• Il ne faut plus mettre de jQuery du genre :

    $(function() {
    faire_un_truc();
    });

    dans la page Web elle-même. Parce que désormais, on peut (doit) charger les scripts en asynchrone, de façon à ne pas bloquer l’affichage de la page parce que les scripts ne sont pas encore arrivés.

    Du coup, si on met du jQuery directement dans la page, on a une erreur puisque jquery.js n’est pas encore chargé quand on fait l’appel au $.

    C’est notamment le cas avec des #plugins #SPIP, dont justement deux qui m’intéressent :
    – photoSwipe
    – varnish_stats

    Il faut passer tous les déclenchements dans des scripts séparés, quitte à ne conserver dans le corps de la page que des variables (dont la valeur serait connue uniquement dans grâce au squelette SPIP).

    (Je le ferais bien moi-même, mais mon SVN est tout cassé – j’ai eu l’idée saugrenue d’installer MacOS El Dorado sur ma machine.)

  • La ministre française de la Justice évoque la possibilité d’offrir l’asile à Assange et Snowden | ICI.Radio-Canada.ca
    http://ici.radio-canada.ca/breve/19686/ministre-francaise-justice-evoque-possibilite-offr

    La ministre Christiane Taubira a affirmé à un réseau affilié à CNN qu’elle ne serait pas surprise que son pays décide d’accorder l’asile à ces deux lanceurs d’alerte, ajoutant que la décision revenait au président et au premier ministre. Le débat a refait surface en France après qu’il eut été révélé que l’agence nationale de sécurité américaine avait espionné les trois derniers présidents français. Edward Snowden s’est réfugié en Russie après avoir révélé les programmes de surveillance de masse américains. Quant au fondateur de WikiLeaks, il se trouve dans l’ambassade équatorienne à Londres pour échapper à une extradition demandée par la Suède pour une affaire viol.

  • Quand les Lyonnais·es font pas comme les autres : retour sur 10 ans de Rebellyon
    http://rebellyon.info/Petit-retour-sur-Rebellyon-pour-ses-10.html
    A partir de lundi, le site lyonnais fête sa décennie pendant une semaine, l’occasion de faire un retour sur les origines du projet et son actualité.

    Après cette soirée, le projet d’Indymedia lyonnais s’essouffla et ne vit jamais le jour. Une autre initiative émergea quelques mois plus tard, en septembre 2004, à partir des critiques formulées et des expériences accumulées localement. Cinq éléments en particulier furent à l’origine des réflexions :
    – le besoin d’autonomie en matière de diffusion de l’information en période de mouvements sociaux, c’est-à-dire la possibilité pour les collectifs de s’organiser pour court-circuiter les médias dans le récit qui peut être fait d’un événement, d’une action, ou tout ce qui nous concerne. A condition pour cela de s’assurer d’une diffusion réelle pouvant rivaliser sur certains sujets avec la presse locale.
    – l’espace relativement large que les libertaires lyonnais constituaient alors (tant par le nombre de personnes que les structures ou thématiques abordées). Les nombreux outils communs dont il était doté favorisaient par ailleurs les rencontres et la confiance entre les « militant·es » ;
    – les journaux papiers libertaires, à travers différentes initiatives locales, du « Popouri » diffusé gratuitement au début des années 2000, à « IRL », qui avait représenté auparavant une force importante et rassembleuse du mouvement libertaire local ;
    – la volonté de proposer un espace ouvert aux contributions, ouvert à la publication de toutes les personnes, qui, localement, se retrouvaient dans nos idées, non réservé à des spécialistes de l’écriture, en proposant également de s’entraider ;
    – le système de publication sur Internet Spip, directement inspiré des journaux ou des fanzines, avec ses nombreux moyens d’interagir entre auteur·es d’articles et l’entraide qu’il permettait.

    Rebellyon, c’est aussi quelques chiffres qui intéresseront les personnes de #Spip sur la singularité de l’expérience :

    plusieurs milliers de lecteurs quotidiens, une moyenne de 3 à 5 articles mis en ligne chaque jour (hors mouvement social), environ 1 450 rédacteurs inscrits sur le site ayant proposé au moins un article chacun et plus de 10 000 articles en ligne.

    http://rebellyon.info/Rebellyon-info-a-10-ans-et-ca-se-fete.html

    #medias_libres #militants #anarchisme #mutu

  • Pourquoi « Prison Break » est en fait la meilleure série du monde
    http://imagesclaires.net/2015/06/18/pourquoi-prison-break-est-en-fait-la-meilleure-serie-du-monde

    Il y a quelques jours j’ai recommencé à regarder la première saison de « Prison Break », cette série diffusée sur la Fox il y a tout juste dix ans. L’histoire de Michael Scolfield, ingénieur brillant qui organise son propre emprisonnement pour sauver son grand frère, Lincoln, condamné à la peine de mort pour un crime qu’il n’a pas commis.

    (…) Est-ce que Prison Break était devenue ringarde ? Est-ce que j’allais m’ennuyer ? Et bien non, au contraire. Non seulement la série marche toujours aussi bien dix ans après, mais en plus, elle livrerait presque, à un second niveau, les secrets de la série bien écrite, un peu comme, sous les tatouages spectaculaires du héros, se dissimulent les plans du pénitencier de Fox River.

  • Minds, un réseau social respectueux de la vie privé ? (en tout cas « acclamé par les Anonymous » dixit Courrier)
    http://www.courrierinternational.com/article/internet-minds-le-reseau-social-acclame-par-les-anonymous

    Le réseau social http://minds.com est tout juste disponible sur le web et les téléphones mobiles qu’il attire déjà l’œil des #Anonymous. Les hackers ont appelé leur communauté, via leur page Facebook, à se joindre à ce nouveau réseau, rapporte Wired.
    http://www.wired.co.uk/news/archive/2015-06/16/anonymous-backs-encrypted-social-network-minds/viewgallery/476493

    Minds, qui est aussi open source (c’est-à-dire dont le code source est ouvert au public), se fonde essentiellement sur la protection de la vie privée de ses utilisateurs. “La raison pour laquelle il semble avoir attiré les Anonymous est qu’il permet d’envoyer des messages cryptés du début à la fin.”

    #réseaux_sociaux #vie_privée et #algorithmes transparents ?!

  • J’ai commencé un nouveau #plugin pour #SPIP : centre_image
    http://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/centre_image

    Après installation (PHP 5 au minimum : on a besoin de la fonction image_filter), on se retrouve avec 3 filtres qui s’appliquent à des images :
    centre_image($fichier) retourne un tableau array{x,y} du centre d’intérêt de l’image,
    centre_image_x($fichier) et centre_image_y($fichier) sont plus directement utilisables dans les squelettes, puisqu’ils retournent indépendamment la valeur x et la valeur y de la fonction précédente.

    x et y sont des valeurs entre 0 et 1 (x à 0 à gauche, 1 à droite ; y à 0 en haut, 1 en bas), qui donnent les coordonnées du « point d’intérêt » de l’image, calculé automatiquement sur le principe de l’« entropie ».

    Quelques éclaircissements :

    – un problème classique quand on recarde une image automatiquement, c’est que selon la nature de l’image, on n’obtient pas un recadrage pertinent (têtes coupées parce qu’on a visé trop bas, statue hors cadre parce qu’on a coupé au centre…) ; du coup, je viens déjà d’introduire un réglage automatique dans la fonction image_proportions livrée dans le plugin image_responsive (version 5.0 à l’instant) :
    ``image_proportions($img, 16, 9, "focus")``
    là où l’on pouvait déjà indiquer top, left… si on indique focus, alors l’image sera recadrée en fonction du résultat du nouveau plugin ;

    – une difficulté que je veux régler, c’est l’utilisation de grandes images en fond de page : quand on écrit la tritraille dessus, on fait dans le systématique, et du coup ce n’est pas forcément le plus heureux ; avec ce plugin, on peut décider que si le point d’intérêt de l’image est à gauche, alors on installera la titraille à droite sur l’image (et inversement) ;

    – une orientation que je veux développer pour le plugin image_responsive (d’où le passage en version 5) : faciliter et automatiser la « direction artistique », c’est-à-dire la possibilité d’afficher une version zommée sur le point d’intérêt de l’image quand on l’affiche en petit ; si je connais le « point d’intérêt » avec l’autre plugin, une partie du boulot est déjà fait…

    – le gros hic, c’est que la méthode fonctionne couci-couça (mais vu le but, je pense que c’est très acceptable : avant on coupait ou on plaçait les éléments carrément au pif)… la prochaine étape du développement va consister à donner des outils pour que le webmestre puisse, d’un clic, « forcer » le placement du point d’intérêt.

