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Professeur- Documentaliste. Ressources documentaires, numériques ou culturelles

  • [BD] Comment réduire la pollution textile ? - Curieux !
    https://www.curieux.live/2023/06/27/comment-reduire-la-pollution-textile

    L’industrie du textile est une des plus polluantes au monde. Avec l’avènement de la « fast-fashion » le phénomène s’est largement amplifié. Alors comment faire à notre échelle pour réduire cette pollution ? Marine Joumard s’est penchée sur le sujet dans la BD de la semaine !

    #FastFashion #Vêtements #Ecologie #Pollution

  • Guide Réseaux sociaux enfants et adolescents | Psy et Geek ;-)
    https://psyetgeek.com/mondes-numeriques/guide-reseaux-sociaux-enfants-et-adolescents

    Plein de recommandations de bon sens pour les parents. Faites suivre, c’est une bonne hygiène numérique.

    Les adolescents utilisent régulièrement les réseaux sociaux et les messageries pour communiquer avec leurs proches. Cette numérisation de vie sociale, émotionnelle et cognitive des adolescents suscite du stress et parfois des inquiétudes de la part de leurs parents. La solution est, comme souvent, avant tout une question d’éducation qui passe par une identification claire des aspects positifs et négatifs de la vie numérique et par un accompagnement des enfants dès leur plus jeune âge.

    #Enfants #Adolescents #Hygiène_numérique #Parents

    • Mouais, pas un seul mot, ne serait-ce qu’un, sur le capitalisme cognitif, l’économie de l’attention, etc. Au contraire, des comparaisons totalement hors de propos :

      et s’intéresser aux actualité qui l’intéresse. Son comportement n’est pas tellement différent de celui de son grand-père qui lisait son journal a la différence qu’elle est, comme des millions d’autres personnes, rédactrice et éditrice de ce journal.

      KIKOU LOL TROP FUN #technoptimisme

      Comme si suivre l’actus dans un journal, ou même dans de la presse loisir genre Pif Gadget, ça avait quoi que ce soit à voir avec suivre des murs infinis entrecoupés de publicités ciblées, par des entreprises qui payent des armées de psychologues pour capter la moindre seconde d’attention et la moindre info personnelle des gens.

      C’est tellement un autre monde, que ce n’est pas parce que c’est aussi « du texte et des images », que c’est la même chose qu’un journal de papy. (Tout comme les outils d’agriculture d’il y a 100 ans n’ont rien à voir avec l’industrie de maintenant : ce n’est PAS juste une amélioration de grosseur/vitesse : c’est un autre monde totalement.)

      Perso je trouve ça soit criminel, soit ahurissant de naïveté, de faire croire ça aux parents et enfants.

  • Non, les jeunes ne sont pas des crétins passifs face à l’information - Interview de Anne Cordier
    https://www.ladn.eu/media-mutants/non-jeunes-cretins-passifs-information

    Une interview indispensable.

    Vous pensez que les adolescents sont juste bons à regarder des influenceurs débiles sur YouTube ? Au terme de 10 ans d’enquête sur les pratiques informationnelles des jeunes, la sociologue Anne Cordier n’est pas du tout du même avis.

    Loin du cliché qui voudrait que les enfants et adolescents soient des victimes complaisantes des réseaux sociaux incapables de s’informer correctement, le livre Grandir informés de la sociologue Anne Cordier a de quoi rassurer. Depuis 2012, cette enseignante-chercheuse en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université de Lorraine, suit la vie connectée de jeunes de 6 à 20 ans afin de comprendre leur rapport au numérique et à l’information au fur et à mesure de leur parcours et de leur entrée dans le monde adulte. Il en ressort un constat qui va bien souvent à l’encontre des idées reçues. Pour beaucoup d’ados, il est important – et même plaisant – de bien s’informer même si cette action ne se fait pas sans difficulté. Forgées par le Web et un écosystème d’information décentralisé, les pratiques des jeunes sont pourtant toujours mal perçues par une majorité d’adultes. Explications.

    #Anne_Cordier #Grandir_informés

    • Quand toute l’industrie mondiale du sucre fait tout pour en mettre partout, être pédagogue ne suffit pas, expliquer que « le sucre c’est mal » n’empêche pas de vouloir en manger toujours plus : il faut être proactifs, et interdire au max le sucre transformé à la maison, et manger des brocolis à table. Et de temps en temps quand c’est la fête, anniv, noel etc, on sort un peu de bonnes confiseries et bons chocolats qu’on a choisit si possible avec soin.

      Du coup la comparaison tient plutôt bien : il faut être proactifs aussi et ne pas laisser de chamalows numériques librement à disposition en permanence. Et donc manger des brocolis informationnels en priorité = de la presse papier ou numérique choisie avec vraiment des nutriments informationnels dedans càd du vrai travail journalistique et pas du temps de cerveau pour les publicitaires = Mediapart plutôt que Brut pour schématiser mais yen a d’autres. Avoir des infos ingurgitables en 2min, 5min max, c’est la mort de l’information et de l’analyse. Ne pas laisser le portable et l’ordi dispo en continu. Faire lire des romans, des essais, de la presse totalement papier sans aucune distraction autour.

