• A présent, c’est limpide : toute cette ignominie était parfaitement théorisée.

    Thread by _fil_rouge on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1757884350916370769.html

    Elon Musk a répondu à un patron de lobby sioniste, sur un thread. Pas n’importe lequel. Et pas n’importe quelle réponse.

    Le nettoyage ethnique des Palestiniens, proposé par le lobbyiste, était argumenté de façon tellement cynique que j’en ai eu les larmes aux yeux.

  • Egypt clearing land, building wall near Gaza border, satellite imagery shows - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/world/2024/02/15/israel-hamas-war-news-gaza-palestine

    Despite its public refusal to entertain any scenario in which Palestinians are pushed across the border, Egypt is probably preparing contingency plans, a former Egyptian official said, speaking on the condition of anonymity to discuss a sensitive subject.
    “If as a result of the attacks [in Rafah] tens of thousands of Palestinians cross the border, do you think the Egyptian army would shoot at them? The answer is no,” the person said. “Any responsible government would have to think, ‘Okay, if we have the worst-case scenario, how would we deal with that?’
    The governor of North Sinai, Mohamed Abdelfadil Shousha, denied reports that Egypt was building a refugee camp along the border, Arab media reported.

  • Gaza and the End of the Rules-Based Order | Foreign Affairs
    https://www.foreignaffairs.com/israel/gaza-and-end-rules-based-order

    Today’s diplomatic complicity in the catastrophic human rights and humanitarian crisis in Gaza is the culmination of years of erosion of the international rule of law and global human rights system. Such disintegration began in earnest after 9/11, when the United States embarked on its “war on terror,” a campaign that normalized the idea that everything is permissible in the pursuit of “terrorists.” To prosecute its war in Gaza, Israel borrows ethos, strategy, and tactics from that framework, doing so with the support of the United States.

    It is as if the grave moral lessons of the Holocaust, of World War II, have been all but forgotten, and with them, the very core of the decades-old “Never Again” principle: its absolute universality, the notion that it protects us all or none of us. This disintegration, so apparent in the destruction of Gaza and the West’s response to it, signals the end of the rules-based order and the start of a new era.

  • Hamas denounces Knesset approval of bill to ban UN agency in Jerusalem – Middle East Monitor
    https://www.middleeastmonitor.com/20240215-hamas-denounces-knesset-approval-of-bill-to-ban-un-agenc
    https://www.middleeastmonitor.com/wp-content/uploads/2024/02/AA-20240130-33570856-33570855-

    Hamas on Thursday condemned the voting on a bill in a preliminary reading in the Knesset, or Israel’s parliament, to ban the work of the UN Agency for Palestinian Refugees (UNRWA) in occupied East Jerusalem and Israel, Anadolu Agency reports.

    The Palestinian group said the move is to “terminate the work of the agency which represents an international witness on the suffering of our people, on their forcible expulsion from their homes and on their right to return to them.”

    “We reject this occupation decision which contradicts the related international resolutions,” said Hamas.

    It urged the international community and the UN “to take all necessary steps and measures to ensure the continuity of the agency’s work.”

    The Knesset passed a bill Wednesday in its preliminary reading to ban UNRWA in Israel and the occupied West Bank. The bill, however, needs to pass three more readings before becoming law.

    It prohibits UNRWA from operating within Israeli territory and instructs police to take action to enforce the prohibition.

  • Existe-t-il un « devoir de travailler », comme l’a suggéré Gabriel Attal ?
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/15/existe-t-il-un-devoir-de-travailler-comme-l-a-suggere-gabriel-attal_6216756_


    Le premier ministre, Gabriel Attal, en déplacement à Villejuif, dans la banlieue sud de Paris, le 14 février 2024. EMMANUEL DUNAND / AFP

    Invoqué par le premier ministre au sujet de la grève des contrôleurs de la SNCF, le principe d’un « devoir de travailler » figure bien dans le Préambule de la Constitution de 1946. Il n’en demeure pas moins un concept juridiquement « flou », rappelle la maître de conférences en droit social, Bérénice Bauduin, dans un entretien au « Monde ».
    Propos recueillis par Louise Vallée

    Quarante-huit heures avant le mouvement de grève des contrôleurs de la SNCF prévu ce week-end, le premier ministre Gabriel Attal a opposé mercredi 14 février le droit de grève à un devoir de travailler. « Les Français (…) savent que la grève est un droit, mais je crois qu’ils savent aussi que travailler est un devoir », a lancé le premier ministre, interrogé sur le mouvement qui devrait perturber la circulation des trains en plein week-end de vacances scolaires.

    Les deux principes que M. Attal semble opposer sont extraits du Préambule de la Constitution de 1946. L’alinéa 5 affirme que « chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi » tandis que le septième précise que « le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent ». Quelle est la portée juridique de ces deux principes ? Sont-ils vraiment opposables ? Pour Bérénice Bauduin, maître de conférences en droit social à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, il serait « hypocrite » de mettre ainsi en regard deux principes qui n’ont pas la même valeur dans la jurisprudence constitutionnelle, où le « devoir de travailler » ne figure pas.

    Sommes-nous tous soumis à un « devoir de travailler » ?

    Le devoir de travailler est une notion très large ; on peut y mettre un peu ce qu’on veut car elle n’a pas été réellement définie juridiquement. Surtout, elle n’a jamais fait l’objet d’une décision de jurisprudence par le Conseil constitutionnel. C’est-à-dire que ses membres n’ont jamais eu à se prononcer sur une loi qui viendrait se confronter à ce principe. L’idée même d’un devoir de travailler est gênante car, dans le droit français, on ne peut pas obliger quelqu’un à travailler. On ne peut pas empêcher un salarié de démissionner, c’est un droit protégé. Même le principe de réquisition, qui peut s’appliquer dans certaines circonstances, est très encadré. Cela va aussi à l’encontre de certains principes internationaux, comme le travail forcé qui est interdit par l’organisation internationale du travail.

