• Un responsable israélien : Nous avons commis une erreur en évaluant la position du Hamas. Les pressions n’ont pas modifié ses exigences dans les négociations – Site de la chaîne AlManar-Liban
    https://french.almanar.com.lb/2904145

    Petit aperçu des négociations Hamas/Israël...

    À son tour, la Douzième chaîne israélienne a fait état de désaccords, de divergences d’opinions et de tensions au sein de la délégation chargée des négociations au nom de la partie israélienne.

    Le commentateur politique de la chaîne, Yaron Abraham, a affirmé que l’on pense que le niveau politique n’a pas accordé à la délégation une autorisation suffisante et large pour discuter de l’essence des questions liées au retour des déplacés dans le nord de la bande de Gaza.

    Concernant cette revendication persistante de la résistance, une source a rapporté que « le Hamas a rejeté une proposition israélienne stipulant le transfert progressif des femmes, des enfants et des personnes âgées dans des tentes, sous la supervision des Nations Unies, afin que leur nombre diminue et ne dépasse pas 60 000 personnes déplacées, alors que le nombre de personnes déplacées dépasse 800 000 »

    La source de la résistance a souligné que le Hamas et la résistance « insistent sur le retour des déplacés dans leurs foyers, même s’ils sont détruits ».

  • [Pauvres] Comment les garages solidaires tentent de faire face à la « précarité mobilité » : « Enfin, je vais pouvoir bouger »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/03/26/comment-les-garages-solidaires-tentent-de-faire-face-a-la-precarite-mobilite

    Ces établissements louent et vendent des véhicules d’occasion à des publics modestes, notamment dans les zones rurales. Faute de flotte suffisante, ils peinent à répondre à la demande. Une proposition de loi, examinée mercredi 27 mars et visant à favoriser le réemploi des véhicules les moins polluants destinés à la casse, pourrait les soulager.
    C’est bien davantage qu’une voiture que retrouve, ce jour-là, Rose Sergent, 24 ans, juchée sur des talons hauts, lorsque Sébastien Baumont, mécanicien, lui remet les clés d’une Citroën Xsara d’occasion, sur le parking du garage Solidarauto de Trélazé (Maine-et-Loire). « C’est mon indépendance, ma liberté. » Depuis que sa vieille Clio II l’a lâchée, voilà trois mois, cette jeune mère célibataire « galérait ».

    Elle habite un village isolé, dépourvu de bus, a deux enfants à charge et toute sa famille dans le Pas-de-Calais. « Au début, une collègue m’emmenait à l’usine d’agro, mais elle en a eu marre. » Rose relâche la pression en roulant une cigarette sur le capot. « J’ai hâte de rappeler l’agence d’intérim pour reprendre direct. Enfin, je vais pouvoir bouger, revoir du monde. » Rien que pour arriver jusqu’au garage, elle a dû prendre un train, un bus, et finir à pied.

    C’est son assistante sociale qui lui a parlé de Solidarauto, un garage associatif, dit « solidaire », qui a pour spécificité de s’adresser à des publics modestes rencontrant des problèmes de mobilité. Budget carburant élevé, voiture vieillissante, longues distances… Près de 13,3 millions de Français sont considérés en situation de « précarité mobilité », selon le baromètre 2022 des mobilités du quotidien de Wimoov et la Fondation pour la nature et l’homme. En particulier dans les territoires ruraux. Près de 4,3 millions de citoyens ne disposent en outre d’aucun équipement individuel ou abonnement de transport collectif.

    Chez Solidarauto, il est possible soit de louer – pour 7 euros par jour, plus 0,10 centime du kilomètre, sous condition de ressources et présentation d’un contrat de travail –, soit d’acheter (au prix moyen de 3 000 euros). Les véhicules proviennent des dons de particuliers, parfois de collectivités, et ouvrent droit à une réduction d’impôt, l’association étant reconnue d’intérêt général.

    Certains en entendent parler par le bouche-à-oreille ou par les plates-formes de dons (Solidarauto.org, Donnezvotrevoiture.org). « Les voitures passent d’abord entre les mains de nos mécaniciens, qui contrôlent leur état et avisent de leur réemploi en location ou vente, sinon pour des pièces détachées », explique Anita Devaux-Pelier, la directrice.

    Des bénévoles se chargent de récupérer les véhicules chez les donateurs. Tout un chacun peut aussi venir y réparer sa voiture, suivant des tarifs adaptés. Une centaine de garages associatifs de ce type ont fleuri ces dernières années sur l’ensemble du territoire. Ils se répartissent au sein de trois principaux réseaux : Solidarauto (Secours catholique et Caritas France), Agil’ess et Mob’In.

    En ce mercredi de mars, l’espace location du parking du Solidarauto de Trélazé est vide. « Nos quarante voitures sont prises en permanence. Pareil pour la vente, ça part tout de suite. On n’arrive pas à répondre à la demande », témoigne la directrice. Une problématique à laquelle font face tous les garages solidaires, dans un contexte d’inflation et de précarité croissante.

    Leur modèle économique, dépendant essentiellement des dons, est fragile et s’est vu asséché par le déploiement de la prime à la conversion (PAC), qui permet aux particuliers, sous condition de revenus, d’obtenir une aide pour acquérir un véhicule peu polluant en échange de la mise au rebut d’un ancien. Ces garages pâtissent en outre d’un cadre juridique lacunaire et de moyens souvent limités.

    Nombreux « garde-fous »

    Une proposition de loi écologiste, examinée mercredi 27 mars à l’Assemblée nationale, après adoption à l’unanimité au Sénat, pourrait toutefois leur offrir un nouveau souffle. Celle-ci prévoit que les collectivités, à travers les autorités organisatrices de mobilité, puissent récupérer les véhicules parmi les moins polluants de ceux destinés à la casse dans le cadre de la PAC (les véhicules à essence classés Crit’Air 3 ou moins, ainsi que les véhicules « rétrofités » : conversion à l’électrique ou hybrides rechargeables), pour les louer à des personnes défavorisées, notamment par le biais des garages solidaires.

    Car si la PAC a fait ses preuves en matière de baisse des émissions de CO2 et de particules fines, « la destruction systématique de tous les véhicules remplacés, pour certains récents et encore en bon état, ne va pas de soi, souligne le rapporteur de la proposition de loi au Sénat, Jacques Fernique. Une part considérable des véhicules mis au rebut s’avère moins polluante qu’une partie du parc roulant [59 % des 92 000 véhicules mis à la casse en 2022 étaient des Crit’Air 3 ] ». Les garages solidaires pourraient ainsi bénéficier d’un « gisement d’environ 30 000 véhicules par an, moins polluants que ceux utilisés jusqu’alors ».

    Et de rappeler que de nombreux « garde-fous » ont été intégrés : utilisation limitée à la location, pour une durée définie, pour des publics précaires… S’il existe d’autres dispositifs pour les ménages modestes, comme le leasing social (épuisé pour 2024) pour encourager le passage à l’électrique, ou le prêt à taux zéro pour l’acquisition d’un véhicule léger dans les agglomérations ayant mis en place des zones à faibles émissions mobilité, « ils ne permettent pas de répondre aux besoins urgents des plus défavorisés, notamment dans les zones rurales ».

    Rapporteure à l’Assemblée nationale, Marie Pochon y voit « un texte emblématique de l’écologie de terrain, qui associe très concrètement justice sociale et impératif environnemental ». Elle souligne que tout est parti d’une discussion entre l’ancien sénateur du Morbihan Joël Labbé et son garagiste.

