• Les Français disent non à Niamey - International - El Watan
    http://www.elwatan.com

    ntervention militaire occidentale dans le sud de la Libye
    Les Français disent non à Niamey

    le 11.02.14 | 10h00

    Les autorités nigériennes doivent être bien déçues. L’intervention militaire occidentale contre le « terrorisme » dans le sud de la Libye qu’elles ont réclamé ces derniers jours, n’aura pas lieu.

    Les Français n’en veulent pas. Du moins, celle-ci ne se fera pas dans l’immédiat. C’est ce qu’a affirmé hier, à la presse, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius. Interrogé à la radio RTL pour savoir si une intervention était envisagée, il a clairement répondu par la négative : « Non, une intervention non. » La semaine dernière, le Niger avait, rappelle-t-on, réclamé une intervention des puissances occidentales dans le sud de la Libye, soulignant que ces dernières devaient « faire le service après-vente » après le renversement du colonel El Gueddafi. Depuis la chute du régime de Mouammar El Gueddafi, le sud de la Libye est devenu, en effet, un « sanctuaire terroriste » qui menace toute la région. Et tout le monde sait que certains pays qui, comme le Niger, sont en première ligne, ne sont pas du tout « outillés » financièrement et militairement pour faire face à une menace aussi importante.

    Cela veut-il dire pour autant que les Européens laisseront Ali Zeidan, le Premier ministre libyen, et les pays de la région affronter seuls les narco-terroristes (les dommages collatéraux du renversement de Mouammar El Gueddafi, ndlr) ? Cela ne semble pas être le cas. Toute la communauté internationale est visiblement prête à leur donner un coup de main. « J’ai eu récemment le Premier ministre libyen pour lui demander ce qu’on peut faire pour l’aider, quand je dis nous, c’est pas simplement les Français, c’est les Britanniques, les Algériens, les Tunisiens, les Egyptiens, les Américains et beaucoup d’autres, les Allemands », a expliqué Laurent Fabius.

    Reconnaissant tout de même qu’il y a des « regroupements de terroristes dans le Sud », M. Fabius a annoncé l’organisation d’une réunion internationale le 6 mars prochain à Rome pour assurer le suivi de la conférence de Paris de février 2013 et aider « davantage » la Libye dans le domaine de la sécurité.

    En attendant, la priorité pour l’Union européenne et la France, a indiqué hier une source du Quai d’Orsay, porte sur le renforcement des forces de sécurité libyennes. Une mission européenne, EUBAM-Libye, fournit déjà conseils et formation en matière de gestion des frontières. Cette mission civile, basée à Tripoli, avec un mandat initial de deux ans et un budget annuel d’environ 30 millions d’euros, est déployée depuis le mois de juin 2013. Les autorités françaises se sont dites favorables à la montée en puissance de cette mission, qui comptera en pleine capacité un peu plus de 100 personnes.

    Cette mission est, rappelle-t-on, en contact avec les pays voisins, la Tunisie, le Maroc et l’Algérie notamment. Elle travaille aussi en bonne intelligence avec les minorités touareg et toubou au Sud, auprès desquelles elle fait office de facilitateur dans leurs relations avec les autorités libyennes. Bruxelles est, de plus, prête à commencer rapidement un programme de formation à destination de 1000 policiers libyens. Washington forme, pour sa part, des soldats libyens en Europe de l’Est.

    La question de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel et singulièrement dans le sud de la Libye a été aussi à l’agenda de discussions qu’a eu au début de semaine le président français François Hollande avec son homologue américain Barack Obama, lors d’une visite d’Etat aux Etats-Unis. Mais pour le moment, rien n’a filtré de cette rencontre. Si les Occidentaux de manière générale excluent donc une intervention militaire de grande ampleur en Libye, cela ne veut néanmoins pas dire qu’ils n’y mènent pas des opérations spéciales. C’est tout le contraire même. Beaucoup y ont été exécutées ces derniers mois.

    Les commandos français qui se trouvent actuellement au Niger, au Tchad et dans le nord du Mali ne doivent pas être non plus en train de se tourner les pouces. Devant un tel quadrillage du terrain, il est vrai qu’il peut paraître superflu de parler d’intervention militaire. Surtout que celle-ci risque de mettre encore à mal le budget d’une Union européenne en crise et de déboucher sur un enlisement. Mais dans tous les cas, la lutte contre le terrorisme au Sahel s’annonce longue et âpre eu égard au vide sécuritaire important qui caractérise la Libye post-El Gueddafi.

    Zine Cherfaoui

  • L’insécurité est-elle devenue le problème n° 1 de la Tunisie ?
    Despite Signs of Progress, Security Issues Rise in Tunisia - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2014/02/08/world/africa/despite-signs-of-progress-security-issues-rise-in-tunisia.html?ref=world

    TUNIS — At the end of a 20-hour gun battle with the police in a northern borough here, a bearded man emerged from the besieged house, his rifle above his head. Residents watching from a street corner saw him kneel, lay down the weapon and reach for his vest. Then a government sniper shot him dead.

    Seven gunmen and one member of the National Guard were killed in the firefight, the most serious clash with armed insurgents in the Tunisian capital since a popular uprising began three years ago. It also stood as a security alert for the new government as it welcomed the French president, François Hollande, and other foreign dignitaries on Friday to celebrate the adoption of a new Constitution.

    Security has become the most pressing issue in Tunisia as the country tries to move forward with its democratic transition and rescue its still declining economy, which depends heavily on tourism and foreign investment. Both have fallen since the revolution of 2011 that overthrew the country’s longtime dictator, President Zine el-Abidine Ben Ali.

  • Le Liban et la Première Guerre mondiale : il y a cent ans, la famine - Carole DAGHER - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/853281/le-liban-et-la-premiere-guerre-mondiale.html

    En cette année où la France commémore le centenaire de la Grande Guerre et associe aux cérémonies prévues de nombreux pays des cinq continents, le Liban se sent particulièrement concerné, lui qui a gardé, gravée dans sa mémoire et dans sa chair, toute la souffrance occasionnée par la Première Guerre mondiale. Et aussi toute la profondeur historique, culturelle et affective de son lien quasi-ombilical à la France. C’est en effet la France qui portera le jeune État du Liban sur les fonts baptismaux, en 1920, au lendemain de la Conférence de paix à Versailles.
    Carole DAGHER | OLJ05/02/2014

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    Durant la guerre 14-18, l’Empire ottoman, qui domine la région, rejoint la coalition dirigée par l’Allemagne. Des nationalistes libanais, journalistes et intellectuels, religieux et laïcs, chrétiens et musulmans, paient de leur vie leur engagement, et, pour nombre d’entre eux, leur amour pour la France, en étant arrêtés et conduits à la potence sur ce qui devient alors la place des Martyrs (1915-1916).

    Parallèlement, un terrible fléau frappe le Mont-Liban et Beyrouth : une grande famine y fait des ravages, décimant plus du quart de la population. Elle est provoquée par un faisceau de circonstances redoutables : réquisitions systématiques des récoltes et denrées alimentaires par les troupes ottomanes dans ce qui s’apparente à un véritable blocus, embargo des côtes libanaises imposé en mer par la flotte anglaise, invasion de sauterelles, épidémies (typhus, choléra). Des villages sont rayés de la carte, des familles entières menacées d’extinction. Un tel traumatisme a marqué la mémoire collective, le roman national, les livres d’histoire et les œuvres littéraires majeures.

  • Algérie ; Autre interprétation de la diatribe e Saadani contre Toufik, l’opposition persistante de ce dernier à un 4e mandat présidentiel de Bouteflika...

    Le scrutin du 17 avril divise
    Pourquoi le clan présidentiel cible Toufik
    http://www.elwatan.
    le 04.02.14 | 10h00 67 réactions

    Le secrétaire général du FLN a mené hier une attaque en règle contre le chef du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), le général-major Mohamed Médiène dit Toufik. Visiblement sonnés de voir s’éloigner l’option d’un 4e mandat pour Bouteflika, Amar Saadani et ceux, comme lui, qui y travaillent depuis des mois semblent ainsi perdre leur sang-froid.

