• Les 200 scientifiques de l’Atécopol demandent l’arrêt immédiat des travaux de l’A69 | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/atelier-decologie-politique-de-toulouse/blog/240923/les-200-scientifiques-de-l-atecopol-demandent-l-arret-immediat-des-t

    Nous, auteur·es de ce texte, souhaiterions par ailleurs insister sur cinq points. Le premier est que développer un projet permettant à plus de voitures individuelles de rouler plus vite sur de plus grandes distances est tout simplement, sur le principe, absurde au vu des enjeux climatiques. Il serait actuellement plus sensé de limiter fortement la #vitesse sur les autoroutes existantes, et on est en droit d’espérer qu’une telle mesure sera prochainement prise par les autorités. Du point de vue de l’intérêt – par ailleurs très discutable – du temps de trajet diminué, une éventuelle limitation des vitesses sur l’#autoroute ferait perdre tout bénéfice à ce nouvel aménagement. Cette projection sur le temps long et sur un futur désirable en matière de #transport est complètement absente des scénarios présentés par l’entreprise concessionnaire de la construction.

    Le deuxième est que voyager en #voiture entre Toulouse et Castres émet pour l’instant 3 fois plus de CO2 que de le faire en TER et 8 fois plus que de le faire en autocar. Ce facteur pourrait monter à 25 si la ligne ferroviaire était électrifiée[3]. Alors que la France peine à tenir ses propres objectifs climatiques, comment justifier de construire une infrastructure qui entrera en concurrence avec les moyens de transport moins émetteurs ? Et ce alors que, en tant qu’habitant·es de la région toulousaine, nous vivons quotidiennement les insuffisances du réseau de #transport_en_commun régional : autocars complets, trains régulièrement annulés et insuffisants. Ce projet aura pour effet d’accentuer les inégalités sociales et climatiques, car il consiste à développer un moyen de transport plus émetteur pour celles et ceux qui peuvent se payer un trajet rapide en voiture sur une autoroute à péage.

    #écologie

  • Ben alors ça, je croyais que tout le monde le savait

    En Suisse, à partir des années 60, il y a eu obligation de construire un abri anti atomique dans chaque nouvelle construction puis au début des années 2010, la loi a été modifiée.

    WP spécifie

    La construction obligatoire d’abris antiatomiques durant la guerre froide serait en partie due au lobbying mené par l’industrie du ciment auprès des parlementaires.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Abri_antiatomique

    • La France compte environ 1 000 abris antinucléaire, dont 600 abris militaires et 300 à 400 abris privés. Le taux de protection nucléaire est ainsi proche de 0 %.

      Mais nul n’ignore que le génie français nous permettant d’avoir des frontières étanches aux rayonnements ionisants, il serait contre productif de penser à (et encore moins d’agir pour) s’en protéger.
      Par comparaison :

      En 2023, la Suède disposait de 7,2 millions de places protégée, soit un taux de couverture de 81 %.

      #nucléaire

    • @vazy : la différence de logique est peut-être aussi dans le fait que la France dispose elle-même de l’arme nucléaire, et donc compte plus sur l’idée de dissuasion (destruction mutuelle en cas d’attaque) que sur des abris.

    • Tout ça pour raconter que ma tante suisse (et non pas mon oncle d’amérique) avait chez elle un #abri_antiatomique.

      Mais vous oubliez qu’en France on a des pastiles d’iode, bien plus facile à trouver (comme le stock de masques)

    • @arno la définition que tu donnes de la dissuasion est tellement réaliste ! Ce qui me sidère c’est que l’humanité (une partie au moins) en soit venue à considérer que la menace « destruction mutuelle » soit la condition de l’harmonie du monde. Comme si on n’avait que ça à foutre de se mettre sur la gueule sur une planète qui se barre en sucette.
      #complexe_militaro_industriel

  • Que sont les lentilles sclérales et pourquoi les utiliser ?
    https://www.opticien-lunettes.com/qu-est-ce-qu-une-lentille-sclerale

    Les lentilles sclérales sont des lentilles de contact rigides perméables au gaz, dont le diamètre est compris entre 14 et 21 mm. Elles sont généralement plus grandes qu’une lentille cornéenne rigide classique. Ces lentilles sont conçues pour reposer sur la sclérotique (le blanc de l’œil).

    Avantages des lentilles sclérales

    – Elles respectent la cornée, car elles ne la touchent pas ;

    – Elles sont très confortables et ont un bon centrage car au lieu de reposer sur la cornée (zone où l’on voit la pupille), elles le font sur la sclérotique (zone blanche) ;

    – Elles sont essentielles pour la correction du kératocône, des cornées post-lasik et de l’œil sec ;

    – Comme ce ne sont pas des lentilles de contact hydrophiles, les lentilles sclérales sont soumises à un nettoyage très minutieux ;

    – Bon passage de l’oxygène et bonne transmissibilité de l’oxygène ;

    – Elles permettent au liquide de rester entre la lentille et la cornée, ce qui maintient la cornée humide à tout moment ;

    – Elles n’accumulent pas de corps étrangers à l’intérieur de la lentille, comme c’est le cas pour les lentilles souples ;

    – Elles peuvent retarder la nécessité d’une transplantation due à un kératocône.