    « On fait aussi de l’accompagnement social »

    « Vous aidez des familles à s’en sortir ! Merci », peut-on lire dans le livre d’or, au garage de Trélazé. « Il n’y aurait pas eu ça, j’aurais pu perdre mon travail », note Cédric Collet, 33 ans, intérimaire dans une usine située à 20 kilomètres de son domicile. La courroie de distribution de sa Renault Laguna a lâché il y a trois semaines. Selon les jours, il embauche à 5 heures ou débauche à 21 heures. Pas de bus. Sa femme, aide-soignante, a besoin de sa voiture. Il a eu des sueurs froides en découvrant les tarifs des agences de location.

    « Heureusement », son organisme d’aide aux intérimaires l’a orienté vers Solidarauto : Cédric peut louer, pour 10 euros par jour, dans la limite de 100 kilomètres par jour, pendant soixante jours. De quoi lui laisser le temps de faire ses réparations, lui qui « touche à la mécano ». Changer de voiture grâce aux aides de l’Etat ? Il a déjà fait le calcul : le reste à charge serait trop important. « Pour avoir une voiture correcte aujourd’hui, il faut pouvoir sortir entre 8 000 et 10 000 euros. » D’autant que sa Laguna, 270 000 kilomètres au compteur, « tient encore la route ». « Je préfère l’emmener au bout, jusqu’à ce qu’elle claque. »

    Le réseau Solidarauto accompagne chaque année quelque 6 000 bénéficiaires. Dont beaucoup de femmes, « parfois très fragilisées », relève Anita Devaux-Pelier. « Combien de fois j’entends “mon mari est parti avec la voiture”. On fait aussi de l’accompagnement social et on tente de les former à la gestion de leur véhicule. »

    En instance de divorce, ses enfants à emmener à l’école et à la crèche dans deux villages avant de rejoindre son salon de coiffure à Angers, à 30 kilomètres, Kristina Béguin, 39 ans, une Géorgienne, ne voit pas comment elle aurait fait sans cette solution de location d’urgence. « Aucun garage n’aide comme ça les gens comme moi. »

    Sa Citroën C4 l’a lâchée il y a un mois. Elle a essayé Blablacar : « Trop galère avec les enfants. » Elle espère parvenir à revendre son véhicule sur Leboncoin. Objectif : se trouver un logement à Angers pour se rapprocher du travail et ne plus dépendre de la voiture. « Habiter à la campagne et travailler en ville, c’est trop compliqué. »

    Manuella Lhumeau, 41 ans, envisage, elle aussi, de quitter son petit pavillon d’Erdre-en-Anjou (Maine-et-Loire) pour davantage de commodité et surtout de bus. Mère célibataire de quatre enfants, elle passe sa vie à « faire le taxi » : déposer le grand à l’arrêt de car à 8 kilomètres, emmener le petit aux entraînements de tir sportif, le médecin, les courses, l’association de pêche…

    Autant dire qu’à chaque fois que l’Opel Zafira – avec 323 000 kilomètres au compteur – tombe en rade, c’est tout le quotidien qui se détraque. En changer avec les aides de l’Etat ? « J’ai mis tout l’argent que j’avais dans cette voiture. J’ai tellement investi, je n’ai pas envie de m’en séparer. » Un silence. « Et puis une familiale comme ça, avec un coffre aussi grand… »

    Manuella Lhumeau, 41 ans, quitte son petit pavillon d’Erdre-en-Anjou (Maine-et-Loire) avec l’un de ses fils, le 18 mars 2024. ADELINE PRAUD POUR « LE MONDE »
    Pas question non plus pour Sébastien Brault, expert-comptable, d’envoyer le monospace familial à la casse, après quinze ans de bons et loyaux services. En le donnant à Solidarauto, il espère lui offrir une seconde vie auprès d’une autre famille. « On a acheté une électrique, j’ai mon [Peugeot] 5008 thermique pour les gros trajets, ça n’a pas de sens d’en garder une troisième. » Pourquoi donner ? « Un véhicule qui roule ne doit pas aller à la casse, estime le quadragénaire, en bras de chemise et montre connectée au poignet. Si l’on pense au cycle de vie, mieux vaut voir rouler jusqu’au bout des Crit’Air 4 plutôt que construire des électriques. » Un don qui tombe à pic, se réjouit Mme Devaux-Pelier : une famille vient de lui demander une voiture de sept places.

    Quant à la question – pour l’heure lointaine à Angers – de l’accès restreint de ces véhicules anciens dans les ZFE des métropoles, les intéressés balaient d’un revers de la main le problème. « De toute façon, dans le centre-ville, je n’y vais jamais », lâche Cédric Collet. D’aucuns ont déjà l’habitude de se garer à l’extérieur et de s’y déplacer en tram ou en bus. Les ZFE, Manuella Lhumeau trouve ça bien. « Et pour la santé, et pour la planète, juge cette ancienne arboricultrice, qui veille sur l’étang voisin. Dans les bouchons à Angers, j’ai mal à la tête. Après, il faudra que les aides suivent pour les gens modestes qui vont y travailler. »

    L’équipe de Trélazé attend beaucoup de la proposition de loi, qui lui permettrait d’obtenir davantage de véhicules, et des moins polluants. « On est pris entre ces questions environnementales et les urgences sociales », remarque la directrice. Du tri des « pots cata » aux lavettes en tissu récupérant l’huile moteur, chacun, ici, a à cœur de faire sa part, « et pour les gens, et pour l’environnement ».

    (l’article n’est pas clair sur les critères de sélection des acheteurs)

    #voiture #achat_de_voitures #vente_de_voitures #pauvres

  • MKs vote to take six-week vacation, drawing protests from hostage families | The Times of Israel
    https://www.timesofisrael.com/liveblog_entry/mks-vote-to-take-six-week-vacation-drawing-protests-from-hostage-fami

    Pour les parlementaires israéliens, c’est 6 semaines de vacances, du 7 avril au 19 mai... Admirable démocratie israélienne.

    Despite ongoing hostilities in Gaza and along the northern border, lawmakers have approved an annual spring recess for the Knesset from April 7 until May 19.

    Families of the hostages holding pictures of their kidnapped relatives chant “shame” in protest as the Knesset House Committee votes 8-3 in support of the recess.

    “Soldiers don’t have a recess. Hostages don’t have a recess,” declares Hen Avigdori, whose wife and son were released from Hamas captivity in November.

    “You represent us and the most important thing for you right now is your recess,” he charges, promising to keep an eye on the activities of every lawmaker who votes yes.

  • United Nations Human Rights Council | #HRC55 sur X : https://twitter.com/UN_HRC/status/1772636445779300744

    “Following nearly 6 months of unrelenting Israeli assault on occupied #Gaza, it is my solemn duty to report on the worst of what humanity is capable of & to present my findings: ’the Anatomy of a Genocide’.” — Special Rapporteur FranceskAlbs at @UN Human Rights Council. #HRC55

    https://video.twimg.com/amplify_video/1772631868782882816/vid/avc1/1080x1080/bSVz_DiEIGsk8nBG.mp4?tag=16

    • Gaza : « motifs raisonnables » de croire qu’Israël a commis des « actes de génocide », selon une experte de l’ONU | ONU Info
      https://news.un.org/fr/story/2024/03/1144356

      Le rapport – intitulé « Anatomie d’un génocide » – conclut « qu’il existe des motifs raisonnables de croire que le seuil indiquant que des actes de génocide » ont été commis « contre les Palestiniens à Gaza a été atteint ».