      Le goût complexe et la diététique (et il faut les deux) ça s’apprend, un enfant n’aimant pas forcément immédiatement sans apprentissage le roquefort et les champignons.

      Cela dit la pression sociale est tellement forte pour le sucre (alimentaire et informationnel) qu’il faut être super surveillant et pointilleux.

      J’ai un bon exemple d’ado à la maison, qui a totalement décliné en capacité d’expression oral/écrite depuis qu’il a le portable disponible en permanence. Et c’est marrant car la comparaison avec le sucre continue de marcher.
      – Toute son enfance ya jamais eu de bonbons et trop de trucs sucrés à la maison. Et bien il mangeait du roquefort à 1 an, et il préfère toujours un bout de comté ou du houmous de papa qu’une sucrerie.
      – Toute son enfance il avait accès à uniquement du papier, des dizaines de livres, et pas youtube bien sûr mais pas de télé non plus : les vidéos étaient uniquement des DVD choisis (et donc à demander pour y accéder). Et bien il a lu ultra tôt, avait un vocabulaire deux fois plus que le moyenne, etc. Il n’y avait pas besoin de surveillance, on pouvait le laisser seul dans sa chambre ou dans la maison, puisque ce qu’il avait accès c’était plein de trucs de qualité en papier.

      À partir de fin collège, sa mère lui a pris un mobile, et il a eu aussi ordi, youtube, tiktok, tous les « médias de flux », etc. Depuis il ne lit plus de papier par lui-même, seulement quand on le force, et il a des difficultés scolaires importantes dans les matières de socle (français, expression, argumentation, etc).

      Alors on pourrait dire « bah fallait pas juste lui donner, fallait surveiller plus ». Certes, mais déjà c’était pas mon choix, et surtout on n’a pas forcément le temps et l’énergie (charge mentale, travail, courses, manger, loyer, etc). Alors que quand il n’y avait pas le mobile du tout, cette surveillance de tous les instants pour ne pas se gaver de sucre pourri n’avait pas lieu d’être. C’est une charge mentale énorme qui s’ajoute aux parents !
      (Perso quand j’étais ado, je jouais énormément aux jeux vidéos, collège et lycée. Mais il y avait la presse papier dans le salon toujours dispo, Libé, Télérama, etc, que je lisais toujours.)

    • Figure toi que le notre, en 1ère, il ne parle plus beaucoup spontanément, et il a du mal quand il faut argumenter, aussi ; c’est aussi l’âge. Mais quand il faut qu’il raconte un film qu’il a vu, c’est affligeant la difficulté qu’il a à synthétiser les éléments importants. A l’approche du bac, on est en train de se dire que bon, mais pourquoi ils ne rédigent plus rien en français au collège et au lycée ? Je n’arrive pas à comprendre pourquoi on leur demande de faire des commentaires de texte littéraire, et des dissertations au bac, alors qu’on ne leur demande plus d’en faire ni en cours, ni à la maison, sauf 2 ou 3 fois l’an pour les devoirs surveillés. Au collège à une époque, on demandait de faire des résumés, des rédactions. Je n’ai pas le souvenir d’une seule fois où il a eu à faire cet exercice. C’est très bien que la charge de travail à la maison soit moindre, mais... si l’exercice n’est pas réalisé non plus en cours, quand est-ce que le gamin va s’y frotter ? C’est ça la fameuse « baisse de niveau » ?

    • Je n’arrive pas à comprendre pourquoi on leur demande de faire des commentaires de texte littéraire, et des dissertations au bac, alors qu’on ne leur demande plus d’en faire ni en cours, ni à la maison, sauf 2 ou 3 fois l’an pour les devoirs surveillés.

      Aah mais purée ça fait 3 ans que je me demande la même chose depuis fin collège !

      Moi au collège au moins depuis la 4ème, on nous demandait de faire des « fiches de lecture » super longues, qui devaient avoir un résumé de plusieurs pages A4 + avis personnel long et argumenté (et je détestais ça). Là, même en seconde ils ont pas ça ! WTF pour faire le bac ensuite… Il a dû faire 2 pauvres commentaires en un an…

    • De notre côté, on a retiré le portable depuis plus d’un an à la grande, malgré une nouvelle tentative à Noël. Donc elle l’a au compte-goutte. Parce que c’était totalement ingérable : les gamins ont encore moins de moyens que nous de résister au fait que l’« économie de l’attention », depuis des années, c’est le principal investissement de la Silicon Valley. Les meilleurs psys, comportementalistes, ingénieurs, que sais-je, et des milliards de dollars sont consacrés à la seule et unique tâche de savoir comment capter l’attention. Notre ado est rigoureusement incapable d’y résister (même si elle a conscience du problème, comme c’est dit par Anne Cordier). Les confinements n’ont sans doute pas aidé, d’ailleurs, ce sont des périodes où les mauvaises habitudes semblent s’être lourdement installées.