    #ophtalmologie

  • « c’est ma place » | Macron / Le Figaro / AFP | 15.09.23

    https://www.lefigaro.fr/politique/c-est-ma-place-emmanuel-macron-justifie-sa-presence-a-la-messe-du-pape-a-ma

    « Je considère que c’est ma place d’y aller. Je n’irai pas en tant que catholique, j’irai comme président de la République qui est en effet laïque », a-t-il dit lors d’un déplacement à Semur-en-Auxois, en Côte-d’Or. « Je n’aurai moi-même pas de pratique religieuse lors de cette messe », a-t-il ajouté.

    Prouve le ... 😋

  • Voila comment est présentée la première femme de Camus sur Wikipédia.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Camus#cite_ref-Onfray,_201273_33-0

    En juin 1934, il épouse Simone Hié (1914-1970), starlette algéroise enlevée à son ami Max-Pol Fouchet S 16. Toxicomane, elle le trompe souvent et leur mariage s’effrite rapidement S 17,S 18.

    Dis moi juste :
    – Est-ce que jamais un mari sera présenté ainsi sur la fiche de sa femme ?

    – Et quand une femme est séduite par un autre homme, elle serait enlevée au précédent ? Comme pour les viols des Sabines en fait ? Elle décide de rien ?

    – Et quand ça s’effrite, est-ce que le gâteau est pas bien cuit, ou que les morceaux de plâtre collent plus ensemble ?

    Ah ben, en ajoutant le lien je vois :/ Ref Onfray

    #sexisme #femme_de #wikipedia #voicipedia #morale_de_droite #morale_sexuelle #morale_toxicologique #morale_masculine

    • Apparemment pour faire le portrait dégradant de la punk à chien Simone Hié en 3 lignes, il faut relier toxico et salope.
      Dommage ; après 5 minutes de recherche sur le net, https://gw.geneanet.org/albonfil?lang=fr&n=hie&oc=0&p=simone

      On y apprend que les parents de Simone Hié vivent à Alger, sa mère est ophtalmo et son père contrôleur général des postes et qu’elle a 20 ans quand elle épouse Camus en 1934.

      Elle tomba malade durant son enfance, époque où l’on soigna ses douleurs avec de la morphine, dont elle restera dépendante toute sa vie.

      C’est un peu différent, non ?

    • oui mais comme c’est pas écrit dans un journal pipol, c’est pas une bonne référence ; et ça ressemble un peu trop à de l’ « original research » ; même sourcé, ça passe pas. Merci qui ?

      Tu as essayé de mettre à jour la page wikipédia ?

  • Des Thaïlandais dénoncent des abus sexuels commis par des missionnaires français
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/des-thailandais-denoncent-d-abus-sexuels-commis-par-des-missionnaires-fr

    #MEP #Missions_Etrangeres_de_Paris #viols #capitalisme #colonialisme #eglise #france_2023 #pédophiles

    avec derrière un sacré patrimoine …


    7e arrondissement de Paris, au 128 rue du Bac

    Aujourd’hui, cet argent sert, selon les MEP, à financer la formation de prêtres, à la construction d’églises, de centres de santé ou d’éducation à l’étranger. Mais au sein de la congrégation, certains s’interrogent sur une financiarisation trop poussée, qui, selon eux, n’est pas au cœur de leur mission. D’autant plus que le nombre de missionnaires en poste à l’étranger a été divisé par plus de 10 depuis la fin du 19e siècle. Cet argent servira-t-il un jour à indemniser d’éventuelles victimes comme le fait aujourd’hui l’Église de France ? Personne ne peut le dire pour l’instant.

    Le film documentaire Un si lourd silence de Karina Chabour et Julie Dungelhoeff sera diffusé le samedi 16 septembre 2023 sur France 24.

  • Accaparement des terres : en Bretagne, des empires agricoles s’étendent à l’abri des regards | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/120923/accaparement-des-terres-en-bretagne-des-empires-agricoles-s-etendent-l-abr

    Combien de groupes agricoles détiennent et exploitent plus de 1 000 hectares en Bretagne ?

    Splann a posé la question à la Safer de Bretagne : « Nous n’en savons rien. » Splann a posé la question à la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) des Côtes-d’Armor : « Nous ne disposons pas du nombre d’exploitants qui possèdent et/ou exploitent plus de 1 000 hectares, et nous n’en avons jamais vu dans les demandes d’autorisation d’exploiter. » Nous avons posé la question à la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Draaf) : « Les informations sur la surface agricole dont nous disposons sont celles qui sont comptabilisées au siège de l’exploitation. Au regard de ces éléments, toutes les exploitations bretonnes sont bien en deçà de 1 000 hectares de surface agricole utile. »

    Les services de l’État se refusent à évaluer et à quantifier ces « groupes agricoles ». Impossible alors de lutter réellement contre l’accaparement des terres, pourtant affiché comme un objectif prioritaire.