      Devant le Conseil des droits des Nations Unies à Genève, la Rapporteure spéciale des Nations Unies pour les territoires palestiniens occupés a ainsi listé trois actes de génocide : « meurtre de membres du groupe ; atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ; et soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ».

      Trois des cinq actes de génocide

      Il s’agit là de trois des cinq actes de génocide qui figurent dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. « La nature et l’ampleur écrasante de l’assaut israélien sur Gaza et les conditions de vie destructrices qu’il a causées révèlent une intention de détruire physiquement les Palestiniens en tant que groupe », a déclaré Francesca Albanese.

      L’experte indépendante, mandatée par le Conseil des droits de l’homme, mais qui ne s’exprime pas au nom de l’ONU, a souligné que ces « actes de génocide » ont été motivés par un discours anti-palestinien véhément, qui qualifie « l’ensemble du peuple palestinien de Gaza d’ennemi à éradiquer ou à éliminer par la force ». « Cette rhétorique est omniprésente dans tous les segments de la société israélienne », a-t-elle fait valoir.

      Et le fait que de hauts responsables israéliens ayant une autorité de commandement aient régulièrement appelé leurs soldats à anéantir la population de Gaza constitue « une preuve irréfutable de l’incitation explicite et publique à commettre un génocide ».

      Pas de distinction entre les civils et les combattants

      Dans ce climat, la puissante occupante ne fait pas de distinction entre les civils et les combattants ou entre les infrastructures civiles et les cibles militaires légitimes. Une façon de rappeler qu’Israël a qualifié l’ensemble de la population civile de Gaza de « boucliers humains » ou de « complices de terroristes ».

      Toutefois, ceux qui ont réussi à évacuer vers des zones qu’Israël a définies comme des « zones humanitaires sûres » ont été aussi la cible de nouvelles attaques, leurs morts et leurs blessés étant justifiés par Israël comme des « dommages collatéraux ».

      Derrière ce descriptif, l’experte onusienne entend aussi souligner que le génocide de Gaza est l’étape la plus extrême d’un processus de colonisation de longue date visant à effacer les Palestiniens de souche. « Le monde voit aujourd’hui les fruits amers de l’impunité accordée à Israël . Il s’agit d’une tragédie annoncée », a-t-elle fustigé.

      Alors que la Cour internationale de justice (CIJ) devra délibérer, que la Cour pénale internationale devra enquêter, elle estime qu’il est donc de sa responsabilité de rappeler au Conseil des droits de l’homme que le moment était venu pour les États d’agir. « Et comme ils ne l’ont pas fait, ce moment est venu ».

      Déni de la réalité et poursuite de l’impunité

      Outre plus de 30.000 Palestiniens tués, dont 13.000 enfants, les forces israéliennes ont utilisé un arsenal apocalyptique dans l’un des endroits les plus densément peuplés de la planète. Près de 25.000 tonnes d’explosifs (l’équivalent de deux bombes nucléaires), des munitions non guidées (ou "bombes muettes") et d’autres dispositifs ont été utilisés pour raser des quartiers entiers.

      Dans ces conditions, « le déni de la réalité et la poursuite de l’impunité et de l’exceptionnalisme d’Israël ne sont plus viables. À la lumière notamment de la résolution contraignante adoptée hier par le Conseil de sécurité, elle a donc imploré les États membres d’imposer un embargo sur les armes et de sanctionner Israël.

      « Il est stupéfiant de constater qu’au lieu d’enrayer cette dynamique, une minorité d’États membres puissants ont apporté un soutien militaire, économique et politique à cette atrocité , aggravant ainsi la dévastation qu’elle a provoquée chez les Palestiniens », a fait valoir la Rapporteure spéciale.

      NOTE

      Les Rapporteurs spéciaux et les groupes de travail font partie de ce que l’on appelle les procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme. Les titulaires de mandat des procédures spéciales sont des experts indépendants en matière de droits de l’homme nommés par le Conseil des droits de l’homme pour traiter soit de situations nationales spécifiques, soit de questions thématiques dans toutes les régions du monde. Ils ne font pas partie du personnel de l’ONU et sont indépendants de tout gouvernement ou organisation. Ils servent à titre individuel et ne reçoivent pas de salaire pour leur travail.

  • Guerre à Gaza : une entreprise marseillaise équipe en secret l’armée israélienne | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/260324/guerre-gaza-une-entreprise-marseillaise-equipe-en-secret-l-armee-israelien

    Guerre à Gaza : une entreprise marseillaise équipe en secret l’armée israélienne

    La France a autorisé, fin octobre 2023, la livraison à Israël d’au moins 100 000 liens de cartouches pour des fusils-mitrailleurs susceptibles d’être utilisés contre des civils à Gaza. Cette cargaison a été expédiée depuis Marseille, en contradiction avec les engagements du gouvernement.

    Nina Hubinet (Marsactu) et Ariane Lavrilleux (Disclose)

    (...)« Nous sommes fiers d’avoir exporté nos liens partout dans le monde depuis 1955 », affirme d’ailleurs en anglais sur son site internet l’entreprise familiale marseillaise, tout en soulignant être « le seul producteur de liens en France depuis le début des années 1980 ». Les pays destinataires de sa marchandise sont en effet nombreux : Allemagne, Italie, Singapour, Espagne, Canada… et Israël.

    Marsactu et Disclose sont en mesure d’affirmer que, le 23 octobre 2023, des dizaines de cartons contenant des liens pour munitions de fusils-mitrailleurs étaient ainsi en passe d’être expédiés vers Ramat Ha-Sharon, une ville au nord de Tel-Aviv.

    Sur le bordereau des cartons en question (voir la photo ci-dessous), on peut lire que cette commande est destinée à IMI Systems, une entreprise anciennement propriété de l’État hébreu – elle s’appelait alors Israel Military Industries –, qui a été rachetée en 2018 par le groupe Elbit Systems. Son client presque exclusif reste l’armée israélienne. « Il y avait des dizaines de colis identiques, disposés sur une palette. L’empilement faisait presque 2 mètres de haut », précise notre source. Chaque carton pesant 22 kilos, on peut estimer, d’après sa description, qu’environ 800 kilos de liens pour munitions ont été envoyés en Israël fin octobre par Eurolinks.

    Contacté à plusieurs reprises, Jean-Luc Bonelli, le patron de l’entreprise, n’a pas donné suite dans le temps imparti à la publication de cet article.
    Illustration 2
    Photos des colis envoyés en Israël, contenant les « maillons M27 ». © Photos DR

    Depuis les massacres du 7 octobre perpétrés par le Hamas en Israël, qui ont causé la mort d’au moins 1 160 personnes, le gouvernement israélien a lancé une offensive d’une ampleur inédite sur la bande de Gaza. À ce jour, plus de 32 000 personnes y ont été tuées, des femmes et des enfants à 70 %. Le Conseil de sécurité de l’ONU a voté lundi 25 mars en faveur d’un cessez-le-feu immédiat.