      Et la différence du smartphone avec la téloche, c’est que c’est rigoureusement incontrôlable : tu te retrouves avec une gamine qui semble épuisée, tu crois qu’elle couve quelque chose et tu te rends compte seulement à la fin de la semaine que c’est parce qu’elle binge-watchait des « les Gacha commentent des animés » jusqu’à 4 heures du mat toutes les nuits sous la couette. (Je me souviens que je bouquinais en loucedé sous ma couette, avec la lampe-poche destinée à aller pisser la nuit ; mais tu peux pas bouquiner tous les soirs jusqu’à 4 heures du mat avec une lampe-poche, tu finis forcément par roupiller avec la loupiotte allumée. Par contre, le smartphone, c’est redoutable.)

      Du coup on a repris le smartphone et les petits n’en auront pas. La grande a un dumbphone pour… téléphoner (ce qu’elle ne fait quasiment jamais, téléphoner apparemment c’est beaucoup trop intrusif). Anne Cordier le dit d’ailleurs à la fin de l’article : les gamins ont bien conscience des pièges, mais n’ont aucun moyen de ne pas y céder. (On a tenté pendant trop longtemps de contrôler grâce aux contrôles parentaux, qui sont directement intégrés dans les trucs Apple, mais c’est un échec retentissant – alors même qu’on est loin d’être des parents analphabètes en matière d’interwebz…).

      La difficulté se déplace alors sur l’ordinateur, parce que là aussi dès qu’on a le dos tourné ça te me binge watch des conneries au lieu de faire les devoirs (c’est pas qu’on voudrait qu’elle ne fasse que ses devoirs avec l’ordi : c’est qu’on voudrait qu’elle ne passe pas 4 heures chaque soir à glander parce que les devoirs prennent des plombes et que tout ça est d’une inefficacité épouvantable). Et qu’on aimerait bien, aussi, qu’elle fasse autre chose dans sa vie d’ado que de rester à glander devant l’ordinateur avec les devoirs toujours à faire, et à n’avoir plus le temps pour rien (ne serait-ce que sortir avec les ami·es).

      Les petits (en sixième), pour l’instant les mauvaises habitudes ne sont pas totalement prises (vu que pas de smartphone), mais ça commence : le collège leur fournit un ipad chacun, qui est relativement bridé, mais ça n’empêche que ça commence à devenir un problème.

      Dans tous les cas, on constate en plus les comportements pénibles. C’est pas totalement surprenant que ça se développe avec l’âge, mais pour le coup, je pense que l’accès aux écrans accentue les mensonges, les tromperies et les dissimulations. Quand la grande arrive à récupérer le smartphone (parce qu’un besoin ponctuel le justifie), derrière on peut être certains qu’on va se fader des méthodes de brigande pour planquer le truc, mentir (« nan, je sais pas où il est… »), attendre qu’on soit couchés pour binge-watcher des merdes, nous entuber pour réussir à faire sauter les limitations parentales…

      Je trouve Anne Cordier légère sur cette partie de l’entretien :

      Après, dans les faits, ils sont comme nous tous. On a conscience qu’on se fait avoir par ces applications : ça nous arrive de tomber facilement dans un tunnel de TikTok. Ils reconnaissent qu’ils sont victimes de ce genre de pratiques et ils se sentent démunis face à ça. Ils parlent de fermer le téléphone, de le mettre en silencieux, mais ils n’ont pas de solutions efficaces. Ce que je trouve difficile, c’est surtout de leur déléguer la responsabilité des pièges tendus par ces applications.

      Je comprends qu’elle ne développe pas parce que ce n’est pas le cœur du sujet, mais pour les parents, à nous lire je vois bien que c’est indissociable du sujet de l’accès à l’information. Elle dit : « ils se sentent démunis », « ils n’ont pas de solutions efficaces », et c’est « difficile de leur déléguer la responsabilité ». Certes, mais les parents n’ont pas de solution non plus, et le fait même que le smartphone soit un objet personnel et incontrôlable fait qu’il n’y a aucune autre solution que de leur « déléguer » la responsabilité de leur usage - sauf à confisquer l’objet…

      Sinon, pour revenir à la consommation d’info par les gamins, je suis assez d’accord sur le fait qu’ils peuvent utiliser les écrans de manière tout à fait constructive pour alimenter leurs centres d’intérêt. Certes on bloque les réseaux sociaux et on surveille pour limiter les comportements de binge-watching de trucs débiles, donc nos 3 gamins, dans le tram, ont l’habitude de discuter ou de dessiner plutôt que de scroller vainement de vidéos rigolotes en vidéos rigolotes sur Insta. Mais du côté de l’« information », franchement, je trouve pas les gamins d’aujourd’hui (y compris les gamins de nos amis) plus nuls que nos générations, qui ont été élevées avec la téloche.