    L’attaque virulente de Amar Saadani contre le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) et plus particulièrement contre son chef, en la personne du général-major Mohamed Médiène dit Toufik, cache mal l’état de panique chez les partisans du 4e mandat pour le président sortant, Abdelaziz Bouteflika, toujours convalescent. Ce déchaînement violent (voir l’extrait de l’entretien diffusé sur un site électronique) semble plutôt une réaction de bête blessée. Cette attaque intervient étrangement au lendemain du démenti formel apporté par le ministre de l’Intérieur, Tayeb Belaïz, à l’information (donnée d’ailleurs par le même média) selon laquelle le président Bouteflika aurait retiré le formulaire de candidature. 

    Les propos de M. Belaïz résonnent comme une déclaration de « la non-candidature » du président Bouteflika pour des raisons qui seraient strictement liées à son état de santé. Cela bien que le concerné ne se soit jusque-là jamais exprimé sur la question. Du moins de manière officielle.

    Visiblement sonnés par le fait de voir s’éloigner l’option tant défendue d’un 4e mandat, Amar Saadani et ceux, comme lui, qui travaillent depuis des mois dans ce sens semblent ainsi perdre leur sang-froid. Si le président Bouteflika capitule, cela acterait la fin politique de tous ceux qui font la promotion, avec zèle et insistance, de son maintien au pouvoir. C’est ce qui expliquerait cette sortie grave du patron contesté du FLN, qui s’attaque frontalement et sans retenue au chef du DRS, qu’il accuse de tous les maux de l’Algérie. Amar Saadani, de l’avis de beaucoup d’observateurs, n’aurait pas agi seul.

    Il aurait été donc ligué contre le DRS par ceux qui veulent imposer un 4e mandat non pas parce qu’ils veulent, comme il le dit, instaurer un « Etat civil », mais plutôt pour protéger des intérêts énormes et surtout se garantir une impunité. Cette analyse est d’ailleurs corroborée par les propos de l’auteur lui-même, Saadani en l’occurrence, qui affirme qu’il n’y a pas de corruption en Algérie et que les affaires de Sonatrach et autres ont été préfabriquées par les agents du DRS sur ordre du général-major Toufik contre des hommes dits « intègres », à l’instar de Chakib Khelil dont il défend la probité.

  • Qui prendra le contrôle du FLN, le parti dominant de la vie politique algérienne ? Son secrétaire général arrivé en août 2013 pourrait quitter son poste plus tôt que prévu.

    Toufik / Saïdani / les colonels …etc. : qui mange qui ?
    par Kamel Daoud http://www.lequotidien-oran.com/?news=5193794

    C’est la fin de l’usage de la Métaphore en politique. Celle dont use généralement le régime pour parler des siens, de lui, de ses crises, dans les médias et les salons. Pour une fois, un homme du régime cite nommément l’homme auteur du régime : Saïdani contre le Général Toufik, Père caché du peuple, des années 90, du réel, des chiffres et des Présidents. La charge de Saïdani est si inattendue, si frontale, si directe et si grave que l’on a presque peur : le régime en est venu aux mains entre lui et lui-même. Pour beaucoup, cela implique un futur passage à la violence, une dissension très grave et un manque de consensus qui va passer par la violence pour se résoudre. Le clan Bouteflika, fabricant de cette figure caricaturale qu’est Saïdani, se sent en position de force, se sent mieux et semble être capable de pousser le pays au pire, la guerre, le vide ou l’inconnu pour rester aux commandes. A tel point qu’avant-hier, dans le journal électronique TSA, Saïdani a chargé le général Toufik de presque tous les maux de l’Algérie des années 90 et 2000 et avec le doux prénom de « Si Ali » pour bien signifier qu’il parle en initié. Kamikaze ? Tueur à gage ? Musicien ? On ne sait plus.

    Du nouveau dans ce qu’a dit le Drèbki cependant ? Non, les mots sont connus car c’est ce que pense le peuple, l’opposant classique, le FFS depuis toujours, les journaux, les larbins et les hommes justes ou les tasses de café. Sauf que cette fois l’accusation est officielle, l’attaque est portée par un homme du clan adverse, et cela va très loin : « Je dis par contre que si un mal m’arrive, ce sera l’œuvre de Toufik », a dit Saïdani. Et jamais de mémoire d’écrasé, Toufik n’a été aussi directement accusé, cité, incriminé et rendu responsable, lui et ses colonels. La fin d’une époque ? Peut-être. Mais pas le début d’une meilleure. La fin du contrôle du DRS sur le mot, le livre, le wali, le parti, la conférence, l’ENTV, la nominations …etc. est une nécessité pour que la démocratie soit réelle. On sait tous que ce n’est pas le cas ; que le régime algérien est frappé par cette nullité due à l’équation Réel/Apparent et que le DRS a fait du mal, a mal agi, a abusé ou a servi à certains. Cette dé-DRSisation, on l’a demande, l’attend, la paye et l’exige pour que la décolonisation soit totale et l’indépendance soit réelle. Mais il se trouve que cela ne vient pas de la volonté du peuple, mais de la volonté d’un clan. On risque simplement de remplacer une officine par une autre. Licencier des colonels pour abus de fortune à l’étranger, pour les remplacer par un frère, un homme d’affaires style Marlboro, un ami et un serviteur du clan. Le cadeau est donc empoisonné et le plaidoyer de Saïdani sonne comme une commande, pas comme un vœux du peuple enfin exaucé. Un pouvoir tombe, un autre le remplace ; mais on n’a pas encore un Etat ni la liberté. Celui qui charge aujourd’hui Toufik est celui-là même qui a usé de ses « services » pour passer de la musique au papier à musique. On ne se fait pas d’illusion car c’est de la purge entre eux, pas de la démocratie. La Justice n’en sort pas forte, dans les institutions le pouvoir informel est puissant, la loi n’est pas aussi souveraine que le coup de fil, les walis ne sont pas élus, les magistrats ne sont pas indépendants, les lobbys sont les véritables chambres. Il n’y a que Saïdani qui a parlé et il ne la pas fait pour notre bien mais pour celui de ses employeurs.

    Que faut-il en penser pour commencer ? D’abord que la sale guerre commence. Ensuite, que le clan Bouteflika est en meilleure santé que Bouteflika. Ensuite, que cela n’est pas fini.❞

  • Les islamistes et les kabyles absents de l’élection présidentielle algérienne du 17 avril ?

    Vers une présidentielle sans les islamistes APRÈS L’ANNONCE DU BOYCOTT DU SCRUTIN PAR LE MSP - Liberté Algérie , Quotidien national d’information
    http://www.liberte-algerie.com/actualite

    Vers une présidentielle sans les islamistes
    Par : Arab Chih
    C’est une grande première ! La présidentielle du 17 avril prochain se tiendra en l’absence de tout candidat islamiste. Pour cause, les grands partis de la mouvance islamiste, comme le Mouvement pour la société de la paix (MSP) d’Abderrezak Makri, le Parti pour la justice et le développement (PJD) d’Abdallah Djaballah, le Front du changement d’Abdelmadjid Menasra, ou encore Ennahdha de Mohammed Dhouibi ne sont pas du tout tentés par la présidentielle du 17 avril prochain. Symbole de l’entrisme politique, le parti créé par le défunt Mahfoudh Nahnah a pris part, depuis sa naissance, à tous les rendez-vous électoraux dans l’objectif de tisser sa toile dans la société et surtout mettre le grappin sur la moindre parcelle de pouvoir.
    Le “participationisme’’ est à ce point inscrit dans l’ADN du parti que son président Abderrezak Makri, à l’annonce du boycott de la prochaine présidentielle, s’était exclamé : “C’est une journée historique pour l’Algérie, la démocratie et la classe politique !” Avant lui, d’autres leaders islamistes ont déjà fait montre d’un grand désintérêt à l’égard du prochain scrutin. Dans un entretien accordé, le 21 janvier, au quotidien arabophone Al-Hadath, Abdallah Djaballah s’est dit prêt à lancer un appel au boycott du rendez-vous du 17 avril. “Si j’étais sûr d’être entendu, j’appellerais au boycott de cette élection”, a-t-il assuré non sans réitérer son opposition à un quatrième mandat pour Bouteflika. Quelques jours auparavant, il avait même exhorté tous les acteurs politiques à bouder la présidentielle et à laisser l’actuel locataire du Palais d’El-Mouradia seul face aux urnes. Abdelmadjid Menasra, lui, a déploré “le flou total” qui entoure l’élection présidentielle et a exhorté le président Bouteflika à renoncer à son ambition de prétendre à un nouveau bail à la tête de l’État. Des déclarations pessimistes peuvent bien pousser Menasra à joindre sa voix à celle du président du MSP qui peut aussi gagner à sa position son partenaire islamiste au sein du fameux groupe des 19, Mohamed Dhouibi d’Ennahdha. Si donc les islamistes étaient toujours présents, directement, en ayant un candidat, ou indirectement, dans toutes les élections présidentielles passées, ce ne sera pas le cas à l’occasion de celle du 17 avril prochain. Une attitude de défiance tout à fait inédite, surtout qu’elle intervient dans un contexte régional très favorable aux islamistes qui ont pu s’emparer du pouvoir en Tunisie comme en Égypte❞

