François Isabel

Ni dieu, ni maître, nirvana

  • Femmes, informatique et numérique - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=LTha0QoUZbE&list=TLPQMDgwNDIwMjQgtlznQy0ajA&index=3

    Conférence de Valérie Schafer, professeure à l’Université du Luxembourg : https://www.chartes.psl.eu/gazette-ch...

    Cette conférence propose un parcours historique sur la place et le rôle des femmes dans le numérique depuis les « human computers ». Elle abordera les représentations, les pratiques et les imaginaires liés à la relation entre genre et informatique, depuis les années 1940 jusqu’à aujourd’hui.

    Penser cette relation implique de dépasser la valorisation des contributions – certes bien réelles - des femmes à l’informatique ou la célébration d’un prétendu « âge d’or » avant le développement de l’informatique personnelle. Il ne suffit pas non plus de les faire sortir d’une invisibilité, devenue plus relative grâce aux travaux récents consacrés au sujet. Il s’agit également de mieux saisir la désaffection actuelle par les femmes des études et métiers de l’informatique et de penser cette évolution en co-relation avec les usages de l’informatique, les pratiques informationnelles et contenus en ligne.

    Enfin, comme l’a souligné Nathan Ensmenger, il faut se demander ce que cette histoire nous apprend sur l’informatique elle-même, alors que ses contours ont évolué des années 1940 à aujourd’hui, des cartes perforées et gros calculateurs de l’après-guerre aux pratiques ultra-connectées actuelles. Du Bletchley Circle et des Eniac Girls au Gamergate et à #MeToo, il s’agit donc de penser la relation entre femmes, genre et numérique en contexte à la fois technologique mais aussi économique, politique, social et culturel.

  • Jean-Luc Hees a démissionné du comité d’éthique d’Europe 1 après avoir écouté la radio : « J’ai commencé à avoir des boutons » – Libération
    https://www.liberation.fr/economie/medias/jean-luc-hees-a-demissionne-du-comite-dethique-deurope-1-apres-avoir-ecou

    « Je n’avais pas écouté Europe 1 depuis quarante ans, et puis j’ai écouté la station entre 9 heures et 9 h 30… raconte l’ancien PDG de Radio France, prenant soin de ne pas mentionner qu’il s’agit de l’horaire de la première partie de l’Heure des pros animé par Pascal Praud, codiffusée avec CNews depuis le début de l’année. Je ne savais pas qu’il y aurait ça à la rentrée, ni Philippe de Villiers. En écoutant ça, j’ai commencé à avoir des boutons. J’ai d’autres choses à faire, comme m’occuper de mon chien. »

    • Au lieu de prendre l’air avec J-L Hees et son chien. Philippe Val (72 ans) ancien directeur de France-Inter (intronisé à cette fonction par sa bonne amie Carla Bruni) et de Charlie Hebdo (avec sa sœur Caroline Fourest) glaviote tout les lundi sur Europe 1 dans la matinale de son confrère Dimitri Pavlenko. Ce con pense que ses réflexions sont encore digne d’intérêt. Tout comme 30 ans après le génocide rwandais, avec la complicité de la France, il faudra mesurer dans l’avenir la nuisance que ces médias laisseront dans les esprits. L’ampleur des dégâts est déjà là.

    • « radio mille collines » décryptée par Pauline Perrenot et Elvis Bruneaux pour #Acrimed.
      Europe 1 : une matinale au cœur de la contre-révolution réactionnaire - Acrimed | Action Critique Médias
      https://www.acrimed.org/Europe-1-une-matinale-au-coeur-de-la-contre

      À l’occasion des récentes recommandations adressées par le Conseil d’État à l’Arcom en matière de régulation du pluralisme [1], tous les regards se sont tournés vers #CNews. Comme il n’est plus à démontrer que la chaîne est devenue, sous l’égide de Vincent #Bolloré, un média d’opinion promouvant une contre-révolution réactionnaire, nous avons décidé de nous pencher sur l’autre pépite de l’empire médiatique constitué par le magnat d’extrême droite : Europe 1. Du 28 août au 29 décembre 2023, nous avons écouté l’intégralité des interviews réalisées par Sonia Mabrouk et Dimitri Pavlenko. La matinale incarne un condensé du prêt-à-penser médiatique 2.0, entre néolibéralisme autoritaire mainstream et extrême droite normalisée, au prix d’un sacrifice systématique des opinions et des représentants de la gauche, dans toutes ses composantes.

    • L’Arcom, autorité publique indépendante (API), est composée d’un collège de neuf membres, de plusieurs directions placées sous la responsabilité du directeur général et de ses adjoints, ainsi que de seize antennes régionales, implantées en métropole et en Outre-mer.

      Cette organisation, adaptée à l’ensemble des missions du régulateur, intègre des profils variés de spécialistes des grands enjeux du secteur de l’audiovisuel et du numérique.

      L’Arcom est composé d’un collège de neuf membres :

      le président de l’Arcom, nommé par le président de la République ;
      trois membres désignés par le président de l’Assemblée nationale ;
      trois membres désignés par le président du Sénat ;
      un membre désigné par le vice-Président du Conseil d’État et un membre désigné par la Première présidente de la Cour de cassation .

      La nomination du président et des huit conseillères et conseillers par cinq autorités distinctes est l’une des principales garanties de l’indépendance de l’instance .
      https://www.arcom.fr/nous-connaitre/notre-institution/gouvernance

      (Fin de la blague)

      #consanguinité

  • « Effets limités », « escroquerie sur le résultat »... Les opérations anti-drogue « Place nette XXL », coup de com’ XXL ? - Paris (75000)
    https://www.lamontagne.fr/paris-75000/actualites/effets-limites-escroquerie-sur-le-resultat-les-operations-anti-drogue-pla

    Depuis le 18 mars, le ministre de l’Intérieur a lancé une série d’opérations « Place nette XXL » visant à assécher les points de deal, traquer les trafiquants et rassurer les riverains impactés. Une offensive menée à grand renfort de communication, mais dont les effets réels pourraient être limités.

    Un « tournant » dans le combat contre le trafic de stupéfiants, une offensive « d’ampleur inégalée », signe de la « détermination totale (du gouvernement) à lutter contre la drogue, ses réseaux et son argent sale » : à lire et à entendre l’exécutif, Gérald Darmanin en tête, c’est bel et bien une révolution qui est en marche, depuis bientôt trois semaines, sur le front de la « guerre » contre les dealers et les substances illicites dans l’Hexagone. Sur le terrain, le déploiement a de quoi impressionner. Des milliers de policiers, de gendarmes et de douaniers ont déjà investi tour à tour des quartiers de Marseille, Toulouse, Strasbourg, Lyon, Lille, Clermont-Ferrand, Dijon ou de région parisienne. Et ça va continuer. « Quand on débarque en nombre sur un secteur, le sentiment d’insécurité baisse d’un coup. Les habitants ont l’impression de ne plus être délaissés, abandonnés. Il y a un côté “reconquête de territoire” qui fonctionne et n’est pas inutile », relève Arnaud (), un officier en première ligne dans l’une des métropoles ciblées par Beauvau.

    Problème : le soulagement n’est que (très) provisoire. « Dès que l’on repart, on le sait, le trafic reprend de plus belle, pour une raison très simple : les consommateurs sont toujours là en masse, le marché n’a pas été supprimé, il se diversifie même, il faut donc l’alimenter », reconnaît Arnaud, qui s’étonne encore des « talents des chefs de réseaux en matière de RH ». « On embarque un guetteur ou un revendeur, et dans la demi-heure, deux autres arrivent pour prendre la place… La source semble intarissable. » Arnaud (officier de police) « Au final, on n’a rien réglé » Enquêteur à l’Office anti-stupéfiants (Ofast), l’agence nationale chargée de pister les gros bonnets du narcotrafic, Frédéric déplore lui aussi « l’efficacité très limitée de cette stratégie. Pour aller au-delà du “coup” ponctuel, il faudrait à chaque fois laisser des dizaines de CRS ou de gendarmes mobiles sur place pendant des mois, ce qui est évidemment impossible. Au final donc, on n’a rien réglé. » Le scepticisme ambiant est encore renforcé par des résultats bruts souvent jugés « mitigés, voire carrément faibles ». Lors de son dernier point d’étape national, le 30 mars dernier, Gérald Darmanin faisait état de « 150 kg de drogues et 2,4 millions d’euros » découverts. Un total bien modeste, au regard des « 20.000 » personnels engagés et de la promesse, réitérée le 20 mars par le locataire de Beauvau, de littéralement « éradiquer le trafic de drogue ». À Marseille, la ville française la plus gangrenée par les stupéfiants et la criminalité qui en découle, les opérations XXL ont connu un démarrage poussif, avec seulement 30 kg de cannabis et 1,37 kg de cocaïne découverts entre le 18 et le 24 mars. Mais les derniers jours ont semble-t-il été plus probants. Selon le dernier bilan en date, publié par la préfecture de police le 2 avril, 450 kg de cannabis, 2,7 kg de cocaïne, 17 armes et 26 véhicules ont été saisis dans les Bouches-du-Rhône.

    « Une forme d’escroquerie sur le résultat » Les interpellations, elles, se comptent en milliers à l’échelle nationale – 1.738 selon le dernier décompte ministériel du 30 mars, un chiffre qui a probablement explosé depuis. Dans certains cas, il s’agit d’« objectifs » ciblés en amont par les enquêteurs locaux. « On peut profiter de l’occasion pour finaliser des affaires en cours », confirme Arnaud. Mais le plus souvent, policiers et gendarmes “ramassent” opportunément des petits revendeurs ou des consommateurs pris dans la nasse. Combien d’entre eux font ensuite l’objet de poursuites judiciaires ?? Et si oui, lesquelles ?? Sollicité sur ce point, le ministère de la Justice n’a pas été en mesure de nous répondre à ce stade. Les doutes sur la traduction pénale des opérations en cours ne sont donc pas dissipés. Photo Fred Marquet Autre limite aux statistiques affichées par l’exécutif en matière depuis le 18 mars : toutes les arrestations ne sont pas liées aux stupéfiants, loin de là. « La volonté effrénée de faire du chiffre, rien que du chiffre, est toujours source de dérives », déplore Frédéric.Exemple « classique », selon le limier de l’Ofast : « un type qui se fait prendre pour une infraction au Code de la route pendant une opération XXL sera comptabilisé dans le bilan général. Pour répondre à la pression politique, il y a une forme d’escroquerie sur le résultat. » Arnaud et Frédéric s’accordent également pour dire que « ce n’est pas comme ça que l’on réglera le problème de fond du trafic de stups ». « On nous demande de faire du “visible”, du “paraître”, du “temporaire”, et dans le même temps, on nous refuse l’arsenal juridique, les effectifs et temps pour bosser en profondeur. On y perd forcément en efficacité », s’agace le premier. Le second regrette « le décalage énorme » entre les images des quartiers investis par les CRS, « pour un pur effet de com’ », et les moyens réels dont disposent les services d’investigation spécialisés comme le sien, qui ciblent le haut du spectre. « Chez nous, à cause d’une série de départs non anticipés, on a perdu récemment un groupe d’enquête complet sur trois, illustre-t-il. Mais ça, qui le sait, qui le voit, qui s’en émeut ?? Personne. »

    () Les prénoms ont été modifiés.

