• Covid-19 : pourquoi la maladie comporte des risques pour la santé à long terme, même après des formes légères
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-pourquoi-la-maladie-comporte-des-risques-pour-la-sante-a-long-

    Une série d’études récentes a en outre levé le voile sur ses effets à long terme : après une infection, le risque d’autres pathologies augmente, même pour ceux qui ne présentent pas de facteur de risque, ne développent pas de forme grave et ne sont pas touchés par le Covid long.

    En avril 2021, une première étude de trois chercheurs de l’Université de Saint-Louis (Etats-Unis), publiée par la revue Nature*, identifiait une myriade de problèmes de santé qui touchaient plus fréquemment les personnes ayant eu le Covid-19. Grâce à une vaste base de données de santé de vétérans de l’armée américaine, les auteurs avaient comparé près de 5 millions de non-malades et 77 000 personnes testées positives, à partir du trentième jour après leur infection. Cinq mois plus tard, elles présentaient davantage de troubles respiratoires et souffraient aussi plus de « troubles du système nerveux et neurocognitif, de la santé mentale, du métabolisme, cardiovasculaires, gastro-intestinaux, malaises, fatigue, douleurs musculosquelettiques et anémie » que les personnes au profil similaire n’ayant jamais été testées positives. Même les malades non hospitalisés présentaient ce risque de séquelles.

    Un risque accru de troubles cardiaques

    Depuis, cette base de données a servi à plusieurs études de la même équipe, dont une portant sur les risques cardiovasculaires, publiée en février dans Nature*. « Elle montre un risque multiplié par 1,5 ou 2 sur tous les événements », pas seulement les inflammations cardiaques bien connues chez les malades du Covid-19, observe Ariel Cohen, ancien président de la Société française de cardiologie. Chez les personnes testées positives (plus de 150 000 ont été observées), le risque d’AVC est ainsi multiplié par 1,52 dans l’année suivant l’infection, le risque d’embolie pulmonaire par 2,93, celui de syndrome coronarien aigu par 1,72.

  • #Covid-19 : la mauvaise surprise des infections à répétition
    https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Covid-19-mauvaise-surprise-infections-repetition-2022-04-07-1201209169

    « la plupart des personnes qui ont été contaminées à deux reprises sur les 3 derniers mois l’ont été par deux variants différents, d’abord Delta à la fin de l’année dernière, et maintenant Omicron ».
    « Ils sont suffisamment distincts pour que les anticorps produits lors de l’infection à Delta aient du mal à reconnaître Omicron. […]

    « ces dernières semaines, d’autres, plus rares, ont eu la mauvaise surprise d’être infectés deux fois par Omicron, d’abord par le sous-variant BA1, puis par son « frère », BA2 ». […]

    « on a su très tôt que l’immunité conférée par #Omicron est assez basse, ce qui est en quelque sorte la contrepartie d’une infection globalement plus légère. Majoritaire en janvier, BA1 a été supplanté par BA2, ce qui a créé une sorte de sous-vague ».

    [le #vaccin] « continue d’être utile, car il protège toujours des formes graves. […] ».

    « l’#immunité globale acquise par les infections et la vaccination font que nous ne sommes pas dans la même situation qu’il y a 2 ans. Cet acquis existe bel et bien, et s’il ne protège pas des infections, il nous préserve des formes graves et donc du risque de saturation des hôpitaux. Quant au risque d’être réinfecté, il reste moins important que celui d’être infecté tout court , surtout si l’on n’a pas de schéma vaccinal complet ». […]

    « se contaminer massivement comme on le fait depuis la levée des restrictions, c’est courir le risque de multiplier les cas de “#Covid_long”. Et une chose est sûre : ce problème de #santé_publique est devant nous ».

  • Those #HTML #Attributes You Never Use — Smashing Magazine
    https://www.smashingmagazine.com/2022/03/html-attributes-you-never-use

    With no value, the download attribute forces the linked page to be downloaded. Alternatively, you can provide a value which the browser uses as the suggested file name for the downloaded resource.

    <a href="/example.pdf" download="my-download.pdf">Download File</a>

    ...

    The disabled attribute for the <fieldset> element, to easily disable multiple form elements simultaneously;

    Ha ben tiens...

  • Rocé, enfant des luttes
    https://pan-african-music.com/roce-enfant-des-luttes

    Le rappeur français prépare un nouvel album sous son nom, Youcef Kaminsky. En attendant, il expose des vinyles qui racontent une histoire des luttes d’émancipation et se produit en concert au festival Banlieues Bleues le 09 avril à Montreuil. Interview.

    Pourquoi Youcef Kaminsky plutôt que Rocé ? En fait Rocé ne me définit pas c’était important pour mon père que j’ai un prénom sud-américain, mais en réalité ce que je suis, mon ADN, c’est russe et algérien. C’est l’histoire de mon père est de ma mère, qui est une histoire d’engagements. Ma mère en Algérie qui lutte pour l’indépendance de l’Angola, mon père russe qui finit en Algérie parce qu’il a combattu avec le FLN : ces engagements pluriels font que moi je suis Youcef Kaminsky et que je m’intéresse à la fraternité des luttes et au romantisme des perdants magnifiques et moi c’est ça que je trouve cohérent, et aujourd’hui ça me tient plus à cœur qu’on me définisse comme Youcef Kaminsky plutôt que comme Rocé alors qu’avant je ne voyais pas ça. Aujourd’hui, c’est ce que j’ai choisi qu’on voit.

    #Rocé #émancipation #vinyle #musique #politique #musique_et_politique #exposition #Histoire #années_60 #années_70

  • Crise climatique : on a épluché les programmes des candidats à la présidentielle pour voir s’ils respectent l’accord de Paris

    https://www.francetvinfo.fr/pictures/38g7npXrhh0Cjvznm4333EZ3k_Q/1500x843/2022/03/29/phpjqhrPE.jpg

    https://www.francetvinfo.fr/elections/programmes-election-presidentielle-2022/programmes-climat/exclusif-crise-climatique-on-a-epluche-les-programmes-des-candidats-a-l

    https://www.francetvinfo.fr/pictures/o1j1JA8YpBvRynnjKINbM4Y8uOM/0x0:1800x3431/fit-in/720x/filters:format(webp)/2022/03/28/phpCPB4O5.png

    Analyse d’après le Shift Project (Jancovici ’n co) des mesures indiquées dans les programmes des candidat·es à la présidence française par rapport aux objectifs climatiques.