    Les déclarations se succèdent, notamment de la part de la France, pour dénoncer la situation humanitaire catastrophique et un bilan humain effrayant à Gaza. Le 12 février dernier, Josep Borrell, le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, lançait, pour appeler à un arrêt des livraisons d’armes occidentales : « Si vous pensez que trop de gens se font tuer, peut-être devriez-vous fournir moins d’armes ? »
    Mobilisation locale en construction

    Suivant ce même raisonnement, un collectif marseillais s’est constitué il y a quelques semaines pour « s’organiser contre l’industrie de l’armement dans les Bouches-du-Rhône ». Il regroupe aujourd’hui plus de vingt-cinq organisations, syndicats ou partis politiques (notamment les Soulèvements de la Terre 13, Marseille Gaza Palestine, BDS Provence, Tsedek !, Technopolice Marseille, LFI, le NPA, SFA-CGT, Sud Éducation…) et appelle à un rassemblement devant l’usine d’Eurolinks le 1er avril.

    L’objectif est de signifier « qu’on peut agir un peu partout sur le territoire pour rappeler l’État et les entreprises françaises à leurs responsabilités », explique le comité local des Soulèvements de la Terre 13. En ciblant Eurolinks, entreprise « d’une autre échelle que celle des géants de l’armement français comme Thales ou Safran », il s’agit de « pointer du doigt les multiples maillons actuels et enrayer les mécanismes d’un complexe militaro-industriel international qui soutient le génocide en cours », souligne le comité local du mouvement écologiste.

    Ces maillons permettent de relier les balles entre elles afin d’assurer une cadence de tir soutenue. [...] Donc de pouvoir tuer plus, et plus vite.

    Le collectif Technopolice

    Si les petits « maillons » métalliques produits par Eurolinks peuvent sembler dérisoires par rapport à la machine de guerre israélienne et aux centaines de millions de dollars d’armes que lui vendent les États-Unis, le collectif Technopolice Marseille souligne le rôle joué par ces liens pour munitions dans la guerre en cours, dont les civils palestiniens sont les principales victimes : « Ils permettent de relier les balles entre elles afin d’assurer une cadence de tir soutenue, à savoir de pouvoir tirer le plus de balles possible par minute ou par seconde. Donc de pouvoir tuer plus, et plus vite. »
    Des mitrailleuses dotées de maillons M27 utilisées à Gaza

    Effectivement essentiels au fonctionnement des fusils-mitrailleurs, ces liens métalliques s’accrochent entre eux et accueillent chacun une balle, formant ainsi une chaîne de munitions qui permet de tirer en rafale sur une cible, à raison de 17 balles par seconde, d’après la chaîne YouTube d’un ancien soldat américain. Les liens destinés à IMI Systems sont de type M27, pour des munitions de 5,56 millimètres, d’après la photo du bordereau sur les cartons d’Eurolinks.

    S’ils sont conçus à l’origine pour les fusils de type M249, largement utilisés par l’armée américaine, ils sont tout à fait adaptés au Negev 5, l’un des fusils-mitrailleurs de l’armée israélienne que fabrique l’entreprise Israel Weapon Industries (IWI), une ex-filiale d’IMI Systems.

    « Israël a développé le fusil-mitrailleur Negev précisément parce que les munitions de 5,56 millimètres sont omniprésentes au sein des pays de l’Otan et de leurs alliés », explique Shir Hever, économiste spécialiste de l’industrie de la sécurité israélienne et coordinateur du mouvement palestinien BDS pour un embargo militaire à l’encontre de l’État hébreu. « Les munitions 5,56 du Negev sont interchangeables avec les fusils M249 », confirme-t-il à Disclose.

    À lire aussi
    Livraison d’armes à Israël : le silence troublant de la France
    20 février 2024

    Ce sont justement ces balles de 5,56 × 45 mm, caractéristiques de l’Otan et utilisées par l’armée israélienne, qui sont à l’origine des blessures de 200 victimes du « massacre de la farine », d’après une enquête de Euro-Mediterranean Human Rights Monitor, une ONG de défense des droits humains basée à Genève. Le 29 février, au petit matin, des centaines de Gazaoui·es affamé·es attendaient l’une des rares livraisons d’aide alimentaire lorsque des soldats israéliens ont ouvert le feu, avec des « fusils d’assaut M4 et Tavor, ainsi que des mitrailleuses légères comme le Negev », selon l’ONG. Bilan de ce drame : 112 morts et 750 blessés.

    L’armée israélienne a reconnu des « tirs limités » de ses soldats qui se sentaient « menacés », et a fait état d’« une bousculade durant laquelle des dizaines d’habitants ont été tués et blessés, certains renversés par les camions d’aide ». Le 14 mars, le même scénario se répète, une autre distribution se soldant par la mort d’au moins 20 Palestiniens et plus de 150 blessés.
    Des livraisons jugées négligeables par la France

    Réagissant à la tuerie du 29 février, Emmanuel Macron avait exprimé sur le réseau social X sa « profonde indignation face aux images qui nous parviennent de Gaza où des civils ont été pris pour cibles par des soldats israéliens ». Le gouvernement français n’a pas décidé pour autant de mettre un terme à ses livraisons de matériel militaire à Israël, contrairement aux Pays-Bas, à l’Espagne ou à la Wallonie belge, rejoints le 19 mars dernier par le Canada.

    Après le 7 octobre, la France a d’abord plaidé pour le « droit à se défendre » de l’État hébreu, dont 138 ressortissant·es sont toujours retenu·es en otages à Gaza. « Israël a le droit de se défendre, et le devoir de le faire dans le respect du droit international, et donc de protéger les populations civiles », déclarait ainsi le 24 octobre Catherine Colonna, alors ministre des affaires étrangères, à la tribune des Nations unies. Même si le discours de l’exécutif français s’est ensuite infléchi, appelant le 9 novembre à un cessez-le-feu, puis dénonçant à la mi-février « un bilan humain et une situation humanitaire intolérables » à Gaza, les exportations militaires n’ont pas cessé.

    La position est assumée par le ministère des armées, qui souligne régulièrement que le matériel militaire français vendu à Israël ne représente que 15,3 millions d’euros en 2022, soit 0,2 % des exportations d’armes de la France. Pas de quoi rivaliser avec les contributions de l’Allemagne et du Royaume-Uni, principaux fournisseurs en Europe de l’armement israélien, sans parler bien sûr des États-Unis.

    Le gouvernement français estime que les livraisons d’armes à Israël concernent « uniquement un système complètement défensif ».

    Le 27 février, lors d’une commission parlementaire, le ministre des armées français, Sébastien Lecornu, a réitéré cet argument des livraisons négligeables. Répondant à une question du député insoumis Aurélien Saintoul sur le sujet, il a ajouté que les licences accordées récemment par la CIEEMG (commission interministérielle pour l’étude des exportations de matériels de guerre, qui donne son avis sur les exportations d’armes avant validation par le premier ministre) « ont permis de faire des composants sur des missiles du Dôme de fer, c’est-à-dire uniquement sur un système complètement défensif ».

    Une affirmation répétée presque mot pour mot le 20 mars par la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, mais que les livraisons d’Eurolinks à IMI Systems viennent contredire. Contacté par Disclose et Marsactu, le ministère des armées n’a pas souhaité s’exprimer.
    Pour Amnesty, ces armes « pourraient servir à commettre un génocide »

    Plusieurs ONG (Médecins du monde, Save the Children, Oxfam, Handicap International) considèrent que la France est en contradiction avec les traités internationaux qu’elle a signés en continuant de fournir du matériel militaire à Israël.