  • Franche-Comté. Xavier Dupont de Ligonnès : deux autres personnes affirment l’avoir reconnu dans le Doubs
    https://www.estrepublicain.fr/faits-divers-justice/2024/04/05/xavier-dupont-de-ligonnes-deux-autres-personnes-affirment-l-avoir-rec

    L’affaire Xavier Dupont de Ligonnès vient de prendre un nouveau tournant dans le Doubs, au sein d’une communauté religieuse. Comme le révélait L’Est Républicain ce jeudi , un signalement a été effectué lors d’un rassemblement religieux, le 9 mars dernier. Trois personnes ont indiqué avoir croisé la route d’un homme, possédant des traits de ressemblance avec le père de famille, suspecté d’avoir assassiné ses quatre enfants et sa femme. Le procureur de la République, Etienne Manteaux est revenu plus en détail sur les éléments mis au jour par les enquêteurs.

    Un homme appartenant à une communauté dissoute en 2023

    « Le 9 mars 2024, une veillée a eu lieu dans la communauté des sœurs de Béthanie, à Montferrand-le-Château. Il s’agit d’un ordre qui œuvre historiquement à la réinsertion des prisonniers. L’une des membres du groupe de prière est venue avec un homme se faisant appeler Jean. Il lui a précisé qu’il faisait partie de la communauté du “verbe de vie”, dissoute le 1er juillet 2023 (pour abus spirituels et phénomènes d’emprise), détaille le procureur de la république. Depuis, il a expliqué aux personnes présentes ce soir-là qu’il marchait sur les chemins, sans but et ne disposait d’aucune identité ». Des éléments particulièrement troublants pour les gendarmes en charge du dossier.
    Trois personnes ont trouvé des traits de ressemblance

    « Cet homme a été invité à une première veillée de prière le 9 mars, avant d’être hébergé. Le lendemain, comme il ne disposait pas de lieux où dormir, il a été accueilli au domicile d’une seconde personne. Au matin, il est reparti sur les chemins sans donner d’explication sur son parcours ». Ce suspect prénommé Jean a suscité de nombreuses interrogations au sein de la communauté. Le 12 mars, une témoin s’est présentée aux gendarmes pour leur signaler ces faits. « Sept personnes ont été entendues dans ce groupe de prière. Quatre ont indiqué qu’elles n’avaient trouvé aucune ressemblance entre cet homme et Xavier Dupont de Ligonnès. Trois ont affirmé le contraire et pensent l’avoir reconnu. »
    L’ADN va être rapidement analysé

    Les militaires de la brigade des recherches (BR) de Besançon se sont rendus sur les lieux. Ils ont prélevé des éléments comme des verres et des canettes, utilisés par ce fameux Jean. « J’ai fait ouvrir une enquête en recherche des causes de la disparition. Nous transmettrons les résultats ADN que nous aurons prélevés au juge d’instruction nantais, en charge du dossier », conclut le procureur Etienne Manteaux.

    La dernière trace de Xavier Dupont de Ligonnès remonte au 14 avril 2011. Ce jour-là, une caméra de vidéosurveillance a capté une scène où on le voit retirer de l’argent à Roquebrune-sur-Argens. Une fraction de seconde avant qu’il quitte les lieux et disparaisse dans la nature.

  • Un mystérieux objet extraterrestre s’écrase sur une maison en Floride !
    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/un-myst%C3%A9rieux-objet-extraterrestre-s-%C3%A9crase-sur-une-maison-en-floride/ar-BB1l01lt#image=AA16b2sA|4

    Le 8 mars dernier, un tube cylindrique venu du ciel s’est crashé sur la maison d’un Américain en Floride. Selon le propriétaire des lieux, il pourrait s’agir d’un débris de la Station spatiale internationale. La Nasa mène l’enquête.

    Mais d’où vient ce gros objet extraterrestre qui s’est écrasé sur une maison aux États-Unis ? L’accident s’est produit le 8 mars dernier, nous apprennent l’Agence Française de Presse (AFP) et le magazine Live Science.

    Il est 14h34, heure locale, quand un cylindre s’effondre sur le domicile d’Alejandro Otero à Naples dans l’État de Floride. L’objet métallique déchire le toit de la maison et traverse deux étages, raconte-t-il sur le réseau social X dans un post avec photos et vidéos à l’appui.

    Dans une interview accordée à WINK TV, Alejandro Otero a raconté qu’il était en vacances lorsque l’incident a eu lieu, mais que son fils était à la maison et qu’il a failli être blessé par l’engin. Lorsque celui-ci prévient son père, il lui explique que “quelque chose a déchiré la maison et a ensuite fait un grand trou au sol et au plafond”.

    Une batterie de l’ISS ?

    Son origine n’est pas encore confirmée, mais l’Américain pense qu’il s’agit peut-être d’un débris spatial détaché de la Station spatiale internationale depuis 2021, et transporté récemment.

    Plus tôt dans la journée, la palette d’équipement EP-9 contenant des anciennes batteries de l’ISS et appartenant à l’agence spatiale japonaise JAXA est entrée dans l’atmosphère terrestre au-dessus du golfe du Mexique, entre Cancun et Cuba. Les débris devaient atteindre Fort Myers, en Floride.

    “On dirait qu’une de ces pièces a raté Fort Myers et a atterri chez moi à Naples” à environ 65 kilomètres au sud de Fort Myers, prévient Alejandro Otero.

    “Nous sommes donc à 19 h 34 UTC (14h34 en Floride, ndlr), ce qui est tout à fait cohérent avec l’estimation de la force spatiale de rentrée au-dessus du Golfe à 19 h 29 UTC”, a écrit en réponse l’astronome Jonathan McDowell, qui commente régulièrement les lancements spatiaux sur X. “Je pense que vous avez peut-être raison et cela vient un peu de la rentrée de la palette de batteries EP-9.”

    Prévenue, l’agence spatiale américaine a indiqué enquêter sur l’origine du projectile. “La NASA a collecté l’objet en coopération avec le propriétaire et l’analysera dès que possible au centre spatial Kennedy en Floride pour déterminer son origine”, a-t-elle indiqué dans un communiqué transmis à l’AFP mardi dernier. “Plus d’informations seront disponibles une fois l’analyse terminée.”

  • Pourquoi la scission des activités énergies du groupe américain General Electric inquiète les salariés en France
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/territoire-de-belfort/belfort/pourquoi-la-scission-des-activites-energies-du-groupe-a

    Scindées en deux entités distinctes, les filiales énergies et aéronautique de General Electric font désormais bande à part en bourse. Une opération qui inquiète les syndicats des usines françaises liées à l’énergie, désormais « GE Vernova » : ils craignent des nouvelles suppressions d’emplois.

    Pour les 9.000 salariés français qui travaillent dans l’une des filiales énergétiques de General Electric, c’est officiel : depuis ce mardi 2 avril 2024, ils ne font plus partie du grand conglomérat américain, mais de « GE Vernova ». Les activités aéronautiques et énergétiques de la grande entreprise ont été scindées en deux, quelques mois après le départ des activités liées au domaine médical vers la nouvelle entreprise « GE Healthcare ». Une opération boursière qui inquiète les syndicats, car elle pourrait annoncer de nouvelles grandes restructurations.

    « Tout le monde sera touché »

    « Ça va accélérer les restructurations » soupire Philippe Petitcolin, délégué syndicat CFE-CGC, le premier syndicat chez General Electric (GE) en France et à Belfort.

    « Avec l’aviation, le groupe GE était un groupe rentable financièrement », explique l’élu du personnel, « là, l’entité séparée n’aura pas le niveau de rentabilité attendu ». En 2023, la filiale GE Aerospace, dont les moteurs d’avions sont particulièrement demandés, a enregistré une augmentation de son chiffre d’affaires de 12% et de son bénéfice de 11%, quand la filiale énergies a peiné à « trouver une rentabilité » notamment du fait d’une conjoncture difficile pour l’éolien.

    « On sait que GE Vernova ne sera pas viable financièrement d’un point de vue boursier » résume Philippe Petitcolin. « Ils ont déjà annoncé pour la partie wind off-shore [nrdl : les éoliennes en mer] des restructurations agressives ». Les sites de Nantes, St-Nazaire et Cherbourg sont concernés.

    « Que fait l’État  ? »

    « Cherbourg, c’est la seule usine de pales électriques en France, et elle est amenée à disparaître » s’insurge le délégué syndical. Lui voit dans ces restructurations une menace pour l’indépendance industrielle française : « Que fait l’État par rapport aux objectifs de France 2030 ? Est-ce qu’on compte faire de l’énergie avec des acteurs étrangers ? », s’interroge-t-il « Parce que l’acteur français continue d’être démantelé sous les yeux du gouvernement ».

    Le délégué syndical estime que les décisions de son entreprise n’ont guère plus à voir avec les intérêts français : « c’est une entreprise de plus en plus américaine avec des centres de décisions de plus en plus aux US contrairement aux accords : un staff américain, un projet américain basé sur le marché américain, avec des clients aux US ».

    Cette nouvelle entité « GE Vernova », dont vont dépendre 3.000 salariés à Belfort, est cotée à la bourse de New York.

    #General_Electric #emploi #Alstom #industrie

  • Législation. Cannabis : la maire de Strasbourg souhaite une expérimentation locale
    https://www.dna.fr/politique/2024/03/30/cannabis-la-maire-de-strasbourg-souhaite-une-experimentation-locale

    Alors que l’Allemagne autorise à partir du 1er avril la consommation et la culture de cannabis, la maire écologiste de Strasbourg, Jeanne Barseghian, appelle à la mise en place d’une « expérimentation » locale pour sortir d’une approche française répressive aux résultats « peu probants ».

