Le terme « islamophobie » existe depuis le début du 20è siècle, il a été inventé par des chercheurs français - Explications ►http://islamophobie.hypotheses.org/193
Le terme « islamophobie » existe depuis le début du 20è siècle, il a été inventé par des chercheurs français - Explications ►http://islamophobie.hypotheses.org/193
Selon certains intellectuels médiatiques parisiens, "islamophobie" est un terme à bannir absolument du vocabulaire français. Un des principaux arguments mobilisés pour justifier ce bannissement symbolique réside dans l’affirmation selon laquelle le terme a été forgé par les "intégristes iraniens" dans les années 1970 soit pour disqualifier les femmes refusant de porter le tchador, soit pour empêcher toute forme de critique de la religion musulmane : (...).
Dans un article de 1910 sur l’état de l’Islam en Afrique occidentale française, Delafosse dénonce la composante de l’administration coloniale affichant ouvertement son hostilité à l’encontre des musulmans et de la religion musulmane.
« Quoi qu’en disent ceux pour qui l’islamophobie est un principe d’administration indigène, la France n’a rien de plus à craindre des Musulmans en Afrique occidentale que des non-Musulmans. (…) L’islamophobie n’a donc pas raison d’être dans l’Afrique occidentale, où l’islamophilie, dans le sens d’une préférence accordée aux Musulmans, créerait d’autre part un sentiment de méfiance parmi les populations non-musulmanes, qui se trouvent être les plus nombreuses. L’intérêt de la domination européenne, comme aussi l’intérêt bien entendu des indigènes, nous fait donc un devoir de désirer le maintien du statu quo et de garder une neutralité absolue vis-à-vis de tous les cultes.6 »
... du concept d’"islamophobie", (...) je préfère, en attendant de trouver une expression plus satisfaisante, parler de « racisme anti-musulmans. » Il est en effet essentiel de ne pas adopter une attitude suiviste vis-à-vis du combat idéologique mené par l’ONU et les 57 Etats de l’Organisation pour la conférence islamique, comme le font beaucoup de libertaires, d’altermondialistes et de gauchistes. Ce combat étatique vise à généraliser des lois contre le blasphème, lois en vigueur déjà dans la moitié des Etats de la planète et 7 pays d’Europe dont l’Allemagne et le Royaume Uni. Il s’agit de ne pas se tromper de cible : ce qui doit être combattu ce n’est pas la critique des religions mais le #racisme, les discriminations, vis-à-vis d’une catégorie de la population (racisée car de fait cette religion est surtout implantée dans certaines populations originaires d’Afrique subsaharienne et d’Afrique du Nord) . Il ne s’agit pas d’une « phobie » (sauf pour quelques crétins ou fascistes invétérés) : ce terme psychologisant et vague vise en fait à empêcher toute #critique #rationaliste et scientifique de l’islam et par extension toute critique des les religions, YC, 12/01/2015
L’essor de l’islam en France et ses conséquences politiques négatives pour les mouvements ouvrier et féministe
▻http://www.mondialisme.org/spip.php?article2218
L’islamophobie est-elle punie par la loi ?
►http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/01/20/l-islamophobie-est-elle-punie-par-la-loi_4559911_4355770.html
Lundi à Cologne, l’écrivain français Michel Houellebecq s’est défendu d’avoir écrit, avec son roman Soumission, un « livre islamophobe » mais a estimé qu’on en avait « parfaitement le droit ». Rien n’est moins sûr.
Quelle définition ?
Le terme « islamophobie » suggère à l’origine une peur collective de la religion musulmane. Mais il s’impose depuis quelques années comme l’ensemble des réactions de rejet vis-à-vis des personnes musulmanes (ou supposées telles). En effet, si le suffixe « phobie » désigne étymologiquement une peur, son sens a dévié et peut désigner communément une notion d’« #hostilité sociale », comme dans les mots xénophobes, homophobes, etc.
De nombreuses institutions tentent de tracer les contours de ce concept qui relève aussi bien des préjugés que des actes. Ainsi, selon le Conseil contre l’islamophobie en France (rapport 2014), « il s’agit de l’ensemble des actes de discrimination ou de violence contre des institutions ou des individus en raison de leur appartenance, réelle ou supposée, à l’islam. Ces actes sont également légitimés par des idéologies et des discours incitant à l’hostilité et au rejet des musulmans. »
De la même manière, le Conseil de l’Europe établit dans son rapport sur l’islamophobie et ses conséquences pour les jeunes que « l’islamophobie peut se définir comme la peur, ou une vision altérée par des préjugés, de l’islam, des musulmans et des questions en rapport. » Ce à quoi il ajoute :
« Qu’elle se traduise par des actes quotidiens de racisme et de discrimination ou des manifestations plus violentes, I’islamophobie est une violation des droits de I’homme et une menace pour la cohésion sociale. »
_Selon ces définitions, il ne s’agit donc pas d’une critique de l’islam en tant que dogme, mais bien d’une hostilité vis-à-vis des musulmans._
Quelle différence avec le racisme ?
Dans une interview donnée au Nouvel Observateur en juillet 2013, Manuel Valls, alors ministre de l’intérieur, expliquait qu’il refusait d’utiliser le terme « islamophobie », préférant l’expression « racisme antimusulman ». Il reprenait ainsi à son compte l’argumentaire de l’essayiste Caroline Fourest pour qui le terme « islamophobe » est un concept utilisé par les adeptes d’un islam fondamentaliste afin d’empêcher toute critique de la religion.
Interrogée par Rue89, Caroline Fourest s’expliquait en 2013 :
« Il y a peut-être une occurrence [de ce terme] dans les années 20, mais ce sont bien les mollahs iraniens, à la fin des années 70, qui en feront la vraie première utilisation publique et politique, en accusant les féministes qui se battaient contre le voile d’être islamophobes. L’objectif de ces intégristes est de faire croire que critiquer l’islam, c’est être antimusulman. Cela leur permet d’empêcher toute critique féministe et laïque de la religion. »
Cette affirmation, également développée dans l’ouvrage Tirs croisés coécrit avec Fiammetta Venner, est problématique puisqu’elle ne repose sur aucune source précise. Le sociologue Marwan Mohammed explique de son côté que le mot « islamophobie » n’existe pas en persan et doit son origine à des #administrateurs_coloniaux français du début du XXe siècle.
Au-delà de ce point d’histoire, le sociologue, auteur en 2013 avec Abdellali Hajjat de l’ouvrage Islamophobie, Comment les élites françaises fabriquent le « problème musulman », déclarait à Libération que « ce #déni du terme d’islamophobie a durant longtemps laissé dans l’ombre l’expérience de l’islamophobie. Et ceux qui la subissent le vivent très mal ».
