Georglob

Création de site web, graphisme, musique, et blog politico-techno-anarcho-gaucho collaboratif

  • Rapport de force sur les interouèbes » OWNI, News, Augmented
    http://owni.fr/2011/06/06/rapport-onu-g8-force-interouebes-internet

    Le Rapporteur Spécial considère que le fait de couper l’accès à #Internet, quelle que soit la justification avancée, y compris pour des motifs de violation de droits de propriété intellectuelle, est disproportionné et donc contraire à l’article 19, paragraphe 3, du Pacte International relatif aux Droits Civiques et Politiques.”

  • Monnaies virtuelles : une révolution fiscale ? | Rick Falkvinge
    http://owni.fr/2011/06/04/monnaies-virtuelles-une-revolution-fiscale

    Selon le fondateur du parti pirate suédois, l’émergence des monnaies chiffrées et décentralisées sur Internet va forcer les gouvernement à réformer totalement leur modèle social.

    #Economie #Pouvoirs #Traduction #bitcoin #fiscalité #modèle_social #monnaies_complémentaires #monnaies_libres #réforme_de_la_fiscalité

  • La #France, « démocratie incomplète »
    http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/civilisation-articles-section/civilisation/943-la-france-qdemocratie-incompleteq

    La troisième édition de cet Index, publiée à la fin de l’année 2010, ne donne pas lieu de se réjouir. En particulier pour la France. Entre 2008 et 2010, le pays a perdu 7 places dans le classement mondial des démocraties, passant de la 24ème à la 31ème. Pire,il est passé du rang de « #démocratie complète » à celui de « démocratie incomplète » (voir la méthodologie ci-contre). Une nouvelle claque après celle du classement mondial de la parité, publié en octobre, dans lequel la France chutait de la 18ème à la 46ème place.

    #democrature

  • Coupure totale d’ #Internet en #Syrie
    http://www.korben.info/coupure-totale-dinternet-en-syrie.html

    Après la Tunisie, l’Egypte, la Libye et la France (ah non, pas la France), c’est au tout de la Syrie de se révolter… ça fait des semaines que ça dure et les médias en parlent très peu, mais encore aujourd’hui, ce sont des dizaines de milliers de personnes qui se sont rassemblés dans les rues des villes du pays pour réclamer le départ du président Bashar al-Assad.

    Cette #révolution est sanglante et l’armée ainsi que la #police secrète ne se prive pas de tirer sur la foule. Quelques images arrivent à sortir du pays grâce à Internet afin que le monde entier puisse s’informer (et réagir ?) des crimes commis là bas. C’est pour éviter ça, que le président Syrien a ordonné tout simplement la coupure d’Internet dans son pays. On parle aussi de coupure d’eau et d’électricité dans certaines villes.

    • Cette fois, je confirme (il y a près de deux mois, une annonce similaire avait circulé, mais était infondée) : sur notre site en arabe, on a bien constaté hier la chute des visites depuis la Syrie.

      (En revanche, « les médias en parlent très peu », il faut qu’il sorte un peu de sa bulle, l’ami Korben ;-))

  • Copyheart, un amour de licence libre » OWNI, News, Augmented
    http://owni.fr/2011/05/30/copyheart-un-amour-de-licence-libre

    Or, voulant reprendre hier un de ces strips pour un billet sur S.I.Lex, j’ai cherché à savoir sous quelle licence ils étaient placés. Et là au lieu de tomber sur une classique licence Creative Commons, j’ai découvert le ♡Copyheart, qui se résumer ainsi :

    ♡ Copying is an act of love. Please copy.

    Et c’est tout !

    Le copyheart est une “non licence”

    Nina Paley a écrit une FAQ pour expliquer sa démarche, que j’ai traduite en français et que je joins à la suite de ce billet (voir plus bas). Son discours est assez intéressant et plus profond que le côté « Peace and Love » que le Copyheart peut véhiculer au premier abord.

    J’y vois un petit quelque chose de magritien, dans la mesure où le Copyheart est une « non-licence » (ou plutôt une « Ceci-n’est-pas-une licence »), qui marque une volonté, non pas d’aménager ou de renverser le copyright (démarche des licences libres ou du copyleft), mais de sortir du droit tout court. Bien que Nina Paley soit une adepte des licences libres, elle a également un recul critique fort intéressant sur le sujet, qu’elle exprime parfois sur le site Techdirt (ici , là ou là) :

    Nous ne pensons vraiment pas que les lois et la « propriété imaginaire » jouent un quelconque rôle dans les sentiments des gens et dans leurs rapports culturels. Créer encore davantage de licences et de contrats ne fait que perpétuer les problèmes engendrés par le droit quand il s’immisce là où il ne devrait pas. Le fait que le ♡ Copyheart n’ait pas de valeur juridique n’est pas un bug ! C’est absolument intentionnel !