    « Sur un bassin de vie commun, nous allons avoir deux règlementations différentes, presque diamétralement opposées, entre l’Allemagne, autorisant la consommation récréative de cannabis, et la France, présentant l’une des législations les plus répressives d’Europe », plaide la maire dans un entretien à l’AFP.
    La décision allemande « doit nourrir une réflexion »

    « Evidemment, ça interroge, et ça ne va pas manquer d’interroger la population », dit-elle, en insistant sur l’importance des « flux permanents » transitant entre les deux pays via Strasbourg, ville frontière dont le réseau de transports s’étend outre-Rhin et amène bien des usagers à s’y rendre quotidiennement, pour y travailler ou y faire leurs courses.

    « Le fait qu’un pays européen comme l’Allemagne, attaché à l’ordre public et à la santé publique, décide de faire évoluer sa législation montre bien qu’une politique purement répressive ne lui a pas semblé satisfaisante ni efficace », poursuit Jeanne Barseghian. « A mon avis, ça doit nourrir une réflexion » sur les choix politiques français en la matière.

    Cinq millions de Français en ont consommé

    Elle cite les chiffres de Observatoire européen des drogues et des toxicomanies selon lequel 47,3 % des Français adultes disent avoir déjà consommé du cannabis, un chiffre plus élevé que dans n’importe quel autre pays de l’UE. La France compte 5 millions d’usagers de cannabis, selon l’Observatoire français des drogues.

    « En tant que maire de grande ville, je suis confronté au quotidien à des interpellation d’habitants qui légitimement s’inquiètent de trafics qui perdurent et qui génèrent des sentiments d’insécurité, voire de la délinquance et une économie parallèle », témoigne l’élue.
    L’Allemagne va-t-elle inclure les zones frontalières ?

    Alors, elle est très attentive à l’évolution de la législation allemande, et ses conséquences possibles de ce côté-ci de la frontière. « C’est un point d’attention depuis plus d’un an. Nous avions pris l’initiative avec le maire de Kehl (ville allemande voisine, NDLR) d’interpeller les autorités allemandes pour leur demander de considérer les zones transfrontalières comme la nôtre », explique-t-elle.

    La nouvelle loi, votée fin février au Bundestag, autorise les personnes résidant en Allemagne depuis au moins six mois à cultiver chez elles jusqu’à trois plants pour leur usage propre, ou à se procurer jusqu’à 50 grammes de cannabis séché par mois auprès des nouveaux « Clubs de cannabis », associations à but non lucratif.

    « Cela va rester très encadré, beaucoup moins permissif que ce qu’on peut observer aux Pays-Bas », anticipe Jeanne Barseghian. « Ces clubs ne seront pas des lieux de consommation, il n’y aura pas de coffee-shop », insiste-t-elle.
    La maire aimerait une expérience à Strasbourg

    Intéressée par cette « approche prudente », la mairie va « observer ce qui va se passer en Allemagne, ce que cette législation va générer en termes d’usages, de politique de sécurité, de baisse -ou pas- des trafics, de santé publique ».

    « Et il me semblerait intéressant d’ouvrir une expérimentation à une échelle locale transfrontalière, qui permettrait de tester à Strasbourg ce qui va être mis en œuvre côté allemand », soutient la maire.

  • Inquiétude sur la santé du pape : absent de dernière minute vendredi au « Chemin de Croix », François assistera-t-il à la messe de Pâques ce dimanche ? - centrepresseaveyron.fr
    https://www.centrepresseaveyron.fr/2024/03/30/inquietude-sur-la-sante-du-pape-absent-de-derniere-minute-vendre

    Le pape François devait participer vendredi 29 mars au Chemin de Croix qui précède Pâques mais a préféré ne pas s’y rendre pour des raisons de santé. Présidera-t-il la messe de Pâques ?

    Le pape François a annulé à la dernière minute sa participation à la procession du Vendredi saint au Colisée de Rome, dans le but, selon le Vatican, de « préserver sa santé » avant d’autres engagements de la semaine de Pâques.

    L’agenda de François prévoit notamment une veillée pascale ce samedi soir et ce dimanche 31 mars, le jésuite argentin doit, normalement, présider la messe de Pâques organisée sur la place Saint-Pierre de Rome.

    Comme le veut la tradition, il devrait ensuite donner la bénédiction « Urbi et Orbi » (à la ville et au monde), lors de laquelle il devrait aborder les conflits menés dans le monde.

    Agé de 87 ans

    Cette absence inattendue risque de raviver les inquiétudes sur la santé du pape, âgé de 87 ans. François se déplace à l’aide d’une canne ou d’un fauteuil roulant en raison d’une pathologie du genou et souffre de crises répétées de bronchite et de grippe.

    Le Vatican a annoncé l’absence du pape à la procession de la « Via Crucis » (Chemin de Croix) juste avant qu’elle ne commence, précisant dans un communiqué qu’il la suivrait à distance depuis sa résidence au Vatican.

    Du mal à s’exprimer en public

    François, qui avait semblé plus en forme cette semaine après des semaines au cours desquelles il a eu du mal à s’exprimer en public et avait annulé plusieurs réunions, a également manqué la procession l’année dernière, après s’être remis d’un séjour de quatre jours à l’hôpital pour une bronchite.

  • « On va tous crever » : le cri d’alarme du patron du spatial français - Challenges
    https://www.challenges.fr/entreprise/aeronautique/on-va-tous-crever-le-cri-d-alarme-du-patron-du-spatial-francais_888627

    Lors du séminaire Perspectives spatiales, Philippe Baptiste, le président du Cnes, a tiré la sonnette d’alarme sur l’incapacité de l’industrie spatiale française et européenne à répondre à SpaceX et à la concurrence mondiale. « Si on ne bouge pas plus vite, on va tous crever », a-t-il martelé.

    C’est un cri du cœur comme on en voit rarement, a fortiori dans le petit cercle, un rien ronronnant, du spatial. Lors du séminaire Perspectives spatiales, organisé jeudi 28 mars par le cabinet de conseil Euroconsult et le Gifas, Philippe Baptiste, le président du Cnes, a envoyé un message d’alerte qui risque de durablement marquer le monde de l’espace. « L’industrie spatiale européenne, qui est largement française, est en danger aujourd’hui, a martelé le patron de l’agence spatiale française, lors d’une table ronde avec le directeur général de l’Agence spatiale européenne (ESA), Josef Aschbacher, un rien médusé par la vigueur du propos. Notre industrie ne pivote pas assez vite. Il faut bouger rapidement, réduire les cycles, réduire les coûts, sinon on va tous crever. »

    Pourquoi ce cri d’alarme ? De retour du salon Satellite de Washington, le grand raout mondial du secteur, Philippe Baptiste a vu de près la surpuissance du New Space américain. SpaceX prévoit 144 lancements en 2024, contre deux d’Ariane 6 dans le meilleur des cas. Si le lanceur européen affiche un carnet de commandes solides (30 lancements), il devra faire face, à terme, à la fusée géante de SpaceX, Starship, « l’éléphant dans la pièce », selon l’expression du PDG d’Arianespace Stéphane Israël.
    Airbus et Thales en crise sur les satellites

    SpaceX est aussi en train de faire tanguer le marché des opérateurs satellites. Le groupe californien a déjà lancé 6 011 satellites de sa constellation de connectivité Starlink, une montée en puissance spectaculaire qui a sidéré les opérateurs satellites traditionnels (Intelsat, Eutelsat, SES…). En attendant de trouver la parade, ces derniers ont mis en pause la plupart de leurs projets d’acquisition de satellites, plongeant dans la crise les fabricants européens du secteur, Airbus Space Systems, très présent à Toulouse, et Thales Alenia Space (TAS), implanté à Cannes et à Toulouse.

    L’effet commence à se faire sentir : TAS va supprimer 1 300 postes, dont 1 000 en France, redéployés sur les autres activités de Thales. Également en crise, Airbus Space Systems a quant à lui changé de patron le 1er mars, Jean-Marc Nasr laissant la place à Alain Fauré. « La situation économique du secteur est critique, avec des menaces sur l’emploi, a pointé Hervé Derrey, PDG de Thales Alenia Space au séminaire Perspectives spatiales. Face à une concurrence étrangère absolument implacable, la France est exposée à un risque de déclassement. »

    « Sur Ariane 6, on est trop chers »

    Face à cette situation peu réjouissante, la filière européenne ne bouge pas assez vite, estime Philippe Baptiste. « On ne livre pas assez vite, il faut un électrochoc », assène le patron du Cnes, qui estime que l’industrie européenne reste dans sa zone de confort. Philippe Baptiste raconte avoir visité l’usine, basée à Houston, de la start-up américaine Intuitive Machines, qui a réussi le premier atterrissage lunaire de l’histoire d’un module développé par une société privée. « Ils ont développé leur sonde en quelques années, pour 120 millions de dollars lancement compris, pointe le président du Cnes. Pourquoi ne saurait-on pas faire ça en Europe ? »

    Le Vieux continent, déplore Philippe Baptiste, ne fait pas non plus d’efforts pour rester compétitif. « Sur Ariane 6, on est trop chers, déplore-t-il. On n’arrive pas à boucler le contrat d’acquisition de la deuxième tranche de lanceurs parce qu’on n’arrive pas à réduire les coûts chez les sous-traitants, européens. » Selon Philippe Baptiste, ce sont ainsi 40 millions d’euros de réductions de coûts qui manquent à l’appel.
    « Les Sept mercenaires »

    Qui sont les fautifs ? L’allemand MT Aerospace, filiale d’OHB, est notamment pointé du doigt. Le patron de Safran Olivier Andriès était sur la même ligne en décembre dernier. « Le problème d’Ariane 6, c’est qu’il a été lancé en 2014 sur un mode hybride : les industriels ont pris la main sur le développement, mais les Etats membres de l’ESA ont maintenu le principe du retour géographique (selon lequel un Etat reçoit une charge industrielle proportionnelle à son investissement), expliquait-il. La réalité aujourd’hui, c’est que les sous-traitants ont été imposés par leurs pays à ArianeGroup, et que ces partenaires se retranchent derrière le retour géographique pour ne faire aucun effort de compétitivité. »

    Interrogé sur les noms des mauvais élèves, le patron de Safran citait MT Aerospace (OHB), le suisse Beyond Gravity (ex-RUAG) ou encore le suédois GKN Aerospace Sweden. « Ils sont sept, je les appelle les ’Magnificent Seven’ (les Sept mercenaires, ndlr). Certains réclamaient des hausses de prix de 50 à 60 % en 2022, sous prétexte de compenser l’inflation, ce qui était proprement délirant. On a demandé à l’ESA d’imposer des baisses de coûts, mais certains pays renâclent, comme l’Allemagne. » Une Europe divisée face à un ogre SpaceX toujours plus agressif : sale temps pour le spatial européen.