      Après, les parents qui trouvent que leurs gamins sont incultes en matière d’information, ne s’intéressent pas aux « bons » sujets, faut peut-être un peu discuter d’autre chose avec ses gamins que du dernier épisode de Kolantha. On n’attend pas des niards qu’ils se passionnent spontanément pour l’information « noble », m’enfin si tu discutes à table de l’Ukraine, de la réforme des retraites et du SNU, les gamins ils s’intéressent, histoire de participer à la conversation. De plus, de la même façon qu’on n’attend pas qu’ils aillent au musée tous seuls où qu’ils apprennent spontanément le programme de math sans passer par l’école, l’accès à l’information c’est surtout quelque chose qui se fait en famille : outre discuter avec eux, tu peux regarder des documentaires avec eux, choisir un film sur tel sujet qui a éveillé leur intérêt, faire une recherche ensemble sur le Web…

    • Chaque enfant est unique décidément.

      Ici, il a son mobile depuis je ne sais plus quand au collège. En 4è ou 3è. Il se l’est acheté avec ses sous. Et il avait ordre de le déposer hors de sa chambre à 22h00 dernier délai. C’est plus souple désormais, au-delà de 22h je veux dire, mais il ne doit jamais le garder avec lui la nuit. Et il ne tente pas de contourner.

      En ce moment, il me demande de supprimer le contrôle parental de la Switch. Mais il n’a pas encore compris que ce n’était pas pour lui que je le conserve :-))

      On est du genre à faire confiance. Mais quand on détecte qu’il a abusé de cette confiance, on le pourrit. Et ça suffit. Jusqu’alors.

    • Dans ce que vous dites, il y a un mélange entre les ruptures de l’adolescence (qui n’ont pas besoin du smartphone pour cela), les préceptes éducatifs (qui viennent de votre haute conception du travail intellectuel) et les manipulations massives des oligopoles de l’attention.

      Ce qui fait que ce n’est pas forcément facile à suivre.

      Pour mes enfants, c’était avant le numérique, et je n’avais pas la télé... mais j’ai vécu des choses semblables à ce que vous décrivez. Et pour mes petits-enfants, j’ai vu la manière dont elles se redressent après un plongeon dans le youtubisme.

      C’est tout l’intérêt de la sociologie de s’écarter des choses que l’on peut observer autour de soi pour prendre en compte de multiples éléments.

      Et dans le cas du livre de Anne Cordier, c’est sur plus de dix ans en longitudinal... le temps de voir des choses changer.

      Enfin, quand elle dit que les enfants sont démunis, elle dit autant des parents... sa cible est plutôt les pouvoirs politiques (et éducatifs, pouvoirs, pas profs) qui restent les bras croisés devant les méga-machines.

    • Sauf que ceux qui vivent au quotidien avec ces enfants puis ados, ce sont bien les parents, puis en deuxième ligne les profs. Donc on ne peut pas toujours attendre une solution de l’État et des pouvoirs publics/politiques. Surtout à partir du moment où le médium est majoritairement un objet purement personnel comme le smartphone, comme le rappel @arno plus haut, donc bien plus difficilement surveillable/controlable (que la télé ou un ordinateur central, que ce soit à la maison ou dans l’éducation).

      On se doute bien qu’il y a des choses propres à l’adolescence… Mais il faut quand même arriver à distinguer ce qui est propre à cette époque précise avec les objets et médias précis du moment (internet, smartphone, youtube, rézosocios, etc).

      Je trouve pour l’instant toujours que son analogie finale avec le sucre et les brocolis, correspond plutôt bien à la chose, même si je ne sais pas si elle en mesure vraiment toutes les conséquences pratiques.

      Avoir un smartphone dès le collège en libre accès, avec youtube etc, c’est donc très exactement comme si nous les parents on leur laissait un ÉNORME paquet de chamallows en libre accès dans leur chambre et leur sac à dos en permanence. Un paquet virtuellement sans fond. Et on les laisse s’auto-réguler avec ça.

      Pour le sucre, il y a à la fois l’éducation personnel au goût, au fait de pas juste laisser librement l’accès et le choix entre chamallow et brocoli sur une table, donc des actes durant l’éducation des parents et de la cantine de l’école ; et des actions politiques de grande échelle, sur les restrictions au sucre dans les produits transformés, aux lois sur la publicité, à l’organisation de campagne de santé nationale et dans l’éducation nationale, etc. Mais ya bien les deux et en premier lieu les parents au quotidien dès la petite enfance.

      Et je persiste à penser que l’éducation à la lecture, à l’analyse critique et à l’argumentation, ne peut être la même entre des générations qui ont appris ça sur papier et sans distractions puis ont été ensuite sur internet et ont appliqué ce qui avait déjà été intégré dans leur tête, et des générations a qui on tente d’apprendre ça directement dans la profusion d’écrans et des internets.
      Pour filer encore, c’est comme si on avait des générations éduquées à manger pas trop mal, doucement, et sans télé à table, avec peu de sucre accessible, un peu en fin de repas ; et d’autres générations où pendant tous les repas depuis l’enfance, ya des écrans et de la publicité flashy pour des trucs sucrés en continu, et ya des bols de bonbons et de trucs à l’huile de palme tout le long sur la table. On peut pas avoir le même rapport (personnel et social) à la nourriture entre ces deux manières.

