• Ça faisait longtemps qu’on ne nous avait pas mis en scène une des saines colères de Jupiter.

    « Voilà où on en est  ! » : Emmanuel Macron remonté contre Elisabeth Borne, ce qu’il aurait dit à son sujet
    https://www.voici.fr/news-people/voila-ou-on-en-est-emmanuel-macron-remonte-contre-elisabeth-borne-ce-quil-aura

    Emmanuel Macron n’aurait pas mâché ses mots au sujet de sa collaboratrice lors d’un épisode qui se serait déroulé en privé, devant “sa garde rapprochée, entre le 49.3 et la motion de censure”. “Vous n’avez pas voulu de Catherine Vautrin, vous m’avez vendu Elisabeth Borne comme la perle rare, et voilà où on en est !”, se serait agacé Emmanuel Macron, enlisé dans une crise sans précédent.

  • Retraites : dégâts importants sur le pont de Saint-Nazaire, les manifestants ont quitté les lieux
    https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/pont-de-saint-nazaire-les-manifestants-ont-quitte-les-lieux-5445811

    Une centaine d’opposants à la réforme des retraites ont bloqué le pont de Saint-Nazaire ce mercredi. Ils ont quitté les lieux vers 14h30. Mais la colère reste visible. Un portique routier en partie incendié doit être évacué avant la rouverture du pont à la circulation.

    L’hélicoptère de la gendarmerie a survolé la zone, quelques forces de l’ordre visibles au loin, mais pas de charge, pas d’affrontements ce mercredi matin sur le pont de Saint-Nazaire où une centaine de manifestants avaient érigé des barricades. Les grévistes ont quitté les lieux vers 14h30. Il faut à présent nettoyer et sécuriser la zone avant de pouvoir rouvrir le pont à la circulation. Les pompiers sont intervenus pour éteindre les feux et il s’agit à présent d’évacuer un portique de signalisation [et des radars], en partie incendié, et qui menace de s’écrouler.

    #ouvriers #blocage #sabotage

    "Que Macron vienne décharger les containers avec moi, il tient une semaine !", un docker en colère à France Bleu.

  • 🔴⚡️Le journaliste Maxime Sirvins (Politis_fr) a identifié le policier qui a donné un très violent coup de poing hier soir. Médaillé en 2019, il est membre de la 12CI, compagnie d’intervention, qui sème le chaos depuis plusieurs mois.
    https://www.politis.fr/articles/2023/03/coups-de-poing-et-matraques-une-compagnie-parisienne-en-roue-libre

    Lundi 20 mars, lors des manifestations spontanées dans tout Paris, un policier a frappé violemment un homme, qui a fini inconscient au sol. La compagnie dont fait partie cet agent, la 12CI, est à l’origine de nombreuses violences depuis plusieurs mois.

    Le policier en question, membre de la 12CI – une des 6 compagnies d’interventions de Paris de jour –, était hier soir en BRAV-M. Les brigades de répression de l’action violente motorisée sont les unités motocyclistes anticasseurs inaugurées en mars 2019 par l’ancien préfet de police de Paris, Didier Lallement.

    Elles ont pris le relais des détachements d’action rapide (DAR), créés au début du mouvement des gilets jaunes. Lundi soir, les compagnies d’interventions étaient fortement mobilisées particulièrement en BRAV-M. Toute la soirée, installés sur leurs grosses motos, ses membres ont chargé et interpellé plusieurs dizaines de manifestants.

    Une autre vidéo de la 12CI en BRAV-M a aussi choqué l’opinion. Aux alentours de Châtelet cette fois, la compagnie charge violemment des « supposés » manifestants. L’un des agents est aperçu en train de frapper des jeunes gens sans raison et sans les interpeller. Dans le seul but de brutaliser, donc.

    « Violences largement illégitimes »

    Depuis plusieurs mois, cette compagnie est impliquée dans plusieurs cas de violences à coups de charges et de matraques. Reconnaissables par leurs petits dossards verts, les agents de la 12CI font grand bruit au sein même de l’institution et certains agents n’hésitent pas à parler de « dégoût » et de « violences largement illégitimes ».

    Le changement de méthode de la 12CI depuis plus d’un an viendrait, pour certains policiers, du nouveau commandement au sein de cette compagnie depuis début 2021. Par exemple, lors de la manifestation du 11 mars, la 12CI (accompagné de la 31CI) charge violemment les manifestants en frappant, parfois à la tête, là aussi, sans aucun objectif d’interpellation.

    Ou encore, le 24 avril 2022, quand la 12CI charge violemment des gens sur la place de la République en donnant des coups de pied. Au cours de cette scène, alors qu’un gradé ordonne un « repli », des agents continuent de courir et de frapper sur plusieurs dizaines de mètres.

    Pire, le 18 octobre 2022, lors d’une manifestation interprofessionnelle, le chef de la compagnie charge en tête – plutôt que de l’encadrer – le service d’ordre de la CGT en donnant de grands coups de matraques dans tous les sens. Suivi par ses hommes, on peut voir un des agents de la 12CI essayer carrément de retenir les coups de son chef en lui prenant le bras.

    Les journalistes sont aussi la cible de la 12CI, comme le 15 mai 2021 quand un agent de la compagnie tape le téléphone du journaliste Remy Buisine avant de le plaquer contre un mur, ou encore, le 1er mai 2022 la compagnie charge d’une manière chaotique et tape manifestants et journalistes.

    Et n’en déplaise à Olivier Dussopt qui a contesté, lors des questions au gouvernement de ce jour, l’utilisation par Fabien Roussel de l’expression « la répression par la matraque », la 12CI montre que c’est bien la stratégie en œuvre au sein des cortèges parisiens.

  • « Ils nous ont laissé 20 minutes avec lui sans le toucher » : un lycéen meurt après un malaise cardiaque pendant le bac - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2023/03/22/un-lyceen-meurt-a-lille-apres-avoir-fait-un-malaise-cardiaque-pendant-une-

    Ce mardi 21 mars, vers 19 h, un adolescent est mort à Lille des suites d’un malaise cardiaque survenu lors d’une épreuve de spécialité du baccalauréat.
    L’élève était en pleine épreuve de spécialité du baccalauréat d’économie pour le bac STMG, vers 14 h 15, ce mardi 21 mars, quand il a fait un malaise cardiaque, a appris BFM Lille auprès du rectorat. Le jeune homme est décédé plus tard dans la journée, vers 19 h, au Centre hospitalier universitaire de Lille après avoir été pris en charge par le SAMU.

    Une lente prise en charge

    Le garçon de 17 ans souffrait d’une pathologie au cœur. Vers 14 h 15, au début de l’épreuve de spécialité du baccalauréat d’économie pour le bac STMG, il a perdu connaissance et est resté inanimé au sol.

    À nos confrères de La Voix du Nord, Vincent (prénom modifié) un élève présent dans la salle d’examen témoigne : « Il y avait huit adultes dans la salle, aucun ne bougeait. Les élèves se levaient pour aller voir ce qu’il avait, on leur criait dessus, on leur disait de se rasseoir, de continuer le bac. Un adulte continuait à passer dans les rangs pour faire signer la feuille de présence, alors qu’il (la victime du malaise) était toujours par terre. Il ne parlait plus, commençait à devenir bleu. Une élève s’est levée quand même et l’a mis en PLS. Nous, on disait qu’il fallait appeler les secours. Ils nous ont laissés 20 minutes avec lui, sans le toucher, sans pouvoir l’aider. »

    Puis, "la CPE est arrivée en courant, elle a appelé les secours".

    « Quitter la salle, c’est abandonner le bac »

    Après l’incident, l’épreuve a été interrompue brièvement avant de reprendre dans une autre salle. Mais la situation a pris une autre tournure. « Le proviseur est arrivé pour nous surveiller. On a dit qu’on ne pouvait pas continuer, que quelqu’un était en train de mourir. Il a répondu que c’est une étape de la vie et que quitter la salle, c’est abandonner le Bac », ajoute le témoin au quotidien de Lille, qui confirme par ailleurs que tous les élèves ont finalement arrêté l’épreuve.

    Avant l’arrivée des secours « personne n’a pu lui faire de massage cardiaque, insiste Vincent. Si on ne l’avait pas laissé si longtemps seul, il serait peut-être encore là aujourd’hui ».

    #éducation_nationale au #laisser_mourir

    • C’est bien répugnant de laisser crever un môme pour respecter l’épreuve de bac, cette bouffonnerie française.

      C’est tout le problème de cette société française : on va à la catastrophe par la soumission continuelle à l’Autorité*
      Maintenir cette pression autoritaire, quoiqu’il en coûte nous mènent à la déshumanisation et à la mort :
      – l’autorité de l’état qui en pleine grève maintient le bac
      – l’autorité d’un travail qui t’oblige à garder des gamins assis
      – pendant qu’un des leurs meurt
      – l’autorité des adultes qui dressent les mômes à accepter ces situations.