    • Dans un état d’esprit assez différent, ça me rappelle la licence WTF de Banlu Kemiyatorn :

      La WTFPL ou WTF Public License (abréviation de son nom anglais Do What The Fuck you want to Public License, littéralement « licence publique foutez-en ce que vous voulez ») est une licence libre extrêmement libérale. À la différence des licences de type copyleft, elle permet en effet la libre redistribution et modification de l’œuvre sans aucune restriction.

    • Sinon pour ceux qui veulent un vrai cadre juridique, la licence Art Libre est plus solide, et je crois aussi que la WTFPL a eu une petite analyse juridique qui semblait montrer que ça tenait debout (donc peut-être que copyheart est aussi valide juridiquement, après tout pourquoi ne le serait-elle pas ?).

    • J’avais répondu au premier référencement de ce billet, là :
      http://seenthis.net/messages/19119#message19140

      Je tique sur l’aspect non valide juridiquement, qui amha peut s’avérer contreproductif. Notamment parce que, si je ne donne pas explicitement un droit, en matière de droits d’auteurs, je me retrouve à ne pas donner ce droit.

      Je vois une autre difficulté : ce qui a fait la force du logiciel libre, c’est que tout le monde s’est mis à utiliser des licences aussi compatibles entre elles que possible (quand les licences libres ne sont plus directement compatibles, ça a provoqué de grosses difficultés).

      Du coup, l’idée du « faites en ce que vous voulez, de toute façon je m’en fous » me semble contreproductive à deux titres :
      – l’insécurité juridique fait qu’en pratique, la liberté de l’usager n’est pas garantie, ou alors elle est moins bien garantie ;
      – on a une incompatibilité entre les différentes licences poético-portnawak, interdisant de construire réellement sur ces licences ; donc on limite à nouveau la liberté des usagers (en rendant très difficiles les traitements/regroupements automatisés facilitant la rediffusion).

      Sinon, une troisième idée : je ne vois pas bien l’intérêt, au nom d’une « sortie individuelle du système », de renoncer à l’effet contaminant des licences libres valables. L’aspect contaminant du libre me semble central.

      Du coup, l’aspect poétique me semble mener paradoxalement à :
      – libertés mal garanties pour l’usager,
      – incompatibilité entre licences limitant les libertés d’organisation et de redistribution,
      – renoncer à l’effet militant (contaminant) des licences libres.
      (Donc à moins « sortir du cadre ».)

  • Le vote blanc, dernier espoir de la démocratie post-2012 | Tête de Quenelle !
    http://www.tetedequenelle.fr/2011/05/vote-blanc-massif-elections-2012

    Pour un vote blanc en forme de carton rouge !
    Bien sûr, le #FN serait probablement le premier à tirer son épingle de ce jeu là. Mais une abstention massive rendra de toute façon ce scrutin illégitime. Non pas bien sur, par la loi, mais par l’esprit des lois de la #Démocratie qui nous mettraient en position légitime de désobéir à un #Sarkozy ou une Marine Le Pen fraîchement élu. Les masques tomberaient alors : « notre » nouveau président(e) accepterait-il de reconnaitre sa non-légitimité et d’écouter nos revendications ? Ou bien forcerait-il son peuple à se soumettre à son autorité, dévoilant ainsi la nature anti-démocratique de ses ambitions présidentielle ?

    Encore une fois, j’espère me tromper. Peut être qu’il existe encore un parti politique quelque part en #France, qui soit capable de débloquer la situation. De proposer un projet crédible (à commencer par une nouvelle constitution) et surtout qui soit en capable de ne pas céder aux chantages des partis plus gros que lui. Mais tout ce que je vois aujourd’hui, ce sont des politiques complètement dépassés qui n’ont rien à dire qui ne favorise pas encore un peu plus les extrêmes.

    Alors en attendant, je pense qu’il est plus que temps de prévoir un plan B, un plan de bataille contre l’avidité du pouvoir, pour de nouveaux droits démocratiques, et pour faire barrage à la tentation de la dictature qui agite malheureusement certains de nos concitoyens.