    • Un petit squelette pour tester sur des documents pris au hasard sur ton site :

      <html>
      <body>

      <BOUCLE_documents(DOCUMENTS){0,10}{par hasard}{inverse}{extension=jpg}>
      <div style="position: relative; float: left;">
      [(#FICHIER|image_reduire{200})]

              <div style="position: absolute; margin-left: -7px; margin-top: -7px; left: [(#FICHIER|centre_image_x|mult{100})]%; top: [(#FICHIER|centre_image_y|mult{100})]%">
              <img src="[(#CHEMIN{imgs/croix.png})]">
              </div>

      </div>
      </BOUCLE_documents>

      </body>
      </html>
    • @speciale : comme tu le vois, si tu passes par |mult{100}%, tu obtiens bien des pourcentages. J’ai préféré la vieille méthode du pseudo-pourcentage en stockant directement la valeur entre 0 et 1 (0.35 est égal à 35%), parce qu’avec des vrais pourcentages, il faudrait que je stocke aussi le symbole % dans la variable, et là c’est super-lourd derrière (si tu veux faire des manipulations mathématiques, tu dois alors d’abord virer le symbole de pourcentage…)

    • Sympa, je l’ai testé avec le petit squelette suivant et une sélection d’images déposées dans squelettes/images :

      <h1>dans ta face !</h1>
      <BOUCLE_ls(DATA){source glob,  #CHEMIN{images}/*.jpg}>
      [(#VALEUR|image_reduire{150})]
      [(#VALEUR|image_proportions{1,1,center}|image_reduire{150})]
      [(#VALEUR|image_proportions{1,1,focus}|image_reduire{150})]
      <hr />
      </BOUCLE_ls>

      J’ai bien fait attention à utiliser des images où « le centre d’intérêt » était déporté dans un coin et jamais au centre, et le résultat était souvent bon. Le squelette de test affiche l’image originale réduite à 150 px, puis la même « recadrée » au centre et enfin une version recadrée #automagiquement sur le focus. Du coup, cela permet de mettre en évidence l’action de l’argument focus par rapport à un recadrage au centre.

      Idée, je pense que ça serait sympa d’intégrer la fonction image_proportions dans le plugin filtres images du core (elle y a sa place amha). Et puis, cela permettrait aux personnes qui le souhaitent de jouer avec centre_image sans installer image_responsive. Tu en penses quoi @arno ?

      #spip_blog #merci :)

    • yep @b_b et @arno, je suis d’accord, je l’ai dit plusieurs fois : ça commence à faire un certain temps maintenant qu’on a nos fonctions d’images dans un plugin bien propre séparé du core (et fourni en dist), donc pour moi TOUTES les fonctions d’images intéressantes devraient s’y trouver, une fois qu’on les a un peu testé. D’après moi ça n’a pas de sens d’avoir plusieurs plugins différents comme « conteneur » de fonctions d’images (sur la zone/contrib il y avait un plugin de fonctions supplémentaires comme ça). On balance tous les trucs utiles dans le plugin commun.

      @nidal j’avais commencé un tout début de truc, mais jamais eu le temps de le faire en entier parce que sur mon temps libre j’essaye de ne pas coder. :)
      Mais je l’ai toujours en tête, et j’en ai même reparlé dans le cadre un projet pro cette semaine…

      Je ne pense pas que ce soit un truc énorme à faire, peut-être une idée d’atelier en plus pour la rencontre de Toulouse dans 3 semaines.

    • @b_b : je suis d’accord. La difficulté, c’est de savoir ensuite comment on continue à faire évoluer ces fonctions une fois qu’elles sont dans le core. (La dernière fois que j’ai voulu intervenir dans un plugin_dist, on m’a annulé ma modif en me renvoyant à des séries de tests à valider et tout et tout. Autant dire que ça me fait chier si c’est pour retourner là-dedans.)

      Après, en l’occurence, on a spip_proportions stable et bien pratique qu’on pourrait sans difficulté ajouter au core. Mais là il s’agit d’intégrer dedans la fonctionnalité « focus », qui est carrément expérimentale. Je ne sais pas trop comment on gèrerait ça.

    • @arno ça pourrait pas être géré à base de pipeline(s) ? La fonction image_proportions (générique, dans le noyau) pourrait avoir un pipeline quand on est dans le cas « focus ». Quand y a rien de spécial, ça prendrait le centre par exemple, mais un plugin pourrait s’insérer dedans et définir X et Y. Cette fonction n’aurait pas à connaître qui peut venir changer ça. Et ce serait donc au plugin centre_image de s’insérer dans le pipeline et de définir X et Y suivant sa méthode. Un truc comme ça.

      Après on peut aussi se dire qu’il n’y aura toujours qu’une seule manière de trouver un centre de manière automatique, et qu’il y ait une fonction unique (non existante par défaut) qui peut être définie (par un autre plugin donc) et quand elle est définie ça l’utilise pour sortir X et Y.

      Mais bon pipeline ou fonction unique, le principe reste le même : « image_proportions » doit juste permettre de s’y insérer (dans le cas « focus » tout du moins), en donnant l’image en question et en permettant de renvoyer un X et un Y.

    • Yo @arno, je viens de voir que tu viens de commiter un ajout pour permettre la définition explicite manuelle du focus d’une image : Allelujah ! :D

      Du coup ça correspond tout à fait au plugin « Focus » que j’avais mollement commencé et dont je parlais. Si ton plugin peut bien être utilisé de manière tout à fait autonome, c’est vraiment ça.

      Par contre je ne comprenais pas où tu stockais les coordonnées du focus. Mais après lecture, il semblerait que tu les gardes dans un fichier JSON contenant le MD5 de l’image, c’est ça ?

      Du coup, en plus d’être utilisable pour les images « spip_documents » avec l’ajout d’interface que tu as fait, c’est potentiellement utilisable aussi pour d’autres images non-"spip_documents", c’est ça ? (Bon ce sont des cas plus rares hein, mais c’est toujours bien de le savoir.)

      #merci !

    • @rastapopoulos : exactement, ça se base « bêtement » sur l’URL du fichier. Dans l’espace privé, ça récupère toutes les images qui ont un lien .hasbox et un type image/…. Et j’ai ajouté l’exclusion sur les images qui sont intégrées à l’intérieur des articles, sinon ça se met à déconner (à cause des doublons).

    • Attention : la nouvelle version réclame qu’on utilise la dernière version du plugin-dits medias, et mon plugin contient des motifs pour forcer l’affichage des images de portfolio en grand (150 pixels de large, et non plus les minuscules trucs de 60 pixels).

      C’est assez contraignant pour l’instant, en attendant qu’on modifie le comportement natif de medias (j’ai demandé à le faire ce matin, mais aucune réponse sur spip-dev).

      Dans l’interface privée, un javascript va attaquer les logos et les documents joints :

      Sur la seconde image, on voit bien la différence avec l’actuel : les vignettes sont de très bonne taille (ça donne une impression d’interface carrément plus moderne).

      Le javascript récupère chaque image, et à chacune ajoute un petit cadre vert (indiquant que le centre d’intérêt est chargé), et une croix à l’endroit du centre d’intérêt automatique.

      Si on veut corriger, c’est immédiat : on prend la croix, on la fait glisser vers le centre d’intérêt et voilà, c’est corrigé. Je vois pas comment faire plus simple.

    • Autre question : le filtre « image_recadre » du noyau sait aussi prendre en entrée un ratio maintenant ("3:2, +").
      (Et du coup image_proportions est-il d’ailleurs toujours pertinent, peut-être vaut-il mieux mutualiser puisque la fonction du noyau sait déjà le faire.)

      Mais du coup il manque le fait de pouvoir donner des pourcentages (ceux de centre_image) dans le troisième argument $position, il me semble, c’est ça ? (Car je crois que ça ne connait que top, left, etc.)

      Et un corollaire : dans ce genre de recadrage, si on donne le point de focus, c’est pour qu’il soit « à peu près » au centre une fois le recadrage terminé. Mais suivant où il est placé, ce n’est pas forcément pile au centre. S’il est proche d’un bord, ben ça doit s’arrêter au bord.

    • C’est assez contraignant pour l’instant, en attendant qu’on modifie le comportement natif de medias (j’ai demandé à le faire ce matin, mais aucune réponse sur spip-dev).

      ( je ne vois pas ton message sur spip-dev)

    • Oui, je suppose qu’il faudrait aussi améliorer image_recadre, mais encore une fois c’est une question pratique : image_proportions est chez moi et je peux le patcher instantanément. Dans le core je ne sais plus trop si j’ai le droit de patcher ou si je vais me faire jeter.