    Amnesty International rappelait ainsi fin février, dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron, que le Traité sur le commerce des armes stipule qu’un État signataire ne peut vendre d’armes à un autre État s’il a « connaissance […] que ces armes ou ces biens pourraient servir à commettre un génocide, des crimes contre l’humanité, […] ou d’autres crimes de guerre ». Même chose pour la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide. Et l’ordonnance de la Cour internationale de justice estimant qu’il existait un risque de génocide à Gaza, en janvier, est venue ajouter un autre argument légal à la position des ONG.

    Dans l’onglet « Historique » du site internet d’Eurolinks, on peut lire que l’entreprise a prospéré dans les années 1950 en fournissant des maillons pour l’armée française en Indochine et en Algérie. À l’époque, des dockers avaient bloqué les bateaux d’armes en partance pour les territoires coloniaux de la France en Asie. La lutte locale entreprise aujourd’hui contre l’industrie de l’armement entend rouvrir ce débat, à l’heure où la situation continue de s’enliser à Gaza.

  • “أسطول الحرية” في مصيدة “المماطلة التركية” بعد تعطيل 3 مرات؟ نشطاء أردنيون يتحدثون مجددا عن قرب تحرك سفن التضامن.. وفي أنقرة تسويف وإعاقات بيروقراطية ومجموعة أسطنبول بانتظار الضوء الأخضر من أردوغان | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/%d8%a3%d8%b3%d8%b7%d9%88%d9%84-%d8%a7%d9%84%d8%ad%d8%b1%d9%8a%d8%a9-%d9%8

    Après 3 faux départs faute d’autorisation turque, la "flotille de la liberté" pour Gaza devrait (mais personne n’y croit vraiment) lever l’ancre le 1er avril...

  • اسم البرغوثي يعود ويكشف المستور.. هل ترفض السلطة الفلسطينية الإفراج عنه؟ ولماذا؟.. وهل يُشكّل خطرًا على الرئيس عباس؟.. ولماذا تُصر “حماس” على الإفراج عنه بصفقة التبادل؟ وما هي مكاسبها؟.. مفاجآت مدوية في ملف الرجل الذي أرعب إسرائيل والسلطة معًا | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/%d8%a7%d8%b3%d9%85-%d8%a7%d9%84%d8%a8%d8%b1%d8%ba%d9%88%d8%ab%d9%8a-%d9%8

    Rumeurs ’assez plausibles) selon lesquelles l’Autorité palestinienne (Mahmoud Abbas) serait bien d’accord avec Israël et les USA pour que Marwan Barghouti reste encore un bon moment en prison, même si le Hamas insiste pour qu’il figure dans un éventuel échange de prisonniers.

    عودة اسم الأسير البرغوثي، هذه المرة جاءت بخلاف المرات السابقة والتي جميعها تحدثت عن إدماجه، بل ترأسه قائمة الأسرى في صفقة التبادل المرتقبة، أو ما يجري معه من اعتداءات عنيفة داخل معتقله، حتى وصلت لتهديد حياته بشكل مباشر ومحاولة طعنه واغتياله.
    فما كشفته بعض وسائل الإعلام، شكل مفاجئة من العيار الثقيل، حين ذكرت وبشكل صريح أن السلطة الفلسطينية ترفض “من تحت الطاولة” الإفراج عن الأسير البرغوثي ذو الـ 64 خريفا، وتفضل إبقائه داخل سجون الاحتلال وذلك خوفًا على “عرش” الرئيس محمود عباس.
    هذا التقرير ذكر بشكل صريح معارضه السلطة الفلسطينية للإفراج عن البرغوثي، ولكن الغريب في هذا الامر أنه وحتى كتابه هذا التقرير لم يخرج أي قيادي في حركة “فتح”، أو السلطة الفلسطينية، لينفي تلك الأخبار، الأمر الذي يضع علامات استفاهم كبيرة حول هذا الموقف وأسبابه ودوافعه الخفية.
    مصادر صحفية، قال في وقت سابق، إن الولايات المتحدة تعارض بشدة إطلاق سراح البرغوثي، وذلك استجابة لمطلب إسرائيلي بالخصوص بحسب ما نشرته “شبكة قدس”.
    وقال الموقع، إن واشنطن والاحتلال حريصان على إبقاء الأسير البرغوثي في سجون الاحتلال، وعدم إدراجه ضمن أي صفقة تبادل، وذلك بالتزامن مع التهديدات التي يتعرض لها البرغوثي في سجن مجدو والتي تهدد حياته.

  • Israeli propagandist behind Hamas ‘mass rape’ narrative exposed as grifter, fraud - The Grayzone
    https://thegrayzone.com/2024/03/25/israeli-propagandist-hamas-grifter-fraud

    Comme on pouvait s’y attendre, tout est bidon dans les allégations de crimes sexuels par le Hamas le 7 octobre. Mais c’est tout de même un business assez rentable...

    Through her Deborah Institute, Elkayam-Levy has raised millions of dollars. But if the government sources who spoke to YNet are to be believed, she conned wealthy American Jewish donors like Rahm Emanuel, currently the Biden administration’s ambassador to Japan, and channeled the money into her personal bank account.

    According to YNet, Elkayam-Levy appealed for $8 million to launch her “Civil Commission,” requesting $1.5 million for “management and administration.” “Rahm Emanuel, the US ambassador to Japan, donated money to her, she took donations from a lot of people, and started asking for money for lectures,” the Israeli official complained.

    After more than five months of research, however, the publicity-hungry lawyer has produced nothing of substance to justify her massive fundraising haul. Indeed, the “atrocity report” Elkayam-Levy had promised supporters, which would have provided clear evidence of systematic sexual violence by Hamas on October 7, has yet to arrive.

  • Une rapporteuse de l’ONU accuse Israël de commettre plusieurs « actes de génocide » à Gaza
    25 mars 2024
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240325-%F0%9F%94%B4-en-direct-le-conseil-de-s%C3%A9curit%C3%A9-de-l-onu-

    La rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens affirme dans un rapport publié lundi qu’il « existe des motifs raisonnables » de croire qu’Israël a commis plusieurs « actes de génocide », évoquant aussi un « nettoyage ethnique ».

    « La nature et l’ampleur écrasante de l’assaut israélien sur Gaza et les conditions de vie destructrices qu’il a causées révèlent une intention de détruire physiquement les Palestiniens en tant que groupe », indique Francesca Albanese, dans le rapport qu’elle doit présenter mardi au Conseil des droits de l’Homme à Genève.

  • Mexico, ville assoiffée : quand le spectre du « jour zéro » se dessine
    https://www.france24.com/fr/plan%C3%A8te/20240325-mexico-ville-assoiffee-quand-le-spectre-du-jour-zero-se-dessine

    La capitale mexicaine, Mexico, est en proie à une sécheresse historique qui menace son approvisionnement en eau. Le spectre du « jour zéro », lorsque l’#eau courante ne sera plus accessible, plane sur la ville aux 20 millions d’habitants. Pour tenter de juguler la crise, les autorités n’écartent pas l’option de couper l’eau dans certains quartiers où les habitants subissent déjà des restrictions conséquentes.

  • Viols inventés, suite

    Israeli Soldier’s Video Undercuts Medic’s Account of Sexual Assault - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2024/03/25/world/middleeast/video-sexual-assault-israel-kibbutz-hamas.html

    New video has surfaced that undercuts the account of an Israeli military paramedic who said two teenagers killed in the Hamas-led terrorist attack on Oct. 7 were sexually assaulted.