    Sans vraiment grande surprise, 2 programmes se distinguent (Les Verts et La France insoumise).

    #shift_project

    • Dans Le Monde

      https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/03/29/presidentielle-2022-les-projets-des-candidats-sur-le-climat-ne-sont-pas-a-la

      Aucun candidat à l’élection présidentielle ne propose une « stratégie à la hauteur du danger de la crise climatique » et des risques qui pèsent sur nos approvisionnements en énergie.

      C’est la sévère conclusion tirée par le groupe de réflexion The Shift Project, publiée lundi 28 mars, qui estime qu’aucun prétendant à la fonction suprême n’expose une « approche systémique », articulée, précise et chiffrée, nécessaire à la transition écologique et énergétique.

      Le think tank reconnaît toutefois que Yannick Jadot (Europe Ecologie-Les Verts), Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) et Valérie Pécresse (Les Républicains) présentent un projet plus étoffé et cohérent que les autres.

      Plus détaillé certes pour Mme Pécresse, mais jugé dans l’analyse France Info « Très éloignée » des objectifs climatiques… https://www.francetvinfo.fr/elections/programmes-election-presidentielle-2022/presidentielle-le-programme-de-valerie-pecresse-est-il-dans-les-clous-d

    • Tiens d’ailleurs ça embed pas les images de chez france info ?

      Vi, je découvre qu’ils ont le bon goût d’envoyer à SPIP la page html qui suit à la place de l’image :

      <!doctype html>
      <html class="no-js" lang="fr">
      <head>
      <meta charset="utf-8">
      <meta http-equiv="x-ua-compatible" content="ie=edge">
      <title>france.tv - Page d'erreur</title>
      <meta name="description" content="">
      <meta name="viewport" content="width=device-width, initial-scale=1, shrink-to-fit=no">
      <style>
              html {
                      color: #222;
                      font-size: 1em;
                      line-height: 1.4;
              }

              body {
                      text-align: center;
                      background-color: #fff;
                      margin: 0;
                      padding: 0;
                      border: 0;
              }

              .container {
                      width: 100%;
                      margin: 0 auto;
                      text-align: center;
                      position: absolute;
                      top: 50%;
                      transform: translateY(-50%);
              }

              .message {
                      /*border: 1px dashed #ccc;*/
                      border-top: 5px solid #ccc;
                      width: 40%;
                      padding: 40px 0;
                      margin: 0 auto;
                      background-color: #fff;
              }

              p {
                      display: block;
                      font: 25px/28px Arial,serif;
                      text-align: center;
                      margin: 20px 0;
              }

              strong {
                      font: bold 30px/33px Arial,serif;
                     
              }

              em {
                      font: 20px/23px Arial,serif;
                      font-style: italic;
              }
      </style>
      </head>
      <body>

      <div class="container">
              <a href="https://www.france.tv" target="_blank">
              <svg>
                      <use xlink:href="#logo-ftv">
                              <svg id="logo-ftv" viewBox="0 0 433.8 75.1" width="100%" height="100%">
                                      <path fill="#000000" d="M137.6 74.1V24.2h12.9v4c3.8-3.1 8.5-5 14.1-5 6.9 0 13.2 3.1 17.3 8 3.3 3.9 5.1 8.9 5.1 17.5v25.4h-13.4V47.6c0-6.2-2.4-12.1-10.5-12.1-5.8 0-12.1 3.3-12.1 13.4v25.2h-13.4zm105.9-10.2c-5.9 7.8-13.3 11.2-22.6 11.2-15.4 0-26.7-11.5-26.7-25.9 0-14.5 11.6-26 26.8-26 8.6 0 16.4 4 21 10l-9.5 8.3c-2.7-3.5-6.7-6-11.5-6-7.7 0-13.5 6.1-13.5 13.7 0 7.8 5.7 13.6 13.8 13.6 5.5 0 9.8-3.3 11.9-6.6l10.3 7.7zm50.8 2.2c-4.8 5.8-12.8 8.9-20.5 8.9-14.9 0-26.1-10.3-26.1-25.9 0-13.9 9.5-26 24.3-26 13.8 0 23.6 11.6 23.6 25.5 0 1.3-.1 3.2-.3 4.3h-34.4c.7 7 6.2 11.3 13.3 11.3 5.7 0 10.2-3.2 12.5-5.8l7.6 7.7zm-12.1-22.8c-.4-4.4-4.3-9.4-10.2-9.4-6.6 0-9.8 4.2-10.5 9.4h20.7zM70.7 23.1c-6.1 0-11.5 2.4-14.5 6.1v-5H43.4v49.9h13.4V45.6c0-5.6 4.7-10.1 12.1-10.1 1.9 0 4 .5 5.3.9v-13c-1-.1-2-.3-3.5-.3m305.6 50.3c-1.8.7-4.2 1.2-6.5 1.2-13.9 0-22.1-8.4-22.1-22V35.3H338V24h9.7V10.2H361V24h14v11.2h-14v18.5c0 4.6 1.2 8.9 9.7 8.9 1.9 0 3.9-.3 5.6-.7v11.5zM30.9 0c-6.8 0-12 2.5-15.5 5.9-3.6 3.4-5.4 8.2-5.4 16.2v2.1H0v11.3h10v38.6h13.4V35.5H38V24.2H23.4v-1.5c0-4.6.7-6.5 1.9-7.9 1.6-2 4.2-2.9 7.5-2.9 1.5 0 2.5 0 4.9.6V1c-3.1-.9-5.6-1-6.8-1m376 54.2L420 23.9h13.8l-22.3 49.6h-9.2l-22-49.6h13.8zm-292.4-30v4c-3.9-3.2-8.9-5-14.6-5-13.6 0-24.5 11.3-24.5 26 0 6.8 2.5 13 6.4 17.5 4.4 5.1 11.4 8.4 18.8 8.4 5 0 9.8-1.5 13.9-5v4h12.9V24.2h-12.9zm-13 38.2c-7.4 0-13.3-6-13.3-13.3 0-7.4 6-13.3 13.3-13.3 7.4 0 13.3 6 13.3 13.3.1 7.3-5.9 13.3-13.3 13.3m231.7-13.3c0 7.5-6.1 13.6-13.6 13.6S306 56.6 306 49.1s6.1-13.6 13.6-13.6c7.6 0 13.6 6.1 13.6 13.6"></path>
                              </svg>
                      </use>
              </svg>
              </a>
      </div>