      Pour ta dernière remarque, oui c’est pris en compte : on recadrer au plus proche du centre d’intérêt, mais ça ne va pas forcément le placer au centre si ce point est près du bord. Mon code qui fait ça n’est pas d’une compacité folle, c’est parce que ça laisse la logique mathématique plus visible comme ça :-))

    • Ah et aussi en rapport : ce plugin jQuery qui recadre en javascript suivant le focus de chaque image (qu’on précise dans le code de l’image) :
      http://seenthis.net/messages/289821

      Cela peut être complémentaire pour générer moins d’images, et aussi pourquoi pas pour définir les hauteurs d’images en « em » afin d’être alignées sur la grille typo et les largeurs sur la grilles des colonnes (qui peut être en %), et donc pas toujours la même proportion suivant l’écran.

    • @rastapopoulos : j’ai un script remplir_image.js qui fait ça aussi. Mais l’avantage avec image_proportions et les nouvelles subtilités d’image_responsive (et <picture>), c’est qu’on n’attend plus sur javascript pour charger et afficher les images. Avec Chrome pour l’instant (et Firefox le mois prochain), c’est incroyablement plus réactif que quand on compte sur jQuery pour faire des calculs et des affichages.
      http://seenthis.net/messages/264068

    • @arno pour le core, logiquement, tu as le droit de patcher tant que ça ne casse rien à l’existant.

      Si on veut faire « propre », je crois qu’il y a deux méthodes pour ça :

      – Soit la fonction a une batterie de tests unitaires. Et donc tu peux modifier dans la branche stable (3.0), tester si ça renvoie toujours les bons trucs pour les anciens comportements, et si tests ok, commiter. Si on part du principe que les tests unitaires sont complets, alors tant que ça renvoie ok, toute modif peut être commitée sans danger.

      – Soit ya pas de tests, ou bien tu n’as pas le temps de comprendre comment les faire tourner (hihi). Dans ce cas, tu peux modifier dans la branche dev (3.1) ! Tu testes sur tes cas à toi (pas les tests unitaires normalisés du coup), et si tu penses que c’est bon, tu envoies en 3.1. Du coup c’est public et tu peux demander à d’autres de tester ton ajout. Si plusieurs personnes pensent que c’est bon (ou que personne ne répond pendant longtemps :D) : tu reportes ta modif dans la branche stable (3.0). Un « backport ».

      Ça ce sont les deux manières qui normalement devraient toujours marcher. Sinon c’est pas gentil. :)

      Après, au-delà, il est possible aussi de commiter directement en 3.0 sans tests unitaires, et reporter en 3.1 (c’est moins logique mais c’est logique quand on est dans un projet réel qui utilise la stable !). Là faut juste être sûr de soi, de ne rien casser.

      Enfin, mon avis purement personnel est que ce serait super que tu améliores image_recadre du noyau avec ces ajouts (notamment le fait de pouvoir lui passer les coordonnées précises), et que ça soit ainsi mutualisé dans un seul endroit (le plugin d’images du noyau, commun à tou⋅te⋅s).

    • Un truc qui me questionne : je vois que ça enregistre les coordonnées calculées ou forcées dans local/ ... du coup, si on vide le cache des images, on perd les coordonnées qu’on avait forcées à la mano en déplaçant la croix ?

      Est-ce qu’il ne vaudrait pas préférer, si on est dans le cas d’un document eregistré dans la table spip_documents, ajouter 1 ou 2 champs pour stocker les coordonnées ?

    • Là l’avantage c’est que ça marche pour n’importe quelle image, même quand c’est pas un document SPIP (les logos par exemple, mais ça pourrait être d’autres choses).

      Mais par contre oui, l’emplacement des JSON posent clairement un problème : une vraie information pérenne ne DOIT PAS se placer dans un dossier temporaire. :D

      Pour rappel, SPIP à 4 dossiers variables : 2 fixes, et 2 temporaires. Et dans le même temps : 2 accessibles, et 2 inaccessibles.

      Les noms des dossiers sont très mal choisis mais restent là par compatibilités. Mais dans le code les noms sont beaucoup plus clairs et logiques :

      – permanent_accessible : IMG
      – permanent_inaccessible : config
      – temporaire_accessible : local
      – temporaire_inaccessible : tmp

      En conséquence, les infos de positions sont permanentes, et accessibles. Et donc si on ne veut pas les enregistrer en base, mais dans des fichiers, alors elles devraient aller dans IMG, pas dans local.

    • @marcimat non non : image_recadre fait déjà les proportions (et je l’utilise régulièrement). Donc pas besoin d’ajouter une fonction pour ça à mon avis.

      Au lieu de faire |image_passe_partout|image_recadre maintenant je fais |image_reduire{taille maximum que je veux}|image_recadre{16:9,''}.

      Mais ce qu’il faudrait du coup, c’est améliorer image_recadre qu’on a déjà, pour lui intégrer la possibilité de définir le centre manuellement et précisément dans l’un de ses paramètres.

    • Ce plugin m’intéresse particulièrement en conjonction avec le plugin image_responsive, plus précisément dans ce qui était décrit dans le premier post avec la fonction image_proportion.
      Cependant,
      #FICHIER|image_proportions{16,9,"focus"}|image_responsive{320/640,1,0}
      avec ou sans guillemets à focus, ne semble rien donner de manière automatique. Si l’on définit le focus de l’image, cet argument semble inutile.
      Je suis en SPIP 3.0.20, Filtre image_responsive en 6.4.1 et Centre image en 0.5.1.

      Merci pour tous ces plugins et pour le coup de main :)

    • J’ai ajouté en SPIP 3.1, en espérant ne rien n’avoir cassé, la possibilité d’utiliser le centrage avec la fonction |image_recadre, du plugin fonctions_images qui est fourni par défaut avec SPIP

      Donc, on activant ce plugin, sans forcément avoir le plugin image_responsive, on peut utiliser des recadrages en centrant sur le point d’intérêt, de la sorte :

      [(#LOGO_ARTICLE|image_recadre{16:9, -, focus})]

      ou encore, pour avoir une taille spécifique

      [(#LOGO_ARTICLE|image_recadre{200:80, - focus}|image_reduire{200, 80})]

      Il y a aussi focus-center comme dans image_proportions.

    • J’ai une question : je viens de rajouter une invalidation du cache (http://zone.spip.org/trac/spip-zone/changeset/97747) pour pouvoir voir l’effet d’un changement du point d’intérêt immédiatement.
      Du coup, j’ai étudié un peu le code et j’ai été sidéré de voir qu’au lieu de sauvegarder dans la base, c’était un fichier .json qui était créé pour enregistrer la position du point d’intérêt.
      Qu’est-ce qui a présidé à ce choix technique ?

    • Je me suis fait une fonction sympa :

      // Permet de recadrer une image en la centrant sur son focus
      function focusimage($img, $largeur, $hauteur, $position = 'center') {
              if ((largeur($img) <= $largeur) AND (hauteur($img) <= $hauteur)) {
                      $img = image_recadre($img, "$largeur:$hauteur", '+', $position, 'transparent');
                      $img = image_recadre($img, $largeur, $hauteur, $position, 'transparent');
              } else  {
                      $img = image_recadre($img, "$largeur:$hauteur", '-', 'focus', 'transparent');
                      $img = image_reduire($img, $largeur, $hauteur, $position, 'transparent');
              }
              return $img;
      }

      Et si l’image est plus petite, elle est affichée au centre par défaut, mais on peut indiquer sa position.

    • Merci pour ce plugin qui s’avère rapidement être indispensable.
      Une chose à préciser dans une éventuelle future documentation (c’est peut-être mentionné dans le fil de discussion mais j’ai pas tout relu) : le point d’intérêt n’est pris en compte que si le filtre image_recadre est appliqué en premier à l’image.

      Ceci fonctionne :
      [(#LOGO_PATATE|image_recadre{4:3, -, focus}|image_machin|image_truc)]

      Mais pas cela :
      [(#LOGO_PATATE|image_machin|image_truc|image_recadre{4:3, -, focus})]

    • Oui et on disait avec @marcimat que peut-être ça pourrait être bien de garder en mémoire cette info au fil des modifs d’une image OU de garder en mémoire la toute première image source quand il y a une suite de filtres d’images d’affilée, et SI la dernière chose avant le « recadre » a les mêmes dimensions que l’image d’origine, alors on peut recadrer avec le même centre, même 12 filtres plus loin.

