• Guerre en Ukraine : du matériel militaire français accusé d’avoir servi dans le massacre de Boutcha
    https://disclose.ngo/fr/article/des-equipements-militaires-francais-impliques-dans-le-massacre-de-boutcha

    Des caméras thermiques de Thales ont été retrouvées sur un char russe capturé par l’armée ukrainienne. Elles pourraient avoir été utilisées lors de crimes de guerre en Ukraine. Lire l’article

  • Défaire le racisme, affronter le fascisme- Publico
    https://www.librairie-publico.com/spip.php?article3389

    Entretiens réalisés par Alexis Cukier, Pauline Delage et Aurore Koechlin Face au racisme d’État, à la possibilité du fascisme, à ce nouveau duel électoral entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, il est urgent de rendre accessible au plus grand nombre les expériences et outils, académiques et (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • ’Al Qaeda is on our side’ : How Obama-Biden team empowered terrorists in Syria
    https://mate.substack.com/p/al-qaeda-is-on-our-side-how-obama

    C’est long et implacablement détaillé (à lire si on s’intéresse vraiment à la question) : comment l’administration Obama (avec un certain nombre de responsables toujours au pouvoir avec Biden) a sciemment et consciemment armé Al-Qaïda en Syrie.

    Plus de 10 ans plus tard, l’histoire continue à s’écrire... Ici, par un journaliste canadien.

    #syrie #cia #daesh

  • Marion Créhange, l’informatique au service des sciences humaines
    https://linuxfr.org/news/marion-crehange-l-informatique-au-service-des-sciences-humaines

    Marion Créchange, née Caen, a « eu la très grande chance […] de vivre la naissance de l’informatique » Elle nous a quitté le 28 mars 2022 à quatre-vingt-quatre ans. Elle était la première personne en France à avoir soutenu une thèse en informatique en 1961. Elle est aussi l’une des toutes premières personnes à avoir enseigné l’informatique d’ailleurs. Elle a effectué toute sa carrière d’enseignante-chercheuse à Nancy. Elle était spécialisée dans les systèmes d’information et pensait que les sciences humaines revêtaient une importance capitale. Cela a marqué toute sa carrière.

    Plus qu’une biographie ou une (un peu tardive) nécrologie, cette dépêche est axée sur la place de Marion Créhange dans l’histoire de l’informatique et sur sa vision de cette science qu’elle a contribué à créer et développer. lien nᵒ 1 : Académie (...)

  • « Le Pen ne fait plus peur » : la faute à qui ? - #Acrimed | Action Critique Médias - Pauline Perrenot
    https://www.acrimed.org/Le-Pen-ne-fait-plus-peur-la-faute-a-qui


    Ces derniers jours, deux questions ont rythmé partie de la scène médiatique :

    « Pourquoi Le Pen ne fait plus peur ? » et « Marine Le Pen est-elle d’extrême droite ? » Le fait que les journalistes (se) posent la seconde permet – en partie – de répondre à la première. Car hormis quelques sursauts journalistiques – heureux quoique de circonstance, entre-deux-tours oblige –, attachés à documenter (et rappeler) la nature autoritaire, raciste et xénophobe du projet frontiste, la « dédiabolisation » de l’extrême droite n’est désormais plus tant un processus qu’une donnée structurante du paysage médiatique.

  • « La pandémie de #Covid-19 n’est pas finie et nous avons les moyens de la combattre » - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/la-pandemie-de-covid-19-n-est-pas-finie-et-nous-avons-les-moyens-de-la-comb

    Un collectif met en garde contre la « croyance » selon laquelle la pandémie serait finie et critique le fatalisme actuel estimant qu’on ne peut plus contrôler les contaminations.

    Alors que nous entrons dans la troisième année de la pandémie, nombre de pays ont allégé voire supprimé les mesures visant à se protéger de SARS-CoV-2, en dépit d’un nombre de contaminations très élevé et en augmentation dans certains d’entre eux. Alléger les mesures, sans avoir mis en place des moyens efficaces de contrôler le virus, facilite sa transmission avec les conséquences que nous connaissons : plus de décès, de Covid longs et de perturbations sociales, économiques et politiques. 

    A plusieurs reprises, les autorités publiques ont annoncé la fin de la pandémie. L’émergence des variants Alpha, Delta et Omicron ont montré l’inverse. Tant que les individus ne seront pas totalement indifférents au fait de mourir prématurément ou d’être malade de manière régulière, ou tant que nous n’aurons pas changé nos infrastructures et nos comportements, il n’y a aucun moyen de vivre normalement avec ce virus devenu endémique. Il nous faut rapidement mettre en place les mesures capables de limiter sa propagation.

    [...] Pour 30 personnes décédées de Covid, on compte une personne décédée du fait d’une surcharge du système de santé. (...) Une étude des CDC montre que si l’utilisation des services de réanimation augmente d’un facteur 2 (passant de 50 à 100 %), l’excès de mortalité augmente d’un facteur 10.

    #covid_long

  • Dans un entretien accordé à l’Express, le professeur Yaneer Bar-Yam, spécialiste des « systèmes complexes » nous prévient qu’il ne faut pas prendre à la légère l’actuelle #pandémie ainsi que celles qui suivront fatalement.

    Covid-19 : « L’élimination du virus est toujours possible » - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/covid-19-l-elimination-du-virus-est-toujours-possible_2171556.html

    Les pandémies sont un danger pour nos sociétés, car il y a un risque de ruine ou d’extinction. Il nous faut élaborer des stratégies solides pour les prévenir. Après deux ans de Covid, tout le monde devrait réaliser les immenses dommages à long terme de cette maladie, des prochains variants ou d’une quelconque autre épidémie à venir. Tant que le monde était suffisamment séparé géographiquement en entités locales, le danger d’une propagation rapide d’une maladie mortelle était minime. Cela pouvait arriver, mais relativement rarement, par exemple une fois tous les cent ans.
    Aujourd’hui, les choses sont fondamentalement différentes du fait de la rapidité des transports internationaux.

    • À propos de deux stratégies opposées : l’élimination du virus, ou son atténuation.

      La Nouvelle-Zélande et l’Australie sont les deux pays occidentaux qui ont ouvertement poursuivi l’élimination. Pendant les deux premières années, à l’issue de leur investissement initial dans un premier confinement strict, ils ont été gagnants sur tous les tableaux : mortalité, économie, mobilité et même libertés. Ils ont dû mettre en place des confinements locaux et de courte durée lorsqu’il y avait des résurgences locales du virus, comme on éteint un feu lorsqu’il se déclare, mais dans l’ensemble, ils s’en sont mieux sortis. Leur réussite est un exploit et leur échec à poursuivre l’élimination est en partie liée à la stratégie d’atténuation adoptée dans le reste du monde occidental.

    • ce qui est étonnant, c’est qu’on ait pas une étude sur le % de réduction des contaminations obtenu par le port du passe sanitaire et du masque de papier dans les transports en commun à Paris - ou en France, soyons fous :-)

      c’est pourtant pas le nombre de groupes contrôles qui manquent

  • Édito numéro 66 : "Nous sommes en guerre"
    https://labrique.net/index.php/thematiques/editos/1242-edito-numero-66-nous-sommes-en-guerre

    Un bon (ou pas) numéro de La Brique, c’est un numéro qui sort … Enfin ! Oui, on a un peu (trop) ralenti la cadence ces derniers mois, la faute à nous autres tire-au-flanc. Au moment où on est en train d’écrire cet édito, on est à quelques heures du premier tour. Nous nous sentons un peu dans la peau du capitaine du Titanic, qui voit la catastrophe arriver mais qui ne l’a pas encore annoncée au reste de l’équipage. Tout ce qu’on peut faire, c’est pour une fois vous inciter à rester calmes… Profiter de ces derniers moments ; ceux qui nous rapprochent de plus en plus du moment où on va devoir se dire que : « tout va bien se passer (...)

    #En_vedette #Éditos

  • Vote Le Pen : « Sortir d’une lecture binaire entre urbain et rural »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/160422/vote-le-pen-sortir-d-une-lecture-binaire-entre-urbain-et-rural

    La carte des résultats électoraux du premier tour donne des résultats très différenciés d’une région à l’autre, mais aussi entre campagnes et grandes agglomérations. Faut-il y voir des particularités dans les votes ruraux et périurbains ? Entretien avec le sociologue Benoît Coquard.

    Territoires déshérités, terres d’emplois précaires et de déclin démographique, et, par endroits, terres dynamiques, qui attirent des personnes issues des catégories aisées de la société : le sociologue Benoît Coquard, chercheur à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), travaille depuis longtemps sur les zones rurales du Grand Est, recherches qui ont donné lieu à un ouvrage paru en 2019 chez La Découverte, Ceux qui restent. Il revient pour Mediapart sur la diversité du vote et de sa signification dans les régions rurales et les résultats du premier tour de l’élection présidentielle.