      <!-- AT Internet -->
      <script type="text/javascript" src="//tag.aticdn.net/smarttag.js"></script>

      <script>
      var data = {"sites":[
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       {"domain":"france3-regions.francetvinfo.fr", "site":"572082"},
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      </script>
      <!-- End AT Internet -->

      </body>
      </html>
  • Sortie de #SPIP 4.1.0, parce que PHP 8.1 le vaut bien ^^
    https://blog.spip.net/Sortie-de-SPIP-4-1-0-parce-que-PHP-8-1-le-vaut-bien.html

    Avec le printemps, les oiseaux nous annoncent la sortie de SPIP 4.1, plus sûr, plus moderne... plus bien quoi :)

    SPIP 4.1 en résumé

    – un SPIP plus sûr avec une refonte du système d’authentification et de chiffrement
    – un SPIP compatible avec les versions récentes de PHP 8.0 et PHP 8.1 (les extensions suivantes sont désormais obligatoires : sodium, Zlib, Zip et Phar)
    – un SPIP avec des bibliothèques sous-jacentes (JS et PHP) mises à jour
    – un plugin Archiviste réécrit
    – une nouvelle API de création et de décodage des URLs
    – et comme toujours, des traductions mises à jour

  • Au Texas, la plus grande usine à #bitcoins des Etats-Unis consommera l’équivalent d’un demi-réacteur nucléaire

    Avec ses 38 300 ordinateurs tournant à plein régime, l’usine de Whinstone, sortie de terre début 2020, « bat » la cybermonnaie.

    Enfin, il a été possible de pénétrer dans le Saint des Saints : sur vingt rangées, et près de 300 mètres de long, dans un bruit assourdissant, 23 000 ordinateurs tournent à plein régime. Tous les mêmes, tous avec le même programme, branchés les uns aux autres, avec deux ventilateurs chacun. L’effet masse est tel que les ordinateurs provoquent un courant d’air, qui arrive frais de l’extérieur à travers des alvéoles et est expulsé chaud dans une salle de refroidissement et s’échappe par le toit.

    Nous voici chez Whinstone, dans la plus grande usine de minage de bitcoins des Etats-Unis, à Rockdale, petite cité rurale au cœur du Texas, entre Houston et Austin. Le minage, c’est le travail qui consiste à faire tourner l’immense système de transaction décentralisé des bitcoins. En rémunération, les mineurs obtiennent des bitcoins gratuits, ce qui fait leur fortune : 16 bitcoins par jour au mois de février, avec un total de 38 300 ordinateurs. Au total, l’entreprise a accumulé 5 783 jetons, soit un pactole d’environ 230 millions de dollars (208 millions d’euros), avec un cours du bitcoin de 40 000 dollars.

    L’artisan de cette usine sortie de terre début 2020, c’est Chad Harris, le PDG de Whinstone, qui fait faire le tour du propriétaire. Il y a sept hangars comme celui que nous visitons, dont trois en construction. Dans l’un d’entre eux, un système expérimental : les ordinateurs ont été plongés par milliers dans une huile spéciale, ce qui réduit leur réchauffement et augmente leur efficacité. Curieux contraste que de voir ces ordinateurs plongés dans du liquide tourner silencieusement. Cela ne les empêche pas de consommer de l’énergie. A terme, Whinstone va passer d’une capacité électrique de 300 mégawatts à 700 mégawatts, presque autant qu’un demi-réacteur atomique. « Ce n’est pas une centrale nucléaire, mais c’est beaucoup d’énergie », concède Chad Harris. En cette période de réchauffement climatique, tout le monde s’en moque au Texas. Le gaz est là, abondant, qui sert à produire l’électricité, et Chad Harris transforme l’énergie en bitcoins.

    Son parcours ressemble à celui des entrepreneurs aventuriers américains, où la vérité semble plus belle que toute légende. Chad Harris vendait des sapins de Noël prédécorés à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, mais, dans ses affaires, il s’est fâché avec sa banque, qui lui a gelé ses comptes en 2014. « Je n’ai jamais manqué un paiement. Je n’ai pas aimé qu’on me bloque mes comptes », nous explique-t-il dans un préfabriqué surnommé « la Maison Banche », qui lui sert de bureau. Il appelle son fils, un adolescent fan de bitcoins, et les voilà qui se lancent dans l’aventure du minage de bitcoins, des cryptodevises censées échapper à l’emprise de toute autorité. Ils commencent leur entreprise à La Nouvelle-Orléans, mais l’affaire ne décolle pas. Pas assez d’énergie, trop d’impôts, trop de bureaucratie en Louisiane. Il lorgne alors le Texas voisin et découvre, mi-2019, dans la presse, la mésaventure d’un concurrent.