      C’est exactement ce qui va nous tomber sur la gueule d’une façon ou d’une autre et à laquelle ce gouvernement travaille ardemment : nous faire accepter comme normal que les flics puissent tabasser mutiler et tuer des manifestants. Parce qu’il est plus important que machin impose sa vision mortifère du monde en faisant croire qu’elle est démocrate à coup de tonfa.

      *Je parle de l’autorité autoritaire , parce qu’il existe une autorité qui va de soi, celle de l’humilité qui est bienveillante.

    • Ironie terrifiante,
      En terminant ce post, je fais quelques recherches puisqu’il est siganlé dans l’article que le gamin était en train de passer l’épreuve du « bac STMG ».
      STMG kezako ?

      Baccalauréat Sciences et Technologies du #Management et de la Gestion

    • Ce phénomène n’est pas nouveau, les français ont été d’une grande passivité pendant Vichy, idem pendant la colonisation, la guerre d’algérie, les dissidents ont de tous temps été minoritaires.

      Merci de ne pas minorer mes paroles : c’est aujourd’hui et maintenant qu’il faut voir la destruction du tissu social à l’œuvre et du dressage à la soumission qui nous est fait systématiquement, des plus jeunes au plus vieux, dans une violence symbolique suffisante pour laisser crever un gamin pendant que les autres continuent leur épreuve du bac.

      Je reprécise ma pensée : Ce gouvernement n’est pas la suite logique d’un peuple obéissant et veule. Ce gouvernement met en place la destruction de toute opposition à l’autorité et nous demande de courber l’échine. Et ces enfants étaient en train de passer une épreuve de management, le pire des systèmes autoritaires, issu des nazis, en france, en 2023.

      Ce n’est pas seulement d’être passifs qui nous est demandé, de renoncer à aller manifester, à secourir son prochain, c’est d’être à tout les niveaux dressé à applaudir l’autorité des dominants, et à s’y plier à contrario de toute raison humaine, à laisser crever un gamin dans sa classe, comme d’autres en méditerranée.

      #systeme_educatif #education_a_la_soumission

  • Lycéen mort pendant le bac à Lille : « j’étais derrière lui, je suis traumatisée » | Lille Actu
    https://actu.fr/hauts-de-france/lille_59350/lyceen-mort-pendant-le-bac-a-lille-j-etais-derriere-lui-je-suis-traumatisee_582

    « Les sujets ont été distribués à 14h. C’est arrivé juste 3-4 minutes après », nous raconte la lycéenne lilloise, avec une voix tremblotante. Elle était assise juste derrière la victime, un jeune homme qui souffrait de problèmes cardiaques. « Il était connu pour cela, il avait un pacemaker. On n’était pas dans la même classe mais je le voyais souvent au lycée. »

    C’est alors que le lycéen commence à faire un malaise cardiaque. Très vite, ses amis et ses camarades de classe cherchent à lui venir en aide. Mais, d’après le témoignage de la lycéenne, les 8 adultes présents pour surveiller l’épreuve n’ont pas agi. Pire encore. « Son ami a crié plusieurs fois qu’il fallait l’aider, qu’il avait un pacemaker. Mais ils nous ont interdit de bouger alors que des élèves voulaient se porter volontaires pour l’aider. »

    On nous a dit qu’il ne fallait pas se lever parce qu’on passait le bac. Alors qu’il était tout bleu, avec les yeux grands ouverts. On ne sentait plus son pouls.
    Lycéenne témoin de la scène

    • Au sein des « gens » je distinguerai les lycéens fortement empathiques (d’après ce que j’ai pu lire) mais formatés à l’obéissance (renforcée par « l’exemple » de soumission de Mantes-la-Jolie ?) surtout dans un contexte d’examen.
      Ce qui me terrifie c’est l’attitude des adultes-encadrants-responsables, la servilité prenant le pas sur l’humanité.

    • Une lente prise en charge
      Le garçon de 17 ans souffrait d’une pathologie au cœur. Vers 14 h 15, au début de l’épreuve de spécialité du baccalauréat d’économie pour le bac STMG, il a perdu connaissance et est resté inanimé au sol.

      À nos confrères de La Voix du Nord, Vincent (prénom modifié) un élève présent dans la salle d’examen témoigne : « Il y avait huit adultes dans la salle, aucun ne bougeait. Les élèves se levaient pour aller voir ce qu’il avait, on leur criait dessus, on leur disait de se rasseoir, de continuer le bac. Un adulte continuait à passer dans les rangs pour faire signer la feuille de présence, alors qu’il (la victime du malaise) était toujours par terre. Il ne parlait plus, commençait à devenir bleu. Une élève s’est levée quand même et l’a mis en PLS. Nous, on disait qu’il fallait appeler les secours. Ils nous ont laissés 20 minutes avec lui, sans le toucher, sans pouvoir l’aider. »

      "Quitter la salle, c’est abandonner le bac"
      Après l’incident, l’épreuve a été interrompue brièvement avant de reprendre dans une autre salle. Mais la situation a pris une autre tournure. « Le proviseur est arrivé pour nous surveiller. On a dit qu’on ne pouvait pas continuer, que quelqu’un était en train de mourir. Il a répondu que c’est une étape de la vie et que quitter la salle, c’est abandonner le Bac », ajoute le témoin au quotidien de Lille, qui confirme par ailleurs que tous les élèves ont finalement arrêté l’épreuve.

      Avant l’arrivée des secours « personne n’a pu lui faire de massage cardiaque, insiste Vincent. Si on ne l’avait pas laissé si longtemps seul, il serait peut-être encore là aujourd’hui ».

      https://www.midilibre.fr/2023/03/22/un-lyceen-meurt-a-lille-apres-avoir-fait-un-malaise-cardiaque-pendant-une-

      Le drame a provoqué un choc énorme au sein du lycée Gaston-Berger à Lille. Il est 14 h 15, ce mardi, dans une salle de l’établissement où environ 70 élèves en STMG composent pour l’épreuve de Bac éco-droit, lorsqu’un des lycéens, âgé de 17 ans, tombe subitement de sa chaise.

      Le garçon, souffrant d’une pathologie au cœur, perd rapidement connaissance et est inanimé au sol. Selon Vincent (*) qui passe le Bac dans la même salle, les élèves sont les premiers à réagir. « Il y avait huit adultes dans la salle, accuse-t-il. Les élèves se levaient pour aller voir ce qu’il avait, on leur disait de se rasseoir, de continuer le bac. Un adulte continuait à passer dans les rangs pour faire signer la feuille de présence, alors qu’il (la victime du malaise) était toujours par terre. Il ne parlait plus, commençait à devenir bleu. Une élève s’est levée quand même et l’a mis en PLS. Nous, on disait qu’il fallait appeler les secours. Ce qui nous a choqués, c’est qu’il a été laissé seul un moment par terre. » (une situation qui nous a été confirmée par un autre témoignage). (1)

      Selon le même témoin, un conseiller d’éducation (CPE) est appelé : « La CPE est arrivée en courant, elle a appelé les secours (qui étaient déjà prévenus à ce moment). »

      Les pompiers et une équipe du Samu arrivent et prennent la victime en charge. Selon Vincent, les élèves sont évacués et envoyés dans une autre salle pour reprendre l’épreuve. Mais la situation est très tendue. « Le proviseur est arrivé pour nous surveiller. On a dit qu’on ne pouvait pas continuer, que quelqu’un était en train de mourir. »

      Selon Vincent, et nos informations obtenues par ailleurs, la colère gagne les élèves. « L’un d’eux est sorti, disant qu’il n’en avait rien à faire du Bac alors que quelqu’un est en train de mourir. Et on est tous sortis finalement. »
      « C’était quelqu’un de gentil, social et drôle »

      Le groupe est retourné vers la salle où se trouvait la victime, mais sans pouvoir y accéder cette fois à la demande des secours « ce qui est normal », ajoute Vincent. Et le lycéen victime d’un malaise cardiaque est finalement emmené à l’hôpital.

      Il est décédé en début de soirée. « Son petit frère nous a appelés pour dire qu’il était mort à 19 h, reprend Vincent. Il avait des problèmes de cœur, il devait souvent rater les cours pour aller à l’hôpital. C’était quelqu’un de très gentil, social et drôle. » Avant l’arrivée des secours « personne n’a pu lui faire de massage cardiaque, assure Vincent. Si on ne l’avait pas laissé si longtemps seul, il serait peut-être encore là aujourd’hui. »

      https://www.lavoixdunord.fr/1306170/article/2023-03-22/malaise-cardiaque-pendant-le-bac-gaston-berger-l-eleve-est-decede

      C’est quelle niveau d’abjection ce qui s’est passé dans cet établissement ?

    • A la fin de l’article la VDN a cru bon de rajouter cette #saloperie :

      En cas d’événement traumatique, l’effet de sidération et la perte de la notion du temps

      Le drame survenu en pleine épreuve du Bac au lycée Gaston-Berger, mardi après-midi, peut déclencher des réactions qui renvoient à des mécanismes connus des psychiatres lors d’événements traumatiques.

