• Rabat accuse le DRS d’être derrière le Wikileaks marocain |

    http://www.tsa-algerie.com/2014/12/11 Tewfik Abdelbari.

    Nouvelle sortie agressive du chef de la diplomatie marocaine, Salaheddine Mezouar à l’encontre de l’Algérie. Dans un discours devant le Sénat, jeudi 11 décembre, le ministre des Affaires étrangères marocain, a accusé les services secrets algériens (DRS) d’être derrière les récentes fuites de documents et d’informations confidentiels marocains, rapporte le portail d’informations en ligne marocain Yabiladi.

    L’Algérie à l’origine du « wikileaks marocain », selon Mezouar

    La diplomatie marocaine a été secouée ces dernières semaines par des révélations embarrassantes sur ses agissements secrets, notamment sur les dossiers du Sahara occidental, des relations avec l’Algérie d’une part et Israël d’autre part.

    Mezouar a directement accusé les services secrets algériens d’être derrière le pseudonyme « Chris Coleman » sur le réseau twitter qui a publié les documents sensibles en question, selon Yabiladi.

    Mezouar ne donne pas plus de détails et se contente d’annoncer que l’Algérie est « derrière toute l’opération », toujours selon la même source.

    De plus, le ministre marocain promet de « poursuivre une diplomatie offensive contre l’Algérie » en 2015 et ce, dans le but d’apporter les preuves de l’implication supposée de l’Algérie dans le conflit au Sahara occidental, poursuit Yabiladi.

    Mezouar, durant son intervention, reconnaît que la communauté internationale est sceptique face aux allégations marocaines, précise le journal électronique marocain.❞

  • Pourquoi il faut en finir acec l’interventionisme occidental au Moyen-Orient
    http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2014/12/05/31002-20141205ARTFIG00121-l-occident-doit-changer-de-diplomatie-au-moyen-or

    ourquoi il faut en finir acec l’interventionisme occidental au Moyen-Orient
    Le FIGARO
    Par Michel Guénaire 05/12/2014

    L’histoire commence le 17 janvier 1991. Ce jour-là, près de 2.000 avions américains, britanniques et français lancent l’opération dite « Tempête du désert » contre l’Irak qui avait annexé le Koweït. Depuis, les interventions militaires se sont succédé au Moyen-Orient, où l’Occident semble poursuivre un éternel ennemi. Le visage de cet ennemi a pu changer : Irak nationaliste, Iran chiite, Syrie alaouite ou radicalisme djihadiste sauvage. L’Occident entretient une guerre continue, qui mène toujours plus vers le chaos dans cette région du monde.

    Les mobiles de l’Occident se sont multipliés. Pour la première guerre d’Irak de 1991, il s’agissait de protéger le principe de droit international public de la souveraineté d’un État. Lors de la seconde guerre d’Irak en 2003, les États-Unis voulaient venger l’affront des attentats du 11 septembre sur leur sol et entreprendre la lutte contre les pays de l’« axe du Mal ». Quand ses interventions ont débordé en Afrique du Nord, avec le renversement du régime du colonel Kadhafi en 2011, puis en Afrique noire, avec l’intervention au Mali deux ans plus tard, l’Occident avançait encore la libération de peuples opprimés.

    La cause structurelle de l’ingérence occidentale est la recherche de la maîtrise des ressources pétrolières et gazières. Celle-ci a commencé dans l’ancienne région de la Mésopotamie au lendemain de la Première Guerre mondiale, quand les compagnies occidentales ont cherché à contrôler l’exploitation des pétroles à l’intérieur d’une « ligne rouge » définie par les accords de Londres de 1928, qui englobait les territoires détachés de l’ex-Empire Ottoman, c’est-à-dire la nouvelle Turquie, l’Irak, la Syrie et tous les États de la péninsule arabe, hormis le Koweït.

    L’erreur profonde vient de là. L’Occident aurait dû s’en tenir à acheter l’énergie dont il avait besoin et laisser les pays arabes libres de leur destin comme il le leur avait d’ailleurs promis au lendemain de la Première Guerre mondiale. La rente pétrolière que détiennent aujourd’hui les États du Golfe est l’échec éclatant de cette volonté d’hégémonie initiale.
    La cause conjoncturelle de l’ingérence occidentale est l’impunité de la puissance occidentale après l’effondrement du bloc soviétique

    La cause conjoncturelle de l’ingérence occidentale est l’impunité de la puissance occidentale après l’effondrement du bloc soviétique. Il y a deux années entre la chute du Mur de Berlin, intervenue le 9 novembre 1989, et l’intervention de 1991. Les deux dates sont liées. La fin de la Guerre froide a libéré la force de l’Occident. Elle a aussi redonné de leur vigueur aux instances des Nations unies, Assemblée générale et Conseil de sécurité, que les pays occidentaux ont utilisé pour obtenir un consentement de la communauté internationale à leurs interventions.

    Ce cycle d’unilatéralisme occidental a pris fin avec la crise financière de 2008, parce que celle-ci a révélé la fragilité politique et économique de l’Occident. De ce point de vue, les deux guerres menées libyenne et malienne sonnent comme des guerres en retard ou des opérations opportunistes, incapables d’établir après elles l’ordre des pays libérés.
    L’interventionnisme occidental au Moyen-Orient s’est enfin trouvé confronté aux pays musulmans. Il a pris pour cible le monde musulman, comme si ce dernier avait remplacé le monde communiste, ennemi proclamé durant la Guerre froide. Il a ainsi creusé le fossé entre la culture musulmane et la culture occidentale. L’effet à rebours d’une telle politique est la guerre que déclarent maintenant les djihadistes radicaux d’un État islamique autoproclamé à l’Occident. La guerre répond à la guerre.

    Il faut sortir du scénario funeste de cet interventionnisme occidental qui ne crée aucun ordre du monde. Une règle et son exception doivent être arrêtées : la règle serait dorénavant la non-intervention, l’exception l’intervention. Cette dernière ne devrait être justifiée que dans des cas d’intérêt stratégique déterminant et indiscutable. Selon cette règle, les guerres en Irak, en Libye et au Mali, n’auraient jamais dû avoir lieu, mais la poursuite actuelle des djihadistes radicaux est légitime. En devenant plus rares et plus concentrées, les attaques occidentales seraient plus efficaces. L’éradication des djihadistes serait aujourd’hui plus rapide avec les moyens regroupés des interventions anciennes.

    Nos responsables politiques doivent le mesurer. Ils s’inscrivent tous dans la ligne de cet interventionnisme jugé politiquement mais surtout culturellement nécessaire par eux. Ils se trompent. Il leur faut sortir de l’inconscience qui consiste à intervenir sans suite dans des pays, à heurter la culture de ces pays, à devoir affronter en retour la guerre des éléments incontrôlés de ces pays. L’Occident doit changer de diplomatie au Moyen-Orient.

  • Isis-aligned fighters are being trained in Libya
    4 December 2014 7:41 GMT | By Wil Crisp
    MEED http://www.meed.com

    Militants aligned with the Islamic State in Iraq and Syria (Isis) are being trained at camps in Libya, according to the head of US Africa Command, General David Rodriguez.

    About 200 militants are being trained in the country, according to the general, who says the US is closely monitoring the situation.

    Libya has failed to build a strong state or a cohesive army since its 2011 uprising, leaving a power vacuum that has been filled by a wide array of armed groups with varying ideologies and allegiances.

    Large swathes of eastern Libya have been controlled by jihadist groups since the revolution.

    General Rodriguez says it is not yet clear how closely aligned the fighters are to Isis.

    “Right now, it’s just small and very nascent and we just have to see how it goes,” he says.

    Amid Libya’s post-revolutionary chaos the country’s elected parliament has been forced to move to the small coastal city of Tobruk, while a rival unelected Islamist parliament presides over the capital, Tripoli.

  • Les nouveaux chercheurs d’or du Sahara

    Les voleurs d’or sévissent à Tamanrasset : liberte-algerie.com

    ❝80 étrangers placés, hier, sous mandat de dépôt


    Quatre-vingt ressortissants étrangers, inculpés pour vol d’or, ont été mis hier sous mandat de dépôt, a-t-on appris auprès du commandant de groupement de la gendarmerie de Tamanrasset, le lieutenant colonel Lazreg Marouane. Les mis en cause, dont deux mineurs libérés après avoir subi l’interrogatoire d’usage, ont été arrêtés à Téréré, à l’extrême sud de Tamanrasset, avec en leur possession 46 détecteurs de métaux, des appareils de communication par satellite Thuraya et d’autres équipements de géolocalisation.

    Les prévenus, activant pour le compte de la mafia de l’or, sont de nationalité tchadienne et soudanaise, précise notre source, qui affiche une détermination inébranlable quant à l’éradication de cette bande de criminelle. À ce propos, M. Lazreg a fait savoir que durant les deux derniers mois, 538,8 g d’or, 1 020 kg de cuivre, 197 détecteurs de métaux sophistiqués, 14 appareils Thuraya et 24 cellulaires ont été récupérés lors de différentes opérations réalisées par ses unités déployées dans cette partie du Grand-Sud.

    R. K.

  • ALGÉRIE : LE GÉNÉRAL GAÏD SALAH EN FAIT-IL TROP ?