  • Une étrange et inédite élongation crânienne observée chez trois femmes vikings - Sciences et Avenir
    https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/une-etrange-et-inedite-elongation-cranienne-observee-chez-trois-fem

    Elles sont au nombre de trois. Trois femmes, enterrées à trois endroits distincts de l’île de Gotland - vaste terre suédoise située au milieu de la mer Baltique -, ayant subi une élongation crânienne qui leur a assurément conféré, de leur vivant, une spectaculaire apparence. Toutes auraient vécu vers la fin du 11e siècle, au crépuscule de l’ère viking.

    Dans une étude publiée fin février 2024 dans la revue Current Swedish Archaeology, deux chercheurs allemands se penchent en détails sur ces cas uniques en Scandinavie, référencés uniquement à Gotland, même si les modifications corporelles sont une tradition connue des chercheurs dans certaines sociétés nordiques.
    Une influence venue de l’Europe du Sud-Est

    Selon les auteurs de la publication, les archéologues Matthias Toplak et Lukas Kerk, l’élongation crânienne serait une pratique arrivée en Scandinavie depuis l’Europe du Sud-Est, et notamment depuis la Bulgarie, où plusieurs exemples ont été référencés entre le 9e et le 11e siècle.

    Il se pourrait ainsi que les trois femmes, respectivement trouvées sur les sites de Havor, Ire et Kvie, soient elles-mêmes nées en Europe du Sud-Est, « peut-être en tant qu’enfants de commerçants de Gotland ou de la Baltique orientale », et que leur crâne ait été modifié dans cette région au cours de leurs premières années de vie, avancent les chercheurs.

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    Le crâne artificiellement modifié de la tombe 192 d’Harvor. Crédits : SHM/Johnny Karlsson

    « Nous pensons que cette coutume pourrait avoir été utilisée comme signe d’identification par un groupe fermé de marchands », écrivent les chercheurs. L’autre possibilité évoquée par Matthias Toplak et Lukas Kerk est que la déformation a été opérée sur l’île de Gotland, signifiant qu’il s’agirait d’une pratique dont on ignorait qu’elle avait été adoptée par certains peuples vikings.

    Les trois femmes pourraient avoir des antécédents communs en raison de la datation chronologique rapprochée de leurs trois sépultures, et surtout de l’exécution « très similaire des modifications du crâne ». L’âge qu’elles avaient au moment de leur mort est connu pour deux d’entre elles : l’une est décédée entre 25 et 30 ans, l’autre avait entre 55 et 60 ans.
    Un statut particulier ?

    À ce stade, beaucoup de questions sont encore en suspens. La communauté locale les considérait-elle comme différentes ou étrangères ? Leur accordait-elle un statut particulier en raison de leur apparence ? Et comment ont été effectuées ces déformations, sans doute réalisées avant l’âge de trois ans ?

    « Nous supposons que ces trois femmes étaient des personnages exposés dans leur société, même si nous ne sommes pas tout à fait sûrs qu’elles étaient réellement considérées comme des marginales », ont affirmé Matthias Toplak et Lukas Kerk au site spécialisé dans l’histoire du Moyen Âge Medievalists.net. « Mais nous sommes convaincus que ces déformations avaient une signification particulière car elles signalaient une identité différente et servaient de médiateur à certains récits en lien avec des territoires lointains et des influences culturelles exotiques. »

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    Les sigles noirs indiquent les sépultures des femmes au crâne déformé, tandis que les blancs font références aux hommes trouvés avec les dents limées. Crédits : M. Toplak/L. Kerk

    La sépulture de l’une d’entre elle – la femme de Havor - peut néanmoins donner quelques indices sur leur statut et la façon dont elles étaient considérées. Celle-ci a non seulement été enterrée avec la tenue vestimentaire « standard » du Gotland mais aussi avec de nombreux ornements et bijoux ornés, dont quatre broches à tête d’animal, une coutume courante à Gotland.

    La manière dont le crâne a été déformé reste lui aussi, pour le moment, une énigme, même si certaines méthodes employées par d’autres cultures de l’époque médiévale sont connues. En Amérique du Sud, en Asie centrale et en Europe du Sud-Est, la tête des jeunes enfants de moins de trois ans était compressée avec du bois et du tissu.
    Des dents limées

    Ces dernières années, plusieurs preuves de modifications corporelles permanentes ont été recensées à l’âge des Vikings. Ont notamment été retrouvés 130 individus de sexe masculin présentant des altérations dentaires sous forme de sillons horizontaux, la plupart d’entre eux provenant justement de l’île baltique de Gotland. Tous étaient âgés d’au moins 20 ans, preuves que ces modifications étaient à la fois volontaires et souhaitées.

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    Les dents limées d’un individu masculin de la tombe 25 du site de Slite. Crédits : SHM/Johnny Karlsson

    Plusieurs théories existent sur la raison d’être de cette altération : elle pourrait avoir eu vocation à tester la résistance à la douleur de ces hommes, ou bien avoir été un signe d’appartenance à un groupe distinct, guerrier ou, là encore, marchand.

  • Faut-il vraiment débrancher sa box internet la nuit pour faire des économies d’électricité ?
    https://www.presse-citron.net/faut-il-vraiment-debrancher-sa-box-internet-la-nuit-pour-faire-des-ec

    En ces temps de prise de conscience écologique et de flambée des prix de l’électricité, chaque geste compte pour alléger l’empreinte environnementale et la facture énergétique des ménages. Parmi les conseils souvent prodigués, celui d’éteindre sa box internet la nuit suscite interrogations et débats. Alors, est-ce une réelle solution d’économie ou juste un geste symbolique ?
    Combien consomme une box internet ?

    Une enquête de l’Arcep, tout juste publiée, a jeté un éclairage nouveau sur la consommation énergétique des boîtiers fibre optique et ADSL qui équipent plus de 24 millions de foyers en France. Selon ce rapport, ces dispositifs ont consommé pas moins de 3,3 térawattheures d’électricité en 2022, ce qui représente environ 2,2 % de la facture énergétique des ménages français. Ce chiffre est d’autant plus frappant qu’il équivaut à trois fois la consommation nécessaire aux opérateurs pour acheminer le trafic Internet jusqu’aux abonnés.

    Ces données ont émergé dans un contexte où la France fait face à des défis énergétiques majeurs, exacerbés par la crise énergétique de 2022. Le gouvernement avait alors encouragé les Français à éteindre leurs box internet la nuit, une mesure visant à réduire la consommation électrique nationale.
    Eteindre sa box internet oui, mais pas seulement

    L’Arcep souligne que 95 % de la consommation d’une box est indépendante de l’utilisation réelle, ce qui signifie que même inactive, elle continue de consommer presque autant d’énergie. Dans ce contexte, éteindre sa box lorsque celle-ci n’est pas utilisée apparaît comme une mesure efficace pour économiser l’électricité. Cette pratique est d’autant plus pertinente que les opérateurs télécoms ont, ces dernières années, intégré la possibilité d’éteindre manuellement ou automatiquement les box, faisant de la sobriété énergétique un argument de vente.

    Si elle reconnaît les efforts des opérateurs pour améliorer l’efficience énergétique des équipements, la présidente de l’Arcep, Laure de La Raudière, appelle à une vérification de ces allégations. Elle insiste sur la nécessité d’une approche globale de l’écoconception dans le secteur du numérique, incluant fabricants d’appareils, opérateurs, plates-formes, et centres de données, pour réellement diminuer l’impact environnemental.

    Concrètement, éteindre sa box internet c’est bien, mais pas encore assez. En réalité, la question de la consommation énergétique des équipements numériques interpelle toute la chaîne de valeur du secteur. L’Arcep prévoit donc de mettre en avant les enjeux environnementaux dans sa nouvelle feuille de route stratégique, soulignant que le numérique, tout en étant un vecteur de transition énergétique, doit aussi minimiser son empreinte écologique.

    Les box internet consomment 3,3 térawattheures d’électricité par an en France, soit 2,2 % de la facture énergétique des ménages
    Éteindre sa box quand elle n’est pas utilisée permet de réaliser des économies d’énergie
    Au-delà de ce geste, l’Arcep appelle à une approche globale de l’écoconception et de la sobriété énergétique pour tout le secteur numérique

  • Des cerveaux humains de 12 000 ans découverts dans un état de conservation exceptionnel - Ça m’intéresse
    https://www.caminteresse.fr/histoire/des-cerveaux-humains-de-12-000-ans-decouverts-dans-un-etat-de-conservat

    Lors d’une vaste opération de recensement des cerveaux humains les mieux préservés naturellement, des chercheurs ont découvert qu’il existait des organes fossilisés vieux de 1 000 à 12 000 ans. Depuis, ils enquêtent sur leurs mystérieuses conditions de conservation.

    On dirait une vieille noix desséchée. Il s’agit en réalité d’un cerveau humain qui a survécu aux affres du temps, pendant un millénaire. Cette incroyable découverte n’est pas la seule réalisée par Alexandra Morton-Hayward et son équipe de l’Université d’Oxford, qui a même découvert des organes encore plus anciens, datant de 12 000 ans maximum, conservés dans les archives archéologiques mondiales !
    Une gigantesque archive cérébrale

    Ces taphonomistes, des spécialistes de la fossilisation d’un organisme humain, animal, ou végétal après sa mort, se sont lancés dans le projet de répertorier tous les cerveaux humains gardés dans les musées et les universités pour étudier leur état de conservation. Comme ils l’expliquent dans leur étude publiée dans Proceedings of the Royal Society B, ils ont identifié dans la littérature scientifique mondiale plus de 4 400 cerveaux préservés dans différents environnements, sur tous les continents. Ces archives, qui remontent jusqu’au milieu du XVIIe siècle, remettent en question l’idée communément admise selon laquelle le cerveau est toujours l’un des premiers organes à se décomposer après la mort.