      Bon, en attendant, faut bien le mettre en premier…

  • Hackers Scan All #Tor Hidden Services To Find Weaknesses In The ’Dark Web’ - Forbes
    http://www.forbes.com/sites/thomasbrewster/2015/06/01/dark-web-vulnerability-scan

    The attempt to scan the entire Tor network took just three hours to finish, Caceres said, covering around 7,000 sites with the .onion extension (...) “You might notice that’s not a lot of sites. If there’s one thing we’ve learned from Memex it’s that the number of Hidden Services [sites that hide their server location using the Tor network] up at any time has been greatly overestimated,” explained Caceres.

    the so-called #dark-web is still very tiny

    • @fil : je ne comprends pas le chiffre de 7~000 (l’article parle même de 2~100 sites réellement actifs). Ca correspond au nombre de sites uniquement disponibles en .onion ou à l’ensemble des sites (mediaslibres.org par exemple, a désormais aussi une adresse en .onion : m6rgrem34sednagr.onion) ?

    • 7000 c’est le nombre d’adresses de sites qu’ils ont trouvé en .onion ; seuls 2100 de ces 7000 répondaient effectivement. Il n’y a pas de notion dans leur étude de « site également disponible à une autre adresse ».

  • www.lepopulaire.fr - Corrèze - TARNAC (19170) - Les mis en examen de #Tarnac ouvrent le débat sur la loi sur le #renseignement
    http://www.lepopulaire.fr/limousin/actualite/departement/correze/2015/06/02/les-mis-en-examen-de-tarnac-ouvrent-le-debat-sur-la-loi-sur-le-renseigne

    « Durant sept ans, on a été sous #surveillance alors on peut amener notre expérience au public sur les méthodes et les dérives des #services, explique Gabrielle Hallez, mise en examen dans l’affaire Tarnac (*). On va montrer comment on a vécu dans l’intimité cette surveillance absolue et qu’on a aussi découvert durant l’instruction. Car ce régime spécial qu’on a vécu va être ouvert à tout le monde. »

  • #jquery-inlog
    http://prinzhorn.github.io/jquery-inlog

    jQuery-inlog allows you to easily debug your jQuery code. See exactly what you pass to functions, what they return and in which context (this-value) they were executed. No more alert($obj.length) to see if your selector worked. No more pain when chaining many calls and figuring out which one fails Include jquery.inlog.js after jQuery core and enable it by calling $l(true) or $l(options).

    #débogage #javascript #jQuery-inlog #firebug

  • Seenthis essaime…

    Comme certains l’ont déjà remarqué, l’association des Amis du @mdiplo va désormais gérer une instance de Seenthis. Ca s’appelle Zinc, et ça doit tout à @Seenthis (gratitude éternelle) :
    http://zinc.mondediplo.net

    Pourquoi créer une plateforme alors qu’il y a déjà Seenthis ?

    Eh bien pour pouvoir l’estampiller « Diplo » sans vergogne, sans s’attirer les foudres des copains, par exemple. La communauté Seenthis a ses propres tropismes qui font toute sa saveur — qui font aussi que cela reste assez confidentiel (ce qui personnellement me convient tout à fait).

    De plus il est très facile d’alimenter son #Zinc avec son #Seenthis grâce au RSS : le message est recopié à l’identique, avec une mention de la source à la fin, merci @fil) ; c’est ce que je fais car je n’ai pas l’intention de quitter Seenthis.

    Zinc est donc une tentative : voyons si une autre instance amène d’autres gens à utiliser, apprécier voire contribuer au logiciel. Voyons si le cadre « Diplo » est propice à quelque chose, sans qu’on puisse dire bien quoi encore — et sans parler du boulot de modération qui pourrait s’ensuivre (qui devrait être pris totalement en charge par un petit groupe au sein de l’association des Amis si tout se passe bien).

    Question semblable à celle-ci, qui revient : « vous avez réinventé Diaspora ? » Ce à quoi je réponds en général que Seenthis est plus vieux que Diaspora (daté de 2010) d’une part :
    http://seenthis.net/messages/1 ; et que la discussion est déjà engagée à ce sujet, d’autre part :
    http://seenthis.net/messages/365819

    • Pourquoi créer une plateforme alors qu’il y a déjà Seenthis ?

      Eh bien pour pouvoir l’estampiller « Diplo » sans vergogne (y compris avec du #paywall…) sans s’attirer les foudres des copains

      C’est une excellente idée qu’ils restent entre eux après tout c’est pas très étonnant (#attitude_microcosmique) ils auraient aussi bien pu profiter de l’universalisme et de la richesse de seenthis en s’y intégrant intelligemment et les seenthisiens si tant est qu’ils existent s’en contre foutent certainement que ce soit estampillé quoique ce soit. Cela dit tant pis pour eux.

    • L’intérêt d’avoir une deuxième plateforme « seenthis » qui reprend les mêmes modalités, le même design qui va partager des contributeurs communs et ce pour un public qui ne me semble pas présenter des différences notables.
      Cannibalisme par la marque

    • Donc je précise plusieurs choses :

      – il s’agit d’une plateforme destinée aux Amis, qui n’en disposait pas jusqu’à présent. Certains se sont dit que c’était dommage, de voir un réseau (associatif et solidaire d’un #média) couvrant l’ensemble du territoire français et ailleurs, sans traduction numérique.

      – le Diplo, conséquemment, devrait y avoir une place privilégiée #sites_de_presse #médias_sociaux

      – le Diplo est en effet une #entreprise de #presse, donc aussi une #marque, de fait, ce qui ne veut pas dire qu’apparaîtront bientôt sur son site des pubs et des vidéos sponsoriséees, bien au contraire ; c’est pourquoi aussi la solution Seenthis s’est imposée d’elle-même.

      – Seenthis, je le rappelle, est un logiciel libre :
      http://seenthis.net/messages/153905

    • Unagi ne parlait pas de violence, il était même très posé et très pertinent :)

      Et Oui, moi aussi, je suis tout à fait d’accord avec @thibnton, le problème n’est pas qu’ils utilisent seenthis, ils peuvent bien faire ce qu’ils veulent. Je faisais remarquer qu’une fois de plus, le diplo et ses amis restent « entre soi » et font une usage restrictif d’un outil universel et que c’est dommage pour eux de ne pas profiter de ce qu’offre seenthis en terme de production de savoir et de circulation d’informations, et potentiellement pour les utilisateurs de seenthis qui pour la plupart n’ont pas de le temps de suivre 58 réseaux et qui pourraient profiter de ce que diffuse le réseau des Amis du diplo. Mais chacun fait bien ce qu’il veut et personne ne sera vraiment fâché

      Après tout, seenthis permet de bloquer qui on veut, de s’abonner à qui on veut, et c’est du coup très facile de se « tailler » sur mesure le groupe qu’on souhaite suivre ou ne pas suivre. C’est une partie du génie seenthis.

      Je suis personnellement très content d’avoir Basta, le journal du CNRS, la vie des idées et rezo présent sur seenthis pour me faire découvrir des pans entiers de trucs que j’ignore (oui, je sais, il y a aussi le Diplo [sans commentaire]). Je constate avec tristesse qu’une association qui normalement représente un outil important pour la diffusion de ce mensuel fasse le choix de l’enfermement sur soi-même plutôt que l’ouverture sur le monde. Mais c’est aussi peut-être parce que le Diplo lui-même n’est pas non plus vraiment prêt à une ouverture universelle, pas archi-progressiste dans son fonctionnement, dans sa perception d’Internet ou même dans certaines approches du fonctionnement du monde.

      Ça viendra peut-être avec le temps (mode optimiste).

    • J’avais pas vu ce thread plein de sous-texte. J’adore. A part ça, je trouve ça très bien de créer ce genre d’instances interconnectées - c’est comme une sorte d’aboutissement de « sources ouvertes » projet qui n’a jamais vu le jour (sauf si j’ai pas vu).

    • Je me disais qu’une instance de ce type pourrait-être intéressante pour remplacer le projet de partage d’émissions entre radios libres qui s’appelait radioswap.

      Le soft était beaucoup plus élaboré (gestion des licences etc.) mais au final, aujourd’hui avec les plateformes de partage audio (stream pour le contenu sous © ou download ftp ou autre pour le contenu libre) + le taggage, on n’aurait plus besoin d’autant de détails maybe... A voir. Ou à entendre @intempestive ?

      Souvenir (le projet est down) : http://monoskop.org/Radioswap.net

  • #firefox Add-on SDK Tutorials 1: Getting started and the CFX Tool
    http://www.youtube.com/watch?v=e7UoYE5ymcU&list=PLOcd8K9syf1ANY5zkMGS47g5T-BGmXYas&index=1

    Une série de tutoriels sur le développement moderne d’addons pour Firefox.