    Peut-on, au vu des résultats du dimanche 10 avril, caractériser le vote rural et périurbain ? Y a-t-il une tendance qui se dégage ?

    Benoît Coquard : Pour l’instant, je n’ai que les résultats par commune ou par département. Ce dont nous avons besoin, c’est de données à l’échelle des bassins de vie, des bassins d’emploi, et rapportées surtout aux classes sociales et aux générations.

    Ce que je peux dire à première vue, c’est que la tendance des précédents scrutins se confirme en milieu rural, avec des différences selon les types de campagne. Il y a un survote pour l’extrême droite en dehors des grandes agglomérations, et plus encore dans les campagnes en déclin économique et démographique. Rien de nouveau : on voit cette poussée de l’extrême droite depuis les années 1990 dans les campagnes désindustrialisées, où il y a aussi une surreprésentation des personnes moins diplômées, dont on sait qu’elles votent davantage pour l’extrême droite.

    Le vote Zemmour semble sociologiquement différent de celui pour le Rassemblement national (RN) : il a davantage percé dans les classes aisées et les quartiers riches des grandes villes que dans des endroits où Marine Le Pen avait déjà l’hégémonie.

    Un fait marquant, dans les campagnes conservatrices, c’est l’effondrement de Valérie Pécresse par rapport à François Fillon en 2017. Chez les jeunes adultes que j’étudie, il y a aussi une nouvelle dynamique Mélenchon, mais ce vote me paraît peu revendiqué en public. C’est compliqué de se dire « de gauche » dans certains milieux ruraux… Enfin, il y a une hausse de l’abstention, qui, chez les jeunes ruraux, sera certainement encore plus forte au second tour.

    Dans certaines régions, pourtant, le vote #RN n’arrive pas du tout en tête. Dans un arc allant de l’Occitanie aux Hautes-Alpes, en passant par l’Ardèche et la Drôme, Jean-Luc Mélenchon arrive en tête dans de nombreux villages, parfois dans des endroits très reculés…

    Le vote varie évidemment selon le type de campagne, parce qu’on ne retrouve pas les mêmes classes sociales et la même morphologie sociale à tous les endroits. Dans les zones que vous indiquez comme mélenchonistes, il y a des campagnes attractives, avec une population plus diplômée et une part non négligeable de néoruraux.

    Par ailleurs, si on regarde les communes où Mélenchon arrive en tête, bien souvent c’est le RN qui est juste derrière : c’est le cas en Occitanie. Il faut aussi se méfier d’une lecture hâtive des cartes par commune. On voit du rouge et on se dit que Mélenchon est plébiscité dans telle ou telle zone, mais il faut rapporter tout cela au nombre d’habitants et agglomérer différentes communes pour pouvoir comprendre ce qu’il en est réellement.

    Néanmoins, il faut bien avoir en tête que les ruralités ont des histoires politiques locales différentes, il n’y a pas que le profil du rural post-industriel de l’Est et du Nord.

    Dans les campagnes dynamiques de l’Ouest de la France, des jeunes diplômés reviennent s’installer parce qu’on y est proche des grandes agglomérations. La Bretagne rurale, par exemple, donne beaucoup de voix à Emmanuel Macron, mais aussi à Jean-Luc Mélenchon. Il y a aussi moins d’abstention parce qu’il y a une part plus faible de classes populaires, moins de précarité, et plus largement une population plus aisée et diplômée qui se sent plus légitime pour aller voter.

    Pour cerner le vote Marine Le Pen dans les campagnes, il est donc impératif de sortir d’une lecture simplement binaire entre urbain et rural. Pour comprendre le vote et le sens qu’on lui donne, il faut aller sur place observer quels sont les groupes qui habitent et comment ils se côtoient.

    Si, par exemple, des ouvriers se trouvent davantage en contact avec une bourgeoisie locale qui est anti-RN, plus proche du pôle culturel que du pôle économique, et qui porte un fort tissu associatif, alors le vote RN sera peu légitime et certainement moins fort. L’esprit des lieux n’y sera pas le même que dans les campagnes en déclin, où les dominants locaux votent eux-mêmes pour la droite ou l’extrême droite et stigmatisent la gauche et ses valeurs.

    Le résultat RN d’aujourd’hui provient en grande partie de classes populaires vivant sur des territoires qui ont toujours voté à droite, où même aux plus grandes heures du PCF (Parti communiste), les ouvriers ont en grande partie continué de voter « pour le patron ».

    C’est en cela que je dis que les campagnes votent différemment selon leur morphologie sociale. Et cela se retrouve certainement chez les personnes âgées. Il serait utile, par exemple, de regarder où sont les retraités qui ne votent pas Macron . Une personne retraitée dans une campagne conservatrice de l’Est ne va pas voter comme une personne retraitée en Ariège, car le climat politique et les groupes avec qui elle interfère n’y sont pas du tout les mêmes [ l’Ariège est l’unique département métropolitain, en dehors des six franciliens sur neuf, à avoir placé le candidat de La France insoumise en tête - ndlr ].

    Ce genre de territoire, comme la Drôme et l’Ardèche, est davantage tourné vers la valorisation de la production agricole locale, il attire beaucoup de gens non issus du monde rural qui parviennent à y créer leur propre activité… À l’inverse, dans les campagnes du Grand Est, où la population active agricole est très faible, où dominent les grandes cultures et l’agriculture intensive, où l’emploi est surtout porté par l’industrie métallurgique, le rapport au territoire n’est pas du tout le même [ dans la région Grand Est, Le Pen arrive en tête avec 29,5 % des voix et Mélenchon est loin derrière, avec 17,6 % - ndlr ].

    Dans l’Ouest, c’est encore d’autres configurations : des secteurs associatifs importants, des luttes locales, un fort héritage « catho de gauche »… Ce sont des terres qui restent moins perméables à l’extrême droite.

    La lecture villes/campagnes est donc bien trop simpliste…

    Le cœur de l’explication du vote de cette présidentielle, à mon avis, se trouve dans la répartition différenciée des classes sociales sur le territoire national. On ne vote pas en fonction du nombre de kilomètres qui nous séparent d’une ville, on ne retrouve pas un plus fort vote RN à mesure qu’on va vers des villages plus isolés.

    Ce qui se passe, c’est que la morphologie sociale locale produit ce que Bourdieu appelait un effet de lieu : il y a un comportement politique qui est localement légitime, et comme la campagne est un espace d’interconnaissance avec un plus fort conformisme qu’en ville, le mode de pensée qui s’impose a tendance à gagner nettement la partie et pour longtemps.

    Dans les campagnes de l’Est, qui votent très fortement RN, on a une continuité avec l’ancrage ancien du vote conservateur, dans une logique générale de déplacement du champ politique vers l’extrême droite.

    Aujourd’hui, il me semble que ce conformisme profite à l’extrême droite : dans ces milieux où le vote de gauche est souvent perçu comme un vote d’assistanat, où il y a du dédain à l’égard de celles et ceux qui ne travaillent pas, on se met à voter « comme tout le monde », autrement dit RN. Et si l’on n’est pas RN, alors on ne vote pas. C’est là où cette élection a un aspect démobilisateur : la distance par rapport au projet présidentiel est très grande dans ces milieux. À ce titre, la progression que j’ai perçue parmi mes enquêtés pour le vote Mélenchon est assez remarquable.

    Parmi ces personnes, beaucoup habitent en Haute-Marne, qui est l’un des départements les plus vieillissants. Or c’est aussi un département marqué par un fort taux d’abstention : 25,7 % au premier tour. Dans la mesure où la population âgée est celle qui se rend le plus dans les urnes, cela signifie que les jeunes se sont probablement beaucoup abstenus.

    Ce que je retiens surtout de cette élection « vue d’en bas », c’est-à-dire depuis la vie quotidienne, c’est une résignation très forte . En fait, dans ces classes populaires rurales, alors qu’on parle de choses politiques tout au long de l’année parce qu’on est forcément concerné par tout un tas de choses, à commencer par l’emploi et le coût de l’énergie, il y avait très peu de commentaires pendant la campagne sur les personnes candidates.

    Lors des précédents scrutins, pourtant, les débats, et notamment les moments de clash , avaient fait beaucoup réagir et avaient amené les indécis à se positionner, souvent en s’identifiant avec l’un ou l’autre. C’était le cas, par exemple, lors du débat Mélenchon-Le Pen en 2012. De ce point de vue, les médias ont beaucoup œuvré pour désintéresser la part de l’électorat de milieu populaire qui n’est pas convaincue par l’omniprésence de l’extrême droite à la télé.

    Le recul des transports en commun dans ces zones, la distance par rapport aux centres urbains, le temps passé sur la route…, tout cela ne contribue-t-il pas à un sentiment d’isolement, propice à un désintérêt de la politique ?