      Il faut d’abord rappeler que dans une situation « normale », c’est-à-dire dans la rue, un cinéma, une salle de concert ou autre, les témoins se trouvant aux côtés d’une personne victime d’un malaise cardiaque auraient commencé immédiatement un massage cardiaque et appelé les secours avec leur téléphone. Ce mardi, au lycée, le drame a lieu lors d’une épreuve du Bac, dans un environnement soumis à des règles précises. Aucun élève n’a son téléphone. Personne n’est autorisé à quitter sa table. L’impatience face à la nécessité à agir et le stress augmentent forcément.
      Les secondes peuvent paraître plusieurs minutes

      (Mais, que penser du comportement des « adultes » dans ce cas ? Eux non plus ils n’avaient pas le droit de bouger ? Ils n’avaient pas de téléphone non plus ? )

      À cela, s’ajoutent, selon le Dr François Ducrocq, chef de la Cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP) au Samu du Nord, des phénomènes connus lors d’événements traumatiques. « Ce sont des perturbations cognitives observées lors de braquages ou d’attentat, explique le psychiatre. En situation de stress aiguë, la perception du temps et de l’espace sont déformés. Les secondes peuvent paraître des minutes ou même des heures. »

      À cela s’ajoute un phénomène de « sidération émotionnelle, comportementale, motrice. On peut parfois être plusieurs minutes sans parvenir à bouger. »

      (Je ne comprends pas : ils essaient de nous expliquer que si les jeunes gens présents ont trouvé le temps long, c’était qu’ils ont eu tendance à exagérer ? Vingt minutes, bordel, vingt minutes : c’est beaucoup trop long pour quelqu’un qui est en détresse vitale.)

      Mercredi après-midi, la CUMP est intervenue à Gaston-Berger auprès des élèves et des enseignants, pour une action de désamorçage et de gestion de crise. Le Rectorat a pris la suite ce mercredi matin avec une cellule d’écoute

      .

      (Bien pratique cette cellule d’urgence médico-psychologique, pour « désamorcer » alors que si tu as subi cette ignoble coercition, tu as juste envie de leur craquer la gueule aux « adultes ».)

      Rappelons qu’en cas de malaise cardiaque, la consigne des secours est d’intervenir immédiatement au moyen d’un massage, afin de maintenir l’oxygénation du cerveau, avant l’arrivée des pompiers et du Samu. « Dans ces cas-là, chaque minute compte. »

      Donc pas besoin d’un numéro vert pour t’expliquer qu’il y eu clairement non-assistance à personne en danger. Bon après, la rumeur circule qu’il s’agirait d’un « syndrome méditerranéen » pour expliquer une certaine « passivité ». Rien ne nous sera donc épargné ?

  • Un pays qui se soulève, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 22 mars 2023)
    https://blog.mondediplo.net/un-pays-qui-se-souleve

    Les bilans parlent d’eux-mêmes, fait-il observer en substance : sous la direction de la classe parasitaire, le pays a été détruit. L’hôpital est en ruine, la justice est en ruine, l’éducation est en ruine, la recherche et l’université sont en ruine, le médicament est en ruine — les potards sont suppliés de fabriquer de l’amoxycilline dans leurs arrière-boutiques. Cet automne, Borne en était « à la grâce de Dieu » à espérer qu’il ne ferait pas trop froid l’hiver pour que le système électrique — en ruine comme le reste — tienne à peu près. On flash-recrute des profs en une demi-heure. On mobilise des fonctionnaires pour conduire des bus — bientôt des trains ? Et les gens ont faim. On n’aurait pas cru possible d’écrire un jour une chose comme ça, mais le fait est là : un quart des Français ne mange pas à sa faim. Les jeunes ont faim. Les files à l’aide alimentaire sont interminables. Entre ça et la police, France 2 ferait un reportage « tableau d’ensemble », mais à l’aveugle, sans indiquer de quel pays il s’agit, on organiserait dans l’instant un Machinthon en solidarité, Binoche se couperait une mèche et Glucksmann préparerait une tribune — pour ces malheureux du bout du monde.

    En quelques décennies, avec un pic d’exploit depuis 2017, un modèle entier a été mis à genoux. Ils ont mis l’économie à genoux. Pas la CGT, pas l’Intersyndicale — si seulement — : eux. Les compétents ont ruiné le pays

  • Val-de-Marne : des anarchistes envahissent des locaux du PCF
    https://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/val-de-marne-des-anarchistes-envahissent-des-locaux-du-pcf-22-03-2023-LA4
    https://www.leparisien.fr/resizer/2zhoYCF-SZtPqMAVCt8oBxZ327Y=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/OSQNFR5ZD5DSBFGB34IWVUQW34.jpg
    Ivry-sur-Seine, le 22 mars 2023. Ce mercredi soir, un groupe d’anarchistes a tenté de s’installer dans des locaux du PCF à Ivry. Après le départ de la police, une société de gardiennage devait sécuriser les lieux toute la nuit. LP/Sylvain Deleuze

    Une cinquantaine de personnes ont attaqué ce mercredi soir des locaux de la section PCF d’Ivry-sur-Seine, dans le but de squatter les lieux, selon nos informations. La police a procédé à leur évacuation, nécessitant un jet de grenade. Un individu a été interpellé.

    Le drapeau rouge communiste flotte encore sur la façade. Ce mercredi soir, des anarchistes ont pris d’assaut des locaux de la section PCF d’Ivry-sur-Seine. Une quinzaine de personnes ont réussi à s’introduire dans le bâtiment pendant qu’une vingtaine d’autres tentait de rameuter des renforts. Selon nos informations, le groupe avait pour objectif de squatter les lieux.

    Alertée, la police a procédé à leur évacuation, non sans quelque mal, puisqu’un jet de grenade a été nécessaire. Un individu a été interpellé. Les autres ont pris la fuite. Mais auparavant, les intrus avaient eu le temps de briser toutes les fenêtres. Selon un témoin, ils sont passés par le cimetière pour accéder à l’arrière du bâtiment et s’introduire dans les étages.

    Un regroupement devant le commissariat

    Selon Ozer Öztorun, secrétaire départemental du PCF, qui a, par le passé, dirigé la section d’Ivry, ces locaux « n’étaient plus utilisés ». Dans un contexte de tension ces derniers jours depuis l’adoption de la réforme des retraites, le responsable politique qui réunit ce week-end les 250 délégués communistes pour un congrès départemental a déploré que « des gens pensent que des actes de violence servent la cause ».

  • BENALLISATION de LA POLICE ! RÉPRESSION STUPIDE ! [mais intéressée, ndc]- Rennes info
    http://rennes-info.org/BENALLISATION-de-LA-POLICE

    Depuis le 11 mars 2023, les orientations politiques gouvernementales en matière d’encadrement des manifestants et des manifestations a changé.

    Il ne fait aucun doute que la bienveillance « relative » de tolérance des manifestations très impressionnantes a changé. Nous datons ce changement à partir de l’arrêté d’interdiction de manifester à partir de la place de Bretagne de la part du préfet de région.

    (...) Le 11 mars 2023, des policiers de la CDI mélangés avec la BAC s’en prenaient aux vélos de badauds qui étaient aux abords de l’Arvor. Ils matraquaient sauvagement des syndicalistes présents dont un était hospitalisé avec un bras cassé à coups de matraques

    Le 20 mars 2023, une autre section de la CDI tapait sur du personnel de l’éducation nationale et de Rennes 2 qui manifestait au rond-point de la route de St-Brieuc

    Le 21 mars 2023, la même section de la CDI opérant le 11 mars rentrait dans un commerce de pizzas (Domino’s pizza) pour matraquer tous les clients et pour sortir 2 ou 3 personnes.

    Le syndicat SUD-PTT d’Ille et Vilaine accumule les éléments sur ces violences policières afin qu’elles ne soient pas impunies.

    Le syndicat SUD-PTT d’Ille et Vilaine constate donc que nous sommes passés d’un encadrement tranquille des manifestations à une répression violente pour dissuader la population de participer aux manifestations.

    Le gouvernement Macron et les préfets veulent de siffler la fin de la partie par une répression tout azimut. (Interventions sur les blocages, nasses, fichages massifs, LBD 40, etc.). Comme lors du mouvement des gilets jaunes, c’est ne rien comprendre à la colère des salariés qui va bien au-delà de la simple loi de financement de la sécurité sociale. Cette colère se résume à un slogan : « Grève, Blocage, Dégage ».

  • Le directeur du parti « Les Centristes » en garde à vue pour trafic de cocaïne de synthèse
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/le-directeur-du-parti-les-centristes-en-garde-a-vue-pour-trafic-de-cocain

    Selon nos informations, recoupées de source judiciaire, Nicolas Jeanneté, 57 ans, a été interpellé ce lundi par les policiers de la brigade des stupéfiants (BS) de la police judiciaire parisienne dans le XVIe arrondissement de Paris et placé en garde à vue en fin de journée. Directeur du parti Les Centristes mais également élu à la mairie de Paris dans le XVe arrondissement, chargé notamment de la sécurité, il est soupçonné de s’être livré… à un trafic de stupéfiants lors de soirées dites « chemsex », ces soirées au cours desquelles les participants ingèrent d’importantes quantités de drogues afin d’améliorer leurs performances sexuelles.