    De la grande muette, à la grande bavarde
    par Kamel Daoud

    http://www.lequotidien-oran.com/03.12.2014

    Lu hier : un article d’El -Watan sur le phénomène, déjà national, des crashs d’avions militaires depuis une décennie. Beaucoup trop, sans raisons fournies, ni explications, ni conclusions des fameuses commissions d’enquête. Interrogation pertinente de la journaliste : qui achète à qui ? Comment et pourquoi il achète si mal ? Mais c’est la conclusion qui rappelle une évidence que l’on a fini par oublier, normaliser et intégrer à notre statut de propriétaires fictifs de notre pays : on n’a aucun contrôle sur le budget de l’armée et sur ce qu’elle fait de notre argent. Rien, pas un moyen, pas un seul chiffre, pas un nom. L’armée prend sa part de l’argent et le gère à sa convenance, derrière ses murs. De l’autre côté, c’est nous : Parlement, élus, élections, blabla et Constitution. La singularité est énorme mais on a fini par l’accepter : l’armée est née avant le pays et donc a droit de préséance sur lui, dans le plan de table à midi. L’armée peut interroger le pays mais le pays ne peut pas interroger l’armée. L’armée peut compter l’argent de tous mais tous ne peuvent pas compter son argent à elle. L’armée est hors Parlement, hors champ de contrôle et hors commission d’enquête civile. Pourquoi une telle exception alors si on veut se présenter comme démocrates, républicains, défenseurs de la nation, gardiens des frontières et de la Constitution ? Comment peut-on à la fois garder secrets ses chiffres et se présenter comme arbitre de la démocratie ?

    Le patron militaire du moment a, par lui-même, braqué les feux des projecteurs sur sa personne : mise en garde contre les oppositions à Bouteflika, menaces dures, coup de semonce et clip vidéo d’audience avec le Président presque chaque semaine. On est passé de la grande muette, à son contraire.

    Bien sûr, le murmure du maquis : si aujourd’hui on parle de doutes sur les contrats avec les Russes, c’est parce que le bonhomme fait trop de politique, tabou implicite chez les militaires en règle générale.  D’ailleurs Gaïd Salah est le premier qui s’y implique avec son étrange statut de vice-ministre. Une décision heureuse de le voir s’aligner comme tous dans la photo de groupe du gouvernement, mais qui a conduit au dérapage amoureux d’une surdose de bouteflikisme. D’un trottoir à l’autre.

    Gaïd Salah est donc devenu un homme trop visible, trop impliqué, trop engagé et cela n’est pas bon pour lui. Mais cela est bon pour nous rappeler l’essentiel : l’armée est revenue dans les casernes mais on n’y entre pas encore, la république a des zones franches. Le débat devra s’ouvrir un jour ou l’autre : soit on est une république de prête-nom et on continue avec une armée avec un budget hors contrôle, soit on va vers une république réelle et l’armée doit se soumettre au contrôle de son peuple. Entre les deux, il y a eu ce choix de kasma : une fidélité à un homme et aux siens qui n’est pas bonne pour la vocation. L’armée est passée d’un statut de trans-parti, à celui d’un comité de soutien.

    Gaïd a donc attiré les regards. Il fait un peu trop de politique. L’essentiel n’est pas uniquement sa personne.

    C’est aussi la place de l’armée algérienne : peut-on réussir une transition sans elle ? Et peut-on parler de réformes quand on ne commence pas par elle ? Et peut-on refuser d’être les trois quarts d’un peuple comme l’a refusé Bouteflika et le réussir ? Et doit-on encore demander à l’armée de renverser un mourant si, comme chaque fois, elle nous renverse, nous, à chaque mauvaise transition ? Sans elle, point de changement possible. Et avec elle, le changement n’est qu’une permutation de postes.

    Depuis la création de ce pays, on n’est pas sorti de la caserne et, paradoxalement, on n’y entre pas encore.

  • Sid Ahmed Ghozali au Forum d’El Khabar
    « Le changement pourrait venir de l’armée »

    – El Watan http://www.elwatan.com 02.12.14


    Dans un entretien accordé au quotidien El Khabar, l’ancien Premier ministre du président Chadli ne mâche pas ses mots quant il s’agit d’analyser la situation politique du pays.

    Tout d’abord, il récuse l’idée selon laquelle le pouvoir serait entre les mains de Bouteflika. Pour Sid Ahmed Ghozali, c’est l’armée qui dirige le pays et qui détient les pleins pouvoirs. « Le pouvoir est entre les mains d’un groupe au sein de l’armée », quant au président Bouteflika, il ne serait qu’« une marionnette », selon l’ancien Premier ministre. Pour preuve, il affirme qu’aucune décision ne peut être annoncée par le Président sans qu’elle ne soit « au préalable validée par les services de renseignement ».

    Abordant les informations qui ont fait état, cet été, de la décision du Président de diminuer les prérogatives du DRS, l’ancien Premier ministre les considère comme « fantaisistes ». En outre, pour Sid Ahmed Ghozali le battage médiatique fait autour de la maladie du Président ne serait qu’un écran de fumée destiné à cacher la « maladie du système ». Il n’exclut pas une solution militaire.

    Pour cela, il n’écarte pas un coup d’Etat de la part d’« un individu issu de l’institution militaire qui s’élèverait au-dessus des masses et déclarerait que la situation ne peut plus durer ». Au plan politique, l’ancien ministre des Affaires étrangères juge que les réformes annoncées ne sont qu’un trompe-l’œil destiné à gagner du temps. « 

    La révision de la Constitution a pour but de gagner du temps et de tromper les Algériens afin de les détourner des véritables problèmes », a-t-il déclaré. Et d’accuser le régime de n’avoir « aucun projet stratégique et comme seul objectif la perpétuation du système ».

    L’ancien Premier ministre a par ailleurs regretté l’absence d’une vraie opposition qui puisse débattre, dans un cadre serein, des problèmes de l’Algérie.Au volet économique, celui qui fut également le patron de Sonatrach estime que la chute des prix du pétrole ne permet plus au pouvoir de continuer à acheter la paix sociale et se dit convaincu que le pays est à la veille d’une insurrection populaire : « Cette situation finirait par mener, à terme, à un nouveau 5 Octobre à la puissance et aux violences décuplées par rapport aux événements d’origine. »
     

    R. P.

  • PÉTROLE : RUSSES ET SAOUDIENS D’ACCORD POUR NE RIEN FAIRE

    Saudis signal no push for oil cut as market to ’stabilize itself’
    BY ALEX LAWLER AND AMENA BAKR
    VIENNA Wed Nov 26, 2014 5:17am EST
    http://www.reuters.com

    OPEC leader Saudi Arabia signaled on Wednesday it was unlikely to push for a major change in oil output at the producer group’s meeting this week, a day after Russia refused to cooperate in any production cut. Saudi Oil Minister Ali al-Naimi said he expected the oil market “to stabilize itself eventually” but did not comment on talks with Russia held on Tuesday, which produced no firm pledge from Moscow to help support flagging oil prices.

    Iranian Oil Minister Bijan Zangeneh said some OPEC members, although not Iran itself, were gearing up for a battle over market share and insisted that non-OPEC producers needed to participate in any OPEC-led output cut.

    “The most important thing for all of us is the unity and solidarity of OPEC, and in this situation I believe we need to have the contribution of non-OPEC producers for managing the market,” Zangeneh told reporters.

     
    “Some OPEC members believe that this is the time where we need to defend market share ... All the experts in the market believe we have oversupply in the market and next year we will have more oversupply,” he added.

    OPEC’s meeting on Thursday will be one of its most crucial in recent years, with oil prices having tumbled some 30 percent since June to below $79 per barrel due to booming U.S. shale oil output and slower global economic growth.

    Among the 12 members of the Organization of the Petroleum Exporting Countries, Venezuela and Iraq have called for output cuts. Naimi has not commented on what the group should do.

    OPEC usually faces huge tensions from within but as talks over Iran’s nuclear program ended with no breakthrough on Monday, most members felt relief they will not have to deal with a deluge of Iranian oil, currently hit by Western sanctions.

    Non-OPEC member Russia, which produces 10.5 million barrels per day (bpd) or 11 percent of global oil, came to Tuesday’s meeting amid hints it might agree to cut output as it suffers from oil’s price fall and Western sanctions over Ukraine.

    But as that meeting with Naimi and officials from Venezuela and non-OPEC member Mexico ended, Russia’s most influential oil official, state firm Rosneft’s (ROSN.MM) head Igor Sechin, emerged with a surprise message - Russia will not reduce output even if oil falls to $60 per barrel.

    Sechin added that he expected low oil prices to do more damage to producing nations with higher costs, in a clear reference to the shale boom in the United States.

    Many at OPEC were taken by surprise by Sechin’s suggestion that Russia - in desperate need of oil prices above $100 per barrel to balance its budget - was ready for a price war.

    “Gulf states are less bothered about a price drop compared to other OPEC members,” an OPEC source close to Gulf thinking said, adding that non-OPEC members ultimately needed to cut output if they expected the group to defend prices.

    OPEC produces 30 million bpd, or a third of global oil. Its own publications have shown in recent months that global supply will exceed demand by more than 1 million bpd in the first half of next year.