    Il s’agit du chinois Bitdeer, qui a cherché à s’installer à Rockdale sur une ancienne usine d’aluminium d’Alcoa. Celle-ci a longtemps été la plus grande usine au monde, alimentée en bauxite par une voie de chemin de fer privée venant du golfe du Mexique et qui tournait grâce à une centrale électrique au lignite, du charbon ultra-polluant présent dans la région. Tout cela s’est arrêté, mais le site a un avantage majeur : un échangeur d’électricité, qui servait naguère à exporter le surplus de la centrale au lignite. Il suffit de l’utiliser dans l’autre sens pour pomper l’électricité produite à profusion au Texas par le gaz, le solaire et l’éolien.

    « Ils prennent le surplus d’électricité, sinon personne ne l’utilise et elle disparaît. Cela ne dégrade rien du tout. » John King, maire de Rockdale
    Las, à cette époque, Bitdeer a dû reporter ses projets en raison de la chute du bitcoin, et les autorités locales, qui espéraient un investissement, sont fort marries. Cette mésaventure donne l’idée à Chad Harris de s’installer sur le site pour y faire la même chose. En six mois, une première tranche de minage de bitcoins est mise en place, qui entre en fonction en mai 2020. Aujourd’hui, Whinstone et Bitdeer, deux géants des bitcoins, font tourner leurs ordinateurs à 500 mètres de distance

    On se trouve dans une situation paradoxale : Alcoa avait fermé son usine, car l’électricité était trop chère. Whinstone et Bitdeer ont ouvert les leurs, car elle était bon marché. L’avantage de Whinstone, c’est qu’il a pu sécuriser des contrats en raison de sa capacité à éteindre en une minute ses ordinateurs. Prudemment, il avait coupé les siens quand la grande vague de froid de février 2021 est arrivée et a fait s’effondrer tout le réseau électrique texan. Cette précaution a permis aux mineurs de bitcoins de ne pas être montrés du doigt.

    « Les mineurs sont une pression sur le réseau, pas une aide »

    Au contraire, ils sont vantés pour leur rôle dans l’équilibrage du réseau texan. Ils absorbent l’énergie lorsqu’elle a des prix négatifs, en période de surproduction. « Ils prennent le surplus d’électricité, sinon personne ne l’utilise et elle disparaît. Cela ne dégrade rien du tout », assure le maire de Rockdale, John King, qui fait tourner dans son garage deux ordinateurs pour miner lui aussi des bitcoins. « D’ici cinq ans, je m’attends à voir un paysage radicalement différent, et l’exploitation de bitcoins jouera un rôle important dans l’équilibrage et le renforcement du réseau », a déclaré le sénateur républicain du Texas Ted Cruz.

    La réalité est que les bitcoins augmentent la consommation d’énergie. « Les mineurs sont une pression sur le réseau, pas une aide », a répliqué sur CNBC Ben Hertz-Shargel, consultant de Wood Mackenzie, spécialiste de la transition énergétique. Mais les Etats-Unis sont devenus le nouvel eldorado des mineurs de bitcoins depuis que la Chine les a chassés de l’empire du Milieu, en mai 2021, en raison des centrales à charbon polluantes qu’ils faisaient tourner. En septembre 2019, la Chine représentait les trois quarts du minage de bitcoins dans le monde, selon l’université britannique de Cambridge ; la part des Américains était, elle, de 4 %. Celle-ci s’était envolée à 35 % dès l’été 2021, devant le Kazakhstan (18 %), la Russie (11 %) et le Canada (10 %).

    L’installation de Whinstone fonctionne à l’aide de l’électricité fournie par la centrale électrique Oncor, située à proximité. Près de Rockdale, au Texas, le 9 mars 2022. MATTHEW BUSCH POUR « LE MONDE »
    Toutefois, la guerre en Ukraine pourrait saper la rentabilité de l’industrie si elle provoque une envolée durable des coûts de l’électricité. « Cela finira par toucher le plus durement les mineurs les moins efficaces, a déclaré à l’agence Bloomberg Josh Olszewicz, responsable de la recherche chez Valkyrie Funds, une société d’investissement dans les actifs numériques. Si le coût de l’électricité continue d’augmenter, cela les empêcherait d’exploiter avec autant de rentabilité. »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/03/22/au-texas-la-plus-grande-usine-a-bitcoins-des-etats-unis-consommera-l-equival

  • En Deux-Sèvres, la maison du père du leader des anti-bassines surveillée par une caméra militaire
    https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/niort-79000/la-maison-du-pere-du-leader-des-anti-bassines-surveillee-par-une-camera

    Une caméra militaire raccordée à un routeur et des batteries lithium a été découverte sous un filet de camouflage à l’entrée du bourg de Sevreau. Elle était orientée vers le domicile du père de Julien Le Guet, le porte-parole du collectif « Bassines non merci ! »

    "Souriez car à partir de maintenant, vous êtes filmés." ​Julien Le Guet essaie d’en plaisanter mais il n’a pas vraiment envie de rire, ce vendredi 18 mars. A une semaine de la mobilisation citoyenne attendue à La Rochénard contre le projet des réserves de substitution, le porte-parole du collectif « Bassines non merci ! » a découvert que la maison de son père était sous surveillance vidéo "et sans doute sur écoute"​.

    A proximité de son habitation située à l’entrée du bourg de Sevreau, entre Niort et Magné, c’est tout un dispositif militaire qui a été installé à l’abri des regards. C’est le chien d’un ami qui a flairé les équipements dernier cri : une caméra, sortant à peine du sol, recouverte de ronces et d’herbe, reliée à un routeur Pepwave et à deux mallettes renfermant des batteries lithium de haute technologie étiquetées Accuwatt, dissimulées dans un fossé, sous une bâche et un filet de camouflage.

    « Des méthodes extrêmement choquantes »

    Accuwatt est reconnue dans l’étude et la conception de batteries communicantes (tous réseaux RS 485, LoRa, SigFox, 4G, 5G, Iridium) toutes technologies avec une compétence particulière pour les batteries lithium militarisées à destination des forces de police, gendarmerie et tous groupes opérationnels. Il s’agit d’un fournisseur historique des ministères de l’Intérieur, de la Défense, de l’OTAN ainsi que des plus grands donneurs d’ordres civils de l’industrie française.