    Histoire de rappeler qu’il nous reste, dans ce pays, un peu d’instinct démocratique.

  • Olivier Le Cour Grandmaison : « 2007 a clairement marqué l’avènement d’une xénophobie d’état » - Article11
    http://www.article11.info/spip/Olivier-Le-Cour-Grandmaison-2007-a

    Son arrivée au pouvoir en 2007 a clairement marqué l’avènement d’une xénophobie d’État décomplexée. Pendant sa campagne déjà, les discours tenus et les représentations entretenues faisaient de l’étranger la source de nuisances multiples : troubles publics, menaces sur les biens et les personnes, danger pesant sur le pseudo concept d’identité nationale... Si l’on peut définir la xénophobie comme l’ensemble des discours, textes et pratiques qui font de l’étranger la cause de maux divers, force est donc de constater que nous sommes bien aujourd’hui confrontés à une xénophobie d’État.

    À l’inverse de situations antérieures, ces discours et représentations se sont traduits dans les faits par une politique publique assumée par les élites politiques, administratives et policières françaises. Elle se matérialisa, peu après l’élection de #Sarkozy, par la mise en place de ce ministère au nom et aux fonctions abracadabrantes – le ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale. Un organe sans précédent dans l’histoire de la république et sans équivalent européen. Aucun gouvernement en Europe, même parmi les plus réactionnaires – je pense par exemple au gouvernement de Berlusconi, qui s’appuie pourtant sur une coalition au sein de laquelle se trouve la Ligue du Nord, une organisation ouvertement raciste, islamophobe, sexiste et homophobe –, n’avait jusqu’alors osé adopter ce type de dispositif.

    #racisme

  • Le Napster de la banque arrive, sortez le pop-corn ! Par Rick Falkvinge
    http://blog.romainriviere.fr/2011/05/le-napster-de-la-banque-arrive-sortez-le-pop-corn

    Le partage de musique a mis dix ans à s’emballer, grâce à Napster. Le partage de vidéos a mis 10 ans à devenir assez simple pour s’emballer.
    Donc si vous voulez prédire la prochaine bataille, regardez ce que les geeks font en ce moment même, mais ce qui est obscur et qui n’a pas encore pris ; quelque chose avec un cas d’utilisation très clair et attirant lorsque ça deviendra suffisamment simple.
    Voici ce qui est sur mon radar : la banque. Il existe au moins une douzaine de différentes variantes de monnaies chiffrées et décentralisées, et de systèmes de transaction, très sophistiqués et totalement incompréhensibles. Par exemple Ripple, BitCoin, ecash, et d’autres.
    De la même façon que BitTorrent a rendu l’industrie du copyright obsolète en un clin d’œil, ces systèmes vont naturellement rendre les banques obsolètes. Eux, ou leur successeur, vont atteindre un point de basculement dès que quelqu’un les rendra simples d’utilisation. La technologie est là, le cas d’utilisation est là — l’agacement vis-à-vis des grosses banques ne manque pas. Ce n’est plus qu’une question de facilité d’utilisation.

  • Les avocats contestent le contrôle d’identité au faciès » OWNI, News, Augmented
    http://owni.fr/2011/05/23/avocats-contestent-le-controle-identite-au-facies

    Un collectif de juristes et d’avocats a l’intention de s’attaquer au délit de sale gueule. Ils souhaitent faire reconnaître le caractère inconstitutionnel du contrôle d’identité. Régi par l’article 78-2 du code de procédure pénal, cette pratique ne permet pas à un juge, à l’heure actuelle, de connaître le motif du contrôle.

    La fin du délit de sale gueule ?

  • Post coïtum animal triste

    Le respect de la présomption d’innocence est donc à la fois un principe fondamental du procès, un pilier de notre république (il est posé par la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, article 9, car ce principe, en 1789 n’avait rien d’évident) et une règle limitant la liberté d’expression.

    Alors pour éviter de torturer la langue française et d’employer ce pauvre mot de “présumé” à toutes les sauces, mettons les choses au point.

    Parler de Dominique Strauss-Kahn comme d’un suspect, d’un inculpé ou d’un accusé est tout à fait correct. Juridiquement, le terme le plus exact à ce stade est accusé, puisque l’indictment a été prononcé par le Grand Jury. Le désigner comme “violeur” serait une atteinte à la présomption d’innocence. Mais le désigner comme “violeur présumé” est lourd, inélégant et imprécis, le terme présumé, sans doute inspiré par présomption d’innocence, ayant le sens de “Qui est supposé par hypothèse, par conjecture”. Soit l’inverse de ce qu’on veut dire, en somme. Un violeur présumé n’est pas un innocent présumé.

