• #GiovannaBerneri #anarchisme #pédagogie #émancipation
    #écologie #autogestion #antimilitarisme #anticléricalisme
    #fédéralisme_libertaire #feminisme
    #antiétatisme #anticapitalisme #antifascisme #internationalisme

    ★ LA SOCIÉTÉ SANS ETAT...

    ★ Giovanna Berneri : La société sans Etat - Qui nous sommes (1947)

    « Nous savons qu’il existe contre nous, anarchistes, de grossiers préjugés et de profondes aversions. Mais nous savons aussi qu’ils dérivent, plus que tout autre chose, du fait que ceux qui nous détestent ignorent nos idées et ne savent pas ce que nous voulons.
    Même en dehors des ennemis du progrès social oui, naturellement, sont contre nous parce que, dans la lutte sociale, nous nous situons de l’autre côté de la barricade, beaucoup de gens peuvent être étonnés d’apprendre que, parmi les nombreux partis et mouvements agissant dans la vie politique, les anarchistes aussi, prétendent avoir du poids et compter pour une force, même si leur nombre n’est pas grand et ne devait l’être jamais.
    Pourtant, nous ne sommes pas nés d’hier. Notre acte de naissance officiel comme mouvement remonte à 1872, à la Déclaration de Saint-Imier, mais, déjà bien avant, s’était constitué en France, en Suisse et en Espagne l’Alliance Internationale des Travailleurs, qui avait pour guide et inspirateur Michel Bakounine. En Italie, c’est à Naples que les premières sections et fédérations furent créées. Mazzini était dépassé et l’ardeur combative de Garibaldi semblait désormais du gaspillage. Les idées socialistes commençaient à s’affirmer et par l’œuvre animatrice de Bakounine, de Cafiero, de Malatesta, et ensuite de Costa, de Fanelli et d’autres, le mouvement accouplait de plus en plus ces deux revendications inséparables : le socialisme et la liberté (...)
     »

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2022/10/la-societe-sans-etat.html

    ★ Giovanna Berneri : La société sans Etat - Qui nous sommes (1947) « Nous savons qu’il existe contre nous, anarchistes, de grossiers préjugés et de profondes aversions. Mais nous savons aussi qu’ils dérivent, plus que tout autre chose, du fait que ceux...

  • BALLAST • Paul Rocher : « Une #police démocratique est une contradiction »
    https://www.revue-ballast.fr/paul-rocher-une-police-democratique-est-une-contradiction

    Ensuite, croire que la police réus­sit une inter­ven­tion quand elle ne fait pas de #morts est une éva­lua­tion extrê­me­ment biai­sée qui occulte un phé­no­mène majeur : les bles­sés et les muti­lés. Les don­nées du minis­tère de l’Intérieur, à ce titre, sont inopé­rantes et inutiles. Le dis­cours ini­tial selon lequel il n’y a pas eu de vio­lences poli­cières à l’en­contre des gilets jaunes a été ajus­té ensuite avec un #chiffre d’environ 2 500 bles­sés, sans aucune expli­ca­tion. À côté de ça, on a une source autre­ment plus fiable, celle des street medics, qui donne une esti­ma­tion sta­tis­tique arri­vant à 25 000 bles­sés durant tout le mou­ve­ment (incluant la période de la contes­ta­tion de la réforme des retraites en 2019 et 2020), dont 3 000 graves. Si on prend en compte les consé­quences des gaz lacry­mo­gènes, on monte même à plus de 300 000 per­sonnes tou­chées. Et là, on ne compte que les bles­sures phy­siques. C’est consi­dé­rable et extrê­me­ment pré­oc­cu­pant : la police occa­sionne des bles­sures durables. Mettre l’accent sur les morts, c’est occul­ter l’explosion des vio­lences poli­cières. S’en tenir uni­que­ment au main­tien de l’ordre en mani­fes­ta­tion est biai­sé, enfin, parce qu’il y a des morts asso­ciés aux inter­ven­tions poli­cières qui ont lieu dans d’autres cadres que celui-ci, mais qui res­tent sous la res­pon­sa­bi­li­té du préfet.

    Un peu comme s’arrêter aux seuls morts du #covid pour juger de l’efficacité de la politique sanitaire.

  • Découvert au Groenland, le plus vieil ADN au monde a 2 millions d’années
    https://fr.news.yahoo.com/d%C3%A9couvert-au-groenland-vieil-adn-175911783.html

    Identifiés dans des sédiments, les différents fragments d’ADN proviennent de la partie la plus septentrionale du Groenland, appelée Cap Copenhague, et sont issus d’un environnement que nous ne voyons nulle part sur Terre aujourd’hui.

    Ah ben justement, il y a un chouette documentaire à ce sujet :
    https://www.youtube.com/watch?v=mcFct1otVyE

    • Perdus depuis près de 90 ans, les restes du dernier tigre de Tasmanie retrouvés dans un musée - Edition du soir Ouest-France - 07/12/2022
      https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2022-12-07/perdus-depuis-pres-de-90-ans-les-restes-du-dernier-tigre-de-tasmanie-re

      Le squelette du dernier spécimen connu du tigre de Tasmanie avait disparu depuis près de 90 ans. Deux scientifiques australiens viennent de le retrouver. Les ossements étaient en fait exposés dans un musée, « cachés » à la vue de tous. Explications.

      Ah ben vraiment, aujourd’hui, c’est un concours pour essayer de nous faire mourir d’autre chose que du Covid.

      https://www.youtube.com/watch?v=lc0UehYemQA

    • Ennio Morricone - The Thing (theme)
      https://www.youtube.com/watch?v=meU2gAU7Xss

      Je regardé The Thing lors de sa sortie. On est tombé dessus par hasard car nous avions élaboré un plan pour regarder plusieurs films avec un seul billet de cinéma en passant discrètement d’une salle dans l’autre en évitant les contrôles à l’entrée. Les séances se suivaient avec un délai de quinze à vingt minutes permettant à quelques quatre ou cinq employés de gérer une douzaine de salles de projection.
      Alors, après avoir décidé de quitter une salle où on avait commencé à regarder une comédie franchement ennuyeuse, on choisit une autre salle sans contrôle à l’entrée. Le choc. Le spectacle fut capitivant et hyper sanglant pour l’époque. Où étions-nous tombés ? Cloué dans nos fauteuil on arrêta de réfléchir à combien de films on pouvait encore visionner dans la soirée. C’était trop fort.
      C’est seulement des années plus tard, après They Live et Esacpe from New York que je commencais à saisir le message de Carpenter. Soyons réalistes, admettons la menace par l’impossible. Regardons la réalité apparente en employant notre fantaisie.

      “I know I’m human. And if you were all these things, then you’d just attack me right now, so some of you are still human. This thing doesn’t want to show itself, it wants to hide inside an imitation. It’ll fight if it has to, but it’s vulnerable out in the open. If it takes us over, then it has no more enemies, nobody left to kill it. And then it’s won.”

      “I know you gentlemen have been through a lot, but when you find the time, I’d rather not spend the rest of this winter TIED TO THIS FUCKING COUCH!”

      #cinéma #john_carpenter #horreur #sciences_fiction #it_has_begun

    • Moi je ne me souviens pas quand je l’ai vu pour la première fois. Ce qui est certain, c’est que je ne l’ai pas vu au cinéma, et surtout pas à l’époque de sa sortie. Je doute même qu’on l’ait emprunté au vidéoclub quand j’habitais encore chez mes parents.

      Du coup je suspecte que je l’ai découvert sur le tard, une fois que j’ai habité seul.