    Si le « devoir de travailler » a pu être opposé au droit de grève dans certains discours politiques, d’un point de vue juridique, le Conseil constitutionnel refuse de se saisir de notions qui sont trop floues, et pour lesquelles il n’est pas en mesure de déterminer ce qu’a été la volonté du constituant. Le devoir de travailler a peut-être été pensé en 1946 comme un devoir moral. Mais il est difficile d’établir que la volonté des constituants était d’en faire une obligation imposable aux citoyens.

    Un principe qui figure dans le Préambule de la Constitution peut donc ne pas avoir de réelle valeur juridique ?

    Le Préambule de la Constitution de 1946, dont sont issus le principe du « droit de grève » comme celui du « devoir de travailler » a été écrit sous la IVe République, au sortir de la seconde guerre mondiale. A l’époque, c’est un texte principalement symbolique qui vise à garantir une République avec plus de droits sociaux, pour compléter la Déclaration des droits de l’homme qui se concentre plutôt sur les droits civils, et éviter une nouvelle exploitation politique de la misère, comme celle qui avait conduit le nazisme au pouvoir. Mais le texte n’avait pas été pensé par ses rédacteurs comme pouvant avoir une valeur juridique contraignante.
    Ce n’est que depuis une décision de juillet 1971 que le Conseil constitutionnel s’est reconnu compétent pour contrôler la conformité des lois aux droits et libertés fondamentales garantis par la Constitution. Tous les principes qui figurent dans le préambule de 1946 n’ont toutefois pas été activés de la même manière dans la jurisprudence.

    Peut-on dans ce cas opposer droit de grève et devoir de travailler, comme semble le faire Gabriel Attal ?

    On peut être tentés de les opposer dans certains discours, mais cette opposition est de l’ordre du sophisme. Sur le droit de grève, le Conseil constitutionnel a été amené à plusieurs reprises à se prononcer sur des lois qui avaient pour objectif d’encadrer ce droit, comme l’instauration d’un préavis obligatoire, ou la loi relative à la continuité du service public. Pour limiter le droit de grève, il faut justifier d’un objectif proportionné, de même valeur constitutionnelle.
    Ce n’est pas le cas pour le devoir de travailler. Même dans une décision comme celle de décembre 2022 sur l’application de la loi relative à l’assurance-chômage, le Conseil constitutionnel ne s’appuie pas sur le « devoir de travailler » mais y invoque plutôt un « objectif d’intérêt public » ou une incitation des travailleurs à retourner à l’emploi.

    Il y a donc quelque chose d’assez hypocrite à utiliser, comme s’ils avaient la même valeur, le droit de grève, protégé en tant que tel par des décisions du Conseil constitutionnel, et le devoir de travailler qui, juridiquement, est inexistant. Par ailleurs, la grève n’est pas une méconnaissance du devoir de travailler. On ne fait pas grève dans le but de ne pas travailler, mais bien pour obtenir la satisfaction de revendications professionnelles.

    #Préambule_de_la_Constitution #Devoir #devoir_de_travailler #travail #grève #droit_de_grève #chômage

  • Former Mossad official : Children in Gaza over the age of 4 deserve to be starved – Mondoweiss
    https://mondoweiss.net/2024/02/former-mossad-official-children-in-gaza-over-the-age-of-4-deserve-to-be-

    A partir de 4 ans, les enfants de Gaza méritent vraiment d’être soumis à la famine, c’est la conclusion de deux « libéraux » israéliens, dont un ancien responsable du Mossad...

    Israel’s genocidal moral depravity keeps plunging into new depths.

    On Tuesday, Israel’s Kan public broadcaster ran a news program for “the 130th day of the war” hosted by the veteran Ayala Hasson. During the program, she interviewed former Mossad official Rami Igra, who had been head of the spy and assassination agency’s “Captive & Missing Division.”

    Igra echoed President Isaac Herzog’s claim that there are “no uninvolved [civilians] in Gaza.” Igra emphasizes the point by saying “There is no such thing,” as Hasson disrupts him in agreement with an affirming “You’re right, you’re right.”

    Igra then goes on to specify this genocidal axiom in a bizarre manner, exempting children below age four:

    “In Gaza, everyone is involved. Everyone voted Hamas. Anyone over the age of four is a Hamas supporter. And our goal at the moment, and this is in continuation of what you said, is to turn them from Hamas supporters to Hamas dislikers.”

    This unhinged, delusional message is coupled with a supposedly “humanitarian” approach:

    “And the way is supplying the humanitarian aid, through us.”

    So, this enlightened colonialist is saying that if Israel, rather than UNRWA (which Israel is harassing, tarnishing, and lobbying to defund), will be the supplier, then the Palestinians will learn to love Israel!

    Within the Israeli genocide machine, everyone knows that the phrase “everyone is involved” means that everyone can be killed. Everyone knows that. So Hasson finds a need to moderate the message a bit, but she first points to her general agreement with the message:

    “OK, so look, regarding the uninvolved, every house in Gaza is a Hamas HQ, weapons, Al Aqsa, everything, all the signs are there.”

    Hasson actually gives him that. This is not in question. “Every house in Gaza.”

    But now, some liberalism:

    “And still, how did you say, children from the age of zero to four? They are uninvolved – maybe when they grow up they will be [involved]. In the meantime, you cannot starve them – they are children, there’s nothing to do.”

    So let’s just summarize this mind-boggling logic. Hasson understands that Igra is speaking about genocidal collective punishment – using starvation as a weapon of war – but argues that those under four should not be starved because “they are children.” Ergo, a toddler who hits age four, is no longer a child and, therefore, may now be starved.

    “I agree with you,” Igra states

    “This is in the interest of us all,” Hasson adds.

    “It’s also against our interest,” Igra confirms.

    “Yes, exactly,” Hasson concurs.