  • La limite planétaire du cycle de l’eau à son tour dépassée
    https://reporterre.net/La-limite-planetaire-du-cycle-de-l-eau-a-son-tour-depassee-29500

    Lacs asséchés, nappes phréatiques vidées... Une nouvelle limite planétaire (sur neuf) est totalement dépassée : le cycle de l’eau douce. Celui-ci a été divisé en deux entités distinctes : « l’eau verte », celle qui est absorbée par les sols et les plantes, et « l’eau bleue », celle qui coule dans les cours d’eau, les lacs et les nappes phréatiques. L’an dernier, le dépassement de la première avait été annoncé. C’est au tour de la seconde d’être considérée comme perturbée au-delà de la limite acceptable, comme le prouve une étude sur le dépassement des limites planétaires publiée le 13 septembre dans la revue Science advance.

    #eau

  • VIDEO. « Les arbres ont poussé dans le plastique » : dans la forêt près de Vittel, l’immense décharge sauvage de Nestlé menace de polluer les nappes phréatiques
    https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/video-les-arbres-ont-pousse-dans-le-plastique-dans-la-foret-pres-de-vit

    En creusant à cet endroit, le collectif a mis au jour « une gigantesque fosse » d’une centaine de mètres de long, d’une quinzaine de mètres de hauteur, et d’une trentaine de mètres de largeur. Selon la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), cette seule décharge contient 42 000 mètres cubes de plastique. Car il en existe trois autres dans le secteur... Nestlé a fini par reconnaître l’existence des quatre sites en 2017. Le groupe assure qu’une entreprise externe a été mandatée pour les dépolluer… mais n’a indiqué aucune date.

  • Le centre-ville d’Agen interdit aux cyclistes !
    Agen :les cyclistes vent debout contre une mesure inique et dangereuse | Fédération française des usagers de la bicyclette
    https://www.fub.fr/fub/actualites/agen-cyclistes-vent-debout-contre-mesure-inique-dangereuse

    L’argument de la cohabitation avec les piétons constitue le nouveau paravent pour des collectivités qui n’accordent pas plus d’attention à la sécurité des piétons qu’à celle des cyclistes. Leur objectif : le statu quo, pour le plus grand bonheur de l’automobile. Les bilans annuels de l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR) le rappellent chaque année : ce ne sont pas les cyclistes qui tuent et blessent les piétons. La quasi-totalité des piétons tués l’ont ainsi été dans une collision avec une personne conduisant une voiture, un poids lourd ou une camionnette. Entre 2018 et 2021, 0,6% des piétons tués l’ont été dans une collision avec une personne circulant à vélo.

  • Bonjour seenthis·enne,

    Je tenais à vous faire savoir, qu’avec un courage exemplaire depuis son salon virtuel, @socialisme_libertaire m’a bloqué et a supprimé de son dernier fil tout les messages que j’avais posté. IEl semble ne pas avoir supporté la critique publique que j’émets à l’encontre des anarchistes opportunistes qui font aujourd’hui de la pub pour Berthier, qui a écrit un livre sexiste et raciste en 2009 sur le féminisme islamiste faisant valoir avec d’autres son point de vue masculin blanc.

    Je maintiens donc que l’ anarchisme est une religion qui se prend les pieds dans ses dogmes et ses préceptes. Et qu’il n’y a actuellement que les macronistes, fourest ou risposte laïque pour apprécier ce livre.

    Que la honte change de camp.

    #mode_vestimentaire
    #racisme
    #sexisme
    #anarchiste_opportuniste
    #abayacadabra

  • Dans le Territoire de Belfort, les étudiants en première année de l’ESTA, l’École Supérieure des Technologies et des Affaires (ESTA) réalisent une période militaire au sein du 1er régiment d’artillerie de Bourogne.

    explication donnée
    « oui parce que les ingénieurs commerce, les cadres, doivent prendre des décisions et les assumer » :/

    Cadres en train d’expliquer à un ouvrier qu’il doit remonter sur l’échafaudage duquel il vient de tomber :

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/La562oHNegzl-WCPEg1SLmz_AmQ/930x620/regions/2023/08/31/ftv8386-00-00-00-03-64f0bc55451d3673287800.jpg

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/territoire-de-belfort/belfort/video-rations-treillis-combats-une-semaine-d-integratio

    Ah tiens, l’image jpg ne passe pas, ça c’est du service public FR3

  • CIP-IDF > Misère de la sociologie II : le nouvel esprit du capitalisme, la cité par projets et l’intermittence
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7316

    L’ouvrage de Luc Boltanski et Ève Chiapello (B&C), Le Nouvel Esprit du capitalisme (NEC), sa conception du #travail et de l’#emploi artistiques et du travail et de l’emploi en général, présente les mêmes limites que celles relevées chez Pierre-Michel Menger [1], mais avec une argumentation plus subtile que celle du désarmant professeur au Collège de France.
    Cela est d’autant plus étonnant qu’en France, depuis la fin des années 1980, la « critique artiste », qui constitue un des leitmotiv du NEC, s’est « incarnée » dans un mouvement social et politique des « artistes » (et des techniciens) du spectacle qui a révélé, à travers ses #luttes et prises de parole [2], la nature du travail et de l’emploi du #capitalisme contemporain et notamment de la « cité par projets », autre leitmotiv du NEC.
    B&C ne peuvent percevoir et lire toutes les nouveautés politiques que le mouvement des artistes et des techniciens a produites ces trente dernières années en France à cause du cadre théorique qui structure le NEC.