    • Un aspect assez rigolo : depuis l’année dernière pour la grande, le sujet « Les réseaux sociaux » revient souvent en classe. Soit sous forme de débat organisé en classe (notamment en anglais pour faire causer les gamin·es), soit sous forme d’épreuve écrite.

      Du coup la grande vient en discuter, et la première chose qui me vient à l’esprit, c’est : « m’enfin tu as à peine 14 ans, les réseaux sociaux sont interdits aux moins de 13 ans, et avec l’autorisation des parents avant 15 ans ; donc je ne comprends pas qu’on t’impose un sujet sur lequel tu n’as potentiellement rigoureusement aucune expérience… ». Bientôt un sujet « Est-ce que vous pensez que vous payez trop d’impôts ? » au Brevet ?

    • Bah ouais mais rien à voir avec l’accès facile permanent de tous en 2 clics dès google. Là aussi c’est la diff entre « moi j’ai connu ci » et la moyenne d’âge d’une génération entière (rien qu’en 2017 c’était encore 14 ans, là 10 ans maintenant… en 1985 c’était largement plus de 14 la moyenne pour ça).

    • Au collège à une époque, on demandait de faire des résumés, des rédactions. Je n’ai pas le souvenir d’une seule fois où il a eu à faire cet exercice.

      @biggrizzly pour répondre à ton interrogation, il faut se rappeler que le « sujet d’invention » a été supprimé du bac il y a 4 ou 5 ans.
      L’imagination n’est plus au programme !

  • Dopamine - Culture et pop | ARTE
    /fr/videos/RC-017841/dopamine/
    https://api-cdn.arte.tv/img/v2/image/WcreGGfUcKpw6FoYEqhv9c/1920x1080?type=TEXT&watermark=true

    Tu es accro à tes applis ? Tous les matins après Twitter, tu checkes tes flammes sur Tinder. Pas de métro sans YouTube ou Candy Crush. Instagram est irrésistible, Facebook addictif, t’es accro à Snapchat... et tu pètes les plombs quand t’as plus de batterie pour Uber. T’inquiète pas c’est normal. Toutes ces applis sont conçues pour te rendre complètement addict en activant dans ton cerveau la molécule responsable du plaisir, de la motivation et de l’addiction... la dopamine !

    #SNT #Réseauxsociaux #SVT

  • Mémoire, attention : est-il plus difficile de lire sur écran ?
    https://theconversation.com/memoire-attention-est-il-plus-difficile-de-lire-sur-ecran-203481

    Des smartphones aux tablettes ou aux liseuses, l’écrit est au cœur de nos activités quotidiennes et nos habitudes de lecture évoluent.

    Les évolutions rapides de ces outils numériques invitent à s’interroger sur la manière dont on apprend à lire aujourd’hui et à se demander si l’utilisation de nouveaux supports modifie notre capacité de compréhension, qui peut se définir comme l’activité par laquelle les individus vont acquérir et utiliser des connaissances. Complexe et dynamique, elle fait intervenir différentes sources d’informations.

    #Lecture #Numérique

  • Tintin chez les Sages, un nouvel épisode de manifs sur BFMTV et CNews - Par Sherlock Com’ | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/plateau-tele/tintin-chez-les-sages-un-nouvel-episode-de-manifs-sur-bfmtv-et-cnews
    https://api.arretsurimages.net/api/public/media/vlcsnap-2023-04-14-16h38m34s706/action/show?format=thumbnail&t=2023-04-15T12:17:03+02:00

    Encore un trimestre. On ne sait pas quand on prendra notre retraite de chroniqueurs, mais celui-là est bien validé : ça fait trois mois qu’on regarde (presque) en continu BFMTV et CNews en train de maltraiter l’actualité et le mouvement social contre la réforme des retraites. Et ce n’est pas fini. Rien que ce vendredi 14 avril, en marge du faux suspense sur la validation de la réforme par le Conseil constitutionnel, les chaînes d’info ont persisté à réhabiliter les gentils riches, les bisounours de la Brav, les CRS pacifiques, grâce aux Tintins, leurs reporters maisons. Non sans ironiser sur ces manifestants qui feraient mieux de prendre des cours de droit public plutôt que de tout casser. Oui, on a encore regardé un épisode de manifs sur BFMTV et CNews. Comme des millions de téléspectateurs chaque jour.

    #TV #Information #EMI

  • En formation « climat » avec les journalistes de France Télévisions | la revue des médias
    http://larevuedesmedias.ina.fr/formation-changement-climatique-giec-journalistes-redaction-fra

    Depuis la publication, en septembre 2022, de la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique, plusieurs médias se sont engagés à former leurs rédactions aux enjeux du climat. Reportage à France Télévisions, où ces formations permettent des rencontres entre journalistes et scientifiques.