Pour Alain Gresh, rédacteur en chef du Monde diplomatique, refuser la dimension raciste de l’islamophobie est une manière de se voiler la face. « Il est évident qu’il y a un recoupement entre racisme anti-Maghrébins et islamophobie, sans doute renforcé par la visibilité d’une partie de la jeune génération, qui s’affirme "musulmane" sur la scène publique et ne rase plus les murs. Il se développe ainsi un nouveau #racisme_anti-arabe, porté par une partie des intellectuels et des médias, qui se camoufle sous le drapeau de la lutte contre l’islam », affirmait le journaliste au début des années 2000.
Attention toutefois à ne pas confondre racisme et islamophobie. « Tous les musulmans ne sont pas maghrébins et tous les Maghrébins ne sont pas musulmans. En outre, quand on observe les données du ministère de l’intérieur, on observe une stagnation du racisme anti-maghrébin, qui a toujours représenté la catégorie la plus importante, contrairement aux actes visant l’islam ou les musulmans, dont la progression est très forte. Il n’y a pas de dynamique commune, bien qu’assez souvent origine et religion s’articulent », souligne Marwan Mohammed.
L’islamophobie est-elle répréhensible ?
L’islamophobie n’est pas punie en tant que telle en France. L’encadrement de son expression dans l’espace public relève des lois régissant la liberté d’expression. En effet, selon la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse (voir l’article 24), « la provocation à la discrimination, la haine ou la violence envers des personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée » peut faire l’objet d’une condamnation. C’est dans ce cadre-là que plusieurs personnes tenant des propos islamophobes sont passées devant la justice.
A titre d’exemple, le 15 octobre 2013, Christine Tasin, présidente de l’association « Résistance républicaine » et collaboratrice du site Riposte laïque (proche des identitaires d’extrême droite), avait déclaré devant un abattoir mobile installé pour le sacrifice rituel de l’Aïd-el-Kébir à Belfort : « Oui, je suis islamophobe, et alors ? La haine de l’islam, j’en suis fière. L’islam est une saloperie (...), c’est un danger pour la France. » Le parquet de Belfort avait estimé que ses mots étaient « de nature à susciter le rejet des musulmans en les désignant comme un danger pour la France ». La militante islamophobe avait ainsi été condamnée pour « #incitation_à_la_haine_raciale ».
Même chose sur Internet. Un internaute ayant publié sur Le Figaro.fr en juillet 2011 un message à caractère islamophobe a ainsi été condamné en 2013 à un mois de prison avec sursis et à 1 680 euros d’amende, note le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF).
Comment mesurer son ampleur en France ?
Deux organismes tentent de mesurer l’ampleur du phénomène dans l’Hexagone avec des méthodologies différentes : l’Observatoire national contre l’islamophobie – une instance dépendant du Conseil français du culte musulman (CFCM) – qui comptabilise les plaintes déposées et transmises au parquet par la police ou la gendarmerie, et le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) – qui reproche au premier sa trop grande proximité avec la place Beauvau et se méfie des statistiques policières –, recensant les actes sur la base de déclarations de citoyens et des remontées médiatiques.
Leurs divergences politiques et méthodologiques se traduisent dans les faits par des divergences sur les chiffres. Ainsi, dans son rapport annuel 2014 basé sur les chiffres de l’année 2013, le CCIF a dénombré 691 actes islamophobes sur le territoire quand l’Observatoire national contre l’islamophobie en a recensé 226.
Dans l’attente de chiffres complets pour l’année 2014, l’Observatoire national contre l’islamophobie a cependant d’ores et déjà alerté pour ce début d’année 2015 : au 19 janvier, 116 actes antimusulmans avaient été recensés en France, soit une hausse de 110 % par rapport à janvier 2014.
Quelle reconnaissance au niveau mondial ?
Des institutions européennes ou occidentales comme le Conseil de l’Europe ou l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) ont légitimé l’usage du terme « islamophobie ». Mais la lutte contre l’islamophobie est aussi l’un des chevaux de bataille de l’Organisation de la conférence islamique. L’OCI, qui regroupe 57 Etats membres et dispose d’une délégation permanente aux Nations-unies, veut obtenir la reconnaissance de ce délit au niveau mondial et sa retranscription dans les droits nationaux au même titre que le racisme.
Ce militantisme s’est concrétisé par la mention de l’islamophobie – au même titre que le racisme, la xénophobie ou l’antisémitisme – parmi les maux à combattre par les conférences des Nations-unies sur le racisme. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, déclarant en 2009 que « le racisme peut aussi s’exprimer de manière moins formelle comme la haine contre un peuple ou une catégorie particulière comme l’antisémitisme, par exemple, ou plus récemment l’islamophobie ».
Mais l’OCI, dont la majorité des membres ont l’islam pour religion d’Etat et où toute critique est assimilée au blasphème, est souvent accusée de vouloir faire reconnaître au niveau international un délit de « diffamation des religions » sous couvert de lutte contre l’islamophobie.
Avec des succès mitigés, comme elle le reconnaissait dans son rapport 2012 : « Pendant la dernière décennie, l’OCI a réussi à adopter une résolution sur la diffamation des religions au sein du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève et à l’AGNU (Assemblée générale des Nations Unies). La résolution, après les premières années, a cependant été confrontée à l’opposition des pays occidentaux qui l’ont perçue comme étant centrée sur l’islam et ont soutenu que ses dispositions étaient destinées à restreindre la liberté d’expression. »
Madjid Zerrouky
Voir aussi éventuellement des échanges sur ce terme, là :
►http://seenthis.net/messages/332458
Nigeria : des images satellite témoignent du massacre de Baga
▻http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/01/15/nigeria-des-images-satellite-temoignent-du-massacre-de-baga_4556480_3212.htm
Les combattants islamistes de #Boko_Haram n’ont rien épargné au cours de l’offensive la plus « destructrice » de leur six années d’insurrection à Baga, dans l’Etat de Borno, au nord-est du Nigeria, affirment Amnesty International et Human Rights Watch (HRW), jeudi 15 janvier, s’appuyant sur des témoignages et des images satellite.
Caricatures antisémites vs. caricatures islamophobes : le débat porte-t-il réellement sur « la liberté d’expression » ?
Des médias étrangers publient des caricatures antisémites pour « tester les limites de la liberté d’expression en France ». D’après ces caricaturistes, en France, il serait interdit/impossible/tabou de caricaturer des juifs et tout symbole de leur religion alors qu’il serait permis/possible/encouragé de caricaturer non seulement le Prophète Muhammad (avec l’importance qu’il a dans la croyance islamique) mais aussi des musulmans/Arabes/Français d’origine étrangère, etc.