    La thèse qui court tout au long du NEC pour essayer d’expliquer le succès des transformations du capitalisme et l’échec de la critique est la suivante : la « critique artiste », (fondée sur la liberté, l’autonomie et l’authenticité) et la « critique sociale » (fondée sur la solidarité, la sécurité et l’égalité) « sont le plus souvent portées par des groupes distincts ». La première trouve son origine dans les milieux intellectuels et artistiques de la bohème parisienne du XIXe siècle, tandis que la deuxième est associée aux luttes et aux revendications du mouvement ouvrier. Le flambeau de la « critique artiste », transmis par les artistes aux étudiants de Mai 68, aurait été repris par la suite par les « créatifs » du « haut de la hiérarchie socioculturelle » qui travaillent dans les médias, la finance, la publicité, le show-business, la mode, Internet, etc. La « critique sociale », par contre, portée par les ouvriers de 68, aurait été transmise aux « petites gens », aux subordonnés, aux « exclus » du libéralisme. « Critique artiste » et « critique sociale » seraient « largement incompatibles », même si de façon « exceptionnelle » elles se sont rencontrées dans cette « exception » qu’a été Mai 68.

    La « critique artiste » suscite un malaise chez les auteurs, voire un certain mépris, qu’ils ont du mal à dissimuler. De leur point de vue, cela se comprend aisément, puisque la « critique artiste, encore une fois, n’est pas spontanément égalitaire ; elle court même toujours le risque d’être réinterprétée dans un sens aristocratique » et, « non tempérée par les considérations d’égalité et de solidarité de la critique sociale, [elle] peut très rapidement faire le jeu d’un libéralisme particulièrement destructeur comme nous l’ont montré les dernières années ».
    D’ailleurs, la critique artiste ne serait « pas, en soi, nécessaire à la mise en cause efficace du capitalisme comme le montrent les succès antérieurs du mouvement ouvrier qui ont tous été obtenus sans les renforts de la critique artiste. Mai 68 était, de ce point de vue, exceptionnel » [3]. Non seulement la critique artiste ne serait pas nécessaire, sinon pour « modérer le trop d’égalité de la critique sociale » qui risque de « faire fi à la liberté » (sic), mais, en plus, elle aura été (« involontairement ») le cheval de Troie du libéralisme, à qui elle serait apparentée par le goût aristocratique de la liberté, de l’autonomie et de l’authenticité.
    Confronter l’évolution et la restructuration du capitalisme aux points de vue subjectifs qui le critiquent est sûrement un pas en avant méthodologique par rapport à la vision irénique de Menger. Mais la division, l’opposition (et exceptionnellement la conjonction) entre ces deux processus de subjectivation affaiblit de manière radicale les thèses soutenues dans le livre.

  • 18/08/2023 - Un hélicoptère a largué par erreur 2 000 litres d’eau radioactive pour éteindre un incendie - CRIIRAD
    https://www.criirad.org/un-helicoptere-a-largue-par-erreur-2-000-litres-deau-radioactive-pour-etein

    Le journal l’Indépendant à Narbonne a révélé le 2 août 2023 qu’ « une erreur a entraîné le 5 juillet un hélicoptère à larguer 2 000 litres provenant d’un bassin d’évaporation du site d’Orano Malvési de Narbonne ». L’incident s’est produit dans le cadre des opérations de lutte contre un incendie à Montredon-des-Corbières. Un hélicoptère bombardier d’eau basé à Carcassonne a en effet « effectué un ravitaillement en eau dans les bassins de décantation de la société Orano…/…Un équipage de pompiers a été impacté par un largage…“. Le journal précise que la source de ce message, émane de la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion de Crise (DGSCGC) au ministère de l’Intérieur.


    https://www.lindependant.fr/2023/08/02/incendie-a-montredon-du-5-juillet-lhelicoptere-bombardier-setait-ravita
    #nucléaire

  • J’y étais, aux Résistantes 2023
    http://lesresistantes2023.fr

    Incroyablement génial ! (je réédite un peu au fur et à mesure)

    Nous étions 5 à faire le voyage par covoiturage : un couple de 70 ans de fauchereuses volontaires (les propriétaires de la voiture), un éducateur de 65 ans très impliqué dans des actions militantes, une toute jeune ingénieure low tech qui a décidé de prendre la route vers l’Asie centrale dès le début de l’année prochaine, et moi.
    Les covoitureures ne voulaient prendre l’autoroute payante par principe, on a suivi les nationales, traversé les villes, rencontré de jolis villages, notamment dans le Lot.

    Arrivée mercredi vers minuit par temps pluvieux et surtout venteux, pas idéal pour monter sa tente dans le noir. Et au petit matin tu découvres le site. Deux grands champs mis à disposition par une éleveuse, l’un pour le pâturage, l’autre pour la nourriture d’hiver. Le climat est un peu rude au Larzac. Rien qu’à l’évocation de ce mot, Larzac. Un truc à faire papillonner l’imaginaire sur la bataille qui s’est menée là sans en connaître toutes les ficelles. Et pourtant !