    #Climat #EMI #Journalisme #Médias

  • Usbek & Rica - « Face à l’urgence climatique, il va être de plus en plus difficile de créer des méchants “éco-terroristes” »
    https://usbeketrica.com/fr/article/dans-la-pop-culture-les-soi-disant-eco-terroristes-sont-des-heros

    Et si les méchants avaient raison  ? Entretien avec le youtubeur Benjamin Patinaud, alias Bolchegeek, dont le premier livre Le syndrome Magneto (éditions Au Diable Vauvert) s’intéresse aux ambiguïtés des plus célèbres antagonistes de la culture populaire.

    #Cinéma #Personnage

  • La faim du steak ? - Daphné Roulier - Maman j’ai arrêté l’avion - inédit - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=Wga2ZxDnY0k

    « Maman, j’ai arrêté l’avion » se penche sur notre production et notre consommation de viande. Consommation qui a doublé en Europe et quintuplé dans le monde depuis 1960. La viande est devenue un marqueur de civilisation, et même un marqueur de virilité, de vitalité et de progrès social, mais à l’heure de l’urgence climatique, le mythe du steak-frites tel que décrit par Roland Barthes a du plomb dans l’aile ... car la viande pèse lourd, très lourd même dans nos émissions de gaz à effet de serre.
    Un tiers des émissions mondiales de carbone sont liées à l’alimentation. La moitié est imputable à la seule consommation de viande.
    En quelques décennies, celle-ci a été multipliée par 5 selon la FAO.
    Un repas végétarien, c’est 14 fois moins de CO2 qu’un menu avec du boeuf. Pour 1 seul kg de boeuf, il faut 13.500 litres d’eau, soit environ 192 douches. L’Empreinte eau du boeuf par calorie est 20 X supérieure à celle des céréales et des féculents. 1kg de rumsteck = 15.000L d’eau.
    La production de viande est donc très gourmande en eau alors que pays est à sec. Qu’on le veuille ou non, il va falloir modifier notre rapport au vivant si l’on veut continuer à évoluer dans un monde vivable...

    #Vidéo #Alimentation #Viande #Consommation #Ecologie

  • Écoute, rêve, décrypte : Égypte et Epées
    https://www.lesmusesdeparis.fr/post/%C3%A9coute-r%C3%AAve-d%C3%A9crypte-%C3%A9gypte-et-ep%C3%A9es

    Nous commençons ce journal au milieu du Sahara pour les 80 ans du Petit Prince où Saint Exupéry revient sur sa découverte du grand temple d’Abou Simbel à l’occasion du vernissage de l’exposition Ramsès II.

    Nous nous retrouvons ensuite au milieu des 3 mousquetaires qui ont descendu les Champs Elysées pour la promotion de leur nouveau film, comme l’a fait victorieusement, quelques jours avant, Helah Kiprop.

    Les mots des Daft Punk mixés au nouvel album solo de Thomas Bangalter (ancien membre du duo) encouragent la marathoneuse.

    Une belle découverte que ce journal avec les actualités de la semaine en sons, à nous d’écouter, de rêver et de décrypter comme l’indique son titre.

    #podcast #EMI #Actualité #Information

  • Usbek & Rica - Avant les années Facebook, la folie Skyblog
    https://usbeketrica.com/fr/article/avant-les-annees-facebook-l4-f0li3-skyblog

    Le succès des skyblogs, au début des années 2000, fut aussi fulgurant que sa chute. Dans le cadre de notre série sur les grands fails de la préhistoire numérique, retour sur l’histoire de ce réseau social précurseur, né avant Facebook, qui fut un temps la plus belle comète du numérique français, au point que le géant Yahoo ! fut à deux doigts de racheter l’entreprise.

    #SNT #NSI #Histoire #Skyblog #Internet

  • Comment mieux utiliser les algorithmes de recommandation : ils expliquent
    https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/touche-pas-a-mon-spotify-ces-utilisateurs-qui-bichonnent-leurs-algorithmes-de-r

    Leurs algorithmes de recommandation sont devenus si affûtés, que certains les considèrent comme une partie de leur intimité. Ils et elles nous racontent leurs usages de ces programmes informatiques qui régissent Deezer, Spotify, TikTok et YouTube.

    Ils nous assaillent de publicités, nous enferment dans des petites cases, nous radicalisent, nous rendent accros, tristes et idiots. Voilà ce qu’on dit souvent des algorithmes de recommandation qui régissent une bonne partie de notre vie en ligne. Pourtant, nous avons appris à vivre avec. Certains ont même fait le pari de s’en servir intelligemment, de ne pas se laisser complètement happer par leur biais, mais d’essayer de les dompter, d’en faire des alliés de vie.