    While the statistics speak in favor of a cut, the build-up to the OPEC meeting on Thursday has seen one of the most heated debates in years about the next policy step for the group.

    While price hawks such as Venezuela have urged an immediate output cut, some Saudi officials told private briefings in recent months that the kingdom was prepared to withstand low prices - possibly $70 a barrel - for a prolonged period.

    Those messages have sparked conspiracy theories ranging from Saudis seeking to curtail the U.S. oil boom, which needs high prices to remain profitable, to Riyadh looking to undermine Iran and Russia due to their support of Saudi’s arch-enemy, Syrian President Bashar al-Assad. [ID:nL6N0T85FW]

    “I think even Saudi Arabia doesn’t know yet whether a cut can be achieved,” said Virendra Chauhan, an analyst at the Energy Aspects think tank.

  • Why Aren’t Young People Voting in the Tunisian Elections ?

    SUBMITTED BY CHRISTINE PETRÉ ON FRI, 11/21/2014
    http://blogs.worldbank.org/arabvoices

    As Tunisia approaches the country’s Presidential elections on November 23, the ‘Arab Spring’ birthplace has a lot to be proud of, having safely wrapped up its first Parliamentary elections since the new constitution was ratified. However, election observers indicate that, as expected, the youth, the revolution’s driving force, remain reluctant to cast their vote...

    However, despite the fact that there are no official numbers yet for youth participation, it is widely acknowledged that relatively few of the country’s young cared to visit the polls.
     
    Election observers such as International Republican Institute (IRI) concluded that the polling stations (organized by ID numbers) with the higher ID numbers, where younger voters would cast their ballots, had a lower voter turnout. It was in front of the polling stations with lower ID numbers, for older voters that lines formed in the early hours of that Sunday morning. “ It seems that the youth was the one group that voted in lower numbers,” concluded IRI’s Tunisia Resident Country Director, Djordje Todorovic.
     
    Young voter and youth consultant, Hend Hassassi experienced this first hand. At her polling centre, few of her 20-something-old fellow citizens came to cast their vote. “ I feel like the [election] result is not representative of the youth,” said Hassassi.
     
    That Tunisia’s younger generations would be reluctant to vote was one of the fears prior to the elections. But why is the revolution’s driving force boycotting the democratic right that they fought so hard for ?
     
    “ I know many people who didn’t go vote because they feel excluded, they feel the revolution has been hijacked,” explained Hassassi. Many political parties claim they stand for youth empowerment but it is nothing but “empty words, empty promises.” She is also disappointed by The Independent High Authority for Elections (ISIE), arguing that they should have made more of an effort to make the election campaigns more appealing to younger voters. “ The slogan for 2014, “Vote for Tunisia because you love her” wasn’t creative,” argued Hassassi. “ It was better for the last election - more engaging.”
     
    Hassassi described the mood in 2011, when Tunisia held its first democratic election since the ousting of former President Zine El Abidine Ben Ali, as one of excitement. “ Now, with the same opposition politicians, no new faces, it is ‘revolution fatigue’,” she sighed, adding that she could relate to her peers who refused to vote out of disappointment over the country’s post-revolutionary development.
     
    After the revolution, Tunisians, especially the young, wanted rapid change. “ I think that especially for young people it is hard to recognise that change takes time and that no transition happens over night,” explained Tunis based Oxford University researcher Monica Marks. “ When you don’t see rapid change, it is easy to be disillusioned.”
     
    One important aspect of the youth’s political detachment, apparent in the Presidential election round, is the aged political scene. “ It is Jurassic Park politicians,” commented Marks. “Many Tunisian politicians are old and I don’t know if they have been able to connect with the young.”
     
    One of the candidates in Sunday’s Presidential race is 87-year-old Nidaa Tounes head, Beji Caid Essebsi, who served both former presidents of Tunisia. While some are drawn to Essebsi’s promise of strong leadership, others are concerned it could bring back authoritarian tendencies. “Essebsi is too old to govern,” said Jbeli Hella, a 21-year-old student who boycotted the elections. “All parties are the same,” she said with distrust.
     
    One of Essebsi’s leading opponents is 69-year-old former human rights activist, Moncef Marzouki, a revolutionary leader. “ Marzouki has gotten higher numbers than any other politician among the youth,” explained Marks, arguing that it is because he is one of the few that continues to speak a revolutionary discourse. “ I will vote for Marzouki,” declared 21-year-old Hajer Ben Hamida, who was unhappy that Essebsi was still in politics. 
     
    “ Some of my leftist friends didn’t vote,” said 26-year-old teacher, Sheyma Arfewi, explaining that they are against those involved with the former regime remaining on the political scene. “ They ask : what was then the point of the revolution?”
     With politicians they cannot relate to, and disappointed by the pace of change, it is an open question as to how many young people will show up to vote on Sunday.

  • Le capitalisme de copinage consacré officiellement en Algérie

    Après la génération 54, la génération 54 %
    par Kamel Daoud
    http://www.lequotidien-oran.com/22.11.2014

    La semaine en images... Celle, décisive et spectaculaire, du show final de Ali Haddad après sa campagne en candidat unique à la tête du Forum des Chefs d’Entreprise. Images terribles : le bonhomme s’est fait attendre, confortablement, par « ses » ministres, pendant longtemps avant son arrivée selon la presse. Ils étaient plusieurs, avec le wali d’Alger et le patron de l’Union Générale des Travailleurs Algériens à l’attendre docilement. C’est une première dans les mœurs politiques algériennes. C’est la première fois que le régime montre qu’il a changé de main et qu’il l’assume. C’est un véritable coming out : on ne se cache plus de cette proximité longtemps honnie et taboue entre « privé » et dignitaires du régime. On la revendique et on y exprime même une hiérarchie : Haddad en Premier ministre, puis les ministres. Lui, puis le régime dont il est désormais le noyau dur et pas seulement l’électron.

    Le régime ne cache plus ses liens de servitude avec les oligarchies : la famille révolutionnaire s’accommode de la « famille de proximité » et y voit son avenir... Ici, on a longtemps espéré une transition entre la génération 54 et la génération jeune, on a abouti à la génération 54 %.

    Avec un Président faible, un régime collégial en forme de SPA et un affaiblissement de l’opposition de rue ou de locaux, l’Alliance oligarchique n’hésite plus à prétendre des photos de groupe avec ses employés nouveaux. Jamais de l’histoire algérienne une élection de patronat n’a eu les airs d’une rencontre au sommet et d’un congrès de la Soummam alimentaire. C’est fait. C’est l’image de la décennie. Le Pouvoir est en mutation ouverte.

  • Despotisme ou démocratie, l’enjeu des élections présidentielles de dimanche vu par le leader islamiste tunisien...

    How Tunisia Will Succeed - NYTimes.com

    The Opinion Pages | OP-ED CONTRIBUTOR

    By RACHID GHANNOUCHI NOV. 19, 2014

    TUNIS — In this time of great change in the Arab region, political struggles are often viewed exclusively through an ideological lens, creating the impression of a binary choice between Islamists and secularists. But the fundamental choice facing the citizens living through this tumultuous period in Tunisia, Egypt, Turkey, Iraq, Syria and Libya is not between Islamism and secularism, but between democracy and despotism.

    The binary view also overlooks the considerable pluralism within the political trends in both Tunisia and other Arab countries. Islamists are not only diverse in type, but have also evolved over the last century. Whereas their primary focus was once on protecting religious freedom and defending an identity that had undergone repression, many Islamists have come to participate in political parties whose principal focus is economic and social programs aimed at protecting individual rights and achieving social justice.

    For my own party, Ennahda (which means renaissance), the Oct. 26 legislative elections in Tunisia were not about the role of Islam in society. They were an opportunity to address issues of unemployment, more inclusive economic growth, security, regional development and income inequality — in other words, the bread-and-butter issues that matter to ordinary Tunisians. When Ennahda conceded defeat in the parliamentary elections to the Nidaa Tounes party last month, the atmosphere at our party headquarters was not downcast, but festive — a testament to our belief that this was nonetheless a victory for Tunisian democracy.

    Establishing the people’s sovereignty through the ballot box was one of the most important aims of the 2011 revolution, and of the Ennahda party itself. Holding our second free and fair election was, regardless of the result, a key step to securing Tunisia’s long-term democratic future.

    The dictatorships of Habib Bourguiba and Zine el-Abidine Ben Ali that together lasted nearly 50 years led to endemic corruption, repression of dissent and disastrous economic underdevelopment. Tunisia’s democratic transition involves establishing institutions that will protect the interests of citizens. Without the commitment of Islamists like Ennahda to dialogue, cooperation and compromise, Tunisia would not have remained the sole peaceful island in a turbulent region.

    But democracy means more than just elections. Ennahda supports the concept of a strong civil authority, as defined in Tunisia’s Constitution, where the state is the guarantor of all freedoms and rights. This fabric, with a clear “made in Tunisia” label, is what will make the democratic transition succeed. And it includes the contribution of reformist Islam, to which my party adheres and which has argued, for more than 150 years, that democracy and Islam are not in conflict. Today, in Tunisia, we are proving that true.