      Mais sinon, je me souviens de la joie à découvrir les scènes les plus tarées du film (l’électrochoc, la tête-araignée…). Je l’ai revu récemment, je trouve que ça a très bien vieilli. Et surtout que les scènes gore ne sont pas vraiment répugnantes, tellement elles sont délirantes ; rien à voir avec la mode du torture-porn réaliste des dernières années, avec lequel j’ai beaucoup de mal.

      Et dans les archives de Seenthis (2011, oui), j’avais dit tout le mal que je pensais du remake-prequel :
      https://seenthis.net/messages/45419

  • Severe COVID could cause markers of old age in the brain
    https://www.nature.com/articles/d41586-022-04253-8


    The cerebral cortex of a human brain (artificially coloured). The brains of people with severe COVID-19 have patterns of gene expression similar to those found in older people.
    Credit: K H Fung/Science Photo Library

    Key genes that are active in the brains of older people are also active in the brains of people who developed serious COVID-19.

    Severe COVID-19 is linked to changes in the brain that mirror those seen in old age, according to an analysis of dozens of post-mortem brain samples1.

    The analysis revealed brain changes in gene activity that were more extensive in people who had severe SARS-CoV-2 infections than in uninfected people who had been in an intensive care unit (ICU) or had been put on ventilators to assist their breathing — treatments used in many people with serious COVID-19.

    The study, published on 5 December in Nature Aging, joins a bevy of publications cataloguing the effects of COVID-19 on the brain. “It opens a plethora of questions that are important, not only for understanding the disease, but to prepare society for what the consequences of the pandemic might be,” says neuropathologist Marianna Bugiani at Amsterdam University Medical Centers. “And these consequences might not be clear for years.

  • LVMH : Paris sous emprise - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2022/11/lvmh-paris-sous-emprise

    Pourtant, l’industriel ne force pas la porte du patrimoine parisien : il profite de ce que la puissance publique la laisse entrouverte. Jusqu’à inscrire #LVMH dans l’ADN de la ville. Dernier exemple en date : Polytechnique. Alors que Total a dû renoncer, en janvier, à son projet d’implantation à proximité de l’école, sur le plateau de Saclay, LVMH, avec son polytechnicien en chef, #Bernard_Arnault, a voulu tenter sa chance. Grâce à un vote favorable des administrateurs de l’école, le 8 novembre, son centre de recherches dédié au « luxe durable et digital » (sic) pourra s’installer près de l’institution.

    La Boîte à claque, tout un symbole

    Le projet prévoit d’investir 2 millions d’euros par an pour des partenariats et d’accueillir 300 chercheurs. Un détournement du savoir au service des intérêts privés ? Pour le conseil d’administration de #Polytechnique, difficile de refuser. La firme aux 12 milliards de bénéfice net en 2021 a offert un cadeau de taille à l’école d’ingénieurs : la transformation de la « Boîte à claque », l’ancien bâtiment de l’école niché sur la montagne Sainte-Geneviève, dans le cinquième arrondissement de la capitale.


    #copinage

  • Affaire Laurent Bigorgne : l’ex-patron de l’Institut Montaigne condamné à un an de prison avec sursis
    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/affaire-bigorgne-lex-patron-de-linstitut-montaigne-condamne-a-un-an-de-pr

    Laurent Bigorgne, l’ancien directeur de l’Institut Montaigne, a été condamné ce jeudi à douze mois de prison avec sursis et 2 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir drogué une ex-collaboratrice. Jugé pour « administration de substance nuisible », il risquait jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende. Lors de l’audience le 10 novembre, le procureur de la République avait requis une peine de dix-huit mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende.

    Laurent Bigorgne condamné à un an de prison avec sursis
    https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/laurent-bigorgne-condamne-a-un-an-de-prison-avec-sursis_211254.html

    Placé en garde à vue, Laurent Bigorgne avait rapidement reconnu avoir pris ce soir-là de la cocaïne et versé de la MDMA dans le verre de Sophie Conrad. Il a été renvoyé devant le tribunal pour administration de substance nuisible par une personne agissant sous l’emprise manifeste de produits stupéfiants.

    Une qualification contestée par Sophie Conrad qui a regretté que « le motif sexuel n’ait pas été reconnu ». « Aujourd’hui, je n’ai plus vraiment aucun doute sur le fait que son intention était, hélas, sexuelle et de me violer », a-t-elle déclaré, à l’audience. « Je n’ai jamais touché Sophie, je n’aurais jamais, jamais abusé d’elle », a répliqué Laurent Bigorgne.

    Mais dans un retournement de situation surprise, le tribunal correctionnel a considéré que Laurent Bigorgne avait bien administré cette drogue « afin de commettre à son égard un viol ou une agression sexuelle », requalifiant ainsi les faits.

    Et malgré ça, c’est du sursis et 2 000 euros d’amende ?

  • Est-ce que certain-e-s d’entre-vous ont regardé Le monde de demain ?
    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-022917/le-monde-de-demain
    Je connais très mal #NTM mais par contre j’ ai acheté des CD de #dee_nasty il y a bien longtemps, et je suis allé une fois au #Globo dans ces années là.
    Ça fait longtemps que je n’ai pas regardé une série française en entier (bon déjà les dialogues sont audibles, c’est déjà ça).
    C’est une série pour boomer comme moi (pour la nostalgie du Paris de l’époque) plutôt que l’opportunité d’une découverte pour des moins vieux ?

  • How to Build a Practical Household Bike Generator - LOW-TECH MAGAZINE
    https://solar.lowtechmagazine.com/2022/03/how-to-build-bike-generator.html

    We built a pedal-powered generator and controller, which is practical to use as an energy source and exercise machine in a household — and which you can integrate into a solar PV system. We provide detailed plans to build your own, using basic skills and common hand tools.

    #énergie #low-tech #vélo #générateur #batterie #DIY

    • pas vu, mais lu (le livre qu’ils ont sorti après la série)

      Jésus après Jésus. L’origine du chri... | Editions Seuil
      https://www.seuil.com/ouvrage/jesus-apres-jesus-l-origine-du-christianisme-gerard-mordillat/9782020512497

      Après Jésus contre Jésus, et à l’occasion de leur nouvelle série d’émissions intitulée L’Origine du christianisme, Jérôme Prieur et Gérard Mordillat ont mené leurs propres investigations sur la naissance de la religion chrétienne.

      Entre l’an 30 et l’an 150, c’est-à-dire en un peu plus d’un siècle, le christianisme va se détacher du judaïsme dont il est issu, au point que les chrétiens finiront par se revendiquer comme le « véritable Israël ». Comment en est-on arrivé là ? Car Jésus est né juif, il a vécu en juif, il est mort juif. Il n’a donc pas « fondé » le christianisme, et c’est un abus de langage de le désigner comme un « fondateur » de religion. Il est vrai qu’un groupe de disciples s’est réclamé de lui après sa mort, en proclamant sa résurrection. Comment ce groupe a-t-il fini par devenir « chrétien » ? Quel rôle jouèrent ses grandes figures : Marie, mère de Jésus, Pierre, chef des disciples, Jacques, frère du Seigneur, et surtout Paul, qui se revendique « apôtre » alors qu’il n’a jamais rencontré Jésus ? Au prix de quelles contradictions, contorsions, illusions est-on parvenu à une nouvelle religion ? Quelles traces de la fabrication du christianisme peut-on retrouver dans les textes (évangiles, Actes des Apôtres, épîtres de Paul) ?

      Un livre percutant, sans concessions, sur un tournant de l’histoire du monde.

      Gérard Mordillat et Jérôme Prieur sont écrivains, cinéastes, auteurs de la célèbre série d’émissions Corpus Christi (1997) sur la chaîne Arte, qui leur inspira le livre bestseller Jésus contre Jésus (Seuil). Leur nouvelle série d’émissions sur la naissance du christianisme a inspiré cet essai sur Jésus après Jésus.