Au-delà de la liberté d’expression, la question de la prise en compte du contexte ne semble pas abordée. Publier des caricatures antisémites n’est-ce pas omettre que les Français juifs sont confrontés à l’antisémitisme dans leur propre pays ? « Les juifs n’ont pas le même statut que les musulmans dans la société française » est l’un des arguments avancés. Ne sont-ils pour autant pas une « minorité » se sentant « en danger » ? La réponse est oui.
Ainsi, ces caricaturistes et médias étrangers ne reproduisent-ils pas exactement le procédé qu’ils reprochent à Charlie Hebdo : viser une minorité sans tenir compte du contexte dans lequel elle vit ?
À suivre, car il y a beaucoup de choses à dire/écrire sur ce sujet très complexe.
Quelques exemples seraient éclairants et notamment en regard de ce que recouvre la formule « liberté d’expression ». Cfr aussi le dossier du Monde, déjà relevé sur Seenthis
►http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/01/14/de-charlie-a-dieudonne-jusqu-ou-va-la-liberte-d-expression_4555180_4355770.h
Bonjour, je n’ai pas le temps de développer le propos, je pose juste des questions (pas d’autres intentions)
Comment réfuter
▻http://linuxfr.org/users/jiehong/journaux/comment-refuter
Le web est en train de changer l’écrit en conversation. Il y a vingt ans, les écrivains écrivaient, les lecteurs lisaient. Le web laisse aux lecteurs la possibilité de répondre, et ils le font de plus en plus — dans les fils des commentaires, sur les forums, et sur leurs blogues personnels.
Nombreux sont ceux qui répondent à quelque chose avec laquelle ils ne sont pas d’accord. Ce n’est pas surprenant. Être d’accord ne tend pas à motiver les foules autant que quand on n’est pas d’accord. En outre, il y a moins matière à tergiverser. On pourrait s’étaler sur quelque chose que l’auteur a dit, mais il a probablement déjà exploré les implications les plus intéressantes. Quand on n’est pas d’accord, on entre dans un territoire non exploré par l’auteur.
Le résultat c’est qu’il y a bien plus de controverse. Ça ne signifie pas que les gens sont plus en colère. Le changement structurel dans la manière dont nous communiquons est suffisant pour en expliquer le tout. Mais même si ce n’est pas la colère qui anime la controverse, il y a un danger que son augmentation puisse rendre les gens plus énervés. En ligne, en particulier, où il est aisé de dire des choses que l’on ne dirait pas en face à face.
Si nous allons exprimer notre avis contraire de plus en plus, nous devrions le faire correctement et avec tact. Que cela signifie-t-il ? La plupart des lecteurs est capable de faire la différence entre une attaque personnelle, et une réfutation raisonnée et bien construite, mais je pense qu’il peut être bénéfique de mettre des noms sur chaque étape, alors voici un essai de hiérarchie d’expression d’un avis contraire (DH pour Disagreement Hierarchy).
Traduction de : ▻http://paulgraham.com/disagree.html
#Paul_Graham #pair_à_pair #web #web2.0 #logique #communication #oral #écrit #forum
Le vilain petit secret : la majorité des journalistes morts (au nom de la liberté de la presse, donc) en 2014 sont des… musulmans.
Let’s talk about the other dead journalists
▻http://america.aljazeera.com/opinions/2015/1/charlie-hebdo-deadmuslimjournalistsfreedomofspeech.html
However, this fight for freedom of speech is not always seen as a Muslim struggle. Yet the number of Muslim journalists killed defending journalism tells a different story. More than half of 61 journalists killed in 2014 were Muslims, many working in conflict-affected countries such as Iraq, Syria, Pakistan and Somalia. But few have received the recognition or commemoration accorded to Western journalists or a handful who worked for Western media outlets.
(via Angry Arab)
Il n’est plus à démontrer que la mort de journalistes non-occidentaux passe inaperçu. Par contre comment sait-on que c’est des journalistes musulmans ?
Dans la liste ▻https://cpj.org/killed/2014 je ne vois pas une analyse statistique en fonction de la religion.
Se sont ils dont basé uniquement sur les nom, prénom pour en déduire qu’ils sont musulmans ? Leur pays d’origine ? parceque je n’en vois pas d’autres.
Si on suit la logique de Rafia Zakaria - associer une religion à nom ou bien à un pays ou une région du globe - Marcos de Barros Leopoldo Guerra, Pablo Medina Velázquez, Michael Tshele ou bien Camille Lepage ne peuvent être que Chrétiens pareil pour MVN Shankar qui ne peut être que Sikh. Bien sur il y a de fortes chances qu’ils le soient autant que Mohamed Taani ou bien Khaled Reyadh Hamad l’aient été aussi d’être musulmans. Mais cette logique, supprime totalement la possibilité que tous ces journalistes, peut importe leur origine et leur noms, soit athés ou agnostiques. Cette logique à mon avis, non seulement s’imisse dans l’intime des defunts journalistes mais en plus elle le récupère potentiellement à des fins politiques tout en discriminant encore plus.
After Ebola: the darkest days of terror are over | Bintu Sannoh | The Observer
▻http://www.theguardian.com/commentisfree/2015/jan/11/ebola-gone-from-my-town-in-sierra-leone-but-quarantine-poverty-hunger
Even though Ebola is gone here, the hated quarantine, which began back in July, remains. Strangely, they now say it is to protect us – to keep others out, rather than to keep us in. The impact is the same, though: we can’t move. My aunty can’t do the business she used to (...) We have survived on occasional food gifts and through “backyard gardening” – growing simple things and then seeing if I can sell some in town. But we rarely make more than 4,000 leones a day (about 62p).
Six pieds sur Terre : Non, tout le monde n’est pas Charlie - Laure Noualhat
▻http://environnement.blogs.liberation.fr/noualhat/2015/01/non-tout-le-monde-nest-pas-charlie.html
Quand ce qui est désormais devenu un logo sur fond noir est inscrit sur le fronton illuminé du Nasdaq, il y a de quoi sourire (jaune) et s’inquiéter.
Hier, la #FNSEA organisait un déjeuner de presse, le président Xavier Beulin y adressait ses vœux à la presse et décidait d’aborder quelques sujets majeurs de l’année. Quelle ne fut pas ma surprise, en débarquant dans le hall de l’immeuble cossu du principal syndicat agricole français, de me voir proposer, à l’accueil, un badge avec « Je suis Charlie » inscrit sur fond noir.
