• US says Palestinians are close to changing ‘pay for slay’ program - POLITICO
    https://www.politico.com/news/2024/03/29/us-says-palestinians-are-close-to-changing-pay-for-slay-program-00149734

    Collaboration et corruption ; l’horizon prévisible des « technocrates » de la nouvelle « Autorité palestienne ». A la demande des USA, l’AP envisage de supprimer les allocations verssées aux familles des martyrs. (C’est vrai qu’à Gaza, entre autres lieux, ça permet de faire de sérieuses économies sur celles et ceux qui restent...)

    The U.S. is near a deal with the Palestinian Authority to end its contentious “martyr payments” for people who commit acts of violence against Israel, two Biden administration officials said.

    That would be a key win for the multifaceted U.S. push to reform the PA — from instituting anti-corruption measures to improving basic services — so that it can take over governance of the Gaza Strip whenever the Israel-Hamas war ends.

    The PA oversees parts of the West Bank, and it is seen by the Biden administration as the best option for governing Gaza in the future. But the PA is reviled by many Palestinians, as well as Israelis and Arab leaders, who see it as corrupt, inefficient and out of touch.

    The “martyr payments” program financially supports Palestinians and their families if they are wounded, imprisoned or killed while carrying out acts of violence against Israel. It has long infuriated Israelis who say it incentivizes terrorism and call it “pay for slay.” Many Palestinians say it provides crucial support for people standing up to an oppressive Israeli occupation.

    Drafts of the PA payments reform plans seen by U.S. officials indicate that Palestinian leaders will replace the current scheme with a general welfare program. Further specifics were not immediately available.

    “There’s been a great deal of work on this behind the scenes, and the progress is encouraging,” a senior Biden administration official said. Another administration official confirmed changes to the system were expected soon. That said, as with all things involving Israel and the Palestinians, new roadblocks could emerge.

  • Rabbi David Mivasair🔥 sur X :
    https://twitter.com/Mivasair/status/1773859602158776437

    Biden admin approves transferring 25 warplanes plus thousands more bombs to genocidal 🇮🇱

    וושינגטון פוסט : ממשל ביידן אישר העברת 25 מטוסי קרב ואלפי פצצות לישראל - מדיני ביטחוני
    https://www.haaretz.co.il/news/politics/2024-03-29/ty-article/.premium/0000018e-8ba7-db6e-a7df-abe78e4b0000

    לפי הדיווח, העסקה כוללת 25 מטוסים מדגם F-35A ומנועים בשווי כולל של 2.5 מיליארד דולר, וכן יותר מ-2,300 “פצצות טיפשות” כבדות משקל, שגרמו לנזק נרחב במהלך המלחמה ברצועת עזה

    #genocide_joe

  • Prison avec sursis requise contre un responsable de la CGT à la suite d’un tract sur l’attaque du Hamas en Israël
    Le Monde avec AFP - Publié le 29 mars 2024
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/29/prison-avec-sursis-requise-contre-un-responsable-cgt-apres-un-tract-sur-l-at

    Un an de prison avec sursis a été requis, jeudi 28 mars, contre un responsable de la Confédération général du travail (CGT) du Nord, jugé à Lille pour « apologie du terrorisme » à la suite d’un tract controversé de soutien aux Palestiniens. La décision a été mise en délibéré au 18 avril.

    « Ce tract présente ces horreurs comme si elles avaient eu un caractère inévitable », a lancé la procureure. « C’est une légitimation d’un attentat de masse sous couvert d’une analyse historique », a-t-elle ajouté, estimant le délit « parfaitement caractérisé ».

    En tant que responsable de la publication du site Internet de la CGT 59, Jean-Paul Delescaut, 57 ans , est jugé pour « apologie publique d’un acte de terrorisme » et « provocation publique à la haine ou à la violence », pour la diffusion d’un message le 10 octobre 2023, trois jours après l’attaque sanglante du Hamas contre Israël.

    Un passage avait été particulièrement mis en cause : « Les horreurs de l’occupation illégale se sont accumulées. Depuis samedi [7 octobre 2023], elles reçoivent les réponses qu’elles ont provoquées. » Retiré du site Internet, le tract avait été remplacé par une version « confédérale » corrigée, trois jours plus tard. (...)

    #apologie_du_terrorisme

    • Ici à Montpellier, je crois qu’on a eu la condamnation d’un manifestant lors d’une manif pro-Palestinienne, pour des motifs similaires.

      Pendant ce temps, on a des gens qui se relaient à la télévision pour défendre le fait qu’on peut massacrer 10 000 enfants parce que « regardez, à Dresde, on a rasé la ville… ». Mais je n’ai pas vu qu’on avait des procureurs qui dénonçaient là « une légitimation d’un génocide sous couvert d’une analyse historique ».

      On est vraiment dans un système totalement malade.

    • Répression du soutien à la Palestine : des centaines de personnes aux côtés du secrétaire de l’UD CGT 59
      https://www.revolutionpermanente.fr/Repression-du-soutien-a-la-Palestine-des-centaines-de-personnes
      Un an de prison avec sursis requis contre le secrétaire de l’UD CGT 59 : il faut faire front !
      https://revolutionpermanente.fr/Un-an-de-prison-avec-sursis-requis-contre-le-secretaire-de-l-UD

      Alors que la décision du tribunal sera rendue le 18 avril, la procureure, le tract publié par le syndicaliste constituerait un « délit caractérisé », « une légitimation d’un attentat de masse sous couvert d’une analyse historique ». Une interprétation rejetée par Jean-Paul Delescaut, qui, devant le tribunal, à réinsisté sur les « valeurs d’humanité, de défense de salariés, contre l’injustice sociale et pour la solidarité entre les peuples » de la CGT. « On condamne les actes terroristes en général et bien entendu celui du 7 octobre. On condamne toutes les violences ».

      Des centaines de personnes, regroupant syndicalistes, militants de la cause palestinienne et organisations politiques, se sont rassemblés devant le tribunal de Lille pour réclamer l’abandon de toute poursuite contre le militant ouvrier. Plusieurs figures syndicales et politiques étaient présentes à cette occasion, comme Jean-Luc Mélenchon, Sophie Binet, Olivier Mateu, ou encore Jean-Pierre Mercier, pour soutenir le militant CGT et défendre la voix de la cause palestinienne. Pour Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, les accusation portées contre Jean-Paul Delescaut « s’inscrivent dans un climat très inquiétant de répression des libertés syndicales », avec « plus de 1 000 militants poursuivis au nom des actions menées collectivement par la CGT » contre la réforme des retraites. Alors que le nombre de militants syndicaux poursuivis par la justice atteint en effet un record historique, le syndicat a lancé une pétition pour exiger sa relaxe totale.

      Le rassemblement a également été l’occasion de dénoncer les tentatives pour empêcher depuis 6 mois toutes formes d’expression de soutien et de solidarité avec le peuple palestinien. Des interdictions de manifester aux nombreuses enquêtes ouvertes pour « apologie du terrorisme », le gouvernement a usé de tous les moyens possibles pour faire taire les soutiens à la Palestine et cacher sa complicité avec l’État colonial d’Israël.

      Ce procès ainsi que la réquisition du procureur s’inscrivent dans une offensive répressive majeure contre le mouvement ouvrier et le droit syndical. Dans le cas présent, il constitue une attaque supplémentaire visant à construire un délit d’opinion contre tous ceux qui soutiennent le mouvement pour la Palestine. Une attaque contre toutes les voix qui s’élèvent contre la colonisation, mais aussi une offensive conséquente contre le mouvement ouvrier syndical, et une tentative de tuer dans l’œuf toute convergence entre mouvement ouvrier et soutien internationaliste au peuple palestinien. Contre la répression, solidarité avec Jean-Paul Delescaut !

  • « En soutenant l’Observatoire International des Prisons, nous agissons collectivement pour la dignité et les droits humains !

    Dans une tribune au « MONDE », notamment signée par Henri Leclerc, président d’honneur de la LDH, la comédienne Ariane Ascaride et l’écrivaine Annie Ernaux, un collectif appelle à soutenir financièrement l’association spécialisée dans la défense des droits des personnes détenues dont l’existence est menacée.

    Acteur associatif indépendant, l’Observatoire international des prisons (OIP) − section française, connaît de sérieuses difficultés financières susceptibles de réduire considérablement sa capacité d’intervention et d’action.

    Infatigable défenseur des droits humains, l’OIP nous rappelle, depuis plus de vingt-cinq ans, que la personne privée de liberté doit être considérée comme un citoyen ou une citoyenne à part entière, détenteur de droits et de dignité. Sa peine est la privation de liberté, pas les traitements inhumains et dégradants que vivent aujourd’hui une grande majorité des personnes incarcérées en France.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/29/en-soutenant-lobservatoire-international-des-p

    #prison #oip

  • En Espagne, les « trans non normatifs » soupçonnés de saboter la loi sur la transition de genre
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/23/en-espagne-les-trans-non-normatifs-soupconnes-de-saboter-la-loi-sur-la-trans

    Depuis quelques mois, sur les réseaux sociaux espagnols, de plus en plus d’hommes se sont mis à témoigner de leur volonté de changer de genre pour des raisons pratiques. Les uns disent vouloir augmenter leurs chances d’obtenir la garde de leurs enfants, les autres, passer plus facilement les épreuves féminines des concours pour devenir pompier ou officier de police, ou éviter des plaintes pour violence de genre. Leur discours, apparenté à celui du parti d’extrême droite Vox, prompt à attaquer les lois d’égalité entre les sexes ou à s’en prendre aux collectifs LGBTI+, a d’abord été perçu comme une simple provocation.