  • Violence, corruption, racisme : des policiers brisent l’omerta
    Publié le Jeudi 1 Décembre 2022 | Eugénie Barbezat | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/societe/police/violence-corruption-racisme-des-policiers-brisent-l-omerta-773166

    Trentenaires tous les deux, Agnès Naudin, capitaine de police et porte-parole du syndicat FSU-intérieur, et Fabien Bilheran, ancien officier de police judiciaire, spécialisé dans le trafic de stupéfiants, ont recueilli les témoignages de leurs collègues et livrent leur propre expérience dans Police, la loi de l’omerta (éd. le Cherche-Midi), un ouvrage choc qui sort ce jeudi. À travers les parcours de policiers issus de différents services (stupéfiants, brigade des mineurs, BAC, CRS, police aux frontières), ils donnent à voir la violence interne d’un système gangrené dont les agents comme les citoyens subissent les dérives.

    Quelles ont été vos motivations pour faire ce livre ?

    Fabien Bilheran Les discours des syndicats policiers majoritaires, relayés dans les médias, laissent croire que les policiers sont principalement victimes de la violence ou de l’animosité de la population. On ne parle jamais des injustices et du harcèlement subis en interne. Or, la première cause de mortalité de nos collègues est le suicide : 1 100 policiers se sont donné la mort en vingt-cinq ans, soit 44 par an, en moyenne. Ce n’est donc pas la prétendue « haine anti-flic » qui les tue.

    Comment avez-vous choisi les témoins qui racontent leur parcours dans l’ouvrage ?

    Agnès Naudin Nous avons rencontré des dizaines de collègues, dont les histoires étaient parfois encore plus dramatiques que celles qui sont racontées dans l’ouvrage. Tous avaient besoin de parler. Mais certains avaient tellement peur des représailles (allant jusqu’à craindre pour leur vie) que nous n’avons pas publié leur récit.

    Fabien Bilheran Nous nous sommes assurés que les personnes étaient assez solides pour assumer la parution de leur témoignage. L’important était aussi de sentir chez eux un certain recul par rapport à ce qu’ils avaient vécu, car ce livre vise à décrypter et à dénoncer un système, il ne s’agit en rien d’une « vengeance ». (...)

    #Violences_policières
    “““““““““““““““““““““““““““““““““““"

  • La consommation d’électricité en baisse de 5 % grâce aux efforts des Français ? Olivier Véran trompe son monde – Libération
    https://www.liberation.fr/checknews/la-consommation-delectricite-en-baisse-de-5-grace-aux-efforts-des-francai
    https://www.liberation.fr/resizer/OaQqIEV653EN_EbUeXZdFzDZGLg=/1200x0/filters:format(jpg):quality(70):focal(1307x990:1317x1000)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/G3M6ZE4IQRH4NMRKOAALE6ULOE.jpg

    Selon RTE (le réseau de transport électrique), la baisse de la consommation électrique (retraitée des effets météorologiques et calendaires), sur les quatre dernières semaines est même de 6,4 %, par rapport à la période 2014-2019. Mais cette baisse est en très large partie, voire uniquement, imputable à la diminution de la consommation dans la grande industrie. La part de la baisse liée au résidentiel et au tertiaire relèverait de « l’épaisseur du trait », dit-on chez RTE. Sachant qu’une part très importante de la consommation des ménages est liée au chauffage, les « écogestes » seront peut-être plus perceptibles quand les températures (très clémentes au mois de novembre) baisseront davantage.

  • Le trajet entre le domicile et le travail peut être considéré comme du temps de travail effectif, selon la Cour de cassation
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-mon-boulot/le-trajet-entre-le-domicile-et-le-travail-peut-etre-considere-comme-du-

    140 000 euros, c’est la belle somme que vient de se voir attribuer par la justice un salarié qui passait trop de temps dans sa voiture, entre ses différents lieux de travail. Une décision qui pourrait avoir des conséquences.

    La Cour de cassation vient en effet de changer de position dans cette toute récente décision. Elle vient de s’aligner sur la position de la Cour justice de l’Union européenne, alors qu’elle s’y refusait jusqu’alors, comme le précise le site spécialisé dans les ressources humaines ActuEL-RH. Concrètement, il s’agit de l’histoire de l’employé rennais d’une entreprise de serrurerie, un commercial qui était obligé de sillonner douze départements de l’ouest de la France pour son travail : il roulait environ 60 000 kilomètres par an.

    Ces trajets entre le domicile du salarié et le lieux du premier et du dernier rendez-vous : les juges l’ont considéré comme du temps de travail, alors que l’entreprise ne voulait pas en entendre parler. Pour la Cour de cassation, ces temps passés en voiture sont bien du temps de travail effectif. Une nouveauté qui va pouvoir faire jurisprudence.

    D’autant que le salarié ne devait pas se contenter de rouler : iI était entièrement à la disposition de son employeur pendant qu’il était au volant. Il était tenu de téléphoner en voiture, grâce à un kit mains libres et de répondre à ses clients, à son patron ou aux techniciens de l’entreprise. Pas de doute pour les juges, il s’agissait bien de temps de travail et non pas seulement de temps de trajet.

    Une décision lourde de conséquences pour le salarié lui-même, qui se voit attribuer la somme de 140 000 euros en indemnités et en dommages et intérêts pour licenciement abusif. Il avait travaillé six ans, entre 2009 et 2015, à ce régime. Pour tous les autres salariés soumis à ces contraintes, ces temps de trajet qui sont aussi du temps de travail peuvent entrer dans le décompte des heures supplémentaires. Ce qui peut faire une belle différence sur la fiche de paie à la fin du mois.

    #travail #transports #temps_de_travail #titre_putaclic

    • on a envie de croire aux bonnes nouvelles, et v’là que France info titre façon Père Noël. oui, le temps de transports est du temps de travail, mais non, pour nos juristes, sauf à se voir imposer la chose d’abord hors des prétoires, c’est du trajet, sauf dans des cas spécifiques dont il restera à voir lesquels (VRP, livreurs, ...?) et comment.

      Le temps de trajet des salariés itinérants peut désormais être qualifié de temps de travail effectif
      https://www.actuel-rh.fr/content/le-temps-de-trajet-des-salaries-itinerants-peut-desormais-etre-qualifie-de

      Après plusieurs années de résistance, la Cour de cassation a fini, dans un arrêt du 23 novembre 2022, par s’aligner sur la position de la CJUE : le temps de déplacement d’un salarié itinérant entre son domicile et les sites des premier et dernier clients peut, sous conditions, être reconnu comme du temps de travail effectif. En conséquence, il peut entrer dans le décompte des heures supplémentaires.

      non mais, imaginez le désordre social si il fallait partout payer les temps de transports (ce qui ferait d’ailleurs un bon « malus écologique »).

      #salariés-itinérants

  • L’écrivain Serge Livrozet, anarchiste et militant anti-carcéral, est mort à 83 ans
    https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/l-ecrivain-serge-livrozet-anarchiste-et-militant-anti-carceral-est-mort

    Il était une figure des milieux anarchistes et anti-carcéraux, du Comité d’action des prisonniers de Michel Foucault à Mai-68 et il avait participé aux débuts du quotidien Libération. Serge Livrozet est mort dans la région de Nice à 83 ans, ont annoncé mercredi ses proches à l’AFP. L’intellectuel s’est éteint "des suites d’une longue maladie", ont-ils précisé, rappelant qu’il fut "l’un des meneurs des révoltes qui secouèrent les prisons françaises dans les années 1970"_.