  • Il n’est hélas pas sûr que son départ en retraite mette un terme au projet des docteurs Folamour de la Méditerranée

    La France évoque une opération en Libye

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/01/27

    La France évoque une opération en Libye
    HOME ACTUALITE FLASH ACTU
    Par Le Figaro.fr avec Reuters

    Une opération internationale pour mettre un terme à l’instabilité qui prévaut actuellement dans le sud de la Libye serait un scénario idéal, a déclaré aujourd’hui le chef d’état-major des armées françaises, l’amiral Edouard Guillaud.

    Les violences se sont intensifiées ces dernières semaines dans le sud du pays, notamment dans la ville de Sebha qui s’est retrouvée au coeur d’affrontements entre tribus rivales. L’armée libyenne a imputé ces violences à des forces loyales à l’ancien dirigeant Mouammar Kadhafi, renversé en 2011 par un soulèvement populaire appuyé par une intervention militaire occidentale menée sous l’égide de l’Onu.

    « L’idéal serait de pouvoir monter une opération internationale avec l’accord des autorités libyennes », a déclaré à la presse l’amiral Edouard Guillaud, qui quittera ses fonctions le 15 février après quatre années passées à la tête de l’état-major des armées. "Mais quelles autorités ?", a-t-il ajouté. « Le problème du sud libyen, c’est qu’il faut d’abord qu’il y ait un Etat dans le Nord. Ensuite il y a plusieurs sud-libyen, il y a Koufra, à coté de la frontière égyptienne, et la zone de Sebha », a-t-il souligné, évoquant l’existence d’un « trou noir » susceptible de devenir le « nouveau centre de gravité du terrorisme ».

    Une vision partagée selon lui par nombre de ses homologues étrangers qui estiment « qu’il va falloir que la communauté internationale y aille mais, pour cela, il faut d’abord que le Nord soit stabilisé ».

  • La campagne électorale ne commence que fin mars mais la radio d’état fait déjà la propagande du président sortant qui n’a toujours pas déposé sa candidature pour un 4e mandat.

    « Ali la Fuite » et le cheval de Reagan
    http://www.lequotidien-oran.com/?news=5193204
    par Kamel Daoud

    « C’est une machine ». Elle est avec le « debout » même quand il est couché à Paris. Il pleut sur Oran. Dans le taxi, la radio algérienne : elle chante déjà en boucle l’éloge d’El Aziz. Ses Injazates, réalisations, travaux d’Hercule, triomphes. On fait intervenir des citoyens anonymes qui parlent d’avant son avènement : pire, sans eau, sans paix, sans routes. Et avec lui ? « Il nous a tout apportés ». Conception misérable des premiers décolonisés affamés : ils ne croient pas que c’est leur pays qui les abrite et accueille, mais que ce qu’ils mangent ou possèdent est le don de celui qui les commande. En politique, c’est l’exacte définition du féodalisme : le seigneur est remercié parce qu’il donne à manger et protège le serf humble et écrasé. Les gens n’ont pas conscience que Bouteflika ne nous donne rien de sa poche et que ce n’est pas générosité de sa part que de faire son boulot. Et que c’est notre pays, nous, nos ancêtres et nos martyrs et notre histoire : il est payé pour être Président et il ne nourrit pas de sa poche et qu’on juge un président au lieu de se courber à le remercier. Passons. Le détail est que toute propagande est enfermée dans son monde et bascule dans le ridicule sans le savoir : l’un des messages revenu en boucle dans la radio était la voix émue d’un Algérien qui remerciait « lui » pour ses réalisation en matière de santé et d’hospitalisation. Un moment de silence, puis brusquement, l’éclat de rire du chauffeur du taxi qui n’avait rien dit jusque-là : « il va se soigner en France et on nous vante ses hôpitaux algériens ? La blague ! » Sauf que la machine est déjà en marche : la propagande est en marche comme avant et sur les mêmes rythmes et discours. On a déjà voté, ô frères, il suffit d’écouter les machines du régime.❞

  • Le regard du patron du site Businessnews sur la nouvelle constitution tunisienne

    C’est parce qu’elle n’est pas bonne que la constitution n’est pas mauvaise | Businessnews.com.tn
    http://www.businessnews.com.tn/C’est-parce-qu’elle-n’est-pas-bonne-que-la-constitution-n’est-pas-mauvaise,523,43681,3

    C’est parce qu’elle n’est pas bonne que la constitution n’est pas mauvaise
     44 20/01/2014 16:03 Par Nizar Bahloul

    La Constitution est enfin sur le point de s’achever. Après deux ans de tergiversations, de querelles, de colère et de clowneries à la pelle, elle est là ou presque.
    Accouchée au forceps, cette constitution nous aura coûté des millions de dinars et, surtout, trois assassinats politiques et plusieurs assassinats de nos agents de l’armée et des forces de l’ordre.
    Pour leurs prouesses télévisées, leurs proses, leurs poèmes, leurs larmes, leurs fatwas et leurs bagarres, les Sonia Toumia, Brahim Gassas, Aymen Zouaghi, Sadok Chourou et Habib Ellouze auront reçu, chacun, plus de 100.000 dinars. Et ils ne sont pas contents. Ça tombe bien, nous ne sommes pas contents non plus.

    Au fait, très rares sont les personnes qui vous disent que cette constitution est bonne. A moins que ces personnes ne soient hypocrites ou vous regardent de haut. Dans la première catégorie des hypocrites, adeptes du proverbe tunisien « chèvres quand bien même elles voleraient », il y a Mustapha Ben Jaâfar qui estime que c’est la meilleure constitution de l’Histoire. Dans la seconde, il y a tous ces partenaires étrangers qui vous louent la révolution tunisienne et sa constitution. Allez demander à ces Français ou à ces Allemands d’appliquer chez eux cette constitution ! Au fait, pour eux, cette constitution est une avancée pour le peuple arabo-musulman qu’ils nous considèrent. Autrement dit, un peuple arabo-musulman vit, par définition, au Moyen-âge (du Vème au XVème siècle) et le peuple tunisien a le mérite de vivre au XVIIIème. Et ils ont raison de nous considérer comme tels, puisque notre cher et très « laïc et droit-de-l’hommiste » président de la République parle encore de potences et d’échafauds.

    En dépit de tout ce qu’on peut penser de l’ANC, nos 217 députés ont eu le mérite de mettre à nu la société tunisienne et de faire connaître les Tunisiens aux Tunisiens. Je m’explique.
    Certains députés sont choqués qu’il existe des Tunisiens ayant des baignoires chez eux et des poubelles garnies de restes de mets succulents pouvant rassasier un village.
    D’autres députés sont choqués qu’il existe des Tunisiens pouvant être agnostiques ou mécréants et n’ont aucun problème à blasphémer ou caricaturer le prophète.
    Certains, enfin, parmi nos élus, ne peuvent pas comprendre comment des Tunisiens puissent proposer de couper des mains, vouloir de la chariâa et insister à vivre au Moyen-âge.