    Là où l’auditeur risque la migraine, c’est quand la victime devient à son tour présumée. Diable ! Si le violeur est présumé innocent, la victime est-elle présumée menteuse ? Non, bien sûr, mais on la rétrograde au rang de victime présumée. Ce qui fait beaucoup de présumés.

    Le mot français pour “victime présumée” est “plaignante”. Le terme de “victime”, qui étymologiquement renvoie au religieux, puisqu’il désigne ce qui est offert en sacrifice aux dieux (victima en latin), n’est juridiquement adéquat qu’une fois que le crime est établi, soit après la condamnation. Bref, le terme de victime est incompatible avec la présomption d’innocence. Vous comprendrez pourquoi l’usage intensif qui est fait de ce terme par les gouvernements successifs pose problème.

    http://www.maitre-eolas.fr/post/2011/05/22/Commentaire-d-un-juriste-sur-la-couverture-m%C3%A9diatique-de-l-affaire
    #DSK

  • Il y a quelque chose de pourri au royaume de l’#information 2.0

    Si les journalistes se contentent de reprendre telles quelles toutes les conneries publiées par des anonymes sur #Twitter ou des médias participatifs non modérés comme LePost.fr, ils seront bientôt remplacés par ces derniers. Aucun #média ne peut être plus rapide que Twitter. Aucun média ne peut être plus « Nawak » qu’un média participatif non modéré. A quoi bon faire la course avec eux ? Dans le monde de l’hyper-communication, la seule valeur ajoutée d’un média digne de ce nom c’est, à l’évidence, de filtrer, de sélectionner, d’équilibrer de différents points de vue, et de vérifier les informations. Sinon à quoi bon les lire ? Autant aller directement aux sources. Ce que font d’ailleurs de plus en plus d’internautes.

    « Engage(d), par Arnaud Dassier
    http://adassier.wordpress.com/2011/05/21/il-y-a-quelque-chose-de-pourri-au-royaume-de-l%e2%80%99informati
    Ce gars n’est pas de mon bord, mais sur l’essentiel, il a raison.

    • Oui, j’ai lu, et je crois que beaucoup des problèmes qu’il soulève mérite de bonnes discussions. C’est important. Mais nous aussi on a « pas le temps » et hélas on ne le fera pas, ou trop tard ... !

    • Je connais pas la gars, je me fiche de la théorie du complot, et cette « affaire » n’a pris que trop de place dans les médias, à mon goût. Bon pourquoi je viens poser ma prose ici du coup ?

      Ben son argumentaire là, je le sens pas du tout. Le gars, « connu dans la blogosphère », qui commente « DSK c’est du lourd », sur twitter, sur base d’un tweet d’un nouveau followed, dans les 20 minutes, tout en laissant entendre qu’il a « recoupé » (en contactant la source qui lui a confirmé son tweet, quel recoupement de pro...) et tout ça (relisez-le) puis qui balance quelques idées bien pensantes sur le sérieux perdu et tant regretté de nos grands médias qui ont des responsabilités et n’ont même pas fait ce que lui, « simple » blogueur, a pourtant fait dans le cas d’espèce, blablabla. Belles circonvolutions sur l’internet de tous les dangers, blablabla. Non, je le trouve naze ce billet.

      Son message c’est « Suivez mes tweets et blogs en direct, c’est mieux que via des médias qui les déforment. », ce qui est une bonne suggestion en effet, mais bon, il aurait pu l’écrire en une ligne.

  • http://www.pauljorion.com/blog/?p=24637

    1/ La France est en faillite avérée. Il est définitivement impossible de rembourser notre dette. Pour la rembourser, il faudrait par exemple 33 années en excédent budgétaire de +3 %. Les schémas les plus optimistes prévoient un retour à un déficit de –3 % au mieux en 2014 en supposant une croissance de 2,5 % que nous n’aurons probablement jamais faute d’argent pour investir en masse et que les taux d’intérêt resteront au niveau actuel ce qui n’est déjà plus vrai avec l’inflation spéculative actuelle et la hausse des taux de la BCE récente.