    Jusqu’à ce que, fin février, une information du quotidien El faro de Ceuta interpelle pour de bon les médias nationaux : depuis l’entrée en vigueur de la « loi pour l’égalité des personnes trans », en mars 2023, 47 personnes ont changé de « sexe » à l’état civil dans l’enclave espagnole située sur la côte marocaine ; parmi celles-ci, 39, principalement des militaires et policiers, ont obtenu un passage d’homme à femme. Les associations LGBTI ont aussitôt évoqué une possible fraude à la loi.

    « Il ne peut pas y avoir de fraude à la loi, puisque la loi se fonde sur l’autoperception et ne contient aucune exigence. Ceux qui mettent en doute la condition de genre que je revendique devraient faire attention : nous avons déjà porté plainte pour transphobie contre la Fédération nationale des gays, lesbiennes et trans, une association woke qui nous reproche de ne pas changer notre apparence », explique, avec le plus grand sérieux, David Peralta, « policière » madrilène de 37 ans, secrétaire et cofondatrice de l’Association des trans non normatifs, dont font partie la plupart des policiers de Ceuta devenus des policières.

    Longtemps réclamée par les personnes transgenres, mais aussi très controversée, notamment au sein du mouvement féministe, la « loi trans » reconnaît le principe de « l’autodétermination de genre ». Toute personne peut faire changer librement, sur simple demande, le « sexe » apparaissant sur ses papiers d’identité. Auparavant, il était nécessaire d’avoir suivi un traitement hormonal durant deux ans et de disposer d’une attestation médicale de dysphorie de genre. Dans le but de « dépathologiser » la transition, il suffit à présent de faire une simple déclaration devant l’état civil, et de la réitérer trois mois plus tard. Depuis mars 2023, 5 139 personnes ont mené à bien cette procédure, soit quatre fois plus qu’en 2022 (1 306). A 63 %, la transition a eu lieu du masculin vers le féminin.

    « Un pays heureux, sans hommes »

    Pour sa part, David a changé de sexe au registre civil il y a six mois, tout en conservant un aspect masculin et son prénom, comme les autres membres de son association. « Nous sommes environ un millier de membres et, à 80 %, des policiers ou des militaires, explique-t-elle, assurant n’avoir tiré aucun bénéfice de son changement de genre. Etre une femme n’apporte aucun avantage une fois dans la police. En revanche, pour y entrer, les épreuves physiques sont beaucoup plus faciles : j’encourage donc tous les candidats à changer de sexe. »

    « Dans toutes les lois, il peut y avoir des fraudes, tente de minimiser Uge Sangil, présidente de la FELGBTI+, la plus grande organisation LGBT d’Espagne. C’est à la justice de poursuivre [les éventuels fraudeurs], en démontrant qu’ils cherchent des bénéfices légaux (…), et une visibilité médiatique pour remettre en question la loi… » Pour l’heure, aucun d’entre eux ne fait l’objet de poursuites.
    Lire aussi : L’Espagne adopte une loi permettant de changer librement de genre dès 16 ans et met en place un congé menstruel, une première en Europe

    Sans ciller, David tient un discours antiféministe à peine déguisé sous l’ironie : « Nous sommes des femmes fortes, libres et autonomes, et nous voulons l’égalité réelle entre hommes et femmes, et que notre parole ne soit plus considérée comme supérieure à celle des hommes devant la loi lorsque nous portons plainte. Notre objectif est de protéger les enfants, notamment de l’amputation génitale dès 16 ans, ainsi que de lutter contre le patriarcat. Pour cela, il suffit que tous les petits garçons changent leur genre pour prendre celui de femme. Nous serons alors un pays heureux, sans hommes. »
    « Une loi absurde »

    « Il est évident que ces hommes cherchent à mettre en évidence les contradictions de la loi trans. Ils jouent à la démolir mais aussi à détruire les politiques publiques en faveur de l’égalité des sexes, regrette la féministe Angeles Alvarez, porte-parole de l’Alliance contre l’effacement des femmes, qui s’est opposée à la loi trans. Le gouvernement leur a donné des munitions avec une loi absurde, fondée sur l’autodéfinition. »

    Après de nombreuses polémiques sur l’administration de bloqueurs d’hormones, la clinique pour adolescents Tavistock, à Londres, fermera ainsi ses portes le 1er avril, et ces traitements ne pourront plus être dispensés aux mineurs dans des hôpitaux publics ; la Suède a aussi reculé sur ces soins, qui ne sont plus dispensés que dans des cas très rares.

    « Je ne pense pas que la fraude à la loi atteigne les 5 % : nous n’allons pas faire de l’exception la règle, a assuré la ministre de l’égalité, Ana Redondo, coupant court au débat. La loi fonctionne et l’immense majorité des changements ont amélioré la vie des personnes en transition. »

    • https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/29/des-feministes-suedoises-opposees-a-la-loi-sur-l-autodetermination-de-genre_

      Les organisations féministes suédoises ne cessent de le répéter : elles veulent à tout prix éviter d’opposer la cause des femmes à celles des personnes transgenres. Mais, pour elles, impossible de soutenir la proposition de loi présentée par des députés conservateurs et libéraux qui doit alléger les démarches pour changer de sexe à l’état civil, dont elles craignent qu’elle entraîne un recul des droits des filles et des femmes.

      Soutenu par l’ensemble des partis, à l’exception des Chrétiens-démocrates et de l’extrême droite, le texte vise à moderniser la loi datant de 1972 qui avait fait de la Suède le premier pays au monde à légaliser le changement de sexe à l’état civil. Aujourd’hui, la procédure – réservée aux plus de 18 ans – est la même que celle exigée pour débuter une transition médicale. Il faut d’abord se soumettre à une évaluation psychologique, afin d’obtenir le diagnostic de dysphorie de genre, qui doit encore être confirmé par un comité d’experts au sein de la direction nationale de la santé et des affaires sociales.

      (...) Ces groupes s’alarment notamment du fait que, entre 2007 et 2017, le nombre de jeunes filles de 13 à 17 ans suivies pour une dysphorie de genre a augmenté de 2 300 % en Suède, passant de 31 à 727, avec une forte prévalence chez les ados souffrant d’autisme ou de troubles de l’attention.

      (...) ».

  • Du « matériel éducatif » (précisément des « recueils de #poésie »), est distribué aux soldats sionistes expliquant qu’il faut raser Gaza et exterminer ses habitants

    "נביא אש בחומותייך עזה" : שיח הנקמה חילחל גם לאסופת שירה שמפרסם צה"ל - ספרות
    https://www.haaretz.co.il/gallery/literature/2024-03-26/ty-article-magazine/.premium/0000018e-7ad9-d96c-af9f-7ed9e9fa0000

    • Des recueils de poèmes distribués aux soldats israéliens incitent au meurtre des Gazaouis
      https://www.courrierinternational.com/article/conflit-des-recueils-de-poemes-distribues-aux-soldats-israeli

      Dans une longue enquête publiée par Ha’Aretz, les journalistes Or Kashti et Gili Izikovich révèlent qu’Ofir Livius, directeur du Corps éducatif de Tsahal, un département censé former les soldats aux droits civiques et à l’éthique militaire, a décidé d’assurer le moral des troupes en commandant et en distribuant des recueils de poèmes hébreux datant de l’Antiquité, mais également des textes contemporains rédigés par des auteurs israéliens ultraorthodoxes ou ultranationalistes religieux.

      Lire aussi : Conflit. Pillages et vandalisme à Gaza : les soldats israéliens rappelés à l’ordre

      Le quotidien israélien explique que ces recueils de poésie, “publiés sous l’intitulé Hinneni [‘Me voici’], sont l’œuvre de Mashiv Haruach [‘Revivifier l’âme’]”, un groupe d’écrivains juifs israéliens dont les membres se sont donné pour mission d’établir “une continuité entre les textes hébreux d’exécration des Philistins et les conflits contemporains dans et autour de la bande de Gaza”.

      Dans l’Antiquité, les Philistins, un peuple d’origine hellénique, contrôlaient un territoire s’étendant de Jaffa (au sud de l’actuelle Tel-Aviv) jusqu’au Sinaï en passant par Gaza, capitale de la “pentapole” philistine, dont les quatre autres villes étaient et sont toujours situées dans le territoire israélien actuel : Ashdod, Ashkelon, Gath et Ekron, un territoire désigné en hébreu sous le nom de “Plaine de Philistie” (Mishor Pleshet).

      “Ô Gaza, nous mettrons le feu à tes murs”

      “Après les massacres commis par le Hamas, l’association entre les Philistins de l’Antiquité et les Palestiniens contemporains (qui n’ont pourtant aucun rapport entre eux) a repris de la vigueur et est en passe d’imprégner toute la conscience collective israélienne et, évidemment, celle des soldats israéliens engagés sur le front gazaoui”, relève Ha’Aretz.