    Most of the political spectrum in our country is evolving toward more centrist and pragmatic politics. The reduction of the elections to an “Islamist/secularist” dichotomy is unhelpful and inaccurate. In fact, most secularist parties, including Nidaa Tounes, reject the label of “laïcité,” or secularism, as unhelpfully polarizing.

    Continue reading the main story
    It would be a grave mistake to respond to the threat of terrorism and extremism by forcibly excluding religious values from public life. This kind of repression has been at the root of terrorism in our region. Under the former presidents of Tunisia, the institutions of mainstream reformist Islamic thought were shut down or restricted, leaving the way for extremist ideas to fill the vacuum.

    Young people growing up in the Ben Ali era had no reference points for moderate Tunisian Islamic thought, and some turned to extremism. The threat of terrorism then became a convenient card the regime could wave every time the international community pressured it to respect human rights or introduce political reform. The mistaken bargain of maintaining stability in the Arab world by sacrificing freedom ended up undermining both.

    The solution to extremism is not less freedom, but more. The solution to terrorism is not less religion; it is freedom of religion and the cultivation of moderate, balanced religious thought. Muslim democrats have an important role to play in combating the spread of extremist interpretations by upholding democratic values of freedom and pluralism.

    In many countries in my region, losing power — through an election or otherwise — used to entail imprisonment, mass repression or worse. In some, it still may, but today, we have a new Tunisia, in which politics is pluralistic, our differences are resolved through mediation, and no individual party monopolizes authority.

    Ennahda has demonstrated its commitment to consensual democracy: We shared power when in office and handed over power to a technocratic government to guarantee free elections. For next month’s presidential election, we have chosen to neither field nor back a candidate, because we judged that this abstention would help maintain the equilibrium necessary for the healthy development of our democracy.

    Tunisia still faces a daunting task. The Constitution, with its vision of a separation of powers and newly accountable institutions, has yet to be implemented. The “truth and dignity” commission has just begun its work toward providing justice to the victims of the Ben Ali dictatorship; this process is vital to healing the wounds of the past.

    Tunisia will need the cooperation of all political parties to tackle much-needed reforms of economic subsidies and public administration, and of our banking system and investment laws. Consensus has got us this far, but Tunisia will need an inclusive, democratic approach if it is to solve the problems that are the legacy of dictatorship.

    Nearly four years have passed since a man named Mohamed Bouazizi so despaired of the system that he set himself on fire in protest. With every decision we make, politicians in Tunisia must never forget what he died for. We need to protect freedom and dignity, and provide hope and opportunity. This was the dream of the Tunisian Awakening, and it is how Tunisia will succeed today.

    Rachid Ghannouchi, a Tunisian politician, is a founder and the leader of the Ennahda Party.

  • L’opposition demande une élection présidentielle anticipée - A la une - El Watan
    http://www.elwatan.com/19-11-2014-

    Les partis et les acteurs politiques regroupés dans l’Instance de suivi et de consultation de l’opposition (ISCO) appellent à une élection présidentielle anticipée. C’est l’une des plus importantes conclusions à laquelle est arrivée cette instance à l’issue d’une réunion qu’elle a tenue hier à Alger.

    « Situation politique dangereuse »

    Cette demande, explique-t-on dans le communiqué final de l’ISCO, est justifiée par l’analyse faite de la situation politique et économique du pays après plus de trois heures de débat. « L’Algérie vit une crise de pouvoir et la situation politique du pays est très dangereuse. Ses conséquences sont imprévisibles. Et ce à cause de la paralysie des institutions de l’Etat, engendrée par l’incapacité du système politique à répondre aux aspirations et son illégitimité. Cette situation est symbolisée par la vacance du poste de président de la République, qui est l’une des plus sombres images de ce système », explique-t-on dans ce communiqué lu par le président du MSP, Abderrazak Makri.

    Avant d’aller à une présidentielle anticipée, l’ISCO exige l’installation d’une instance indépendante pour l’organisation de l’élection. « Nous demandons également une révision consensuelle de la Constitution après la présidentielle anticipée et la mise en place d’un nouveau processus électoral », ajoute-t-on dans le même document. Mais comment imposer une élection présidentielle anticipée ? Qui doit la convoquer ? A ces interrogations, le président du MSP n’a pas donné une réponse claire.

    « Pour réaliser ces demandes, nous travaillons sur trois niveaux. Le premier est celui des partis qui activent en permanence sur le terrain pour mobiliser la population. Le second c’est la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), qui est composée de partis et de personnalités politiques. Le troisième est l’instance de suivi et de consultations de l’opposition », déclare-t-il. Selon lui, l’opposition a engrangé, depuis le lancement de son initiative, « un fort capital sympathie auprès des citoyens ». « Nous avons constaté un fort soutien de la population. Nous n’avons jamais enregistré un tel engouement ! » assure-t-il, avant de s’exprimer sur la dernière hospitalisation du président Bouteflika en France. « Nous lui (à Abdelaziz Bouteflika, ndlr) souhaitons un rétablissement, mais le feuilleton doit cesser », lance-t-il.

    Rejet définitif de l’initiative du FFS

    En plus de cette exigence, l’ISCO officialise également son refus de participer à la conférence pour « la reconstruction d’un consensus national », initiée par le Front des forces socialistes (FFS). « Aucune autre initiative, à part la nôtre, ne nous concerne », expliquent les animateurs de l’ISCO dans leur communiqué. « Nous réaffirmons notre attachement à la plateforme du Mazafran, qu’il faut expliquer aux citoyens afin de réaliser un vrai consensus, d’autant plus qu’aucune initiative n’a réalisé ce que vient de faire l’opposition qui a uni ses rangs et a présenté un projet global pour garantir les libertés et aller vers une transition démocratique souple », ajoutent-ils.

    Dans la foulée, l’ISCO dénonce les pressions et les atteintes aux libertés de réunion et d’organisation de marches ainsi que le piétinement du droit à la création des associations et des partis politiques. « Nous condamnons également les pressions sur la liberté de la presse à travers les restrictions sur la publicité. Cela doit être dénoncé par toutes les forces vives du pays », lit-on encore sur le même document, qui dresse aussi un tableau sombre de la situation économique de l’Algérie.

    La réunion de l’ISCO s’est tenue en présence, en plus des membres de le CNLTD et du Pôle du changement, de l’ancien chef de gouvernement, Sid Ahmed Ghozali, et du président de l’UDS, non encore agréé, Karim Tabbou, qui vient de rejoindre officiellement cette instance. En revanche, trois absences ont été enregistrées : il s’agit de Ali Yahia Abdennour, qui est actuellement au Canada, Mostefa Bouchachi, absent pour des raisons professionnelles, et de l’ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche. Ce dernier, explique Abderrazak Makri, « soutient toujours l’initiative de l’opposition ».
     

    Madjid Makedhi

  • « Il faut reconnaître le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie » - El Watan

    http://www.elwatan.com/18-11-2014-278167_109.php

    Conférence de Me Ali Yahia Abdennour à Montréal (Canada)


    Voilà une déclaration qui ne devrait pas déplaire au fondateur du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), Ferhat Mhenni.

    Maître Ali Yahia Abdennour, qui est au Canada pour faire la promotion de son livre sur la crise berbère de 1949 et animer une série de rencontres sur la situation politique en Algérie, répondait à une question sur la légitimité et la pertinence du mouvement autonomiste, lors des débats qui ont suivi sa première conférence, dimanche dernier à Montréal. L’illustre avocat a rappelé, dans sa réponse, sa dernière contribution sur les colonnes d’El Watan, où il affirmait : « Les partis non reconnus, présidés par Ali Benflis, Sid Ahmed Ghozali, Ali Rachedi Abdeslam, Ferhat Mhenni, etc. ont droit de cité, car toutes les voix ont le droit de se faire entendre. Il est temps que le bon sens et la raison habitent les esprits. »

    Pour l’infatigable militant des droits de l’homme, « le parti de Ferhat Mhenni a le droit d’exister » et ce sera au peuple trancher. Mais sans liberté, puisque l’armée accapare le pouvoir depuis l’indépendance, ce ne sera pas une tâche facile. « La souveraineté populaire a été confisquée autant par le colonialisme que par les militaires. Nous avons libéré le territoire mais pas le peuple », rajoute Me Ali Yahia Abdennour. Il a cité Victor Hugo qui avait dit : « Libérez la liberté et elle fera le reste. »

    Pour lui, d’ailleurs, le « problème » de la liberté et de la justice se posera « lorsque le pouvoir actuel devra partir ». Il lui prédit une fin avant avril 2015. Il a aussi rappelé avoir rencontré Ferhat Mhenni et séjourné en Espagne. Un pays dont il loue la décentralisation, ce qui manque cruellement en Algérie. Une centralisation qui commence à la base, où « le secrétaire général d’une APC désigné par décret présidentiel a plus de pouvoir qu’un président d’APC pourtant élu », sans oublier le wali qui a presque un droit de vie et de mort sur les maires.

    Par ailleurs, il n’adhère pas à l’idée d’indépendance de la Kabylie. « Comment voulez-vous abandonner les richesses du Sahara ? » tranche-t-il....
     

    Samir Ben

  • Quelle est l’offre alternative à l’islamisme ?