    Plombier, perceur de coffres-forts, puis écrivain

    Né le 21 octobre 1939 à Toulon, issu d’un milieu modeste, Serge Livrozet racontait avoir commencé à travailler comme plombier à 13 ans, avant de percer des coffres-forts : "Le seul moyen de sortir de ma condition sociale, c’était (de) prendre de l’argent là où je considérais qu’il y en avait trop", déclarait-il dans un documentaire qui lui a été consacré en 2017, La Mort se mérite de Nicolas Drolc.

    Parmi ses combats, il a participé à Mai-1968 et cofondé avec le philosophe Michel Foucault le Comité d’action des prisonniers, militant pour l’abolition des prisons. Il a fait partie des tout premiers fondateurs du journal Libération, qu’il a quitté très rapidement. Serge Livrozet est l’auteur d’une quinzaine de romans et d’essais, dont De la prison à la révolte et Lettre d’amour à l’enfant que je n’aurai pas (réédité en 2022 par L’Esprit frappeur). Par ailleurs, il est apparu au cinéma chez Laurent Cantet (L’emploi du temps en 2001).

    Emprisonné dans une affaire de faux-monnayage, puis acquitté

    Dans les années 1980, Livrozet avait défrayé la chronique judiciaire, étant soupçonné d’avoir géré une imprimerie parisienne de faux billets, dans ce qui paraissait alors comme la plus grosse affaire de faux-monnayage de l’Histoire. Il avait été incarcéré préventivement dix mois dans cette affaire, le temps d’écrire L’empreinte, dénonçant l’acharnement à son encontre, et a finalement été acquitté.

    "Chaque fois que je me suis trouvé confronté à un pouvoir quelconque, carcéral, judiciaire, économique, hospitalier ou encore religieux, je me suis retrouvé confronté à des gens qui voulaient s’emparer de mon esprit", confiait-il dans La Mort se mérite. "La société a besoin d’avoir la mainmise sur les cerveaux... Un type comme moi, je suis gênant parce que je ne rentre dans aucun moule prédéfini."

    LA MORT SE MÉRITE, Nicolas Drolc - 2017 - 90 minutes
    https://vimeo.com/199226893


    L’écrivain français Serge Livrozet le 13 novembre 1989, lors de sa comparution devant la cour d’assises de Paris pour contrefaçon de billets, une affaire dans laquelle il fut acquitté. (JEAN-LOUP GAUTREAU / AFP)

    #Serge_Livrozet #film #prison #luttes_anticarcérales

    • Mort de Serge Livrozet : société, tu l’auras pas
      https://www.liberation.fr/societe/police-justice/serge-livrozet-societe-tu-ne-las-pas-eu-20221202_D4DXLGGCDZE7XNUQKMZVKI7CL4/?redirected=1

      Taulard, écrivain, militant, figure de la contestation des prisonniers dans les années 70, éphémère compagnon de route de « Libé », acteur chez Laurent Cantet… Serge Livrozet s’est refusé toute sa vie à la société, luttant contre l’injustice et le déterminisme social. Il est mort à 83 ans.

      Serge Livrozet est enfin mort. Taulard, écrivain, militant, figure de la contestation des prisonniers dans les années 70, dont la voix et la pensée se font entendre par-delà les murs des maisons d’arrêt, étendard des luttes contre l’administration pénitentiaire derrière « les barreaux du silence », l’homme représentait aussi la marge, l’exceptionnelle marge libertaire de celui qui se refuse à la société tout en refusant de la quitter pour mieux la combattre. Né en 1939 à Toulon (Var), issu d’un milieu modeste, marqué dans son enfance par la guerre, fréquentant des voyous quand sa mère, prostituée, travaillait la nuit, apprenti plombier à 13 ans, il est incarcéré dans les années 60 pour des séries de cambriolages. « Pour moi, le seul moyen de sortir de ma condition sociale, c’était d’ouvrir des coffres-forts et de prendre de l’argent là où je considérais qu’il y en avait trop », expliquait-il à la télévision dans les années 70. Vingt ans plus tard, devant Mireille Dumas, il précisait : « Pourquoi la société ne m’a pas donné, à cet âge-là, les mêmes chances qu’à tout le monde ? Je n’aurais jamais fait délinquant. C’est pour cela que je lui en ai voulu à la société, et que je lui en voudrai toujours, non pas pour moi car je m’en suis tiré, mais pour les autres. » Une guerre contre la structure et ses règles, contre l’injustice et le déterminisme social, au nom de tous mais avec des effets limités, qu’il aura longtemps menée. « Si je ne m’étais pas révolté, je n’aurais rien fait de ma vie. »

      « Faire savoir ce qu’est la prison »

      L’organisation de sa révolte commence derrière les barreaux, où les conditions de détention sont insupportables, et où Livrozet se forme intellectuellement, notamment à la prison de Lille-Loos, où il lit Marx et passera ensuite le bac et un diplôme de comptabilité, puis à la prison de Melun (Seine-et-Marne), où il fait valoir des droits pour les prisonniers, comme les congés payés. En 1971, Livrozet participe au Groupe d’information sur les prisons, lancé par Michel Foucault – avec qui Livrozet correspond –, Pierre Vidal-Naquet et Jean-Marie Domenach. Le GIP, en donnant la parole aux prisonniers, notamment via des formulaires passés aux familles, et aux acteurs du secteur pénitentiaire, veut faire connaître la réalité de l’univers carcéral, « l’une des régions cachées de notre système social. […] Nous nous proposons de faire savoir ce qu’est la prison : qui y va, pourquoi et comment on y va, ce qui s’y passe, […] comment on en sort et ce que c’est, dans notre société, d’en être sortis », écrivait Foucault dans un manifeste auquel souscrivent magistrats, avocats, médecins ou journalistes. En naissent des doléances, prison par prison, des documents sur les conditions intolérables que subissent les prisonniers.

      « La chose qui m’a le plus écœurée et le plus fait de peine, c’est d’avoir vu les gens attachés pendant une semaine et plus. Je puis affirmer sous la foi du serment qu’on ne les détachait pas pour manger », témoigne par exemple la psychiatre de la maison d’arrêt de Toul (Meurthe-et-Moselle) en septembre 1971. Ce même mois, aux Etats-Unis, les révoltes de la prison d’Attica font 39 morts. En France, Claude Buffet et Roger Bontems, après des violences exercées sur des détenus, prennent trois otages à la centrale de Clairvaux (Aube) avant d’en tuer deux. Les prisons sont des poudrières aveugles, qui exploseront quelques mois plus tard.

      Livrozet, libéré en 1972, adoubé par Foucault avec qui il noue une solide amitié, prend ensuite la relève du GIP, que l’auteur de Surveiller et Punir dissout la même année, en créant le Comité d’action des prisonniers, mouvement constitué de détenus qui demandent alors l’abolition de la prison – « la prison ne réhabilite pas le “taulard” mais l’entraîne dans un engrenage sans fin » – et avancent des motivations politiques qui se retrouvent ensuite dans le premier ouvrage de Livrozet, De la prison à la révolte. Sorti en 1973, le livre fait naître un auteur original, taulard au réalisme documenté autant qu’intellectuel de la condition de prisonnier, penseur d’une « philosophie du peuple », comme l’écrit Foucault dans sa préface.

      « On le croisait, il n’avait aucune place précise »

      A l’automne 1972, rue de Bretagne, à Paris, dans la salle enfumée au fond du couloir de l’Agence de presse Libération, Livrozet participe à certaines réunions préparatoires à la naissance du quotidien que vous lisez en ce moment même. « C’était un compagnon, dans le premier cercle du journal, se souvient un ancien directeur de la rédaction. On le croisait, il n’avait aucune place précise. Je ne crois pas qu’il ait jamais fait partie de l’équipe au sens strict. C’était une grande gueule, un très bon orateur, qui défendait beaucoup de choses. » Le journal relaie les luttes sociales ainsi que la situation catastrophique des prisons, et Livrozet, en militant, « appuyait ce projet qui pouvait être en mesure de défendre ses propres combats ». Des divergences de vues et une fibre anarchiste résolument contestataire le tiennent néanmoins à l’écart du noyau de l’équipe.