      Lire aussi : Guerre à Gaza. Israël de plus en plus isolé sur la scène internationale

      Compilés dans cinq volumes, de nombreux textes de Hinneni sont particulièrement édifiants, d’autant qu’ils bénéficient de l’imprimatur du chef d’état-major de l’armée israélienne, Herzl Halevi. Et Ha’Aretz de citer quelques exemples :

      “Ô Gaza, nous mettrons le feu à tes murs et nous détruirons tes palais. […] Et si, dans le récit des souffrances de notre peuple, nous devions ajouter un nouveau paragraphe, tu éprouveras notre vengeance et paieras de chaque dent et de chaque cheveu. […] Nous briserons la nuque de chacun de tes enfants sur nos rochers. […] Nous noierons ton mal dans ton propre sang.”

    • présentation des recueils

      הזכות לומר « הנני ! »
      https://kenes-media.com/%D7%96%D7%9E%D7%9F-%D7%A7%D7%99%D7%91%D7%95%D7%A5-%D7%A2%D7%99%D7%AA%D7%95%D7%9F-%D7%94%D7%A7%D7%99%D7%91%D7%95%D7%A6%D7%99%D7%9D/%D7%94%D7%96%D7%9B%D7%95%D7%AA-%D7%9C%D7%95%D7%9E%D7%A8-%D7%94%D7%A0%D7

      הזכות לומר “הנני!”
      תאריך: ינואר 23,

      החייל שכותב מתוך הטנק, שיר על זוגיות וגעגועים במלחמה ושיר שנולד מתוך רגשות אשמה כבדים של חייל בבסיס רעים. תא"ל אופיר לויוס (בית רימון), משורר בעצמו, יזם הוצאת אסופה של משוררים מגוייסים" למלחמה בשיתוף כתב העת לשירה יהודית-ישראלית “משיב הרוח”

      בשנים האחרונות אני זוכה ללוות את קצין חינוך ראשי בצה"ל, גיבור ישראל תא"ל אופיר לויוס (בית רימון) בכתיבתו. (ה"שדכן" היה חברנו המשותף, הסופר אסף ענברי). הליווי לאיש הלוחם-חולם המיוחד הזה נעשה גם באופן פרטי וגם בעזרת “משיב הרוח”, כתב עת לשירה יהודית-ישראלית, אותו אני עורך, ככה שזכינו שאופיר יהיה חניך המחזור ה-20 של “מזמור”, כיתת השירה שלנו, אותה הנחיתי במהלך שנת תשפ"ג יחד עם המשוררת בַּכֹּל סֶרְלוּאִי. 

      הקשר בינינו חזק מאוד ונמשך כל הזמן, וכבר ביום שני ה-9 באוקטובר, דיברנו על האפשרויות של “משוררים-מגויסים” למלחמה, ואופיר זרק את הרעיון של אסופת-שירה. 

      מהר מאוד עשינו אצלנו, במערכת “משיב הרוח”, חשיבה על זה, לצד פרויקטים נוספים של “גיוס-משוררים” לצרכים האזרחיים וגם הצבאיים שהציפו את השטח, וניסחנו והוצאנו קול-קורא דחוף ומוגבל בזמן, תחת הכותרת “על הזכות הגדולה לומר: הנני!”. 

      מתוך רעם התותחים וגילוין של זוועות בלתי נתפסות, ולצידן אינספור גילויי גבורה, הקרבה והתמסרות, למול היחד הישראלי שנקרע בשנה שחלפה לגזרים והתאחה מחדש בבת אחת, בכאבים עצומים, הימים הנוראים והגדולים הללו הביאו אותנו לבקש להשיב את הרוח הישראלית הגדולה. להתמלא מחדש בערכי הרעות והערבות, באמונה בצדקת הדרך, במלחמה כתף אל כתף אל מול הקמים עלינו, הפעם מול גילויי רוע בלתי נתפס. אנחנו עם שיודע מלחמות ומאבקים ויודע גם לצמוח מתוכם. ב-75 שנות המדינה, מימיה הראשונים ממש, ליוותה השירה העברית את הקוממיות הישראלית, על אתגריה המורכבים. פעמים רבות הייתה זו רוח השירה שלא רק העניקה מילים לכאבים ולתקוות, אלא הייתה שם לפני הלוחמים, בפיהם ובליבם, בדרך אל הניצחון. 

      לקול הקורא נענו מאות כותבות וכותבים, ובחשיבה מחודשת עם קח"ר והצוות הנפלא שלו, החלטנו שאין טעם להוציא עכשיו, תוך כדי הלחימה, גיליון אסופה מלאה ועבת כרס, ועדיף לערוך מתוך השירים שהגיעו ושעוד יגיעו גם מהשטח, מאזרחים ומחיילים, אסופות קטנות, להדפיס אותן פעם בשבועיים, וככה להפיץ אותן בין הלוחמים בשטח. 

      ואכן כך היה: הצוות של מפקדת קצין חינוך ראשי (מקח"ר), שתוגבר גם בנשות ואנשי מילואים מוכשרים מאוד, התארגן יחד איתנו ותוך כמה ימים נערכה והודפסה אסופת “הנני” הראשונה, כאשר את השירים מלווים בדיאלוג חזק מאד צילומיו של זיו קורן (צלם העיתונות החשוב בארץ). עד כה, עומדים ביעדי התדירות שקבענו לעצמנו של פעם בשבועיים, הודפסו והופצו שש אסופות הנני! חלק מן השירים, מאלו ששלחו החיילים, מופיעים גם ב"דף השירה" של “הנני” שאנו עורכים בעיתון צה"ל “במחנה”, שהופיע בחודשים הללו מחדש, שבע שנים לאחר שנסגר. 

      תגובות ראשוניות לזוועות 
      כעורך של האסופות, אני מנסה למצוא קווים מחברים שקשורים גם ל’רוח העם" ולרוח הלחימה באותו הזמן. האסופה הראשונה הייתה בעיקר של אזרחיות ואזרחים, מכל הארץ, מכל הדורות וקשת ההשקפות, ומכיוון שהזדרזנו וגם תחמנו את הדד-ליין, החומר שהגיע היה בעיקר תגובות ראשוניות לזוועות ולטראומה הבלתי נתפסות של שמחת תורה, אבל כבר גם לרוח הגדולה, לגילויי הגבורה, ההקרבה וההתמסרות הבלתי נתפסים אף הם שהחלו להיוודע. הינה למשל שיר שבחרתי כי יפתח את שירי האסופה הראשונה, שנכתב בידי א’, קצין צעיר, איש צוות אויר מאחד מקיבוצי גוש עציון, שגויס מייד למלחמה: 

      והעם/ א’, צוות אוויר 
      וְזֹאת הַבְּרָכָה 
      אֲשֶׁר בֵּרַךְ יִשְׂרָאֵל אֶת בָּנָיו, בְּצֵאתָם לִקְרַאת פְּלִשְׁתִּים 
      “נְבָרֶכְךָ, וְתִשְׁמְרֵנוּ 
      נָאֵר פָּנֵינוּ אִישׁ אֶל אָחִיו, וִיחֻנֵּנוּ 
      נִשָּׂא פָּנֵינוּ אֶל־עָל, וְנָשֵׂם שָׁלוֹם, 
      עָלֵינוּ וְעַל כָּל עוֹלָמוֹ, וְעַל יִשְׂרָאֵל, וְעַל יְרוּשָׁלַיִם 
      וְהָיוּ הַדְּבָרִים הָאֵלֶּה אֲשֶׁר הִתְפַּלַּלְנוּ וַאֲשֶׁר בָּכִינוּ וַאֲשֶׁר אָהַבְנוּ 
      חֲתוּמִים בְּלֵב יִשְׂרָאֵל, לְדוֹר דּוֹר” 

      שיר מתוך הטנק 
      באסופה השנייה החלטנו שהיא תוקדש כולה רק לשירים שהגיעו מחיילות וחיילים, בסדיר, קבע ומילואים, כולל מלוחמים שהיו כבר חלק מהמערכה ממש. הגיעו שירים חזקים מאוד מהמשורר הצעיר איתן דקל, מתוך הטנק שלו בקיבוץ בארי, ועוד שירים חזקים ומרגשים שנכתבו ותיעדו בזמן אמת את השחרור של קיבוצים ומושבים בעוטף, לצד שירים עדינים ונוגעים מאוד, כמו של אריה מישקין, רוית גרוסמן דוד ונתנאל אלינסון, שכתבו על זוגיות וגעגועים מתוך חוויות המלחמה. 