    Quelle est l’offre alternative à l’islamisme ?
    par Kamel Daoud

    http://www.lequotidien-oran.com/18.11.2014

    Y a-t-il une alternative idéologique à l’islamisme dans notre planète déclassée ? A peine. C’est notre grand échec au XXème siècle. Pas d’alternative dans le roman, le sens, la création ou l’œuvre et l’ouvrage et la pierre, l’idée et le désir. La décolonisation comme mythe est tombée dans la sénilité et le grabataire et ne fournit plus que les dictateurs comme réservoir de légitimité. La « Gauche » ? Il ne faudrait même plus en parler tant sa ruine est retentissante et pitoyable : de l’élan humain et généreux, elle a viré vers l’aigreur, au mieux, et vers les compromissions, au pire. Etrange catastrophe de cette offre : elle en est devenue, au bout de quatre décennies, corporatiste, raciale, chauvine, méprisante et étrangement hypocrite : de « gauche » dans le discours écrit, et de « droite » dans les comportements sociaux et le discours de colons déçus.

    A la fin, le vide, le désert, donc le Sahara, donc la révélation, donc le sacré, donc la négation de l’homme. A la puberté, cet âge où l’on ressent le besoin de l’absolu, un jeune dit « arabe » ou d’ailleurs ne trouve rien qui puisse l’aider à porter son corps, admettre sa sexualité, s’offrir du sens et construire du monde. Rien que la Révélation et, misère, ses détournements. La métaphysique la plus proche, celle à portée de la main, celle qui vous explique le désir, l’étoile, la sueur, le réveil, le temps, les cycles, reste le religieux et ses dogmes. Pour tisser ses liens premiers avec le reste du monde, le jeune n’a que cette vieille épopée philosophique et prophétique, décalée dans le temps mais encore impérieuse. Rien d’autre, hors les islamismes et les intégrismes confortables, n’aide à assumer le monde, à le supporter et à comprendre la douleur profonde d’être là, face au temps et à la mort, dans l’échec des siens et de son histoire.

    Du coup, parce que l’histoire fait mal, on s’en sort en la niant, en la remontant. On annule le temps et son désenchantement par la transcendance religieuse. Hors l’islamisme, le monde dit « arabe » ne propose pas de philosophie, il ne le peut pas et ne le veut pas en tuant ses philosophes au nom de Dieu qui a tout dit. Et hors le sacré, un jeune de ce siècle ou du dernier ne trouve rien qui puisse l’aider et l’assouvir et lui donner du sens.

    Rien qui puisse l’étreindre et le ranimer. Rien qui lui donne le feu sacré sans le sacré, justement. Au fond, la seule solution au djihadisme et à cet islamisme horizontal et bigot est la philosophie. Bombarder, tuer, terroriser ou pourchasser ne suffisent pas. Pensée douloureuse en regardant un jeune Algérien, assis au bas d’immeuble « social », dans une cité d’Oran. Sous un ciel lourd, une route mal goudronnée, des grillages partout, aucune verdure, un teint sale et des yeux terribles par le vide qu’ils inaugurent : oui, qu’est-ce que je peux offrir comme récit du monde, philosophie de vie et mythes à ce jeune homme qui puissent lui éviter de se tuer, de tuer ou de sombrer vivant dans une tombe ambulante ? Quelle est ma solution au poids du monde qui l’écrase si horriblement ? Je reste songeur et comme abattu : il me faut faire plus pour que le rocher ne l’écrase pas.

  • Abu Aardvark:
    Domination and Tunisian Politics

    http://abuaardvark.typepad.com November 15, 2014

    I recently returned from a short trip to Tunis, where I had the chance to check in with a variety of folks about the current political scene. I met with senior members of both Nedaa Tounis and the Ennahda movement (including Rached Ghannouchi), along with a variety of journalists and civil society activists. I was particularly interested in exploring the role of the media in post-uprising Tunisia, for a paper I’ll be circulating soon (spoiler: like in Egypt, it’s played an extremely negative role).

    But I was also keen to look for answers to a question which has been nagging at me ever since last month’s Nedaa Tounes victory in the Parliamentary elections: why doesn’t anyone seem to be as worried by the prospect of Nedaa Tounes “dominating” Tunisan politics as they were by the prospect of Ennahda “domination”? Or is that only for Islamists? Should Nedaa be looking to form an inclusive coalition rather than governing from one side of a polarized public? Should Ennahda be worried that an explicitly anti-Islamist government would try to crush it Ben Ali or Sisi-style? 

    After years of the world’s agonizing over the prospects of its domination, Ennahda chose to not field a candidate in the upcoming Presidential election (if only Egypt’s Muslim Brotherhood had done the same), and surrendered the Prime Minister position in the face of an intense political crisis earlier this year. But Nedaa has done nothing of the sort. After winning the Parliamentary election, its candidate Beji Caid el-Sibsi is a shaky frontrunner to win the November 23 Presidential election. His victory would give Nedaa control over both the legislative and executive branches, with likely support for any sort of anti-Islamist agenda forthcoming from the unreformed judiciary. Shouldn’t everyone be worried about one side of a polarized political arena poised to potentially dominate all branches of government in a fragile democratic transition? 

    The most common answer I heard in my conversations was that nobody believed that Nedaa could hold itself together long enough to actually dominate. They pointed to the tensions between different parts of the Nedaa coalition, which includes both fervently anti-Islamist leftists and a neoliberal capitalist elites. Nedaa won only a narrow Parliamentary victory, and will have to form a coalition of some kind to govern. With only Sebsi and hatred of Ennahda holding Nedaa together, there would be no ideological consensus to impose upon Tunisia and numerous opportunities for the new party to fragment and turn upon itself. With Ennahda defeated, or if Sebsi passes from the scene, most seem to believe that the Nedaa coalition will fall apart and normal politics will ensue.❞

  • La présidence reste muette sur l’hospitalisation de Bouteflika : un silence et des interrogations | Riyad Hamadi. TSA-Algérie
    http://www.tsa-algerie.com/2014/11/15

    Au lendemain de l’annonce par les médias français de l’hospitalisation à Grenoble du président Abdelaziz Bouteflika, la présidence de la République et le gouvernement n’ont toujours pas réagi. Ce soir, le journal de 20 heures de l’ENTV a ignoré l’information, ouvrant sur le match de football qui opposera ce soir à 20h30 l’Algérie à l’Ethiopie. Un match sans enjeu vu que les Verts sont déjà qualifiés à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).

    Hier et aujourd’hui, plusieurs sources ont affirmé à des agences d’information qu’un communiqué de la présidence de la République allait être diffusé sur le sujet. Finalement, le seul communiqué concerne un message adressé par le président Bouteflika à son homologue palestinien hier à l’occasion du 26e anniversaire de la proclamation de l’Etat palestinien. La présidence n’a pas précisé d’où a été envoyé le message présidentiel ni la date à laquelle il a été envoyé.

    Pourtant, les deux précédentes hospitalisations connues de Bouteflika ont fait l’objet de communiqués de la présidence avant qu’elles ne soient connues de la presse. La première, la plus importante, remonte au 27 avril 2013 quand le chef de l’Etat a été victime d’un AVC. Le second communiqué a été diffusé le 14 janvier 2014 après une nouvelle hospitalisation au Val de Grâce pour un bilan de santé.

    Pourquoi cette fois, la présidence a-t-elle décidé d’observer le silence sur cette hospitalisation qui était pourtant programmée de longue date, selon le journaliste du Dauphiné Libéré qui a révélé l’information ?

  • Rechute ou examen de routine ? Alger, comme d’habitude en pareil cas, nie jusqu’à la présence du président Bouteflika à Grenoble...

    Hospitalisation de Bouteflika en France : aucune confirmation officielle (Actualisé) | TSA-Algérie
    http://www.tsa-algerie.com/2014/11/14 Ali Idir.

    20h05. Le principal JT de l’ENTV en arabe ouvre sur le message de félicitation du président Bouteflika à son homologue palestinien à l’occasion de la proclamation il y a 26 ans à Alger de l’État palestinien.

    19h15. Une source proche de la présidence à TSA : « Bouteflika est actuellement à Alger ». La source ne précise pas si le chef de l’État a été hospitalisé récemment en France.

    19h02. Au JT de l’ENTV en français : « Bouteflika félicite le président palestinien Abbas. » Aucun commentaire sur l’information concernant l’hospitalisation du président en France.

    18h35. Une source gouvernementale française citée par l’AFP confirme l’hospitalisation du président Bouteflika à Grenoble. « Contactée par l’AFP, la clinique n’a rien voulu dire de son état de santé. Interrogée sur ces informations, la présidence algérienne ne les a pas confirmées, se bornant à indiquer qu’un communiqué serait publié dans la soirée », ajoute l’agence française.

    Le président, Abdelaziz Bouteflika a été hospitalisé à Grenoble en France, rapporte, ce vendredi 14 novembre, le quotidien régional Le Dauphiné Libéré. « M. Bouteflika a été admis en milieu de semaine à la clinique d’Alembert, qui fait partie du Groupe hospitalier mutualiste de Grenoble », précise le journal basé à Grenoble qui ne précise pas la pathologie pour laquelle le président algérien a été hospitalisé.

    Le Dauphiné Liberté affirme qu’un étage entier de la clinique a été réservé à Bouteflika et que des policiers étaient déployés autour du bâtiment et dans le quartier.