    En effet, un corps en décomposition qui n’a pas été embaumé, momifié, congelé, va perdre ses tissus mous, qui vont se liquéfier, ne laissant visible que son squelette. Que ces tissus mous aient été préservés est rare, et il est encore plus rare qu’il s’agisse d’un cerveau. Pourtant, parmi les cerveaux préservés qui ont été retrouvés, près d’un tiers (1 300) était la seule trace de tissu mou ayant survécu sur le squelette. Et cela a aussi été le cas sur certains des plus vieux organes retrouvés.
    Un mystérieux mécanisme de conservation

    Pourquoi ces cerveaux, qui étaient censés être réduits en poussière, se sont-ils fossilisés ? Cela ne peut pas être lié aux seules conditions naturelles de conservation, car ils ont été retrouvés dans des endroits très divers : fosse commune de la guerre civile espagnole, tombe préhistorique, épave, tumulus néolithique, désert, rives d’un lac, volcan endormi... Il y avait même des têtes décapitées. Ils appartenaient à toutes catégories de population (moines, guerriers, famille royale, explorateurs, enfants etc.). Les chercheurs pensent donc qu’il pourrait exister un mécanisme de préservation spécifique au système nerveux central, qui se déclencherait parfois lors d’un contact avec quelque chose de présent dans l’environnement, et qui permettrait au cerveau de se durcir.

    Les scientifiques tâtonnent encore, mais poursuivent leurs recherches, car ces immenses archives démontrent clairement qu’il existe certaines circonstances dans lesquelles le cerveau peut survivre pendant un nombre exceptionnel d’années. "Que ces circonstances soient environnementales ou liées à la biochimie unique du cerveau, c’est au centre de nos travaux en cours et futurs, explique Alexandra Morton-Hayward à Newsweek. Leur étude s’intéresse notamment à l’analyse moléculaire de ces vestiges exceptionnels, aux restes de lipides, de protéines ou de glucides qui pourraient subsister dans ces cerveaux et nous donner des réponses. « Nous découvrons un incroyable nombre d’anciennes biomolécules de toutes sortes préservées dans ces cerveaux archéologiques, et c’est passionnant d’explorer tout ce qu’elles contiennent, et à quel point elles peuvent nous parler de la vie et de la mort de nos ancêtres. »

    Human #brains preserve in diverse environments for at least 12 000 years #ProcB #OpenAccess https://t.co/S581ZlPFL3 #Palaeontology #Evolution @MortonHayward @ErinSaupe pic.twitter.com/1JJlRMAvsS
    — Royal Society Publishing (@RSocPublishing) March 20, 2024

    Mais il existe un obstacle dans l’accès à ces cerveaux, considérés à juste titre comme des découvertes exceptionnelles, déplore la chercheuse à Oxford. Moins d’1% d’entre eux seraient étudiés de près, rapporte Newsweek, ce qui limite beaucoup les découvertes scientifiques qu’ils pourraient permettre.

  • Surprise dans le monde de la science atmosphérique : le vortex polaire stratosphérique tourne à l’envers en mars 2024 !
    https://www.tameteo.com/actualites/science/surprise-dans-le-monde-de-la-science-atmospherique-le-vortex-polaire-strato

    Le vortex polaire a changé de direction vers le 4 mars 2024, rapporte le Dr Amy Butler, auteur du blog de la NOAA sur le vortex polaire. Ce changement a été considérable, atteignant -20,5 m/s il y a quelques jours, ce qui en fait l’un des six événements de ce type les plus forts depuis 1979.

    Comme le rapportent la NOAA et Spaceweather, deux semaines plus tard, il est toujours en train de tourner en rond.

    Qu’advient-il du vortex polaire stratosphérique en mars 2024 ?

    « Des ondes atmosphériques planétaires se sont brisées dans la stratosphère polaire, augmentant sa température », explique M. Butler. Nous appelons cela un « réchauffement soudain de la stratosphère » (SSW), qui peut entraîner un changement de direction du tourbillon".

    Ces dernières années, de nombreuses personnes ont entendu l’expression « vortex polaire » en raison de l’effet qu’il peut avoir sur les conditions météorologiques hivernales. Lorsque le vortex polaire est fort et stable, il contribue à confiner l’air froid dans les régions polaires. Lorsque le vortex s’affaiblit ou est perturbé, l’air froid se répand aux latitudes inférieures.
    Le vortex polaire est un phénomène météorologique qui se produit dans les régions polaires de la Terre, principalement au-dessus des pôles Nord et Sud. Il s’agit d’une zone de basses pressions entourée par un puissant courant d’air froid et tourbillonnant, connu sous le nom de jet stream polaire. Ce vortex est plus fort et plus étendu en hiver, lorsque la différence de température entre le pôle et les latitudes moyennes est la plus marquée.

    Le vortex inversé de ce mois-ci n’a pas provoqué une épidémie de conditions météorologiques hivernales. Il a plutôt produit une très forte augmentation de l’ozone polaire.

    « Le réchauffement soudain de la stratosphère accélère le transport de l’ozone des tropiques vers les pôles », explique M. Butler. "En outre, le réchauffement de l’air aide à prévenir la perte chimique de l’ozone.

    Le « pic d’ozone » actuel - le contraire d’un trou d’ozone - est le plus important enregistré au mois de mars depuis le début des relevés en 1979.

    Bientôt, les choses pourraient revenir à la normale. Le vortex ralentit et « pourrait tourner à nouveau vers l’ouest dans une dizaine de jours », précise M. Butler. Dans ce cas, le pic d’ozone diminuera.

  • La France détient l’une des cinq réserves d’or les plus importantes au monde
    https://econostrum.info/la-france-reserves-dor-les-plus-importantes

    Pour l’année 2024, le World Gold Council (WGC), une organisation à but non lucratif pour aider à accroître la demande et les possibilités de valorisation de l’or, a publié le classement des 10 pays qui ont les plus grandes réserves d’or. Les États-Unis arrivent à la première position. Ce pays détient les réserves d’or les plus conséquentes du monde, avec plus de 7 500 tonnes. L’Allemagne arrive en deuxième position avec 2 500 tonnes. Elle est suivie de l’Italie, avec près de 2 500 tonnes.

    La France détient un peu moins de 2 500 tonnes d’or

    La France, de son côté, fait partie du Top 5, même après avoir vendu 589 tonnes d’or entre 2004 et 2009 pour essayer d’améliorer son déficit public. Le pays est donc à la 4ᵉ position avec un peu moins de 2 500 tonnes. Avec près de 2 333 tonnes d’or, la Russie occupe la 5ᵉ position mondiale. Elle est suivie de la Chine, qui cumule 2 215 tonnes de réserves en or. À la 7ᵉ position, on retrouve la Suisse avec 1040 tonnes. Le pays est suivi du Japon avec 846 tonnes d’or, de l’Inde, qui dispose d’un stock de 803 tonnes, et des Pays-Bas, avec 612,5 tonnes d’or.

    Il faut souligner que l’or est revenu au-devant de la scène ces derniers jours, en battant des records sur sa valeur. Certains pays achètent ce métal plus que d’autres. La Chine, la Pologne ou Singapour figurent parmi les plus importants acheteurs en 2023. Plus globalement, les Banques centrales des pays émergents se tournent vers le métal jaune pour réduire leur dépendance au dollar, renforcer leur monnaie ou lutter contre l’inflation.

  • Les virements bancaires bloqués pendant plusieurs jours dans toutes les banques
    https://www.linternaute.com/argent/magazine/4801291-article-virements-impossibles

    C’est une période qu’il vaut mieux marquer dans son calendrier. Dans quelques jours, la plupart des virements bancaires va être bloquée, pour une durée de quatre jours. Si vous attendez un versement ou si vous devez envoyer de l’argent, mieux vaut donc anticiper et le faire à l’avance ou prévenir que la somme arrivera avec un léger décalage. Personne, ou presque, ne pourra échapper à ce blocage.

    Ce n’est pas une nouveauté, loin de là, mais le grand public l’ignore souvent : il n’est pas toujours possible qu’un virement arrive auprès de son destinataire dans les 24 heures habituelles. Chaque année, le système qui permet de gérer les transferts d’argent est fermé durant quelques jours, toujours aux mêmes dates. Et tous les pays ayant l’Euro sont concernés puisqu’il s’agit d’un système commun aux 20 états de la monnaie commune.

    Si cela ne se produit en principe qu’un jour de temps à autre -jour de l’An, Fête du Travail et Noël-, la période de Pâques est la principale concernée, où l’impossibilité de faire des virements est la plus longue. Cette année, du vendredi 29 mars au lundi 1er avril 2024 inclus, aucun transfert entre deux banques ne pourra être effectué. L’argent n’arrivera sur les comptes qu’à partir du mardi 2 avril. Plus exactement, ce sont tous les virements effectués à partir du jeudi 28 mars après 16h30 qui ne parviendront que la semaine suivante, détaille la Banque de France.

    Cela vous concerne si vous effectuez un virement vers un établissement autre que le vôtre, par exemple depuis votre compte BNP vers un compte CIC, Banque Populaire, Société générale ou autre. En revanche, tout virement entre deux comptes d’une même banque pourra être reçu dans les délais habituels. Ainsi, renflouer son compte courant grâce à un versement depuis son livret A sera tout à fait possible, tout comme verser de l’argent à une personne du même réseau bancaire.

  • Il avait « une seringue et des sex-toys » : le directeur d’une école catholique se masturbe dans la cour de récréation - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2024/03/15/il-avait-une-seringue-et-des-sex-toys-le-directeur-dune-ecole-catholique-s

    Le directeur d’une école privée catholique a été pris en flagrant délit en train de se masturber dans la cour de son école en pleine nuit ce mercredi 13 mars. Ce dernier a été placé en garde à vue pour usage de stupéfiants et exhibition sexuelle.

    Les parents d’élèves n’en reviennent pas. Ce mercredi 13 mars au soir, un chef d’établissement de l’école privée Saint-Marie située à Levallois (Hauts-de-Seine) a été arrêté et placé en garde à vue révèle Le Parisien.

    C’est une voisine qui depuis son logement, a repéré le directeur en train de se masturber dans la cour de l’école. Elle a alors alerté la police.

    Lorsque les policiers sont arrivés sur les lieux, ils ont trouvé l’exhibitionniste à moitié nu. Le directeur a été placé en garde à vue pour usage de stupéfiants et exhibition sexuelle à Clichy, à quelques encablures de Levallois. Au commissariat, le chef d’établissement avoue « s’être drogué » avec une dose de « 3-MMC ».
    « Je tombe littéralement de l’armoire »

    « L’individu a en effet été trouvé en partie dévêtu, dans son bureau, et en possession d’une seringue et de sex-toys. En revanche, il n’avait pas de produits stupéfiants sur lui. » a déclaré une source proche du dossier au Parisien.