      הינה למשל השיר הנהדר של נתנאל אלינסון, המוכר כאיש חינוך וידיעת הארץ, ממקימי המכינות הקד"צ בערבה ומי שחיבר את רב-המכר “קיצור תולדות הישראליות”, במה שהוא למעשה השיר הראשון שכתב ופרסם: 

      שיחה מהמילואים / נתנאל אלינסון, לוחם במילואים בפלס"ר צנחנים, עזה 

      – מָה שְׁלוֹמֵךְ אֲהוּבָה? 
      – מַרְגִּישָׁה מְצֻיָּן! 
      (נוֹשֶׁמֶת עָמֹק. מַסְתִּירָה אֶת הַכְּאֵב. 
      כִּי יוֹדַעַת, 
      אִם הוּא יַרְגִּישׁ שֶׁטּוֹב לָנוּ, יוּקַל לוֹ) 
      – וּמָה שְׁלוֹמְךָ אָהוּב? 
      – מַמָּשׁ טוֹב! 
      (מְטַאֲטֵא אֶת אִי־הַוַּדָּאוּת. 
      אִם הִיא יוֹדַעַת שֶׁטּוֹב לִי הִיא שְׂמֵחָה יוֹתֵר) 
      כָּכָה שְׁנֵינוּ 
      מְשַׁקְּרִים זֶה לָזוֹ 
      מֵאַהֲבָה. 
      הֲרֵי כְּבָר אָמְרוּ חֲכָמִים 
      שֶׁמֻּתָּר לְשַׁקֵּר מִפְּנֵי הַשָּׁלוֹם 
      וְעַכְשָׁו 
      זְמַן מִלְחָמָה

    • le lien vers les recueils successifs (site des IDF)
      https://www.idf.il/156408

      אסופות ״הנני״

      et sur le site de l’association de poésie
      (8 recueils à ce jour)

      הִנֵּנִי - משיב הרוח
      https://mashiv.org.il/here-i-am

      על הזכות הגדולה לומר: הִנֵּנִי!
      לאסופות
      לסרטונים
      אסופות השירה ’הִנֵּנִי, מבית ’משיב הרוח’ ומקח"ר צה"ל

      כבר בשבוע הראשון למאורעות, חברנו יחד: מפקדת קצין חינוך ראשי בצה"ל (מקח"ר) וכתב העת לשירה ’משיב הרוח’, להוצאת ’קול-קורא’ לאסופת שירה בימי מלחמה, בעקבות מאורעות שמחת-תורה תשפ"ד ומלחמת ’חרבות-ברזל’.

      התותחים רועמים. זוועות מתגלות, ולצידן אינספור גילויי-גבורה. היחד הישראלי שנקרע השנה לגזרים מתאחה מחדש, בכאבים עצומים.
      הימים הנוראים והגדולים הללו הביאו אותנו לבקש להשיב את הרוח הישראלית הגדולה. להתמלא מחדש בערכי הרעות והערבות, באמונה בצדקת-הדרך, במלחמה כתף-אל-כתף אל מול הקמים עלינו, הפעם מול גילויי רוע-בלתי-נתפס.

      אנחנו עם שיודע מלחמות ומאבקים ויודע גם לצמוח מתוכם. ב-75 שנות המדינה, מימיה הראשונים ממש, ליוותה השירה העברית את הקוממיות הישראלית, על אתגריה המורכבים. פעמים רבות היתה זו רוח השירה שלא רק העניקה מילים לכאבים ולתקוות, אלא היתה שם לפני הלוחמים, בדרך אל הנצחון.

      ל’קול-הקורא’ שהוצאנו נענו תוך ימים ספורים מאות כותבות וכותבים, וממשיכים להיענות, גם בימים הללו, חיילות וחיילים (הקול-הקורא לחיילים איננו מוגבל בזמן).

      בכוונתנו להיערך בשבועות הקרובים לארגון ועריכת החומר הרב שנאסף, להוצאת גליון מיוחד של ’משיב הרוח’ שיוקדש לעת הזו.
      בינתיים, בשיתוף עם מקח"ר, אנחנו אוספים ובוחרים מן השירים שהגיעו אסופות-קטנות לשירה (בכל אסופה בין 10-12 שירים), מדפיסים ומפיצים אותן בעיקר למפקדי צה"ל (מהרמטכ"ל ופורום-מטכ"ל ועד למפקדים בדרגי-השטח) אך חשוב לנו שתהיינה זמינות גם לציבור הרחב. עד-כה הופיעו שלוש אסופות: האחת יוחדה בעיקר לשירים שנכתבו מתוך ובסמוך לאירועי השביעי באוקטובר, ע"י כותבות וכותבים ממגוון הקשת הישראלית, השנייה הוקדשה כולה לשירים מאת חיילות וחיילים, חלקם הגדול לוחמים בפועל במערכה, והשלישית שילבה שירים מן העורף ומן החזית.

      מוזמנות ומוזמנים להיחשף לאסופות השירים ’הִנֵּנִי, להוריד אותן (ללא תשלום) וגם להפיצן הלאה

      (le lien vers une version [en] du site ne va que sur la page d’accueil générale de l’association)
      https://mashiv.org.il/english

    • génial ce bouton “traduire” :

      Nous sommes un peuple qui connaît les guerres et les luttes et qui sait aussi comment en sortir. Au cours des 75 années d’existence de l’État, dès ses premiers jours, la poésie hébraïque a accompagné le communisme israélien à travers ses défis complexes. Bien souvent, c’était l’esprit de la poésie qui non seulement donnait des mots aux douleurs et aux espoirs, mais qui était également présent devant les guerriers, sur le chemin de la victoire.

      La « voix d’appel » que nous diffusons a reçu en quelques jours une réponse de centaines d’écrivains, et continue de répondre, même aujourd’hui, par des soldats (la voix d’appel pour les soldats n’est pas limitée dans le temps).
      [...]

      Jusqu’à présent, trois recueils ont paru : le premier était principalement consacré aux chansons écrites à partir des événements du 7 octobre et autour des événements du 7 octobre, par des écrivains d’origines israéliennes diverses, le second était entièrement consacré aux chansons de soldats, dont la plupart étaient d’actuels combattants de la campagne, et le troisième combinait les chants de l’arrière et du front.

  • Russian Navy Enters Warship-Crowded Red Sea Amid Houthi Attacks - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-03-28/russian-warships-enter-crowded-red-sea-amid-houthi-attacks


    le destroyer Maréchal Chapochnikov Archives AFP

    Russian warships from the Pacific Fleet have crossed the Bab-el-Mandeb Strait and entered the Red Sea, the state-run Tass news agency said, venturing into a maritime region plagued by Houthi attacks and crowded with naval vessels.

    The detachment included the missile cruiser Varyag and frigate Marshal Shaposhnikov, Tass reported Thursday, citing the Russian Pacific Fleet’s press service, which said the ships were carrying out “assigned tasks within the framework of the long-range sea campaign.” The ultimate destination of the ships was unclear from the report, as was the reason Russia sent vessels to the area.
    […]
    Earlier this month, Iran, Russia and China held joint naval exercises in the Indian Ocean, according to Russia’s Defense Ministry. Both the Varyag and Marshal Shaposhnikov took part in the drills, which Russia said were meant to practice “safety in maritime economic activities,” including liberating ships hijacked by pirates.

    Russia has also sought a naval base on the Red Sea in Sudan, though a civil conflict in that country may put back those plans.

  • Arnaud Bertrand sur X : "Since the beginning, it’s been obvious that Gaza was in many ways a fight between International Law and the US’s “rules-based order”. https://t.co/5j1bCLGzYC This whole episode around the UN resolution is a perfect illustration of this. There is no debate amongst international…" / X
    https://twitter.com/RnaudBertrand/status/1772818294363521429

    Les USA, Etat voyou, prédateurs de l’ordre international...

    In that sense, Israel’s genocide in Gaza is a great revealer because everything about it goes against international law: the mass killing of civilians, journalists, and humanitarian workers; the pre-existing occupation of Palestinian land; the wholesale destruction of Gaza: the hospitals, the mosques, the schools; the torture of prisoners; the deliberate starvation of the population, etc. So never before have we been able to see in such an obvious way the immense contrast between the rules-based order and international law.

    And there’s no going back, the curtain was pulled: if they hadn’t noticed before, the world now knows for sure that the US (and Israel of course) is quite literally a rogue state, operating outside international laws and norms, and outside the most fundamental moral principles.

    There’s no overstating how consequential this is for the integrity of international relations. By doing so, the US effectively destroys the world order it largely created after WW2 because it effectively tells everyone that the set of institutions, rules and norms that underpin it are meaningless. We’re effectively now in a world system where everyone realizes the police, the government, the basic set of beliefs, have become completely corrupted. This changes everything.

    What comes next? I think there’s no coming back for the U.S. And I think they know this, maybe unconsciously, otherwise they would at least pretend to act for the better good of all. The fact they don’t shows they’ve effectively abdicated ambitions to restore their hegemony: they’re now nakedly in it to milk the system for themselves, universal pretentions have gone.

    Most countries however don’t want to live in an “eat or get eaten”/"might makes right" world, without rules or norms. So in time a new system will arise. The biggest unknowns being: can it arise without a major global war, who will lead the construction of its foundations and how can it be set up so that this time around it is fair for all and respected by all?