    Le programme était d’une richesse exceptionnelle et si l’on ressentait une frustration, c’était celle de ne pouvoir assister à tout ! D’autant que quelques propositions alléchantes se sont greffées au tronc initial et ont prises. Je ne vais pas énoncer le programme, il est là : http://lesresistantes2023.fr/programme

    À l’assemblée générale du jeudi matin, l’organisation nous raconte qu’elle pensait accueillir environ 1 500 personnes. Nous étions au plus fort de l’événement 5 000. Un espoir secret fit que le lieu et la logistique permit de recevoir tout le monde. Un monde composé d’individus de tous âges, dont 10 % d’enfants s’éclatant dans les animations qui leur étaient destinées.

    Quand même, chapeau bas à l’organisation. Un des champs, celui du bas, était dédié au parking 1 (sur 3), au camping, à l’accueil, aux organisations militantes, et aux chapiteaux où se déroulaient les assemblées, tables rondes, ateliers, des chiottes sèches un peu partout, des poubelles, des cendriers, des réserves d’eau potable et des douches… écrit comme ça, ça fait un peu compact mais en réalité tout cela était dispersé sur plusieurs hectares et très aéré.

    Sur l’autre parcelle, un peu en surplomb, on trouvait les cantines de l’orga (assiettes complètes végétariennes à prix libres), un stand viande et fromage de la Conf (Confédération paysanne, partie intégrante de l’événement), et d’autres points de restauration locale. Au milieu de vaste espace, un chapiteau où se sont déroulées pièces de théâtre, cirque, baluche et autre manifestation culturelle. Et tout au fond, la scène pour les concerts.

    Dimanche matin, pour le petit déj à la cantine (super pain, confitures délicieuses (et cookies mais il n’y a rien à faire, je préfère le pain)), je contemplais l’espace où après le méga concert qui a duré une bonne partie de la nuit, l’espace était nickel : pas un papier parterre, ou de bouteille, cannette ou je ne sais quoi. Aussi propre qu’avant l’arrivée des festivalier·es. Décidément ces écoterrorismes ne font rien comme chez les civilisé·es qu’on rencontre, par exemple, aux 24 heures du Mans, lesquelles laissent des tonnes d’immondices sur leur passage (dont nombre de bouteilles d’eau à moitié bues).

    Chacun chacune des participant·es étaient invité·e à donner un peu de son temps pour l’organisation. Quand je me suis pointée à la cantine pour aider, on était déjà trop. Je suis repartie, mangé un truc et allée au cinéma (oui, il y avait un chapiteau dédié aux projections).

    Pour faire court, j’ai partagé mon temps entre l’expérience du Larzac, la forêt et les Insolubles, sans oublier une randonnée le samedi matin pour observer quelques rapaces : vautours, milans et circaètes. J’ai appris au passage que des aires d’équarrissages étaient prévues pour permettre aux éleveurs d’y déposer les bêtes mortes. Bon appétit les vautours. Assisté aussi à une table ronde sur l’"agrivoltaïsme".

    Par rapport à l’histoire du Larzac, je suis allée à une représentation théâtrale (recueil de témoignages drôles et émouvants) et à la projection d’un documentaire (historique). J’ai appris beaucoup de choses mais je veux juste évoquer le statut foncier particulier du territoire, qui a suivi l’abandon de l’extension du terrain militaire.

    Le territoire (6 300 ha) appartient à l’État. Les locaux ont monté une société civile des terres du Larzac qui engage l’état et l’organisation sur une durée de 60 ans (prolongée depuis peu de 30 ans) durant lesquels un droit d’usage de valeur est appliqué. Pas de propriété privée ni de location. Sur le principe cela signifie que celle où celui qui s’installe pour exercer une activité agricole (obligatoirement), investit le lieu pour son activité agricole, met (ou non) le lieu en valeur (restauration des bâtiments agricoles, construction de nouveaux locaux, maison, terres) et au moment de la retraite, quitte les lieux pour laisser la place à de plus jeunes. S’il est estimé qu’il y a eu mise en valeur du site, les nouveaux arrivants versent une somme d’argent équivalente à cette mise en valeur. C’est un statut unique en France. Le Larzac enregistre le plus grand nombre d’installation et compte de plus en plus de femmes parmi elles. C’est un statut que les occupant·es de Notre-Dame-des-Landes ont voulu adopter mais que le département a refusé : Il n’y aura pas de second Larzac. Le rejet de la propriété privée sur le foncier fait peur. Tu m’étonnes !
    Plus sur l’histoire du site
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Lutte_du_Larzac

    Pour finir ce petit billet, une courte vidéo hilarante vue dimanche matin avant le docu sur Abracadabois de NDDL : La bataille de forêt du Chat.
    https://vimeo.com/789756584

    Je suis remontée avec un insoluble via Clermont-Ferrand par l’autoroute. On a rencontré des champs de panneaux solaires et des méga bassines clotûrés. Des paysages qui ne font pas particulièrement rêver. Retour à la civilisation.

