beaujolais nouveau. Sur l’étiquette des Bob, un sanglier : “singlar” en occitan.

    Cet été, Maxime Gamard, le vigneron de la Mongestine, a reçu un courrier d’avocat du DJ Bob Sinclar, Christophe Le Friant à l’état civil, lui demandant des dommages et intérêts pour l’utilisation du nom Bob Singlar. Plusieurs de ses distributeurs ont aussi reçu une lettre leur intimant de retirer de la vente la gamme, produite à 40 000 bouteilles.
    La Mongestine, un domaine ancré dans la musique

    Le coup est rude pour le domaine du Haut-Var qui défend des vins « de plaisir, festifs et naturels ». Que la démarche vienne d’un musicien lui paraît plus déconcertant encore. La Mongestine a noué de longue date des relations dans la musique.

    Le producteur a même tapé dans l’œil de l’un des plus grands musiciens de jazz actuels : le saxophoniste Laurent Bardainne. Côté vins, un Bob Bardainne s’est ajouté à la gamme des Bob. Le compositeur s’est investi dans l’élaboration d’une cuvée 2024 portant son nom. Il embarque dans ses tournées les BIB Bob Bardainne vendus 29 euros sur le site Let it BiB.

    Le domaine a aussi ses entrées dans la musique électronique. Il est le partenaire historique du Bon Air Festival de Marseille, l’un des grands rendez-vous électro européens. Les DJ qui s’y produisent sont invités dans les caves de la Mongestine pour des dégustations et pour y mixer.

    L’argument pourrait peser dans les négociations avec les avocats de la vedette dont le réveil, huit ans après la création de la cuvée, tombe comme un couac.

  • Des milliers de licenciements chez Amazon : l’intelligence artificielle va-t-elle finir par prendre nos emplois ?
    https://www.franceinfo.fr/internet/intelligence-artificielle/des-milliers-de-licenciements-chez-amazon-l-intelligence-artificielle-va-

    L’annonce du géant américain du commerce en ligne, mardi, de supprimer 14 000 postes de « bureaux » marque le début d’un mouvement d’ampleur dans la course au développement de l’intelligence artificielle.

    Tous nos métiers sont-ils en danger ? Le géant américain du commerce en ligne Amazon a annoncé, mardi 28 octobre, la suppression prochaine de 14 000 postes, dans le monde. Des postes dans les bureaux et non dans les entrepôts. Une décision prise pour accélérer le développement de l’intelligence artificielle au sein de l’entreprise qui emploie 1,5 million de personnes à travers le monde.

    Cela répond à la volonté du patron d’Amazon, Andy Jassy, qui souhaite réduire les coûts en pleine course aux investissements dans l’intelligence artificielle. Amazon n’est pas la première entreprise à le faire, et de plus en plus de salariés dans le monde s’inquiètent de la généralisation de l’IA et du bouleversement provoqué par son arrivée dans les entreprises. Dans la foulée, la firme de Jeff Bezos a annoncé, mercredi, un investissement de cinq milliards de dollars en Corée du Sud à horizon 2031, notamment pour y construire des centres de données IA.
    L’IA ne représente pas forcément une menace immédiate

    « Ces réductions s’inscrivent dans la continuité des efforts pour devenir plus fort encore, en réduisant davantage la bureaucratie, en supprimant des niveaux [hiérarchiques] et en réaffectant des ressources », a écrit Beth Galetti, vice-présidente chargée des ressources humaines et de la technologie, dans une déclaration publiée sur le site d’Amazon(Nouvelle fenêtre).

    L’IA ne représente pourtant pas forcément une menace immédiate. Il est clair que l’intelligence artificielle permet une vraie transformation pour certains métiers, comme les emplois administratifs, la comptabilité, le juridique, ou encore le marketing. À court ou moyen terme, grâce à l’IA, un assistant administratif fera moins de saisies et plus de coordination tandis qu’un comptable contrôlera des IA qui font les calculs, plutôt que de les faire lui-même.

    Même les journalistes, les avocats ou encore les traducteurs voient certaines taches de leur quotidien automatisées, mais il s’agit souvent de gagner du temps, et non d’être totalement remplacés.
    Des applications très concrètes

    Les premiers effets de l’immixtion de l’intelligence artificielle dans les entreprises se constatent déjà. Dans la banque, par exemple, BNP Paribas a déployé, en 2024 à l’échelle mondiale, un outil d’intelligence artificielle pour accélérer le traitement des dossiers de prêt immobilier. L’IA vérifie automatiquement les documents des clients, comme les bulletins de salaire ou l’avis d’imposition, et a permis, selon la banque, de réduire de cinq jours en moyenne le délai d’émission d’une offre de prêt(Nouvelle fenêtre).

    Chez Goldman Sachs, les 45 000 salariés se sont vus dotés, en juin 2025, d’un outil basé sur l’IA générative pour améliorer leur productivité, relatent Les Echos(Nouvelle fenêtre). L’outil est dédié spécifiquement à plusieurs corps de métiers, des développeurs informatiques aux banquiers d’affaires en passant par les analystes et les spécialistes du patrimoine.