    • En partie traduit ici (https://lesakerfrancophone.fr/a-lonu-des-etats-unis-voyous-sopposent-au-reste-du-monde), dans un article qui mérite lecture

      « On ne saurait trop insister sur l’importance de cette décision pour l’intégrité des relations internationales. En agissant de la sorte, les États-Unis détruisent effectivement l’ordre mondial qu’ils ont en grande partie créé après la Seconde Guerre mondiale, car ils disent à tout le monde que l’ensemble des institutions, des règles et des normes qui le sous-tendent sont dénuées de sens. Nous nous trouvons maintenant dans un système mondial où tout le monde se rend compte que la police, le gouvernement, l’ensemble des croyances de base, ont été complètement corrompus. Cela change tout.

      Que se passera-t-il ensuite ? Je pense que les États-Unis ne reviendront pas en arrière. Et je pense qu’ils le savent, peut-être inconsciemment, sinon ils feraient au moins semblant d’agir pour le bien de tous. Le fait qu’ils ne le fassent pas montre qu’ils ont effectivement renoncé à leurs ambitions de restaurer leur hégémonie : ils sont maintenant ouvertement là pour exploiter le système à leur profit, les prétentions universelles ont disparu. »

  • COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE
    No 2024/26
    Le 28 mars 2024

    Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza (Afrique du Sud c. Israël)
    https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/192/192-20240328-pre-01-00-fr.pdf

    La Cour indique des mesures conservatoires additionnelles
    LA HAYE, le 28 mars 2024. En l’affaire relative à l’Application de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza (Afrique du Sud c. Israël), la Cour, ayant dûment examiné la demande du 6 mars 2024 par laquelle l’Afrique du Sud l’a priée d’indiquer des mesures conservatoires additionnelles ou de modifier son ordonnance du 26 janvier 2024, compte tenu du changement dans la situation à Gaza, et les observations sur cette demande soumises le 15 mars 2024 par Israël, a rendu ce jour son ordonnance, qui a été communiquée aux Parties par lettre du greffier.

    Dans son ordonnance, la Cour observe que, depuis le 26 janvier 2024, « les conditions désastreuses dans lesquelles vivent les Palestiniens de la bande de Gaza se sont ... encore détériorées, en particulier au vu de la privation prolongée et généralisée de nourriture et d’autres produits de première nécessité à laquelle ceux-ci sont soumis », et que « les Palestiniens de Gaza ne sont plus seulement exposés à un risque de famine, ainsi qu’elle l’a relevé dans son ordonnance du 26 janvier 2024, mais doivent désormais faire face à une famine qui s’installe ». De l’avis de la Cour, « les mesures conservatoires indiquées dans l’ordonnance du 26 janvier 2024 ne couvrent pas intégralement les conséquences découlant des changements dans la situation ..., justifiant ainsi une modification de ces mesures ».

    Dans son ordonnance, qui a un caractère obligatoire, la Cour :
    « 1) Par quatorze voix contre deux,
    Réaffirme les mesures conservatoires indiquées dans son ordonnance du. 26 janvier 2024 ;

    #CIJ

    • DIRECT - La CIJ ordonne à Israël d’assurer une aide humanitaire « de toute urgence » pour Gaza | TV5MONDE - Informations
      https://information.tv5monde.com/direct/direct-la-cij-ordonne-israel-dassurer-une-aide-humanitaire-de-

      La CIJ ordonne à Israël d’assurer une aide humanitaire « de toute urgence » à Gaza

      La Cour internationale de justice ordonne à Israël d’assurer « une aide humanitaire de toute urgence » à Gaza, affirmant que « la famine s’installe » dans le territoire palestinien.
      « Israël doit, conformément aux obligations lui incombant au titre de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide », « veiller sans délai » à ce que soit assurée « sans restriction et à grande échelle, la fourniture par toutes les parties intéressées des services de base et de l’aide humanitaire requis de toute urgence » à Gaza, a déclaré la CIJ basée à La Haye.

  • US State Dept’s favorite celebrity chef builds Gaza aid dock with stolen rubble - The Grayzone
    https://thegrayzone.com/2024/03/27/us-state-depts-chef-gaza-aid-rubble

    Si d’aventure vous souhaitiez en savoir plus sur José Andrés, l’homme qui est à la tête de World Central Kitchen, qui a tellement fait parler lors du « premier débarquement d’aide » à Gaza... (Il y en a encore dans la suite de l’article que je n’ai pas reprise.)

    State Department-linked Spanish celebrity chef José Andrés has emerged as the US government’s preferred conduit for aid to enter Gaza, following the Biden administration’s decision to suspend funding to the enclave’s main supplier of food, aid and education, the UNRWA.

    The operation appears designed to serve as a stopgap measure to provide minimal quantities of food to Gaza’s famine-stricken population until the US military finishes building a pier in the Mediterranean Sea, and a shadowy contractor run by former US Marines and CIA officials is able to implement an aid program called “Blue Beach Plan.”

    Andrés’ organization, World Central Kitchen, has already finished constructing its own jetty, which was made from the rubble heaps in Gaza — a decision that virtually guaranteed the building materials contain the remains of humans killed by Israeli bombing.

    The use of genocidal biomatter in the construction of the pier has been roundly ignored by legacy media outlets, whose fawning coverage of the plans has instead cast Andrés as a kind of maverick “superhero” fighting to protect Palestinian civilians in the face of international indifference.

    In their rush to lionize the shady chef, the Washington Post falsely claimed, “The first ship bearing aid to Gaza since 2005… was spearheaded not by the United Nations or a world leader but by a celebrity chef, José Andrés.” In 2008, activists succeeded in using boats to deliver aid to Gaza six times before Israel began sinking the ships and killing members of their crew.

    Strangely, these English-language outlets have generally neglected to mention that WCK is only able to operate in Gaza with the explicit permission of the Israeli military. The New York Times was an exception, noting in a glowing profile of Andrés’ group that “the Israeli military helped World Central Kitchen’s operation, providing security and coordination” and that “every step was carried out with permission from the Israeli military.”

    “Nothing goes in without Israel’s permission,” Andrés himself conceded in an interview with NBC News. The chef claimed Israel’s COGAT unit which controls aid to the besieged enclave is “doing everything at its disposal to help the people of Gaza,” but that its “hands are tied” by the military operation.

    Immediately before their recent pivot to Gaza, Andrés’ WCK spent several weeks providing meals to Israeli soldiers following Hamas’ October 7 attack.

  • Paris 2024 : « plusieurs nations étrangères » vont envoyer des soldats pour renforcer la sécurité des Jeux
    https://www.lemonde.fr/sport/article/2024/03/28/paris-2024-plusieurs-nations-etrangeres-vont-envoyer-des-soldats-pour-renfor

    Parisiennes et Parisiens, bon courage !

    « Plusieurs nations étrangères », dont la Pologne, vont envoyer des militaires pour aider à sécuriser les Jeux olympiques à Paris cet été, a appris, jeudi 28 mars, l’Agence France-Presse (AFP), auprès du ministère des armées. « Plusieurs nations étrangères vont nous renforcer dans certains domaines critiques, comme les capacités cynophiles, où les besoins sont énormes » pendant les JO, selon le ministère.

    Le ministre de la défense polonais a annoncé que son pays allait envoyer des renforts militaires pour aider à la sécurisation des JO, alors que la France est en alerte maximale face à la menace d’attentats.

    « Les forces armées polonaises rejoindront la coalition internationale [!!!] mise en place par la France pour soutenir la préparation et la sécurité des Jeux olympiques d’été 2024 », a déclaré, sur X, Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, sans préciser le nombre de soldats déployés.

  • La Haute Cour ordonne la cessation du financement des yeshivot après le 1er avril - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/la-procureure-generale-declare-que-la-conscription-des-haredim-dev

    Dans un geste spectaculaire, la Cour suprême de justice a émis une ordonnance provisoire interdisant au gouvernement de payer les allocations mensuelles d’au moins certains étudiants ultra-orthodoxes des yeshivot après le 1er avril, étant donné que le cadre juridique leur permettant de différer leur service militaire aura expiré.

    Les étudiants des yeshivot qui n’ont pas obtenu de report du service militaire après le 1er juillet 2023 et qui ne se sont pas présentés à la conscription seront désormais inéligibles aux allocations mensuelles, selon la décision du tribunal.

    Ceux qui ont bénéficié d’une exemption avant cette date seront toujours éligibles, mais leurs allocations pourraient également être supprimées si le gouvernement n’adopte pas un nouveau cadre législatif leur permettant d’obtenir des exemptions de service militaire.

    Des dizaines de milliers d’étudiants ultra-orthodoxes reçoivent des allocations mensuelles pour leurs études dans les yeshivot, et ces paiements sont essentiels pour les partis politiques ultra-orthodoxes.

    Le bureau de la procureure générale a annoncé jeudi à la Haute Cour qu’à partir de lundi matin, l’État sera légalement obligé de procéder à la conscription des étudiants ultra-orthodoxes des yeshivot et qu’il n’y aura plus de base légale permettant à l’État de leur verser une allocation mensuelle.

    Cette situation juridique est à la fois radicale et dramatique, car des milliers d’étudiants haredim de yeshivot pourraient être soudainement appelés au service militaire.

    (...)
    Le chef de l’opposition, Yair Lapid, a vivement critiqué le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour sa demande de prolongation.

    « Alors que le pays est en guerre, la principale préoccupation du Premier ministre ces derniers jours a été de trouver un moyen d’exempter les ultra-orthodoxes de la conscription afin d’assurer la stabilité de sa coalition », a indiqué Lapid.