    Oui, vous avez raison, pour ces personnes, « tout est loin », comme elles le répètent, et il faut pourtant bien aller bosser. C’est quelque chose que j’avais relevé dans mon livre : les anciens racontent que lorsqu’ils étaient jeunes, ils pouvaient « tout faire à vélo », que tout était à portée de main, le travail, les services, même son futur mari ou sa future femme… Aujourd’hui, les périmètres de vie sont extrêmement grands et atteignent rapidement la cinquantaine de kilomètres. Les jeunes que je vois savent que leur paye passe en grande partie dans l’essence.

    Dans ce contexte, Marine Le Pen est perçue comme celle qui taxe le moins, comme celle qui va bloquer le prix de l’essence. Aussi – et c’est selon moi un aspect déterminant pour ne pas se positionner à gauche alors qu’on est ouvrier ou employé –, les ruraux des classes populaires ont un taux élevé d’accès à la propriété : celles et ceux qui ont une maison ont le sentiment d’être un peu au-dessus de la moyenne, veulent préserver ce petit patrimoine et le transmettre sans payer d’impôts.

    Il m’est impossible de dire comment ont voté celles et ceux qui ont fait partie des « #gilets_jaunes ». Déjà, pendant le mouvement, on pouvait observer que sur une même commune, un rond-point penchait plutôt à gauche, tandis qu’un autre était dominé par des figures d’extrême droite. Dans son article « Rencontres au rond-point », le sociologue Raphaël Challier explique bien cette polarisation de deux lieux gilets jaunes dans une petite ville des Vosges.

    Les polarisations politiques existaient au sein même du mouvement. Il y a aussi probablement des différences entre les gilets jaunes qui ont subi la répression policière et ceux, très nombreux, qui n’ont participé que les premières semaines aux blocages. Et là encore, il est très probable qu’une partie importante s’est abstenue, alors même que ces gens se sont fortement engagés politiquement via ce mouvement. Le vote, ce n’est pas toute la politique, surtout pour les classes populaires.

    Certaines régions où se conjuguent pauvreté et désindustrialisation résistent toutefois au basculement vers le RN. Je pense notamment au sud du Massif central. Comment l’expliquez-vous ?

    Si on prend le Cantal comme exemple, on a Macron qui arrive en tête avec 28 %, Le Pen deuxième avec 24,5 %, Mélenchon loin derrière avec 14,7 %, tandis que Pécresse et Lassalle font un meilleur score qu’au niveau national, avec près de 8 % chacun… On est plutôt, me semble-t-il, sur un département assez conservateur, qui a peut-être moins de difficultés sociales que les régions industrielles de l’Est. Il faudra voir ce que tout ça donne au second tour…

    Ensuite, pour l’Aveyron, c’est un peu différent, avec Macron en tête à 27 %, Le Pen deuxième à 20 % et Mélenchon troisième à 19 %, avec de nombreuses poches « rouges » où il arrive premier… Il n’y a, à l’évidence, pas la même histoire politique d’un bassin d’emploi à un autre. Le bassin industriel de Decazeville reste à gauche, avec Mélenchon à près de 29 % à Decazeville même et en tête également dans plusieurs communes autour.

    Comme je l’indiquais plus tôt, ce vote est aussi lié à un type de socialisation politique, à la manière dont on a été politisé en voyant ses proches incarner et porter plus ou moins fièrement des idées de gauche… Cela dit, cela ne fait pas barrage non plus à l’extrême droite : dans ces mêmes localités, le vote RN n’est pas très loin derrière le vote LFI, et le cumul de toutes les voix penche à droite.

    Les partis traditionnels, et #LFI, ont-ils échoué à parler au monde rural ?

    Il paraît toujours un peu bancal de vouloir spécifier le vote rural, comme si on avait affaire à une tout autre réalité, à une population par nature différente des autres… Le problème principal de l’électorat rural et de classes populaires, c’est le pouvoir d’achat ; c’est un point commun avec les membres de ces classes sociales qui vivent ailleurs qu’à la campagne.

    Ce qui est certain, c’est qu’il n’y a pas dans les partis traditionnels de candidat qui par son ethos, sa manière de parler, son accent… montre qu’il vient d’une catégorie sociale rurale et populaire. Au-delà de la question de l’affinité politique avec telle ou telle idéologie, une aide à domicile qui travaille en milieu rural n’a guère de possibilité de s’identifier à quelqu’un comme Valérie Pécresse…

    C’est aussi sur ce vide-là que joue Marine Le Pen. Elle est « celle qui dit que ça pète de partout », me disaient en résumé les jeunes qui la trouvaient « dans le vrai ». C’est un discours qui a de l’écho chez des gens qui ont l’expérience de la concurrence accrue pour l’emploi et des conflits au niveau local dans un contexte de généralisation de la précarité. Dans les zones rurales marquées par le sous-emploi, beaucoup ont le sentiment qu’on ne peut pas tous s’en sortir, qu’il faut « faire le tri » entre les « vrais potes sur qui compter » et les autres avec qui on ne sent pas allié. C’est en ce sens qu’est reçu le discours Le Pen, un discours conflictuel sur tous les plans avec la construction d’un ennemi proche de soi.

    #élections #abstention #morphologie_sociale #désindustrilisation #emploi #ruralité #esprit_du_lieu #précarité #concurrence

  • Une entreprise bretonne au cœur du financement de l’#extrême_droite [Enquête]

    Pour financer sa campagne électorale, #Éric_Zemmour a notamment fait appel à une discrète agence de communication de Redon (35). Discrète, mais stratégique : le carnet d’adresses de son dirigeant, #Tristan_Mordrelle, donne accès à une large frange de l’extrême droite. Il en est aussi l’un des meilleurs collecteurs de fonds.

    https://www.letelegramme.fr/dossiers/les-coulisses-du-financement-de-lextreme-droite/un-groupe-breton-au-coeur-du-financement-de-l-extreme-droite-enquete-18
    https://justpaste.it/7pztp

    Via https://twitter.com/HChambo/status/1516129443311411208

    #bretagne #Marine_Le_Pen

  • Une nouvelle extrême droite ?
    https://laviedesidees.fr/Une-nouvelle-extreme-droite.html

    Un demi-siècle après la création du Front national, quelle place son héritier le Rassemblement national tient-il au sein des droites radicales ? René Monzat, qui les cartographie et les étudie depuis plus de trente ans, retrace continuités et évolutions.

    #Politique #Entretiens_écrits #extrême_droite
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220418_monzat.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220418_monzat.pdf

    • On ne peut pas comprendre « l’extrême droite », les droites radicales, sans voir qu’elles s’inscrivent dans une structuration politique non pas à deux pôles mais à trois pôles : libéraux, partisans des communs (gauches radicales) et identitaires (droites radicales). Entre ces courants qui se substituent à la bipolarisation droite/gauche, il n’y a pas solution de continuité, mais lutte d’influence. Les conservateurs sont ainsi écartelés entre libéraux et identitaires, les sociaux-démocrates entre libéraux et partisans des communs. Et les couches populaires sont l’enjeu d’une bataille entre partisans des communs se référant à un peuple classe, et les identitaires se référant à un peuple ethnique. Une position intermédiaire s’avère intenable.
      Ainsi en France les deux piliers de l’ancienne bipolarisation sont-ils en passe de disparaître simultanément, à l’occasion des Présidentielles de 2022.
      S’il fallait utiliser une figure pour représenter les places respectives des différents courants politiques, ça serait un anneau (ou le fer à cheval dessiné par Jean- Pierre Faye en 1972 dans Les Langages totalitaires pour résumer le champ politique de l’Allemagne des années 1920 et 1930) plutôt qu’une droite.
      Dans la période de réagencement du champ politique, il est plus efficace de définir les partis à l’aide de trois critères :
      3
      – par leurs programmes : soit laisser le capitalisme assurer la prospérité, soit débarrasser le pays des problèmes que crée l’immigration, ou bien élargir le champ des « communs » et définir démocratiquement les orientations de leur gestion
      – par la base sociale recherchée : les libéraux en symbiose avec le patronat, ou bien les identitaires visant les couches populaires et les couches moyennes du privé, ou encore les partisans des communs pour les couches populaires et les couches moyennes du public
      – enfin par l’acteur qui définit les choix économiques et sociétaux essentiels : pour les libéraux, c’est le libre jeu du marché, il n’existe pas d’acteur ayant une volonté ; pour les identitaires, c’est le/la chef/fe au nom du peuple ethnique ; chez les partisans des communs, il existe une volonté politique démocratique qui s’exprime par des mécanismes collectifs et politiques.

    • Très intéressant et complet entretien.