    "Ces méthodes sont extrêmement choquantes", a réagi Christian Le Guet. "La nouvelle préfète dit qu’elle est prête à nous rencontrer. On voit effectivement qu’elle est dans l’écoute, coûte que coûte", s’indigne son fils. Après avoir hésité à rapporter le matériel à la préfecture, le duo a finalement décidé d’aller installer le dispositif au bord de la Sèvre "sur le canal TV loutre"​… Un dépôt de plainte pourrait suivre.

  • Voici ce qu’on obtient depuis quelques jours lorsqu’on tente d’afficher une carte statique en utilisant l’API d’open.mapquestapi.com :(

    http://open.mapquestapi.com/staticmap/v4/getmap?center=48.0989104,-1.5752389&zoom=7&xis=http://open.mapquestapi.com/staticmap/geticon?uri=pcenter.png,1,C,48.0989104,-1.5752389&size=240,122&ima

    Over two years have passed since we first offered open services. It has become increasingly obvious that we need ways to contact the users of these services periodically to inform them about service updates and changes.

    http://developer.mapquest.com/web/products/open/forums/-/message_boards/view_message/459733

    Maintenant il faut donc une clé pour utiliser cette API « open » (basée sur les données #osm) et ceci afin que mapquest puisse contacter les utilisateurs du service. Ils auraient pu commencer par communiquer à propos de ce changement sur leur blog...

    Ce qui me fait bien chier c’est que le service équivalent disponible chez osm est laissé à l’abandon, donc pas d’alternative vraiment « open » pour l’instant (je crois même me souvenir que les devs de ce service conseillaient d’utiliser celui de mapquest).

    #map #grml

  • Pour celles et ceux qui se demandent pourquoi l’indexation de leur nouveau site se fait mal voir pas du tout.

    L’incohérence actuelle de l’indexation #Google

    Sur de nombreux sites donc, soit les pages sont crawlées mais non indexées, soit elles ne sont tout simplement pas crawlées. Dans la Search Console, les URL sont indiquées comme « Exclues », dans le rapport « Couverture », avec les messages « Détectée, actuellement non indexée » lorsqu’elles sont crawlées et en attente d’indexation ou « Explorée, actuellement non indexée » lorsqu’elles ne sont pas crawlées. Ce phénomène est devenu suffisamment important pour se rendre compte que ce n’est pas un bug isolé pour un site web donné. C’est une vraie tendance forte du crawl et de l’indexation Google en ce moment.

    https://www.abondance.com/20220317-47286-lincoherence-actuelle-de-lindexation-google.html

    #référencement #SEO

    • Alors moi j’ai le cas d’un site qui a des problèmes sensiblement de ce genre mais QUE pour les images à priori. Concrètement, TOUTES les images avant 2019 sortent dans le moteur d’image de Google, et plus AUCUNE après 2019… Alors que les articles eux, sont bien indexés, et qu’il y a un compte Google associé au site. Est-ce qu’il y aurait un lien avec la loi sur le droit d’auteur, pour les magazines, la presse (car c’est un site de presse) ? Impossible de comprendre pour l’instant et c’est vraiment embêtant car c’est 100% des images et c’est un site très basé sur les photos du thème…

  • Complications neurologiques et perte de matière grise : comment le Covid-19 affecte le cerveau

    De nombreuses recherches ont mis en évidence les conséquences cérébrales des formes sévères du Covid-19. Une étude britannique mesure cette fois les effets des formes légères, tant sur le volume de matière grise que sur les performances cognitives. Et ils sont importants.
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/03/15/comment-le-covid-19-affecte-le-cerveau_6117521_3244.html

    • Le Covid-19, une pathologie cérébrale ? La question peut paraître incongrue. En deux ans, le virus SARS-CoV-2, qui a touché 452 millions de personnes et déjà fait officiellement 6 millions de morts, a clairement affiché la couleur : c’est par le nez et par la gorge qu’il nous infecte ; par les poumons qu’il nous tue. En deux mots, une maladie respiratoire. Pourtant, plus le temps passe, plus les médecins et les chercheurs découvrent que le pathogène touche d’autres organes. Des atteintes des reins, du système digestif ou encore du cœur ont été mises en évidence. Mais c’est désormais et surtout les conséquences du Covid-19 sur le cerveau qui sont au centre de l’attention de plusieurs équipes à travers le monde.

      En janvier, Serena Spudich et Avindra Nath, respectivement chercheurs à l’université de Yale et aux Instituts américains de la santé, ont ainsi souligné, dans la revue Science, la « myriade de complications neurologiques manifestées au cours des phases sévères de la maladie ». Accident vasculaire cérébral, délire, inflammation cérébrale, encéphalopathie ou encore confusion et désordres neuromusculaires… La liste des pathologies observées qu’ils dressent est impressionnante. D’autant, insistent-ils, que « beaucoup des personnes qui subissent ces symptômes neurologiques ont moins de 50 ans et semblaient en bonne santé avant leur infection ».

      Mais ces formes sévères ne sont pas seules en cause. Les deux chercheurs rappellent ainsi les différents symptômes neurologiques et psychiatriques associés à ce que l’on nomme le « Covid long ». Difficultés de mémoire, de concentration, maux de tête, fatigue, altération du toucher « et, dans le pire des cas, délire et paranoïa ». « L’hétérogénéité de ces symptômes et la difficulté de distinguer ce qui relève directement du SARS-CoV-2 ou d’une pathologie préexistante aggravée par le virus pose un énorme défi de compréhension des mécanismes en jeu », écrivent-ils.

      Ils invitent également à se pencher sur les risques de voir le virus accélérer ou même déclencher des pathologies neurodégénératives telles Alzheimer et Parkinson chez les personnes âgées. Enfin, ils jugent nécessaire de suivre les conséquences à long terme des syndromes inflammatoires multiples pédiatriques (PIMS) observés chez certains enfants. « La portée complète des complications neurologiques à long terme de la maladie n’a pas encore été réalisée », concluent-ils.