    Et ben moi je dis que si à 62 ans t’as pas participé à un festival d’écoterroristes, t’as raté ta vie.

    Grand merci aux Résistantes.

  • La fragilité du souci des autres - Adorno et le care, Estelle Ferrarese
    https://books.openedition.org/enseditions/8805

    Ce livre renouvelle et acère la théorie critique par le féminisme. Il interroge la philosophie sociale de Theodor W. Adorno et propose de penser, au moyen des théories du care, la question de la fragilité sociale du souci des autres. Comment le geste moral émerge-t-il dans notre forme de vie capitaliste sous-tendue par une indifférence généralisée ? Quelles en sont les conditions sociales ? Son hypothèse est que le #capitalisme compartimente l’attention à autrui, limite son possible développement en l’assignant aux #femmes, dans des domaines et pour des tâches toujours spécifiques. Comment appréhender le contenu moral du care effectivement mis en actes, dès lors qu’il se révèle être le produit d’ une distribution genrée des dispositions morales, celle-ci étant une condition de possibilité du marché ?

    si @rezo diffusait aux plagistes et aux autres, ce serait bath

    #livre #libre_accès #soin #care #théorie #féminisme

  • Pourquoi on ne travaillait pas le dimanche.

    Catastrophe de Courrières
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Catastrophe_de_Courri%C3%A8res

    Elle tire son nom de la Compagnie des mines de Courrières qui exploitait le gisement de charbon du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais dans le Pas-de-Calais et fournissait à l’époque 7 % de la production nationale de charbon.

    Un coup de poussier a dévasté 110 kilomètres de galeries dans les fosses nos 2 à Billy-Montigny, 3 à Méricourt et 4 - 11 à Sallaumines. Le choc fut tel que les cages ne pouvaient plus circuler dans le puits de la fosse no 3 et que des débris et des chevaux ont été projetés à une hauteur de dix mètres sur le carreau de la fosse.

    Trois jours après l’explosion, les recherches pour retrouver les survivants sont abandonnées et une partie de la mine est condamnée, pour étouffer l’incendie et préserver le gisement. Cette gestion de la crise par la compagnie minière a été particulièrement mal vécue par les mineurs et leurs familles. Le 30 mars, soit vingt jours après l’explosion, treize rescapés réussissent à retrouver le puits par leurs propres moyens après avoir erré dans le noir total sur des kilomètres ; un quatorzième est retrouvé quatre jours plus tard.

    La catastrophe a provoqué une crise politique et un mouvement social qui a débouché sur l’instauration du repos hebdomadaire.

    • Il est intéressant comment le souvenir des victimes et des actes meutriers par la classe capitaliste et ses alliés est censuré et modifié au fil du temps et du progrès technologique.
      D’abord on ferme la mine en prétendant que tout a été fait pour sauver les survivants.

      Le 30 mars, soit vingt jours après l’explosion, treize rescapés réussissent à retrouver le puits par leurs propres moyens après avoir erré dans le noir total sur des kilomètres. Ils sont aperçus par un ouvrier sauveteur à proximité de l’accrochage dans le puits no 2. Une équipe descend et trouve 13 hommes faisant des gestes désespérés dans l’obscurité. Les mineurs racontent avoir mangé le peu qu’ils trouvaient, y compris de l’avoine et un cheval qu’ils ont abattu à coups de pic.

      puis ...

      Un quatorzième survivant, Auguste Berthon, mineur à la fosse no 4 de Sallaumines, fut retrouvé le 4 avril, grâce aux secouristes allemands qui avaient apporté des appareils respiratoires, qui faisaient cruellement défaut aux compagnies minières locales. Il avait erré durant 24 jours à plus de 300 mètres de profondeur, dans le noir complet et les fumées toxiques. Il fut remonté par le puits no 4.

      fin de la première phase de manipulation.

    • Ensuite on embauche un maximum d’ouvriers étrangers moins chers et moins bien organisés que leurs camarades régionales.

      Une enquête réalisée en 1914 décompte 1 500 Algériens employés dans les mines de charbon du Nord-Pas-de-Calais.

      Après la catastrophe, la langue française s’est enrichie d’un mot nouveau d’origine picarde : rescapé, largement repris dans la presse, et qui supplanta réchappé.

      On n’échappe pourtant pas aux modifications de la langue et de la manière d’apercevoir le travail des mineurs.

    • Il a fallu cent ans et la disparition de tous les témoins qui représentaient le mouvement ouvrier pour intégrer le récit de la catastrophe minière dans le grand discours sur l’histoire de la France et de l’Occident désormais démocratiques et humains.

      Ce type de modification de l’histoire dans l’intérêt d’un groupe d’exploiteurs va beaucoup plus vite et provoque moins de protestations.

      On trouve un bel exemple pour le nouveau type de manipulation du souvenir historique en suivant le lien dans l’article vers la plus grande catastrophe minière de tous les temps.