    Très vite (~ 1h) on est capable d’ajouter un bouton, de lui ajouter un badge avec un compteur et d’afficher un panel sous ce bouton.

    Le reste c’est du #javascript tout ce qu’il y a de plus classique.(Permalink)

  • ‘Blackhat’ (2015) Michael Mann
    http://variety.com/2015/film/reviews/film-review-michael-mann-blackhat-1201403766

    Michael Mann’s “Blackhat,” a surprisingly inelegant yet breathlessly up-to-the-minute thriller — as well as a newfangled “Eastern,” strategically set mostly in China, Indonesia and Malaysia — in which the FBI recruits an incarcerated hacker to help thwart an international cyber-terrorist.

    Je n’ai pas trouvé de critique positive de ce #film qui essuie les tomates sur rotten, mais pour ma part j’ai bien aimé ; il commence par une attaque à la #stuxnet, et passe son temps à essayer de montrer des #réseaux : #internet, #transports en tous genre, réseaux criminels (et non pas cyber-terroriste), etc.

  • Seenthis, j’ai une question (avec application à #SPIP). Est-ce qu’il existe une méthode recommandée pour indiquer, dans le code HTML, les ressources liées à la page, sans pour autant entraîner le navigateur ou le preloadeur à charger des ressources inutiles ?

    Le besoin auquel je veux répondre, c’est la possibilité d’aspirer/dupliquer un site Web sans avoir des fichiers qui manquent une fois hors ligne. En effet, j’ai régulièrement des ressources chargées dynamiquement (ne serait-ce que mes images responsive), qui ne sont pas récupérées de manière transparente par une aspiration de la page.

    Pour l’instant, je m’en sors « à la main » en ajoutant des :

    <link href… rel="a_telecharger">

    dans mes pages. Ça permet de récupérer tout ce dont j’aurai besoin hors-ligne (ou potentiellement besoin, puisque je suis en responsive, avec souvent des éléments chargés ou non).

    Mais je n’ai pas systématisé ça sur mes sites en production (et notamment pas dans les plugins qui génèrent ces pages), parce que je ne veux pas que Google m’aspire des fichiers que je ne veux pas « fabriquer » ou « utiliser » rien que pour lui (par exemple, les images responsive jamais utilisées, je préfère qu’elles ne soient pas générées pour rien), parce que je ne veux pas que navigateurs les chargent (ni les pré-chargent) alors qu’ils ne vont pas les utiliser…

    Et en gros, s’il y a une méthode connue et/ou recommandée, voir à quel point c’est une pratique à documenter/généraliser dans SPIP, pour avoir des sites qu’on peut aspirer/sauvegarder/dupliquer en statique à coup sûr.

    Note : si on va par là (et j’aimerais bien que ce soit au moins une option), il y a aussi les problèmes de noms de fichiers. Il faut que certains plugins fonctionnent systématiquement en URL « .html », et pas en interminables variables PHP (par exemple, j’utilise des choses comme {ajaxload=html}), et/ou éviter d’ajouter la date à la fin des fichiers (CSS/logos) parce que ça me pète mon aspiration…

    • Autre question liée, est-ce que je peux mettre un <link> à l’intérieur d’un <a>, du genre :

      <a href="truc.html">Le contenu usuel du lien
          <link href="maressource.jpg" rel="resource"
      </a>

      Parce que dans de nombreux cas, la fonction qui fabrique les ressources (et donc les potentiels <link> à ajouter pour les aspirer) ne sait pas si ce qu’elle va produire se trouve à l’intérieur d’une ancre (je pense évidemment aux images responsive, dont le fonctionnement est totalement indifférent au fait d’être à l’intérieur d’un lien hypertexte).

    • Bon, je me lance avec une mise à jour assez conséquence de mon #plugin #SPIP image_responsive :
      http://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/image_responsive

      On peut activer un define dans mes_options.php :

      define("_SPIP_LIER_RESSOURCES", true);

      (noter le choix d’un nom lié à SPIP et non au plugin, histoire de le réutiliser).

      Avec cette option, le plugin ajoute au code HTML généré une ribambelle de liens (qui n’affichent rien) de cette forme :

      <link href="truc.jpg" rel="attachment" property="url">

      (je suppose qu’on peut trouver mieux, mais comme pas trop de réponses à la question ci-dessus… et au moins avec ça le validateur-go-home arrête de m’engueuler).

      De cette façon, quand on aspire la page, on aspire aussi toutes les ressources qui seront nécessaire pour travailler en local.

      Avec image_responsive, évidemment, ça ne peut fonctionner que quand on définit une ou plusieurs tailles autorisées (ce qui est de toute façon un bon principe à la base).

  • « Eddy Testelmans, le patron du service de renseignement militaire, a donné une fausse information en 2013 sur trois attentats en Belgique qui auraient été déjoués grâce aux services de renseignement américains (NSA). Il n’en était finalement rien, lit-on mercredi dans De Tijd. »

    http://www.rtl.be/info/belgique/societe/le-patron-du-service-de-renseignement-belge-avoue-il-a-menti-sur-trois-attentats

    #renseignement #espionnage #terrorisme

  • Filières « djihadistes » : pour une réponse globale et sans faiblesse — Rapport de M. Jean-Pierre Sueur
    http://www.senat.fr/rap/r14-388/r14-388.html

    Rapport n° 388 (2014-2015) de M. Jean-Pierre SUEUR, fait au nom de la CE moyens de la lutte contre les réseaux djihadistes, déposé le 1er avril 2015

    la partie concernant le "cyber jihadisme" développe pas mal de proposition ahurissantes

    Proposition n° 39 : Imposer aux acteurs d’Internet soumis à des obligations de transmission ou de coopération la fourniture de données décryptées.

    http://www.senat.fr/rap/r14-388/r14-3887.html

    #chiffrement #surveillance #internet #répression

  • Menacé de prison pour avoir relayé sur Internet des conseils en manif
    http://atelier.mediaslibres.org/Menace-de-prison-pour-avoir-relaye.html

    C’est de loin la menace judiciaire la plus inquiétante de ces dernières années contre un média alternatif français. Mercredi 7 mai, un Toulousain a été placé en garde à vue puis convoqué au tribunal le 29 juin. Il risque jusqu’à cinq ans de prison et 45 000 € d’amende, la peine la plus grave pour une affaire qui ressort du droit de la presse. Il est accusé de « provocation à la commission d’un crime ou d’un délit ». A titre de comparaison, le crime le plus sévèrement puni après ce délit est l’apologie de crime contre l’humanité, qui est puni d’un an d’emprisonnement.

  • Introduction d’un système de précalcul dans mon #plugin #SPIP image_responsive :
    http://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/image_responsive

    On peut ajouter dans mes_options.php :

    define("_IMAGE_RESPONSIVE_CALCULER", true);

    Dans ce cas, à chaque fois qu’on a utilisé image_responsive en indiquant des tailles prédéterminées, le plugin va fabriquer les images responsive précalculées en /local/cache-responsive. Depuis le début, le plugin ne précalcule pas les images, mais se contente de retourner vers un script /action/image_responsive.php qui fabrique/cache/sert les images à la volée.

    Avantage du pré-calcul :
    – si utilisé sur tout le site, on pourra décider de désactiver le script action, et ainsi éviter de se faire remplir le cache local par un crawler qui déciderait de demander toutes les tailles (de 1 à 1000 par exemple) de toutes les images du site…
    – le gros avantage immédiat c’est de servir des fichiers image directement depuis Apache, et non plus des scripts PHP qui expédient des images ; je pense que ça allège le serveur, et que c’est sans doute plus rapide si on n’est pas derrière Varnish – mais j’ignore absolument dans quelles proportions.

    Inconvénients du pré-calcul :
    – toutes les tailles autorisées d’image sont immédiatement fabriquées ; une fois que toutes les pages du site sont calculées, on atteint illico la taille max utilisée par les images responsive (sans le pré-calcul, seules les images réellement réclamées par des visiteurs sont fabriquées). Sur un gros site avec beaucoup d’images, cette taille est potentiellement phénoménale…
    – les pages du site sont beaucoup plus lourdes à calculer la première fois, puisqu’il faut précalculer toutes les tailles de toutes les images (principe des filtres graphiques). Sur un site très graphique, ça peut être très important.