  • Comprendre la révolution espagnole | Enrique Dans (Owni)
    http://owni.fr/2011/05/21/comprendre-la-revolution-espagnole

    Vous entendez toutes sortes de bêtises sur les mobilisations à Sol1 et dans de nombreuses villes d’Espagne : des théories conspirationistes absurdes [émission de radio] de ceux qui voient des ombres derrière toutes choses, jusqu’à la simplification grossière ((ndlr : l’auteur parle ici d’Esperanza Aguirre, présidente actuelle de la communauté de Madrid et membre du PP, parti de droite espagnol)) de ceux qui mettent l’étiquette “anti-système” alors même qu’ils ont la réponse sous les yeux. Ou encore la stupidité de de ceux (ndlr : le PSOE, parti socialiste espagnol) qui prétendent être d’accord avec les manifestants [pdf], alors que ceux-ci protestent précisément contre eux, ce qu’ils ont fait et contre ceux qu’ils représentent.

  • #Censure française du #Parti_Pirate allemand à deux jours des élections
    http://www.partipirate.org/blog/com.php?id=1399

    Ce vendredi 20 mai au matin, la police allemande a fait saisir plusieurs serveurs du Parti Pirate allemand, pour les besoins d’une enquête de police d’origine française.

    (...) aucun élément mettant en cause le Parti Pirate allemand : seul l’un des services ouverts au public sur l’un des serveurs virtuels serait concerné. (...) aucune raison n’a été donnée pour mettre hors-ligne l’ensemble des serveurs du Parti Pirate allemand, un seul des serveurs virtuels étant visé par l’enquête.
    (...) Alors que des élections législatives locales auront lieu dans moins de deux jours à Brême

    #internet #libertés #politique

  • Moine-reporter: le bénévolat comme business model » OWNI, News, Augmented
    http://owni.fr/2011/05/19/moine-reporter-le-benevolat-comme-business-model

    C’est un petit encadré de rien du tout dans le magazine de l’Association suisse des journalistes (Edito), qui m’a fait d’abord tousser, puis réfléchir. “ITHAQUE”, un journal foutraque et gonzo que l’on s’apprête à lancer entre amis (pros ou non), y est épinglé au titre que ses rédacteurs ne sont pas rémunérés. “L’avenir dira si le bénévolat est lucratif pour un journal – pour le métier de journaliste, c’est plutôt la mort !- Et si ça fonctionne longtemps !”, conclut l’article. Guts ! Passons rapidement sur le fait qu’une publication qui tire à 3.000 exemplaires quatre fois par an puisse faire tiquer à ce point la profession et concentrons nous sur l’essentiel : derrière cette critique du #bénévolat, il y a quelque chose de fondamental. Un vieux réflexe corporatiste qui me froisse horriblement. Parce que je ne me paie pas, je serais donc incapable de produire un travail journalistique de qualité ? Et en prime j’aurais la mort de toute une profession sur le dos ? Passées les premières crispations engendrées par la lecture du petit article, je me suis demandé comment je pouvais illustrer et expliquer simplement mon mode de fonctionnement. C’est ainsi que l’image du moine-reporter m’est apparue. Une vision, quoi.

    #journalisme

  • L’affaire #DSK cristallise la guerre des classes - Le Monolecte
    http://blog.monolecte.fr/post/2011/05/19/L-affaire-DSK-cristallise-la-guerre-des-classes

    Soutiens inconditionnels (et parfois aussi efficaces dans leur genre que la corde soutient le pendu) ou gôchistes aigris qui se vautrent dans la curée, ce qui est certain, c’est que juste après le faste du mariage princier, la société du spectacle nous offre à tous la fascinante mise en scène des frasques d’un puissant et de la chute vertigineuse qui s’en suit. La boniche contre le maître du monde, c’est le raccourci compréhensible par tous de la guerre des classes qui fait actuellement rage sur la planète. La question n’est pas tant de savoir la vérité — il est toujours d’ailleurs dangereux de penser qu’il n’existe qu’une seule et unique version du réel, tout comme il ne peut y avoir qu’une seule manière de faire évoluer notre société — que de bien distinguer, une fois de plus, où se positionnent les lignes de fracture de notre corps social. Comme d’habitude, la lecture des réactions dans les médias montre bien à quel point la fameuse distinction gauche/droite est moins pertinente que jamais, tant il s’agit d’une question de classes sociales et non d’options politiques. À ce titre, la petite sortie de JFK, qui doit se considérer lui-même de la gauche modérée, est des plus éclairantes quand il choisit de défendre l’indéfendable, non pas en innocentant DSK, mais en déqualifiant le viol en simple « troussage domestique », version moderne, si l’on veut, du bon vieux droit de cuissage qui n’était jamais rien d’autre que le droit tacite et communément partagé des seigneurs de se servir à leur guise du corps des gueux et plus particulièrement de celui des gueuses.