    The unnamed paramedic, from an Israeli commando unit, was among dozens of people interviewed for a Dec. 28 article by The New York Times that examined sexual violence on Oct. 7. He said he discovered the bodies of two partially clothed teenage girls in a home in Kibbutz Be’eri that bore signs of sexual violence.

    The Associated Press, CNN and The Washington Post reported similar accounts from a military paramedic who spoke on condition of anonymity.

    But footage taken by an Israeli soldier who was in Be’eri on Oct. 7, which was viewed by leading community members in February and by The Times this month, shows the bodies of three female victims, fully clothed and with no apparent signs of sexual violence, at a home where many residents had believed the assaults occurred.

    Though it is unclear if the medic was referring to the same scene, residents said that in no other home in Be’eri were two teenage girls killed, and they concluded from the video that the girls had not been sexually assaulted.

    Nili Bar Sinai, a member of a group from the kibbutz that looked into claims of sexual assault at the house, said, “This story is false.”

  • Guerre à Gaza : la France équipe en secret des mitrailleuses utilisées par l’armée israélienne
    https://disclose.ngo/fr/article/guerre-a-gaza-la-france-equipe-en-secret-des-mitrailleuses-utilisees-par-l

    La France a autorisé, fin octobre 2023, la livraison à Israël d’au moins 100 000 pièces de cartouches destinées à des fusils mitrailleurs susceptibles d’être utilisés contre des civils à Gaza. Révélations de Disclose et Marsactu sur une cargaison expédiée en secret, et en totale contradiction avec les engagements du gouvernement. Lire l’article

  • L’Orient Today sur X : “🟥 [#Lebanon] Here’s the updated death toll in Lebanon since the beginning of the #Hezbollah-#Israel war, according to our numbers. Follow our live coverage for updates 👉https://t.co/1fcIhY5rJZ https://t.co/QDaxGgqu9e” / X
    https://twitter.com/lorienttoday/status/1772253027467956613

    [#Lebanon] Here’s the updated death toll in Lebanon since the beginning of the #Hezbollah-#Israel war, according to our numbers.


    @gonzo #Liban #Hezbollah

  • Témoignage d’un prisonnier palestinien : « Quand les prisons israéliennes ressemblent à celle de Guantanamo »
    Par Gideon Levy et Alex Levac – Haaretz le 23 mars 2024 ; traduction rédaction A l’Encontre
    http://alencontre.org/moyenorient/palestine/temoignage-dun-prisonnier-palestinien-quand-les-prisons-israeliennes-res

    Munther Amira. (Crédit : Alex Levac)

    Violences, humiliations, surpopulation effroyable, cellules froides et stériles, entraves pendant des jours. Un Palestinien qui a passé trois mois en détention administrative israélienne pendant la guerre de Gaza décrit son expérience à la prison d’Ofer [prison militaire israélienne située en Cisjordanie entre Ramallah/Beituniya et Giv’at Ze’ev].

    Munther Amira a été libéré de ce « Guantanamo ». Il avait déjà été arrêté plusieurs fois par le passé, mais ce qu’il a vécu lors de son incarcération dans une prison israélienne pendant la guerre de Gaza ne ressemble à rien de ce qu’il a pu traverser. Un ami qui a passé 10 ans dans une prison israélienne lui a dit que les conséquences de sa propre incarcération au cours des trois derniers mois équivalaient à 10 ans de prison en temps normal.

    Le témoignage détaillé que Munther Amira nous a livré cette semaine dans sa maison du camp de réfugiés d’Aida, à Bethléem, était bouleversant. Il a évoqué son calvaire avec son corps, s’agenouillant à plusieurs reprises sur le sol, décrivant les faits dans les moindres détails, sans montrer de ressentiment, jusqu’à ce que les mots deviennent insupportables. Il était impossible de continuer à écouter ces descriptions poignantes.

    Mais il semblait avoir attendu l’occasion de raconter ce qu’il avait enduré dans une prison israélienne au cours des derniers mois. Les descriptions se succédaient sans interruption – horreur sur horreur, humiliation sur humiliation – à mesure qu’il décrivait l’enfer qu’il avait vécu, dans un anglais courant entrecoupé de termes hébraïques relatifs à la prison. En trois mois, il a perdu 33 kg.

    Deux grandes photos trônent dans son salon. L’une représente son ami Nasser Abu Srour, emprisonné depuis 32 ans pour le meurtre d’un agent du service de sécurité du Shin Bet ; l’autre le représente le jour de sa libération, il y a exactement deux semaines. Cette semaine, Munther Amira est apparu physiquement et mentalement solide, et il ne ressemblait plus à la personne qu’il était le jour de sa sortie de prison.

    Amira a 53 ans, il est marié et père de cinq enfants ; il est né dans ce camp de réfugiés, dont la population comprend les descendants des habitants de 27 villages palestiniens détruits. Il a conçu la grande clé du retour qui est accrochée à la porte d’entrée du camp et qui porte l’inscription « Pas à vendre ». Amira est un militant politique qui croit en la lutte non violente, un principe qu’il défend toujours, même après le nombre considérable de morts à Gaza pendant la guerre, souligne-t-il. Membre du Fatah, il travaille au Palestinian Authority’s Office for Settlements and the Fence (Bureau des colonies et de la barrière de l’Autorité palestinienne). Il est diplômé de la faculté des sciences sociales de l’Université de Bethléem. (...)

    https://www.haaretz.com/israel-news/twilight-zone/2024-03-23/ty-article-magazine/.highlight/testimony-from-israels-answer-to-guantanamo/0000018e-6925-d612-a98f-6b7551a20000

  • Gaza : Israël n’approuvera plus aucun convoi alimentaire de l’UNRWA vers le nord | ONU Info
    https://news.un.org/fr/story/2024/03/1144301

    Les autorités israéliennes ont informé les Nations Unies dimanche qu’elles n’approuveraient plus aucun convoi alimentaire de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, l’UNRWA, vers le nord de Gaza.

    Le Commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a qualifié cette décision de scandaleuse précisant qu’elle vise à entraver intentionnellement l’aide à la survie lors d’une famine provoquée par l’homme dans le nord de l’enclave.

    Le chef de l’UNRWA a exhorté à lever ces restrictions, signalant que l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens est la plus grande agence humanitaire de la bande de Gaza et qu’elle a la plus grande capacité à joindre les communautés déplacées à Gaza.

    « À partir d’aujourd’hui, l’UNRWA, la principale planche de salut pour les réfugiés palestiniens, n’est plus en mesure de fournir une assistance vitale au nord de la bande de Gaza », a regretté M. Lazzarini sur son compte X.

    « Malgré la tragédie qui se déroule sous nos yeux, les autorités israéliennes ont informé l’ONU qu’elles n’approuveraient plus aucune opération de l’UNRWA ».
    La famine menace

    M. Lazzarini a averti qu’ « en empêchant l’UNRWA de remplir son mandat à Gaza », la trajectoire vers la famine s’accélérait « et de nombreuses personnes mourront de faim, de déshydratation et du manque d’abris ».

    « Cela ne peut pas arriver, cela ne ferait que ternir notre humanité collective », a-t-il regretté.