Quelle ironie. Un des collaborateurs du journal satirique, le journaliste Fabrice Nicolino, est passé sur le billard la veille, une balle fichée dans la jambe. Qui est Nicolino ? L’auteur de #Pesticides, révélations sur un scandale français ; La faim, la bagnole, le blé et nous ; Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde… bref de formidables enquêtes sur des sujets aussi divers que les produits phytosanitaires, les #agrocarburants et l’#élevage. Entre autres. Pour faire simple, Nicolino, c’est un adversaire de la FNSEA. Pas un simple ennemi « bête et méchant », un ennemi qui combat avec les armes de déconstruction massive que sont l’investigation, le recoupement des sources, les rencontres, les reportages, une flopée de convictions profondes et un soupçon de bon sens dans un monde qui part en vrille.
La direction de la FNSEA arbore un badge je suis Charlie
En voyant l’équipe dirigeante de la puissante FNSEA arborer ce badge, « Je suis Charlie », j’ai eu un haut-le-cœur. Pourtant, la choucroute était au poil. Autant Mahomet, sous la plume de Cabu, se désespérait d’être aimé par des cons, autant il doit être écœurant d’être loué par ses ennemis. Mais de cela, je ne sais goutte, je suppute simplement.
En faisant remarquer cela à mon voisin de table, il me fut rétorqué la phrase soi-disant voltairienne (dans l’esprit, pas à la lettre) : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire », un des poncifs les plus irritants du moment. Bien sûr, chacun a le droit de pleurer les morts de Charlie, de soutenir ses vivants et de s’y abonner à vie pour que ce journal nous fasse rire encore longtemps. Mais « être » Charlie, c’est une toute autre affaire. « Etre » Charlie, c’est surtout une mobilisation à la sauce réseau social : bête, virale, in-sens-ée, c’est-à-dire sans trop de sens dans le fond.
Cela ne coûte rien à personne de défendre la liberté de la presse. Et Xavier Beulin l’a rappelé hier à sa façon. « Quand nous sommes mécontents d’un papier que l’on trouve mauvais ou pas agréable, finalement, qu’est-ce que cela vaut au regard de la liberté d’expression ? » Pas grand-chose en effet. Et rien du tout quand les papiers désagréables sont justes et justifiés.
Ensuite, il a parlé de démocratie mais je n’ai pas tout compris. Je ne suis pas sûre non plus que l’on parle de la même chose. De quelle démocratie sommes-nous les façonneurs quand seulement un tiers de la population en âge de le faire se déplace pour aller voter ? De quelle démocratie sommes-nous les témoins quand des lobbies puissants écrivent, amendent et détricotent des lois ? De quelle démocratie pouvons-nous nous enorgueillir quand les intérêts des uns —toujours les mêmes au passage, c’est-à-dire les riches et les puissants— contreviennent au bien-être général et collectif ?
Le Nasdaq est Charlie ? La FNSEA est Charlie ? Ma voisine qui n’a jamais ouvert un journal de sa vie est Charlie ? Quelle poilade, décidément.
Nigeria massacre deadliest in history of Boko Haram
▻http://bigstory.ap.org/article/b2d7a0252dd04676b20697bd39356fcc/7-kids-reunite-parents-lost-nigeria-islamic-uprising
“The human carnage perpetrated by Boko Haram terrorists in Baga was enormous,” Muhammad Abba Gava, a spokesman for poorly armed civilians in a defense group that fights Boko Haram, told The Associated Press. He said the civilian fighters gave up on trying to count all the bodies. “No one could attend to the corpses and even the seriously injured ones who may have died by now”. An Amnesty International statement said there are reports the town was razed and as many as 2,000 people killed. Source: Relevé sur le Net...
Je sais que pour une affiche ou un sticker il faut faire bref.
Mais je me sais manipulable, et je pense qu’il serait très imprudent de ma part de me prévaloir du contraire.
J’aurais plutôt écrit- mais ça n’engage que moi, quelque chose du genre :
je sais trop bien combien je suis manipulable, mais faudrait voir à ne pas me prendre trop longtemps pour une buse.
Sans compter que « Les familles des victimes de Charlie Hebdo », ça me paraît une possible maladresse ?
Depuis que j’ai appris la nouvelle, mercredi en tout début d’après midi, je suffoque.
La liberté d’expression, cette pauvre serpillière, c’est aujourd’hui de communier dans un creux et insensé « je suis Charlie ».
D’étonnants libertaires qui hier conchiaient ce journal font depuis trois jours un bâillon avec, et s’efforcent de lobotomiser préventivement avec le plus largement possible. On a parlé du « désarroi des enseignants » face aux réactions des élèves. je suis plus inquiets de voir ces mêmes enseignants empressés de faire arborer et écrire des « Je suis Charlie » à des enfants de 8 ans.
Le zèle imbécile dans la manifestation d’émotion, non merci.
Je me tiens le plus possible à distance de la presse et des média depuis mercredi.
La grosse émotion collective, le décervelage, l’imbécilité débridée... On étouffe. On suffoque. Ôtez moi ce bâillon.
Je ne suis pas Charlie. Je ne veux pas de ces sales jeux SM.
Ce qui se passe aujourd’hui, la manifestation d’Union sacrée derrière les principaux responsables de la politique européenne au Moyen-Orient et dans le monde qui aura lieu dimanche constituent le plus beau cadeau que l’on puisse faire aux instigateurs de l’assassinat, quels qu’ils soient.
Ce qui me met dans un état proche du désespoir.
Je ne sais pas vous, les ami⋅e⋅s, mais perso, je n’ai encore réagi nulle part, à part ici.
Je ne sais absolument pas quoi dire ni surtout comment le dire, dans les cercles d’ami⋅e⋅s et familles où quasiment 100% relaient la même chose.
Et dimanche je ne sais pas si je dois faire ou dire quelque chose. Je n’ai vraiment aucune idée de comment m’y prendre.
Autant j’ai été agréablement surpris par les rassemblements de mercredi et jeudi que je veux bien croire spontanés, autant l’idée de défiler dans un cortège de vieux politicards hypocrites et corrompus me fait gerber. Convoquer le ban et l’arrière ban de la crapule qui nous plombe depuis plusieurs décennies pour une indignation clientéliste sous couvert d’une unanimité (à quoi ?) d’une union sacrée (pour faire front dans une juste guerre des civilisations sûrement ?), ce sera sans moi. Ce qui est arrivé est malheureusement la conséquence des errements politiques et sociétales du monde occidental et ces mêmes politicards qui viendront demain battre le pavé parisien feraient bien de faire profil bas.