    […]

    Sur les réseaux sociaux pourtant, l’élu centriste ne manque pas d’audace et de pourfendre les fléaux de la drogue. « Lors du dernier conseil de Paris, j’ai alerté sur les effets dévastateurs de cette nouvelle drogue 3MMC consommée dans les soirées chemsex. Déjà neuf overdoses. J’ai réclamé des permanences gratuites anonymes avec addictologues et soutien psychologique », écrivait le quinquagénaire en novembre 2022 sur Twitter alors qu’il était déjà visé par l’enquête judiciaire. « Nous devons aider les bailleurs sociaux à expulser les dealers et leurs familles condamnés par la justice pour trafic de drogue », écrivait encore cet élu qui siège à la mairie de Paris dans le groupe Républicains, Centristes et Indépendants.

    • La réforme cristallise le ras-le-bol de la sous-préfecture bretonne
      Benjamin Keltz
      page 10

      Guingamp (Côtes-d’Armor) - envoyé spécial - Sur la devanture de cette crêperie du centre-ville de Guingamp (Côtes-d’Armor), des feuilles de papier. Dessus : « Résiste ! » Au fronton de la communauté de communes, une banderole appelle à la résistance. Dans la rue commerçante de la sous-préfecture bretonne, des « Non ! » s’étalent sur la vitrine d’un magasin de décoration. Sa propriétaire, Stéphanie Pire-Le Goas, les a installés dès la première manifestation contre la réforme des retraites, le 19 janvier. La trentenaire est en colère, à l’image de sa commune de 7 000 habitants, où certains cortèges ont rassemblé jusqu’à 4 000 personnes. Le record de France de la contestation par habitant, comme on aime à plaisanter, ici. Derrière son comptoir, Stéphanie Pire-Le Goas en détaille les raisons : « Cette réforme est la goutte d’eau qui fait déborder le vase d’un ras-le-bol rural. »

      Ancrée sur les bords de la RN12, à plus d’une heure des métropoles rennaise et brestoise, Guingamp s’impose en chef-lieu du territoire le plus pauvre de la péninsule. Le revenu médian dépasse à peine 17 000 euros annuels, soit près de 5 000 de moins que la moyenne nationale. L’économie locale repose sur un tissu d’exploitations agricoles et d’usines agroalimentaires. Ici, tout le monde connaît quelqu’un qui travaille sur une chaîne de production et mesure la pénibilité de ces emplois.

      « On finit cassés avant 60 ans »

      « Il faut méconnaître la réalité de nos métiers pour nous infliger deux ans supplémentaires. Notre travail est tellement physique qu’on finit cassés avant 60 ans. En vingt-deux ans de carrière, je n’ai jamais participé à un pot de départ à la retraite » , lâche David Michel, 44 ans. Mains couvertes de cicatrices révélant d’anciennes coupures et épaules larges comme une armoire bretonne, ce père de famille fait partie des forçats de l’abattoir Socopa, filiale du groupe Bigard, quand il n’assume pas sa mission de délégué CGT de l’entreprise. Son constat ? Beaucoup d’anciens de « l’agro » terminent leur carrière en invalidité, handicapés par des troubles musculosquelettiques.

      Dans les usines locales, le report de l’âge à la retraite est perçu comme « une nouvelle illustration du mépris » du gouvernement. Beaucoup se souviennent de la venue, en 2014, d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie, dans un abattoir voisin placé en liquidation. Il avait qualifié les ouvrières d’ « illettrées » , avant de s’excuser. Depuis, le chef de l’Etat peine à convaincre. « Il ne nous écoute pas et ne comprend pas la réalité de nos vies » , critiquent Morganenn Le Boulanger et Noé Sage Epaca, 25 ans. Le couple ne vote pas, mais il défile dans les manifestations du moment. Dans leurs bouches, on entend l’expression des maux déjà révélés lors des crises des « bonnets rouges » ou des « gilets jaunes ».

      Ces ouvriers en reconversion racontent leur envie, mais surtout leurs difficultés de vivre là où ils ont grandi. Morganenn Le Boulanger et Noé Sage Epaca ont acheté une ancienne étable dans un lieu-dit de Plésidy, situé à une quinzaine de kilomètres de Guingamp. Ici aussi, le prix de l’immobilier a enflé. Vivre dans les terres se mérite. Deux véhicules par foyer sont nécessaires alors que le prix du carburant tutoie 2 euros du litre. Ils s’inquiètent : « Aujourd’hui, nous projetons d’avoir un enfant, mais l’avenir est incertain. Pourra-t-on encore accoucher à Guingamp ? » La maternité de l’hôpital figure sur la liste de la centaine à fermer, selon un récent rapport de l’Académie de médecine sur la périnatalité. Promis à l’arrêt en avril faute de personnel, le service a finalement été maintenu, provisoirement, par l’agence régionale de santé, qui doit aussi statuer sur l’avenir de la chirurgie dans l’établissement.

      Ces sursis ne rassurent pas Yann-Fanch Durand, président du comité de défense de l’hôpital. Selon ce directeur d’école primaire, les menaces sur l’hôpital, le manque de médecins généralistes et la désertion des spécialistes, mais aussi la fermeture annoncée de 44 classes dans les écoles alentour sont autant de symptômes de l’abandon de la campagne par les pouvoirs publics. « Sommes-nous des citoyens de seconde zone ? Nous devons unir les luttes pour nous faire entendre » , martèle le quadragénaire.

      A court d’arguments

      Au Secours populaire de Guingamp, ce mercredi après-midi de mars, on n’y croit plus. Dans les files d’attente qui s’étirent sur le trottoir pour accéder à la distribution alimentaire ou au vestiaire solidaire, une retraitée souffle : « A quoi bon manifester ? Tout est joué d’avance… » Autour d’elle, bénévoles et habitués opinent, défaits. L’optimisme est en berne, à l’image de la santé de la fierté locale : l’En Avant de Guingamp. Vainqueur de la Coupe de France en 2009 et 2014, ce club prônant le « miracle permanent » végète désormais en Ligue 2.

      « Jusqu’alors, le territoire résistait grâce à son esprit humaniste et solidaire, mais lui aussi craque » , alerte Gwenaëlle (qui a souhaité rester anonyme), 45 ans, tout en farfouillant dans les pantalons de seconde main à vendre. Cette surveillante de collège désormais au RSA fait référence aux événements de Callac (Côtes-d’Armor). Dans cette commune située à une trentaine de kilomètres, les élus locaux projetaient d’ouvrir une structure d’accueil pour réfugiés afin de redynamiser le village. Menacé par différents mouvements d’extrême droite et abandonné par la gauche bretonne, le maire (divers gauche) a jeté l’éponge.

      Tout un symbole du malaise qui enfle dans cette région, connue pour être une terre de gauche et de mission pour la famille Le Pen. L’élection, en juin 2022, d’une militante méconnue de La France insoumise, Murielle Lepvraud, comme députée de la circonscription, masque la poussée de l’abstentionnisme et surtout du vote d’extrême droite. Jadis honteux, le soutien à Marine Le Pen prospère dans la campagne bretonne et est assumé comme l’ « expression d’un ras-le-bol » et « une volonté d’essayer autre chose » . Dans les cortèges du moment, syndicats et militants de gauche s’avouent à court d’arguments pour enrayer le phénomène. D’autant que le paysage politique local est en manque de repères. Depuis le retrait de l’ex-ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, de l’ex-député (Renaissance) du Finistère Richard Ferrand ou de Marylise Lebranchu, ex-ministre de la décentralisation de François Hollande, la région ne profite plus de l’entregent de ces élus bretons.

      L’influence de Noël Le Graët, maire socialiste de Guingamp de 1998 à 2005 et président de la Fédération française de football (FFF) de 2011 à 2023 s’est, quant à elle, effondrée. Habitué à narrer ses manœuvres pour « sauver » la maternité où ses petits-enfants sont nés, Noël Le Graët ne semble plus en mesure d’intercéder de la sorte depuis sa démission de la FFF.

      Même les élus locaux affrontent un vent de défiance. Président de la communauté de communes et ex-responsable du Parti socialiste dans les Côtes-d’Armor, parti en dissidence suite à l’avènement de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), Vincent Le Meaux s’inquiète d’un « sentiment d’abandon » : « Depuis vingt ans que je suis élu, je n’ai pas vécu une année sans fermeture de services publics. Paris et les métropoles agissent comme des aspirateurs. L’usure mène souvent à la colère. »

  • Législatives partielles : un candidat a-t-il le droit de retoucher sa photo sur les tracts et les affiches électorales ? – Libération
    https://www.liberation.fr/checknews/legislatives-partielles-un-candidat-a-t-il-le-droit-de-retoucher-sa-photo
    https://www.liberation.fr/resizer/ZuRZPNysE7R7IGkhu7EsueN8lH4=/768x0/filters:format(jpg):quality(70):focal(620x610:630x620)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/74AY65LOXZBS7F7ROAXNKRN3E4.jpg

    Trois candidates d’Egalité Europe Ecologie, un parti soutenant Emmanuel Macron, affichent des visages n’ayant rien à voir avec ceux qui figuraient sur leurs tracts lors des législatives de juin.