  • #Lagarde devra-t-elle rembourser les millions de #Tapie ? | Rue89
    http://www.rue89.com/corinne-lepage/2011/05/18/lagarde-devra-t-elle-rembourser-les-millions-de-tapie-204487

    #Sarkozy, constitutionnellement irresponsable
    En effet, les seuls cas dans lesquels le Président peut être mis en cause pour des actes accomplis durant son mandat sont ceux visés par les articles 53-2 et 69. L’article 53-2 vise un crime de guerre ; l’article 69 la destitution. La Constitution rappelle :

    « Le président de la République ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en haute cour. »

    L’expression « manquement aux devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice du mandat » n’a évidemment fait l’objet d’aucune jurisprudence. C’est un manquement qui ne se résout pas aisément en une infraction pénale.

    Y avait-il vraiment besoin de préciser « constitutionnellement » ?
    Et dire que Lagarde est pré-sentie pour remplacer #DSK à la tête du #FMI... Affligeant.

  • Comment le système monétaire profite aux #banques » OWNI, News, Augmented
    http://owni.fr/2011/05/18/comment-le-systeme-monetaire-profite-aux-banques

    Dans le système monétaire moderne, il n’y a pas besoin de chercher loin pour trouver les plus grands gagnants de la création de #monnaie : ce sont les banques commerciales. Celles-ci ont le pouvoir de convertir des dettes en actifs et de générer un rendement sur ces actifs. Une bonne partie des profits des banques sont donc réalisés grâce à la création de monnaie.

    L’autre groupe qui en bénéfice sont les emprunteurs, puisque tel que démontré dans la section précédente, la création de monnaie fait baisser les taux d’intérêt. Qui sont selon vous les plus gros emprunteurs de la société ? Ce sont les gouvernements ! Ainsi, la création de monnaie permet aux ménages, aux entreprises et surtout aux #gouvernements de s’endetter en payant un taux d’intérêt maintenu artificiellement bas par la création de monnaie.

    Conséquemment, il n’est pas surprenant de constater que les niveaux d’endettement aient constamment augmenté durant les dernières décennies. En fait, si on additionne les dettes des ménages, des entreprises et du gouvernement aux États-Unis, celles-ci totalisent près de 400% du produit intérieur brut ! Ce chiffre était de moins de 150% à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. La création de monnaie facilite le crédit et favorise l’endettement.

  • CADTM - Le #FMI : une institution antidémocratique qui impose la régression sociale
    http://www.cadtm.org/Le-FMI-une-institution,6738

    Le FMI est donc irréformable ?

    Oui car ses statuts sont foncièrement antidémocratiques. Le G20 réuni à Pittsburgh en 2009 a décidé de transférer 5% des voix des pays surreprésentés vers certains pays sous-représentés comme la Chine, l’Espagne et la Pologne. Ce transfert, qui se fera probablement au détriment des pays comme la Suisse et la Belgique, ne transformera pas pour autant le FMI en une institution démocratique, car il concernera quelques dixièmes de pourcent mais ne modifiera pas les rapports de force en profondeur. En conclusion, il faut créer une nouvelle institution mondiale garantissant la stabilité monétaire, notamment en luttant contre la spéculation, et fondamentalement centrée sur le respect des droits humains fondamentaux, ce qui n’est pas du tout le cas actuellement. Il est très important de faire sauter le verrou du FMI pour espérer jeter les bases d’un autre monde.

  • Qué fin du monde ? - CQFD, mensuel de critique sociale
    http://cqfd-journal.org/Que-fin-du-monde

    D’autres, plus optimistes, sachant d’expérience qu’à l’économie malheur est bon, estiment qu’il y a tout à gagner dans ce « changement ». Un rapport de la Banque mondiale publié le lundi 21 mars soutient que « la croissance réelle du produit intérieur brut [japonais] sera négativement affectée jusqu’à la mi-2011 », certes, mais « la croissance devrait s’accélérer dans les trimestres suivants au fur et à mesure de l’accélération des mesures de reconstruction. » Nous disions : 28 000 morts et disparus ; des réfugiés contraints d’abandonner leur domicile contaminé ; des irradiés qui, un jour, seront mangés par leur crabe ; des gamins qui naîtront difformes… Tous seront heureux d’apprendre qu’ils ont participé à la croissance économique de leur pays.