  • Point de vue d’OVH sur la loi renseignement
    https://www.ovh.com/fr/news/articles/a1766.point-vue-ovh-loi-renseignement?pk_campaign=Renseignement&pk_kwd=btn

    Cette loi n’est pas bonne pour notre pays. Pourquoi ?
    Parce qu’elle va changer nos comportements, notre manière de vivre au quotidien, notamment lorsqu’on utilise les téléphones et l’Internet. Nous allons avoir le sentiment d’être sur écoute constamment et cela va créer une psychose dans la population. Manuel Valls le Premier ministre disait « Nous sommes en guerre », et effectivement avec la loi renseignement, le stress vient d’être transmis à l’ensemble du pays. En bref, si le gouvernement voulait que la population se sente menacée, c’est réussi. Très rapidement et automatiquement, nous allons intégrer les mécanismes de l’autocensure.

    [...]

    Mais la modification de la loi que nous avons obtenue nous permet aujourd’hui de dire que la loi est compatible avec les datacentres et l’activité d’hébergement.

    [...]

    Par contre, techniquement parlant, lorsqu’on crée un réseau Internet, ce réseau passe par des NRA, par des bâtiments, par des villes et il est interconnecté à d’autres réseaux. Parfois, on utilise les réseaux tiers pour connecter nos équipements. Il est possible par exemple d’installer un coupleur sur une fibre optique et de copier, sans être vu, l’ensemble des informations qui passent par cette fibre. Techniquement parlant, on peut donc installer une boîte noire, en secret et à l’insu des fournisseurs d’accès.
    Pour se prémunir il faut chiffrer les informations qui circulent entre les équipements avec par exemple la technologie MACsec. Ainsi, même si quelqu’un installe une boîte noire en secret, il ne pourra pas voir le contenu des échanges.
    Il faut savoir aussi que, dans le cadre de la loi renseignement, si jamais les communications sont chiffrées par le gestionnaire du réseau, celui-ci pourra être obligé de fournir les clés de chiffrement aux équipes du Renseignement. En d’autres termes, le chiffrement permet d’éviter uniquement l’écoute passive à l’insu des FAI.

    [...]

    D’abord, pour nos clients hébergement français et étrangers, il n’y a pas de changements, sauf si le client a une activité terroriste. En dehors de ce cas de figure, l’hébergement en France n’est pas impacté par la loi renseignement et tout continue comme avant.

    Grand numéro d’équilibriste de la part d’OVH...

    #Boîte_noire_(système) #Datacenter #Fournisseur_d'accès_à_internet #France #Hébergement_(informatique) #OVH #Projet_de_loi_sur_le_renseignement #Surveillance_de_masse

  • Je sais pas s’il est possible que #seenthis et #diaspora survivent tous les deux à long terme.
    N’empeche, je crois, à mon petit degré de compréhension, que diaspora a un modèle plus durable techniquement (autant de pods qu’on veut qui communiquent).

    Bref, c’est certes pas seenthis qu’il faut dégoogliser en priorité, mais je vous invite quand meme sur le pod de framasoft : https://framasphere.org/i/5d67e39e7a98

    Il y a un connecteur twitter, facebook etc, et on n’est pas limités à 140 caractères ! (et il y a un ou deux défauts, ok ok).

    • Diaspora a surtout un modèle économique de startup, avec des levées de fond conséquentes, et ils ne développent rien s’ils n’ont pas (beaucoup) de fric. À ma connaissance, la dernière fois ils ont levé 200.000 dollars (OK, en Kickstarter), après un passage chez Y Combinator.

      C’est un peu comme comparer SPIP et Wordpress et se demander si SPIP peut survivre à Wordpress, en occultant le fait que Automattic a levé plus de 300 millions de dollars. Il y a une question éthique qui devrait se poser, au moins dans une logique de logiciel libre.

      Du coup et en gros : je ne vois même pas l’intérêt de la question.

    • @arno Je n’ai pas été clair : la vie et la mort des entreprises m’importent peu ici, parce que j’ai confiance en framasoft pour ne pas nous laisser tomber comme des vieilles chaussettes en cas de succès de son pod.
      Le logiciel lui-meme n’a pas une logique de startup. Le jour où la startup se plante, il existe encore, parce qu’il est libre, et encore mieux : auto hébergeable.
      Ma question, mieux formulée pour lever l’ambiguité, pourrait etre : « est-ce que, si diapora émerge (et c’est pas gagné), les réseaux sociaux seenthis et diaspora ne sont pas redondants ? Est-ce que ça a du sens de garder les deux »
      Et sinon, l’idée c’était davantage d’inviter des utilisateurs de facebook/twitter à poster depuis diaspora.

    • Il y a plusieurs choses qui se mélangent…

      – dans ma vieille tradition à moi, la logiciel produit ne peut pas être séparé de son mode de production, et c’était l’un des enjeux vraiment intéressants du logiciel libre ; quand les gens comparent SPIP et son équipe (zéro levée de fond depuis 15 ans) à Wordpress/Automattic (300 millions de dollars) et Acquia/Drupal (120 miions de dollars), sans se poser cette question, c’est qu’on abandonne toute une partie de la philosophie du logiciel libre (et pour moi, franchement franchement, une grosse partie de son intérêt tout court) ;

      – l’idée qu’un logiciel libre survit automatiquement à la mort de son équipe de développeurs initiale, au simple motif qu’il est libre, est une vue de l’esprit ; ça ne se vérifie pas, surtout si le mode de production initial se fonde sur de la levée de fond ;

      – pour être plus dans l’esprit de ta question (redondance) : un réseau social n’est pas le logiciel qui le fait fonctionner ; pas plus qu’un site Web n’est le CMS qui le fait fonctionner ; si on va dans la logique de « nœud » de Diaspora, alors il serait encore plus logique qu’on obtienne un réseau non seulement décentralisé mais ne demandant pas un logiciel spécifique, mais simplement le respect d’une norme d’échange. Auquel cas non seulement il serait logique que Diaspora et Seenthis existent en même temps, mais pourraient même finir par échanger de manière transparente ;

      – de toute façon, Seenthis ne se caractérise pas par le succès de son logiciel libre :-)) mais par la qualité de la parole qui en émerge (bref c’est un réseau social). À nouveau, je ne vois pas grand chose de comparable en terme de réseau social entre ce que produit actuellement Diaspora et ce que produit Seenthis (au sens : ce que produisent leurs utilisateurs). Et sur cet aspect, il y a beaucoup plus de déterminants qui interviennent que le choix du logiciel sous-jacent (peut-être, si : le fait que le logiciel qui fait fonctionner Seenthis revendique certaines valeurs, telles qu’évoquées dans le premier point ci-dessus, n’est pas anondin pour les gens qui l’utilisent et qui, donc, fabriquent collectivement un certain type de contenu :-)).

    • l’idée qu’un logiciel libre survit automatiquement à la mort de son équipe de développeurs initiale, au simple motif qu’il est libre, est une vue de l’esprit ; ça ne se vérifie pas

      Carrément. La technique et/ou la licence, n’implique pas en eux-mêmes le succès ni la pérennité d’un logiciel. Pour ça il faut aussi, entre autre, une documentation correcte et une communauté soudée derrière (ce qui n’est pas une mince affaire). Et encore, ce ne sont pas les seuls facteurs, ce sont seulement des choses nécessaires sans être forcément suffisantes.

      #matérialisme #conditions_de_production :D

      alors il serait encore plus logique qu’on obtienne un réseau non seulement décentralisé mais ne demandant pas un logiciel spécifique, mais simplement le respect d’une norme d’échange

      Oui, il s’agit là d’une approche par #protocole, et par #format_ouvert, et non par logiciel.

      C’est un peu ce que font plusieurs projets de rezosocio se basant sur XMPP (il y en a plusieurs, Jappix, Movim, ou Salut à Toi de @goffi).

      Mais il y a d’autres projets qui tentent de promouvoir leur propre protocole (toujours pareil : doit-on se baser sur un protocole décentralisé existant ou en inventer un nouveau… @stephane a plusieurs fois parlé de ce genre de dilemme il me semble).

    • Merci de m’avoir cité, je n’avais pas vu ce fil.

      Une correction pour Diaspora : bien que c’était dans un esprit startup au début, ça n’est plus le cas depuis que c’est passé à la communauté (les développeurs d’origine ont abandonné), et la dynamique est assez sympa en ce moment. Je ne commence à faire confiance à ce projet que depuis qu’il est passé communautaire.

      Après oui de notre côté on pense qu’un standard est essentiel, et on est amis avec les équipes de Movim et Jappix et on collabore comme on peut (surtout avec Movim, on a beaucoup de contacts). Et comme ça vient d’être dit dans une conf ejabberd : XMPP était là y’a 15 ans, et sera encore là dans 15 ans

      L’intérêt du contenu est dépendant de la médiatisation de la plate-forme : @seenthis a vu des acteurs très intéressants arriver (le @mdiplo pour ne citer que lui), et ça joue énormément sur la qualité globale. Est-ce que c’est dû à sa médiatisation ? À un effet boule de neige avec d’autres personnes ?