    C’est ce vieux projet à toi, ça, @fil : un réseau social avec uniquement des gens qui n’existent pas, créés de toute pièce par tes algorithmes. Tu n’imaginais pas que ça allait devenir un vrai parti politique, non ?

    • Ah tiens, encore un privilège de celleux qui veulent représenter les autres.
      Les autres ce sont les #illégitimes qui sont dans la rue en ce moment, elleux ont une obligation de photo d’identité qui sera refusée par la préfecture si iels sourient, ou quand leurs cheveux couvrent le front, si la lumière est incorrecte, ou la main est devant la bouche, bref, si iels ne sont pas jugé·es reconnaissables quand la police les voit marcher dans la foule et les arrête avec une tonfa pour voir leur photo. Rooo, il y aurait donc deux poids deux mesures ? Ces photographies d’illégitimes estampillées légales sont ensuite numérisées dans le but de les amalgamer dans des bases de données de logiciels de reconnaissance faciale. Cela permet d’enrichir les vendeurs de terroristes par reconnaissance biométrique, un procédé couteux mais qui rassurent les légitimes qui eux, n’ont pas besoin qu’on s’assure de leur identité à coup de tonfa, la loi ne leur demande pas que leur photo leur ressemble. Ah ben non, ce ne serait pas applicable nous dit l’avocat. Les représentants des illégitimes veulent juste qu’on vote pour elleux une fois tous les 5 ans, sans aucun serment d’aucune sorte, seulement sur la base de leur photo photoshopée mensongère, et peu importe leur programme puisque de toute façon ce n’est pas l’enjeu, pas plus que leur gueule ils ne diraient la vérité.

    • Bruno Le Maire avoue retoucher ses photos Instagram « pour avoir l’air plus beau et moins fatigué »

      Interrogé au sujet de la loi pour encadrer les pratiques des influenceurs, le ministre de l’Economie n’a pas désapprouvé les retouches personnelles à des fins non commerciales.

      #tête_de_bouse_retouchée

      ladepeche.fr/2023/03/27/

  • Caisses de grève contre la réforme des retraites ! - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/caisses-de-greve-contre-la-reforme-16708

    Caisses de grève contre la réforme des retraites !

    « Ça ne sert à rien que je fasse grève, je ne bloque rien »… Avec celle-ci, il y a mille raisons pour lesquelles on peut ne pas souhaiter se mettre en grève. Pendant ce temps, les secteurs à forte capacité de blocage sont en première ligne : visibles, stigmatisés, et portant par ailleurs le poids financier de la grève. Financer les caisses de grève des secteurs mobilisés permet d’ancrer la lutte dans la durée, seule perspective à même de contrer les assauts dirigés contre tous et toutes. Faites nous passer vos infos pour la région parisienne ! (sur paris-luttes-infos@riseup.net)

    #greve_generale #49-3 #soutien_grevistes

  • Nous sommes au bord du précipice
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/03/20/le-rapport-de-synthese-du-giec-un-guide-pratique-pour-desamorcer-la-bombe-a-

    Je vous donne directement le scenario catastrophe prévu (« le très émetteur ») — ce qui arrivera donc : la température mondiale s’élèvera, lors de la période 2081-2100 de 2,5 à 4,4 °C « en cas de poursuite des politiques actuelles ».

    La poursuite des émissions entraînera des perturbations plus importantes du cycle de l’eau, une accélération de la débâcle des glaces, de l’#acidification et de la #désoxygénation des #océans, des baisses de #productions_agricoles, ainsi qu’une moindre efficacité des puits de carbone (forêts, océans, etc.), qui absorbent actuellement la moitié des #émissions_de_CO2. Avec, à la clé, encore davantage de #mortalité, de pénuries, de pauvreté, de famines ou de conflits. Ces impacts seront non seulement « de plus en plus complexes à gérer », mais ils se produiront souvent simultanément, avec parfois des conséquences « en cascade » d’une région à l’autre.

    Certains changements sont irréversibles. L’#élévation_du_niveau_des_mers va par exemple se poursuivre pendant des siècles ou des millénaires, sous l’effet de leur réchauffement et de la #fonte_des_calottes_glaciaires, qui vont également perdurer sur des échelles de temps très longues.

    Il ne reste que ça d’essentiel une fois retirées les passages utiles sur les causes et les implorations inutiles à destination des agents politiques du capitalisme mondiale, du genre (jeu : trouvez l’intrus — attention, c’est difficile) :

    Pourtant, l’humanité peut encore reculer et éviter le grand saut.

    … cependant, le Père Noël existe.

    … il reste une chance de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C par rapport à la période préindustrielle.

    … on peut freiner le désastre

    La fenêtre pour éviter les pires effets de la #crise_climatique « se ferme rapidement », mais on peut encore s’y faufiler…

    … les chances de limiter le #réchauffement à 1,5 °C, à condition d’un sursaut international…

    Tous les pays doivent « appuyer immédiatement sur l’accélérateur », résume #Antonio_Guterres, qui demande aux économies développées d’avancer l’atteinte de la neutralité carbone au plus vite…

    La seule solution est entre les mains des producteurs eux-mêmes — la classe des travailleurs. Tous les discours nous enjoignant d’espérer des États aux ordres des possédants, les véritables prédateurs, ne sont sur des diversions mortifères.

    #GIEC #rapport #capitalisme #capitaloscène #réchauffement_climatique #catastrophes #désastre_climatique

  • A battle royal is brewing over copyright and AI | The Economist
    https://www.economist.com/business/2023/03/15/a-battle-royal-is-brewing-over-copyright-and-ai

    Même si je ne suis pas certian de partage les conclusions et certaines remarques, il y a une manière intéressante de poser le problèm et des exemples significatifs.

    Consider two approaches in the music industry to artificial intelligence (AI). One is that of Giles Martin, son of Sir George Martin, producer of the Beatles. Last year, in order to remix the Fab Four’s 1966 album “Revolver”, he used AI to learn the sound of each band member’s instruments (eg, John Lennon’s guitar) from a mono master tape so that he could separate them and reverse engineer them into stereo. The result is glorious. The other approach is not bad either. It is the response of Nick Cave, a moody Australian singer-songwriter, when reviewing lyrics written in his style by ChatGPT, an AI tool developed by a startup called OpenAI. “This song sucks,” he wrote. “Writing a good song is not mimicry, or replication, or pastiche, it is the opposite. It is an act of self-murder that destroys all one has strived to produce in the past.”

    Mr Cave is unlikely to be impressed by the latest version of the algorithm behind Chatgpt, dubbed gpt-4, which Openai unveiled on March 14th. Mr Martin may find it useful. Michael Nash, chief digital officer at Universal Music Group, the world’s biggest label, cites their examples as evidence ofboth excitement and fear about the ai behind content-creating apps like Chatgpt (for text) or Stable Diffusion (for images). It could help the creative process. It could also destroy or usurp it. Yet for recorded music at large, the coming of the bots brings to mind a seismic event in its history: the rapid rise and fall of Napster, a platform for sharing mainly pirated songs at the turn of the millennium. Napster was ultimately brought
    down by copyright law. For aggressive bot providers accused of riding roughshod over intellectual property (ip), Mr Nash has a simple message that sounds, from a music-industry veteran of the Napster era, like a threat. “Don’t deploy in the market and beg for forgiveness. That’s the Napster approach.”

    The main issue here is not ai-made parodies of Mr Cave or faux-Shakespearean sonnets. It is the oceans of copyrighted data the bots
    have siphoned up while being trained to create humanlike content. That information comes from everywhere: social-media feeds, internet searches, digital libraries, television, radio, banks of statistics and so on. Often, it is alleged, ai models plunder the databases without permission. Those responsible for the source material complain that their work is hoovered up without consent, credit or compensation. In short, some ai platforms may be
    doing with other media what Napster did with songs—ignoring copyright altogether. The lawsuits have started to fly.

    It is a legal minefield with implications that extend beyond the creative industries to any business where machine-learning plays a role, such as self-driving cars, medical diagnostics, factory robotics and insurance-risk management. The European Union, true to bureaucratic form, has a directive on copyright that refers to data-mining (written before the recent bot boom). Experts say America lacks case history specific to generative ai. Instead, it has competing theories about whether or not data-mining without licences is permissible under the “fair use” doctrine. Napster also tried
    to deploy “fair use” as a defence in America—and failed. That is not to say that the outcome will be the same this time.