    Une source policière a confirmé à l’agence Reuters hospitalisation de Bouteflika à Grenoble. « Il a été placé en soins à la clinique mutualiste de Grenoble hier », indique la source à Reuters ce vendredi, sans donner de détails sur les raisons de cette hospitalisation.

    Contactée par TSA, une source proche de la présidence de la République a toutefois démenti cette information.

    Mais, à 18h00, Le Dauphiné Libéré précisait que Bouteflika se trouvait dans « un service de cardiologie et de maladie vasculaire » du groupe hospitalier mutualiste de Grenoble dont fait partie la clinique d’Alembert. Il a indiqué que le président algérien « a été admis jeudi au sein du groupe hospitalier mutualiste. »

  • France and Algeria: United Against Morocco For Now? | Morocco World News

    France and Algeria: United Against Morocco For Now?
    Tuesday 11 November 2014 - 20:59

    Morocco World Newshttp://www.moroccoworldnews.com/2014/11/143839/f

    By Majid Morceli

    San Francisco- No one can beat the French when it comes to doing business for the good of the French people. This is exactly what happened when France Renault inaugurated an automobile assembly line in Algeria today. Usually, Algerian President Bouteflika does not miss this sort of event. Unfortunately for him and due to his known health issues, he was forced to send his Prime Minister to do the honor for him. This new plant will employ 350 people and the sale of these cars will be strictly to Algerians, which means that French will benefit the most.

    This plant will assemble 25,000 vehicles per year, which is very small in comparison to the Tangier plant and its 5,500 employees, set to produce 400,000 vehicles per year for export.

    The Algerians authorities don’t see it that way, though. They see that France is now on their side, and they can charm France by opening up their economy for it to profit even more if only it continues to side with their regime.

    A few months ago, France was considered Algeria’s sworn enemy. Now we see that the Algerians will do anything that would have been considered impossible just few months ago to please the French, so long as it continues the process of dumping Morocco as an old friend and strategic ally.

    For instance, no Algerian ever thought that their country would allow a French Judge, Marc Trevidic, to exhume the monks’ remains at the Tibehirine monastery in order to investigate their murder by the Algerian military. Those days are over. Today, the Algerian regime believes that in order to defeat Morocco, they will have to buy those who support it, and France has been a staunch ally and has supported Morocco more than once.

    Algerians have always been proud to be the only Arab country that would not sell its soul to the West. It is now doing everything possible to cozy up with France, a country that Algeria always reminds us mercilessly killed 1.5 million of its people.

    While turning the page and starting a new beginning with France is good, Algerians have other reasons for their actions. They want to isolate Morocco and force France to withdraw its support for it. The Algerians are willing to forget that France shamed them since independence, as long as it takes them a step further in their master plan to defeat Morocco.

    The Algerians would rather start a new beginning with France than with Morocco. Not long ago, the authorities in Algeria were telling their people that they would never forget the massacre of their martyrs by France, and were accusing Morocco of being a sellout. Who’s the sellout now?

    Algerian leaders have succeeded in fooling their people into thinking that this French plant, which will employ 350 Algerians, is a phenomenal accomplishment, but they will never reveal to their people the whereabouts of the billions that they make selling oil. We know that much of Algeria’s oil revenue is spent on keeping the peace by bribing their own people and buying weapons they think will be forced to use against Morocco

    Let’s see how long this warm relationship will last. As soon as the French finish their charm offensive and get as many profitable businesses in Algeria as they can, you will see them coming back to Morocco..

    Let France be France and do whatever necessary for the good of the French people, and let the Algeria fight Morocco day and night until the end of time.

  • Préparez vos examens sur Dirassatti, la plate-forme algérienne de e-learning
    http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5205873
    par Mehdi Alioui

    Dirassatti.com est une plateforme de e-learning algérienne, lancée cette année par un groupe de jeunes Algériens. Elle permet aux élèves et aux étudiants d’accéder gratuitement à des cours, des exercices et des vidéos pour réviser et préparer leurs examens.

    Nul doute que pour que les élèves en classe de terminale, un petit coup de main serait le bienvenu. Le site Web Dirassatti a justement été lancé dans cette optique. Cette plateforme de soutien scolaire, créée par de jeunes étudiants algériens, permet aux candidats élèves de terminale de consulter des cours, des exercices, des vidéos et des Quizz conformes au programme de l’éducation nationale.

    Lancé en avril 2014, ce site de e-learning naît de la propre expérience de Karim Sidi Saïd, 21 ans. “L’idée de créer cette plateforme m’est venue après les difficultés que j’ai rencontré durant mon cursus scolaire et universitaire. Il m’était difficile de me procurer des cours et exercices en adéquation avec ce qui était enseigné en classe, et le problème s’est accentué durant mon cursus universitaire. C’est là que j’ai décidé de tenter d’apporter quelques chose pour résoudre ce problème de manque de supports didactiques en créant Dirassatti.” Peu à peu, le projet prend forme. En compagnie de Ghalmi, désigné responsable contenu, Soumia Ammari, programmeur mobile, Yahia Islam Mekhdani, designer et chargé de marketing, Imane Goutas et Samia Rabah, programmeurs web, Karim se lance en 2012 dans la réalisation de son projet. Deux années de travaux avant le lancement en avril 2014.

    La participation de l’équipe Dirassatti à la compétition tStart de l’opérateur Ooredoo, leur a permis de gagner les fonds nécessaires au lancement du projet. Désormais en ligne, Dirassatti annonce d’emblée le ton, et affiche un logo à l’effigie d’un hibou, “symbole d’intelligence et de réflexion”, explique Karim, manager de l’entreprise.

    A peine huit mois après son lancement, la plateforme a remporté plusieurs prix, dont celui du meilleur site éducatif Algérien dans la compétition Algeria Web Awards 2014...

  • Où va Ennahdha ?

    Après les législatives : Que sera la Tunisie de demain ?
    http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5205798
    par Kmar Bendana : Tunis

    « Majliss ach-choura » (comité central + bureau politique du parti Ennahdha) vient de délivrer son dernier message : aucun candidat à la présidentielle ne sera appuyé. Cette déclaration a-t-elle un poids ? Peut-elle agir sur les choses ? Est-ce qu’elle risque d’avoir des conséquences pour l’avenir, à commencer par l’immédiat ? Deux hypothèses sont envisageables sur fond d’un déficit de vision politique chez tous les acteurs et, contrairement aux apparences, d’une absence de cohésion au sein d’Ennahdha qui n’arrive pas, malgré sa sortie de la clandestinité, à se structurer en parti, à se forger une dynamique de construction doctrinale, des équilibres internes ni des mouvances déclarées (d’où l’appellation ambigüe « Hizb haraket an-nahdha » = Parti du mouvement Ennahdha). Cette étiquette duale traduit une difficulté à se « politiser ». Ce communiqué présente un enrobage rhétorique rôdé, la réalité du fonctionnement politique est plus lente à acquérir que le vocabulaire. Quel sens en tirer ?

    DEUX HYPOTHESES

    Un mouvement qui existe depuis quarante ans environ, qui a des milliers de militants, un ancrage dans les régions et toutes les catégories de la population, le vernis de l’islam et de l’argent et qui passe au pouvoir (favorisé par des circonstances historiques plutôt positives) puis, au bout de trois ans en sort sans se constituer en parti est un OVNI incontrôlable, un ensemble qui peut rassembler une chose et son contraire, un magma fait d’inconnues.

    Dans l’hypothèse la plus optimiste, appeler les Tunisiens à voter est positif, une formule soft, proposée par les plus « modérés » qui ont réussi à faire acquérir à Ennahdha un capital de sympathie et de visibilité, tranquillisant ainsi l’opinion (surtout internationale, obnubilée par la compatibilité Islam/Démocratie devenue une recette incontournable). Cet acquis semble toucher à ses limites, parce que la démission du gouvernement Laârayedh (fin janvier 2014) n’était pas désirée par tous. Imposée par la conjoncture de résistance locale aiguisée par les assassinats de Chokri Belaïd (6 février 2013) et de Mohamed Brahmi (25 juillet 2013) et par la défaite sanglante des « ikhwan » au Caire, ce retrait doit être aujourd’hui davantage reproché par les opposants de l’époque. On a promis aux adeptes de la solution de force que ce retrait aiderait à gagner les élections : une recette dont on ignore la provenance et surtout la validité. Après le résultat des élections (qui sont loin d’être une défaite d’Ennahdha qui passe de premier à deuxième parti, avec un nombre de sièges suffisant pour peser dans le prochain parlement), les plus durs sont déçus par ce recul et doivent regretter encore plus d’avoir accepté de sortir du pouvoir... On subodore que les mécontents à qui on a fait accepter de sortir du pouvoir contre leur gré veulent « sanctionner » ceux qui ont défendu cette issue politique (i.e R. Ghannouchi) alors qu’ils étaient pour la force (comme l’a été Morsy). Tout cela déchire le mouvement Ennahdha et le pays subit depuis trois ans des déchirements, qui coûtent cher sur le plan économique et social sans compter le sang versé...La communauté de destin imposée par 18% de Tunisiens ayant voté pour Ennahdha en 2011 représente un fardeau lourd de conséquences futures.