    Avant la révolution, ces Tunisiens s’ignoraient les uns les autres ou, du moins, refusaient de se voir.
    Gafsa a beau être distante de 350 kilomètres seulement de Tunis, les Gafsois ne connaissent pas les Tunisois.
    Pire, la Marsa est distante d’une trentaine de kilomètres seulement de Cité Ettadhamen et pourtant ces deux cités abritent deux modes de vie totalement différents.
    Après la révolution, et de la manière la plus soudaine, ces Tunisiens se découvrent et apprennent qu’ils doivent cohabiter, tous ensemble. Ils ont pour mission de rédiger une constitution permettant cette cohabitation. La chose n’est déjà pas facile en soi, et elle a été rendue épineuse par l’intervention d’hommes politiques qui ont tout fait pour accentuer la division. A la tête de ces semeurs de zizanie, les extrémistes des deux bords et les caciques du CPR et les partis qu’il a enfantés (Wafa, Tayar). Chacun regardait son miroir et son entourage et pensait, naïvement, que c’est ça la Tunisie. Chacun a commencé à parler au nom du peuple en criant sur tous les toits que « le peuple veut éjecter l’ancien régime », que « le peuple est musulman » que « le peuple veut la polygamie et la chariâa », que « le peuple veut libérer la Palestine », que « le peuple ne veut pas de normalisation avec Israël », que « le peuple est arabe », que « le peuple n’est pas arabe », que « le peuple est laïc », que « le peuple ne veut ni de la polygamie, ni de la chariâa », etc.

    Il a fallu qu’il y ait des personnes sensées dans la troïka et dans l’opposition pour rapprocher les uns des autres et leur dire que le vrai peuple tunisien c’est tout ça à la fois. Que les Tunisiens sont islamistes, salafistes, sionistes, mécréants, laïcs, juifs et musulmans. La Tunisie est vraiment plurielle, en dépit du faible nombre de ses habitants, et ça les Tunisiens ne le savaient pas vraiment. Il a fallu aussi qu’il y ait les électrochocs des assassinats politiques, le grand électrochoc égyptien et l’intervention du quartet pour imposer aux ennemis de s’asseoir autour d’une table et de regarder en face leur destin et le destin de toute la Tunisie.
    Cette Tunisie doit abriter tout le monde et tout le monde doit trouver son compte. Que l’on soit salafiste, que l’on soit mécréant, on est d’abord et avant tout Tunisien. On n’a pas toujours été arabes et on n’a pas toujours été musulmans, mais on a toujours été Tunisiens. On ne se sent pas tous arabes et tous les Tunisiens ne croient pas en l’islam, mais nul d’entre nous n’est plus Tunisien que l’autre. Ni moins Tunisien d’ailleurs.

  • Don’t Create a New Al Qaeda - NYTimes
    /2014/01/07

    Don’t Create a New Al Qaeda

    By DANIEL BENJAMIN and STEVEN SIMON JAN. 6, 2014

    WASHINGTON — Egypt’s military leaders have launched an all-out war against the Muslim Brotherhood. American and European leaders have observed this crackdown with a sense of detachment, both because they have few tools to influence the military’s decision-making and because this conflict appears to be an internal matter.

    But the belief that this intensifying conflict will play out solely within Egypt’s borders is false. As the violence increases, and the radicalization of Islamists deepens, Egypt’s crisis threatens to add fuel to the ongoing terrorist activity across North Africa and to spawn a new wave of attacks against Western targets just as the anti-Islamist crackdown that began in the late 1970s aided the rise of Al Qaeda.

    Repression of Islamists in Egypt was an essential stage in the emergence of contemporary jihadism. As splinter groups that were significantly more radical than the Muslim Brotherhood formed, Islamists became more violent. In the 1970s, a charismatic former Brotherhood member, Shukri Mustapha, created Takfir wal-Hijra, one of the early forerunners of Al Qaeda. Meanwhile, Muhammad Abd al-Salam Faraj plotted the ideology of Al Jihad. The latter group eventually assassinated President Anwar Sadat, and later provided much of the leadership for Al Qaeda, including Ayman al-Zawahri, the group’s current leader.

    The situation in Egypt is bound to worsen and the military clearly knows this, though some delude themselves that enough brutality will bring submission. Criminalizing the Brotherhood, which renounced violence in the 1970s and honored that pledge through the inept tenure of President Mohamed Morsi, shows that a line has been crossed, and that the army’s promises of a return to democracy were empty.

    The turn against the Brothers is a fateful error. Repression coupled with political exclusion has long been understood to drive radicalization, and the great hope of the Arab Spring was that the passing of the authoritarian regimes would put an end to arbitrary rule and brutality. Instead, the war against the Brotherhood will make violence the rational choice for fence-sitters.

    Already, an Islamist offensive that began by targeting security forces is expanding to include civilian targets. Some experts have pointed to the Algerian ordeal of the 1990s, when the army nullified an election that would have brought Islamists to power, sparking a war that killed up to 200,000 people. But the regional consequences of protracted conflict in Egypt could be worse.

    Given the weakness of internal security forces across the region, it is easy to imagine how a pipeline of money, men and matériel could threaten all of North Africa. Weapons from the enormous arsenal of the former Libyan strongman, Muammar el-Qaddafi, could flow into Egypt, stoking the violence, while fighters can cross — as some already have — into Libya to strengthen the jihadist forces there. Tunisia, the one hopeful remnant of the Arab Spring, would clearly be endangered. In the other direction, the Sinai Peninsula is poised to become even more chaotic and perilous, jeopardizing Israel’s security.

    Western governments must recognize the real possibility that a new cycle of conflict could produce more terrorists who wish to target Americans and the West. Rightly or wrongly, Islamists view the status quo as supported — even engineered — by the United States. It doesn’t help when American lawmakers like Michele Bachmann visit Egypt to praise the military regime and condemn the Brotherhood, as she did recently.

    America has no good options at present. There’s no upside to a confrontation with the military — only the prospect of losing more sway. An effective policy response will require close cooperation with the Egyptian security services, who caused the problem to begin with. And the need for American military access to the Suez Canal and continued Egyptian support for the peace treaty with Israel also preclude simply walking away from Egypt. The United States will be in a situation much like it was with the Mubarak regime for three decades, working closely on counterterrorism while pressing, however forlornly, for liberalization. It must find new inducements to nudge Egypt’s rulers to open up based on the country’s economic needs. But this is hard, especially in light of what Saudi Arabia and the United Arab Emirates will supply.

    There is a small chance that, together with the West, other powers like Russia and China, which both fear Islamist extremism, can be persuaded to send Egypt a similar message. We should try to forge a common approach.

    America must do its best to ensure that those outside Egypt who remember the cycle of repression and radicalization that paved the way to 9/11 regularly remind those inside Egypt who appear determined to forget it.

    Daniel Benjamin served as coordinator for counterterrorism at the U.S. State Department from 2009-12.Steven Simon was senior director for the Middle East and North Africa at the United States National Security Council from 2011-12.

  • John Vinocur: France, Iran and the ’Front of Mistrust’ - WSJ.com
    http://online.wsj.com/news/articles/SB10001424052702304617404579304170775222240

    France, Iran and the ’Front of Mistrust’
    Tehran makes a sly offer on nuclear talks; Paris leads the opposition.

    By JOHN VINOCUR
    Jan. 6, 2014 3:09 p.m. ET
    Paris

    In the midst of the West’s Christmas to New Year’s snooze, Iran’s ayatollahs demonstrated their share of big-time cunning. The result: remarks that look like an offer to the U.S. of one-on-one talks on Tehran’s nuclear program, which would maximize its chances of getting a concession-laden deal from the Obama administration.

    The offer (even though that’s not how Iran described it) was made in a statement Dec. 27 by Ali Akbar Velayati, a former foreign minister who is often referred to as the closest adviser on external affairs to Ayatollah Ali Khamenei, the Iranian Supreme Leader.

    It appeals to the White House’s desire to resuscitate Barack Obama’s presidency with a slam-bam peace-in-my-time accord; may satisfy many previously resistant Congressmen with the sense they will have a greater hand in the final negotiations; and block an increasingly assertive naysayer’s role for France among the U.N. Security Council’s Iran negotiators.

    All this, while the ayatollahs generously save face for the other five countries (Britain, China, Russia, France, and Germany) by offering them separate one-on-one talk-tracks (and, presumably, tailor-made trade opportunities). Artful, no?

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    Saudi Arabia’s King Abdullah, left, with French President François Hollande after a meeting in Riyadh on Dec. 29. Associated Press

    According to an Associated Press dispatch headlined, “Iranian official calls for direct talks with Washington,” Mr. Velayati said of the current Iran-Security Council discussions, “We aren’t on the right path if we don’t have one-on-one talks with the six countries. We have to have talks with the countries separately.”