    #SNT #NSI #Algorithmes

  • Ça coule, ça flotte | Le blob, l’extra-média
    https://leblob.fr/videos/ca-coule-ca-flotte

    Lorsque le roi du Syracuse donna pour mission à Archimède de prouver qu’une couronne n’était pas faite uniquement d’or pur, ce dernier découvrit dans son bain que « Tout corps plongé dans un liquide subit, de la part de celui-ci, une poussée exercée du bas vers le haut et égale, en intensité, au poids du volume de liquide déplacé ». Cette découverte permettait de calculer le volume d’un objet par rapport à son poids et donc sa densité, ce qui firent Galilée et ses successeurs en inventant des appareils de mesure.

    #Physique #Histoire #Vidéo #CDI

  • Qu’est-ce qu’une bonne retraite ?
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-temps-du-debat/qu-est-ce-qu-une-bonne-retraite-2612173

    Le 19 janvier a lieu la première journée de mobilisation intersyndicale contre le projet de réforme des retraites. Alors que le débat traite beaucoup de l’enjeu du financement, il interroge aussi la place du vieillissement en société et ce que signifie être en retraite aujourd’hui.

    #Société #Vieillesse #Retraite #Podcast

  • La mésinformation scientifique des jeunes à l’heure des réseaux sociaux - Fondation Jean-Jaurès
    https://www.jean-jaures.org/publication/la-mesinformation-scientifique-des-jeunes-a-lheure-des-reseaux-sociaux

    À l’heure où TikTok s’impose comme le réseau social préféré des jeunes français, que sait-on de l’impact de cette plateforme sur ses utilisateurs, qui sont de plus en plus nombreux à l’utiliser pour se divertir, mais aussi pour s’informer ? François Kraus livre son analyse d’une enquête qui fait le point sur le sujet ; elle est suivie des points de vue de Rudy Reichstadt et de Helen Lee Bouygues.

    #EMI #Sciences #ReseauxSociaux #Jeunesse #Information #CDI

  • Ce que chatGPT fait à la veille : la collecte (sourcing et veille). 2/4 | Outils Froids
    https://www.outilsfroids.net/2023/01/ce-que-chatgpt-fait-a-la-veille-la-collecte-sourcing-et-veille-2-4

    La phase de collecte c’est un peu le cœur du réacteur de toute veille. C’est le moment où l’on va rechercher les sources qui alimenteront le dispositif en contenus nouveaux, jour après jour. C’est aussi là que l’on déploiera les outils permettant de surveiller ces sources, quelles qu’elles soient. Soyons clair, pour l’instant, ChatGPT n’est pas un service qui permet d’effectuer la moindre surveillance, en revanche, il peut être très utile dans la partie d’identification de sources.

    #ChatGPT #Veille #Recherche #Source #CDI

  • Cyberharcèlement : « Je me lève et je vois une vidéo de moi nue sur Snapchat »
    https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2023/01/07/cyberharcelement-je-me-leve-et-je-vois-une-video-de-moi-nue-sur-snapchat_615

    Insultes, menaces, diffusions de photos intimes : les attaques sexistes en ligne explosent. Visant essentiellement les femmes, elles prospèrent d’autant mieux que les sanctions restent rares.

    Par Magali Cartigny

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    https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2023/01/07/cyberharcelement-je-me-leve-et-je-vois-une-video-de-moi-nue-sur-snapchat_615

    Elles s’appellent Marion, Laura, Anne-Cécile, Sara, Sandrine, Alice, Nora, Manon… Elles ont entre 13 et 65 ans, sont de toutes origines et de tous milieux sociaux. Elles sont collégiennes, streameuses, militantes, vidéastes, lycéennes, étudiantes, cheffes d’entreprise, salariées, mères au foyer ou retraitées. Et elles sont des milliers à subir quotidiennement des violences sexistes et sexuelles en ligne, qu’elles soient connectées ou pas, qu’elles « s’exposent » en ligne ou non.

    Leurs visages sont collés sur des corps d’actrices porno, leurs nudes (photos dénudées) ou vidéos intimes sont publiés sur les réseaux, agrémentés de propos dégradants et à caractère sexuel. Elles sont menacées de mort, de viol, insultées. On les incite à se suicider. On les fait chanter, on les attend devant chez elles, sur leur lieu de travail ; elles reçoivent des appels la nuit. Parfois, elles doivent déménager, arrêter de travailler. Certaines tentent de mettre fin à leurs jours. D’autres vivent en sursis, redoutant la prochaine vague.

    Des agressions où la frontière entre monde virtuel et physique s’efface, dans un continuum de violences qui les submerge, parfois les anéantit. Des attaques cyber multiformes, nommées par des termes anglo-saxons (slut-shaming, doxing, revenge porn, sextorsion, flaming, deepfake) révélant des pratiques différentes, qui peuvent se cumuler, et qui ont toutes le même but : faire taire, humilier et détruire la vie de femmes grâce aux outils numériques.
    Prise au piège

    Selon les chiffres de l’association StopFisha, 73 % des femmes ont déjà été victimes de violences sexistes ou sexuelles en ligne, et les femmes sont vingt-sept fois plus susceptibles d’être cyberharcelées que les hommes. Une étude du Centre Hubertine-Auclert datant de 2018 montre qu’une femme sur trois a été menacée par son partenaire ou son ex de voir diffuser des photos ou des vidéos intimes, dont certaines ont été obtenues par la force, la menace ou à leur insu.