    The main arguments around “fair use” are fascinating. To borrow from a masterclass on the topic by Mark Lemley and Bryan Casey in the Texas Law Review, a journal, use of copyrighted works is considered fair when it serves a valuable social purpose, the source material is transformed from the original and it does not affect the copyright owners’ core market. Critics argue that ais do not transform but exploit the entirety of the databases they mine. They claim that the firms behind machine learningabuse fair use to “free-ride” on the work of individuals. And they contend that this threatens the livelihoods of the creators, as well as society at large if the ai promotes mass surveillance and the spread of misinformation. The authors weigh these arguments against the fact that the more access to training sets there is, the better ai will be, and that without such access there may be no ai at all. In other words, the industry might die in its infancy. They describe it as one of the most important legal questions of the century: “Will copyright law allow robots to learn?”

    An early lawsuit attracting attention is from Getty Images. The photography agency accuses Stability ai, which owns Stable Diffusion, of infringing its copyright on millions of photos from its collection in order to build an image-generating ai model that will compete with Getty. Provided the case is not settled out of court, it could set a precedent on fair use. An even more important verdict could come soon from America’s Supreme Court in a case involving the transformation of copyrighted images of Prince, a pop
    idol, by the late Andy Warhol, an artist. Daniel Gervais, an ip expert at Vanderbilt Law School in Nashville, believes the justices may provide long-awaited guidance on fair use in general.

    Scraping copyrighted data is not the only legal issue generative ai faces. In many jurisdictions copyright applies only to work created by humans, hence the extent to which bots can claim ip protection for the stuff they generate is another grey area. Outside the courtrooms the biggest questions will be political, including whether or not generative ai should enjoy the same liability protections for the content it displays as social-media platforms do, and to what extent it jeopardises data privacy.

    The copyrighting is on the wall

    Yet the ip battle will be a big one. Mr Nash says creative industries
    should swiftly take a stand to ensure artists’ output is licensed and used ethically in training ai models. He urges ai firms to “document and disclose” their sources. But, he acknowledges, it is a delicate balance. Creative types do not want to sound like enemies of progress. Many may benefit from ai in their work. The lesson from Napster’s “reality therapy”, as Mr Nash calls it, is that it is better to engage with new technologies than hope they go away. Maybe this time it won’t take 15 years of crumbling revenues to learn it.

    #Intelligence_artificielle #ChatGPT #Copyright #Apprentissage

  • « En censurant le journal “L’Envolée”, l’administration pénitentiaire étouffe un peu plus la parole des personnes enfermées »
    https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2023/03/19/en-censurant-le-journal-l-envolee-l-administration-penitentiaire-etouffe-un-

    Le journal est l’objet de censures répétées de la part de l’administration pénitentiaire, s’insurge, dans une tribune au « Monde », un collectif de huit signataires, dont le président de la Ligue des droits de l’homme et la présidente du Syndicat des avocats de France, voulant empêcher les « oubliettes modernes » de se refermer sur les prisonniers.

    Fin janvier 2023, pour la troisième fois en deux ans, le ministère de la justice a interdit la diffusion en détention d’un numéro du journal L’Envolée (le n° 56), et a saisi des exemplaires dans les cellules des personnes abonnées. Dans une note au personnel, il s’inquiétait de la gratuité du journal et de sa « large diffusion », susceptible d’avoir « un retentissement important auprès des personnes détenues », et citait des passages dénonçant le caractère mortifère de la prison.

    L’Envolée publie depuis vingt ans des lettres de prisonniers et de prisonnières qui dénoncent le sort qui leur est fait dans la continuité du Comité d’action des prisonniers des années 1970, pour désinvisibiliser le monde carcéral et remettre en cause la pertinence de son existence. En janvier 2021, le ministère interdisait la diffusion du numéro 52 de L’Envolée dans toutes les prisons, en raison d’un dossier consacré aux décès suspects de plusieurs personnes détenues. Nos organisations soulignaient alors (« Violences pénitentiaires : l’omerta doit prendre fin ! », Mediapart le Club, 18 mars 2021) que « cette interdiction ne saurait occulter le problème de fond dénoncé par le journal : les violences commises par des agents de l’administration pénitentiaire sur des personnes détenues sont une réalité désormais largement documentée, tout comme les rouages institutionnels permettant qu’elles se perpétuent ».

    Au printemps 2022, à l’insu de la directrice de publication, une note interne de la direction de l’administration pénitentiaire (AP) interdisait la lecture du numéro 55 à tous les prisonniers en raison de « propos diffamatoires à l’égard de l’AP » – sans que ces propos n’aient été condamnés pénalement.

    Le récit d’un homicide volontaire n’a pas plu

    L’article rendait compte du procès de sept surveillants au tribunal de La Rochelle en novembre 2021 à la suite du décès de Sambaly Diabaté. Ce prisonnier de la centrale de Saint-Martin-de-Ré (Charente-Maritime) est mort étouffé après avoir été bâillonné et longuement maintenu au sol par plusieurs surveillants. La note s’offusquait de « propos alléguant que l’administration pénitentiaire enseigne à ses personnels des gestes professionnels portant atteinte à la dignité de la personne humaine, qualifiés par l’auteur de l’article d’“arsenal habituel” et d’“horreur tellement banale et généralisée” ».

    Ce qui paraissait diffamatoire à l’AP, c’était d’affirmer que certains des gestes qui ont tué M. Diabaté (étranglement, placage ventral, pliage, usage de bâillon, transport menotté à l’horizontale) étaient pratiqués et transmis à des surveillants, même s’ils sont officiellement interdits. Pourtant, ce n’est pas L’Envolée qui le relevait, mais les surveillants eux-mêmes à la barre : « On a fait comme d’habitude. A Fleury-Mérogis, j’ai vu cette méthode pratiquée dix, quinze fois », déclarait un surveillant à propos du transport à l’horizontale. Un autre confirmait que cette pratique était usuelle dans l’établissement francilien. « C’est une intervention comme j’en ai vu d’autres », dira un troisième. « J’ai pratiqué facilement une douzaine de fois la position allongée dans le camion », confirmera un quatrième.

    A la question : « Avez-vous déjà vu ce genre de transfert ? », un gradé répondait : « Oui, on l’a fait à la [prison de la] Santé. » Et le bâillon ? « C’est interdit, mais avant c’était autorisé, et c’était il n’y a pas longtemps ». « Il y a des usages qui ne sont pas en cohérence avec les textes », résumait la directrice de la centrale de l’époque. Avant le procès, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté avait par ailleurs rapporté, à l’occasion d’une visite en 2017 au centre pénitentiaire de Rennes-Vezin, « les dénonciations d’une pratique dénommée par des professionnels comme “la technique de Fleury-Mérogis”, qui consiste, quand un récalcitrant a été conduit dans une cellule disciplinaire, à le placer sous le lit après lui avoir retiré ses vêtements, sous prétexte de “sécuriser” le retrait des surveillants de cet espace étroit ».

    Faire pression sur les personnes détenues abonnées

    Si l’on ne peut parler d’« horreur tellement banale », quels mots employer ? Pourquoi les prisonniers ne pourraient-ils pas lire cette vérité dans L’Envolée ? Le ministère craint-il que la violence structurelle de la prison – officiellement établie et assumée lors de ce procès – finisse par être vraiment reconnue ? La principale conséquence de ces interdictions à répétition, c’est de faire pression sur les personnes abonnées au journal : certaines ont vu leur cellule fouillée et ont été menacées d’une sanction disciplinaire, ce qui les dissuade de le recevoir, et plus encore de lui écrire.

    En censurant L’Envolée, l’administration pénitentiaire étouffe un peu plus la parole des personnes enfermées. Au-delà des phrases visées, ce qui lui semble inadmissible, c’est l’existence même d’un outil au service de celles et de ceux qui sont déjà privés du droit de s’organiser, de contester et de parler publiquement. Or, nous considérons qu’il est plus important que jamais de s’opposer à la déshumanisation des personnes prisonnières et de leurs proches, de leur manifester de la sympathie et d’empêcher les oubliettes modernes de se refermer sur eux.

    A l’heure où l’hostilité d’une bonne partie de la presse et du champ politique ne cesse de grandir contre les prisonniers et les prisonnières, il s’agit d’empêcher notre société de se refermer complètement. Plus que jamais, les dénonciations, analyses et luttes sociales en prison nous concernent entièrement. La prison reste un angle mort de notre société ; il est essentiel de permettre au plus grand nombre d’entendre la voix des personnes concernées ! Notre liberté en dépend.

    Signataires : Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l’homme ; Juliette Chapelle, présidente de l’association Avocats pour la défense des droits des détenus (A3D) ; Benoît David, président de Ban public, association pour la communication sur les prisons et l’incarcération en Europe ; Claire Dujardin, présidente du Syndicat des avocats de France ; Camille Gourdeau, présidente de la Fédération des associations de solidarité avec tou.te.s les immigré.e.s ; Ingrid Leys, directrice de publication du journal L’Envolée ; Matthieu Quinquis, président de l’Observatoire international des prisons-section française ; Nathalie Seff, déléguée générale de la section française de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture.