    #Fukushima

  • Christine Lagarde remplacera-t-elle #DSK à la tête du #FMI ? - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/05/17/christine-lagarde-remplacera-t-elle-dsk-a-la-tete-du-fmi_1523574_3234.html#e

    La Française bénéficierait même du soutien de Berlin, affirme le quotidien Süddeutsche Zeitung en citant une source proche du gouvernement, ce qui n’empêche pas la presse allemande de citer une série d’autres prétendants potentiels. Sur les onze Européens qui ont dirigé le FMI depuis 1946, quatre étaient français, ce qui pourrait se révéler un handicap pour Christine Lagarde. Surtout, elle n’est elle-même pas à l’abri de démêlés judiciaires : un procureur français l’a récemment menacée d’une enquête sur un dossier lié à l’ex-homme d’affaires Bernard Tapie.

  • #DSK : l’ivresse du pouvoir - Le Monolecte
    http://blog.monolecte.fr/post/2011/05/17/DSK-ivresse-du-pouvoir

    En première lecture, l’affaire DSK, c’est essentiellement beaucoup de bruit pour rien. Par contre, ce qui est significatif, c’est la teneur des réactions et l’absence totale de distanciation à l’information.

    DSK, c’est un homme, une vie, une œuvre, le tout réduit à un acronyme bien parti pour rester dans les pages saumon de l’histoire, au chapitre pantalonnades. DSK, c’est l’antonyme du #RSA, trois petites lettres qui parcourent tout le spectre de notre organisation sociale.
    À ma droite — parce que c’est bien là la place qui lui correspond le mieux —, DSK, l’ex-futur-président, le toujours-maître-du-monde, l’homme blessé, lynché, lâché, le présumé innocent, dont la presse taisait depuis tant d’années les turpitudes. À ma gauche, le RSA, l’obole de l’infamie, la marque des ratés, des surnuméraires, des profiteurs dont la presse acharnée n’a de cesse de dénoncer le parasitage, cette caste de rentiers, de vautours, tous présumés coupables par défaut, coupables d’être les perdants d’un système gouvernés par les vainqueurs. Deux acronymes, deux destins vertigineusement divergents, deux traitements diamétralement opposés, l’homme de pouvoir, riche, puissant jusqu’au fond du slip griffé, contre la masse anonyme des sans-grade, des sans voix, des riens-du-tout. Deux mondes. Deux traitements. Chronique de l’iniquité ordinaire, de l’inégalité érigée en principe de fonctionnement indépassable.

    Ce qui est marquant, c’est la solidarité de classe qui est à l’œuvre dans cette affaire. Aux antipodes d’Outreau. Et par là même, la négation de tout jugement de classe dans le fonctionnement même de notre société. L’habituelle rencontre entre les rednecks de la cambrousse défavorisée et les colleges guys de la ville moderne et huppée.
    Mais comment pouvez-vous penser que ce grand homme est assez con pour se faire piéger par sa #bite ?

    Lui qui peut toutes les avoir ?
    Après le too big to fail, voici le too powerfull to rape.
    Et voilà ceux qui ne remettent jamais en question la moindre version officielle, fut-elle réécrite 20 fois sous leurs yeux, ceux qui houspillent les méfiants, les dubitatifs, les pinailleurs, les voilà en train de beugler tous en chœur au complot ! Parce que cela ne peut être que cela, parce qu’il n’y a pas d’autre explication.

    Le monde Audi

    DSK, c’est un peu comme Séguéla, la sécrétion naturelle d’une société éminemment corrompue et entièrement vouée au culte du fric et du paraître. DSK, comme tous ses petits copains de la politique-Fouquet’s, il ne faut pas s’y tromper, c’est la quintessence de la pub Audi qui me fit tousser en mon temps :
    Il a l’argent, il a le pouvoir, il a une Porsche Audi : il aura la femme.