Vive la société multiculturelle ! Vive le monde multipolaire ! (et fuck tous les clergés tant laïques que religieux.)
@RastaPopoulos : à partir de jeudi midi, la question a été posée de savoir si le site web de l’école élémentaire (en fait ancienne école, mais je suis toujours dans le circuit) de ma fille devait mettre Je suis Charlie sur le site.
Ça m’a obligée à formaliser mon refus intuitif et à le présenter en quelques phrases argumentées. Les réactions, parfois vives…, m’ont fait avancer dans ma formulation.
Après une journée d’échanges, deux intervenant.e.s qui ne s’étaient pas exprimé.e.s ont exprimé des réserves. L’affaire n’est pas finie, puisqu’aux dernières nouvelles, la personne qui gère physiquement le site ne voit pas de problème et propose « de faire simple » en mettant directement la fameuse mention…
C’est, en dehors d’ici, le seul endroit où j’ai eu une expression (semi-)publique.
@aude_v : c’est plié, je reste à la maison : le fils a plus de 39 de fièvre depuis cette nuit, et un début du genre pharyngite. C’est ce qu’on appelle un acte manqué familial ! :D
Pas eu le courage de demander pourquoi ou d’argumenter quand A. me dit au téléphone qu’elle part à la manif…
Par contre, une amie (qui reconnait son peu d’#éducation_politique) m’a fait l’honneur de m’appeler avant-hier pour échanger nos opinions car elle avait des doutes.
Tout comme hier, je demande à mon ado pourquoi elle n’a pas suivi tous ses amis partis à la manif, j’applaudis des deux mains quand elle m’apprend qu’elle ne veut pas cautionner quelque chose dont elle ne connait pas les ressorts. Si elle n’a jamais lu Charlie et ne peut rien en dire, par honnêteté elle a décidé ne ne pas y aller. Au moins elle a le courage de reconnaitre son ignorance, chose que beaucoup ne veulent pas avouer au profit d’une bouillie facile et prémâchée sur la liberté d’expression.
Je dois dire que l’on se compte peu nombreux à refuser mais que cela a toujours été ainsi, bouffe ton désarroi en solitude, décidé à ne pas participer aux pantalonnades politichiennes.
Bin moi je me suis entendu dire « Regarde Drucker et fous-nous la paix. » sur Twitter :)
Je regarde la marche, je garde les enfants.
Mieux vaut éviter Twitter en ce moment : c’est une avalanche de conneries consternantes.
J’y suis allé hier (à Lille c’était hier) — c’était important pour ma compagne (son père est ancien journaliste, réfugié politique congolais). De mon coté j’y suis vraiment allé à contrecoeur.
Bref, les raisons d’y aller ou de ne pas y aller sont multiples.
L’ambiance était calme, peu de pancartes, pas de slogans, mais énormément de monde.
Solitude énoooorme. Ça me fait bizarre cette démonstration de combien... nous sommes peu là... quel contraste avec le monde dans les rues, dans les fils twitter, dans les fils FB. Et si c’était nous qui étions dépolitisés ? :-/
@biggrizzly surtout ne te gêne pas si tu penses que la politique c’est défiler avec les meurtriers de tête dont Netanyahou aller chanter la marseillaise et applaudir les policiers …
@touti : je suis très bien ici avec vous ; je n’évoque en définitive qu’une solitude relative. Mais ce que je vois à la télé, là, malgré moi (je ne suis pas le maître de la télécommande, ce soir), c’est... étouffant. Je ne m’étais pas bien souvent senti à ce point en décalage avec le plus grand nombre.
Oui, le passage de Pessoa est bien dans l’ambiance.
Entre dépression et exil intérieur.
Encaisser la pression use. Et ça ne fait sans doute que commencer.
Voir les hésitations conclues par un « de toutes façons, on ne se laissera pas récupérer » n’aide pas beaucoup le moral.
Alors oui, désolé #frappe_qu'un coup, mais il y a des moments où on peut avoir une baisse de moral.
Être ou ne pas être Charlie – là n’est pas la question - [UJFP]
►http://www.ujfp.org/spip.php?article3760
« L’Union Nationale » et « l’Union Sacrée » que l’émotion autour du massacre qui vient d’être commis essaie de nous imposer, manipulent les sentiments d’horreur et de révolte légitimes au service d’autres significations bien plus complexes et douteuses. La liberté d’expression n’est pas menacée en France, même la plus raciste. Nous ne sommes pas dans le camp de ceux qui soutiennent le racisme d’État ou les interventions impérialistes. Nous n’acceptons pas le « choc des civilisations » et la logique « terrorisme/antiterrorisme ». Nous refusons d’avance toutes les nouvelles lois « sécuritaires » et toutes les nouvelles formes de discrimination ou d’injonction à l’égard des musulmans que cette union nationale ne peut manquer de produire. .
Racial Bias, Even When We Have Good Intentions - NYTimes.com
▻http://www.nytimes.com/2015/01/04/upshot/the-measuring-sticks-of-racial-bias-.html?smid=fb-share&_r=1&abt=0002&abg=1
A shooter bias in Germany against people wearing Muslims headgear - Cairn.info
▻http://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychologie-sociale-2009-3-page-181.htm
Le bocage est en repli et les haies en voie de disparition ; elles jouent pourtant un rôle essentiel - La montagne .fr
▻http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/riom/2014/02/09/le-bocage-est-en-repli-et-les-haies-en-voie-de-disparition-elles-jouent-p
Raffa
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10 minutes ago
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"Les bonnes vieilles haies de nos campagnes auvergnates sont bel et bien en voie de disparition. Le bocage perd du terrain dans le Puy-de-Dôme, comme partout en France. Et pas toujours pour de bonnes raisons. Car si elles sont de plus en plus rares, ce n’est pas le fruit du hasard. La pression agricole ou foncière et les modes de vie de notre société sont sur le banc des accusés. En zone urbaine, les thuyas et les lauriers fleurissent : ils sont plus occultant mais n’ont pas les attraits environnementaux d’une bonne vieille haie d’antan. En milieu rural, ces haies sont rasées ou (...)
Les pratiques de #Merck et de l’industrie pharmaceutique en question
▻http://www.multinationales.org/Les-pratiques-de-Merck-et-de-l
Bernard Dalbergue, ancien cadre du groupe pharmaceutique américain Merck (MSD) en #France, lève le voile sur les méthodes douteuses de l’industrie pharmaceutique pour vendre ses produits, minimiser leurs risques et détourner les règles du système de sécurité sanitaire. Essais biaisés, effets secondaires et réclamations de patients dissimulés, relations troubles avec les médecins et les experts chargés d’évaluer les médicaments... Les nouvelles lois passées en France suite au scandale du Mediator (...)