    J’oserai ajouter la lecture du livre de Bérengère Stassin.

    #Cyberharcèlement #Sexisme

  • Pourquoi Nunc ? - Nunc est bibendum
    https://nunc.ch/nunc

    Nunc est bibendum est une association culturelle sans but lucratif dédiée à l’évocation de l’Antiquité par l’art culinaire, partenaire du restaurant homonyme à Genève.[...]
    L’Antiquité grecque et romaine n’est pas qu’une affaire de spécialistes. Elle est l’objet d’une très vaste culture populaire qui a fasciné des générations, des lecteurs d’Alix aux joueurs d’Assassin’s Creed Odyssey, en passant par les spectateurs de Gladiator. Elle est présente au quotidien dans notre vocabulaire, nos habitudes, nos idées et… nos assiettes.

    #Histoire #Alimentation #Latin #Antiquite

  • GPT-3 : c’est toi le Chat. – affordance.info
    https://affordance.framasoft.org/2023/01/gpt-3-cest-toi-le-chat

    Soyons tout à fait honnêtes sur ce point, il va rapidement falloir revoir la nature de nos enseignements (et de nos évaluations) en lien avec la capacité de rédiger des productions documentaires. Il ne s’agit pas pour autant d’en faire une alarme catastrophiste. Et je rejoins totalement en cela le camarade Antonio Casilli. Nous nous sommes déjà remis de ce que l’on annonçait – souvenez-vous – comme le début de la fin des enseignants et des bibliothécaires lorsque les moteurs de recherche apparurent, de la fin des relations sociales lorsque les réseaux sociaux devinrent massifs, et la fin de la capacité de construire et de certifier des connaissances lorsque Wikipedia apparût. Nous nous remettrons donc très certainement aussi de cette nouvelle capacité rédactionnelle artefactuelle offerte à l’ensemble des étudiant.e.s, élèves ou apprenant.e.s. Nous l’intégrerons dans nos pratiques et parviendrons à l’évaluer pour ce qu’elle est. Mais sans sombrer dans le catastrophisme, il serait tout aussi idiot de ne pas envisager que nous sommes une nouvelle fois devant un changement absolument majeur de notre manière d’enseigner, de transmettre, et d’interagir dans un cadre éducatif, a fortiori lorsque celui-ci est asynchrone et/ou à distance.

    #IA #SNT #NSI #Lycee #Education

  • #243 LA FACE CACHÉE DE VOTRE SMARTPHONE
    http://www.vlanpodcast.fr/243-la-face-cachee-de-votre-smartphone-avec-guillaume-pitron

    Guillaume Pitron est journaliste et il a écrit, selon moi, les 2 ouvrages les plus pertinents sur la pollution numérique : voyage au bout d’un like et l’enfer numérique.

    Notre 1ère ministre nous a demandé de trier nos emails mais est-ce vraiment là qu’est le souci ?
    il est difficile d’envisager la pollution numérique tant tout paraît si virtuel, après tout on parle de tout mettre dans le “cloud” c’est à dire dans les nuages.
    Et puis nous associions le digital souvent à des éléments positifs : un smartphone est un bel objet, les échanges que nous avons par Internet nous facilitent la vie, sont souvent porteurs de joie, bref nous sommes totalement subjugués par tout ce qui est digital.
    Pourtant derrière la magie d’internet, il y a des câbles, des usines, des serveurs, des objets comme des téléphones, des tablettes, des ordinateurs dont la production, l’usage et l’obsolescence ne sont pas neutres.
    C’est précisément pour comprendre ce que sont réellement les métaux rares, pour comprendre comment réduire son empreinte numérique, pour comprendre les ressorts de tout ce qu’implique la digitalisation du monde que j’ai fait cet épisode.
    Vous allez découvrir la réalité derrière un like, comment se passe le sourcing des matériaux qui permettent la création de ces objets que nous avons dans la poche comme une 3ème main.
    Nous allons aussi parler de la blockchain et plus généralement de web 3.
    Est-ce que la technologie va nous permettre de faire face à la crise climatique ?

    #Numérique #EMI #Smartphone #Internet #Écologie #Environnement #Technologie #Pollution #Énergie

  • Cherchez la femme - Culture et pop | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-023157/cherchez-la-femme
    https://api-cdn.arte.tv/img/v2/image/gAU39Joe63s7DMg2Xi7YZL/1920x1080?type=TEXT&watermark=true

    Déroulant les grands chapitres de l’Histoire de l’Homme, Denis Podalydès prête sa voix à un narrateur qui voit surgir les silhouettes en papier de toutes ces femmes oubliées. Les trente épisodes de cette série en stop motion remettent en lumière leurs parcours, en exposant les raisons de cette occultation.

    #Histoire #Vidéos #Femme