    Qualifiant la demande « d’insulte », Lapid a insisté sur le fait qu’il n’y avait « aucune raison d’approuver une nouvelle date butoir ».

  • Nadera Shalhoub-Kevorkian qui avait douté des viols commis par le Hamas est réintégrée - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/nadera-shalhoub-kevorkian-qui-avait-doute-des-viols-commis-par-le-

    Présentation à la sauce israélienne, mais tout de même...

    L’université hébraïque de Jérusalem a annoncé mercredi qu’elle réintégrerait la professeure Nadera Shalhoub-Kevorkian, qui avait été suspendue après une série de déclarations incendiaires, y compris des propos qui auraient été perçus comme niant les viols de femmes commis par les terroristes du Hamas lors de leur attaque meurtrière contre le sud d’Israël le 7 octobre dernier.

    L’université a fait savoir dans un communiqué que son doyen, le professeur Tamir Sheafer, avait rencontré Mme Shalhoub-Kevorkian et qu’au cours de leur conversation, elle avait « clairement indiqué qu’en tant que chercheuse féministe, elle croyait les victimes et ne doutait pas de leurs affirmations, et qu’elle ne niait pas qu’il y avait eu des incidents de viol le 7 octobre ».

    Il ne lui a pas été demandé de revenir sur ses propos selon lesquels Israël commettait un génocide à Gaza, a rapporté le quotidien Haaretz.

    L’université a déclaré que, suite à cette clarification, elle n’avait trouvé aucune objection à la réintégration de Shalhoub-Kevorkian et que celle-ci continuerait à enseigner à l’école de travail social et de protection sociale.

    En annonçant cette décision, Sheafer a indiqué que « l’université hébraïque condamne fermement les propos incitatifs a la haine ainsi que les menaces à l’encontre des étudiants, des professeurs, des employés, des individus et des groupes, et appelle tous les membres de la communauté académique à maintenir un environnement d’étude et de recherche sûr et respectueux ».

    L’université avait suspendu Shalhoub-Kevorkian au début du mois, annonçant qu’en dépit de l’avertissement qui lui avait été donné de cesser ses activités, elle continuait à faire des « déclarations qui sèment la discorde » qui « mettent notre institution estimée dans l’embarras », et accusant Shalhoub-Kevorkian de profiter de sa liberté d’expression académique « pour inciter à la haine et semer la discorde ».

  • German bank freezes account of anti-Zionist Jewish association
    https://www.aa.com.tr/en/economy/german-bank-freezes-account-of-anti-zionist-jewish-association/3176925

    A bank in Germany froze the account of the anti-Zionist Jewish association Jewish Voice for a Just Peace in the Middle East on Wednesday and requested a list of its members and their addresses.

    The association said that Berliner Sparkasse blocked their account without prior notice for updating customer information.

    The bank said in a letter to the association’s board that the move was “precautionary” and requested various documents, including a list of its members’ names and addresses to be submitted by April 5.

    The association questioned the bank’s authority to freeze accounts without explanation, highlighting the unusual request for the list.

    It suggested that such a demand resembles inquiries made by intelligence agencies or police exerting political pressure on the Jewish association.

    The association’s account was closed in 2019 due to pressure from the Central Council of Jews in Germany, it noted.

    • Germany: State bank freezes account of Jewish peace activist group
      By Pauline Ertel | Published date: 28 March 2024 17:54 GMT |
      https://www.middleeasteye.net/news/german-jewish-voice-peace-bank-account-blocked-berlin-bank

      Berliner Sparkasse Bank demanded that Jewish Voice for Just Peace in the Middle East disclose list of members, including addresses

      A state-owned bank in Germany has frozen the account of a Jewish anti-Zionist organisation and demanded the group disclose a list of all its members.

      Judische Stimme für gerechten Frieden in Nahost, or Jewish Voice for Just Peace in the Middle East, announced on Tuesday that its account with Berliner Sparkasse was frozen on 26 March with immediate effect.

      “In 2024, Jewish money is once again being confiscated by a German bank: Berliner Sparkasse freezes Jewish Voice account,” Jewish Voice said in a statement on its social media platforms.

      The group received a letter from the bank informing it that a full list of all members, including adresses, tax documentation, income statements and other internal documents, needed to be submitted to Berliner Sparkasse by 5 April to “update customer data”.
      (...)
      “As a public corporation, the bank is bound by public law and may therefore not arbitrarily freeze bank accounts without providing an explanation, which it did not,” Jewish Voice said in its statement.

      The organisation hired a lawyer who has cofirmed that the blocking of the account is illegal and constitutes a breach of contract, Hoban said.

  • Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
    Point de presse du 26 mars 2024
    https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2024-03-26.html

    2. Question/Réponse

    Q - Quelle est la réaction de la France au rapport présenté par la rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens dans lequel cette dernière évoque « des motifs raisonnables » de croire qu’Israël a commis plusieurs « actes de génocide » ?

    R - Concernant la qualification de génocide, je vous renvoie à nos déclarations passées. La Cour internationale de Justice est saisie.

    Nos exigences en matière de respect du droit international humanitaire sont bien connues. Le Président de la République les a rappelées au Premier ministre israélien, M. Benyamin Netanyahou, lors de leur dernier entretien téléphonique.

    Nous rappelons que Mme Albanese n’engage pas le système des Nations unies.

    Nous avons eu l’occasion par le passé de nous inquiéter de certaines de ses prises de positions publiques problématiques et de sa contestation du caractère antisémite des attaques terroristes du 7 octobre dernier./.

    #FranceDiplo
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    Dans un tweet du 10 février, Francesca Albanese avait répondu à Macron :
    https://twitter.com/FranceskAlbs/status/1756351236909965591

    Francesca Albanese, UN Special Rapporteur oPt
    @FranceskAlbs
    Le ’plus grand massacre antisémite de notre siècle’ ? Non, M. @EmmanuelMacron
    Les victimes du 7/10 n’ont pas été tuées à cause de leur judaïsme, mais en réaction de l’oppression d’Israël. La France & la communauté int’le n’ont rien fait pour l’empêcher. Mes respects aux victimes.

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    Emmanuel Macron rend hommage aux « suppliciés du 7 octobre », dans une France travaillée par un « antisémitisme rampant »
    Par Nathalie Segaunes Publié le 08 février 2024
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/08/emmanuel-macron-rend-hommage-aux-supplicies-du-7-octobre-dans-une-france-tra

    Quatre mois jour pour jour après « le plus grand massacre antisémite de notre siècle », Emmanuel Macron rendait hommage aux « suppliciés du 7 octobre ».

    https://seenthis.net/messages/1047546#message1047588

    • Guerre Israël-Gaza : Francesca Albanese, l’experte de l’ONU parlant de ’génocide’ à Gaza, affirme être menacée
      27 mars 2024 - RTBF Actus
      https://www.rtbf.be/article/guerre-israel-gaza-francesca-albanese-lexperte-de-lonu-parlant-de-genocide-a-ga

      L’experte des Nations unies ayant affirmé qu’il existait des « motifs raisonnables » de croire qu’Israël avait commis plusieurs « actes de génocide » à Gaza a affirmé mercredi avoir reçu des « menaces » mais assure ne pas vouloir démissionner. « J’ai toujours été attaquée depuis le début de mon mandat » en 2022, a déclaré la Rapporteure spéciale l’ONU sur les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, lors d’une conférence de presse.

      « Je ne dis pas que c’est agréable » et « il m’arrive de recevoir des menaces mais qui jusqu’à présent n’ont pas nécessité de précautions supplémentaires », a affirmé l’experte, dont le dernier rapport est sorti lundi. Israël l’a interdite d’entrée après des propos qui selon les autorités israéliennes nient le caractère « antisémite » de l’attaque du Hamas le 7 octobre.

      Elle est soutenue par un grand nombre de pays mais est au centre d’une controverse, certains observateurs estimant que ses déclarations à la presse sont parfois trop fortes. L’experte, qui est mandatée par le Conseil des droits de l’homme mais ne s’exprime pas au nom de l’organisation, a affirmé être sous « pression » mais a assuré que cela ne changeait rien à son travail : « Cela m’exaspère, cela me saoule bien sûr, mais cela me pousse encore plus à ne pas céder ». « Il se peut que je décide à un moment donné de me retirer simplement parce que j’ai aussi une vie privée dont j’aimerais profiter, mais ce ne sera pas parce que j’ai été diabolisée ou maltraitée », a affirmé Francesca Albanese. Israël a affirmé que son rapport faisait partie « d’une campagne visant à saper l’établissement même de l’Etat juif », et les Etats-Unis ont dit n’avoir « aucune raison de croire qu’Israël ait commis des actes de génocide à Gaza ». « Je ne remets pas en cause l’existence de l’État d’Israël […] mais je fais partie d’un mouvement qui veut la fin de l’apartheid », a réagi mercredi Francesca Albanese, affirmant qu’elle « condamne » aussi le Hamas.