    « C’est complètement dingue, je tombe littéralement de l’armoire », a confié une représentante d’association de parents d’élèves contactée ce jeudi par Le Parisien. Je le côtoie dans le cadre de mes fonctions et je n’ai jamais remarqué de comportement inapproprié ou même étrange de sa part. C’est la gentillesse et le professionnalisme incarné. En plus d’être quelqu’un de très pieux."

    Selon les informations du Parisien, ce chef d’établissement occupe des fonctions uniquement administratives. Ainsi, il entretient peu de contacts avec les élèves scolarisés. « Il est quand même très présent et parfaitement identifié, précise toutefois une représentante de parents d’élèves. Tous les enfants, sans exception, savent de qui il s’agit. »

  • Les coquillages du vol MH370 épaississent le mystère | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/266092/coquillages-vol-mh370-balanes-avion-mystere-aeronautique-enquete-disparition

    Il y a tout juste dix ans, le 8 mars 2014, la disparition du vol MH370 de Malaysia Airlines entre Kuala Lumpur et Pékin devenait le plus grand mystère de l’aviation civile. Ce n’est qu’un an et demi plus tard, en juillet 2015, qu’un de ses flaperons, un aileron caractéristique des avions de ligne, s’est échoué sur l’île de La Réunion. Il prouvait ainsi que le vol avait fini sa course dans l’océan Indien. Mais les raisons et la localisation exacte de ce crash demeurent un mystère.

    La découverte de ce débris a également lancé une enquête de biologie marine, racontée par le New York Magazine. Le flaperon en question était couvert de balanes, des crustacés marins se fixant uniquement à des objets flottants (algues, bateaux, etc.). Puisque ces derniers sont normalement des corps biodégradables, les balanes y grandissent rapidement. Sur des objets manufacturés, elles peuvent se reproduire indéfiniment.

    L’étude des balanes a montré que ces coquillages peuvent servir « d’enregistreurs médico-légaux » puisque leur taille, leur vitesse de croissance et la composition chimique de leur coquille varient en fonction de la température de l’eau et des minéraux marins. En combinant ces mesures aux modèles de dérive en mer, les scientifiques peuvent retracer la trajectoire des débris et déterminer leur point de départ.

    Plus de questions que de réponses

    Lorsque le flaperon s’échoue à La Réunion, les scientifiques ne savent pas à quoi peuvent ressembler des balanes ayant passé six, douze ou dix-huit mois dans l’océan Indien. Une première phase d’enquête se lance : les variations de taille, de croissance et de composition chimique sont étudiées.

    Puis l’analyse des coquillages du MH370 commence… et les paradoxes s’enchaînent. La trentaine de débris retrouvés ne présentent que des balanes vieilles de quelques mois, alors que plus d’un an s’est écoulé entre le crash et la découverte du premier fragment d’avion.

    Autre mystère impossible à résoudre : selon les modèles de dérive, le flaperon n’aurait pu s’échouer à ce point précis de l’île de La Réunion que si la zone où se sont fixées les balanes était à l’air libre pendant les seize mois en mer. Or, ces dernières ne peuvent se développer que sous l’eau.

    Reste que l’étude des balanes constitue, malgré tout, une percée significative dans l’enquête sur la disparition du vol MH370. Le gouvernement malaisien a par ailleurs annoncé dimanche 3 mars que les recherches, arrêtées depuis 2018, devraient reprendre. Les nouvelles technologies utilisées par l’entreprise commissionnée, Ocean Infinity, doivent permettre de ratisser la zone de localisation en une dizaine de jours. De quoi espérer disperser le brouillard qui plane encore sur ce crash.

  • Comment contrer les armes laser ? - Centre Français de Recherche sur le Renseignement
    https://cf2r.org/rta/comment-contrer-les-armes-laser

    NOTE RENSEIGNEMENT, TECHNOLOGIE ET ARMEMENT N°79 / février 2024

    Le DragonFire, un programme britannique de laser[1] de puissance, a fait la « une » des journaux il y a quelques semaines[2]. Qu’est-ce que ce laser apporte de nouveau par rapport aux nombreux programmes équivalents existant dans le monde ? Absolument rien, si ce n’est qu’il les bat tous sur le plan de la communication dont il bénéficie. Cela fait plus de dix ans déjà que les premiers lasers de puissance sont testés. Etats-Unis, Israël, Chine, Russie, France, Allemagne, Inde… ont déjà, au moins en test, de telles armes dont la puissance varie de quelques kilowatts pour les moins puissantes, à 300 kilowatts pour le laser High Energy Laser Scaling Initiative de Lockheed Martin.

    Il faut dire que les armes laser présentent, au moins sur le papier, des atouts intéressants :

    – le coût de chaque tir est ridiculement faible, équivalent à la valeur d’une balle de fusil, ou à peine plus élevé ;

    – la grande directivité d’un laser permet des tirs d’une très grande précision, limitant de facto les risques de dommages collatéraux et permettant une grande sélectivité des cibles ;

    – avec un laser, pas besoin d’assurer les approvisionnements en munitions, la logistique se limite à la production d’énergie. Tant que celle-ci est disponible, pas de risque d’être à court de munitions ;

    Ÿ il est possible de moduler la puissance du laser en fonction des effets recherchés, de la distance d’engagement ou de l’environnement ;

    Ÿ les laser de puissance permettent des cas d’application très variés et ne sont pas spécifiques à un type de cible en particulier.

    Le côté futuriste de ces armes, qui renvoie à la science-fiction, aurait tendance à faire penser que ce sont des équipements ultimes et imparables. Néanmoins, si on connaît bien leurs limites et leurs contraintes, il est possible de trouver des contre-mesures permettant, non pas de parer complètement un laser, mais d’en atténuer les effets.

    Limites physiques et contraintes des lasers

    Le principe de fonctionnement des armes laser est assez simple. Un faisceau lumineux concentré vient frapper une surface. Cela engendre un échauffement qui provoque, au bout d’un temps plus ou moins long selon le matériau et la puissance du laser, une fusion ou une combustion de la matière qui finit par être transpercée.

    Un faisceau laser, pour conserver au maximum sa densité de puissance (nombre de watts au cm²) sur la distance, doit diverger le moins possible, ce qui exige un pointage du rayon particulièrement rigoureux. On parle de moins d’un centimètre pour 1 000 m. Ce niveau de précision de pointage nécessite donc de disposer, au préalable et à minima, de la position de la cible en site et azimut, avec une extrême exactitude. Or il existe assez peu de capteurs capables de donner un tel niveau de mesure. Cela implique d’utiliser plusieurs dispositifs complémentaires. Par exemple, la position donnée par un radar est ensuite affinée par un LiDAR[3] ; mais on peut aussi avoir recours à un système optique à haute résolution (le niveau de précision sera déterminé par le nombre de pixels de la caméra). Bien entendu, on comprend alors que la portée efficace de tir dépendra de la distance sur laquelle les capteurs pourront maintenir le niveau de précision requis, en fonction de la taille de la cible : l’exigence ne sera pas la même s’il s’agit de toucher un drone ou un aéronef de plusieurs dizaines de mètres d’envergure. Donc, plus la cible sera imposante et plus elle pourra être frappée par un laser situé à grande distance.

    Cet impératif de précision impose également une très grande réactivité de stabilisation du pointeur laser. Les effets du vent, des vibrations ou de tout autre mouvement doivent être compensés avec une très grande minutie durant tout le temps du pointage de la cible, qui elle-même peut se déplacer. Cela rend ce type de système particulièrement délicat à utiliser sur une plateforme mobile (véhicule, navire, aéronef), nécessitant des dispositifs de pointage et de stabilisation très perfectionnés. Même sur une cible de grande taille, le faisceau laser doit toujours viser le même endroit pour créer un échauffement suffisant et être efficace.

    Un point très important est aussi la capacité du système laser à compenser les effets de la réfraction du faisceau qui, en fonction du passage dans des couches d’air de différentes températures et hygrométrie, n’aura alors plus une trajectoire rectiligne. Plus la distance entre la source et la cible est grande et plus le phénomène est susceptible d’être important.

    Bien entendu, un laser reste également vulnérable aux conditions aérologiques et météorologiques. Afin de limiter ces effets, la plupart des Laser de puissance utilisent les longueurs d’ondes en bande SWIR (Short Wave Infra Red) qui est moins sensible à ces effets. De fait la longueur d’onde utilisée est souvent autour de 1 064 nm. Néanmoins, la pluie peut rendre un laser totalement inefficace tant le niveau de diffraction peut être important.

    N’oublions pas, même si cela paraît logique, que le tir laser nécessite de maintenir l’intervisibilité avec son objectif, contrairement à un missile qui, selon son mode de guidage, peut être autonome dans la poursuite de la cible, même si celle-ci s’est cachée du tireur (mode « tire et oublie »).

    Enfin, la cadence de tir d’un laser est aussi conditionnée par la puissance émise : de toute l’énergie fournie, le faisceau n’en utilise pas plus de 50% ; le reste est dissipé sous forme de chaleur ; donc, plus un laser est puissant, plus les besoins en refroidissement sont importants. En conséquence plus un laser sera puissant et plus il est probable que sa cadence de tir et son temps d’illumination seront faible.

    Quelles contre-mesures face aux lasers ?

    Cette question ne se pose pas encore mais, à partir du moment où ce type d’armes se généralisera, que ce soit dans la défense sol/air ou contre les navires ou les véhicules, elle deviendra cruciale. Cependant, quand on étudie les contraintes et les limites de cette technologie, il est possible de déterminer au moins quatre axes de travail pour élaborer des contre-mesures.

    – Le premier axe est le plus simple et le plus évident. Il s’agit de brouiller le radar chargé de la détection et de l’acquisition de la cible. Comme pour n’importe quel autre système d’armes, empêcher cette étape, c’est se prémunir de l’attaque. Cette solution n’est accessible qu’aux grosses plateformes comme les avions d’armes ou les navires de combat qui disposent d’une suite de contre-mesures. Cela signifie aussi que les systèmes existants peuvent déjà offrir une protection contre les lasers de puissance.