      Une réduction importante de la matière grise

      Covid sévère, « Covid long », PIMS… Si les atteintes cérébrales touchent plusieurs catégories de personnes contaminées, du moins celles-ci semblaient-elles rester jusqu’ici minoritaires, constituées des cas les plus graves. Par ailleurs, les constats réalisés après coup n’offraient pas l’assurance qu’il s’agissait là de conséquences directes de l’infection. Peut-être le ver était-il déjà dans le fruit. Une étude britannique, publiée mardi 7 mars dans la revue Nature, lève ces deux réserves et noircit donc encore un peu le tableau.

      Réalisée par l’université d’Oxford, elle a suivi 785 personnes parmi les quelque 500 000 appartenant à la base de données UK Biobank. Toutes avaient subi un scanner cérébral et des examens cognitifs avant le début de la pandémie. Agées de 51 à 81 ans, 401 d’entre elles ont été contaminées par le SARS-CoV-2, avant de subir un second scanner, entre mars 2020 et avril 2021, en moyenne quatre mois et demi après leur infection. Parmi elles, seules 4 % ont été hospitalisées. Un échantillon témoin de 384 personnes non infectées, similaire en âge, sexe et facteurs de risque, a subi les mêmes examens.

      Cette étude dite longitudinale, capable de comparer la situation avant et après l’infection, portant, qui plus est, sur une grande majorité de Covid légers, éclaire donc la face jusqu’ici cachée du paysage. Et elle en dégage une image assez nette. En effet, le groupe des personnes contaminées présente une réduction plus importante du volume de matière grise, là où sont abrités les amas de corps cellulaires des neurones. Ce même groupe présente également une dégradation plus marquée des tissus cérébraux. Les scientifiques ont mesuré le phénomène. « Cela dépend des régions, mais, en moyenne, la quantité de tissu perdu ou endommagé est de 0,2 % à 2 % plus importante chez les personnes contaminées », indique Gwenaëlle Douaud, la première signataire de l’article.

      Pour mesurer la portée de ces chiffres, il faut savoir que passé 55 ans, chacun d’entre nous perd 0,2 % à 0,3 % de tissu cérébral chaque année. « Cela veut dire que l’infection a fait perdre en moins de six mois ce que l’on perd habituellement en près de dix ans, commente le neuroscientifique Pierre-Marie Lledo, directeur de recherche au CNRS et chef de l’unité perception et mémoire à l’Institut Pasteur, qui n’a pas participé à l’étude. Je ne m’attendais pas à un chiffre si important. »

      Les tests cognitifs ont confirmé les résultats de l’imagerie. Les personnes infectées ont montré un déclin plus important de leurs capacités à réaliser des tâches complexes. « L’effet apparaît plus marqué chez les personnes les plus âgées », précise Gwenaëlle Douaud. « C’est un peu comme si cette infection entraînait un vieillissement accéléré », résume Pierre-Marie Lledo.

      Portée dans le temps inconnue

      Face à de tels résultats, deux questions se posent immédiatement : d’une part, la cause, ou plus exactement la façon dont le virus s’attaque au cerveau. D’autre part, la conséquence à plus long terme, l’éventuelle réversibilité du phénomène. L’imagerie réalisée dans cette étude répond partiellement à la première interrogation. Les régions les plus endommagées chez les participants infectés sont celles connectées au cortex olfactif primaire. Or le Covid-19, on le sait, crée des perturbations importantes de l’odorat.

      L’étude ne disposait pas des données sur une éventuelle anosmie des individus suivis et n’a donc pas pu comparer celle-ci aux atteintes cérébrales. Mais les mécanismes de la perte d’odorat dans le Covid-19 avaient déjà été établis à l’été 2021 par l’équipe de Pierre-Marie Lledo. Dans un article publié dans Science Translational Medicine, elle avait montré, chez des patients anosmiques, comment le virus infectait les neurones sensoriels et provoquait une inflammation persistante des tissus et du système nerveux olfactif.

      Si la porte d’entrée semble établie, reste à savoir ce qui la franchit. « Il y a deux hypothèses, insiste Pierre-Marie Lledo. Soit c’est l’absence d’odorat qui entraîne une atteinte cérébrale, soit c’est le virus qui entre dans le cerveau. » La première semble assez naturelle. Le chercheur français la compare au « bras plâtré qui perd sa masse musculaire ». A l’inverse, les diverses analyses du liquide céphalorachidien chez des patients présentant des troubles neuropsychiatriques n’ont pas décelé d’ADN viral. Les autopsies conduites sur des victimes du Covid-19 pas davantage, les quelques exceptions se limitant à la région de l’odorat. En revanche, des examens de tissus cérébraux de patients vivants ont mis en évidence « des neuro-inflammations et des réponses immunitaires inappropriées », indique l’article publié en janvier par Science.

      Autant de conséquences dont on ignore pour le moment la portée dans le temps. Si l’on imagine une poursuite de la dégradation au-delà des quatre mois et demi observés dans l’étude britannique, on est facilement pris de frissons. « Mais il faut éviter la psychose, insiste Pierre-Marie Lledo. Ces régions sont extrêmement plastiques. Elles s’épaississent chez les parfumeurs et les atteintes à l’odorat sont souvent réversibles. » « Si la cause des atteintes cérébrales est la perte d’odorat, on peut espérer leur régression avec le retour de l’odorat, renchérit Gwenaëlle Douaud. Si c’est le virus ou la réaction immunitaire, les effets délétères devraient également diminuer à mesure que l’on s’éloigne de l’infection. » Le suivi de ces 785 volontaires devrait le confirmer.

      Nathaniel Herzberg

      #santé #covid-19 #cerveau #séquelles

  • Guerre en Ukraine : Chelsea veut bouter les oligarques hors de leurs demeures
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2022/03/16/guerre-en-ukraine-chelsea-veut-bouter-les-oligarques-hors-de-leurs-demeures_

    A la suite de l’invasion russe en Ukraine, une association des beaux quartiers de Londres a décidé de « libérer » les villas cossues appartenant aux oligarques. Pour assainir le parc immobilier et… accueillir des Ukrainiens.