    La seconde hypothèse redoute les suites de cette division. On paye les tiraillements internes à un mouvement qui a tâté du pouvoir, placé des clientèles, d’une violence à peine contenue. Ennahdha a échoué dans sa tentative de choisir un « candidat consensuel » pour la présidentielle, ce qui doit être aussi ressenti comme une défaite par les insatisfaits.

    Que peut-on attendre après cette « déclaration » aux votants rédigée dans un langage prudent et policé, dans la droite ligne du fair play rapidement affiché après les élections législatives d’octobre 2014, alors que membres du gouvernement Laârayedh cachaient mal leurs sentiments sur les plateaux télévisés du 26 octobre au soir. Des militants attendant en bas du siège central d’Ennahdha, dans un décor désert, une fête qui n’a jamais eu lieu, est un des instantanés d’une déception, vite recouverte par la communication officielle...

  • Egypt received $10.6 billion from Gulf last fiscal year: minister
    http://english.alarabiya.net/en/business/economy/2014/11/08

    Egypt received $10.6 billion from Gulf last fiscal year: minister

    Reuters, Cairo

    Egypt received $10.6 billion in aid from Gulf states in the last fiscal year, the finance minister said on Saturday, the first time the government has put a total figure on how much its oil-rich allies spent to prop up the economy.

    Of about 74 billion Egyptian pounds of aid received in the 2013-14 fiscal year, 53 billion pounds was in the form of petroleum products, with the remaining 21 billion pounds coming as cash grants, Hany Kadry Dimian told a news conference.

    Saudi Arabia, the United Arab Emirates and Kuwait have provided Egypt with political and economic support since then-army chief Abdel Fattah al-Sisi ousted elected Islamist President Mohammad Mursi in July last year and led a crackdown on his supporters.

    Sisi went on to win a presidential election in May and has promised to restore stability and growth to a country convulsed by turmoil since the 2011 overthrow of Hosni Mubarak.

    Soon after Mursi’s removal, Gulf states pledged Egypt about $12 billion aid. In September 2013, the Egyptian Central Bank chief said about $7 billion of that had been received. But Saturday’s figures are the most concrete to date.

    Although his critics say political freedoms have been eroded under Sisi, the government has passed a raft of reforms from subsidy cuts to tax hikes that have impressed business leaders.

    Egypt’s government deficit shrank as a percentage of gross domestic product last year, Dimian said, a positive sign for a government that is trying to balance cutting its deficit and reviving growth.

    The deficit was 255.4 billion pounds, or about 12.8 percent of GDP, in 2013-14, he said, compared to 13.7 percent of GDP, or 239.7 billion pounds, in the previous year.

    Egypt’s spending on a generous subsidy system that is weighing on government finances rose by 10 % last year, however, to 187.7 billion pounds. Most of last year’s subsidies bill, 126 billion pounds, was for fuel, the minister said.

    The government cut energy subsidies in July, the start of the current fiscal year, in a bid to better balance its books. But the move raised prices of gasoline, diesel and natural gas by up to 78 percent and caused a spike in inflation.

  • Une compagnie américaine aurait découvert du pétrole au Sahara occidental... Un casus belli de plus avec le Polisario et l’Algérie

    Western Sahara well results due in the first quarter of 2015
    4 November 2014 7:09 GMT | By Wil Crisp News | MEED http://www.meed.com

    Drilling set to start in this month amid legitimacy concerns

    US oil explorer Kosmos Energy is expecting results for its first well drilled in offshore Western Sahara in the first quarter of 2015, according to Brian Maxted, the company’s Chief Exploration Officer.
    Speaking on a conference call on 3 November following the company’s financial results, Maxted called the Cap Boudjour basin a world-class exploration opportunity with the potential to be a “corporate game changer”.

    Kosmos is preparing to start drilling at the Cap Boudjour area this month amid concerns over whether the drilling in the disputed territory is legal under international law.

    A UN legal opinion issued in 2002, which states that exploitation of resources in the region would be illegal if an operator went ahead “in disregard of the interests and wishes of the people of Western Sahara”.

    Ahead of Kosmos’ drilling campaign, the Saharawi people, who live in the western part of the Sahara desert, have accused the oil company of failing to carry out proper consultations with local groups including the Polisario Front, an Algeria-backed indigenous Saharawi group that claims Morocco is illegally occupying Western Sahara.

    The Polisario Front has been recognised by the UN as the representative of the people of Western Sahara and has been outlawed by the Moroccan government.

    “Kosmos did not deal with Polisario and that is a big, big problem because the majority of the Saharawis in the occupied territories know the Polisario as the only representative of the Saharwais,” says Lakhal Mohamed Salem, a member of the executive board of the Collective of Saharawi Human Rights Defenders.

    In October, Saharawi human rights organisations sent an open letter to Kosmos Energy accusing the oil company of ignoring them and choosing instead to speak to individuals and groups appointed by the Moroccan government.

    Kosmos has signalled that it wants to stay out of Western Sahara’s dispute over self-determination as much as possible.

  • BHL n’a pas pu poursuivre « le dialogue de réconciliation nationale » libyen à Tunis

    Après le camouflet tunisien, BHL tente d’en minimiser la portée

     ://www.tunisienumerique.com//238256 2 NOVEMBRE, 2014 À 18:31
     

     
    Au vu de l’accueil mémorable qui lui a été réservé en Tunisie et les soubresauts que cette visite éclair aura marqué, le philosophe et écrivain s’est vite empressé d’en minimiser la portée dans le journal « Le Point » où il signe une chronique hebdomadaire.
    En donneur de leçon, en défenseur zélé de la démocratie, en chantre de la liberté et en un écrivain d’une qualité rare comme nos contemporains n’en ont jamais connu, BHL remet l’hostilité qu’a suscitée sa visite sur le compte de « quelques dizaines d’islamistes ou peut-être d’exilés khadafistes qui m’attendaient à l’aéroport et s’indignaient de voir un « sioniste » poser son sale pied à l’aéroport ».

    De cette ire, BHL ne s’en est guère offensé et offusqué étant l’apanage « d’un groupe de crétins » L’objet de son grief réside dans le « délire conspirationniste et complotiste » auquel s’est apparenté sa visite alors qu’il était venu « rencontrer dans un hôtel au vu et au su de tout le monde des amis libyens », si chers à son cœur et sa vocation, « des amis libyens sortis exprès de Tripoli, Benghazi, les villes du Djebel Nefousa, Misrata, Zaouia, afin de poursuivre en terrain neutre, et avec moi, le dialogue de réconciliation nationale. » Rien que ça.

    A ces voix médisantes affirmant catégoriquement que l’illustre BHL a été expulsé ou, plus sobrement, prié de quitter le territoire tunisien pour trouble à l’ordre public, l’intéressé s’indigne et pense élever un argument d’autorité et son statut de « citoyen français ». Un ressortissant d’un pays ami ne saurait être expulsé par un pays qui vient brillamment de dispenser une magistrale leçon de démocratie à toute la région, un pays qui vit pour la deuxième fois en trois ans une alternance pacifique au pouvoir, avance-t-il en déplorant le relent antisémite dont les manifestants étaient animés.
    Depuis hier, l’on ne cesse de ressasser la visite de BHL et les tunisiens avertis se sont bien chargés de lui rendre la monnaie de sa pièce à cet arrogant personnage qui croit savoir « que la démocratie n’est pas seulement une élection. »
    La démocratie serait aussi de se rappeler que la Tunisie est un pays souverain et tout pays souverain se doit d’être averti d’une visite qui ne revêt en rien le caractère d’une flânerie d’un promeneur solitaire sur les terres d’une jeune démocratie mais celui d’une visite diplomatique de concertation sur le conflit libyen. Et n’en déplaise à Sieur BHL, la Tunisie est concernée au premier chef par la crise libyenne ne serait-ce que par les inextricables frontières qui tiennent ces deux pays sont tenus et qui recèlent de bien épineux enjeux. En observateur et acteur aguerri de conflits, cette implacable vérité n’a pas dû échapper à BHL. Et puis aurait-il pu s’épargner cette kermesse s’il n’était pas échiné à alimenter toutes les suspicions de part les sournoiseries qu’il a cultivées hors de la vue et su de tout le monde.
    Aujourd’hui, ce que les tunisiens retiennent de la Libye, c’est ce pays en proie au chaos et par le quel un pernicieux trafic d’armes s’opère à des desseins de déstabilisation. Comment ne pas se mêler de ce conflit qui se joue sur nos frontières ? Comment ne pas avoir à l’esprit le souvenir de Bernard Henry Lévy , s’insurgeant , depuis le perron de l’Élysée, contre la passivité de la communauté internationale face au bain de sang qui s’apprêtait à raser Misrata et Benghazi et militant auprès du président de l’époque, Nicolas Sarkozy, en faveur d’une intervention de l’OTAN et de l’armement des rebelles en Libye, une Libye réduite à un champ de ruines, désormais.
    Le pays de la troisième voie où « les laïcs » et les déchus de l’ancien régime, comme certains se complaisent à les nommer, sont parvenues à se démarquer sans recours à la répression et aux armes était jusque là passé sous l’indifférence de BHL et ça lui a plutôt bien réussi.