    – Le deuxième axe consiste à jouer sur l’albédo, c’est-à-dire le pouvoir réfléchissant de la matière. Il existe des peintures (à l’oxyde de titane par exemple) offrant un très bon albédo et résistant bien à la chaleur sans que cela n’alourdisse significativement le porteur. De même, il existe des polymères et des céramiques ayant d’excellentes propriétés de réflexion de la lumière et de tenue à la température. Cela permet de renvoyer une part importante de l’énergie lumineuse et donc de limiter l’échauffement généré. De cette manière, il est possible de retarder l’effet « falaise », le moment où le matériau perd ses propriétés réfléchissantes sous l’effet de la chaleur, et de rendre bien plus longue sa destruction. Cette approche limite les effets du laser et permet, soit de retarder suffisamment la destruction pour que l’objet visé (obus, roquettes, missiles ou drones) atteigne son but, soit, dans le cas d’un aéronef ou d’un véhicule, de lui permettre de se dérober. Retarder les effets c’est aussi empêcher le laser de pouvoir traiter d’autres menaces pendant ce temps, rendant les attaques de saturation d’autant plus efficaces.

    – Le troisième axe peut être combiné avec le précédent. Il s’agit de varier les expositions de la cible de façon à ce que ce ne soit pas le même endroit qui soit pointé, permettant ainsi à sa surface de refroidir. Cela peut prendre plusieurs formes : autorotation pour les obus, les roquettes ou certains missiles, trajectoire erratique avec changement de direction pour les drones ou les aéronefs, par exemple.

    – Le quatrième et dernier axe propose d’utiliser des fumigènes générant des nuages de carbone opaques autour de la cible visée. Ceux-ci auront pour effet d’absorber et de dévier une très grande partie de l’énergie laser. Ces types de fumigènes existent déjà et sont utilisés par la marine russe pour masquer ses navires, ceux équipés d’un détecteur laser Spektr-F (Half Cup), d’une désignation par faisceau laser. Ils sont lancés à partir des lance-leurres (PK-2, PK-10 et PK-16) du navire et permettent de le cacher dans son intégralité. Bien entendu ces équipements ne sont adaptés qu’aux plateformes lentes et suffisamment volumineuses pour permettre leur emport, comme les navires, les véhicules terrestres, mais aussi les hélicoptères qui pourraient tirer ce genre de fumigènes derrière eux dans une manœuvre d’éloignement par rapport au laser. Dans le domaine naval, il serait également possible, par un arrosage, de créer une diffraction du faisceau lui faisant perdre toute efficacité.

    *

    Les armes laser présentent un certain nombre d’avantages expliquent qu’elles arrivent progressivement dans les arsenaux ; leur entrée en service ne devrait pas tarder dans certains pays comme Israël, par exemple, pour la lutte contre les drones. A mesure que leur puissance augmentera, leur panel de cibles potentielles augmentera également. Pour autant, les lasers ne sont pas dénués de certains défauts, ni de certaines limites, qui font qu’ils ne remplaceront probablement ni les canons, ni les missiles mais les compléteront.

    Les lasers ne sont pas non plus invincibles ; à mesure que ces armes rentreront en service, des contre-mesures se mettront naturellement en place. A terme, les armes laser feront partie de l’équipement des armées, aux côtés des armements existants et trouveront leur place comme un effecteur parmi d’autres.

    [1] Acronyme de l’anglais Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation (amplification de la lumière par émission stimulée de radiation). C’est aujourd’hui devenu un nom commun.

    [2] https://www.defensenews.com/industry/techwatch/2024/01/19/in-first-uk-downs-aerial-drone-with-test-shot-from-dragonfire-laser

    [3] Acronyme de l’anglais Laser Imaging Detection and Ranging (détection et estimation de la distance par laser), est une technique de mesure à distance fondée sur l’analyse des propriétés d’un faisceau de lumière renvoyé vers son émetteur.
    ©Agence Pappleweb - 2024.

  • Affaire Delon : des dizaines d’armes à feu saisies au domicile de l’acteur dans le Loiret - Douchy-Montcorbon (45220)
    https://www.lamontagne.fr/douchy-montcorbon-45220/actualites/affaire-delon-les-gendarmes-ont-saisi-des-dizaines-d-armes-a-feu-au-domic

    Des dizaines d’armes ont été saisies au domicile d’Alain Delon, en fin de semaine dernière, selon les informations du Parisien. Il s’agit d’une décision de justice, afin de protéger l’acteur.

    Les gendarmes ont saisi des dizaines d’armes à feu dans la propriété d’Alain Delon, à Douchy, dans le Loiret, en fin de semaine dernière. Cette opération a été menée sur décision de justice, dans un contexte de tensions entre les enfants de l’acteur français.

    Alain Delon gardait des armes de tir et de collection dans sa propriété, puisqu’il dispose d’autorisations pour en posséder. Il y a également un stand de tir sur le domaine de la famille Delon. Selon les informations du Parisien, les tensions entre ses enfants et son état de santé auraient poussé la justice à prévenir du moindre risque.
    « Risque suicidaire majeur »

    « Ma cliente est très inquiète de savoir qu’Alain Delon est gardé sans traitement médical avec des armes à proximité », confie auprès de nos confrères, Yassine Bouzrou, l’avocat d’Hiromi Rollin.

    Un médecin avait ausculté Alain Delon l’été dernier, et avait noté que le moral de ce dernier « était faible » et qu’il ne semblait plus « rien attendre. » Il évoquait même « un état d’épuisement physique et psychique avec un risque suicidaire majeur. »

  • La Marine nationale a notifié une commande au dernier fabricant français de sextant - Zone Militaire
    https://www.opex360.com/2024/02/25/la-marine-nationale-a-notifie-une-commande-au-dernier-fabricant-francais-de

    En juin dernier, la Marine nationale a dit vouloir « recaler sa navigation » en publiant une nouvelle mise à jour de son plan stratégique Mercator. Considérée comme étant un « facteur de supériorité opérationnelle », l’innovation technologique a ainsi été mise en avant, avec le projet « PERSEUS », lequel doit permettre d’intégrer le plus rapidement possible « les idées prometteuses » susceptibles de devenir des « capacités déterminantes pour les combats futurs ».

    Pour autant, la technologie peut aussi être une source de vulnérabilité. C’est d’ailleurs ce qu’a rappelé l’amiral Nicolas Vaujour, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], lors d’une conférence navale récemment organisée à Paris, en insistant sur l’importance des exercices de type « Retour aux années 1980 ».

    Le groupe aéronaval [GAN] du porte-avions Charles de Gaulle se prête désormais régulièrement à ce genre d’exercice, qui consiste à former une « bulle d’opacité » en coupant tous les réseaux de télécommunication à bord des navires, les communications vers l’extérieur se faisant uniquement par radio.

    « Un entraînement dans ces conditions représente un défi. Et année après année, le défi est plus important, mais c’est réellement intéressant de constater que nous sommes toujours capables d’agir », a expliqué l’amiral Vaujour.

    Se priver des capacités offertes par les satellites signifie aussi se passer des systèmes de géolocalisation par satellite [GPS]. Et même s’il est toujours possible de se reposer sur d’autres systèmes de navigation [centrale inertielle, viseur stellaire, capteurs quantiques], il peut être toujours utile de maîtriser d’anciens savoir-faire, comme l’utilisation du… sextant.

    Dans le dernier numéro de Cols Bleus [son magazine officiel], la Marine nationale a indiqué qu’elle venait de commander une « quinzaine de sextants » 810MN auprès de Patrick Lorho, le dernier fabricant français de ce type d’instrument. Et d’expliquer qu’il s’agit de « maintenir vivant ce savoir-faire » et sa « capacité à naviguer sans assistance numérique pour augmenter la résilience de sa flotte ».

    Le sextant a été inventé pratiquement au même moment par le mathématicien anglais John Hadley et l’américain Thomas Godfrey [qui était autodidacte]. Cet instrument permet de déterminer la latitude et la longitude grâce à la position des étoiles [ou de la seule latitude en fonction de la position du soleil]. Il suppose de disposer d’une horloge précise et d’une table astronomique.

    « Grâce à cet objet, les marins peuvent naviguer et se diriger en mesurant la distance angulaire entre deux points et se repérer grâce aux astres », résume la Marine nationale. « Lorsque l’électronique embarquée fait défaut, le sextant reste le meilleur moyen pour poursuivre la navigation », conclut-elle.

  • « Les smicards » préfèrent « la VOD » à « une alimentation plus saine » : des propos rapportés de Macron font polémique – Libération
    https://www.liberation.fr/politique/les-smicards-preferent-la-vod-a-une-alimentation-plus-saine-des-propos-ra

    Interrogée par l’AFP, Lucie Illy, vice-présidente du Modef et présente à cette réunion, concède que « le président ne s’est pas exprimé en ces termes, mais le fond est le même ». Cette arboricultrice bio dans les Hautes-Alpes a notamment interpellé le président sur les « marges abusives que l’on constate parfois sur le bio, et la difficulté pour des personnes qui touchent le Smic de se fournir en produits bio ». « Il m’a dit d’abord qu’il n’y avait pas de marges abusives en bio. Puis il a dit que “bien se nourrir est un choix de vie. Alors qu’on a 70 chaînes gratuites en France”, on peut se passer d’un abonnement (télé) pour se payer des pommes bio », a-t-elle relaté.

  • VIDEOS. Salon de l’agriculture : confusion totale, violents affrontements, dégradations... Les images surréalistes du chaos entre les stands - centrepresseaveyron.fr
    https://www.centrepresseaveyron.fr/2024/02/24/videos-salon-de-lagriculture-confusion-totale-violents-affrontem

    Des manifestants ont forcé l’entrée au Salon de l’agriculture, l’ouverture a été maintes fois repoussée dans ce climat chaotique.

    L’ouverture du Salon de l’agriculture était absolument chaotique, samedi 24 février 2024. En marge de la visite du président de la République Emmanuel Macron, de violents affrontements ont éclaté entre des agriculteurs qui ont forcé l’entrée sur le Salon et les forces de l’ordre.

    Dans la confusion totale, des personnes se sont retrouvées à terre, des bousculades ont animé le hall 1 et des échanges de coups ont fusé. Des scènes qui se sont déroulées parfois au milieu des parterres de paille, dans l’enclos des animaux

    Avant l’ouverture du Salon de l’agriculture, normalement prévu à 9 heures mais qui a été repoussée, les manifestants ont escaladé les grilles pour entrer de force sur le site. Le Salon a ouvert ensuite à 11 heures, mais le hall 1 a de nouveau été fermé en raison des débordements.