    One could almost cry from emotion about the amazing consensus that these two liberals arrive at. They started from the mainstream view that all Gazans are fair game for genocide, but now they have managed to find common ground in a more nuanced view that children under the age of four should be considered children.

    Israelis have no idea as to the depth of the moral abyss they have sunk. This is a genocidal culture that is so deprived that you can’t make it up, and they still believe they are on top of things. They are certainly on top of Palestinians right now, but they have completely lost it. And so have those who continue to support this abomination in the name of democracy and shared values.

  • Malijet - Le dirigeant de l’Union africaine appelle à la création d’un État palestinien
    /actualite_internationale/287654-le-dirigeant-de-l-union-africaine-appelle-a-la-creation-d-un-eta.html

    Le président de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a condamné les attaques israéliennes contre Gaza en les qualifiant de « guerre d’extermination » et a appelé à la création d’un État palestinien.

    « Les souffrances du peuple palestinien, privé de ses droits fondamentaux à la liberté et à la constitution d’un État viable et souverain, sont aggravées sous nos yeux par une guerre d’extermination », a déclaré M. Mahamat lors du discours d’ouverture de la 44e session ordinaire du Conseil exécutif, mercredi à Addis-Abeba.

    Appelant à une action urgente de la part de la communauté internationale, il a déclaré : "L’utilisation de la violence aveugle est acceptée par la communauté internationale : "Le recours à la violence aveugle est accepté en silence et avec amnésie par presque toutes les grandes puissances du monde.

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    Il a également appelé à « la cessation des hostilités, à la libération de tous les otages et prisonniers et à un engagement résolu en faveur d’une solution politique fondée sur le principe de deux États vivant en paix et sur le respect du droit international ».

    La présidente a salué la récente décision de la Cour internationale de justice (CIJ) et l’engagement de l’Afrique du Sud à résoudre le conflit.

  • Christian Lehmann sur X :
    https://twitter.com/LehmannDrC/status/1757902862678401321

    Pendant des décennies, on s’est dit que la majorité des gens n’avaient pas su. Parce que sinon ils n’auraient pas laissé assassiner des enfants considérés comme moins que des cloportes

    […]

    Mais aujourd’hui il faut bien se résoudre à affronter la réalité. On sait. On sait qu’une population civile peut être massacrée, et que ceux qui nous gouvernent signaleront du bout des lèvres leur intranquillité. Qu’il se trouvera des experts pour aller sur les plateaux minimiser l’horreur de leur mort.

    On sait. On crève de honte, alors que les mots sont tordus, et que ceux qui nous bassinent du matin au soir en se faisant passer pour défenseurs des droits de l’homme laissent faire, parce qu’ils ont clairement intégré que ces gens qu’on tue ne sont pas tout à fait humains.

    • Au port d’Ashdod, situé à une trentaine de kilomètres au nord de Gaza, Israël bloque une cargaison d’aide alimentaire des Nations unies, destinée à nourrir plus d’un million de Gazaouis durant un mois. Le 13 février, le ministre des finances, Bezalel Smotrich, a affirmé avoir publié une directive faisant immobiliser ces 1 049 conteneurs qui contiennent principalement de la farine, mais aussi de l’huile de cuisson, des pois chiches, du sucre et du riz. L’ONU doit distribuer ces denrées dans le bourg de Rafah et ses environs, où plus de la moitié des habitants de Gaza se trouvent pris en étau entre la frontière égyptienne et l’infanterie israélienne.https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/15/israel-bloque-au-port-d-ashdod-de-l-aide-alimentaire-destinee-a-gaza_6216683

  • De la mer au Jourdain, l’égalité des droits
    Coordination nationale de l’UJFP 14/02/24
    https://ujfp.org/de-la-mer-au-jourdain-legalite-des-droits

    On nous dit souvent : « Vous êtes antisionistes. Donc vous voulez jeter les Juifs à la mer. »

    C’est l’inverse.

    Qu’est-ce qui a permis aux Blancs d’Afrique du Sud de rester dans leur pays ? Est-ce le maintien de l’apartheid ou la fin de l’apartheid ? C’est la fin de l’apartheid bien sûr. Sinon tôt ou tard, ils auraient dû partir. Mandela avait énoncé trois conditions non négociables : l’Afrique du Sud est une et indivisible – Une personne = une voix – Vous reconnaissez que l’apartheid est un crime.

    Pour obtenir une paix juste et durable en Palestine/Israël, il faudra transposer ces conditions. Cela veut dire bien sûr la fin du sionisme.

    On nous dit souvent ; « Vous êtes antisionistes. Vous remettez en cause la légitimité de l’État d’Israël ? »

    Le sionisme est un colonialisme de peuplement ou de remplacement. Dès l’arrivée des premiers colons sionistes en Palestine, le but n’était donc pas d’exploiter le peuple autochtone, mais de nier son existence, pour le fragmenter, l’expulser et le faire disparaitre définitivement.

    La finalité du projet sioniste a toujours été un État ethniquement pur. Il y a eu en 1947-1948 un nettoyage ethnique prémédité. Et aussitôt le viol du droit international avec l’interdiction faite aux réfugiés palestiniens de rentrer chez eux et l’effacement de leurs traces.

    L’État d’Israël n’a jamais été l’État de tous ses citoyens. Il s’est défini comme un État juif et même comme l’État de tous les Juifs. Le peuple palestinien n’a jamais eu l’occasion d’exercer son droit à l’autodétermination. La création de cet État sous cette forme ethnique est donc illégitime.

    Mais … Depuis 1948, un peuple israélien s’est créé. On ne réparera pas un nettoyage ethnique par un autre nettoyage ethnique.

    Alors ? Le sionisme est sorti du droit international depuis des décennies. Il a abouti à un régime suprémaciste qui commet un génocide. Il colonise, il occupe, il emprisonne, il vole, il tue …

    La seule issue consiste à appliquer le droit international. Il n’y a pas d’alternative au « vivre ensemble dans l’égalité des droits ». En Palestine/Israël comme ailleurs dans le monde.