  • Jared Kushner nei Balcani, investimenti controversi
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Albania/Jared-Kushner-nei-Balcani-investimenti-controversi-230623

    Il genero di Donald Trump intende investire oltre un miliardo di dollari in tre mega progetti immobiliari tra Serbia e Albania, due dei quali su terreni di proprietà statale. Le trattative poco trasparenti tra Kushner, Vučić e Rama hanno già fatto partire accuse di corruzione e conflitto di interessi

  • David Miller sur X : “In case you take issue with my characterisation of StandWithUs as a Zionist regime proxy. 1. Here is Danny Ayalon Deputy Foreign Minister in 2011 admitting it’s used as one of the Ministry of Foreign Affairs ’key US assets’. 2. Here is Haaretz in 2015 reporting a financial…” / X
    https://twitter.com/Tracking_Power/status/1772973336441589920

  • Menaces sur la liberté académique et la liberté d’expression dans l’Enseignement supérieur et la Recherche (ESR)
    https://academia.hypotheses.org/55835

    Communiqué du SNTRS Paris-Nord Chère collègue, cher collègue, Le SNTRS-CGT s’alarme du climat de restriction de la liberté scientifique et de la liberté d’expression qui s’est installé dans le paysage de l’ESR depuis la reprise d’un conflit de haute intensité … Continuer la lecture →

    ##ResistESR #Actualités_/_News #Démocratie_universitaire #État_de_droit #Gouvernance_de_l'ESR #Libertés_académiques_:_pour_une_université_émancipatrice #CNRS #EHESS #libertés_académiques #libertés_d'expression #Université_de_Savoie_Mont_Blanc_USMB_

    • Au même moment, à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), une véritable vague de haine et d’insultes a visé une anthropologue reconnue, spécialiste de la Palestine, pour avoir relayé le communiqué d’un syndicat étudiant sur la liste de discussion politique et syndicale interne à l’École. En réponse à ce qui ne peut être qualifié autrement que de délation calomnieuse, la direction du CNRS a initié une procédure disciplinaire accélérée contre notre collègue, pour des motifs aussi graves et choquants qu’« apologie du terrorisme » et « incitation à la haine raciale » ! Lors de cette procédure, la défense précise assurée par le SNTRS-CGT a permis de démontrer l’absurdité de ce qui était reproché à notre collègue, et de rappeler les grands principes et la jurisprudence sur la liberté d’expression, en particulier dans le monde universitaire. La direction du CNRS s’est ainsi contentée de prononcer une sanction minime – un avertissement – mais, a toutefois décidé de la publier au Bulletin Officiel, contre l’avis de la CAP.

  • « Voilà une autre résolution de l’ONU qui va finir dans un tiroir »
    Orient XXI > 27 mars 2024 - Rami Abou Jamous
    https://orientxxi.info/dossiers-et-series/voila-une-autre-resolution-de-l-onu-qui-va-finir-dans-un-tiroir,7180

    Mardi 26 mars 2024.

    Ce matin, comme tous les jours, je suis sorti chercher de l’eau et de la nourriture. J’ai acheté un jerrycan d’eau « normale », c’est-à-dire un peu salée, à 4 shekels (soit 1 euro) le jerrycan de 20 litres, qui est en réalité toujours rempli à 18 litres. L’eau « potable » — qui est en fait de l’eau non salée mais dont on n’est pas sûr qu’elle soit vraiment potable — coûte plus cher, et l’eau minérale, importée d’Egypte, est à 4 shekels la bouteille, soit le prix d’un jerrycan. Des dizaines, peut-être des centaines de personnes faisaient la queue comme moi devant ces camions-citernes qui stationnent devant les mosquées, les écoles de l’Unwra, les locaux des associations.

    Mêmes queues devant la boulangerie, où j’ai acheté un sac de deux kilos de pain à 15 shekels. Cela coûtait 2 shekels (50 centimes) avant l’invasion israélienne. Les boulangeries continuent à fonctionner avec l’aide humanitaire, mais la farine n’arrive pas en assez grande quantité. Il faut attendre longtemps. Souvent, quand je ne suis pas avec mes enfants, des jeunes me laissent passer dans la queue, parce que j’ai déjà des cheveux blancs. Même si on a vu des gens désespérés dans le nord attaquer des convois d’aide humanitaire, en général, la société conserve ses valeurs de respect et de solidarité.

    Comme tous les jours aussi, j’ai vu dans ces files d’attente les mêmes personnes, la même fatigue, les mêmes visages, les mêmes regards. Rien n’a changé. Et ça m’a rappelé les images de 1948. Comme à l’époque de la première Nakba, on voit des tentes partout dans les rues, les gens habitent dans des camps de réfugiés. On est en train de nous mettre tous dans c’est ces camps, et à la fin les Israéliens vont bombarder Rafah ou l’envahir. Et aujourd’hui comme à l’époque, on a une résolution des Nations unies. Combien ont été respectées ? Aucune. La résolution 242, la résolution 294, la résolution 338…(...)

  • Arnaud Bertrand sur X :
    https://twitter.com/RnaudBertrand/status/1772818294363521429

    Since the beginning, it’s been obvious that Gaza was in many ways a fight between International Law and the US’s “rules-based order”.

    […]

    Where is this rule written, that somehow when the UNSC “demands an immediate ceasefire for the month of Ramadan respected by all parties leading to a lasting sustainable ceasefire”, it’s non-binding and “there’s no impact at all” on the warring party? Nowhere, that’s the beauty of the rules-based order: the rules are made-up in the moment to fit the interests of the U.S. and its henchmen, depending on the circumstances.

  • Un responsable israélien : Nous avons commis une erreur en évaluant la position du Hamas. Les pressions n’ont pas modifié ses exigences dans les négociations – Site de la chaîne AlManar-Liban
    https://french.almanar.com.lb/2904145

    Petit aperçu des négociations Hamas/Israël...

    À son tour, la Douzième chaîne israélienne a fait état de désaccords, de divergences d’opinions et de tensions au sein de la délégation chargée des négociations au nom de la partie israélienne.

    Le commentateur politique de la chaîne, Yaron Abraham, a affirmé que l’on pense que le niveau politique n’a pas accordé à la délégation une autorisation suffisante et large pour discuter de l’essence des questions liées au retour des déplacés dans le nord de la bande de Gaza.

    Concernant cette revendication persistante de la résistance, une source a rapporté que « le Hamas a rejeté une proposition israélienne stipulant le transfert progressif des femmes, des enfants et des personnes âgées dans des tentes, sous la supervision des Nations Unies, afin que leur nombre diminue et ne dépasse pas 60 000 personnes déplacées, alors que le nombre de personnes déplacées dépasse 800 000 »

    La source de la résistance a souligné que le Hamas et la résistance « insistent sur le retour des déplacés dans leurs foyers, même s’ils sont détruits ».

  • [Pauvres] Comment les garages solidaires tentent de faire face à la « précarité mobilité » : « Enfin, je vais pouvoir bouger »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/03/26/comment-les-garages-solidaires-tentent-de-faire-face-a-la-precarite-mobilite

    Ces établissements louent et vendent des véhicules d’occasion à des publics modestes, notamment dans les zones rurales. Faute de flotte suffisante, ils peinent à répondre à la demande. Une proposition de loi, examinée mercredi 27 mars et visant à favoriser le réemploi des véhicules les moins polluants destinés à la casse, pourrait les soulager.
    C’est bien davantage qu’une voiture que retrouve, ce jour-là, Rose Sergent, 24 ans, juchée sur des talons hauts, lorsque Sébastien Baumont, mécanicien, lui remet les clés d’une Citroën Xsara d’occasion, sur le parking du garage Solidarauto de Trélazé (Maine-et-Loire). « C’est mon indépendance, ma liberté. » Depuis que sa vieille Clio II l’a lâchée, voilà trois mois, cette jeune mère célibataire « galérait ».

    Elle habite un village isolé, dépourvu de bus, a deux enfants à charge et toute sa famille dans le Pas-de-Calais. « Au début, une collègue m’emmenait à l’usine d’agro, mais elle en a eu marre. » Rose relâche la pression en roulant une cigarette sur le capot. « J’ai hâte de rappeler l’agence d’intérim pour reprendre direct. Enfin, je vais pouvoir bouger, revoir du monde. » Rien que pour arriver jusqu’au garage, elle a dû prendre un train, un bus, et finir à pied.

    C’est son assistante sociale qui lui a parlé de Solidarauto, un garage associatif, dit « solidaire », qui a pour spécificité de s’adresser à des publics modestes rencontrant des problèmes de mobilité. Budget carburant élevé, voiture vieillissante, longues distances… Près de 13,3 millions de Français sont considérés en situation de « précarité mobilité », selon le baromètre 2022 des mobilités du quotidien de Wimoov et la Fondation pour la nature et l’homme. En particulier dans les territoires ruraux. Près de 4,3 millions de citoyens ne disposent en outre d’aucun équipement individuel ou abonnement de transport collectif.

    Chez Solidarauto, il est possible soit de louer – pour 7 euros par jour, plus 0,10 centime du kilomètre, sous condition de ressources et présentation d’un contrat de travail –, soit d’acheter (au prix moyen de 3 000 euros). Les véhicules proviennent des dons de particuliers, parfois de collectivités, et ouvrent droit à une réduction d’impôt, l’association étant reconnue d’intérêt général.