      En revanche, sa femme Annie, claviste, « une fille extrêmement amusante, blonde péroxydée, qui vibrait de passion pour lui et chantait Dans la vie faut pas s’en faire », comme la décrit une ancienne journaliste, travaille à Libé et participe notamment à la rubrique Taulards. C’est l’époque où les petites mains du journal achètent des carnets de timbres pour que les prisonniers puissent correspondre. « On cantinait, on était à fond là-dedans », sourit une autre, en évoquant le Comité d’action des prisonniers. Livrozet, ombre qui passe parfois discuter des prisons dans la rédaction, est, lui, décrit tantôt comme « un gars nonchalant, qui cultivait le look négligé – à cette époque, la matérialité n’était pas essentielle », tantôt comme « assez beau mec, grand, sec, plutôt élégant, parlant beaucoup, dragueur, charmeur, baratineur, hâbleur… mais un véritable bandit. Du grand banditisme, pas de la délinquance. Qui estimait toutefois qu’il y avait des choses anormales qui se passaient dans les prisons ».

      Neuf ans au total derrière les barreaux, un cigarillo entre les lèvres et voilà Livrozet devenu homme de lettres dans la mitterrandie des années 80. Il fonde sa maison d’édition, les Lettres libres, délivre des essais, des fictions… Et patatras, il est arrêté, « ainsi que trois autres personnes, le 29 août 1986 après la découverte, dans l’imprimerie parisienne de sa maison d’édition, de 70 millions de fausses coupures de 100 francs », nous apprend sèchement le Monde. Après une longue bataille judiciaire et quelques mois de détention, Livrozet est relâché, son associé ayant reconnu avoir fabriqué les faux billets à son insu.

      « Mieux vaut fumer, boire et baiser, tu meurs plus tard »

      Libre, Livrozet retourne alors dans le Sud, à Nice, ainsi qu’à l’écriture, une quinzaine d’ouvrages : plaidoyer contre la peine de mort, thriller policier en forme de variation sur l’affaire du sang contaminé, participation à la collection du « Poulpe » de Jean-Bernard Pouy… En promo, il n’oublie jamais un petit coup de pique à cette société honnie. « Je ne pense pas que l’homme naisse bon ou mauvais, criminel-né ou pas. Ce sont des recherches d’explications qui culpabilisent plus l’individu qu’elles ne cernent les causes sociales, économiques voire psychologiques de la délinquance, explique-t-il à France 3 en 1992 alors que la France découvrait les émeutes à Sartrouville ou Vaulx-en-Velin. Quand on voit les banlieues qui explosent, on cherche toujours à dire : oui, mais c’est des voyous. Ce ne sont pas des voyous-nés, ils sont nés là et ça les rend voyous. Pourquoi la société fait naître et vivre des gens dans des endroits pareils ? » « Cette société pourrie crée les conditions de la misère. Il ne faut pas pleurer, il faut s’indigner », complète-t-il sur Radio libertaire, où il a aussi animé l’émission Humeur noire.

      Au tournant des années 2000, Livrozet abandonne la plume et s’essaie au cinéma, cette usine à reconversion. Derrière la caméra comme conseiller technique dans le téléfilm Femme de voyou (1991) de Georges Birtschansky. Devant la caméra pour Laurent Cantet, qui le remarque lors d’une de ses interventions télé, et lui offre dans l’Emploi du temps (2001) le rôle d’un malfaiteur (lire ci-dessous). Il remet le couvert quinze ans plus tard aux côtés de Gilbert Melki dans Vendeur. Il participe aussi au documentaire de Nicolas Drolc, Sur les toits (2014), où au côté d’Henri Leclerc et d’anciens détenus, il ausculte la trentaine de mutineries dans les prisons françaises durant les années 1971-1972. Avant que le cinéaste ne le suive pour un formidable portrait en grand : La mort se mérite (2017). Dans ce film en noir et blanc, Serge Livrozet, vieilli mais toujours souriant, sorti d’une opération lourde, livre ses considérations libertaires sur la vie, la prison, la mort. Et la société. Avec une pointe d’amertume : « On pensait que la révolte allait arriver, elle n’est pas arrivée. Et elle n’est pas près d’arriver. » Ou d’humour : « Regardez le Christ, il fumait pas, il buvait pas, il baisait pas, il est mort à 33 ans, en étant fils de Dieu. Mieux vaut fumer, boire et baiser, tu meurs plus tard. »

      Il ressort aussi de ce parcours fracassé que cette vie, inégalitaire, injuste, Livrozet ne l’aime pas. « La vie est absurde, c’est éphémère, c’est rien du tout, explique-t-il, cigare en main. C’est très précaire, moi je n’en voulais pas de ça. C’est pourquoi j’ai écrit des livres qui incitaient à ne pas donner naissance à d’autres personnes en mesure de souffrir comme je souffre moi-même. » Mardi, Serge Livrozet a enfin quitté ce monde « où [il] n’aurait pas voulu naître » et qui l’aura détenu 83 ans.

      Laurent Cantet, cinéaste de « l’Emploi du temps » : « Un homme tellement singulier »

      « Ce qui le caractérisait, c’est le romanesque, qu’il incarnait de plain-pied. Sa vie a été romanesque, et il adorait la raconter, sans en tirer gloire, mais avec un plaisir de conteur gourmand. C’était un grand séducteur, et son œil souriait chaque fois qu’il sentait qu’une phrase faisait mouche. « Le personnage que j’ai imaginé s’est largement inspiré de lui. J’étais en train d’écrire quand je l’ai vu pour la première fois dans un talk-show. L’impression tout de suite d’être face à un homme tellement singulier que l’envie de lui proposer le rôle s’est imposée instantanément. Dès le lendemain, je l’ai contacté, et sans aucune hésitation, il a accepté la proposition. Il n’avait jamais joué dans un film mais je lui proposais une expérience de plus dans sa vie qui en comptait déjà tellement, et ça l’amusait je crois. « J’ai un souvenir très précis des journées de répétition où progressivement, il a endossé le personnage, ou plutôt donné corps au personnage, prêté sa voix au timbre chaleureux, à la rythmique très particulière, qui la rend reconnaissable entre toutes. Il corrigeait des dialogues, ajoutant un mot d’argot, qui était sa langue, et donc qui sonnait tout de suite très juste. Il rectifiait un rouage d’une arnaque qu’il ne trouvait pas à la hauteur. Je me félicite d’avoir compris tout de suite qu’il fallait le prendre d’un bloc, adapter le personnage à ce qu’il proposait et pas l’inverse. En assumer l’étrangeté aussi, qui faisait tout son charme. « Je crois qu’il aimait beaucoup le film, qu’il a présenté à de multiples reprises lors de la sortie, avec un plaisir et une chaleur qui me touchaient beaucoup. » Recueilli par Didier Péron

      #voyou #philosophe #comité_d'action_des_prisonniers #CAP

    • Un journal militant anti-carcéral : le comité d’Action des Prisonniers (CAP) de 1972 à 1980

      https://paris-luttes.info/un-journal-militant-anti-carceral-925

      Créé par d’anciens détenus, dont Serge Livrozet, Claude Vaudez, Michel Boraley, le C.A.P (Comité d’Action des Prisonniers), est une association lancée fin novembre 1972 qui publie un journal mensuel avec textes d’analyse, informations sur les prisons et lettres de prisonniers. Il y aura 67 numéros jusqu’en 1980.