      Dans la période de réagencement du champ politique, il est plus efficace de définir les partis à l’aide de trois critères :

      – par leurs programmes : soit laisser le capitalisme assurer la prospérité, soit débarrasser le pays des problèmes que crée l’immigration, ou bien élargir le champ des « communs » et définir démocratiquement les orientations de leur gestion

      – par la base sociale recherchée : les libéraux en symbiose avec le patronat, ou bien les identitaires visant les couches populaires et les couches moyennes du privé, ou encore les partisans des communs pour les couches populaires et les couches moyennes du public

      – enfin par l’acteur qui définit les choix économiques et sociétaux essentiels : pour les libéraux, c’est le libre jeu du marché, il n’existe pas d’acteur ayant une volonté ; pour les identitaires, c’est le/la chef/fe au nom du peuple ethnique ; chez les partisans des communs, il existe une volonté politique démocratique qui s’exprime par des mécanismes collectifs et politiques.

      […]

      Car les droites radicales forgent soigneusement les idées et leur langue pour en faire des outils. Elles multiplient par exemple les dictionnaires et abécédaires, pour définir exactement leur acception des mots ; ainsi le mot « identité » fait d’abord référence pour elles à l’identité ethnique, qui constitue le fondement des autres aspects de l’identité. Ce mot peut être utilisé dans les débats publics sans susciter la stigmatisation des locuteurs issus des droites radicales ; mais pour ceux qui se reconnaissent dans leurs idées, il fonctionne comme un clin d’œil, un mot de passe politiquement chargé.

      Dernièrement, les équipes intellectuelles des droites radicales ont travaillé d’une part sur les rapports de genre, les droits des femmes (métiers, accès aux responsabilités, avortement), la contraception et la liberté sexuelle, l’écologie, le localisme, la croissance/décroissance, la laïcité, comme l’a expliqué Magali Della Sudda dans une enquête récente, Les Nouvelles Femmes de droite (Paris, Hors d’Atteinte, 2022).

      Cela a créé des contradictions nouvelles au sein des droites radicales, mais a « payé », car à partir des matériaux disponibles, ces dernières proposent désormais différents discours mobilisables selon les circonstances.

      […]

      Le discours identitaire est né entre 1995 et 2000. C’était une version grand public des conceptions ethno-nationalistes. Il a des racines allemandes et sud-africaines, il a été préparé par le travail de la Nouvelle droite du milieu des années 1970 au milieu des années 1990, il a été mis en forme par des cadres du GRECE (Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne) à la fin du millénaire et a été adopté expressément par un petit courant suite à la dissolution, en 2002, du groupe Unité radicale dont un militant avait tiré sur le Président de la République Jacques Chirac lors du défilé du 14 Juillet.

      Cette rhétorique a été reprise par le FN devenu RN, peut-être parce que des cadres identitaires sont partis militer au FN sans pour autant rompre avec leur courant, mais surtout parce que ce discours a immédiatement acquis une force d’évidence dans de nombreux milieux des droites radicales.

    • Si Marine Le Pen est élue au second tour, L’Humanité dresse le portrait de ses potentiels ministres issue de sa garde rapprochée. Le grand remplacement par le RN à l’Elysée.
      https://www.humanite.fr/politique/presidentielle-2022/qui-sont-les-potentiels-ministres-de-marine-le-pen-tour-d-horizon-de-son-in

      Certains sont célèbres à l’extrême droite, d’autres sont les chevilles ouvrières de l’ombre. Tous témoignent à leur façon de ce qu’est le clan Le Pen, et augurent ce que serait le Rassemblement national au pouvoir.

    • Dossier [En accès libre] Si Marine Le Pen accède au pouvoir
      https://www.mediapart.fr/journal/france/dossier/en-acces-libre-si-marine-le-pen-accede-au-pouvoir

      Candidate pour la troisième fois à l’élection présidentielle, Marine Le Pen n’a sans doute jamais été aussi proche d’accéder à l’Élysée. #Mediapart a donc décidé, exceptionnellement, de permettre la lecture à tous et toutes de certains de nos articles qui racontent ce péril.

  • Le piratage ne sera pas podcasté
    https://soundcloud.com/radio-uz/france-inter-87-8-fm-20h20

    J’ai entendu, dimanche 10 avril, un incroyable piratage de la fréquence hertzienne de France Inter 87.8 FM dans l’Est parisien, J’ai allumé mon transistor FM vers 21H10, j’avais du mal à y croire et j’ai enregistré à la volée dans ma cuisine pour en garder une trace. Un mixage d’une quinzaine de minutes entre fiction dystopique post effondrement électoral en cours et critique acerbe de la radio tournait en boucle. Le programme habituel de France Inter à repris son cours vers 22H20. L’enregistrement du piratage radiophonique du 10 avril ne sera pas podcasté ici, la radio ça s’écoute en direct. A vos postes de radio ! Durée : 31 min. Source : Radio (...)

  • Gaël Giraud te rappelle une évidence historique : https://twitter.com/GaelGiraud_CNRS/status/1515825911995990018

    Pourquoi, si elle arrive au pouvoir, MLP pourra-t-elle instaurer un régime dictatorial ? Parce que les 3 présidences précédentes lui ont préparé le terrain juridique : lois sécuritaires Sarko + loi sur le renseignement Hollande + inscription de l’état d’urgence dans le droit commun par E.Macron + du même, loi anticasseurs + création du méga-fichier de titres électroniques + textes sécuritaires sur la prévention de la sécurité publique + loi sur la sécurité globale + loi sur le séparatisme... La sortie de la démocratie a été préparée de longue main...

  • Brice Couturier t’explique le complotisme qu’on a le droit :
    https://twitter.com/briceculturier/status/1516055633203810308

    A peine la Suède a-t-elle annoncé son intention de rejoindre l’OTAN qu’éclatent, dans plusieurs villes suédoises, de graves émeutes islamistes. Un hasard ?

    Évidemment, le même t’explique que voter Le Pen c’est mal. (Réalisé par un professionnel, ne faites pas ça chez vous.)

  • Un seen pour tout ce qui concerne le risque Le Pen présidente, donc une police Le Pen, une administration Le Pen, des référendums Le Pen. Quand bien même elle devrait cohabiter, avec un Parlement contre elle (tout contre).

    Dans Le Canard de ce 13/04/2022 :

    « Si la nouvelle Assemblée nous est hostile, nous changerons la loi électorale par un référendum organisé dès l’été prochain, puis la présidente dissoudra l’Assemblée… » annonce au « Canard » Gilles Lebreton, professeur de droit public, député européen RN et membre du « conseil stratégique de campagne » de Le Pen.
    La candidate ne prend pas les électeurs en traître : tout ou presque se trouve déjà écrit dans son programme officiel.
    Le projet frontiste de nouvelle loi électorale figure au titre V : il s’agit d’élire les députés à la « proportionnelle intégrale ». Cette idée assez populaire cache une véritable entourloupe. Car la proportionnelle à la sauce lepéniste attribue « une prime majoritaire de 30 % des sièges à la liste arrivée en tête ». À ce tarif-là, il suffit qu’un parti — au hasard, le RN — profite de la dispersion des voix et remporte le scrutin avec 20 % des voix pour disposer de la majorité à l’Assemblée.

    Profiter de la dispersion, c’est ça. Je ne crois pas trop à la réforme constit par référendum, mais ma foi, tout est possible. Et si je me fais l’avocat du diable (ne sachant pas encore si j’irai à CASTORama, comme dit une amie, mais hésitant déjà davantage qu’en 2017), on peut aussi se dire que ce serait une occasion de se regrouper pour faire face. De tester les contre-pouvoirs au sein comme en dehors de l’État. D’éprouver l’antifascisme réel. Sans y croire. Surtout conscient que je ne serais pas le premier à en payer les conséquences.

  • Hier j’ai (peut-être) réussi à convaincre ma sœur de s’abstenir dimanche prochain.
    Il faut dire qu’elle s’apprêtait à voter Le Pen. J’avais devant moi un cas d’espèce de radicalisation via internet, tous les éléments de langage de l’extrême droite complotiste sur la « dictature sanitaire » puis sur la « fausse » guerre en Ukraine m’ont été sortis. Il semblerait donc que des « centaines de milliers de femmes » auraient de graves problèmes de santé depuis leur vaccination contre le Covid. Il paraît aussi que Zelenski serait à mettre au même niveau que Poutine en terme d’horreurs commises...
    Eh bien ça fait bizarre de voir quelqu’un de proche tomber là dedans, je savais qu’elle traînait sur France Soir et buvaient les paroles de pseudo-experts ayant leur rond de serviette sur Cnews mais je ne m’étais pas rendu compte qu’elle en était rendu à ce point de bascule qui vous fait préférer le fascisme à une version 2.0 de Giscard. Jamais, il n’y a ne serait-ce que 5 ans, le vote Le Pen n’aurait pu être envisagée par elle, cela aurait été probablement une insulte de seulement laisser entendre que ça allait être son choix. Et j’en viens à penser qu’il y a désormais des millions de personnes comme elle, complètement hors du réel, retournées par cette propagande insensée, propagande soutenue par l’extrême droite, financée par des milliardaires, parfois même appuyée par un relativisme criminel aussi à gauche, et que ça va être difficile de les récupérer. Les sondages étant d’une fiabilité douteuse, je n’ai en conséquence aucune idée du résultat qui pourrait advenir dimanche prochain.