    Par Cécile Ducourtieux(Londres, correspondante)

    (pas un mot toutefois sur Biarritz ! va comprendre)

  • « Arrêtez la guerre. Ne croyez pas la propagande. Ici on vous ment. »
    Petite perturbation dans la mécanique bien huilée de la télévision d’Etat russe. Pendant l’émission « Vremya » (Le temps) de la 1ere chaîne, une productrice est passée dans le dos de la présentatrice avec une pancarte. Elle a été arrêtée.
    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1503457452024602629/pu/vid/960x540/AlZ9plVdf1a8gEep.mp4?tag=12


    https://twitter.com/SylvainTronchet/status/1503457492264800256?s=20&t=0yIba481jT17H3PZYbXiCg

  • Pourquoi vous devriez conserver le masque en intérieur - JustPaste.it
    https://justpaste.it/1rxvu

    Sous prétexte que la majorité des adultes ont reçu 2 ou 3 doses de vaccin, les gouvernements ont décrété un peu partout la fin de la pandémie et referment la parenthèse interventionniste qui allait avec.
    3. Du fait de cette capitulation totale des pouvoirs publics face à la circulation de SARS-CoV-2, vous allez être beaucoup plus exposé à l’infection que lors de la phase pré-vaccinale de la pandémie, avec une menace croissante pour votre santé.
    4. Or, quel que soit le baratin « rassuriste » en vogue, SARS-CoV-2 reste un pathogène dangereux. Dans une simple optique de préservation de votre santé, vous devriez essayer d’éviter l’infection autant que possible.

    • Et donc merci à « Maître Pandaï » qui, soit dit en passant, est un twittos remarquablement organisé qui réussit le tour de force de se référer à des tweets d’il y a plusieurs mois (dont les siens). Sans parler des nombreuses sources citées en exemple. Ce thread de 108 posts témoigne d’un argumentaire sans faille. Je suis toujours admiratif de ces personnes qui ont une telle puissance de travail et d’organisation.

      Ceci dit, il y a sûrement des outils sur la plateforme qui permettent une telle organisation des infos mais j’ai jamais vraiment pris le temps de creuser.

      Source : https://twitter.com/Panda31808732/status/1502747054979923970

    • Tentons un condensé des affirmations importantes, sans les preuves et détails :
      – Il faut garder un masque FFP2 partout en intérieur et aérer fortement.
      – Le virus continue de circuler fortement, partout.
      – C’est un virus AÉROSOL, en intérieur vous le chopez même loin des gens, et même si les gens qui l’ont expiré dans la pièce sont déjà partis ! Il ne faut donc pas DU TOUT respirer l’air intérieur sans masque filtrant fort (FFP2).
      – Les vaccins actuels sont moins efficaces et moins longtemps contre les variants du moment donc il FAUT se protéger de manière non pharmaceutique : masques + aération.
      – Le vaccin est un airbag ou ceinture : ça amortit le choc mais ça ne rend PAS les accidents (l’infection) désirables.
      – Tout le monde s’est focalisé sur les cas graves (hopital) et les décès, alors qu’on peut TOUS finir avec un covid long = des maladies chroniques handicapantes. Même celleux qui sur le moment ont juste eu le nez bouché. Même chez les jeunes, même celleux en bonne santé.
      – Le covid long, les maladies chroniques handicapantes, c’est le PRINCIPAL RISQUE quand on attrape le covid !
      – Le covid est une maladie SANGUINE (vasculaire, des vaisseaux sanguins) : elle peut toucher le corps entier, poumon, cerveau, cœur, reins, articulations, TOUT.
      – Une fois infecté, risque augmenté pour : insuffisance respiratoire, hypertension, démence, diabète, insuffisance rénale, maladies cardiovasculaires, AVC, embolie pulmonaire… Et ce risque augmente à CHAQUE infection.
      – Quand on est vacciné : minimum 10% de risque de finir avec des maladies chroniques, 1 fois sur 10, c’est beaucoup. Et c’est plus quand on n’est pas vacciné.
      – Or on peut être infecté des DIZAINES de fois dans notre vie : en moyenne 1 à 2 fois par an chacun, et à CHAQUE infection on aura un risque élevé de finir avec des maladies chroniques.
      – Le covid, ce n’est pas « ce qui ne me tue pas me rend plus fort » mais « ce qui ne me tue pas peut quand même bousiller ma santé, puis mute et réessaye quelques mois plus tard ».
      – Si on échappe aux handicaps la 1ère infection, la 2ème… c’est peu probable d’y échapper à chaque fois sur les dizaines de fois où on peut être infecté le reste de notre vie. Et une fois qu’on est en mode maladies chroniques, c’est handicap à vie.
      – Les plus pauvres attrapent plus le covid => le covid augmente énormément les maladies chroniques handicapantes => qui empêchent de travailler correctement ensuite => le covid rend plus pauvre => cercle vicieux.
      – Il FAUT donc se protéger au max, pour ne jamais le choper.
      – Faire chacun des gestes ne suffit pas : il faut militer pour une politique publique gouvernementale : FFP2 gratuits, travaux d’aération des lieux publics (à commencer par l’école, nid du virus depuis le début), etc.

      Les deux schémas les plus importants :

    • Autres arguments qui confortent la thèse que le Covid n’est pas une « grippette » mais que le virus #SARS-CoV2 attaque le système vasculaire, ce qui pourra générer des symptômes diversifiés ainsi que des séquelles durables et dévastatrices.