    Cela impose la fin de l’État des seuls Juifs. Cela impose le démantèlement complet de toutes les lois et institutions qui ont abouti à l’apartheid. Et bien sûr le droit au retour effectif des réfugiés palestiniens. Toute autre solution aboutira à prolonger la barbarie actuelle ou à en créer une nouvelle.

    La Coordination nationale de l’UJFP, le 14 février 2024

  • #Pakistan election: Politician gives up seat he says was rigged for his win - BBC News
    https://www.bbc.com/news/world-asia-68302678

    Hafiz Naeem ur Rehman of the Jamaat-e-Islami party had been named the victor of the provincial assembly seat PS-129 in the city of Karachi.
    But this week he claimed the candidate backed by Imran Khan’s PTI party had secured far more votes and that their tally had been reduced.
    As such he would relinquish the seat.

    “If anyone wants to make us win in an illegitimate manner, we will not be accepting that,” Mr Rehman said at a press conference held by his party on Monday.

    He added: “Public opinion should be respected, let the winner win, let the loser lose, no one should get anything extra.”

    He said that while he had received more than 26,000 votes, the independent candidate Saif Bari, backed by the PTI, had received 31,000 votes - but these were presented as 11,000 votes.
    Pakistani electoral authorities have denied the allegations. It is unclear who will take up the PS-129 seat now.

    But the incident is just the latest highlighting the crisis around Pakistan’s elections held last Thursday, which have been marred by allegations of widespread vote fraud and interference, which were said to have damaged candidates affiliated with Khan.

    #états-unis

  • Les entrepôts logistiques, le Far West du marché de l’immobilier
    https://reporterre.net/Entrepots-logistiques-un-etalement-en-toute-opacite

    Investi par des sociétés financières et internationales, le marché de l’entrepôt logistique français prospère. Il reçoit des milliards d’euros d’investissement chaque année, dans une certaine opacité.

    J’ai fait cette carte pour l’article de Reporterre mais ce dernier préfère des photos moyennement intéressantes

  • badinter était pour la peine de mort des Palestiniens Abdalouahad Bouchal -

    Quatre jours après sa disparition et les louanges médiatiques qui l’ont accompagnée, il est utile de rappeler que robert badinter ne fût pas « que » l’infatigable abolitionniste de la peine de mort. Comme le décline l’analyste Abdalouahad Bouchal qui - à rebours des médias français - n’a pas la mémoire courte... en plein génocide perpétré contre les Palestiniens par l’État colonial d’israël, co-financé par la France et les États-Unis (I’A).


    
On peut s’être battu pour l’abolition de la peine de mort, en France, et être favorable à la mise à mort de tout un peuple, en Palestine. C’est ce que n’a cessé de nous démontrer robert #badinter en venant, sans discontinuer, au secours d’israël.

    Un soutien à un régime d’apartheid au demeurant moins étonnant que les arguments de cet éminent avocat s’articulant en faveur de Tel-Aviv, de façon aussi odieuse que stupide.

    Tout d’abord, fin décembre 2019, devant la Cour Pénale Internationale (CPI), badinter s’est évertué à défendre l’État d’israël pointé par une « enquête sur les éventuels crimes de guerre commis depuis juin 2014 en israël-Palestine ».

    A l’époque, selon badinter, israël et ses dirigeants ne pouvaient être traduits devant la CPI au prétexte que la partie requérante ne serait pas… un pays. A savoir, la Palestine. Or, bien que l’État de Palestine ne dispose que d’un statut d’observateur à l’assemblée des Nations-Unies, l’État palestinien est reconnu comme un État à part entière par les autres États signataires du statut de Rome et membres de la CPI.

    En effet, de 1988 à 2015, la Palestine a été reconnue par 138 États dont deux membres permanents du Conseil de sécurité (Russie et Chine). On pouvait donc, en 2019, être pour le moins perplexe à l’écoute des « arguments » de l’ancien garde des sceaux.

    Quels étaient les arguments de ce technicien du droit sur la recevabilité de la requête déposée jadis par l’Autorité palestinienne de Ramallah ? En voici le résumé, in extenso, dans un billet du chirurgien français Christophe Oberlin ( https://blogs.mediapart.fr/christophe-oberlin/blog/200220/cour-penale-internationale-face-aux-palestiniens-badinter-defend-net ) :

    « La Cour Pénale Internationale n’a pas juridiction sur les crimes prétendus avoir été commis en Cisjordanie, incluant Jérusalem Est et la bande de Gaza. Le terme « État » selon l’article 12(2) (a) du Statut de la Cour signifie que l’État est souverain, or la Palestine ne l’est pas. La Palestine n’est pas un « État » au regard de l’article 12 (2) (a) du Statut par sa simple adhésion au Statut de Rome. Ce n’est pas à la CPI de déterminer si la Palestine est un État souverain selon le droit international, ou si l’enquête en question s’applique « sur le territoire de » la Palestine alors que les parties sont engagées à trouver une solution négociée sur le statut d’état et les frontières. La Palestine ne remplit pas les critères d’un État selon le droit international. Et la seule façon d’enquêter sur des crimes commis dans ce cadre est constituée par la saisine de la CPI par le Conseil de sécurité. Les accords d’Oslo s’imposent à la juridiction de la Cour. » 

    Pour les sceptiques, Oberlin enfonce le clou : « Le résumé de l’argumentaire de robert badinter, présenté en tête de son texte, est identique mot pour mot aux déclarations récentes du Premier ministre israélien #benjamin_netanyahou. Et la suite du document ne fait qu’insister à la fois sur l’illégalité des plaintes palestiniennes, et de la Cour Pénale Internationale à les prendre en compte. Le professeur badinter commet ainsi de remarquables erreurs de droit et d’éthique. »

    Bref, en 2020, robert badinter conduisait une armée de tabellions rémunérés par le gouvernement de l’époque de #benjamin_netanyahu, futur génocidaire en 2023-2024. Il y a 4 ans, israël a finalement été débouté par la présidente ougandaise de la CPI et l’affaire a fait « pschiiiiit ! »