    • @stephane_m merci

      Dans le même style, voici un sondage publié sur le compte de l’ancienne candidate à la députation LFI de mon ancienne circonscription, en 2017, qui a depuis complètement vrillé dans le complotisme et le délire sur la « dictature sanitaire » (j’ai pas interagi avec elle sur Twitter sinon elle m’aurait bloqué de suite, ayant eu déjà quelques échanges houleux ailleurs), ce sont donc les gens qui la suivent qui ont globalement répondu (eh oui vous pouvez voir aussi ce que je vais faire dimanche prochain si je n’ai pas une trop grosse gueule de bois). Je crois que c’est assez clair que les digues ont cédé, voire même les vannes sont carrément ouvertes.

      https://twitter.com/ManonCantin49/status/1515996400613576708

    • Ma grande soeur qui a toujours voté socialiste (ils ont pris des vacances avec J-M Ayrault avant qu’il soit sinistre) a mis un ticket méluche cette fois-ci, en se pinçant le nez m’a t-elle dit.
      Elle votera macron au 2nd tour... à reculons.

    • euh @khalyp je parlais de Tout va très mal…
      + on n’est pas « le pays » nous, le pays lui il veut parfaitement en majorité le fascisme et l’autoritarisme libéral (et le complotisme, et l’irrationalisme), c’est bien le problème… pas ataviquement, mais tout « simplement » parce que c’est l’éducation donnée (dans les médias, les comportements recherchés dans le monde du travail, dans la scolarité, etc) après des décennies de droite, de libéralisme et de racisme de plus en plus décomplexé.

    • Je peux comprendre l’abstention, je me suis abstenu de nombreuses fois. Cette fois, j’irai voter Macron, pas de gaieté de cœur évidemment. Si par inadvertance Le Pen arrivait en tête j’aurai un regret en moins sur ce que j’aurais pu faire pour empêcher ça.

      Et je n’ai de leçons à recevoir de personne donc « tout va très bien » bloqué direct aussi.

    • Je suis fatigué des croyances issu de l’éducation donné.
      Tout le monde se croient à l’abri d’un manque de libre arbitre.
      Tout le monde croient mieux savoir ce qu’il faut faire.
      Tout le monde croient mieux savoir ce qu’il se passera dans quelques mois.

      Perso, je crois que voter ou ne pas voter pour lui ou pour elle, changera pas grand chose. Alors voter qui vous voulez !
      C’était avant le début des élections qu’il fallait se réveiller.

      Les absurdes mentalités partisane nous ont conduit là et trop n’ont pas voulu se regarder en face pour oser remettre ça en question.
      Il peut jubiler Macron il n’avait rien à faire que regarder cette mentalité partisane tout mettre en place, même pas besoin d’écrire un programme, ou de laisser les autres s’exprimer contre lui.
      Mélanche n’a jamais voulu s’unir et n’a fait comme des millions d’abrutis que de rejeter une union proposée, organisée et financée par la jeunesse française, pour finalement créer l’Union POPULAIRE à deux mois des élections 😠
      LFI doit être fier aujourd’hui en se disant que c’est quand même un bon résultat et qu’il feront mieux dans 5 années. De vrais attardés qui se moquent totalement des années à venir.
      Ça sera une bataille pour les législatives comme c’était certainement déjà prévu par eux.
      🤬 Ça me donne envie de vomir.

    • Mélanche n’a jamais voulu s’unir et n’a fait comme des millions d’abrutis que de rejeter une union proposée, organisée et financée par la jeunesse française, pour finalement créer l’Union POPULAIRE à deux mois des élections 😠
      LFI doit être fier aujourd’hui en se disant que c’est quand même un bon résultat et qu’il feront mieux dans 5 années. De vrais attardés qui se moquent totalement des années à venir.
      Ça sera une bataille pour les législatives comme c’était certainement déjà prévu par eux.

      Euh tu réécris un peu carrément l’histoire… la primaire populaire ça a donné Taubira puis Jadot d’abord hein. Tu penses sincèrement que ça permettait de porter des mesures de gauche, une issue des centristes et un écolo libéral ?

      Même sans être dans les premiers, une fois seuls, si vraiment ils étaient réellement si populaires, ils auraient atteint un truc honorables même seuls… mais l’une n’a même pas eu les signatures, et l’autre a fait un score ridicule… Super la popularité au niveau national, hors militantisme.

      Donc assez clairement LFI (et non pas Mélenchon seul) ont apparemment eu raison de pas se fondre là dedans et de perdre à la fois leur programme (plus de gauche que ces deux qui étaient au-dessus) et les électeurices (cf les scores eelv vs lfi).

      Inversement, ce sont les autres partis qui ont jamais voulu se rallier à LFI, « parce que personnalité gnagna de Mélenchon », alors qu’on s’en fout un peu, le plus important étant que le programme de LFI était le plus de gauche et le plus solide, en terme de quantité de mesures proposées et chiffrées. Mais ils lui ont tous chié dessus jusqu’aux derniers jours, même quand ils ont vu l’engouement pour arriver à faire passer la gauche au premier tour : le PCF et EELV savaient pertinemment qu’ils seraient sous les 5%, donc même à la fin ils auraient encore pu se retirer et demander à voter LFI. (Sans parler du fait que le PCF raclait les votes de fachos avec les débilités de Roussel.) C’est surtout eux qui sont à vomir, en tout cas en terme de pure stratégie…

      Et je dis ça alors que je suis abstentionniste depuis 20 ans…

    • Euh tu réécris un peu carrément l’histoire… la primaire populaire ça a donné Taubira puis Jadot d’abord hein. Tu penses sincèrement que ça permettait de porter des mesures de gauche, une issue des centristes et un écolo libéral ?

      Je suis d’accord, c’est évident que ces deux là n’auraient rien changé à quoique ce soit.
      Par contre, pour en avoir été en interne, Mélanche par son attitude n’a clairement pas manœuvré pour une union, et de ce fait à perdu des votes pourtant largement à la base majoritaire au sein de la Primaire Populaire. Puisque l’orga en partie était de LFI, j’invente rien et suffit de voir comment le conseil a réagis en contrecarrant le vote des 450 000 personne en décidant de ne pas suivre Taubirah finalement et de créer l’Union Populaire avec Mélanche.

      Que se serait-il passé si par une attitude favorable et non dédaigneuse, il avait montré clairement l’exemple et l’intention de se rallier plutôt que de penser qu’à son parti et ses idées ? Une expression d’un parti populaire d’union de partis rallié derrière lui.

    • Et je dis ça alors que je suis abstentionniste depuis 20 ans…

      Idem, cependant j’ai été actif dans la PP parce que ça répondait justement et intelligemment à toutes mes raisons d’abstentions.
      Finalement, je le suis de nouveau, à nouveau parce qu’entre autre voter ça donne faussement la croyance que ça sert à quelque-chose.

      @rastapopoulos respectueusement :-)

    • @alexcorp ce n’est pas ce post de Manon Cantin, qui va me remonter le moral ;-))

      Moi aussi je vais voter Macron, avec dégout. Mais je vais voter Macron pour réduire le risque que Le Pen ne passe et que la brutalité, la violence et le racisme ne deviennent encore plus banalisés et encouragés qu’ils ne le sont déjà.

      Et si l’on s’exprime ici, ce n’est pas à la façon des donneurs de leçons (au nom de quoi ?), mais parce que l’échange des points de vue est encore ce que l’on peut faire de mieux.

    • Perso, je crois que voter ou ne pas voter pour lui ou pour elle, changera pas grand chose. Alors voter qui vous voulez !
      C’était avant le début des élections qu’il fallait se réveiller.