      Sur Salut à Toi on est dans une logique éthique (cf notre contrat social) et politique : on refuse d’utiliser Twitter et FB pour communiquer - ce qui serait incohérent vu qu’on les critique par ailleurs -. Le revers de la médaille c’est qu’on est très peu connus en dehors du milieu technophile francophone (et j’ai même envie de dire français : je suis passé à un hackerspace Belge hier, personne ne connaissait), et donc beaucoup moins soutenus que d’autres.

      Ah au passage, c’est sympa de m’avoir cité mais ce n’est pas le « salut à Toi de goffi » : on est 2 dévs à y laisser une partie de notre vie + des contributions ponctuelles, et on espère bien que ça deviendra le Salut à Toi de tout le monde un jour :)

    • Oui le « de @goffi » c’est juste parce que toi je savais que tu avais un compte ici, par pour citer spécifiquement les auteur⋅e⋅s. :)

      Oui je m’en doutais, mais je me devais de spécifier, comme c’est moi qu’on voit le plus souvent en conf et sur les forums, on pense que c’est « mon » projet, alors que l’autre dév principal y a passé un temps fou (et c’est pas marrant tous les jours). Et puis comme disaient les bérus : « ici y a pas de chefs, tous dans les mêmes galères » ;)

    • @Rastapopoulos Oui, cette histoire d’utiliser un protocole standard est essentielle. Le réseau social, celui qui écrase tous les autres en taille et en pérennité est le courrier et il est un tel succès parce qu’il ne nécessite pas de logiciel spécifique. Un Unixien féroce, utilisateur de mutt + Postfix, peut communiquer avec un fana Microsoft qui utilise Outlook + Exchange ou avec un googlisé qui ne connait que Gmail.

      Attention avec les exemples cités : dire « on est fondés sur XMPP » ne suffit pas car XMPP est très modulaire et a plein d’extensions. Movim, par exemple, ne marche pas avec la plupart des serveurs XMPP (et ce n’était, la dernière fois que j’ai essayé, quasiment pas documenté).

    • @stephane c’est un problème qu’on est en train de régler. J’ai écrit 2 extensions pour permettre d’utiliser un service externe au serveur pour avoir ce qu’il nous faut pour le microblogage.

      En d’autres termes : une fois que les serveurs auront implémenté ces 2 XEPs (extensions XMPP), on ne sera plus dépendant des fonctionnalités des serveurs, il suffira de connecter le bon composant au serveur de notre choix.

      On a franchi un gros, gros pas là.

      P.-S. : je parle des serveurs logiciels là, évidemment ça va prendre du temps avant que la plupart des instances existantes gèrent tout ça.

    • Si on peut faire quelque chose côté seenthis pour entrer dans cet écosystème, on est partants.

      Ben le top serait que vous ayez un serveur XMPP (par exemple j’interroge fil@seenthis.net et j’ai tes billets), avec la possibilité de commenter. C’est un peu de dév mais c’est pas insurmontable.

      Sinon nous après la version qu’on va sortir là qui est surtout destinée à avoir un microblogage correct (on arrive au bout), on va faire des passerelles (donc pendant l’été), et j’avais déjà l’intention d’en faire une pour seenthis et une pour Diaspora (enfin selon la complexité de la tache). Là ce qu’il faut c’est de la doc surtout : s’il y a une API comment l’utiliser.

      Sinon j’ai fait une demande pour faire une table ronde sur les nouveaux médias aux prochaines RMLL à Beauvais, j’attends la confirmation pour demander officiellement qui veut participer, mais ça serait super de t’y voir et d’y voir seenthis en général. L’idée serait d’avoir une discussion non technique et surtout une réflexion/un débat de fond : quel rôle le libre a à jouer dans les nouveaux médias, comment collaborer entre nos différents projets, faut-il reproduire les fonctionnement des gros réseaux commerciaux etc. Bref aller un peu plus loin que les traditionnelles questions de vie privée (qui sont essentielles bien sûr, mais qui masquent souvent tout le reste).

    • I have not yet seen anything like this.

      Personnellement je n’ai plus te temps de tout suivre sur internet afin de ne pas rater quelque chose qui m’intéresse.
      Mon Netvibes explose déjà et pourtant il grandit encore avec de nouveaux flux RSS pour lesquels je n’ai pas le temps.

      Seenthis est la seule communauté dans laquelle je suis présent et que je suis parce que sa qualité diversifiée me permet d’avoir une relative confiance de ne pas trop rater de ce qui est important à savoir (pour moi).

      Seenthis fonctionne pour moi comme un noise filter.
      Si les gens ici trouvent que ça vaut la peine que quelque chose soit posté, c’est que ça vaut la peine. (selon mes critères et besoins).

      Quand je n’ai pas le temps, je check juste Seenthis (et mes mails).

      Le seul truc qui me manque un peu sur Seenthis c’est la possibilité de pouvoir contacter directement quelqu’un.
      (or am I missing something ?)

      #FOMO

    • Seenthis fonctionne pour moi comme un noise filter.
      Si les gens ici trouvent que ça vaut la peine que quelque chose soit posté, c’est que ça vaut la peine. (selon mes critères et besoins).

      Je serais curieux de savoir ce qui fait la différence. Effectivement le contenu est la plupart du temps intéressant ici, sur framasphère je trouve parfois (très rarement) quelque chose qui m’intéresse. C’est peut être dû aux sujets que je suis.

      Comment @seenthis a été médiatisé au début ? Moi j’ai connu via un billet de @stephane sur DLFP (et je suis venu parce que c’était libre et ça m’a semblé très bien au niveau éthique - je le pense toujours -), mais la communauté était déjà bien en place.

      Qu’est-ce qui fait un @mdiplo ou un @cqfd soient venus ? Est-ce que c’est dû au fonctionnement (qui n’est au final pas très différent d’un point de vue interface que ce qu’on voit ailleurs) ?

      P.-S. : une remarque hors sujet pour @fil : j’ai un bogue très chiant : sur mon iceweasel quand j’écris un commentaire en bas de page ça « saute » et remonte de quelques lignes, et je ne vois plus ce que j’écris. Bon du coup j’édite via vim donc ça va. Je suis le seul à avoir ça ?

    • @erratic :

      Seenthis fonctionne pour moi comme un noise filter.

      Exactement pareil. Même si malgré ça, ça me fait encore beaucoup trop de choses à lire ou à regarder.

      @goffi :

      Qu’est-ce qui fait un @mdiplo ou un @cqfd soient venus ? Est-ce que c’est dû au fonctionnement (qui n’est au final pas très différent d’un point de vue interface que ce qu’on voit ailleurs) ?

      Le co - pi - na - ge. C’est ça la clé. :)

      Seenthis, c’est quand même fortement lié à @rezo, au portail des copains, à l’internet non-marchand, @arno et donc à @spip du coup, et donc aussi à @mdiplo et aux journaux indépendants (dont une bonne partie sont sous #SPIP aussi, comme par hasard). Et du coup il y a aussi des journalistes ici, pas juste des techos ou des pro-LL. Ça a directement été rempli en premier lieu par des gens ayant une sensibilité politique commune, même si pas tou⋅te⋅s pareil⋅le⋅s. Tout ça est lié… Machination ! Complot !

      Bref, Seenthis, c’est quand même pas mal un fruit, un enfant, de l’histoire des internets indépendants francophone. Il est nééééé le diviiin enfannnnt.

    • @goffi

      Je serais curieux de savoir ce qui fait la différence.
      [...]
      Comment @seenthis a été médiatisé au début ?

      Les gens, leur attitude, leur « maturité pas qu’ intellectuelle » ? Je ne sais pas.
      Par contre je pense que le fait que le site soit moins « populaire » (dans le sens « connu ») est un facteur clef dans une dynamique qui s’auto-régule ;
      (1) Les gens qui ont un besoin auquel répond Seenthis trouvent ce site grâce à la force sérendipitale
      (2) Les gens qui n’ont pas besoin de cette particularité de Seenthis ne le « trouvent » que si c’est médiatisé par un truc de masse qui atteins un très large public (les autres « réseaux sociaux »)
      Seenthis s’autofiltre.

      Seenthis aurait un autre visage s’il eut été (trop) médiatisé.

      Pour ma part, j’ai connu Seenthis fin 2012 via Place de la Toile sur France Culture ; @xporte et @thibnton l’ayant mentionné plusieurs fois à l’antenne comme aide dans leur recherches afin de se retrouver dans tous ces informations qu’ils ont déjà vu quelque part... and that was exactly what I needed.