    Une tendance similaire se retrouve dans le domaine de l’assurance : AXA a annoncé avoir développé plus de 400 cas d’usage d’IA dans le monde, notamment pour le traitement des réclamations et la tarification. Mais pour ces cas-là, il n’y a eu de grand plan de licenciement pour remplacer les salariés par de l’IA ou lui faire de la place, comme chez Amazon, pour l’instant.
    Jusqu’à 5% des emplois dans les pays riches totalement menacés

    Plusieurs études mesurent l’impact de l’intelligence artificielle sur l’avenir des salariés dans le monde. Dans un rapport publié en octobre 2023, l’Organisation internationale du travail (OIT), estime qu’environ 2,3% des emplois dans le monde, et jusqu’à 5% dans les pays riches, pourraient, en théorie, être entièrement automatisés par l’intelligence artificielle(Nouvelle fenêtre).

    L’OIT précise qu’il s’agit d’un potentiel, pas d’une prévision. En revanche, près de 60% des métiers dans le monde sont partiellement exposés à l’automatisation par l’IA, ce qui signifie qu’une partie des tâches de ces emplois peut être automatisée, mais pas l’ensemble du métier. De son côté, l’OCDE(Nouvelle fenêtre) conclut que 27% des emplois dans les pays développés sont aujourd’hui hautement exposés à l’automatisation et à l’IA.

    Concernant les salariés français, l’OCDE évalue la proportion d’emplois français à « haut risque d’automatisation » entre 16 et 22%. Des données proches de celles d’un rapport français, daté de janvier 2025. Le Conseil économique, social et environnemental, le Cese, indique qu’environ un tiers des emplois en France(Nouvelle fenêtre) comportent des tâches substituables par l’IA. Pour faire face à cette vague de généralisation de l’intelligence artificielle dans les entreprises, le FMI, le Fonds monétaire international, préconise d’investir dans la formation, seul moyen pour les entreprises de profiter de ces outils révolutionnaires à moyen terme.

  • INFO FRANCEINFO. Un tiers des Français en situation de précarité énergétique, le plus haut niveau enregistré depuis cinq ans
    https://www.franceinfo.fr/environnement/energie/politiques-energetiques/un-tiers-des-francais-en-situation-de-precarite-energetique-le-plus-haut-

    Selon le baromètre énergie-info 2025, 36% des ménages « déclarent rencontrer des difficultés pour payer leurs factures de gaz ou d’électricité ».

    Un phénomène en progression. Un tiers des Français est en situation de précarité énergétique, selon la 19e édition du baromètre énergie-info du médiateur national de l’énergie, que franceinfo a pu consulter mardi 28 octobre.

    « Je ne peux pas me chauffer tout l’hiver, même à 18 degrés » : ces locataires en détresse sollicitent de l’aide pour lutter contre la précarité énergétique

    Selon cette étude, menée par l’institut Becoming en septembre 2025 auprès de 2 000 foyers en France, La précarité énergétique atteint un « seuil préoccupant » : 36% des ménages « déclarent rencontrer des difficultés pour payer leurs factures de gaz ou d’électricité », c’est le niveau « le plus haut jamais enregistré ». C’est même plus qu’en 2023, lors de la crise énergétique, due à la guerre en Ukraine.

    « On est souvent dans des profils de familles, de jeunes ou de foyers avec un seul revenu, des personnes également au chômage, qui, bien souvent, habitent dans ce qu’on appelle des passoires thermiques - des logements mal isolés - et pour lesquelles le coût de l’énergie est très important », explique sur franceinfo Frédérique Feriaud, directrice générale du Médiateur national de l’énergie.
    La sobriété énergétique plus subie que choisie

    Autre chiffre en hausse : le nombre de ménages déclarant « avoir souffert du froid au moins 24 heures dans leur logement l’hiver dernier ». Ils sont 35% cette année, contre 30% en 2024. Ils étaient 14% en 2020. Ce sont les ménages les plus modestes qui sont les plus touchés par la précarité énergétique : 59% des bénéficiaires du chèque énergie disent avoir souffert du froid.

    Le coût de l’énergie s’est stabilisé et le tarif réglementé de l’électricité a baissé, mais les foyers modestes n’arrivent pas pour autant à faire face aux factures. Frédérique Feriaud l’explique par plusieurs facteurs : « La crise des prix de l’énergie pendant deux ans a fait considérablement augmenter les tarifs. Il n’y a plus de bouclier et il y a eu de l’inflation sur les produits alimentaires notamment. (...) Si on compare le niveau des tarifs réglementés aujourd’hui à celui de 2021, on est sur une hausse d’environ 20% ».

    Cette étude montre également que la sobriété énergétique est « davantage subie, que pleinement choisie ». 87% des ménages qui disent adapter leurs comportements pour réduire leur consommation d’énergie le font pour « réduire leurs factures » alors que 34% évoquent une « motivation environnementale ».

    Le médiateur national de l’énergie appelle une nouvelle fois à « interdire les coupures d’électricité en cas d’impayés » et à « instaurer un droit à une alimentation minimale en électricité » toute l’année, et pas uniquement pendant la trêve hivernale, qui a lieu du 1er novembre au 31 mars. L’année dernière, 1 200 000 personnes étaient concernées par des restrictions d’électricité pour non-paiement de leur facture.

    L’envoi du chèque énergie en 2025 est exceptionnellement programmé en novembre, au lieu du mois d’avril, juste après la fin de la trêve hivernale des coupures d’énergie. Cela risque d’avoir des conséquences : « Tous les bénéficiaires du chèque énergie qui auront dû attendre plusieurs mois supplémentaires pour le recevoir vont se retrouver en difficulté. Il risque d’y avoir davantage d’interventions pour impayés », craint Frédérique Feriaud.