      Désolé @khalyp mais je suis bêtement matérialiste et je sais encore ce que ça change de voter pour l’un ou pour l’une. C’est aussi de ce relativisme dont je parlais dans mon message initial, relativisme qui ne sait pas faire la différence entre le fascisme et un défenseur classique de l’ordre bourgeois (qui certes peut amener le fascisme sur un plateau, lui aussi), relativisme qui colle si bien à l’air confus de cette époque... Relativisme aussi de gens qui n’ont probablement jamais vraiment milité sur le terrain, hors quelques périodes électorales, et qui nient ou ignorent la violence dont peuvent faire preuve les militants de Le Pen et les groupuscules fascistes associés qui se multiplient et grossissent d’années en années. Et certains, sans doute plus haut perchés que d’autres dans leur esprit, nous bercent de douces illusions ensuite sur une possible cohabitation Le Pen/LFI, mais quelle naïveté vraiment !
      Bien sûr que j’ai agi avant, que nous sommes plus d’un-e probablement ici à avoir milité ou à encore le faire. Je crois assez peu aux élections comme vecteur de changement radical, j’ai eu ma carte syndicale mais jamais celle d’un parti, je ne suis pas certain que Mélenchon et ses partisans auraient pu appliquer ne serait-ce que la moitié de leur programme dans le contexte actuel, ce qui ne veut pas dire que les élections n’ont aucun impact sur ma vie de tous les jours, bien au contraire, et ça nous aurait donné un peu d’air s’il avait été au 2ème tour.
      Il y a un moment aussi où il faut prendre acte de la situation, le travail perd contre le capital, et ça se dégrade au moins depuis 40 ans. Une victoire de Le Pen accélérerait encore plus cette défaite, sans parler évidemment du sort des minorités et du sort des femmes, qui ne sont pas le moindre des sujets. Alors, à défaut d’une grève générale, on se bat avec les moyens qu’on a, fussent-ils aussi dérisoires et ridicules qu’un bulletin de vote Macron.

    • Juste pour dire que ça fait depuis au bas mot 2002 que Mélenchon se prend des coups de bâton du PS. Il a mis presque 10 ans à accepter de prendre son autonomie avec le Parti de gauche, et LFI désormais. Et même avec le Parti de Gauche, il a continué à se prendre des coups de bâton, de la part de tout ce qui a fait de l’entrisme dans ce qui aurait pu se construire. Alors on peut faire des leçons d’union, mais allez lire l’histoire des rapports par exemple de Mélenchon avec Chassaigne, et vous verrez à quelles conditions l’union devrait se faire pour tous ces donneurs de leçons d’unité, à la condition de rejoindre le PS.

      Ce n’est pas Mélenchon qui n’a pas su ceci ou cela. Mélenchon, il s’en prend plein la gueule pour pas un rond (il a été sénateur grouik, il a bien profité grouik). Comme le dit Rasta, ce sont les électeurs qui n’en ont rien à foutre. Et ceux qui font grouik sans même s’en rendre compte.

    • @khalyp

      Mélanche n’a jamais voulu s’unir et n’a fait comme des millions d’abrutis que de rejeter une union proposée, organisée et financée par la jeunesse française, pour finalement créer l’Union POPULAIRE à deux mois des élections

      début décembre 2021 plus précisément ! (création du parlement de l’union populaire)

      perso, l’union de la gauche, je n’y crois plus, mais je comprends qu’on s’y accroche encore.

      et LFI a envoyé un courrier au NPA, à EELV et à PCF « pour s’unir » :

      https://lafranceinsoumise.fr/2022/04/15/courrier-a-lattention-du-parti-communiste-francais

    • @rastapopoulos

      Et je dis ça alors que je suis abstentionniste depuis 20 ans…

      En fait, si tu n’es pas inscrit sur une liste électorale, tu n’es pas abstentionniste @rastapopoulos, tu es juste #rien et tu n’es même pas comptabilisé dans les abstentionnistes.

      Les maires ont désormais le droit de procéder au grand nettoyage des listes électorales selon leur bon vouloir. En 2017, m’a-t-on répondu à la mairie de la ville où je votais, soit disant l’INSEE aurait procédé à ce nettoyage sans avertir les personnes.

      Voila comment je me retrouve à ne pas pouvoir voter alors que j’avais fait le déplacement exprès. Je m’en remets donc à votre bon soin pour choisir entre macrotte criminel d’Etat ou lapisse nazi.

      https://www.liberation.fr/checknews/peut-on-etre-radie-des-listes-electorales-sans-lavoir-demande-ou-sans-en-

    • Haha (si on veut) @touti on a eu à peu près la même : suite à une discussion avec un ami militant LFI ici, il m’a dit va sur le site qui permet de chercher si t’es toujours inscrit et/ou demande à ta commune de départ (chez mon père donc pour moi), mais les mairies ont le droit de nettoyer comme elles veulent sans règles communes explicites et publiques. Eh bé ça n’a pas raté, j’ai bien été « nettoyé ». Même sans se déplacer, ça aurait permis de demander une procuration à ma famille dans le coin par ex. Je trouve ça dingue que ce nettoyage soit pas du tout normalisé nationalement (que ça puisse être fait, c’est une chose, mais qu’il n’y ait aucune règle…)

    • Je me suis inscrite, ce sera donc valable uniquement à partir des législatives … (c’est vrai qu’enregistrer 3 lignes dans un fichier numérique en 2022 ça demande au moins 3 mois) pour me consoler un peu j’ai créé spécialement une adresse mail delamerde@mondomainepourri.fr

  • Un « Gaulois » du DPS s’en prend à une militante écologiste - La Horde
    https://lahorde.samizdat.net/Un-Gaulois-du-DPS-s-en-prend-a-une-militante-ecologiste

    Une militante écolo s’est faite brutalement évacuer mercredi 13 avril de la conférence de presse de Marine Le Pen par « le Gaulois », un militant de longue date du service d’orde du FN-RN, le DPS, et qui n’en est pas à son premier « fait d’arme ».

    @lahorde lui refait son portrait.

  • The Missing Link in a UN Cold Case? A French Death Warrant Against Dag #Hammarskjold Comes to Light
    https://www.passblue.com/2022/04/14/the-missing-link-in-a-un-cold-case-a-french-death-warrant-against-dag-hamm

    Six decades after the unexplained death of United Nations Secretary-General Dag Hammarskjold and 15 other people in a plane crash in Central Africa, a new discovery in French government archives may bring researchers closer to the truth and answer a famous Cold War riddle: Who killed Hammarskjold?

    The discovery of an important clue happened in November 2021, following yearslong research into the death of the secretary-general. It began with a yellow folder, whose cover was marked with an “H” in blue and the words “TRÈS SECRET” written across the top in a red stamp. “H” stood for Dag Hammarskjold, it turned out. The file from the French intelligence service (SDECE), dated July 1961 and destined for French Prime Minister Michel Debré, was kept in the French National Archives. It contained a typewritten death warrant against UN Secretary-General Dag Hammarskjold, issued by a mysterious “executive committee” that had “gathered to examine . . . the behaviour of Mister Hammarskjoeld in Tunisia,” where French forces were besieged by Tunisian militias in the coastal town of Bizerte and the secretary-general tried to intervene on July 26, 1961.

    Asserting that Hammarskjold’s “angst of the Russians” made him “change his mind and decide to support them in the Congo,” another serious crisis facing the UN at the time, the warrant concluded that it was “high time to put an end to his harmful intrusion [sic]” and ordered “this sentence common to justice and fairness to be carried out, as soon as possible.”

    The “angst of the Russians” openly referred in the letter to the UN presence in Congo and the oversize influence of Afro-Asian countries in the peacekeeping mission there.

    The warrant had no signature. Just three letters and a notorious acronym: OAS (Organisation Armée Secrète, or Secret Armed Organization), a far-right French dissident paramilitary group opposing Algerian independence and the the Gaullist regime. The clandestine movement, which was mostly operational from 1961 to 1962, even tried to murder President Charles de Gaulle on Aug. 22, 1962. It killed 1,700 to 2,200 people, mostly French and Algerian civilians, French soldiers, police officers, politicians and civil servants, during its brief existence.

    Somehow, the death warrant — a facsimile that seemed to be a transcription of an original letter — ended up in the personal files of a legendary man from the shadows and chief adviser to President de Gaulle on African affairs and mastermind of the “Françafrique” networks, Jacques Foccart (who lived from 1913 to 1997). The document appears to be authentic, given the fact that it was found in Foccart’s confidential files preserved by the French National Archives.

    The text itself mentions the Bizerte crisis and Hammarskjold’s intervention in Tunisia, which puts the letter sometime between July 26 and 31, 1961, as the date cannot be fully read on the envelope. A 2019 investigation by the French government into the cause of Hammarskjold’s death makes no reference to link the OAS to the 1961 crash of the Albertina plane carrying the secretary-general and others.

    Was the original letter intercepted before it reached New York City and Hammarskjold himself?

    It is impossible to know.

    Did the UN ever see it?

    Probably not, considering there are no traces of it in the UN archives or in Brian Urquhart’s personal notes on Hammarskjold, who was originally a Swedish diplomat. As a former UN under secretary-general for special political affairs, Urquhart, who was British, wrote a biography of his boss.