    The exceptionally clever aspect of the maneuver is that it can gain a degree of theoretical traction in Washington, and something very close to support in capitals like London and Berlin, where the dominant idea is “get the Iran thing done.” Which means Barack Obama, having already given ground on Iranian uranium enrichment, and remaining inexplicit about more concessions, would be effectively left with the West’s share of decisions about the young century’s most important international-security problem.

    Camille Grand, director of the Paris-based Foundation for Strategic Research, gave Iranian cleverness its due over the weekend, saying, “The fact is, three-quarters of the world would applaud” America’s taking over the show.

    In this case, the Obama administration just might think that France, with its irritating vision of itself as the world’s guardian of nuclear non-proliferation, could be dismissed as a strategic nag, increasingly alone, and no longer Washington’s co-equal in dealing with Tehran.

    Indeed over the past few months, a number of former French diplomats, backed by commercial interests, have been arguing to this effect: “The Americans will eventually go to one-on-one talks, and we’ll be isolated because Obama wants a deal and the Iranians are smart enough to give him one.”

    Now, with French forces struggling to halt a jihadist takeover of the broken and lawless Central African Republic, more Paris voices are saying it’s no time to be butting heads with the Americans on Iran when more U.S. military support is needed to keep France’s African mission from becoming a shambles.

  • Le décompte, sur les doigts de deux mains
    http://www.lequotidien-oran.com/?news=5192549

    Le décompte, sur les doigts de deux mains
    par Kamel Daoud

    Au final ? Il va partir dans quelques jours. C’est la fin d’une époque et d’un long règne. Comparé à la décennie de la guerre, la suivante aura les apparences de la paix. On a déposé les armes, mais on a aussi baissé les bras. Sauf que trois mandats ont accouché d’un autre peuple que le FIS, un peu cupide, obèse à cause de l’oisiveté, gâté, difficile, injuste, violent et angoissé dans les entrailles et sans autre but que l’assouvissement, demandant toujours plus au nom de l’émeute et du pétrole. Sur le plan politique, on retiendra au bilan cette étrange mise sous vide de la nation : émergence d’une classe de hauts fonctionnaires serviles, égoïstes, sans sens de l’Etat, rusés souvent, régionalistes ou peureux et angoissés par la perspective de la disgrâce. Paralysie du multipartisme déjà boiteux, destruction du leadership, corruption des sens et des âmes. Pas de quoi fonder un Etat qui survivra à l’ENTV. Au plan international ? La neutralité a payé et le non alignement passif a fini par avoir les apparences d’une doctrine de la prudence et de la clairvoyance. Par défaut s’entend. Au plan de l’économie : trop d’argent, pas d’idées et des gros ventres. Une autoroute, quelques contrats, la naissance d’une classe moyenne basse encore frileuse. On laissera aux spécialistes de chaque église le soin de tirer l’addition. Mais dans l’ensemble, ce fut un règne étrange, flou, slalomant entre l’astrologie, les pronostics, les rumeurs de décès et les images de vie. Bouteflika est le dernier épisode de l’angoisse du Libérateur qui a survécu au martyre de ses frères : une génération qui n’a pas su partir à temps, qui a peur du néant et de la fin de l’histoire, qui se croit investie d’une mission divine et de sécurité du territoire, veilleur du premier pays qu’on n’a jamais eu depuis mille ans et qui en fera une colonie cependant. Une génération sans issue, au sens le plus profond du mot.

    Du coup, l’Algérie revient la singularité du coin « arabe » du monde : sous les regards, le pays va choisir de devenir ou de revenir. Le suivant de Bouteflika aura la tâche lourde de sauver un système, un pays et en refaisant les deux. Bouteflika ne laisse pas trop de choix au suivant et lui laisse une addition lourde, des dossiers, un peuple d’inassouvis, coupeur de routes qui ne veut plus travailler, de mauvais cadres, une administration lente et démodée et tueuse d’initiative et des interrogations sur les mêmes choix qu’en 62. Sans parler d’une justice encore plus triste et injuste, d’un patronat vassalisé, une perte de confiance profonde comme seul lien social. Bouteflika partira dans quelques jours, mais la facture de son règne sera longue à payer. L’Algérie, étrangement, était moins disloquée, moins défaite, moins corrompue, moins atteinte lors de la guerre des années 90 qu’après la paix des années 2000.

  • Le ministre des Affaires étrangères égyptien à Alger : « La destitution de Morsi est une décision souveraine »
    http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5192512

    Le ministre des Affaires étrangères égyptien à Alger : « La destitution de Morsi est une décision souveraine »
    par Z. Mehdaoui

    Le ministre des Affaires étrangères égyptien, Nabil Fahmy, est, depuis dimanche, à Alger pour des « consultations diplomatiques » avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra. Cette visite intervient dans une conjoncture particulière, du fait de la destitution du Président Morsi, suite à un putsch orchestré par le ministre de la Défense et chef d’état-major de l’armée égyptienne, le général Abdelatif Sissi, devenu, désormais, célèbre pour ces positions radicales à l’encontre des Frères musulmans. La visite aurait pu passer inaperçue si ce n’est que notre pays est le principal instigateur d’une résolution de l’Union Africaine (UE) qui ne reconnaît pas les régimes africains, arrivés au pourvoir par la force armée. Et pour ce qui est du cas de l’Egypte, il s’agit bel et bien d’un coup d’Etat contre un président élu démocratiquement après la chute de Hosni Moubarek, qui a tenu, faut-il le rappeler, le pays d’une main de fer, durant plusieurs décennies. Lors d’une conférence de presse, organisée hier, au ministère des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a été plus « diplomatique » que d’habitude, en expliquant que la suspension de l’Egypte de l’Union Africaine n’était pas une « suspension » à proprement dite, mais simplement un « gel temporaire » pour inciter au retour du pouvoir constitutionnel. Quelque peu gêné par la question qui revenait, à chaque fois, Lamamra lâchera : « nous n’avons de leçons à recevoir de personne » dira-t-il en soulignant que l’Algérie n’a jamais cautionné l’exclusion d’un quelconque pays de l’Union Africaine. Au contraire, ajoute le ministre, notre pays a toujours soutenu le règlement pacifique des conflits, tout en évitant de s’immiscer dans les affaires internes de pays souverains. La visite du ministre égyptien entre dans le cadre de la relance des relations bilatérales et de concertation, autour d’un certains nombre de dossiers, dira Ramtane Lamamra qui précise, qu’en dépit du manque de temps, Nabil Fahmy a pu rencontrer plusieurs responsables algériens, à leur tête le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika.

    « Nous avons affaire à des Etats et nous nous interdisons de s’ingérer dans les affaires internes de l’Egypte » renchérit le chef de la diplomatie algérienne qui ajoute, toutefois, que l’Algérie suit également avec intérêt les aspirations du peuple égyptien.

    Comme il fallait s’y attendre, on a eu droit, hier, tout au long de la conférence de presse, à la langue de bois de notre ministre, dans un souci évident d’éviter de « froisser » son invité et son homologue qu’il dit connaître depuis une trentaine d’années.

    De son côté Nabil Fahmy a été très clair. La destitution de Mohamed Morsi est une décision souveraine de l’Egypte, a-t-il déclaré, en appelant, au passage, la Communauté internationale à soutenir les nouveaux hommes forts de ce pays. Le chef de la diplomatie égyptienne dira, à ce sujet, que l’armée de son pays est intervenue sur demande du peuple pour écarter un dictateur.

    La mouvance islamiste ne se limite pas, seulement, aux Frères musulmans, ajoute encore M. Fahmy qui soutient que « le peuple égyptien a prouvé qu’il pouvait se libérer du joug de n’importe lequel, en l’espace de trois années ». « Il n’y aura plus de place au terrorisme dans le futur, en Egypte » tonne le conférencier qui a plaidé pour le retour de son pays au sein du conseil de l’UA.

    « Nous voulons que le conseil de l’UA revoit sa décision car ce qui s’est passé en Egypte est simplement une opération de reprise de la légitimité », a déclaré le ministre égyptien qui soutient pour ce qui est des centaines de Frères musulmans emprisonnés, que la justice dans son pays est « indépendante ».