/ #Pharmacie, France, #Libération, #Lobbying, #normes_et_régulations, #influence, #lanceur_d'alerte, Merck, #marketing, #publicité_mensongère, (...)
#éthique
►http://www.liberation.fr/societe/2014/02/03/un-medecin-au-service-des-labos-vide-son-sac_977624
►http://www.liberation.fr/societe/2014/02/03/lobbying-derives-et-pressions-de-l-americain-merck_977632
►http://www.liberation.fr/societe/2014/02/03/indirectement-ce-sont-les-labos-qui-font-et-defont-nos-carrieres_977635
►http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/02/04/un-ancien-de-merck-denonce-les-pratiques-du-laboratoire_4359560_3234.html
►http://www.flickr.com/photos/skibler/4530995125
Ni rire de tout, ni rire avec tout le monde
▻http://www.minorites.org/index.php/2-la-revue/1569-ni-rire-de-tout-ni-rire-avec-tout-le-monde.html
La poilade générale est terminée. Tant mieux. Ce temps d’avant, ce temps de mecs moustachus qui résistaient au pouvoir en faisant des blagues sur les putes, les pédés et les bourgeois – s’il a jamais existé – n’a historiquement plus de raison d’être. Alors peut-être qu’un jour, quand on aura guéri le cancer, et que les corps humains auront été remplacés par des gros bouts silicone sensori-moteurs, on pourra rire de tout avec tout le monde parce que plus rien ne sera grave. En attendant, on gagnerait à se sortir du crâne le leitmotiv que l’« on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui ». J’ai vu trop de débats à la télé qui justifiaient qu’on dise tout et n’importe quoi au nom de ce seul précepte. Les comiques français tentent coûte que coûte de démontrer que Desproges avait raison. Et ils prouvent (...)
Utilisation du tableau « #Plantes d’intérêt apicole »
L’intérêt apicole d’une plante représente son potentiel en ressource exploitable par les #abeilles : le pollen (pollinifère) et le nectar (nectarifère)
La liste reprise ci-dessous regroupe plus de 200 espèces (et variétés) indigènes ou non, regroupées en sous catégories : arbres, arbustes, vivaces et annuelles, qui ont un intérêt apicole croissant de 0 à 5.
Comment la #Terre change sous nos yeux | Eco(lo)
▻http://ecologie.blog.lemonde.fr/2014/02/07/comment-la-terre-change-sous-loeil-des-satellites
La planète change, et nous en sommes fortement responsables. Si certaines évolutions sont naturelles (comme par exemple les éruptions volcaniques), l’activité humaine, du fait de l’#urbanisation galopante, de l’#industrialisation polluante ou de la déforestation massive, accélère grandement le changement climatique, n’en déplaisent aux climatosceptiques. C’est ce que montre la #NASA américaine dans des séries d’images satellite, World of Change, qui documente comment les terres, les océans, l’atmosphère et le soleil de notre planète évoluent année après année. Un projet tant captivant qu’édifiant.
Ces transformations ont été captées par huit satellites du programme Landsat, un projet du Centre américain de veille géologique des Etats-Unis (USGS) et de la NASA lancé en 1972 - qui ont également été à l’origine du projet similaire Timelapse, déjà évoqué sur ce blog.
▻http://earthobservatory.nasa.gov/Features/WorldOfChange/?src=twitter
Ah oui là, la « mère Aral » elle en a pris un sacré coup, va falloir mettre à jour ma série B...
Aral Sea: trends and scenarios | GRID-Arendal - Maps & Graphics library
▻http://www.grida.no/graphicslib/detail/aral-sea-trends-and-scenarios_9219#
Aral Sea: trends and scenarios
Year: 2005
From collection: Vital Water Graphics
Author: Philippe Rekacewicz
The demise of the Aral Sea was caused primarily by the diversion of the inflowing Amu Dar’ya and Syr Dar’ya rivers to provide irrigation water for local croplands. This graphic shows the disappearance of the Aral Sea from 1957 to 2000 and three possible scenarios showing the relationship between future demand (and thus water abstraction) and future available runoff in cubic kilometres per year. The scenarios cover the time period from 2000 to 2020. They show what may happen if water abstraction and the demand for water continue to increase, what may happen if they remain the same as they were in the year 2000, and what may happen if they decrease.
❞
Why global water shortages pose threat of terror and war
▻http://www.theguardian.com/environment/2014/feb/09/global-water-shortages-threat-terror-war
The US security establishment is already warning of potential conflicts – including terror attacks – over water. In a 2012 report, the US director of national intelligence warned that overuse of water – as in India and other countries – was a source of conflict that could potentially compromise US national security.
The report focused on water basins critical to the US security regime – the Nile, Tigris-Euphrates, Mekong, Jordan, Indus, Brahmaputra and Amu Darya. It concluded: “During the next 10 years, many countries important to the United States will experience water problems – shortages, poor water quality, or floods – that will risk instability and state failure, increase regional tensions, and distract them from working with the United States.”
Today in “I didn’t know they were Black!!”: Ludwig Van Beethoven
▻http://pinkhairedlesbianadventures.tumblr.com/post/75875451699/today-in-i-didnt-know-they-were-black-ludwig-van
Petit aperçu de la tendance qu’a notre société à faire disparaître de l’histoire tout ce qui n’est pas un homme blanc.(Permalink)
Data Mining : quand #Elsevier écrit sa propre loi…
Le leader mondial incontesté de l’#édition_scientifique, Elsevier s’engage en faveur d’une simplification du #data_mining. De nouvelles conditions d’accès, dévoilées le mois dernier, vont grandement simplifier l’#accès à l’un des principaux corpus de #publications_scientifiques. D’autres #éditeurs devraient prochainement adopter un modèle similaire. C’est notamment le cas du principal concurrent d’Elsevier, #Springer.
En apparence ce pourrait être une bonne nouvelle. La recension de Nature met ainsi en évidence l’engouement de certains chercheurs. Max Hauessler, l’instigateur d’un immense projet d’extraction des #articles_scientifiques sur le génome humain, a salué l’initiative : « Finalement, tout ceci montre qu’il n’y a plus aucune raison d’être effrayé par le #text-mining ». Les membres du Human Brain Project (le projet européen d’étude du cerveau humain, doté d’un budget d’un milliard d’euros) semblent également emballés par l’affaire : « Nous sommes enchanté par tout ceci. Cela résout d’importantes questions techniques ».
Mais...