    Parce que franchement, à quoi ça sert d’être le maître du monde si tu ne peux pas faire strictement tout ce que tu veux ?
    Comment penser une demi-seconde que les questions de consentement d’une boniche et autres pinailleries du genre puissent intéresser des gens tellement puissants, tellement ivres de leur pouvoir sur le reste de l’humanité, eux qui, d’un trait de plume, peuvent décider qui va vivre ou mourir, qui va manger ou crever, qui va se soigner, qui va être éduqué dans la plupart des pays du monde ? DSK, c’est le maître après Dieu, c’est le grand ordonnateur des purges financières qui vont plonger des peuples entiers dans une misère que nous ne voulons même pas envisager et vous pensez vraiment qu’il considère la boniche de sa suite à 3 000 $ la nuit autrement que comme un dû, un service annexe, quelque chose entre la serviette de bain brodée et la collection de mignonnettes du minibar ?

    DSK n’est pas un séducteur. Ni un sex-addict. Ni un malade. Ni un con, d’ailleurs. C’est juste un homme puissant qui a intégré les codes de ses pairs, toujours les mêmes en vigueur depuis des temps immémoriaux : ce que tu veux, tu le prends. Ce n’est pas une histoire de sexe : c’est une histoire de domination sociale totale, de conscience de classe qui en placent certains au-dessus des lois et du sort du commun des mortels, de mépris de classe, aussi et surtout. C’est toujours la même vision féodale du monde, un monde d’inégalités, de brutalités, de domination où le prédateur en haut de la chaîne alimentaire a le droit de se servir : droit de vie et de mort, droit de cuissage, droit d’être au-dessus du droit !

    Dans l’affaire DSK, ce qui est vraiment intéressant, c’est plutôt que, subitement, la justice de classe défaille — celle qui est habituellement lourde et expéditive avec les pauvres, indulgente et d’un train de sénateur avec les riches et les puissants —, que les passe-droits s’épuisent, que l’argent cesse de lubrifier les conflits, que l’intimidation n’ait pas suffit à faire taire, c’est qu’il y ait une affaire, justement.

    • Hello. Je te suggère d’inserer une citation relativement courte, plutôt que l’intégralité du billet. Ne serait-ce que parce que ça rend la consultation de ton flux sur Seenthis plus agréable (titre, lien, extrait, éventuellement commentaire : hop comme ça je vois rapidement si ça m’intéresse de suivre le lien).

    • Mouais. Bon. Perso, je lis les billets par mail même si je ne suis pas connecté au web ou connecté à Seenthis. Et puis tout est question de point de vue, là :-)

  • L’escalier qui bibliothèque : Les derniers résistants de l’Occident
    http://escalbibli.blogspot.com/2011/05/les-derniers-resistants-de-loccident.html

    (...) les fachos, partis de leur ras­sem­ble­ment, remon­tent les rues en direc­tion de la Croix-Rousse, dans l’idée de casser de l’anti­fas­ciste et pro­ba­ble­ment d’inves­tir ce quar­tier sym­bo­li­que de la résis­tance. Un groupe d’anti­fas­cis­tes sans connaître ce mou­ve­ment se sont diri­gés vers St Jean : la ren­contre a lieu au milieu du pont La Feuillée qui enjambe la Saône entre St Paul et Terreaux. Affrontement bref mais vio­lent, puis­que la police s’y jette immé­dia­te­ment, coin­çant une partie des anti­fas­cis­tes entre eux et les fachos. Quatre de nos cama­ra­des ont été arrê­tés à cette occa­sion (...) .

    Et ses suites :

    Repoussés dans le Vieux Lyon, les iden­ti­tai­res et autres néo-nazis, énervés, se met­tent à y casser les devan­tu­res des kebabs et autres com­mer­ces tenus - ou sup­po­sés être tenus - par des immi­grés. Plusieurs per­son­nes ont été agres­sées. Ce déchaî­ne­ment ouver­te­ment raciste, digne d’un pro­grome, ne semble pour l’ins­tant pas être dif­fusé dans la presse. La police inter­vien­dra dans la foulée, inter­pel­lant plu­sieurs dizai­nes de nervis d’extrême-droite (de 50 à 80 selon les sour­ces).

    Le Progrès a publié plus tard un compte-rendu de ces événements, signé de Geoffrey Mercier. Il comporte des témoignages précis, complétés par le très intéressant point de vue de la préfecture :

    Interrogée hier soir sur les circonstances des exactions commises, la préfecture n’a pas souhaité communiquer. Pour Albert Doutre, le directeur départemental de la sécurité publique, « on a assuré la paix publique avec des gens déterminés dans les deux camps à mener des actions violentes ».

    #FN