    La France, patrie des lumières blafardes et des droits de l’homme blanc, brille quelques fois d’un bien mauvais éclat. Qu’à cela ne tienne, les lumières, même les plus amoindries, attireront toujours les insectes…

    Protéger certains collabos français 
Plus loin dans le temps, on peut aussi rappeler qu’en 1975, robert badinter s’était violemment opposé à la fameuse Résolution 242 des Nations-Unies https://www.europarl.europa.eu/meetdocs/2004_2009/documents/fd/unresolutions_/unresolutions_fr.pdf . Celle-ci ordonnait, en son article premier :
    1) le « Retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés » ;
    2) la « Cessation de toutes assertions de belligérance ou de tous états de belligérance et respect et reconnaissance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de chaque État de la région et leur droit de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues ».

    Aux plus distraits, cette opposition résolue de badinter indique que ce n’est pas d’hier que « Bob » s’est positionné en ennemi de la cause palestinienne.

    Ensuite, pour les cacahuètes du pousse-café, on rajoutera que l’avocat et ex-ministre de la Justice avait vertement engueulé les français juifs venus huer le président François mitterrand lors d’une cérémonie de commémoration du Vélodrome d’Hiver https://www.youtube.com/watch?v=AkebDVjaPjk&t=5s&ab_channel=C%C3%A0vous

    (1992). La cause de cette hostilité citoyenne ? Le refus persistant du monarque mitterrand à reconnaître la responsabilité de la France dans la période de Vichy (1940-1944).

    Voilà donc un bien curieux personnage que ce badinter. S’il s’est incontestablement investi dans l’abolition de la peine de mort, en France et à travers le monde, il a aussi, par fidélité (ou intérêt ?), su se mettre en colère pour protéger « le père François » ; collaborateur du régime de Vichy dans la France occupée de la Seconde Guerre mondiale.

    Par ailleurs, le premier des abolitionnistes français protégera encore#rené bousquet https://fresques.ina.fr/mitterrand/fiche-media/Mitter00296/les-relations-de-francois-mitterrand-et-rene-bousquet.html, antisémite et collabo de l’occupant nazi et… « ami » proche de mitterrand. Cela, jusqu’à ce que – le 8 Juin 1993 – un illuminé vienne tirer 5 balles dans le buffet de l’ex-directeur général de la police de Vichy ET superviseur de « la rafle du Vel d’Hiv’ » [Vélodrome d’Hiver]. Le bilan du haut fonctionnaire bousquet d’avril 1942 à décembre 1943 ? Plus de 60.000 juifs arrêtés par ou avec le concours de la police française pour être déportés vers le camp d’extermination d’Auschwitz…

    L’assassinat de bousquet évitera à mitterrand et son clan « socialiste », la tenue d’un Procès bousquet qui aurait été – comme chacun le sait – très encombrant.

    Enfin, dans la famille badinter, on n’est pas à une contradiction près.

    La veuve de Robert, par exemple, qui, en bonne FÉMINISTE, porte toujours le patronyme de feu son époux, élisabeth_badinter, a été et demeure une pasionaria du féminisme islamophobe. Sans que cela interroge ou énerve quiconque durant sa carrière de présidente au sein du groupe Publicis, dont l’un des très gros clients n’était autre que l’Arabie Saoudite ; pays longtemps soutien inconditionnel de l’État d’israël.



    Abdalaouhad Bouchal

    Source : https://investigaction.net/badinter-etait-pour-la-peine-de-mort-des-palestiniens

    #Palestine #vichy #israël #collaboration #france #elisabeth_badinter #laïcité #islamophobie #badinter #politique #justice #Auschwitz #robert_badinter

    • Des rappels qu’il semble effectivement important de rappeler, sans minimiser le rôle de la personne qui a incarné (en France, donc) l’abolition de la peine de mort, un sujet qui reste malheureusement toujours autant d’actualité. Notamment, en Israël.

      Juste une remarque quelque peu décentrée par rapport au contenu essentiel de ce texte : à propos d’Élisabeth Badinter (on pourra s’étonner que certains patronymes soient privés de majuscules), une féministe,certes, old school , à qui l’on reproche d’avoir conservé le nom de son époux.

      Pour les femmes de cette génération, de toute façon, elles n’avaient pas le choix : c’était soit le nom du mari, soit le nom du père. Pour certaines femmes, choisir le nom du père était une manière de s’affranchir de l’emprise du mari. Et inversement. Dans tous les cas, tant qu’il n’a pas été possible de choisir le nom de la mère ou d’inventer ex nihilo son propre patronyme, il s’agit d’un non-choix, puisque cette expression de la filiation reste la marque symbolique forte du patriarcat.

    • @biggrizzly Alors, s’il n’est pas nécessaire de discuter la question biaisée de la filiation patronymique, on se demande bien ce que vient faire l’évocation de cette personne dans un texte qui concerne son époux, si ce n’est de rattacher, dans leurs identités respectives, l’une à l’autre, respectant ainsi le schéma patriarcal. Le caractère islamophobe et réactionnaire des positionnements politiques d’Élisabeth Badinter ne justifie pas ce type de raccourcis et d’amalgame.

      @mfmb tout à fait d’accord, c’est la raison pour laquelle il me semble que la seule façon de sortir vraiment du truc est la création d’un patronyme.

    • Probablement d’accord, mais alors si l’on critique les positions politiques d’Élisabeth Badinter on le traite dans un sujet qui concerne la personne elle-même ; pas en tant que pièce rapportée d’un texte qui concerne son mari.