▻http://scoms.hypotheses.org/98
#information #recherche #privatisation #université #chercheurs
–-
ajouté à la métaliste sur l’éditions scientifique :
►https://seenthis.net/messages/1036396
Pour le reste, tout est mauvais…
#API obligatoire…
Les termes de la #licence sont profondément inadaptés.
Vers une #privatisation…
Amis chercheurs, vous vous faites arnaquer trois fois (merci Elsevier) | Hotel Wikipedia | Rue89 Les blogs
►http://blogs.rue89.nouvelobs.com/les-coulisses-de-wikipedia/2014/02/17/amis-chercheurs-vous-vous-faites-arnaquer-trois-fois-merci-el
la France s’apprête à reconduire un accord avec le géant de l’édition scientifique, Elsevier. Coût de l’opération : près de 190 millions d’euros, versés sur cinq ans. Une somme qui n’était pas censée être révélée au grand jour.
Le budget final passé sous silence
Le consortium qui négociait pour le compte du ministère de la Recherche a bien publié [PDF] un communiqué annonçant sa signature prochaine avec Elsevier, mais les éléments les plus intéressants (notamment le budget final) ne figuraient pas dans le document.
C’est bien pour cela qu’il faut d’autres modèles... et on attend avec impatience le #nouveau_visions_carto pour que les chercheurs aient une place !
Je viens de recevoir cette info d’un ami bibliothécaire :
Pour la Suisse, le renouvellement de l’abonnement doit se faire en 2017. A l’Université de Genève cet abonnement coûte 1’300’000 CHF chaque année...
Nouvelle ère pour les collections
▻http://www.bib.umontreal.ca/collections-nouvelle-ere/default.htm
Un train peut en cacher un autre
▻http://blog.educpros.fr/christophe-perales/2014/02/14/un-train-peut-en-cacher-un-autre
Effectivement, @thibnton, les chercheurs ont aussi leur part à jouer... comme c’est noté dans le lien que tu viens de publier :
Ainsi, que Couperin (un consortium d’établissements et non de bibliothèques, il semble qu’il faille encore le rappeler) conclue ou pas un accord, d’ailleurs historiquement avantageux, avec Elsevier, ne change rien à la vraie question, qui est celle du rôle de la publication dans l’évaluation de la recherche.
Pour y répondre, les professionnels de la documentation peuvent idéalement cesser de se chamailler et apporter leur expertise et leur expérience. Ce serait déjà beaucoup. Mais à condition de bien garder en tête que rien ne se fera sans les chercheurs, présents à toutes les étapes de la chaîne, et qui ont des intérêts contradictoires selon les positions qu’ils y occupent, parfois successivement. Un système générateur de schizophrénie.
Des chercheurs refusent d’être « pistés »
▻http://www.arretsurimages.net/articles/2014-03-08/Des-chercheurs-refusent-d-etre-pistes-par-l-editeur-scientifique-Els
Accord bloqué avec les bibliothèques universitaires | Enquête derrière #paywall
M’avait échappé :
Reed Elsevier (...) en sa qualité de numéro un planétaire de l’édition scientifique, possède The Lancet, prestigieuse revue médicale hebdomadaire. Ses lecteurs ont fait un bond en apprenant, dans l’éditorial de la livraison du vendredi 9 septembre [2005], sous le titre « Reed Elsevier et le commerce des #armes », que ce groupe de presse est aussi propriétaire de Spearhead, l’une des sociétés qui organisent le Salon des technologies militaires
▻http://www.humanite.fr/node/113962
Les sophismes - erreurs et manipulations de la rhétorique et de la pensée logique
►http://www.informationisbeautiful.net/visualizations/rhetological-fallacies
Petit recueil de 18 moisissures argumentatives pour concours de mauvaise foi (Collectif de Recherche Transdisciplinaire Esprit Critique & Sciences)
▻http://cortecs.org/outillage/151-moisissures-argumentatives
Nous avons découpé ces moisissures argumentatives en 3 grandes catégories : les erreurs logiques, les attaques, et les travestissements.
A. Erreurs logiques
1.La généralisation abusive
2.Le raisonnement panglossien
3.Le Non sequitur (« qui ne suit pas les prémisses »)
4.L’analogie douteuse
5.L’appel à l’ignorance (ou argumentum ad ignorantiam)
6.Le post hoc ergo propter hoc (ou effet atchoum)
B. Attaques
7.L’attaque personnelle (ou argumentum ad hominem)
Variante 1 : l’empoisonnement du puits
Variante 2 : le Tu quoque (ou toi aussi)
8.Le déshonneur par association (et son cas particulier, le reductio ad hitlerum)
9.La pente savonneuse
10.L’homme de paille (dite technique de l’épouvantail, ou strawman)
11.L’argument du silence (ou argumentum a silentio)
12.Le renversement de la charge de la preuve
C. Travestissements
13.Le faux dilemme
14.La pétition de principe
15.La technique du chiffon rouge (ou red herring, ou hareng fumé)
16.L’argument d’autorité (ou argumentum ad verecundiam)
17.L’appel à la popularité (ou argumentum ad populum)
18.L’appel à la pitié (ou argumentum ad misericordiam)
Eureka.. Je voulais réfléchir à une telle liste...
Grâce à cette grille très précieuse, on va pouvoir enfin dépasser le basique dégainage de point godwin dans les débats.
Les dialogues risquent un peu de ressembler à ça
– B-12
– C-18 !!
– non toi B-7.2 !
– toi-même !!
ça fera un peu bataille navale, mais au moins on finira par faire reculer la mauvaise fois dans les débats ! :-)
La ressemblance avec « l’art d’avoir toujours raison » de Schopenhauer est tout à fait frappante.
Contre l’#agroécologie à la sauce Le Foll
▻http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1692
Nous, mouvements sociaux organisés, associatifs, syndicaux et professionnels, affirmons qu’une agroécologie paysanne existe aujourd’hui en France. Nous sommes obligés de la qualifier d’ « agroécologie paysanne » pour la distinguer de la campagne de communication du Ministère de l’Agriculture qui brandit le drapeau de l’agroécologie dans le seul but de mieux camoufler la fuite en avant de l’#agriculture industrielle vers la #marchandisation du vivant et la #bioéconomie.
En effet, les méthaniseurs industriels qui détournent la production alimentaire au profit de la poursuite du gaspillage énergétique, les semis directs avec l’herbicide Round Up® et les technologies génétiques destinées à breveter les semences sont des supercheries qui sont scandaleusement inscrites sous le vocable agroécologie par ce ministère. Par ailleurs, celui-ci, tout en élaborant la loi d’orientation agricole et en se réclamant de l’agroécologie , est en train de valider une loi sur les propriétés intellectuelles qui élargit, par les brevets sur les marqueurs biochimiques, moléculaires ou génétiques, le pouvoir des transnationales sur tous les domaines du vivant, et interdit les semences paysannes et reproductibles !