  • Nantes : des fusils d’assaut au milieu des charges de CRS
    Contre Attaque - 19 mars 2023
    Le HK G36 est un fusil d’assaut de la firme allemande Heckler et Koch, calibre 5,56 mm.
    https://contre-attaque.net/2023/03/19/nantes-des-fusils-dassaut-au-milieu-des-charges-de-crs

    La police française en a été dotée au nom de l’antiterrorisme, à partir de 2015. Cette arme de guerre tire jusqu’à 750 coups par minute. Les balles de ce calibre éclatent au contact d’un os ou perforent le corps, elles sont destinées à faire le plus de dégât possible sur un champ de bataille. Leur usage est militaire.

    Sur cette photo prise samedi 18 mars, au cœur de la ville de Nantes, ce fusil d’assaut est brandi par un CRS dépassé, en plein milieu de charges et de tirs de lacrymogènes, entre les manifestant-es et les passant-es. (...)

    #Maintien_de_l'ordre, #Violences_policières

  • #pandémie #covid : il semblerait que l’#OMS #WHO ait l’intention de nous faire accepter le caractère « endémique » de #SARS-CoV2. Que ce soit en terme d’incidence ou de surmortalité, tous les outils qui permettaient d’avoir une visibilité sur l’évolution de la maladie sont désormais désactivés. Quant au #covid_long, je pense sans trop me tromper que le seul recours qu’auront bientôt les personnes atteintes sera un traitement par antidépresseurs.

    https://threadreaderapp.com/thread/1636993269916631040.html

    1/22
    2023, OMS : « la CoVID est sur le point de représenter une menace comparable à la grippe SAISONNIÈRE »...
    Outre le « est sur le point de » qui ne veut rien dire, cela se base sur quelles données ?
    2/22
    Ces annonces ne signifient pas la fin de la pandémie.
    Le virus circule toujours à une prévalence supérieure aux seuils épidémiques, avec des nadirs ("creux") à peu près au niveau des pics de 2020/2021 🤷‍♂️
    (Cf. prévalence réelle selon l’ONS 🇬🇧)
    ons.gov.uk/peoplepopulati… Image
    https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/healthandsocialcare/conditionsanddiseases/articles/coronaviruscovid19/latestinsights
    3/22
    Quels arguments sont avancés par l’OMS ?
    Tout d’abord un argument sociologique « d’absence de perturbation de nos sociétés », mais « une menace qui va continuer à tuer »... Image
    4/22
    Puis argument des décès déclarés au plus bas depuis 2020.
    Sur la base d’une définition ETIOLOGIQUE sous-estimée (patients avec test viro+ uniquement), contrairement aux viroses saisonnières recensées uniquement sur données CLINIQUES
    Unroll available on Thread Reader
    Image
    5/22
    A propos du dépistage, désormais plus restreint qu’au début de la pandémie, malgré prévalence >>.
    Cf. avis de la SFV qui recommande de ne même plus tester les patients symptomatiques = fin du recensement de la CoVID (qui nécessite un test virologique)
    6/22
    Des données épidémio désormais uniquement dépendantes de ce dépistage restreint (fin des enquêtes de l’ONS 🇬🇧, pas de suivi des eaux usées) ; guidé par des praticiens qui prétendent depuis 2 ans que SARS-CoV-2 = « virus de l’hiver », au mépris des données épidémio...
    7/22
    En 2022, dans un pays tempéré comme le UK 🇬🇧 (idem France 🇫🇷), 5 vagues de CoVID dont 1 massive durant l’été.
    Cf. données de prévalence réelle mesurée par l’ONS (ne dépend pas du recours au dépistage restreint)
    Où est la saisonnalité ?
    8/22
    Des signes de saisonnalité en 2023 ?
    Très tôt pour le dire, mais durant l’été austral, et malgré une vague massive l’hiver dernier, l’Australie a observé 2 vagues, dont 1 si massive qu’elle a désorganisé les écoles au point d’imposer leur fermeture
    9/22
    Il sera difficile de documenter la circulation virale réelle à partir de 2023.
    Le dépistage effondré était déjà loin de l’exhaustivité auparavant puisque fin 2022, l’incidence réelle pouvait être 35x supérieure à l’incidence officielle
    10/22
    C’est non seulement constaté à partir des enquêtes de l’ONS 🇬🇧 en population générale ; mais aussi documenté à partir des données américaines où la sous-estimation de l’incidence des infections atteint un facteur x40
    11/22
    La CoVID est-elle comparable à la grippe SAISONNIÈRE en termes de mortalité ?
    Bilan de 2022 = +44655 à +52526 décès en EXCÈS par rapport à la mortalité attendue en l’absence de pandémie de CoVID
    Unroll available on Thread Reader

    https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1619429679173353472?s=20

    12/22
    Réf. pour le thread utilisant la méthode de référence avec normalisation de la mortalité par âge...
    13/22
    Autre élément à garder à l’esprit, cette surmortalité++ est répartie en 5 vagues sur 2022, exactement superposables aux vagues de CoVID, qui joue donc un rôle indéniable dans cet excès de mortalité (sans oublier le maintien de cet excès depuis 2020)
    Unroll available on Thread Reader

    https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1619421558543646721?s=20

    14/22
    Vous pouvez chercher une saison de grippe SAISONNIÈRE qui a provoqué une telle surmortalité malgré >90% de pop vaccinée et/ou multi-réinfectée...
    Bon courage pour trouver 🤷‍♂️
    15/22
    Idem pour les syndromes post-infectieux chroniques, courant avec les virus à ARN.
    SARS-CoV-2 n’y fait pas exception.
    Considérons uniquement les estimations de fréquence les plus basses...
    16/22
    En raison de sa prévalence+++ et réinfections fréquentes, le nombre de patients concernés par ces syndromes post-infectieux sera bien plus conséquent que pour d’autres virus à ARN.
    medrxiv.org/content/10.110… Image
    Systematic review of the prevalence of Long Covid
    Background Long Covid occurs in those infected with SARSCoV2 whose symptoms persist or develop beyond the acute phase. We conducted a systematic review to determine the prevalence of persistent sympto…
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.11.06.22281979v2
    17/22
    Il va falloir suivre désormais les indicateurs syndromiques généralistes (IRA = infections respi aiguës ; pneumonies ; syndromes grippaux...), l’excès de mortalité...
    La CoVID étant la seule NON-saisonnière, par déduction il sera plus aisé de la repérer 🤷‍♂️
    18/22
    Au printemps/été/automne, ce sera le seul moyen de repérer les vagues de CoVID via les données syndromiques en période d’absence des viroses saisonnières.
    Les cas de CoVID ne seront « recensés » qu’en hiver, via les tests antigéniques triplex « VRS + Influenza + SARS-CoV-2 »
    19/22
    Vigilance aussi sur les données de mortalité, puisque la mortalité massive de 2020, 2021 et 2022 est désormais considérée comme le niveau « normal » de mortalité attendue auquel on va désormais comparer la mortalité observée.
    Cf. Suisse 🇨🇭 (zone grise = « mortalité attendue ») Image
    20/22
    Idem au UK 🇬🇧 où l’ONS a désormais inclus la surmortalité++ de 2020 à 2022 dans le niveau de mortalité de référence.
    Ceci conduit à sous-estimer la surmortalité puisque l’impact de la pandémie entre dans la « norme ».
    ons.gov.uk/peoplepopulati… Image
    https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/birthsdeathsandmarriages/deaths/articles/excessdeathsinenglandandwalesmarch2020todecember2022/2023-03-09
    21/22
    Bref, rien ne s’opposera au narratif de « virus de l’hiver », mais cela ne repose sur AUCUNE DONNÉE OBJECTIVE ni en termes de prévalence des infections, ni de mortalité, ni de syndromes post-infectieux chroniques.
    Ce n’est donc encore bel et bien qu’un simple « narratif ».
    22/22
    Les déclarations de l’OMS ne visent qu’à préparer l’opinion à la fin du statut de PHEIC (urgence de santé publique de portée mondiale), puisque :
    A) les États ne font plus rien
    B) la population se satisfait de la surmortalité++ et réinfections fréquentes.
    FIN DE L’HISTOIRE.