      Dans le lien pointant vers l’article français on a omi de mentionner qu’à l’époque le lieu de l’accident ne faisait pas partie de la Chine mais du Mandchoukouo où l’occupant japonais poursuivait une politique comme celle des nazis allemands en Europe de l’Est.

      Voici l’événement dans la version française.
      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Benxi

      Le 26 avril 1942, une explosion dans la mine de charbon de Liutang (柳塘, Honkeiko en japonais) appartenant à la mine de Benxihu fit 1 549 morts, la plus grande perte humaine recensée dans un accident minier. Après l’explosion, le directeur japonais de la mine aurait fait arrêter l’aération, parant au danger d’incendie mais condamnant à mort tous ceux qui se trouvaient sous terre.

      Comme c’est décrit ici on déculpe ses responsables japonais.

      La version anglaise de l’article sur l’accident de « Benxi en Chine en 1942 » décrit assez bien le contexte de l’époque sous occupation japonaise. 1500 mineurs chinois et trois ingénieurs japonais sont morts sur ordre des japonais. On les a asphyxiés au fond de la mine avec le feu après une explosion.
      https://seenthis.net/messages/1012230

      L’article sur la catastrophe en France continue.

      Une quarantaine d’années après la catastrophe, le sujet reste sensible et surveillé par les autorités politiques. Le film de Louis Daquin La Grande Lutte des mineurs est interdit par la censure, après les grèves de 1947-1948, et un autre produit au même moment Le Point du jour subit de nombreuses coupes au montage, via la censure exercée par le service de communication des Charbonnages[22] officialisées par un accord conclu le 25 mai 1948 : 65 coupes, restrictions et modifications, sont apportés au scénario, pour le rendre cohérent avec la propagande du moment. Parmi les modifications importantes, celles concernant l’évocation de la catastrophe de Courrières : la date sera supprimée du commentaire, le nombre de victimes passe de 1 100 morts à « Plus de 300 », le nom du puits est modifié.

  • Quel est le coût social de l’alcool, du tabac, des drogues « licites » et « illicites » ?
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/02/alcool-tabac-drogues-licites-et-illicites-quels-couts-pour-la-societe_618415

    Par an, le coût du tabac s’élève à 156 milliards d’euros, celui de l’alcool, à 102 milliards, quand celui des drogues illicites atteint 7,7 milliards, selon une étude menée pour l’Observatoire français des drogues. Par Mattea Battaglia

    Les calculs sont complexes mais ils donnent à voir, en quelques tableaux, une estimation de ce que coûtent à la société, chaque année, les drogues « licites » (alcool, tabac) et « illicites », selon la terminologie retenue par Pierre Kopp, professeur à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne et avocat au barreau de Paris, auteur d’une note sur le sujet commandée par l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), rendue publique lundi 31 juillet. Une porte d’entrée statistique, pour appréhender, autrement que par le prisme des faits divers, saisies et interpellations, les conséquences de la consommation, de la vente et du trafic de ces substances au sens large.
    Coût des vies perdues, coût des pertes de production (pour les entreprises), coût de la perte de qualité de vie (pour l’individu consommateur), mais aussi coût des soins, de la prévention, de la répression pour les finances publiques, rapportées aux économies faites sur les retraites non versées (aux personnes décédées) et sur les taxes prélevées (alcool et tabac)… L’équation telle que l’a posée l’auteur, prolongeant une précédente étude publiée en 2015, lui a permis d’obtenir trois chiffres-clés : par an, le « coût social » du tabac s’élève à 156 milliards d’euros, celui de l’alcool, à 102 milliards d’euros, quand celui des drogues illicites atteint 7,7 milliards d’euros.


    #tabac #alcool #drogues #économie #santé

  • Vous voyez cette carte ?
    https://piaille.fr/@charles@akk.de-lacom.be/110808035782655614

    Elle représente le trafic maritime tel qu’il était il y a quelques minutes (source : marinetraffic.com).
    L’immense majorité de ces bateaux tourne aux fossiles.
    Et vous voyez les rouges ?
    Ils servent à transporter des carburants fossiles 🤷


    #climat

    #transport_maritime #carte #carburant #énergies_fossiles

  • BALLAST • La forêt, l’incendie et la carte
    https://www.revue-ballast.fr/la-foret-lincendie-et-la-carte

    Depuis le début de l’é­té, chaque jour un nou­veau record de cha­leur est bat­tu. Les pro­jec­tions cli­ma­tiques les plus pes­si­mistes semblent se réa­li­ser sous nos yeux. Tout un lot de catas­trophes les accom­pagne, par­mi les­quelles des incen­dies de plus en plus récur­rents et des­truc­teurs : d’au­cuns parlent désor­mais de « pyro­cène » pour décrire l’his­toire récente de l’hu­ma­ni­té, à la fois dépen­dante du feu pour sa sur­vie et mena­cée dans sa péren­ni­té par les ravages que les incen­dies entraînent. On en vient à oublier les forêts que les flammes effacent. Le trai­te­ment qu’on leur réserve n’est pour­tant pas pour rien dans le pro­ces­sus qui a conduit à la situa­tion actuelle. Les incen­dies, l’in­dus­tria­li­sa­tion des forêts et leur ges­tion par­tagent un outil, une pra­tique : les cartes et la car­to­gra­phie. Nous avons récem­ment ren­con­tré l’ar­tiste et car­to­graphe Agnès Stienne à l’oc­ca­sion de la paru­tion de son pre­mier livre, Bouts de bois — Des objets aux forêts, aux édi­tions Zones. Les consé­quences de l’ex­ploi­ta­tion indus­trielle des forêts et, plus lar­ge­ment, des terres, appa­raissent, à l’é­cou­ter, comme une évi­dence : une grande sim­pli­fi­ca­tion du monde est en cours. ☰ Par Roméo Bondon