    Des slogans ont été entonnés pour demander la démission du président de la République. À l’intérieur du Salon, un stand européen a été renversé.

    En attendant l’ouverture repoussée du Salon, des milliers de visiteurs sont restés bloqués à l’extérieur.

    Emmanuel Macron va-t-il rester au Salon ?

    Des perturbations étaient à prévoir dans ce contexte très tendu. Les agriculteurs multiplient les actions depuis le début de la semaine à l’approche du Salon de l’agriculture, et la colère n’a fait que s’accroître jusqu’à l’ouverture de l’événement.

    Emmanuel Macron a annoncé que « calme ou pas calme », le Salon va ouvrir, et qu’il y restera si les conditions le permettent. Peu après 12h30, il était attendu à la sortie d’un débat « improvisé » se tenant avec les syndicats. « Je compte sur vous pour que tout le monde revienne au calme », lui a-t-il confié.

    Le chef de l’Etat a inauguré samedi le Salon de l’agriculture avec plus de quatre heures de retard sur le programme officiel après que des dizaines d’agriculteurs en colère ont forcé l’entrée du parc des expositions de la porte de Versailles. A 13h31, Emmanuel Macron a finalement coupé le ruban pour inaugurer la 60e édition du Salon de l’agriculture, sous les huées et les sifflets d’agriculteurs qui ont investi le hall 1 du parc des expositions et devant une importante présence policière.

  • COVID-19 vaccines and adverse events of special interest: A multinational Global Vaccine Data Network (GVDN) cohort study of 99 million vaccinated individuals - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0264410X24001270?via%3Dihub

    Results

    Participants included 99,068,901 vaccinated individuals. In total, 183,559,462 doses of BNT162b2, 36,178,442 doses of mRNA-1273, and 23,093,399 doses of ChAdOx1 were administered across participating sites in the study period. Risk periods following homologous vaccination schedules contributed 23,168,335 person-years of follow-up. OE ratios with LBCI > 1.5 were observed for Guillain-Barré syndrome (2.49, 95 % CI: 2.15, 2.87) and cerebral venous sinus thrombosis (3.23, 95 % CI: 2.51, 4.09) following the first dose of ChAdOx1 vaccine. Acute disseminated encephalomyelitis showed an OE ratio of 3.78 (95 % CI: 1.52, 7.78) following the first dose of mRNA-1273 vaccine. The OE ratios for myocarditis and pericarditis following BNT162b2, mRNA-1273, and ChAdOx1 were significantly increased with LBCIs > 1.5.
    Conclusion

    This multi-country analysis confirmed pre-established safety signals for myocarditis, pericarditis, Guillain-Barré syndrome, and cerebral venous sinus thrombosis. Other potential safety signals that require further investigation were identified.

    • Le vaccin contre le Covid-19 pourrait être à l’origine de certains problèmes de santé, selon une étude
      https://www.cnews.fr/sante/2024-02-21/le-vaccin-contre-le-covid-19-serait-lorigine-de-serieux-problemes-de-sante-sel

      Les conclusions de cette étude ont indiqué que certains effets secondaires indésirables, tels que la myocardite, la paralysie de Bell, les convulsions, la péricardite et le syndrome de Guillain-Barré, pourraient être liés à la vaccination. Les symptômes de ces affections sont apparus en moyenne 42 jours après l’administration des vaccins étudiés.

      Notamment, des cas de myocardite ont été signalés suite à l’administration des vaccins à ARNm de Pfizer-BioNTech et Moderna, après la première, deuxième et troisième dose. De plus, une augmentation significative du risque de péricardite a été observée chez les personnes ayant reçu une troisième dose du vaccin à vecteur viral d’AstraZeneca.

      Les chercheurs ont également identifié un risque accru de développement de caillots sanguins dans le cerveau après l’administration du vaccin à vecteur viral, comme celui d’AstraZeneca, ainsi qu’une augmentation des cas de syndrome de Guillain-Barré chez les personnes vaccinées avec ce même vaccin.

  • The decimal point is 150 years older than historians thought
    https://www.nature.com/articles/d41586-024-00473-2

    The decimal point was invented around 150 years earlier than previously thought, according to an analysis of astronomical tables compiled by the Italian merchant and mathematician Giovanni Bianchini in the 1440s. Historians say that this discovery rewrites the origins of one of the most fundamental mathematical conventions, and suggests that Bianchini — whose economic training contrasted starkly with those of his astronomer peers — might have played a more notable part in the history of maths than previously realized. The results are published in Historia Mathematica1.

    “It’s a very nice discovery,” says José Chabás, a historian of astronomy at the Pompeu Fabra University in Barcelona, Spain. The decimal point was “a step forward for humanity”, he says, enabling the ease and efficiency of calculations that underpin modern science and technology. Previously, its earliest-known appearance was generally said to be in an astronomical table written by the German mathematician Christopher Clavius in 1593. But now it’s clear that “the inspiration was taken from Bianchini”, Chabás says.

    Bianchini worked as a Venetian merchant before becoming an administrator of the estate of the powerful d’Este family, who ruled the Duchy of Ferrara at the time. As well as managing assets and guiding investments, Bianchini was responsible for casting horoscopes, which meant that he had to master astronomy. He published several works on topics ranging from planetary motions to predicting eclipses.

    Glen Van Brummelen, a historian of mathematics at Trinity Western University in Langley, Canada, had hoped that Bianchini’s work might help to reveal how and when Islamic astronomical knowledge reached Europe. As a merchant, “Bianchini would have travelled all over the place, so it seems natural that he might have found something in Islamic science in his journeys and used that as an inspiration”, says Van Brummelen. But instead, “it seems a lot of things he did were simply out of his own incredibly creative mind”.
    Tricky divisions

    At the time of Bianchini, European astronomers were exclusively using the sexagesimal (base 60) system inherited from the Babylonians. The sexagesimal system is still in use today for writing latitudes and longitudes, both celestial and terrestrial. It divides a full circle into 360 degrees, each degree into 60 minutes, and each minute into 60 seconds. But it’s difficult to carry out operations such as multiplication with sexagesimal numbers. Astronomers would have to convert a value into the smallest unit to do the calculation, for example, and then convert back afterwards.

    Traders and accountants, on the other hand, were taught to calculate using real-world weights and measures, in which units could be divided in a variety of ways: there are 12 inches in a foot, for example, and 3 feet in a yard. To enable simpler calculations, Bianchini invented his own decimal scheme, describing a system for measuring distances in which a foot (30 centimetres) was divided into ten equal parts called untie, each of which was divided into ten minuta, and then into ten secunda. This didn’t catch on, and his penchant for base 10 wasn’t previously thought to have influenced his astronomy.

    But, in poring over a treatise that Bianchini wrote in the 1440s, called Tabulae primi mobilis B, Van Brummelen realized that in places he was using not only a decimal number system, but also a decimal point like the one we use today.

    Van Brummelen made the discovery while teaching at a maths camp for middle schoolers. One evening, he was discussing the Tabulae with a colleague over Zoom, trying to translate Bianchini’s dense medieval Latin. They came across a passage in which Bianchini introduces a number “with a dot in the middle” — 10.4 — and shows how to multiply it by 8. “I realized that he’s using this just as we do, and he knows how to do calculations with it,” says Van Brummelen. “I remember running up and down the hallways of the dorm with my computer trying to find anybody who was awake, shouting ‘look at this, this guy is doing decimal points in the 1440s!’”
    The second page of Bianchini’s decimal tangent table, showing decimal points in the interpolation columns.


    A trigonometric table showing decimal points, from Bianchini’s Tabulae primi mobilis B.Credit: Van Brummelen, G./Historia Mathematica

    The key part of the manuscript is a series of trigonometric tables, including a sine table. Astronomers at the time used spherical trigonometry to calculate the positions of celestial bodies on the surface of a sphere. Bianchini still divides angles into minutes and seconds, but gives the sines — which astronomers interpreted as distances — as decimals, with tenths, hundredths and thousandths. He introduces his decimal point when stating the amount that the user should add or subtract to calculate values that fall between one entry and the next. Tellingly, this is exactly how Clavius uses his decimal point in 1593. Historians have always wondered why Clavius never mentions the innovation again. “Why would you invent something that’s clearly so powerful and then just drop it?” asks Van Brummelen. But the advance fits perfectly with Bianchini’s broader work. Van Brummelen concludes that Clavius must have appropriated the decimal point from his predecessor. “It’s impossible that he didn’t know about Bianchini,” agrees Chabás.
    Pointing forward

    The beauty of the decimal system, says Sarah Hart, a historian of maths at Birkbeck, University of London, is that it makes non-whole numbers as easy to calculate with as whole ones. There’s no need for “all this malarkey that you have to do with fractions”, she says. “With a decimal point you can use the same process on numbers of any size.”

    Van Brummelen suggests that Bianchini’s schooling in economics might have been key to his invention, because he wasn’t embedded in sexagesimal numbers from early in his career, as other astronomers were. But his approach was perhaps too revolutionary to catch on at first. “In order to understand what Bianchini was doing, you had to learn a completely new system of arithmetic,” he says.

    A century and a half later, however, “decimal notation was in the air”. Astronomers working with smaller and smaller subdivisions were inventing different systems, desperate for ways to simplify complex calculations. Clavius’s work influenced later popularizers of decimal fractions, such as Flemish mathematician Simon Stevin, as well as Scottish astronomer and inventor of logarithms John Napier, who adopted the decimal point. Chabás argues that historians should reassess Bianchini’s importance. Although he has been “eclipsed” by other figures, there’s clearly “a path of ideas”, he says, leading back to Bianchini.

    The implications of the invention have spread far beyond astronomy. Decimal fractions have enabled and inspired scientists to pin down nature with much greater precision, says Hart, and raise ideas that weren’t even possible before, such as that “of a number that goes on forever and never stops”. She notes that the power of the decimal point relied on other developments, including the arrival of Hindu–Arabic numerals in Europe a few centuries earlier — largely through the work of Leonardo Pisano, known as Fibonacci — and the gradual introduction of a symbol for zero. Bianchini’s story illustrates the “constant cross-fertilization” between practical needs, number systems and theoretical ideas, she says, and his well-placed dot has changed how we see the world.

    doi: https://doi.org/10.1038/d41586-024-00473-2
    References

    Van Brummelen, G. Hist. Math. https://doi.org/10.1016/j.hm.2024.01.001 (2024).