    Six weeks after the approximate date on the letter, Hammarskjold was dead. On Sept. 18, 1961, he was killed along with his party of 15 other UN officials and air crew in a plane crash that night near Ndola, in Northern Rhodesia (now Zambia), while trying to stop hostilities in Katanga, a breakaway province in the newly independent Congo.

    Their deaths were ruled an accident by a North Rhodesian official investigation, while a subsequent UN investigation refrained from reaching such a conclusion, given the many outstanding questions regarding the crash. The UN investigation was reopened in 2016 by then-Secretary-General Ban Ki-moon, following newly uncovered testimonies of African eyewitnesses and renewed suspicions that there had been another plane in the air that night.

    After six years and two interim reports, Mohamed Chande Othman, a former Tanzanian chief justice who has been leading the independent inquiry for the UN on Hammarskjold’s death, is expected to hand his conclusions to UN Secretary-General António Guterres in September 2022. Since 2016, Othman had tirelessly been asking member states to “conduct a thorough review of their records and archives, particularly from their intelligence agencies,” as part of the inquiry’s mandate. Despite having gathered a “significant amount of evidence,” Othman, known as a UN “eminent person,” is at pains to “conclusively establish” the exact circumstances of the crash, Othman’s latest report says.

    Several major countries have been openly reluctant to cooperate, in particular the United States, Britain, South Africa and, to a lesser extent, France.

    Indeed, in 2018, the French government finally named a historian, Maurice Vaïsse, to respond to Othman’s request. The result was disappointing. The report of Vaïsse, confidentially released in 2019, established that after an exhaustive search marred by bureaucratic and regulatory hurdles, there was no groundbreaking document to be found by the French regarding Hammarskjold’s death.

    As to why the OAS, the far-right French paramilitary group, would have threatened the secretary-general may be manifold: the Swedish diplomat was loathed within French military circles for his intervention in the Suez crisis in 1956, when he tried to broker a cease-fire; for his repeated attempts to take the issue of the Algerian war to the Security Council; and for his controversial intervention in Bizerte, where he again tried to broker a cease-fire, this time unsuccessfully.

    The OAS, however, never claimed responsibility for Hammarskjold’s death. In Paris, the group was known as “OAS Metro” and was led by a fugitive Foreign Legion captain, Pierre Sergent, under the distant command of Gen. Raoul Salan, who was hiding in Algeria.

    “If this is the work of OAS Metro, this could only have been done by Pierre Sergent himself, since it was a very military organization, in a hierarchic sense,” claims French historian Rémi Kauffer. “No subordinate would have dared author such a letter.”

    Other experts, such as Olivier Dard, a French historian at Paris La Sorbonne University, and an expert on the history of the OAS, nevertheless “doubt” it could have been penned by Sergent, a prolific writer who became a right-wing politician and died in 1992. While use of harsh language was an OAS trademark, the style of writing in the letter, improper and trivial, tends to exonerate Sergent, who remained at large until an amnesty law was approved in 1968.

    If the death warrant reached would-be assassins in Katanga, another question remains: Who could have carried out the killing? Until now, no OAS presence in Katanga has ever been established. Yet a trove of previously disconnected documents found in declassified French, Belgian, British and Swedish national archives that I thoroughly examined while researching Hammarskjold’s death gives credence to a potential OAS plot against the secretary-general.

    Surely, there were OAS sympathizers among the two dozen French officers who had been sent to fight under the Katangese flag, including Yves de La Bourdonnaye, a paratrooper and expert on psychological warfare, and Léon Egé, a seasoned clandestine radio operator who would later be identified as the man who threatened a Norwegian officer with a knife on July 14, 1961, according to an archived UN document. The Norwegian officer, Lt.Col. Bjorn Egge, turned out to head the UN Military Information Branch in Katanga and was in charge of tracking and expelling all foreign mercenaries hired by the separatist regime.

    Egé described Katanga as “the last bastion of white influence in Africa,” contending that “every white man in the UN is a traitor to his race.” On Sept. 20, 1961, Egé wrote to a Katangese official, in a letter found in Belgian archives: “H is dead. Peace upon his soul and good riddance. He bears a heavy responsibility in this bitter and sad adventure.”

    In 1967, Egé was named by Le Monde as an OAS recruiter in Portugal. A third man, Edgard Tupët-Thomé, a former Special Air Service (or SAS, a British special forces unit) and French commando, also had a brief stint in Katanga. He is mentioned by French historian Georges Fleury in a book about OAS as being a member of OAS Metro.

    Before leaving Katanga, Tupët-Thomé, a demolition specialist, had been heard boasting, according to the UN representative in Katanga at the time, Conor Cruise O’Brien: “The UN? No problem. 20 kilos of plastic and I will take care of it!” Plastic, a soft and hand-moldable solid form of explosive material, was the weapon of choice among OAS operatives.

    On Aug. 30, 1961, O’Brien, who was also a former Irish diplomat and politician as well as a writer, warned his superiors in Léopoldville (now called Kinshasa) and New York City that his deputy, Michel Tombelaine, had been threatened by members of OAS: “The following message arrived in an envelope with the Elisabethville postmark. ’28 August 1961 — Tombelaine UNO Elisabethville. 48 hours ultimatum departure from Katanga or else. O.A.S. / Katanga,’” according to UN archives.

    On Sept. 6, the UN discovered that a guerrilla warfare group led by a French mercenary officer, Maj. Roger Faulques, who used to be Sergent’s direct superior in the Foreign Legion, was planning to “use plastic bombs against UN buildings” and had set up a “liquidation” list against UN civilian and military leaders, according to another UN archived document.

    When the Albertina carrying Hammarskjold and the 15 others crashed on Sept.18, a South African witness in the area, Wren Mast-Ingle, walked to the site and stumbled upon a group of white mercenaries wearing combat fatigues, before they ordered him to leave at gunpoint. When shown different types of camouflage outfits much later, Mast-Ingle pointed at a leopard-like scheme and “funny caps, with a flap,” he recalled, identical to the type of cap worn by French paratroopers in Algeria.

    Another witness, a Belgian named Victor Rosez, would later identify the same kind of fatigues discarded by a group of mercenaries wearing civilian clothes in Ndola, near the crash site.

    In the decades since the crash, a string of testimonies has also mentioned a small outfit of French mercenaries spotted near Ndola around the time of the tragedy. The testimonies seem to originate from a UN Swedish officer in Katanga, Col. Jonas Waern, who shared his views with Hammarskjold’s nephew, Knut Hammarskjold, who would later become director-general of IATA (International Air Transport Association) and died in 2012.

    On April 5, 1962, a former UN director of public information and close confidant of Hammarskjold, George Ivan Smith, wrote to Conor Cruise O’Brien, in a letter found at the Bodleian Library at Oxford University: “I am more and more convinced of a direct OAS link.” In December 1962, the Scotsman newspaper reported that “O’Brien still thinks it possible that Hammarskjöld and his party were murdered by French OAS men.”

    “I now understand that during all this time a psychological warfare commando, led by famous French ‘Colonel’ Faulques [sic], was stationed in Ndola,” Knut Hammarskjold wrote to Smith on Feb. 5, 1963.

    Could such a group have carried out the death warrant apparently issued by the OAS?

    To answer this question, the UN investigation led by Othman — who is likely to conclude his work by September — must first and foremost clarify these points:

    • If the original warrant stills exists, where is it and can it be authenticated?

    • Did the French government in 1961 notify the UN and Hammarskjold of a threat to his life?

    The family members of the 16 people killed in the Ndola crash deserve to know, at long last, the truth. Only then will the UN come closer to solving one of the last great mysteries of the Cold War: How did Dag Hammarskjold die?

    Maurin Picard is a French journalist and the author of a book on Dag Hammarskjold, “Ils ont tué Monsieur H?” ("Who Killed ’Monsieur H.?’ "), Seuil, 2019.

  • D’ ordinaire , l’élection présidentielle suscite, si ce n’est de l’espoir, au moins un semblant d’enthousiasme. Tous les cinq ans, dans la tradition césariste de la Ve République, les Français s’efforcent de croire au mythe du candidat providentiel, qui réussira là où son prédécesseur a échoué. Un état de grâce plus ou moins long s’installe après sa victoire, puis la magie s’évanouit.

    ça m’a paru très approprié pour évoquer le quart d’heure d’enthousiasme chez les partisans et simples votants de LFi dimanche dernier. c’est extrait d’un article qui cause d’autre chose : Emmanuel Macron et Marine Le Pen, au second tour d’une présidentielle marquée par l’animosité (et encore, ils se rendent pas bien compte à Le Monde)

    D’ordinaire, l’élection présidentielle suscite, si ce n’est de l’espoir, au moins un semblant d’enthousiasme. Le débat, en 2022, est réduit à deux candidats qui jouent sur la diabolisation de l’adversaire.

    [...]