  • À Marrakech, Edgar Morin dénonce le silence des États face à la tragédie palestinienne – Telquel.ma
    https://telquel.ma/instant-t/2024/02/13/a-marrakech-edgar-morin-denonce-le-silence-des-etats-face-a-la-tragedie-pale

    Je suis indigné par le fait que ceux qui représentent les descendants d’un peuple qui a été persécuté pendant des siècles pour des raisons religieuses ou raciales, qui sont aujourd’hui les décideurs de l’État d’Israël, puissent non seulement coloniser tout un peuple, le chasser en partie de sa terre et vouloir l’en chasser pour de bon, mais qui en plus, après le massacre du 7 octobre, se sont livrés à un véritable carnage, massif, sur les populations de Gaza et continuent, sans arrêt”, a déploré Edgar Morin lors de sa conférence tenue le samedi 10 février au Centre culturel Les Étoiles de Jemaâ El Fna abritant cette 2e édition du FLAM.

    Le philosophe et sociologue de 102 ans a poursuivi en dénonçant “le silence du monde, le silence des États-Unis, protecteurs d’Israël, le silence des États arabes, le silence des États européens qui se prétendent défenseurs de la culture, de l’humanité, des droits de l’Homme”.

    “Le courage de regarder les choses en face”

    Et d’appeler à continuer de témoigner, “la seule chose qui reste” face au silence et au sentiment d’impuissance : “Nous vivons une tragédie horrible parce que nous sommes aussi impuissants devant cette chose qui se déchaîne. La seule chose qui reste si on ne peut pas résister de façon concrète, c’est de témoigner. Résistons dans nos esprits, ne nous laissons pas duper, ayons le courage de regarder les choses en face et voyons tout ce que nous pouvons faire pour continuer à témoigner.”

    L’intellectuel français a par ailleurs salué la politique d’ouverture adoptée par le Royaume du Maroc envers le continent africain à tous les niveaux. Il a souligné les initiatives politiques et économiques du pays, allant de pair avec le projet du FLAM qui s’inscrit dans une démarche de rayonnement culturel à l’échelle du continent. Edgar Morin s’est enfin réjoui de sa présence à Marrakech, lançant un “Vive l’Afrique, vive le Maroc” retentissant dans la cour du centre Les Étoiles de Jemaâ El Fna.

  • Pourquoi l’état sioniste met-il en scène de façon aussi manifeste ses actes génocidaires ?

    L’état sioniste œuvre de toutes ses forces pour créer de l’antisémitisme et l’exacerber.

    Quand cela ne suffit pas, il cherche à disqualifier le droit international et sa défense comme étant de nature antisémite.

    L’état sioniste considère l’antisémitisme comme la justification indiscutable de ses actes génocidaires.

    Cette boucle insane est œuvrée avec l’ardente participation de la « #communauté_internationale »

  • Gaza: Israel targets Palestinian civilians trying to access communications and internet services
    https://euromedmonitor.org/en/article/6154/Gaza:-Israel-targets-Palestinian-civilians-trying-to-access-communic

    Euro-Med Human Rights Monitor has documented the Israeli army deliberately killing Palestinian civilians, including journalists, as they attempted to access communications and internet services to communicate with their families or employers, by targeting them with sniper or drone attacks in various areas of the Gaza Strip.

    At least seven civilians have been killed in the North Gaza Governorate in less than a week after they were directly targeted by Israeli army drones in the Al-Bashir area of Tal Al-Zaatar in Jabalia Camp. The victims were attempting to access internet services to communicate with their families and relatives.

    The Geneva-based group clarified that Palestinian civilians are climbing to high elevations in an effort to intercept communications signals to access the internet using electronic cards, after Israeli forces demolished Palestinian communications exchanges. However, the Israeli forces deliberately target these civilians, who pose no threat or danger.

    On 22 January, a group of journalists were targeted by Israeli aircraft while attempting to obtain internet services in the Tal Al-Zaatar area of Jabalia. A young man, Muhammad Al-Ghoula, was killed, and the journalist Imad Ghabboun was injured during the attack.

    According to Euro-Med Monitor, Israel particularly targets civilians trying to pick up communications and internet signals in besieged areas where serious human rights violations are occurring. This hinders press coverage of the violations and makes it difficult for residents to report them.

  • ‘Israeli Civilians Brought to Film Nude Torture’ – Detainees Told Euro-Med Monitor - Palestine Chronicle
    https://www.palestinechronicle.com/israeli-civilians-brought-to-film-nude-torture-detainees-told-eu

    Palestinian detainees told Euro-Med Monitor that Israeli civilians were permitted to watch and laughingly film them being tortured and abused by Israeli soldiers.

    • https://euromedmonitor.org/en/article/6153/%E2%80%9CThey-brought-Israeli-civilians-to-watch-our-nude-torture%E2

      Euro-Med Human Rights Monitor received shocking testimonies from recently released Palestinian prisoners and detainees, in which they reported that the Israeli army invited a number of Israeli civilians during their interrogation sessions to witness torture and inhumane treatment, to which they were deliberately subjected in the presence of the civilians.

      Arrested during ground incursions by Israeli army forces into the Strip, the prisoners and detainees were held for varying periods of time inside two detention centres: one located in the Zikim area on the northern border of the Gaza Strip, and another affiliated with the Naqab prison in southern Israel.

      The released detainees told Euro-Med Monitor that the Israeli soldiers had purposefully presented them before Israeli civilians, falsely claiming that they were fighters affiliated with Palestinian armed factions and that they had taken part in the 7 October attack on Israeli towns on Gaza Strip borders.

      According to testimony received by Euro-Med Monitor, groups of ten to twenty Israeli civilians at a time were permitted to watch and laughingly film Palestinian prisoners and detainees in their underwear while Israeli army soldiers subjected them to physical abuse, including beating them with metal batons, electric sticks, and pouring hot water on their heads. The detainees were also verbally abused.

      This is the first time that these illegal practices have come to the attention of Euro-Med Monitor. It adds a new crime to the list of those committed by the Israeli army against Palestinians in the Gaza Strip, and specifically against prisoners and detainees who are subjected to cruel torture, enforced disappearances, arbitrary arrests, and denials of a fair trial, among other atrocities.