L’agroécologie paysanne est avant tout un corpus de pratiques vivantes et de mouvements sociaux avec un objectif politique commun : une agriculture sociale et écologique ancrée dans les territoires.
Elle s’inclut dans un mouvement de transformation sociétale global qui touche tous les secteurs d’activité (énergie, transformation, commerce, transport, habitat, éducation, santé, etc). Nous critiquons l’idéologie productiviste, le modèle agro-industriel et même le concept de développement agricole. Le terme de développement est assimilé à la notion de #croissance économique illimitée. Cette notion est antinomique avec le vivant dont le développement n’est pas fait que de croissance, mais est contenu par des équilibres dynamiques complexes à tous les niveaux d’organisation.
Appliqué à l’agriculture, le développement est un mirage entretenu par les intrants pétrochimiques et les subventions. Le projet du ministère français perpétue un modèle agricole industriel où le travail humain est taxé, l’emploi est détruit et les intérêts du capital préservés. L’énergie fossile est subventionnée, les impacts négatifs sont à la charge de la collectivité et les bénéfices sont privatisés. Actuellement, nous avons en France 5 millions de chômeurs, dont des paysans sans terre, et 500 000 agriculteurs.
Ils n’ont peur de rien.
Même si je n’aime pas trop le handicap que porte le mot #décroissance pour en parler à Mme et Mr Michu, il faut reconnaître que c’est un mot qui ne peut pas être repris. Malheureusement ça ne les empêche pas de le salir par décroissance = croissance négative.
Faudrait donner un nom un peu plus méchant à certains mouvements/techniques pour éviter les récupérations...
Je me posais des questions dernièrement : ▻http://nogarojournal.imadiez.com/2014/02/10/contre-lagroecologie-a-la-sauce-le-foll
There Are Shocking Differences Between Raw Honey and the Processed Golden Honey Found in Grocery Retailers
▻http://permaculturenews.org/2014/02/08/shocking-differences-raw-honey-processed-golden-honey-found-grocer
Raffa
There Are Shocking Differences Between Raw Honey and the Processed Golden Honey Found in Grocery Retailers - ►http://permaculturenews.org/2014...
48 seconds ago
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Les enfants ont-ils perdu le droit de se déplacer librement ? (Le Journal de Montréal)
▻http://www.journaldemontreal.com/2014/01/20/les-enfants-ont-ils-perdu-le-droit-de-se-deplacer-librement
En 1926, un enfant de huit ans pouvait marcher près de 10 km pour aller pêcher, sans la surveillance d’un adulte. De nos jours, un enfant du même âge peut à peine s’éloigner seul à plus de 300 mètres de sa maison. Ce phénomène menacerait leur santé mentale, affirme un médecin britannique.
Marrant, je m’en faisais la réflexion, toujours dans le cadre de ma révolte contre la confiscation des espaces publics de déambulation au profit du tout-voiture.
Quand j’étais gosse, j’avais une bande de potes du quartier avec lesquels j’étais dehors jusqu’à assez tard dans la soirée, surtout en été (coucher du soleil). Nous avions un périmètre assez étendu, jusqu’aux routes fréquentées, en fait.
Mais bon, j’étais en milieu urbain, pas rural.
Et dans le quartier où je sévissais, il y a eu des travaux d’aménagement pour faciliter la circulation des voitures en éliminant des trottoirs, des jardins, des murets, ce qui fait que les voitures sont plus nombreuses et rapides : je doute que les gosses puissent pédaler sans danger dans ce périmètre.
Ensuite, il n’y a avait pas eu de médiatisation du croquemitaine pédophile. Je pense qu’il y en avait autant que maintenant, mais comme c’était sous le manteau, on y pensait moins. Cela dit, on avait déjà le droit aux admonestations sur les inconnus et les bonbons.
Autre détail : nous faisions masse. Il y avait une vingtaine de gosses dans le quartier. Voire plus, avec la bande ennemie. Nous avions tous le droit de sortir, de parcourir les jardins, d’aller d’une pelouse à l’autre. Là, quand je suis repassée, il y avait des tas de grillages qu’il n’y avait pas. Beaucoup de petits sentiers entre propriétés ont disparus.
Mais oui, ma fille a nettement moins d’espace de liberté que j’en avais.
Il s’agit de l’étude qui avait été pointée ici ►http://seenthis.net/messages/214723
avec des super cartes montrant les zones de libre accès de 4 générations.
(pfff, j’ai eu un mal fou à retrouver le lien…)
J’ai des amis en banlieue dont la maison donne sur un cimetière séparé par un muret, un jour quelques ami·e·s de leur fille qui fêtaient ses 10 ans l’ont franchi pour jouer. Chaque parent a dû se déplacer pour récupérer son enfant au commissariat de police du coin, les enfants s’étaient fait embarquer pour #vagabondage !
Je ne dis pas qu’il faut aller courir sur les tombes, hein, je pense que l’intervention policière et leur terreur est symptomatique d’une moralisation sclérosante de l’espace collectif.
Et #merci @simplicissimus
Ça vaut le coup de voir la carte :
From Permaculture to Vegaculture
▻http://www.mclveganway.org.uk/Publications/New_Leaves/NL93.pdf
I would like to see Vegaculture growing from #Permaculture in the same
way that #Veganism separated itself from Vegetarianism all those years
ago; to further refine the design principles necessary in an approach
toward a sustainable world. Then Vegaculture will express not just
veganism per se, but the broad spectrum of cultural inputs, a basis in
stock-free agriculture and horticulture, the movement for compassionate
living, animal liberation and rights, essential and embedded
infrastructures. Other attributes such as natural energy systems, slow
food, localisation and numerous sensible living methods may well become
attracted to Vegaculture as they have to Permaculture.
What we need is a view to a ‘sustainable present’, not just a sustainable
future
J’attends toujours de voir un document un peu complet sur le jardinage - et plus dur l’agriculture - vegan/e. Mes recherches ont été infructueuses jusque là.
Sinon : ▻http://www.veganpaysbasque.org/initiative-de-promotion-de-lagriculture-bio-vegetalienne
la #biointensive est en elle-même une forme d’horticulture (et d’agriculture, dans l’acception de production céréalière même sur petite surface) sans élevage
Oui y a plein de techniques compatibles avec le modèle vegan mais j’aimerai bien voir une vision de l’agriculture et les moyens de la mettre en œuvre dans un modèle de société vegan