    Certes, il est de tradition que l’électeur choisisse au premier tour son candidat favori, puis élimine au second celui qui lui déplaît. Or, cette fois, « l’adage célèbre s’est trouvé inversé », note le politologue Jérôme Jaffré dans un entretien au Figaro. « Au premier tour, les électeurs ont éliminé massivement », si bien qu’Emmanuel Macron, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon cumulent trois quarts des suffrages à eux seuls. Le « vote utile » a conduit les Français à rééditer un duel dont ils assuraient ne pas vouloir, à en croire les sondages. Avec quelles conséquences ?

    Une ministre qui multiplie les porte-à-porte dans cette campagne s’inquiète du nihilisme dont une partie de l’électorat semble désormais frappée. « Il y a beaucoup de gens qui sont dans la détestation de leur vie, dans la colère, et qui attribuent ça aux politiques, souligne-t-elle. Ils me disent : “On fera avec si Marine Le Pen est élue ; de toute façon, la politique ne change rien à ma vie.” Pourtant, on a devant nous deux bulletins de vote qui nous emmènent dans des mondes très différents. »

    Depuis dimanche, les étudiants qui bloquent certaines universités, à Paris et en province, crient, comme en écho : « Ni Macron ni Le Pen ! » Semblant enlever toute pertinence au vote.

    https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2022/article/2022/04/15/emmanuel-macron-et-marine-le-pen-face-a-la-presidentielle-du-rejet_6122247_6

  • Roussel dogwhistle - R(ou)ennais - PCF hate account @rouennes

    https://docs.google.com/document/d/1L7OEI8ErjD9kpNCZ7L92QHVDvF3ldS7ZTfiyDMC_f9M/edit?usp=sharing&usp=embed_facebook
    https://lh3.googleusercontent.com/CyIFjPop7Z-blmVrjoupA0MUBiSydneHKW1XVcfmklNiVG5qoL5xgOfXsFMY3

    Liste non exhaustive des dogwhistles de Roussel,
    ou comment il a participé à la banalisation de l’extrême droite

    –Appel à davantage de répression policière pour la manifestation du 1er mai 2019
    https://twitter.com/Fabien_Roussel/status/1123141648442122242?s=20

    –Ne soutient même pas la CGT Électricité quand elle coupe l’électricité du siège de la CFDT à Paris :
    https://www.bfmtv.com/politique/fabien-roussel-pcf-ne-partage-pas-les-actions-de-la-cgt-electricite-au-siege-

    –Prétend rendre hommage à Guillaume victime de viol par deux cadres du PCF, sans en faire mention dans son hommage et tandis que les deux élus PCF accusés ne sont pas renvoyés du PCF :
    https://twitter.com/Fabien_Roussel/status/1359459683908661255?s=20

    –Appel à manifester avec les keufs en reprenant une revendication d’alliance police :
    Veut la création d’une peine spécifique pour les incivilités qui touchent le policiers :
    https://www.dailymotion.com/video/x817evz


    Veut une peine fixe de 30 an pour l’assassinat de tout “détenteur d’autorité” (revendication Alliance police) :
    https://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/presidentielle-le-communiste-roussel-debute-sa-campagne-sur-le-terrain-se

    Reprend la rhétorique d’extrème droite :
    “c’est le rôle de l’Etat qu’il n’y ait pas de zone de non-droit où on n’a pas le droit de passer”
    https://www.dailymotion.com/video/x817f1j


    “Nous voulons plus de moyens pour faire assurer la sécurité dans nos quartiers, pour faire revenir la République dans ces quartiers (...) nous avons besoin de faire vivre la République dans tous ces quartiers où la République s’est retirée”
    https://www.dailymotion.com/video/x81capq

    –Se justifie en disant manifester à l’appel de la cgt police : faux
    La cgt police a appelé à participer à la manifestation deux jours plus tard :
    Déclaration de participation à la manif policière de Roussel : le 11 mai
    https://www.youtube.com/watch?v=kVP_pPc1Ag4&t=505s


    La CGTpolice (qui n’a pas signé l’appel à manifester des autres syndicats policiers https://ibb.co/4TJwtb1 ) appelle à se rendre à la manifestation policière du 19 mai, seulement le 13 mai :
    https://cgtpolice75.fr/2021/05/13/appel-a-la-marche-citoyenne-pour-le-respect-la-memoire-de-nos-camarades-

    Pour information le syndicat CGT intérieur se désolidarise de la CGT police
    “La CGT Intérieur n’a pas appelé à participer au rassemblement de syndicats de policiers du 19 mai 2021 à Paris. Ce rassemblement, largement instrumentalisé au plan politique, a donné lieu à des attaques verbales contre la justice témoignant d’un dangereux mépris contre le principe de la séparation des pouvoirs. Appeler à rejoindre un tel rassemblement, inscrit dans le registre de la réaction émotionnelle vis-à-vis de l’opinion publique et de la récupération politique, n’était pas acceptable pour la CGT Intérieur.”
    https://drive.google.com/file/d/1J0_gyB5vrhuTBkvqsmx8hbVKCa1SPKDM/view

    -Démission de Mina Idir, responsable de la commission anti-raciste, qui quitte le PCF par la même occasion, suivi par d’autres membres de cette commission et d’adhérents excédés :

    https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=2882117292114285&id=1772647346394624

    –est absent de l’AN lors du vote de la loi sécurité globale (seuls 2 députés sur 16)
    https://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/15/(num)/3658

    –s’abstient à l’AN lors du vote de la loi séparatisme :
    https://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/15/(num)/3421

    –Refuse de participer à la manifestation contre l’islamophobie en 2019 :
    Fabien Roussel, qui a dit mercredi trouver "réducteur" le terme "islamophobie"
    https://www.lexpress.fr/actualite/politique/marche-contre-l-islamophobie-le-pcf-appelle-a-manifester-malgre-les-reserve

    –Refuse de signer l’appel à manifester contre les idées d’extrème droite
    Son refus de signer l’appel n’a pas fait l’objet de déclaration publique, mais son silence et l’absence de sa signature a fait grand bruit à gauche, notamment au sein même du PCF. Il a finalement manifesté en catimini à Lille
    https://www.appelpourleslibertes.com (absence de signature de Fabien Roussel)

    –Se positionne contre les réunions non-mixtes :
    "Les réunions segmentées selon la couleur de sa peau, sa religion ou son sexe, cela divise le combat", conclut Fabien Roussel.
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-il-faut-que-les-ecoles-ferment-plaide-fabien-roussel-pcf_43516
    –Veut renvoyer les réfugiés déboutés du droit d’asile
    https://twitter.com/LalutteCclasse/status/1403020323256258563?s=20
    ce qui contrevient au programme officiel du PCF (et ses propres déclarations passées)
    https://twitter.com/rouennes/status/1403394296687083520?s=20
    https://twitter.com/rouennes/status/1403390104245243911?s=20

    –Tellement facho que Valeurs Actuelles est séduit et lui consacre deux pages dans son dernier numéro (24 juin 2021)
    https://web.archive.org/web/20211113175525/https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/politique/fabien-roussel-un-facho-chez-les-cocos

    –Philippe martinez (CGT) tacle Fabien Rousel :
    "Un scandale !" Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a vivement dénoncé mardi 22 juin, dans une interview aux journaux du groupe Ebra, "une sorte de glissement sécuritaire" des "politiques de gauche", dont Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF) avec qui la CGT a longtemps eu des liens privilégiés.
    Alors que Fabien Roussel a lancé sa campagne présidentielle sur le thème de la sécurité, Philippe Martinez s’est insurgé contre " un scandale ". "Que des politiques de gauche, (Fabien) Roussel, (Jean-Luc) Mélenchon, des socialistes, proposent ça, qu’ils attaquent le droit d’asile, les travailleurs détachés, c’est grave ! C’est une sorte de glissement sécuritaire et les idées d’extrême droite aspirent tout le débat politique, même à gauche ", a-t-il fustigé.
    Philippe Martinez, qui a participé comme de nombreux militants PCF à la marche contre l’extrême droite du 12 juin, a affirmé ne pas "comprend(re) comment on peut manifester contre le racisme et prendre pour cible le droit d’asile...". "Nous, nous sommes clairs, nous nous battons pour la régularisation des sans-papiers", a-t-il affirmé.
    https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/les-idees-d-extreme-droite-aspirent-tout-le-debat-politique-meme-a-gauch

    Fabien Roussel défend la chasse, la corrida, et miss France
    https://www.politique-animaux.fr/chasse/fabien-roussel-soutient-les-chasses-traditionnelles-et-affirme-que
    Miss France
    https://twitter.com/slavignotte/status/1450575318369148932?s=20

    Roussel défend la chasse à la glue et “en a un peu marre des intellectuels condescendants qui donnent des leçons”

    (...)

    #PCF