      Sur les toits., film complet, précédemment référencé par @unagi et @rezo https://www.youtube.com/watch?v=rsHXdpCKBEM


      et dont @vanderling avait signalé la très bonne bande son https://seenthis.net/messages/827114

      #journal_des_prisonniers #prisonniers #révolte

    • En guise d’hommage, lundimatin republie cet article de Corinne Morel Darleux.
      https://lundi.am/De-luttes-de-taule-et-de-mots-Corinne-Morel-Darleux

      Sur le travail de Nicolas Drolc et sa rencontre avec Livrozet
      https://seenthis.net/messages/827114#message844813
      et la bande originale de son doc « Sur les toits » par King Automatic & Mr Verdun sur le label nantais Kizmiaz records
      https://kizmiazrecords.bandcamp.com/album/kz026-sur-les-toits

  • "Comme vous le savez, la mortalité infantile est désormais en hausse en France..."

    Crise de la pédiatrie : « Monsieur le président, votre silence est assourdissant », la lettre de 10 000 soignants à Emmanuel Macron

    Monsieur le président, le 21 octobre, après deux semaines seulement d’épidémies hivernales, habituelles et prévisibles, nous vous avions écrit pour vous alerter sur la situation précaire de la pédiatrie, les risques et les pertes de chance déjà encourus par les enfants, et le désespoir des soignants qui en résulte.

    Un mois plus tard, nous restons sans réponse de votre part : votre silence est assourdissant.

    Tout au long de ce mois, nous avons été confrontés à ce que nous n’osions imaginer : quotidiennement, des enfants hospitalisés sur des brancards ou sur les genoux de leurs parents aux urgences, dans un bureau réaménagé pour l’occasion, des enfants intubés et hospitalisés sans chambre dans le couloir de la réanimation, des prises en charge trop tardives et des soins précaires, des retours prématurés à domicile et des retours en catastrophe d’enfants renvoyés chez eux faute de place, des transferts hors secteurs par dizaines en réanimation, mais aussi en hospitalisation classique.

    Nous pensions que transférer des enfants à 300 kilomètres de chez eux était une dégradation majeure des soins, nous constatons désormais qu’il pouvait y avoir pire : ne plus pouvoir transférer car l’épidémie a déferlé partout, saturant l’ensemble des services de pédiatrie français. Nous culpabilisions d’envoyer des adolescents au sein de services adultes, ce sont désormais des enfants âgés de 3 ans que nous envoyons.

    Eternelle variable d’ajustement

    Et encore, toujours, les annulations de soins, les reports de chirurgie comme unique réponse de nos tutelles à l’urgence, au détriment des enfants porteurs de handicap, de maladie chronique et pédo-psychiatriques, soupape désormais permanente de l’hôpital, éternelle variable d’ajustement.

    En cette fin novembre, les rappels des soignants à peine sortis de l’hôpital pour venir aider la nuit suivante ne suffisant pas, ce sont les infirmiers des réanimations adultes qui viennent à la rescousse : ils n’ont jamais soigné un enfant, qu’à cela ne tienne, ils s’occuperont désormais de nourrissons en réanimation.

    L’épidémie annuelle de bronchiolite s’est transformée en un mauvais remake de la pandémie de Covid-19. Sauf que cette fois-ci, il n’y a pas d’alternative pour sauver l’hôpital, la pédiatrie libérale est noyée dans la vague, l’hospitalisation privée en pédiatrie est inexistante car non rentable. Et vous n’êtes pas apparu pour rassurer les parents, assurer les soignants de votre soutien et de la volonté de sauver l’hôpital public. A la place, votre gouvernement empile les enveloppes et les mesures d’urgence temporaires au fil de la catastrophe, et remet en cause les constats unanimes des soignants et des patients, les menaçant en « une » des journaux d’enquête publique.

    Mortalité infantile en hausse

    Comme vous le savez, la mortalité infantile est désormais en hausse en France, alors que sa diminution continue dans la seconde moitié du XXe siècle était notre fierté nationale. Vous n’ignorez pas les difficultés que connaît l’hôpital public en général, mais une société qui ne peut plus prendre soin des enfants est une société sur le déclin. Aucun parent, grand-parent, aucun citoyen ne peut accepter de sacrifier l’enfance et l’avenir.

    Monsieur le président de la République, il s’agit de la dernière chance de notre société pour arrêter l’hémorragie massive des soignants qui quittent l’hôpital public, désabusés, épuisés, culpabilisés. Nous demandons simplement de pouvoir faire notre travail, de soigner, sereinement. Pour cela, nous vous demandons :

    – d’être à nos côtés et de reconnaître la responsabilité de l’Etat dans la crise sanitaire majeure que nous vivons ;

    – de vous engager à prendre les mesures nécessaires pour sécuriser le travail des soignants à l’hôpital : plafond du nombre de patients par infirmier et infirmière, respect des temps de repos et des temps de formation. De mieux indemniser sur le long terme le travail de nuit et de week-end ;

    – de vous engager à prendre les mesures pour la reconnaissance de la spécificité et de l’expertise de la pédiatrie ;

    – de vous engager à remettre le service hospitalier au centre des décisions, afin que les soignants puissent orienter et décider des soins adaptés sans subir les strates administratives loin du terrain ;

    – de vous engager à augmenter le nombre de jeunes formés aux métiers du soin et à assurer la formation générale en pédiatrie de chacun, en réinstaurant notamment la pédiatrie dans les écoles d’infirmiers et d’infirmières et en restaurant les possibilités de financement des formations en puériculture.

    Nous osons espérer que les contours exacts et les applications de ces mesures seront discutés plus spécifiquement lors des Assises de la pédiatrie, au printemps 2023, mais il est indispensable que ces engagements forts sur des mesures structurelles et pérennes soient pris en amont et immédiatement.

    Monsieur le président, plus encore que jusqu’à présent, la crise actuelle pousse aux démissions toujours plus nombreuses. Dos au mur, la France saura-t-elle sauver ses enfants ?

    Premiers signataires : professeure Nadia Bahi-Buisson, présidente du conseil national des universités de pédiatrie ; docteur Emmanuel Cixous, président du syndicat national des pédiatres en établissement Hospitalier (SNPEH) ; professeur [merdeux] Robert Cohen, président du conseil national professionnel de pédiatrie ; professeure Isabelle Desguerre, co-animatrice du collectif de pédiatrie et du collectif Inter-Hôpitaux ; professeur Bruno Dohin, président du collège national hospitalier et universitaire de chirurgie pédiatrique ; Charles Eury, président du collège des infirmier(e)s puéricultrices(teurs) ; professeure Christèle Gras-Le Guen, présidente de la société française de pédiatrie (SFP) ; docteur Christophe Libert, président de l’association des psychiatres infanto-juvéniles de secteur sanitaire et médico-social (API) ; Mahmoud Rifai, Interne, président de l’association des juniors en Pédiatrie d’Ile de France (AJP) ; docteure Brigitte Virey, président du syndicat national des pédiatres français (SNPF) ; Pr Jean-Luc Jouve, président de la Commision médicale d’établissement (CME) de l’AP-HM (Marseille) et président du Conseil national des universités ; professeur Rémi Salomon, président de la CME de l’AP-HP (Paris) et président de la conférence des présidents de CME de CHU ; professeure Sabine Sarnacki, présidente de la société française de chirurgie pédiatrique ; docteur Andreas Werner, président de l’association française de pédiatrie ambulatoire de chirurgie infantile ; et 36 associations de patients dont les associations Aide aux jeunes diabétiques, Vaincre la mucovicidose, Maladie foie enfant.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/11/30/crise-de-la-pediatrie-monsieur-le-president-votre-silence-est-assourdissant-