  • Le retour du travail des enfants est le dernier signe du déclin des Etats-Unis — Steve Fraser
    https://www.legrandsoir.info/le-retour-du-travail-des-enfants-est-le-dernier-signe-du-declin-des-et

    En 1906, un vieux chef amérindien visitait New York pour la première fois. Il était curieux de la ville et la ville s’intéressait à lui. Un journaliste d’un magazine demande au chef amérindien ce qui l’avait le plus surpris dans ses déplacements en ville. « Les petits enfants qui travaillent », répondit le visiteur. [...]

    Reprenez votre souffle et considérez ceci : le nombre d’enfants au travail aux Etats-Unis a augmenté de 37% entre 2015 et 2022. Au cours des deux dernières années, 14 États ont introduit ou promulgué des lois annulant les réglementations qui régissaient le nombre d’heures pendant lesquelles les enfants pouvaient être employés, réduisant les restrictions sur les travaux dangereux et légalisant les salaires minimums pour les jeunes.

    L’État de l’Iowa autorise désormais les jeunes de 14 ans à travailler dans des blanchisseries industrielles. A l’âge de 16 ans, ils peuvent occuper des emplois dans les domaines de la toiture, de la construction, de l’excavation et de la démolition, et ils peuvent utiliser des machines à moteur. Les jeunes de 14 ans peuvent même travailler de nuit et, dès l’âge de 15 ans, ils peuvent travailler sur des chaînes de montage. Tout cela était bien sûr interdit il n’y a pas si longtemps.

    #travail #enfant #enfance

    • l’accroche est moyenne. chez les peuples premiers, il n’y a (en général) pas de travail et les enfants sont dès que possible associés aux activités de subsistance et à tout ce qui concourt à la reproduction, y compris élargie à des besoins « non vitaux »(chasse, pêche, confection diverses) car ces activités ne sont pas séparées de la vie et n’ont d’ailleurs pas la production pour but, même si dès l’arrivée des européens elles ont pu avoir un but marchand (la traite des fourrures) mais bien plutôt la satisfaction des besoins (sociaux, et non pas strictement physiologiques). Mais sans doute s’agissait t-il aussi de souligner l’étrangeté du travail ...
      si ça amuse quelqu’un ici, mille récits le montrent dont Le peuple rieur - hommage à mes amis innus, de Serge Bouchard et Marie_Christine Lévesque (Lux, 2017)
      il n’en est pas de même chez les peuples à État (Incas), ou à mise en esclavage/servitude, mais chez les « amérindiens », je n’en sais pas assez mais j’en doute très fortement.

      #travail

    • C’est plus compliqué que ça. Il y a un choix politique assez évident : garder la suprématie mondiale en s’équipant du plus gros gourdin. Le reste est à l’avenant de ce constat : besoin de ressources quasi-illimitées pour soutenir l’effort de guerre perpétuelle, laquelle est précisément pensée dans le sens de l’accès prédateur aux ressources, mais aussi, besoin de chair à canon pour nourrir l’effort de guerre et prédation intérieure.

      Après, c’est une question de point de vue : les classes populaires encaissent (comme à peu près partout ailleurs) un gigantesque retour en arrière qui est totalement stratégique et délibéré (qui ne peut donc être considéré comme un déclin) alors que les hautes classes bourgeoises réinvestissent un niveau quasi aristocratique d’inégalités qui leur sont monstrueusement profitables.

      C’est aussi une tendance mondiale.

      Les indicateurs de bien-être de la population générale se cassent la gueule à peu près partout… mais ce ne serait un déclin que si cela arrivait malgré de fortes volontés politiques d’améliorer les conditions de vie du plus grand nombre. Ce qui n’est pas du tout le cas.

      Destruction des systèmes publics d’éducation et de soins… les USA sont juste à la pointe par rapport aux autres pays dits « industrialisés ».

      Après, si tu déplaces le curseur au niveau global, il est certain que l’épicentre économique se déplace très fort sur la zone Pacifique. T’as un bon tiers de l’humanité (35%) qui se répartit seulement entre la Chine et l’Inde et eux, ils investissent encore dans l’expansion intérieure.

      Les USA sont des nains dans ce jeu-là et les Européens font figure de vieille tante décatie toute fièrote dans ses vieilleries souvenir d’une gloire révolue… et c’est bien. Parce que dès qu’on regarde un peu plus loin que notre nombril, c’est juste avec une mentalité de coloniaux.

      D’où la politique du gourdin.