    • • •

  • À Nantes, quatre étudiantes qui manifestaient accusent la police de violences sexuelles | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180323/nantes-quatre-etudiantes-qui-manifestaient-accusent-la-police-de-violences

    « L’émotion de ma cliente est considérable, explique Me Anne Bouillon, avocate d’une des quatre étudiantes. J’ai reçu une jeune femme profondément impactée, perturbée par ce qu’elle venait de vivre. Elle a subi une fouille sur le corps, sur les parties intimes, de la part d’une policière. Elle vit les choses sur le registre de l’agression intime. L’objectif premier était a minima d’humilier, et d’impressionner. Les gestes décrits sont inexplicables, et on ne peut en aucun cas les rattacher à une opération de contrôle. Comment est-ce qu’en manifestant calmement on peut être amenée à subir une fouille de cette nature-là ? C’est extrêmement grave. »

    « Mes clientes dénoncent les gestes de palpation qu’elles ont subis dans le cadre de ce contrôle, commente Me Aurélie Rolland, qui défend deux autres étudiantes. Les faits que les jeunes filles décrivent, des palpations avec les mains à l’intérieur des sous-vêtements, m’apparaissent hallucinants. Ils s’accompagnent de propos inadaptés, insultants, humiliants, dans un contexte de grande tension. »

    La fouille au corps est strictement encadrée par des articles du Code de la sécurité publique, rappelle l’avocate. Elle ne peut en aucun cas se justifier, ni être pratiquée dans ces conditions (voir ici les règles rappelées sur le site du ministère de l’intérieur). « Les étudiantes décrivent à présent un sentiment d’insécurité, et de stress, qui correspond à ce que les victimes d’agressions sexuelles éprouvent », signale aussi l’avocate.

    https://justpaste.it/c5m5c

    #violences_policières #violence_d'état #violences_sexuelles

  • « A #Nantes, les vermines #PS de la mairie ont aussi recours à des #briseurs-de-grève. Ce vendredi, des camions ramassent les poubelles.
    Les éboueurs en grève sont remplacés par des précaires de l’entreprise Urbaser, 210 millions de chiffre d’affaires.
    Les éboueurs tiennent la grève depuis deux semaines, sans paie, fers de lance de la mobilisation. Et les socialistes nantais brisent leur résistance. Honte à #JohannaRolland ! »

    Et le pire, c’est qu’elle s’affiche comme opposante à la casse des retraites avec ses copains de la NUPES. Mensonge, postures, double discours permanent, manipulation et répression ... La gauche détestable.

    https://twitter.com/ContreAttaque_/status/1636745784510038016?cxt=HHwWgIC2ldDn8bYtAAAA

    • Assistant d’agence RH (H/F) - Plaine Saint Denis
      https://www.urbaserenvironnement.fr/recrutement/268-assistant-d-agence-rh-h-f-plaine-saint-denis

      Urbaser Environnement recrute pour sa filiale Urbaser Environnement RDP un :
      Assistant d’agence (H/F)

      Ville : Plaine Saint Denis (93)
      Statut : Employé à temps plein
      Type de contrat : CDI
      Formation exigée : Comptabilité/RH
      Expérience exigée : 2 ans minimum sur un poste similaire

      Urbaser Environnement recherche pour sa filiale Urbaser Environnement RDP un Assistant d’agence RH H/F.
      A ce poste, vous assisterez le Directeur d’agence et le Responsable d’exploitation dans la gestion quotidienne des éléments d’exploitations :
      Missions d’exploitation :

      Vérifier et saisir les données de la feuille de service (heures de travail, tonnages collectés…) dans les différents tableaux de bord ;
      Veiller à la bonne gestion des intérimaires, alerter en cas de dérive (motifs, durée…) ;
      Suivre le tableau de suivi du personnel (visites médicales, formations obligatoires…) et alerter le Responsable d’exploitation sur les rendez-vous à organiser ;
      Réceptionner le courrier et le transmettre ;
      Rédiger avec le directeur d’agence tout courrier et le classer.

      Missions pour les collectvités locales :

      Renseigner au quotidien les rapports mensuels d’activités ;
      Photocopier les bons de pesée de tous les déchets afin de les transmettre aux collectivités mensuellement ;
      Calculer la formule de révision avec le soutien du service financier du siège.

      Missions comptables :

      Etablir les bons de commandes et les faire valider par le responsable d’exploitation ;
      Rapprocher les factures et les bons de commandes ;
      Renseigner le tableau de suivi des FNP à envoyer en fin de mois au service comptabilité du siège.

      Ressources Humaines :

      Saisir les éléments variables de paye et autres éléments comme les CP, formation, maladie, AT…, les faire valider par le Directeur d’agence et les transmettre au siège ;
      Renseigner le registre du personnel ;
      Rédiger les courriers d’entretien disciplinaires et les contrats d’embauche ;
      Mettre à jour le compteur des congés ;
      Tenir à jour les dossiers du personnel.

      Profil recherché :

      Savoir être :

      Sens de la propreté et du service public ;
      Ponctualité, rigueur, respect des consignes ;
      Courtoisie ;
      Capacité d’adaptation ;
      Maitrise des outils informatiques.

      Formations Nécessaires :

      Formation accueil sécurité administratif ;
      Formation comptabilité ;
      Assistance de direction.

      Dépôt de candidature : l.reynier@urbaserenvironnement.fr

      Concernant vos données personnelles, nous vous invitons à consulter notre politique de confidentialité des candidats.

      Responsable de production (H/F) - Graulhet
      Responsable Comptable (H/F) - Montpellier

      #uejobs

  • Imprimantes et libertés
    https://linuxfr.org/news/imprimantes-et-libertes

    Le logiciel libre a commencé avec le légendaire refus d’accès au code source d’un pilote d’imprimante : Richard Stallman voulait améliorer un pilote d’impression, mais Robert Sproull avait signé un contrat de non divulgation avec Xerox.

    Quarante années après, où en sommes-nous ? Quelle imprimante acheter pour un libriste ?

    Cette dépêche est la suite de la comparaison des différents modèles d’imprimantes. 😃

    Après un an d’utilisation d’une imprimante jet d’encre avec des réservoirs d’encre rechargeables, une supertank, je trouve que c’est un bon compromis pour se libérer des fabricants qui ont tendance à nous emprisonner dans leurs technologies. Mais attention, nous ne vivons pas dans un monde de Bisounours, et les fabricants ne manque pas d’imagination pour capter et menotter la clientèle plus ou moins ignorante. (...)

  • Sûreté nucléaire : les députés retoquent la suppression de l’#IRSN voulue par Macron – Libération
    https://www.liberation.fr/politique/surete-nucleaire-les-deputes-retoquent-la-suppression-de-lirsn-voulue-par

    A la surprise générale, les oppositions ont réussi à repousser en première lecture à l’Assemblée nationale le projet du gouvernement de mettre cet institut d’expertise sous la tutelle du gendarme du nucléaire, l’#ASN.

    • Sûreté nucléaire : le gouvernement mis en échec sur la fusion de l’ASN et de l’IRSN
      par Raphaël Marchal, le Mercredi 15 mars 2023
      https://lcp.fr/actualites/surete-nucleaire-le-gouvernement-mis-en-echec-sur-la-fusion-de-l-asn-et-de-l-irs

      (...) C’est l’intervention de Barbara Pompili (Renaissance) qui a le plus électrisé les bancs de la Nupes, debout pour applaudir l’ancienne ministre de la Transition énergétique : « Cela ne vous étonne pas que le président et la rapporteure d’une commission d’enquête sur la sûreté nucléaire, qui sont membres de la majorité, et qui sont des gens modérés disent que c’est une folie de nous balancer ça comme cela ? Quel est le respect du travail du Parlement dans ça ? Je suis choquée . »

      Une pédagogie sans effets

      Comme en commission, la rapporteure Maud Bregeon (Renaissance) et la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, ont fait oeuvre de pédagogie pour tenter de convaincre les députés les plus réticents. « Cette fusion n’entraînera aucun changement de nos procédures de sûreté nucléaire », a indiqué cette dernière. Agnès Pannier-Runacher a même promis de donner son aval à un amendement de réécriture du groupe Démocrate, qui aurait davantage encadré la réforme et consacré le rôle du Parlement. (...)

      #pompiers_pytomanes

    • Sûreté du nucléaire : le gouvernement mis en échec à l’Assemblée, sursis pour l’IRSN | Connaissances des énergies
      https://www.connaissancedesenergies.org/afp/surete-du-nucleaire-le-gouvernement-mis-en-echec-lassemblee

      AFP parue le 15 mars 2023 - 21h21

      Revers pour le gouvernement : l’Assemblée nationale a rejeté mercredi en première lecture la réforme controversée de la sûreté nucléaire, quelques voix de la majorité rejoignant la gauche pour s’opposer au « démantèlement » de l’Institut dédié à la sûreté (IRSN).

      (...)

      Le sujet n’est toutefois pas clos. Le gouvernement peut encore recourir à une deuxième délibération.

      (...)

      Les LR, « un peu surpris sur la forme », regardent plutôt la fusion d’un bon oeil, « gage d’efficacité » pour « fluidifier les procédures », selon le député Jérôme Nury. « Le ciel ne va pas s’abattre sur la sûreté nucléaire », rassure-t-il.

      "Pas opposé par principe", le RN avait mentionné une abstention en estimant le sujet « pas abouti ».

      La disparition de l’IRSN a été décidée pendant un « conseil de politique nucléaire » autour d’Emmanuel Macron le 3 février. Elle a été annoncée le 8 février puis introduite par un simple amendement adopté en commission à l’Assemblée.

      (...)

      Cette fusion ne figurait pas dans le texte, lors de la large adoption au Sénat du projet de loi de relance du nucléaire fin janvier.

      Tu parles d’une opposition de droite... :-/