    Lire aussi :
    « Oui, par manque de moyens, la pédopsychiatrie doit depuis des années trier les enfants » https://seenthis.net/messages/980921
    « La dégradation de l’hôpital public risque d’aboutir à la disparition de pans entiers d’activités et de savoir-faire »
    « Les personnels soignants quittent l’hôpital parce qu’ils ne veulent pas devenir des monstres »
    Dominique Méda : « Il pourrait être nécessaire de recruter jusqu’à 100 000 infirmiers pour un montant de 5 milliards d’euros »

    #santé_publique #pédiatrie #hôpital #enfants #malades

  • Israël : les secrets de l’opération militaire qui a utilisé des armes biologiques en 1948
    Selon deux historiens israéliens, la Haganah, ancêtre de l’armée israélienne, a utilisé des armes biologiques pendant la guerre d’indépendance, pour empoisonner les puits des villages palestiniens. Trois quarts de siècle plus tard, l’État continue de le dissimuler et n’a toujours pas signé la convention internationale qui l’interdit.

    René Backmann | 31 octobre 2022 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/311022/israel-les-secrets-de-l-operation-militaire-qui-utilise-des-armes-biologiq

    (...) L’article d’Abou Sitta révélait surtout le rôle central de David Ben Gourion et de plusieurs figures majeures de l’histoire d’Israël dans la création de l’unité « scientifique » de la Haganah chargée de concevoir ou de se procurer des armes biologiques. Et il le décrivait à la fois comme le stratège et le commandant en chef de la campagne d’empoisonnement des eaux. Celui qui désignait les cibles, choisissait les exécutants, donnait les ordres et recevait les comptes-rendus des opérations. Ce qui aurait dû provoquer au moins un débat en Israël. Cinquante-cinq ans après les faits, trente ans après la mort de l’intéressé.
    Aucune place au doute

    Mais l’auteur des recherches était palestinien, de surcroît membre du Conseil national, le « parlement » de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Et il militait activement pour le « droit au retour des réfugiés », clé à ses yeux d’une paix durable. Ce qui apparemment ne lui conférait pas une crédibilité suffisante pour que ses révélations soient prises au sérieux. Celles que vient de publier la revue historique universitaire britannique Middle Eastern Studies seront plus difficiles à ignorer.

    Les auteurs sont en effet deux des plus célèbres historiens israéliens : Benny Morris, 74 ans, pionnier du groupe des « nouveaux historiens », et Benjamin Kedar, 84 ans, membre de l’Académie des sciences et humanités, lauréat du prix Israël 2020. Les deux sont indiscutablement sionistes. Leur biographie, leurs recherches et leurs écrits les mettent à l’abri de l’accusation d’antisémitisme. Les documents qu’ils ont découverts et sur lesquels s’appuie leur long article, publié le 19 septembre, ne laissent plus aucune place au doute.

    Sous le nom de code « Jette ton pain » (JTP), tiré du livre 11 de l’Ecclésiaste (« Jette ton pain sur la surface des eaux, car avec le temps tu le retrouveras »), la Haganah s’est livrée en 1948, au cours de la guerre d’indépendance d’Israël, à une vaste opération secrète destinée à empoisonner l’eau de plusieurs villages palestiniens. L’opération était de beaucoup plus grande envergure que ce que croyaient savoir jusqu’à présent experts militaires et historiens. Et autour de Ben Gourion, elle impliquait des figures militaires et politiques majeures de l’histoire israélienne.

    « Nous avons découvert beaucoup d’informations nouvelles, reconstitué le déroulement de l’opération, d’étape en étape, trouvé qui l’autorisait, l’organisait et la contrôlait, et comment elle s’est déroulée dans plusieurs zones, racontent les auteurs. Grâce à la connaissance de son nom de code, “JTP”, qui nous avait été confié par l’historien Uri Milstein, nous avons pu éplucher des centaines de dossiers de l’armée et du ministère de la défense. Les censeurs du gouvernement, apparemment, ne connaissaient pas le nom de code et nous ont laissés travailler sans comprendre ce que nous cherchions dans les rapports d’opérations des unités sur le terrain. »

    Et de poursuivre : « En plus, nous avons découvert dans des archives privées une lettre capitale de Ben Gourion datée du 14 mai 1948, et avons interrogé deux personnages clés, l’ancien président Ephraïm Katzir, à l’époque microphysicien et responsable de l’unité scientifique de la Haganah, et l’archéologue Shmarya Guttman, ancien officier de renseignement de l’armée. Enfin, nous avons mis la main sur un mémoire de Rafi Kotzer, commandant d’une unité d’élite dont le nom revient souvent dans les rapports d’opérations. »

    Benny Morris et Benjamin Kedar concluent : « Mis côte à côte, ces documents révèlent que les opérations de Saint-Jean-d’Acre et de Gaza n’étaient que la partie émergée, visible, d’une campagne prolongée, conçue à l’origine pour empêcher les miliciens arabes de revenir dans leurs villages à partir desquels ils harcelaient les colonies juives et les axes de communication. Et conçue aussi pour gêner les armées arabes qui ont envahi la Palestine le 15 mai 1948. »

    Selon les deux historiens, la décision de lancer l’opération « JTP » a été prise dans la nuit du 31 mars, lors de la réunion d’urgence convoquée par Ben Gourion, chef du Yishouv (la communauté juive de Palestine) et de facto ministre de la défense. Aux responsables militaires de la Haganah, il a annoncé que les armées des pays arabes voisins – Égypte, Irak, Syrie, Jordanie – s’apprêtaient à passer à l’offensive et que pour les 650 000 Juifs du Yishouv, la situation s’annonçait très inquiétante, sinon désespérée.

    D’autant que plusieurs convois de la Haganah avaient été attaqués et détruits dans des embuscades entre Tel Aviv et Jérusalem. Il fallait donc trouver une stratégie pour préserver les conquêtes territoriales de la Haganah, c’est-à-dire pour empêcher les combattants palestiniens et leurs alliés arabes de revenir dans les villages qu’ils avaient dû abandonner.

    La méthode utilisée jusque-là pour rendre inhabitables les villages conquis – démolition des maisons au bulldozer et destruction des puits – avait montré ses limites. La solution était donc d’empoisonner les puits, les canalisations et les réservoirs d’eau des villages palestiniens assiégés ou occupés. À aucun moment, semble-t-il, ne s’est posée la question de savoir si cette stratégie violait le protocole de Genève de 1925 interdisant l’usage des armes bactériologiques. (...)

  • Tic tac. 62 décharges marines d’armes, parfois chimiques, sont laissées à l’abandon le long des côtes de la Manche et atlantiques. Comme ces obus, fréquemment observés par les plongeurs à l’île de Groix. Mais face au risque, l’État oppose le « secret défense ». Une enquête d’Actu.fr sur les décharges d’armes chimiques au large des côtes françaises : une « bombe à retardement ».
    https://splann.org/glane-pour-vous-dans-la-presse-en-juin-2022
    Enquête. Des décharges d’armes chimiques au large des côtes françaises : une "bombe à retardement" | Enquêtes d’actu
    https://actu.fr/societe/des-decharges-d-armes-chimiques-au-large-des-cotes-francaises-une-bombe-a-retar

    Des décharges marines d’armes parfois chimiques polluent les océans depuis un siècle. Le risque de destruction de toute vie est réel. L’État oppose le « secret-défense ».