  • الحرب على غزة مباشر.. مجلس الأمن يتبنى قرارا بوقف إطلاق النار | أخبار | الجزيرة نت
    https://www.aljazeera.net/news/liveblog/2024/3/25/%d8%a7%d9%84%d8%ad%d8%b1%d8%a8-%d8%b9%d9%84%d9%89-%d8%ba%d8%b2%d8%a9-%d9%

    Premières réactions du Hamas à la résolution de l’ONU réclamant un « cessez-le-feu durable » à Gaza :
    1) se réjouissent
    2) retrait des forces sionistes et retour des habitants
    3) appel à l’AG de l’ONU pour qu’elle fasse pression sur Israël pour faire cesser le génocide
    4) prêts à un échange de prisonniers
    5) liberté de circulation des Gazouis et secours humanitaires partout
    6) Merci à l’Algérie et aux pays qui ont travaillé à cette résolution.

    حماس ترحب بقرار مجلس الأمن وتطالب بإلزام إسرائيل

    حركة المقاومة الإسلامية (حماس) تعليقا على تبني مجلس الأمن الدولي قرارا يطالب بوقف إطلاق النار في غزة:

    نرحب بقرار مجلس الأمن الدولي بالوقف الفوري لإطلاق النار في غزة
    نؤكد على ضرورة الوصول لوقف دائم لإطلاق النار يؤدي لانسحاب جميع القوات الصهيونية وعودة النازحين
    ندعو مجلس الأمن للضغط على الاحتلال للالتزام بوقف إطلاق النار وحرب الإبادة والتطهير العرقي ضد شعبنا
    نؤكد استعدادنا للانخراط في عملية تبادل للأسرى فورا
    نؤكد على أهمية حرية حركة المواطنين ودخول جميع الاحتياجات الإنسانية لكل مناطق قطاع غزة
    نقدر جهود الأشقاء في الجزائر والدول بمجلس الأمن التي تعمل من أجل وقف العدوان وحرب الإبادة الصهيونية

    • https://www.lorientlejour.com/article/1408268/gaza-pour-la-premiere-fois-le-conseil-de-securite-vote-pour-un-cessez

      Après plus de cinq mois de guerre, le Conseil de sécurité de l’ONU a enfin adopté lundi une résolution exigeant un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, un appel bloqué plusieurs fois par les Etats-Unis qui se sont cette fois abstenus, accentuant la pression sur leur allié israélien.

      La résolution adoptée sous les applaudissements par 14 voix pour, et une abstention, « exige un cessez-le-feu immédiat pour le mois du ramadan » - qui a déjà commencé il y a deux semaines -, devant « mener à un cessez-le-feu durable », et « exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».

      Les déclarations des représentants

      « Depuis cinq mois, le peuple palestinien souffre terriblement. Ce bain de sang a continué trop longtemps. C’est notre obligation d’y mettre un terme. Enfin, le Conseil de sécurité prend ses responsabilités », s’est félicité l’ambassadeur algérien Amar Bendjama, même si les résolutions du Conseil, contraignantes, sont régulièrement ignorées par les Etats concernés. Contrairement au texte américain rejeté vendredi par des vetos russe et chinois, il ne lie pas ces demandes aux efforts diplomatiques du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte, même s’il « reconnait » l’existence de ces pourparlers visant à une trêve accompagnée d’un échange d’otages et de prisonniers palestiniens.

      Vendredi, la Russie et la Chine avaient mis leur veto à un projet de résolution américaine soulignant la « nécessité » d’un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza en lien avec les négociations pour la libération des otages capturés lors de l’attaque sanglante et sans précédent du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien. Certains observateurs y avaient vu une évolution substantielle de la position de Washington, sous pression pour limiter son soutien à Israël alors que l’offensive israélienne a fait plus de 32.000 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas.

      Les Etats-Unis s’étaient en effet jusqu’alors systématiquement opposés au terme « cessez-le-feu » dans les résolutions de l’ONU, bloquant trois textes en ce sens. Mais le texte américain rejeté n’appelait pas explicitement à un cessez-le-feu immédiat, utilisant une formulation estimée ambiguë par les pays arabes, la Chine et la Russie, laquelle a dénoncé le « spectacle hypocrite » des Etats-Unis.

      La résolution adoptée lundi est issue du travail des membres non-permanents du Conseil, qui ont négocié tout le week-end avec les Etats-Unis pour tenter d’éviter un nouvel échec, selon des sources diplomatiques. La résolution réclame d’autre part la « levée de tous les obstacles » à l’aide humanitaire.

      Le Conseil, largement divisé sur le dossier israélo-palestinien depuis des années, n’avait pu jusqu’alors adopter depuis le 7 octobre sur cette question que deux résolutions (sur huit soumises au vote), essentiellement humanitaires. Sans grand résultat : après cinq mois et demi de guerre, l’entrée de l’aide à Gaza, assiégée, reste largement insuffisante et la famine plane.

      La nouvelle résolution condamne d’autre part « tous les actes terroristes », mais sans mentionner les attaques du Hamas du 7 octobre qui ont entraîné la mort d’au moins 1.160 personnes, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Aucune résolution adoptée par le Conseil ou l’Assemblée général de l’ONU depuis le 7 octobre n’a condamné spécifiquement le Hamas, une absence systématiquement fustigée par Israël.

      Voici l’analyse à chaud de notre cheffe de service international, Laure-Maïssa Farjallah :

      C’est la première fois depuis le début de la guerre qu’une proposition de résolution appelant à un « cessez-le-feu immédiat »à Gaza est votée au Conseil de sécurité de l’ONU - bien qu’elle précise pour cela le cadre temporel du « mois de ramadan ». Rendue possible grâce à l’abstention de Washington, l’adoption de cette résolution intervient quelques jours après les vétos russe et chinois opposés à un texte présenté par les États-Unis, appelant à la « nécessité d’un cessez-le-feu ».

      Si le vote n’aura probablement pas de conséquences directes sur le terrain avant la potentielle conclusion d’un accord de trêve accompagné d’une libération d’otages, le message envoyé par les États-Unis à leur allié israélien n’a jamais été aussi fort. Dimanche, la vice-présidente Kamala Harris avait menacé l’État hébreu de « conséquences » en cas d’offensive à Rafah. Après l’abstention américaine, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annulé le déplacement de son proche conseiller Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques, et du chef du conseil de sécurité nationale, Tzachi Hanegbi, qui devaient se rendre à Washington pour discuter notamment de l’opération militaire sur Rafah.

      Reste que le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant se trouvait déjà à Washington, dans le cadre d’une délégation distincte. Il aura probablement eu le temps de rencontrer ses homologues américains pour discuter entre autres de la livraison d’armes des Etats-Unis à Israël, alors que la pression se fait de plus en plus forte sur Joe Biden pour contrôler la conformité au droit international humanitaire de l’utilisation des armes destinées à Tel-Aviv.

      Après plus de cinq mois de guerre, le Conseil de sécurité de l’ONU a enfin adopté lundi une résolution exigeant un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza, un appel bloqué plusieurs fois par les Etats-Unis qui se sont cette fois abstenus, accentuant la pression sur leur allié israélien.

      La résolution adoptée sous les applaudissements par 14 voix...