  • La célébration du l’anniversaire du déclenchement de la guerre d’Algérie ne fait plus recette 60 ans plus tard

    CHLEF : Entre désintéressement et Célébration du 1er Novembre
    par Bencherki Otsmane
    http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5205380

    Si aux premières années de l’Indépendance, la célébration du 1er Novembre était un événement, aujourd’hui, force est de constater que cela ne draine plus les foules d’antan. Depuis bien longtemps, les Algériens « boudent » ce genre de festivités. Il faut dire que hormis quelques membres « de la famille révolutionnaire », ceux de l’Exécutif, les responsables des Services de sécurité, la presse et quelques élus locaux, ni les jeunes ni les humbles citoyens ne se sont donné la peine d’assister à la levée des couleurs et à l’écoute de l’hymne national, sur les esplanades des Martyrs érigées dans les communes, daïras et chef-lieu de wilaya.

    Cette journée, censée nous rappeler qu’à l’aube d’un certain 1er Novembre 1954, une poignée de valeureux moudjahidine prirent les armes et déclenchèrent la lutte armée contre l’occupant français est, complètement, ignorée par une grande majorité de la population, constituée, faut-il le souligner, de jeunes n’ayant pas vécu la colonisation et ignorent, tout, des affres de la répression de l’armée française.

    Aujourd’hui, il est désolant de remarquer que très peu de gens manifestent un intérêt ou un respect, envers ceux ou celles qui sont encore vivants et qui ont contribué à l’indépendance de l’Algérie. Il s’agit des moudjahidine. La majorité des citoyens estime que « les vrais moudjahidine sont morts au combat » et les survivants ont été « très bien rémunérés » après l’indépendance, à travers les nombreux avantages que leur a accordés le pouvoir. Ce qui est complètement faux, car il existe, réellement d’authentiques moudjahidine qui vivent, encore, dans l’anonymat et surtout, du fruit de leur labeur.

    Cependant il ne faut pas, non plus, culpabiliser cette jeunesse qui, pour elle, le plus important est, avant tout, d’avoir un travail et un toit pour fonder une famille et vivre, dignement, comme l’ont souhaité nos… martyrs.

  • Ennahdha et ses alliés CPR et Ettakatol ont perdu 64 sièges par rapport aux législatives de 2011.

    Répartition des sièges du parlement tunisien : 85 sièges pour Nidaa Tounes et 69 pour Ennahdha | Businessnews.com.tn

    La répartition des sièges au nouveau parlement tunisien a été établie, ce soir du mercredi 29 octobre 2014, sur la base des résultats officiels partiels dans les différentes circonscriptions, donnés par l’Instance supérieure indépendante des élections.
    Sur les 217 sièges, la répartition se présente comme suit :
    85 sièges pour Nidaa Tounes,
    69 pour Ennahdha,
    16 pour l’Union Patriotique Libre,
    15 pour le Front Populaire,
    8 pour Afek Tounes,
    4 pour le CPR,
    3 pour le Mouvement Populaire,
    3 pour Al Moubadara,
    3 pour le Courant Démocratique,
    2 pour Tayyar Al Mahabba,
    un seul siège pour Al Joumhouri,
    un seul siège pour l’Alliance démocratique,
    un seul siège pour le Front du salut national,
    un seul siège pour le Mouvement des Démocrates Socialistes, un seul siège pour la Voix des Agriculteurs,
    un seul siège pour la Voix des Tunisiens à l’étranger,
    un seul siège Majd Al Jarid,
    un seul siège pour Radd Al Etibar
    et un seul siège pour Ettakatol.

  • Salaires, promotions, recrutements… Ce que les policiers ont obtenu depuis 2010 par Massissilia Chafai et Ali Idir.| TSA-Algériehttp://www.tsa-algerie.com/2014/10/29

    Le 13 octobre, des policiers ont manifesté à Ghardaïa pour réclamer notamment une hausse de 100% du salaire de base, le départ du DGSN Abdelghani Hamel et la création d’un syndicat. Ces manifestations ont atteint, le lendemain, la capitale avec le rassemblement de milliers de policiers devant le siège de la présidence de la République. Les manifestations ont pris fin jeudi 15 octobre, après les engagements pris par le gouvernement de satisfaire leurs revendications sociales. Pourtant, selon des documents en notre possession, les policiers ont bénéficié d’un traitement de faveur ces quatre dernières années.

    De fortes augmentations de salaires

    En quatre ans, les salaires des policiers ont connu d’importantes hausses, allant de 9 000 à 58 000 dinars par mois, selon les grades et l’ancienneté. Selon des documents officiels de la DGSN en notre possession, les salaires des agents de police ont augmenté de 9 000 à plus 12 000 dinars par mois en quatre ans. Les commissaires principaux ont vu leurs salaires augmenter d’une valeur allant de 30 000 à plus de 40 000 dinars par mois, selon les grades. Les salaires des chefs de Sûreté de wilaya ont quasiment été multipliés par trois, passant de 50 000 dinars par mois à 150 000 dinars en moyenne.

    Depuis 2010, les effectifs de la police ont augmenté de près de 50 000 agents, passant de 160 000 policiers à plus de 210 000 en 2014. En moyenne, la police a recruté 16 000 agents par an depuis 2010, selon les mêmes documents.

    Promotions

    Outre la hausse des salaires, 33 462 policiers ayant une grande ancienneté ont été promus à des grades supérieurs. « Il s’agit d’agents de police de l’ordre public qui n’avaient jamais été promus. Certains avaient plus de 20 ans d’expérience. Ils rentraient dans la police en tant qu’agents de l’ordre public et prenaient leur retraite sans aucune promotion », affirme un haut responsable de la DGSN. En outre, 28 263 autres agents de la paix ont bénéficié de promotions depuis la promulgation du nouveau statut de la police en décembre 2010. « Les promotions et les hausses des salaires ont été décidées après un audit approfondi », explique le même responsable.

    Entre 2000 et 2011, seuls 9 603 policiers avaient été promus à des grades supérieurs, selon les mêmes documents. La DGSN a régularisé la situation de 6 291 policiers qui ont obtenu des diplômes avant et après leur engagement dans les rangs de la police, en les élevant au grade de lieutenant de police, selon la même source. En outre, 95 157 fonctionnaires ont été affectés non loin de leurs familles depuis le mois de juin 2010 et les mutations dans le Sud ont été réglementées, selon les mêmes documents. « Il y avait des policiers qui passaient 20 ans dans le Sud. Depuis 2010, la durée de service dans les wilayas du Sud est limitée à quatre ans », ajoute le même responsable.

    Aides sociales et logement

    Dans le domaine social, les policiers ont bénéficié d’importantes augmentations des prestations des œuvres sociales. Entre 2010 et le 1er septembre 2014, près de 6,7 milliards de dinars ont été dépensés dans les prestations sociales, selon les mêmes documents en notre possession.

    Dans le logement, les policiers n’ont pas été gâtés. Sur 10 772 LSP inscrits en 2005, près de la moitié (soit 4 294 unités) ont été réceptionnés dont 2 188 entre 2010 et 2014, selon les documents. De ce programme, « 3 720 logements sont en cours de réalisation, 2 373 logements n’ont pu être lancés », à cause de plusieurs contraintes dont le manque de terrains et les lenteurs administratives.

    Par ailleurs, les policiers ont bénéficié en 2011 d’un quota de 25 534 logements location-vente AADL, qui reste toutefois insuffisant eu égard au nombre de demandes, selon la même source. « La répartition de ce programme à travers les 48 wilayas ne reflète aucunement le nombre d’adhésions exprimées par nos personnels (…) qui s’élève à 70 944 (…) en 2010 », précisent les auteurs des documents qui évaluent la demande actuelle à plus de 100 000 logements.

    À Alger, où il est envisagé de satisfaire 2 000 souscripteurs alors que le nombre de demandeurs est supérieur à 10 000, la DGSN réclame la réservation d’un quota supplémentaire de 25 000 logements AADL pour ses policiers

    Blocages au ministère de l’Intérieur

    La DGSN se plaint des lenteurs dans les réponses de la part du ministère de l’Intérieur à ses demandes de « revalorisation des frais de déplacements collectifs, de la prime alimentaire et de la gratuité des repas, la revalorisation des bourses d’études des élèves policiers, les indemnités de zone ». « Les démarches engagées depuis 2010 jusqu’à 2012 par la DGSN pour l’obtention d’une revalorisation substantielle de la prime alimentaire du policier ont abouti à des résultats en deçà des objectifs escomptés à hauteur des montants proposés par l’institution », note le rapport de la DGSN.

    « Avec des montants de 210 DA pour l’élève dans les écoles de police et 250 DA pour le policier en casernement, la prime accordée ne correspond nullement au niveau de vie. À noter bien que les individus arrêtés et placés en garde-à-vue dans les commissariats bénéficient d’une prime alimentaire supérieure » variant entre 370 dinars et 400 dinars, selon les régions, déplore la DGSN.

    La DGSN propose « la majoration de 25% de l’indemnité de zone » pour les policiers exerçant dans le Sud, « la révision à la hausse des frais de déplacement collectif de 40 et 60 DA à 500 et 600 DA », la fixation de la durée de service au sein des unités antiémeute à cinq ans, la limitation de la durée de détachement dans la wilaya de Ghardaïa à « deux mois ».