    #splann #tic_tac

  • « L’accès à l’IVG a pour effet l’augmentation du niveau d’éducation des femmes et de leur participation au marché du travail »

    l’économiste Cecilia Garcia-Peñalosa dénonce, au-delà des enjeux moraux, les conséquences sociétales et économiques majeures découlant de l’annulation, par la Cour suprême, de l’arrêt Roe vs Wade qui légalisait l’avortement aux Etats-Unis.

    [...]

    Selon une étude de 1999 (Levine, Staiger, Kane, et Zimmerman), la légalisation de l’IVG dans certains Etats, au cours des années 1970, aurait ainsi réduit le taux de fécondité de 4 % à 11 % selon les Etats, particulièrement chez les femmes de couleur et les adolescentes.
    Lire aussi : Droit à l’avortement : quelles conséquences peut avoir l’annulation de l’arrêt Roe vs Wade aux Etats-Unis ?

    Outre d’importantes conséquences sur la mortalité liée à la grossesse chez les femmes noires, qui a chuté d’au moins 30 % une fois l’avortement légalisé, l’impact sur les femmes a été énorme : augmentation de leur niveau d’éducation, de leur participation au marché du travail, du prestige des postes qu’elles occupent, et de leurs revenus salariaux. Ces effets ne sont pas limités aux Etats-Unis : en Norvège, où l’accès à l’avortement a été généralisé en 1975, mais existant déjà à Oslo depuis 1969, une comparaison similaire a montré que l’accès à l’IVG est lié à de plus longues études et à une meilleure performance dans le marché du travail.

    Impact sur les enfants

    En outre, ces études montrent aussi que l’accès à l’avortement a un impact non seulement sur les femmes, mais aussi sur leurs enfants, probablement à cause du manque d’opportunités professionnelles pour la mère, et du fait qu’il s’agit d’enfants non désirés. Ainsi, la légalisation de l’IVG a permis de réduire le nombre de cas d’enfants négligés, qui subissent des abus, et qui vivent sous le seuil de pauvreté, et a contribué à l’amélioration de leur niveau d’études et de leur taux d’emploi.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/07/04/l-acces-a-l-ivg-a-pour-effet-l-augmentation-du-niveau-d-education-des-femmes

    https://justpaste.it/8rm18

    #avortement #femmes #backlash

  • Meeting de Macron en 2017, gala de Leonardo DiCaprio... des policiers payés au black pour jouer les agents de sécurité
    https://www.leparisien.fr/paris-75/meeting-de-macron-en-2017-gala-de-leonardo-dicaprio-des-policiers-payes-a

    Des policiers sans autorisation pour exercer dans la sécurité privée ont été payés de la main à la main pour assurer le service d’ordre lors des meetings d’Emmanuel Macron en 2017, à Paris, ou lors d’un gala de Leonardo DiCaprio dans le Var. Malgré de « nombreux manquements », le Cnaps, l’autorité de contrôle, a choisi de « classer sans suite » cette affaire.

    Bercy (Paris), 17 avril 2017. Dernier meeting d’Emmanuel Macron avant le premier tour de la présidentielle. Des stars, une foule en transe. En coulisses, le service d’ordre est composé de policiers provenant des Alpes-Maritimes. Des gardiens de la paix, dont la moitié sont en poste dans des brigades anticriminalité, et qui n’ont pas de carte professionnelle les autorisant à exercer dans la sécurité privée. Peu importe finalement, puisqu’ils sont payés au noir par Fortunato B., 56 ans, leur chef et intermédiaire, qui a été mandaté pour effectuer la sécurité, alors que ses entreprises sont pourtant… interdites d’exercer en France. Il ne possède d’ailleurs pas de compte « employeur » à l’Urssaf.

  • #François_Malaussena sur Twitter

    Pour dire clairement ce que je pense : non seulement des députés #LREM ont forcément voté #RN, mais pire... j’ai la conviction que c’était un #vote_calibré pour faire pile le nombre de voix nécessaires pour que les RN passent... mais pas plus.

    [..]

    Au cas où : ce qu’implique un vote calibré, c’est non seulement qu’il y a genre 180 députés LREM prêts à voter RN sans broncher quand on le leur demande... mais surtout que quelqu’un, quelque part, Macron, Borne, Guerini, Bergé ou Braun-Pivet, a décidé de faire élire les RN...

    https://twitter.com/malopedia/status/1542287559480541186

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1542166119703842818/pu/vid/640x360/6LXqHqybXkMBFVq-.mp4?tag=12

    #politique #député #assemblée_nationale

  • Septième vague de Covid : le gouvernement pris à son propre piège, Christian Lehmann
    https://www.liberation.fr/societe/sante/septieme-vague-de-covid-le-gouvernement-pris-a-son-propre-piege-20220627_

    (...) il faut se rendre à l’évidence : au stade où en est rendu le macronisme, comprendre les notions de base sur la pandémie ne fait toujours pas partie des critères du casting gouvernemental. Personne ne doit rien comprendre, c’est même mieux comme ça. Ni les ministres ni le peuple. Parce que comprendre, ce serait affronter la question de la négligence criminelle.

    https://justpaste.it/5m2x5

  • Y-a-t-il des morts acceptables ? ou comment finir une pandémie
    https://freakonometrics.hypotheses.org/63595

    Zylberman (2021) notait « cette pandémie a commencé avec le premier cas, mais elle ne se terminera pas avec le dernier cas (…) on ne peut pas dater la fin d’une pandémie et le début d’une endémie ». Pourtant, mi-avril, le président français a glissé dans une entrevue (Garnier (2022)) que « la société [est] en sortie de COVID » laissant entendre que la pandémie de SARS-CoV-2 était terminée. À la même époque, le virus tuait encore plus d’une centaine de personnes par jour, selon les statistiques officielles. S’il est légitime de s’interroger sur ce qu’est précisément un « mort de la COVID », il peut sembler étonnant que 100 morts par jour (pendant plus de 3 mois consécutifs) aient suscité autant d’indifférence, et qu’un tel niveau soit interprété comme la fin de la pandémie (....) Est-ce si difficile d’anticiper les risques, et de faire des dépenses préventives qui permettront de sauver des milliers de vies demain ? Plus de deux ans et demi après les premiers cas d’une pandémie qui restera dans l’histoire, on reste surtout avec ce goût amer que rien n’a été appris, rien n’a été compris, et que le désir de tourner la page en faisant comme si rien ne s’était passé l’aura finalement emporté.

  • En matière d’ordre public, la doctrine du « contact », prônée par le préfet Lallement, ne garantit pas la sécurité
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/06/16/ordre-public-l-affrontement-ne-garantit-pas-la-securite_6130540_3232.html

    La doctrine Lallement du « contact » étonne jusqu’au sein de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), y compris ses ordres de poursuite de véhicules lors des refus d’obtempérer. Un haut responsable de la DCPJ estime que « rien ne sert de poursuivre un véhicule en infraction. On crée plus de danger alors qu’on a tous les moyens d’identifier les auteurs et d’aller les chercher calmement le lendemain. En surarmant les policiers, en cherchant la confrontation, on crée un état de guerre permanent. »

    #maintien_de_l'ordre #doctrine_Lallement #état_de_guerre_permanent #état_d'urgence

    #paywall

  • Qualité de l’air : sur la plus célèbre bouche d’aération de Paris, qu’importe la pollution, priorité à la photo - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/paris-75/qualite-de-lair-sur-la-plus-celebre-bouche-daeration-de-paris-quimporte-l

    Des milliers de touristes se prennent chaque année en photo devant la bouche d’aération de métro située en face du Moulin-Rouge à #Paris (XVIIIe). Or, comme le révèle un rapport de l’association Respire, l’air qui en sort est particulièrement pollué. Une surprise pour les visiteurs de passage... mais aussi pour les habitants du quartier.

    #paywall