    Certains en entendent parler par le bouche-à-oreille ou par les plates-formes de dons (Solidarauto.org, Donnezvotrevoiture.org). « Les voitures passent d’abord entre les mains de nos mécaniciens, qui contrôlent leur état et avisent de leur réemploi en location ou vente, sinon pour des pièces détachées », explique Anita Devaux-Pelier, la directrice.

    Des bénévoles se chargent de récupérer les véhicules chez les donateurs. Tout un chacun peut aussi venir y réparer sa voiture, suivant des tarifs adaptés. Une centaine de garages associatifs de ce type ont fleuri ces dernières années sur l’ensemble du territoire. Ils se répartissent au sein de trois principaux réseaux : Solidarauto (Secours catholique et Caritas France), Agil’ess et Mob’In.

    En ce mercredi de mars, l’espace location du parking du Solidarauto de Trélazé est vide. « Nos quarante voitures sont prises en permanence. Pareil pour la vente, ça part tout de suite. On n’arrive pas à répondre à la demande », témoigne la directrice. Une problématique à laquelle font face tous les garages solidaires, dans un contexte d’inflation et de précarité croissante.

    Leur modèle économique, dépendant essentiellement des dons, est fragile et s’est vu asséché par le déploiement de la prime à la conversion (PAC), qui permet aux particuliers, sous condition de revenus, d’obtenir une aide pour acquérir un véhicule peu polluant en échange de la mise au rebut d’un ancien. Ces garages pâtissent en outre d’un cadre juridique lacunaire et de moyens souvent limités.

    Nombreux « garde-fous »

    Une proposition de loi écologiste, examinée mercredi 27 mars à l’Assemblée nationale, après adoption à l’unanimité au Sénat, pourrait toutefois leur offrir un nouveau souffle. Celle-ci prévoit que les collectivités, à travers les autorités organisatrices de mobilité, puissent récupérer les véhicules parmi les moins polluants de ceux destinés à la casse dans le cadre de la PAC (les véhicules à essence classés Crit’Air 3 ou moins, ainsi que les véhicules « rétrofités » : conversion à l’électrique ou hybrides rechargeables), pour les louer à des personnes défavorisées, notamment par le biais des garages solidaires.

    Car si la PAC a fait ses preuves en matière de baisse des émissions de CO2 et de particules fines, « la destruction systématique de tous les véhicules remplacés, pour certains récents et encore en bon état, ne va pas de soi, souligne le rapporteur de la proposition de loi au Sénat, Jacques Fernique. Une part considérable des véhicules mis au rebut s’avère moins polluante qu’une partie du parc roulant [59 % des 92 000 véhicules mis à la casse en 2022 étaient des Crit’Air 3 ] ». Les garages solidaires pourraient ainsi bénéficier d’un « gisement d’environ 30 000 véhicules par an, moins polluants que ceux utilisés jusqu’alors ».

    Et de rappeler que de nombreux « garde-fous » ont été intégrés : utilisation limitée à la location, pour une durée définie, pour des publics précaires… S’il existe d’autres dispositifs pour les ménages modestes, comme le leasing social (épuisé pour 2024) pour encourager le passage à l’électrique, ou le prêt à taux zéro pour l’acquisition d’un véhicule léger dans les agglomérations ayant mis en place des zones à faibles émissions mobilité, « ils ne permettent pas de répondre aux besoins urgents des plus défavorisés, notamment dans les zones rurales ».

    Rapporteure à l’Assemblée nationale, Marie Pochon y voit « un texte emblématique de l’écologie de terrain, qui associe très concrètement justice sociale et impératif environnemental ». Elle souligne que tout est parti d’une discussion entre l’ancien sénateur du Morbihan Joël Labbé et son garagiste.

    « On fait aussi de l’accompagnement social »

    « Vous aidez des familles à s’en sortir ! Merci », peut-on lire dans le livre d’or, au garage de Trélazé. « Il n’y aurait pas eu ça, j’aurais pu perdre mon travail », note Cédric Collet, 33 ans, intérimaire dans une usine située à 20 kilomètres de son domicile. La courroie de distribution de sa Renault Laguna a lâché il y a trois semaines. Selon les jours, il embauche à 5 heures ou débauche à 21 heures. Pas de bus. Sa femme, aide-soignante, a besoin de sa voiture. Il a eu des sueurs froides en découvrant les tarifs des agences de location.

    « Heureusement », son organisme d’aide aux intérimaires l’a orienté vers Solidarauto : Cédric peut louer, pour 10 euros par jour, dans la limite de 100 kilomètres par jour, pendant soixante jours. De quoi lui laisser le temps de faire ses réparations, lui qui « touche à la mécano ». Changer de voiture grâce aux aides de l’Etat ? Il a déjà fait le calcul : le reste à charge serait trop important. « Pour avoir une voiture correcte aujourd’hui, il faut pouvoir sortir entre 8 000 et 10 000 euros. » D’autant que sa Laguna, 270 000 kilomètres au compteur, « tient encore la route ». « Je préfère l’emmener au bout, jusqu’à ce qu’elle claque. »

    Le réseau Solidarauto accompagne chaque année quelque 6 000 bénéficiaires. Dont beaucoup de femmes, « parfois très fragilisées », relève Anita Devaux-Pelier. « Combien de fois j’entends “mon mari est parti avec la voiture”. On fait aussi de l’accompagnement social et on tente de les former à la gestion de leur véhicule. »

    En instance de divorce, ses enfants à emmener à l’école et à la crèche dans deux villages avant de rejoindre son salon de coiffure à Angers, à 30 kilomètres, Kristina Béguin, 39 ans, une Géorgienne, ne voit pas comment elle aurait fait sans cette solution de location d’urgence. « Aucun garage n’aide comme ça les gens comme moi. »

    Sa Citroën C4 l’a lâchée il y a un mois. Elle a essayé Blablacar : « Trop galère avec les enfants. » Elle espère parvenir à revendre son véhicule sur Leboncoin. Objectif : se trouver un logement à Angers pour se rapprocher du travail et ne plus dépendre de la voiture. « Habiter à la campagne et travailler en ville, c’est trop compliqué. »

    Manuella Lhumeau, 41 ans, envisage, elle aussi, de quitter son petit pavillon d’Erdre-en-Anjou (Maine-et-Loire) pour davantage de commodité et surtout de bus. Mère célibataire de quatre enfants, elle passe sa vie à « faire le taxi » : déposer le grand à l’arrêt de car à 8 kilomètres, emmener le petit aux entraînements de tir sportif, le médecin, les courses, l’association de pêche…

    Autant dire qu’à chaque fois que l’Opel Zafira – avec 323 000 kilomètres au compteur – tombe en rade, c’est tout le quotidien qui se détraque. En changer avec les aides de l’Etat ? « J’ai mis tout l’argent que j’avais dans cette voiture. J’ai tellement investi, je n’ai pas envie de m’en séparer. » Un silence. « Et puis une familiale comme ça, avec un coffre aussi grand… »

    Manuella Lhumeau, 41 ans, quitte son petit pavillon d’Erdre-en-Anjou (Maine-et-Loire) avec l’un de ses fils, le 18 mars 2024. ADELINE PRAUD POUR « LE MONDE »
    Pas question non plus pour Sébastien Brault, expert-comptable, d’envoyer le monospace familial à la casse, après quinze ans de bons et loyaux services. En le donnant à Solidarauto, il espère lui offrir une seconde vie auprès d’une autre famille. « On a acheté une électrique, j’ai mon [Peugeot] 5008 thermique pour les gros trajets, ça n’a pas de sens d’en garder une troisième. » Pourquoi donner ? « Un véhicule qui roule ne doit pas aller à la casse, estime le quadragénaire, en bras de chemise et montre connectée au poignet. Si l’on pense au cycle de vie, mieux vaut voir rouler jusqu’au bout des Crit’Air 4 plutôt que construire des électriques. » Un don qui tombe à pic, se réjouit Mme Devaux-Pelier : une famille vient de lui demander une voiture de sept places.

    Quant à la question – pour l’heure lointaine à Angers – de l’accès restreint de ces véhicules anciens dans les ZFE des métropoles, les intéressés balaient d’un revers de la main le problème. « De toute façon, dans le centre-ville, je n’y vais jamais », lâche Cédric Collet. D’aucuns ont déjà l’habitude de se garer à l’extérieur et de s’y déplacer en tram ou en bus. Les ZFE, Manuella Lhumeau trouve ça bien. « Et pour la santé, et pour la planète, juge cette ancienne arboricultrice, qui veille sur l’étang voisin. Dans les bouchons à Angers, j’ai mal à la tête. Après, il faudra que les aides suivent pour les gens modestes qui vont y travailler. »

    L’équipe de Trélazé attend beaucoup de la proposition de loi, qui lui permettrait d’obtenir davantage de véhicules, et des moins polluants. « On est pris entre ces questions environnementales et les urgences sociales », remarque la directrice. Du tri des « pots cata » aux lavettes en tissu récupérant l’huile moteur, chacun, ici, a à cœur de faire sa part, « et pour les gens, et pour l’environnement ».

    (l’article n’est pas clair sur les critères de sélection des acheteurs)

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