    Evoquant le dossier syrien, Nabil Fahmy affirme que son pays partage des « points convergents » avec l’Algérie, à leur tête une issue pacifique au conflit qui a déjà fait des dizaines de milliers de victimes.

    Enfin pour ce qui est de sa visite en Algérie, le ministre des Affaires étrangères affirme que cela entre dans le cadre de la reconstruction de la politique égyptienne à l’étranger.

  • The Jewish State in Question : The New Yorker
    http://www.newyorker.com/online/blogs/newsdesk/2014/01/the-jewish-state-in-question.html

    JANUARY 2, 2014
    THE JEWISH STATE IN QUESTION
    POSTED BY BERNARD AVISHAI
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    Jodi Rudoren writes in today’s Times that the great sticking point for Israeli-Palestinian peace negotiations is Benjamin Netanyahu’s demand that Palestinians recognize Israel as a “Jewish state,” or as “the nation-state of the Jewish people”—something along these lines. Rudoren asks, “Can Israel preserve its identity as a Jewish democratic state while also providing equal rights and opportunities to citizens of other faiths and backgrounds? With a largely secular population, who interprets Jewish law and custom for public institutions and public spaces? Is Judaism a religion, an ethnicity or both?”

    Netanyahu’s demand has at least three layers to it. The first is symbolic, without practical significance—understandable, but superfluous. The second is partly symbolic, but is meant to have future practical significance; it is contentious but resolvable. The third, however, is legal: it has great practical significance, and is, for any Palestinian or, for that matter, Israeli democrat, deplorable. We are no longer debating resolutions at fin-de-siècle Zionist congresses. Making laws requires settled definitions, and what’s being settled in Israel is increasingly dangerous. Netanyahu’s demand is a symptom of the disease that presents itself as the cure.

    On the first, symbolic point: Israel is obviously the state of the Jewish people, in the sense that vanguard Jewish groups in Eastern Europe dreamed of a Hebrew revolution, which launched the Zionist colonial project, which engendered a Jewish national home in Mandate Palestine, which earned international backing to organize a state after the Holocaust—a state that became a place of refuge for Jews from Europe and Arab countries—that is, a state with a large Jewish majority whose binding tie (to bring things back to Zionism’s DNA) is the spoken Hebrew language.

    When Palestinians say they recognize Israel, they are implicitly recognizing this reality; they are acknowledging the name of a communal desire. The state is not called Ishmael, after all.

    At the most visceral level, when we Israelis insist that Israel be recognized as Jewish, we mean that we want this narrative recognized, the same way in which Palestinians implicitly want acknowledgement of their particular formative sufferings at the hands of Zionism when they say “Palestinians” rather than “southern Syrians.” To say, as Yair Lapid, Israel’s Minister of Finance, does, that he doesn’t care what Palestinians think is rude. When Palestinian spokespeople speak to Israeli reporters in Hebrew, they are recognizing Israel in the most poignant possible way. To ask for more is tactless.

    That leads to the second, partly symbolic, partly practical aspect. Why does Netanyahu insist that this recognition is not enough? Because, he claims, in any negotiation with the Palestinians, it must be understood in advance that there can be no “right of return” for Palestinians to Israel—and, therefore, accepting this formulation, “the state of the Jewish people” signifies a joint decision to preclude a flood of Palestinian refugees into Israel’s borders and onto its electoral rolls.

    But Netanyahu’s claim is false, and puts a stumbling block where a pathway needs to be cleared. You can certainly find a formulation for the refugees that does not ruin Israel’s Jewish/Hebrew character—one that preserves the Palestinian “right of return” as a seminal piece of the Palestinians’ narrative, the name of their desire. It might say, for example, that refugees have a right of return to their homes, but that the forms of compensation, the number of returnees, etc., must be agreeable to Israel, and that, in any case, the majority will exercise that right by returning to a future Palestinian state.

  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères sera à Alger dimanche

    L’Algérie comprend l’intérêt de l’Egypte pour le continent africain et la scène moyen-orientale (Lamamra) - APS : Algérie Presse Service
    http://www.aps.dz/L-Algerie-comprend-l-interet-de-l.html

    APS) jeudi 2 janvier 2014 09 : 27
    L’Algérie comprend l’intérêt de l’Egypte pour le continent africain et la scène moyen-orientale (Lamamra)
    ALGER - L’Algérie comprend l’intérêt de l’Egypte pour le continent africain et son rôle sur la scène moyen-orientale d’où l’importance pour ce pays de retrouver sa place « naturelle » au sein de l’Union africaine (UA), a affirmé mercredi à Alger le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.

    « L’Algérie comprend l’intérêt de l’Egypte pour le continent africain. Elle comprend aussi le rôle important que joue ce pays sur la scène moyen orientale », a-t-il indiqué sur le plateau l’émission « Sur le fil » diffusée par la chaîne publique Canal Algérie, appelant, à cet effet, à faire la distinction entre les évènements internes qui s’y déroulent et le rôle de l’Egypte au niveau extérieur.

    « Il y a un distinguo subtil à faire entre la situation interne de l’Egypte et le rôle international de tel ou tel pays, sur lequel il faut bien compter », a encore précisé le chef de la diplomatie algérienne.

  • La dernière « grande » réforme promise par le président Abdelaziz Bouteflika en avril 2011 se révèle une semi-ouverture du marché de la TV qui suscite les appétits. Mais, réforme ou pas, beaucoup des algériens ne continueront-il pas à regarder d’abord les chaînes satellitaires arabes ?

    Après les pressions du ministre de la Communication::L’APN retire un amendement à la loi sur l’audiovisuel autorisant la création de télévisions généralistes - Tout sur l’Algérie
    http://www.tsa-algerie.com/actualite/item/3520-apres-les-pressions-du-ministre-de-la-communication-l-apn-retire-u

    eudi, 02 janvier 2014 19:43
    Après les pressions du ministre de la Communication
    L’APN retire un amendement à la loi sur l’audiovisuel autorisant la création de télévisions généralistes
    Achira Mammeri
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    Le bras de fer entre Abdelkader Messahel et les parlementaires autour du projet de loi sur l’audiovisuel, dont la présentation à l’APN est programmée pour le 6 janvier, a tourné en faveur du ministre de la Communication. Selon nos informations, le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, n’a pas apprécié un amendement apporté par la commission de la communication de la culture de l’APN sur les articles 5 et 17 du projet en question, qui permet d’élargir l’ouverture de l’audiovisuel aux chaines généralistes. La mouture présentée par le gouvernement stipule que « les services de communication audiovisuelle autorisés sont constitués de chaînes thématiques ». La possibilité de lancement de chaines généralistes est accordée au seul secteur public. « Les services de communication audiovisuelle relevant du secteur public sont organisés en chaines généralistes et en chaines thématiques », prévoit l’article 4 de la même loi. Cette disposition critiquée aussi bien par la classe politique que par les professionnelles conduira, une fois adoptée à la fermeture de toutes les chaines privées algériennes créée en 2012 à l’étranger, à l’exception de la chaine d’information Ennahar TV.

  • La gestion du « culte » musulman par l’État continue de plus belle

    Un décret publié sur le Journal officiel : La mosquée a son statut
    http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5192149

    Un décret publié sur le Journal officiel : La mosquée a son statut
    par Z. Mehdaoui

    La mosquée dispose désormais d’un statut, d’une nature juridique et d’un code de « déontologie ». Un décret exécutif n°13-377 du 9 novembre 2013 portant statut de la mosquée est publié à cet effet dans le Journal officiel n°58.

    « La mosquée est la Maison d’Allah, où se réunissent les musulmans qui y font leurs prières, récitent le Saint Coran et apprennent tout ce qui leur est bénéfique en matière de leur religion et de leur vie présente », stipule l’article 2 du décret qui souligne dans le même cadre que la mosquée est une « institution religieuse et sociale » qui assure une mission de service public.

    Elle a pour objectif de promouvoir les valeurs de la religion musulmane. L’article 3 explique que « la mosquée est un bien wakf public.

    Elle ne relève que de l’Etat qui est dûment responsable de son intégrité, de sa gestion, de son indépendance dans l’accomplissement de sa mission et la concrétisation de ses fonctions ».