      (...)

      “This happened five times while I was being held. The first time was in Barkasat Zikim, where we were blindfolded. However, one of the detainees who speaks Hebrew told us that the soldiers were interacting with Israeli civilians claiming that we were armed fighters. The other four incidents took place in the Negev detention facility, where successive Israeli groups were taken inside tents to witness our abuse and record the torture methods we were subjected to without allowing us to speak or interact with them. Since we were not wearing blindfolds at the time, I saw them all four times with my own eyes.”

      Abu Mudallalasaid that “one of the detainees who speaks Hebrew tried to explain to the Israeli civilians that we are civilians and we had nothing to do with any military activities, but that also did not help. However, he was subjected to severe psychological and physical torture. It was really shameful to bring Israeli citizens to record our torture for being allegedly involved in killing and rape incidents.”

  • Shayan Sardarizadeh sur X :

    The official state of Israel account has posted this video, saying it is facilitating aid into Gaza. A short clip at the end of the video, claiming to show tents and shelter equipment for Gazans, was actually filmed in March 2022, showing tents in Moldova for Ukrainian refugees.

    https://twitter.com/Shayan86/status/1757032141454446758

  • Santé mentale des jeunes filles : il y a urgence | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130224/sante-mentale-des-jeunes-filles-il-y-urgence

    La hausse affolante des tentatives de suicide des jeunes filles, dès l’âge de 10 ans, ne peut plus s’expliquer par la crise du Covid. Face à l’urgence, les annonces de Gabriel Attal, comme l’offre de soin, sont très insuffisantes, estiment les psychiatres.
    [...]
    Les derniers chiffres de la Direction des études, de l’évaluation, des statistiques et la recherche du ministère de la santé (Drees) sont affolants : en 2022, 75 803 personnes de 10 ans ou plus ont été hospitalisées pour un geste auto-infligé, soit des scarifications ou des tentatives de suicide. Si le niveau est comparable à celui d’avant la crise sanitaire, détaille la Drees, de « brutales augmentations sont observées chez les filles et les jeunes femmes » entre 2021 et 2022 : + 63 % chez les filles de 10 à 14 ans ; + 42 % parmi les adolescentes de 15 à 19 ans ; + 32 % de jeunes femmes âgées de 20 à 24 ans.
    [...]
    Les rapports s’empilent, comme celui de la Cour des comptes en 2023 qui estime que « 13 % environ des enfants et adolescents présentent au moins un trouble psychique ». Pour les prendre en charge, il ne reste plus que 597 pédopsychiatres, dont la moyenne d’âge est de 65 ans. Leur nombre est en chute libre, en baisse de 34 % entre 2010 et 2022.
    [...]
    Le Dr Blanchard explique ainsi la hausse si forte du passage à l’acte suicidaire chez les jeunes filles : « Des études montrent qu’il y a une corrélation entre les gestes auto-infligés et la fréquentation des réseaux sociaux. Ils créent un cadre très normatif de la féminité, encouragent les comparaisons permanentes, abîment l’identité et l’estime de soi. Les adolescentes que je vois en consultation portent un regard sur elles impitoyable, elles sont dans un processus d’autodénigrement insupportable. L’exigence de la performance scolaire pèse aussi : je vois des refus scolaires anxieux par des ados rongées par l’angoisse. Elles ne dorment plus, se lèvent à 4 heures du matin pour réviser, elles se consument littéralement. »

    Mais le psychiatre se dit plus inquiet encore pour les garçons : « Ils s’isolent, en s’enfermant dans les jeux en ligne. Ils vivent la nuit, consomment beaucoup de stupéfiants. Ils sont dans un déni, c’est difficile de mettre en place avec eux un projet de soins. » Chez les filles, les passages à l’acte, souvent « très visibles », sont au contraire un appel à l’aide qui permet une entrée plus aisée dans les soins.
    Selon la professeure Ouss, les enfants et les adolescents passent d’autant plus à l’acte qu’ils vivent dans « un contexte économique et social très précaire. Les situations sont de plus en plus inextricables. La jeunesse est très déboussolée, l’ensemble de la société et l’ensemble des institutions, l’Éducation nationale, l’hôpital sont fragilisés ». Elle assure voir aussi « des éléments optimistes et réjouissants, des jeunes qui inventent des modes de vie alternatifs ».
    [...]
    Autre fait inquiétant : la consommation de psychotropes ne cesse d’augmenter. Dans un livre qui vient de paraître, Le Silence des symptômes – Enquête sur la santé et le soin des enfants (Champ social Éditions), trois membres du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge documentent l’augmentation de la consommation de médicaments psychotropes par les enfants et les adolescent·es entre 2014 et 2021 : + 48,54 % pour les antipsychotiques, + 62,58 % pour les antidépresseurs, + 78,07 % pour les psychostimulants, + 155,48 % pour les hypnotiques et sédatifs, etc.
    [...]

    https://jpst.it/3Awh_

    • Je suis tombé sur la vidéo Youtube d’un débat de i24NEWS Français, datant, de 2013, où ce monsieur ("expert de la chaîne") jouait le rôle du « modéré » face à Emanuel Navon ("professeur de politique étrangère") à propos de la « menace d’une nouvelle intifada ».

      Le propos n’était pas du tout contradictoire avec celui de l’invité (il commençait souvent ses phrases par « je suis d’accord ») mais on sentait qu’il fallait apporter quelque semblant de crédibilité au « débat télé », histoire d’éviter de mettre en scène deux personnes qui tiennent exactement le même propos.

      Globalement, donc, on retrouvait des deux côtés les éléments de langage et de représentation du réel qu’en donne la propagande israélienne. Les différences subtiles se jouaient essentiellement sur les prévisions. Il est très facile de mettre en scène de fausses divergences quand on fait parler des gens sur ce qui n’existe pas encore.