      Aussi, je ne pense pas que les utilisateurs de Seenthis aient besoin de ce site pour se donner une impression d’exister / d’avoir une vie (en tout cas pas que), contrairement à d’autres réseaux.
      Je remarque souvent que ses utilisateurs postent des messages non seulement pour leur faciliter la recherche d’informations ultérieure, mais qu’ils sont également conscients des personnes présents pouvant être intéressés par cette information, et ils ne manquent pas de leur tirer l’attention. On commence un peu à savoir qui est intéressé à quoi. Genre, pour donner un exemple, je sais qui je dois mettre « en copie » si je poste un truc qui critique la technologie inférieure des lasers israéliens. (je ne dis pas que c’est le cas ; je provoque).
      Il s’agit d’un partage également pour l’Autre et non pas qu’un effet secondaire d’un besoin narcissique. (en tout cas pas que).

      Dans les mathématiques des systèmes dynamiques et théorie du chaos on pourrait appeler Seenthis un « Strange Attractor » (dont les conditions initiales sont les points 1 et 2)
      °____°

      –->

    • C’est très intéressant, parce que de notre côté on critique l’usage des outils et la non neutralité de la technologie, en étant pas mal influencés par des gens comme Cédric Biagini (sans être totalement sur la même longueur d’onde), mais là on voit l’importance de l’effet de groupe, et probablement des premiers participants.

      Seenthis aurait un autre visage s’il eut été (trop) médiatisé.

      Est-ce que ça changerait s’il devenait trop médiatisé maintenant ? Est-ce que les plateformes médiatisées ont atteint un point de non retour ?

      Je pense quand même que l’outil a un rôle majeur, ainsi que la structure qui le créé (comme dit plus haut dans ce fil).

    • Je pense que pour Seenthis le bouche à oreille marche mieux que la médiatisation. Mieux dans le sens de maintien de son identité et de sa valeur (pour ses utilisateurs).

      Les médias ne font pas de discrimination - je veux dire, ils ne veulent qu’une chose : faire parvenir un message à tout le monde / n’importe qui. Dans certains cas de figure c’est très bien, voire essentiel.

      Mais personnellement je préfère boucher certaines oreilles ; je choisis à qui je parle de Seenthis. Je ne veux pas casser le filtre à particules sinon il y aura trop de pollution. Et il n’est jamais trop tard pour choper un cancer.

      Ah toujours cette recherche du succès...

    • @fil, @erratic, @goffi Intéressant cette idée de « végéter », de non-narcissisme et de non-neutralité de la technologie, parce que les trois points sont liés sur Seenthis.

      – Le premier aspect important est que, malgré ce que j’ai dit plus haut, je ne pense pas du tout que l’outil soit neutre. Je refuse même qu’il le soit. On a déjà eu ces discussions (notamment après l’annonce de la libération du code sur Framasoft) : l’outil est conçu avant tout sur des questions éditoriales, et sa façon d’orienter certains usages plutôt que d’autres (on avait déjà ces considérations dès les tout débuts de SPIP, l’outil devant avoir une vertu pédagogique, pas seulement publier des articles). Du coup, pour une part, la nature des contenus de Seenthis est largement orienté par certains concepts initiaux présents dans son ergonomie et ses fonctionnaltiés.

      – L’idée n’a jamais été de faire un « réseau social » neutre, qui pourrait faire la même chose que Facebook, ou Twitter, mais avant tout un outil de référencement de liens commentés et discutés. (Ce qui fait qu’il n’a jamais été non plus un outil à liens façon Delicious). C’est tout de même ça qui caractérise Seenthis, et qui également provoque une certaine forme de sociabilité.

      – Un aspect pas anodin non plus était qu’une orientation importante de l’outil est de tenter de limiter les comportements de « personal branding », qui à mon avis représentent l’un des principaux problèmes du Web : l’idée n’est pas de venir se faire sa pub, mais de participer à un travail collectif. (Les gens qui viennent se faire leur pub dégagent assez rapidement, en fait.) Par exemple, comme détails d’interface présents dès le début : un double référencement est signalé d’un petit triangle plein, et donc les usagers viennent signaler que ça a déjà été posté par Untel ; les forums sont obligatoires, on ne peut refuser d’en avoir sur ses propres messages, ni les restreindre à certaines personnes, ce qui est inconfortable si on n’a pas envie de bosser un peu sérieusement ; le système d’étoile pour « partager » qui se mélange avec les messages personnels (on ne s’approprie pas ainsi le message de quelqu’un d’autre)…

      – Du coup, cette non-neutralité revendiquée, en même temps, constituait un point que je n’arrivais jamais à expliquer aux amis. Ça fait tout de même longtemps que j’avais montré Seenthis autour de moi, et que je constatais que les gens ne voyaient pas vraiment l’intérêt (c’était toujours ramené à des comparaisons avec les produits commerciaux existants, et les autres « alternatives » non-marchandes étaient essentiellement des copies des produits commerciaux, ce qui ne m’intéressait pas). Du coup, effectivement, on peut dire que ça a « végété ». Mais surtout : pendant ce temps-là, une poignée de comptes a commencé à faire tourner le système, et notamment @nidal, qui a tenu un compte régulièrement dès 2009 (ce compte n’est pas une archive Delicious réintégrée, mais un vrai compte qui a tourné sur Seenthis depuis tout ce temps). Ce qui fait que, lorsque Seenthis a été ouvert au public, il y avait déjà cet exemple assez radical du principe de référencement/citation/commentaire, et même de forums pour enrichir l’information. Le fait qu’il y ait un « exemple pratique », extrêment cohérent (monomaniaque) pour montrer le « à quoi ça sert » a, à mon avis, servi à orienter le système dès son ouverture. (Sans compter : c’était/c’est-toujours un compte extrêmement suivi, qui représente une grosse partie des visites, et qui a lui-même généré une partie du bouche-à-oreille qui a ramené d’autres auteurs sur ces sujets.)

      – Le fait que le réseau revendiquait son aspect non-neutre (d’un point de vue éditorial et politique), notamment le fait qu’il est issu de @rezo et a commencé avec les Copains, a également rapidement amené à ramener d’autres personnalités très engagées sur différents sujets. Ça reste la principale méthode de « médiatisation » : les différents Copains ont contribué à créer des « pôles » d’intérêt/expertise qui continuent à faire l’intérêt de Seenthis (et sa faiblesse sur d’autres sujets…).

    • Je me permets de mettre le lien vers la conf que j’avais faite aux RMLL l’été dernier, en particulier pour le passage à partir de la 17ème minute : j’y explique notre point de vue et pourquoi c’est essentiel de réflechir à la conception de l’outil ; http://video.rmll.info/videos/salut-a-toi-et-si-on-repolitisait-tout-ca .

      Nous n’avons, par exemple, pas l’intention d’implémenter l’équivalent des « j’aime » (like), sauf changement d’avis après débat, car pour nous il s’agit d’un outil purement marketing.

      Ça rejoint en certains points les réflexions que vous avez visiblement eu avec @seenthis (et c’est pour ça que j’aimerais beaucoup vous voir si la table ronde se fait aux RMLL de Beauvais en juillet).

    • Salut à tous ! Je découvre seenthis et m’inscris pour répondre. Je suis un des principaux contributeurs au projet diaspora*.

      Je ne connais pas seenthis mais si j’ai bien compris, ici, tout est public. Pour moi, la comparaison entre les deux réseaux ne tient donc pas, l’objectif de diaspora* étant clairement de pouvoir communiquer de manière privée.

    • salut fla, on ne peut pas comparer toutes les fonctionnalités de tous les projets. La comparaison ici est sur la partie publique. Seenthis a une histoire intéressante, et la tendance ici est plus à l’article de fond. Et l’organisation de l’outil ainsi que l’histoire du projet jouent beaucoup sur le contenu à mon avis.

      Pour ma part, je n’utilise pas du tout Diaspora pour les communications privées.

  • Je continue avec mon #plugin #SPIP image_responsive :
    http://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/image_responsive

    Dans la variable des proportions d’image, il est désormais possible d’utiliser des valeurs en pourcentage. Par exemple : 71%x0 va recadrer l’image à 71% de sa largeur, en conservant sa hauteur.

    |image_responsive{
            588/840/1280/1920,
            0,
            0,
            (max-width: 420px)/(min-width:421px) and (max-width: 700px)/(min-width:701px) and (max-width:1280px)/,
            71%x0/83%x0/0x0/0x0
    }