Avec (au moins) une surprise !…
Valerio De Stefano (@valeriodeste), professeur en droit du travail à l’université KU Leuven, rappelait que contrairement à ce que l’on croit, la vie de nombreux travailleurs dépendent de cette économie de petits boulots, qu’elle ne fournit pas seulement un revenu complémentaire, mais un revenu de subsistance et qu’elle doit donc être régulée. Il suggérait notamment que, pour donner plus de pouvoir aux travailleurs des plateformes sur les termes de leur emploi, il faudrait leur donner le contrôle de leur notation, notation qu’ils ont souvent mis des années à construire. « La notation peut bloquer un travailleur sur une plateforme. Elle doit être portable. C’est la plus grande source de capital pour les travailleurs dans l’économie des plateformes. Si les travailleurs veulent aller de plateforme en plateforme, ils doivent être en mesure d’utiliser ailleurs les notes qu’ils ont obtenues. »
… et des positions variées suivant les professions.