      Visiblement, aujourd’hui, le temps de la nuance, même minime et trompeuse du propos, est révolu. Sur cette chaîne (propriété de Patrick Drahi, et rattachée au groupe Altice), on va désormais à l’essentiel. On reprend, tel quel, le discours de haine délirant du gouvernement d’extrême droite.

      Je ne mets aucun lien tout est hyper facile à trouver.

  • Suspension du plan #Écophyto : « On ne s’attendait pas à un tel recul » | #Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/090224/suspension-du-plan-ecophyto-ne-s-attendait-pas-un-tel-recul?userid=ef6c592

    Le souci est-il généralisé ?

    On en vient à se demander s’il y a des endroits sur Terre qui ne sont pas contaminés. J’ai comparé des sols cultivés avec des sols de prairies. Ce sont des prairies qui le sont depuis toujours de mémoire d’agriculteur, donc sans beaucoup d’activité agricole, et dans lesquelles on retrouve tout de même des résidus de produits phytosanitaires.

    On entend beaucoup parler de l’impact des pesticides sur la santé humaine. Mais quel est-il sur la biodiversité ?

    On sait que ces produits sont toxiques quand on les applique sur des organismes ou qu’on donne à manger des produits contaminés à des organismes en laboratoire. Sur le terrain, c’est plus compliqué. Je n’ai jamais observé d’impact létal direct sur les espèces. Mais ce sont des impacts dits sublétaux, plus insidieux.

    Par exemple, dans un travail récent, j’ai étudié deux populations de vers de terre de la même espèce et de la même lignée génétique. En comparant une population qui a été dans des sols gérés en agriculture biologique et l’autre en conventionnel, durant plus de vingt ans.

    On se rend compte que l’expression de leur génome s’est différenciée. En imageant, on peut expliquer que le système métabolique des espèces exposées aux produits phytosanitaires est en surchauffe. Cela laisse entendre que le ver de terre dépense beaucoup d’énergie à faire face, à se décontaminer.

    Concernant les oiseaux dont le régime alimentaire est principalement composé de graines, il y a aussi un déclin, car ils mangent des graines de semences qui sont enrobées de néonicotinoïdes. On sait que cela agit. Mais ce qu’on ne peut pas déterminer, c’est quelle proportion exacte de la baisse du nombre d’oiseaux est directement liée aux produits, puisque d’autres causes entrent en jeu, comme la destruction d’habitats, le manque de haies.

    Mais on découvre encore énormément de conséquences de l’usage des #phytosanitaires

    On cumule quand même pas mal de données sur les concentrations qui existent dans le milieu naturel. Il y a beaucoup de réseaux d’analyses dédiés à l’eau par exemple. En revanche, pour ce qui est des sols, c’est un peu plus récent. Pour moi, cette étude des sols a été délaissée parce qu’on considérait peut-être comme normal de trouver des pesticides, parce que c’était le réceptacle normal des produits en question.

    Maintenant qu’on y prête attention, on a des surprises. Au niveau européen, il y a une étude très récente qui indique que trois quarts des sols sont pollués et contiennent des #pesticides. Et ce n’est pas pollué qu’avec une molécule, c’est un cocktail de #molécules

    Est-ce possible de prévenir les conséquences phytosanitaires sur la biodiversité autrement qu’en réduisant leur usage global ?

    Depuis des années, l’idée est de tendre vers des molécules moins toxiques. Mais cela rend le travail encore plus complexe. Avant, à la sortie de la guerre, les molécules étaient tellement toxiques qu’on voyait des organismes qui pouvaient mourir par intoxication directe. Maintenant, c’est une atteinte à bas bruit qui touche aussi la dynamique des populations. Chez le ver de terre, par exemple, un modèle que je connais bien, cela favorise un retard de croissance, qui implique un retard dans la maturité sexuelle. 

    Par extension, sur une vie de ver de terre, il va moins se reproduire qu’en temps normal. Il y a un déclin des populations parce qu’il y a des effets qui entravent la reproduction de l’espèce.

    On trouve des traces de contamination dans la terre, dans les plantes, dans l’eau, mais aussi dans l’air ?

    Quand l’agriculteur pulvérise son champ, on estime qu’il n’y a que 25 % du produit qui atteint directement la plante. Une partie pénètre dans le sol et atteint la biodiversité et l’eau, et puis le reste part avec le vent. Cette dispersion par le vent est d’ailleurs une des pistes qui expliquerait que l’on retrouve des traces de ces produits y compris dans des parcelles qui n’ont jamais été pulvérisées.

    Puisque beaucoup de travail reste à faire, quelles sont les questions encore en suspens dans l’analyse des produits phytosanitaires ?

    C’est vraiment d’évaluer la #toxicité réelle, en conditions réelles et sur le long terme. C’est le point critique, d’aller vers ce que l’on ne voit pas. On s’intéresse toujours à ce qu’on voit, mais ce qu’on ne voit pas, ce sont les effets sublétaux. Parce qu’en fait, on ne peut pas se contenter de tests. Tout est basé sur des tests qui n’ont aucune réalité et aucune pertinence écologique. 

    Le problème, c’est que maintenant, on veut tout, tout de suite, et on veut le résultat alors que l’expérimentation n’a pas commencé. On fait du court terme. Il nous faut davantage de données sur les conséquences à long terme des produits phytosanitaires sur la biodiversité. Par exemple sur les effets multigénérationnels de ces produits sur les organismes. On doit pouvoir étudier ces effets sur au moins trois générations pour être complets.

    #plan_ecophyto

    • Comme dit #linguisticae :

      Si on vient de baisser les normes phytosanitaires à celles de la Bulgarie. Qu’est ce qui nous empêche d’acheter bulgare ?

      Je trouve ca tellement juste.

      Leurs demandes portaient maladroitement (merci FNSEA) sur les salaires et sur les normes environnementales. Ils ont obtenu le point environnement. Mais ca les met d’autant plus en concurrence avec leurs concurrents, de ce fait. Tout perdu, meme pour eux.