    Dans son chapitre 2, consacré à la « déontologie de la mosquée », le décret y consacre trois articles expliquant que « toute action contraire à la mission de la mosquée, ou susceptible de porter atteinte à son intégrité ou à son statut sacré, est interdite ». « Il est interdit d’exploiter les mosquées aux fins de réaliser des objectifs illicites soit personnels soit collectifs ou à des fins purement matérielles », tout comme « il est interdit d’exploiter les mosquées en vue de porter préjudice à des personnes ou à des groupes ». Il faut relever qu’en ce qui concerne ces trois articles, la loi ne mentionne pas clairement l’interdiction formelle d’utiliser les lieux de culte à des fins politiques ou politiciennes. On a du mal à croire qu’il s’agit là d’un simple oubli, sachant que les mosquées sont très souvent mises à contribution pour faire passer les « orientations » des pouvoirs successifs en Algérie.

    Ceci étant, le décret exécutif, signé par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, y consacre en tout 35 articles, en plus de deux autres dont l’un abroge les dispositions du décret exécutif n°91-81 du 23 mars 1991 et l’autre informant que le présent décret sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire.

  • Vers un rapprochement Alger-Le Caire ?

    La sécurité arabe passe par un dialogue et une coordination étroite entre l’Algérie et l’Egypte (Le Caire) - APS : Algérie Presse Service
    http://www.aps.dz/La-securite-arabe-passe-par-un.html

    ALGER - La sécurité arabe passe par un dialogue et une coordination étroite entre l’Algérie et l’Egypte, a indiqué jeudi à Alger le vice-ministre égyptien aux Affaires arabes, Nacer Kamel.

    Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience que lui a accordée le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, le responsable égyptien a affirmé que l’Algérie et l’Egypte étaient face à « une responsabilité historique » concernant la sécurité dans le monde arabe, notamment à la lumière des défis qui se posent à la région sur les plans sécuritaire, politique et stratégique.

    Après avoir indiqué que sa visite en Algérie s’inscrivait dans le cadre des préparatifs à la visite du ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil Fahmi prévue le 5 janvier à l’invitation de son homologue algérien, Nacer Kamel a évoqué plusieurs questions prioritaires pour les deux pays.

    Il a notamment abordé le dossier syrien qu’il a qualifié de « tragédie syrienne », le processus de paix au Proche-Orient et les voies et moyens d’aider la Libye à recouvrer sa stabilité et à aller de l’avant.

    Les mécanismes de coopération entre l’Algérie et l’Egypte tels la Haute commission mixte et le comité politique de suivi « sont stables » et ne nécessitent pas la création de nouveaux mécanismes, mais plutôt la consolidation de la coordination et de la concertation pour décider des étapes à suivre dans tous les secteurs, a estimé le responsable égyptien.

    Il a indiqué, par ailleurs que l’Algérie et l’Egypte « sont deux forces importantes dans le monde arabe et en Afrique ».

  • AFP: Syria inks oil, gas deal with Russia firm
    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hP5ZxAW6ywIZwBPusAcroXaJkxgQ?docId=0e8ec4e5-1b3d-4569-aabd-de500829fbc

    Syria inks oil, gas deal with Russia firm
    (AFP) – 1 hour ago 
    Damascus — Damascus signed an oil and gas deal with a Russian company Wednesday which will allow for the first-ever exploration off Syria’s coast.
    The agreement was signed by Syrian Oil Minister Suleiman Abbas, Syria’s General Petroleum Company and the Russian Soyuzneftegaz company, according to an AFP reporter present at the signing.
    The deal permits the exploration of an area of 2,190 square kilometres (850 square miles) in the Mediterranean.
    The contract “is the first ever for oil and gas exploration in Syria’s waters,” General Petroleum Company head Ali Abbas told AFP.
    “It will be financed by Russia, and should oil and gas be discovered in commercial quantities, Moscow will recover the exploration costs.”
    Oil Minister Abbas said during the signing ceremony that the contract covers “25 years, over several phases,” adding that “the cost of exploration and discovery is $100 million.”
    Hard-hit by international sanctions, Syria’s oil production has plummeted by 90 percent since the start of the uprising against President Bashar al-Assad in March 2011.
    Gas production has also dived to 16.7 million cubic metres a day from 30 million before the war broke out, according to official figures.
    The Syrian oil ministry said the new accord comes “after months of long negotiations” between Damascus and Moscow.

  • La Tunisie espère avoir pour le 3e anniversaire de la chute de Ben Ali le 14 janvier 2014 une nouvelle constitution et un nouveau gouvernement.

    La Polit-Revue : Les travaux d’Hercule de Mehdi Jomaa | Nawaat - Tunisia
    http://nawaat.org/portail/2013/12/23/la-polit-revue-les-travaux-dhercule-de-mehdi-jomaa

    Les fuites et spéculations vont bon train au sujet de la composition du futur gouvernement Mehdi Jomâa, le 6ème après la révolution. Ce dernier semble avoir tiré les leçons de l’impopularité de l’équipe ministérielle dont il est lui-même issu. Encore meurtrie par la tournure du dialogue national, l’opposition hésite, selon ses composantes, entre jouer le jeu et faire obstruction.

    Quelques certitudes sont d’ores et déjà acquises : le gouvernement de compétences qui devrait voir le jour la semaine prochaine fera l’objet d’une véritable cure d’amincissement quant au nombre de ministres et comportera davantage de femmes, 3 ou 4, à des portefeuilles significatifs voire régaliens, dont probablement la Justice où est pressentie la juge Jaouida Guiga. Jomâa jouera à n’en pas douter la carte de la séduction autour d’une équipe rajeunie et moderne.

    Une accalmie politique de façade

    Mais déjà la contestation s’organise en amont : samedi, amputé d’al Joumhouri, le Front du Salut National (FSN) tenait une conférence de presse au siège du Parti des Travailleurs (PT) pour présenter une série de conditions adressées au quartet. Si certaines sont légitimes, d’autres laissent présager d’un bras de fer politicien tenace.

    En guise de conditions préalables au retour à la table du dialogue, le porte-parole du PT Jilani Hammami demande de redéfinir l’échéancier de la feuille de route et de parachever le processus gouvernemental, sans inclure de ministres actuellement en poste. C’est une première difficulté pour Jomâa dont on sait qu’il est tenté par un jeu de chaises musicales partiel, notamment avec une possible reconduction de Lotfi Ben Jeddou à un autre ministère.

    la 3ème condition est la plus floue et la plus problématique : il s’agit de « créer les mécanismes garantissant la fin des blocages durant l’étape restante » : en clair, la révision de la loi régissant les pouvoirs publics provisoires, en revenant sur les modalités des motions de censure, ce dont la majorité ne veut pas entendre parler.

  • Une plaisanterie qui ne fait rire personne...

    La blague Hollande et la facture de Val-de-Grâce
    http://www.lequotidien-oran.com/?news=5191987

    par Kamel Daoud

    Bien sûr, c’est le jour des réactions. Après la blague du Président français sur le pays, plusieurs conclusions s’imposent.

    D’abord, il semble que la France soit passée du Président canaille au Président idiot. Ce pays slalome désormais entre l’idiotie et le cas du voyou. Au contraire de l’Algérie où on a un président malade et un régime en bonne santé, la France (politique) est un pays malade avec un Président bien portant, rond et souriant.

    Ensuite, il y a le naturel : on le chasse et c’est Hollande qui revient au galop. Il exprime, malgré lui, le fond de la vision qu’a la France politique sur une ancienne colonie : malveillante, mauvaise et primaire. Il y a la France et il y a la barbarie. Dans la barbarie on va prendre les figues et l’argent, mais c’est au CRIF qu’on se détend entre amis.

    Ensuite, il y a la réaction algérienne. Le réalisme, le pragmatisme, l’enjeu des contrats, la proximité et les capitaux, empêchent que l’on réponde à la blague par la sévérité. Le réel impose sa mesure et oblige de baisser le drapeau et le pantalon. L’Algérie est faible et dépend encore plus de la France après l’indépendance qu’avant. Le pragmatisme est une loi et l’hymne n’est qu’un poème. La réaction officielle, si une nuit a été vigoureuse, elle a opté pour la pondération le lendemain de la cellule de crise. C’est selon les moyens. Selon Georges Washington, un sac vide ne tient pas debout ; un sac à moitié vide tient à moitié debout donc. On a beau s’indigner de Lamamra, il n’est que l’expression du bras sans os qui nous gouverne.