  • « Chaque pouvoir qui arrive dans Gaza essaye d’utiliser les clans à son profit »
    Orient XXI > Rami Abou Jamous > 25 mars 2024
    https://orientxxi.info/dossiers-et-series/chaque-pouvoir-qui-arrive-dans-gaza-essaye-d-utiliser-les-clans-a-son-pr

    (...) Si je fais ce rappel historique, c’est pour montrer que chaque pouvoir qui arrive dans la bande de Gaza essaye d’utiliser ces clans à son profit, quitte à s’en débarrasser quand il n’en a plus besoin. Maintenant, les Israéliens voudraient faire la même chose, en transférant le pouvoir vers les familles importantes. Mais ce projet suppose l’éradication du Hamas. Or, ce n’est pas le cas, et la plupart de ces grandes familles le savent.

    Depuis le 7 octobre, la police et la sécurité intérieure, qui sont particulièrement visées par l’armée israélienne, ne sont plus présentes sur le terrain. Certains clans en ont profité pour se livrer au pillage. Il y en a eu dans le nord, dans les maisons bombardées et abandonnées par leurs propriétaires, qui avaient fui vers le sud. Les convois d’aide humanitaire ont parfois été pillés aussi, pour revendre l’aide sur le marché.

    Le Hamas leur a fait comprendre de façon explicite qu’il fallait encore compter avec lui. Il a menacé des moukhtar, et même exécuté certains d’entre eux, parce qu’ils avaient franchi la ligne rouge en sortant les kalachnikovs pour piller des convois humanitaires. Le Hamas tolère les armes blanches, voire les pistolets, mais pas les mitraillettes ; c’est une arme de guerre et le Hamas ne peut admettre l’existence d’une force armée parallèle.

    Du coup, quand les « kalach’ » ont été sorties, les combattants du Hamas ont surgi de leurs caches souterraines. Résultat : on n’entend plus parler de pillages. Le Hamas a ensuite choisi de nouveau une solution politique : coopter les grandes familles en leur disant en substance : on ne peut plus être présents en uniforme pour protéger les convois humanitaires, parce qu’on est aussitôt ciblés par les Israéliens. Vous allez participer à la protection de l’aide, mais sous notre contrôle. C’est ainsi que pendant deux jours consécutifs, deux convois humanitaires chargés principalement de farine en provenance de Rafah sont arrivés sans encombre jusqu’à Jabaliya, dans le nord, protégés par des jeunes des clans, sous la supervision de nombreux militants du Hamas en civil. (...)

    • « Ce qui rend les Israéliens furieux, c’est que le Hamas est toujours là »
      Orient XXI > Rami Abou Jamous >Jeudi 23 mars 2024.
      https://orientxxi.info/dossiers-et-series/ce-qui-rend-les-israeliens-furieux-c-est-que-le-hamas-est-toujours-la,71

      Trois dirigeants du Hamas ont été tués par l’armée israélienne ces derniers jours. Un à Gaza-ville, un à Nusseirat et le troisième au nord de la bande de Gaza. Tous trois étaient responsables de la coordination pour sécuriser l’aide humanitaire qui passe via les camions, depuis la frontière égyptienne à Rafah, jusqu’au nord de la bande de Gaza en passant par Gaza ville.

      La date de leur assassinat ne doit rien au hasard. Il y a environ cinq jours, deux convois ont effectivement réussi à atteindre la ville de Gaza et le nord de la bande de Gaza. Ils ont livré leur cargaison de farine aux entrepôts de l’UNRWA à Jabaliya. Ces convois humanitaires venus d’Égypte n’ont pas été attaqués.

      Pourquoi cela s’est bien passé ? Parce que le Hamas avait déployé ses hommes tout au long du parcours, sur la rue Salaheddine, la plupart armés de bâtons. Auparavant, l’organisation avait publié un communiqué disant qu’il ne fallait pas se trouver dans ces endroits-là, et ne pas tenter d’arrêter les camions, surtout sur ce qu’on appelle le rond-point du Koweït, là où des camions d’aide humanitaire ont été attaqués et où l’armée israélienne a tiré sur les gens. Ces gardes – pour la plupart des jeunes - déployés n’étaient pas des policiers, mais des militants du Hamas. Deux convois se sont donc succédé sans encombre pendant deux jours. Le troisième jour, les Israéliens les ont bombardés. (...)

  • Quatremer remet en place la CIJ | Libé | 24.03.24

    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/opinions/la-qualification-de-genocide-a-gaza-une-accusation-de-trop-20240324_KIQO7

    j’en suis resté bibi. Et Libé accepte de publier ça...

    par Jean Quatremer
    publié le 24 mars 2024 à 20h31

    Le Hamas, à défaut de remporter la guerre sur le terrain, est en passe de l’emporter sur le plan idéologique en imposant son récit sur un prétendu génocide qui serait en cours à Gaza. C’est vrai dans le « Sud global », c’est vrai au sein d’une partie de la gauche occidentale et française. Ainsi, vendredi, à Riom (Puy-de-Dôme), Jean-Luc Mélenchon, le patron de LFI, a dénoncé, encore une fois, la « politique méthodique et organisée de génocide » qui serait en cours. L’horreur de ce qui s’y passe est indiscutable. La nécessité que cela cesse au plus vite évidente. Mais la qualification de génocide, est, elle, hautement contestable. Il ne s’agit pas de nier la gravité de la situation mais l’utilisation de ce terme, qui a un sens juridique précis, vise à délégitimer Israël, dont l’existence est en grande partie fondée sur la Shoah – qui a causé la mort d’environ 6 millions de Juifs d’Europe entre 1939 et 1945 – en l’accusant d’une barbarie équivalente à celle des nazis. Le piège dans lequel tombe une partie des opinions publiques et des Etats qui font leur ce récit est terrifiant, car le Hamas ne veut pas seulement en terminer avec un régime politique, mais veut l’anéantissement d’un pays et de sa population.

    Le Hamas il est un peu à la ramasse, s’il veut anéantir Israël.

  • ‘Women in Gaza are being raped and this is not being investigated or reported’ – Middle East Monitor
    https://www.middleeastmonitor.com/20240324-women-in-gaza-are-being-raped-and-this-is-not-being-inve

    Canadian doctors volunteering in Gaza have reported women being sexually humiliated by Israeli occupation forces in front of their families, one woman was raped for 2 days until she was unable to speak, yet nothing is being done about it, Clinical Professor of Medicine Dr Aliya Khan tells MEMO.

  • IDF general: US official accused Israel of sexually abusing Palestinians - The Jerusalem Post
    https://www.jpost.com/israel-hamas-war/article-793420

    IDF Brig.-Gen. (res.) Amir Avivi met with the holder of the Israeli-Palestinian portfolio at the US State Department, who accused Israel of “systematically” sexually abusing Palestinian woman, the general explained in an interview on 103FM.

    Recounting his meeting, he explained, “It was a meeting that shook me. We sat there, talked about the situation, and suddenly she accused Israel of systematically sexually abusing Palestinian women.”

    Avivi described his reaction.

    “This is absolutely disconnected from reality. But without hesitation, she said, ’The UN presented evidence to the Israeli government.’ I told her, ’Does it make sense that this phenomenon would exist and the media would never have reported on it?’ I wanted there to be greater awareness... about what is really happening in the US State Department. In the end, I left there with the feeling that they simply don’t talk to us and don’t pass on any information.”

    Is it the official US position that IDF soldiers rape Palestinian women?

    "When we meet with a State Department official holding the Israeli-Palestinian portfolio, every word she utters, as far as I’m concerned, is an official US position. Ultimately, she is a government official.