    De notre économie faible, de notre idéologie de fatwas, de nos manques de compétences, de nos errances. A pays faible, réaction molle.

    • Terrible...

      Hollande exprime, malgré lui, le fond de la vision qu’a la France politique sur une ancienne colonie : malveillante, mauvaise et primaire. Il y a la France et il y a la barbarie. Dans la barbarie on va prendre les figues et l’argent, mais c’est au CRIF qu’on se détend entre amis.

  • Syrie ou Mali ? Sept groupes djihadistes ne seraient pas parvenus à fixer une priorité à l’un ou l’autre de ces deux champs de bataille

    Rencontre à Benghazi entre les djihadistes de 7 pays africains - Actualité - El Watan
    http://www.elwatan.com/actualite/rencontre-a-benghazi-entre-les-djihadistes-de-7-pays-africains-20-12-2013

    Rencontre à Benghazi entre les djihadistes de 7 pays africains

    le 20.12.13 | 10h00


    Des informations commencent à filtrer sur l’importante réunion qui s’est tenue en septembre en Libye entre les mouvements djihadistes armés de sept pays africains : Egypte, Somalie, Libye, Tunisie, Algérie, Maroc et Mali.

    Parmi les personnes présentes, on cite Abdellilah Ahmed El Jijeli, chargé par Abdelmalek Droukdel des relations extérieures, tous les émirs de Ansar Charia Libye dont Ali Ezzahaoui et Nacer Atarchaoui et des représentant des shebab somaliens. Cette réunion a été décidée suite aux dissidences survenues entre Ansar Al Charia Libye et AQMI. Abdelmalek Droukdel avait, dans un communiqué, critiqué ouvertement les transferts de djihadistes maghrébins, aidés par les Libyens, vers la Syrie. Ansar Al Charia Libye, à Darna et à Benghazi, avait alors menacé d’arrêter les convois d’armement vers la Syrie.

    La discorde portait également sur les priorités à accorder au djihad. Les djihadistes libyens, qui contrôlent une bonne partie de l’arsenal d’El Gueddafi et d’importantes sommes d’argent récupérées dans les caisses de l’ex-dirigeant libyen, pensent que la priorité est de se débarrasser du régime d’El Assad. Pendant que Droukdel estime que le soutien apporté à Jabhat Al Nosra en Syrie s’est fait au détriment de la lutte contre « la croisade au nord du Mali ».

    Coordination

    Pour le chef d’AQMI, ne pas avoir soutenu les djihadistes au nord du Mali a facilité l’avancée et le contrôle des forces françaises dans la région, empêchant aussi les djihadistes de causer des pertes importantes. Les premiers contacts entre Ansar Al Charia Libye et Droukdel ont été établis en juillet. A cette époque, Ayman Al Zawahiri, le successeur de Ben Laden, avait, à travers des messages et des envois d’émissaires au Sahel et en Libye, demandé de régler les problèmes accumulés entre AQMI et Mokhtar Belmokhtar d’un côté, et AQMI et Jabhat Al Nosra, de l’autre.

  • L’Algérie reconnait officiellement que sa balance des paiements est à nouveau déficitaire.

    Le Soir d’Algérie
    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2013/12/19/print-2-158018.php

    Actualités : LAKSACI À PROPOS DE LA BALANCE DES PAIEMENTS :
    « L’Algérie est entrée dans le déficit »

    La balance des paiements extérieurs a bien été déficitaire durant le premier semestre, voire durant les neuf premiers mois de 2013, de 1,7 milliard de dollars. Une balance assez fragile, en somme.
    Chérif nnaceur - Alger (Le Soir)
    C’est ce que le gouverneur de la Banque d’Algérie a relevé hier devant l’Assemblée populaire nationale, à l’occasion de la présentation du rapport relatif aux évolutions économiques et monétaires en 2012 et du premier semestre de l’année écoulée.
    Devant un auditoire très clairsemé, le quorum ayant failli ne pas être atteint, Mohamed Laksaci a indiqué que le compte courant de la balance des paiements a accusé un déficit de l’ordre de 1,2 milliard de dollars durant le premier semestre 2013 contre un excédent de 10 milliards de dollars durant la même période de 2012. Ce qui représente un « choc » pour la balance des paiements, note-t-on.
    Malgré la stabilité des investissements étrangers directs (net) et l’amélioration du compte capital, note-t-il, le solde global de la balance des paiements a enregistré un léger déficit (-0,15 milliard de dollars) lors du premier semestre de l’année.
    Une donne « négative » qui résulte du déficit du compte courant durant le deuxième trimestre (1,78 milliard de dollars), tandis que le premier trimestre avait enregistré un excédent de 0,53 milliard de dollars.
    Comparé à l’excédent appréciable du solde global de la balance externe durant le premier semestre 2012 (8,90 milliards de dollars), le déficit enregistré durant les six premiers mois de 2013 démontre « la fragilité de la balance des paiements extérieurs devant les chocs externes ».
    Et cela même si la position financière externe nette reste solide, arguera Mohamed Laksaci, mettant en avant des avoirs externes stables (189,750 milliards de dollars à fin juin) et un niveau d’endettement extérieur historiquement bas.

  • A history of Israel: Song to Zion | The Economist
    http://www.economist.com/news/books-and-arts/21591544-what-does-it-mean-be-israeli-man-journeys-through-his-countrys-b

    What does it mean to be Israeli? A man journeys through his country’s brief history
    Dec 14th 2013 | From the print edition

    My Promised Land: The Triumph and Tragedy of Israel. By Ari Shavit. Spiegel & Grau; 445 pages; $28. Scribe; £20. Buy from Amazon.com, Amazon.co.uk

    THE lone voice of the cantor is often more haunting than the chorus. So it is with Ari Shavit in this spellbinding book. Rather than set out Israel’s story in a densely scored chronicle, he presents it in solos. The resulting song cycle in 17 episodic chapters leaps through time and space, from the arrival in Palestine in 1897 of Mr Shavit’s great-grandfather, a Victorian gentleman from London, to the hedonistic bustle of Tel Aviv’s waterfront today.

    Mr Shavit subtly builds his stories with a mix of individual portraits, historical detail and personal memoir. He tells of Jascha Heifetz playing his violin in 1926 to some early kibbutzniks in Ein Harod. He describes the citrus growers in the 1930s whose sweet Jaffa oranges found their way to Buckingham Palace. He writes about the tough Jewish pioneers who took up arms to protect themselves and later drove out their Arab neighbours; and the Zionists who assembled Israel’s nuclear arsenal in the Negev desert. He recalls the guile and bravado that went into building an early settlement in a deserted Jordanian military base.

    The music of this book is laced with mournful notes. There are stories of damaged Jews who fled a pitiless Europe yet never emerged from the shadow of the Holocaust. Then there are the Sephardic Jews who came from north Africa and the Middle East only to learn that they were second-class citizens next to the Ashkenazi Europeans, who came first. And there are the put-upon Israeli Arabs who discern ruins and loss where their Jewish compatriots see only a desert that blooms.

  • Un député de l’opposition tunisienne explique pourquoi il donne un préjugé favorable au premier ministre pressenti

    Les 10 raisons de mon soutien critique à Mehdi Jomâa | Noomane Fehri
    http://www.huffpostmaghreb.com/noamane-fehri-/les-10-raisons-de-mon-sou_b_4449771.html

    Les 10 raisons pour lesquelles Mehdi Jomâa est un bon choix pour la 3ème phase de transition :

    Il a démontré sa compétence professionnelle.
    Sa première mission au ministère de l’Industrie est plutôt réussie (à en juger par les professionnels qui l’ont côtoyé et ma propre expérience de député régional).
    Il a remplacé les nominations partisanes de son prédécesseur à la CPG et à la STEG par des compétences non partisanes.
    Il a annulé les autorisations partisanes et contraires à l’intérêt national de cimenteries délivrées par son prédécesseur. Il a aussi abrogé la subvention énergétique des cimenteries.
    Il a eu le courage de s’attaquer intelligemment au problème de la compensation de l’énergie sans porter atteinte au pouvoir d’achat des couches les plus démunies.
    Il est opérationnel tout de suite.