      31. Ce papier sur le Covid long décrit plus de 200 symptômes différents à travers tout le corps. Les plus courants dans l’étude étaient : fatigue, malaise post-effort, dysfonctionnements cognitifs.
      https://www.thelancet.com/journals/eclinm/article/PIIS2589-5370(21)00299-6/fulltext

      32. Le Covid est une maladie vasculaire : « on observe une atteinte des cellules qui tapissent l’intérieur de la paroi des vaisseaux sanguins. Cette fine couche de cellules qui forme le revêtement interne des vaisseaux porte le nom d’endothélium. »
      https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/04/29/covid-19-est-aussi-une-maladie-inflammatoire-vasculaire (article du 22/04/2020 ... Ah oui, déjà ?)

      32b. « Envisager la Covid-19 comme une maladie endothéliale permet en outre de rendre compte de la variété des symptômes observés dans cette pathologie multi-cibles, qui n’atteint pas seulement les poumons, mais également le cœur, les vaisseaux, les reins, le cerveau. »

      S’ensuit alors une recension de publications d’études statistiques (Royaume Uni et États-Unis) sur des cohortes de personnes Covid+, qui présentent toute une « palette » de symptômes qui ne disparaissent pas au bout de quelques semaines mais qui se prolongent durant des mois, voire bientôt deux ans. Ce qui, au final, ne paraît pas si incohérent puisque le système vasculaire irrigue le corps entier.

      Et on avait mis le doigt là-dessus depuis le début de la pandémie. Peut-on, sans trop passer pour de mauvais esprits, prétendre que les experts infectiologues et épidémiologistes autoproclamés ainsi que leur ministre Véran ont largement pédalé dans la semoule ? Voire nous ont pris carrément pour des buses ?
      je vous parle même pas de ceux qui ont prétendu que pour guérir du #Covid_long, il faut aller voir un psy.

  • Les Disques #Bongo_Joe, hand in hand with Dunganga records, are pleased to announce the release of the first album of #Istanbul based almighty trio #Lalalar ! Before revealing the entire album of the Turkish punky-electronic band, we share with you an appetizer, the first single Abla Deme Lazım Olur !

    Riding a wave of fierce energy and acclaim generated by their show-stopping festival performances at Le Guess Who and Trans Musicales, Lalalar now unleash their hotly-anticipated debut album, Bi Cinnete Bakar. The brainchild of three of Turkey’s most active and innovative alternative artists – Ali Güçlü Şimşek, Barlas Tan Özemek and Kaan Düzarat – the album is a thrilling mix of punk energy, dark electronics and Turkish instrumentation and samples.

    For listeners whose knowledge of Turkish music extends only as far as 70s Anatolian rock, Lalalar might come as a surprise. Though Ali, main songwriter, suggests that those psychedelic classics are “in the veins” of all three members, Lalalar are much more than just another retro outfit. Instead, they weave subtle samples of timeless Turkish folk music into their electronic stews.

    Bi Cinnete Bakar will be released May 6th, but you can already preorder your copy on Bandcamp ! There’s a very limited SUNDOWN ORANGE version. Be fast and smooth, this one will go fast !!

    https://lalalar.bandcamp.com/album/bi-cinnete-bakar

    https://www.fip.fr/rock/lalalar-les-nouveaux-rebelles-du-rock-turc-18552

    #Turquie #musique

  • Guerre en Ukraine : « Le gel des réserves de la banque centrale russe, un coup de tonnerre sur la planète monétaire »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/03/10/guerre-en-ukraine-le-gel-des-reserves-de-la-banque-centrale-russe-un-coup-de

    La mesure de rétorsion qui vise Moscou pourrait inciter d’autres pays à accélérer la dédollarisation de leur économie, Chine en tête, détaille Marie Charrel, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

    Chronique. L’invasion russe de l’Ukraine et la salve de sanctions économiques qui ont suivi vont bouleverser, à moyen et à long terme, le système financier international, même si les incertitudes sur l’évolution du conflit doivent inciter à la prudence sur l’ampleur des changements possibles. Samedi 26 février, les Occidentaux ont ainsi décidé de geler les réserves de la banque centrale russe détenues à l’étranger auprès d’autres instituts monétaires, comme ceux de la zone euro. En lui interdisant de piocher dans ce trésor de guerre, Américains et Européens veulent empêcher la banque centrale russe de défendre le rouble face à la crise économique et financière où le pays va plonger.

    Cette mesure sans précédent est un coup de tonnerre sur la planète monétaire. Elle laissera des traces. Elle signifie que la sécurité des réserves d’un pays détenues à l’étranger n’est pas garantie. Elles peuvent être prises en otage dans le cadre de sanctions, en particulier venant de Washington – car elles sont encore largement détenues en dollars, à hauteur de 59 % pour l’ensemble des réserves de change de la planète, selon le Fonds monétaire international (FMI). Loin devant l’euro (20,5 %).

    Après la crise asiatique de 1997, nombre de pays émergents ont considérablement gonflé ce butin, afin d’être en mesure de protéger leurs devises en cas de crise. Les sanctions ciblant la banque centrale russe inciteront-elles certains à diversifier leurs réserves – par exemple en se tournant vers l’or ou le yuan –, afin de les soustraire à l’influence américaine ? Sans nul doute.

    D’autant que, ces dernières années, les Etats-Unis ont également profité de la position dominante du billet vert pour imposer des amendes aux entreprises étrangères commerçant – en dollars – avec certains Etats. A l’exemple de BNP Paribas, condamnée en 2014 par Washington à payer 9 milliards de dollars pour avoir contourné des embargos américains dans quatre pays, dont l’Iran.

    Montée en puissance du yuan
    Depuis l’invasion de la Crimée, en 2014, la Russie a entamé la diversification de ses réserves, en augmentant notamment la part détenue en yuans. Elle a également développé son propre système de communication financière, le SPFS (« système de transfert de messages financiers »), afin de réduire sa dépendance au réseau occidental Swift, dont sept de ses banques ont été exclues début mars. Le SPFS pèse déjà 20 % des paiements effectués en Russie et est utilisé par une kyrielle de banques de l’ex-bloc soviétique.

    La Chine ne fait pas autre chose. Depuis 2005, elle internationalise lentement sa devise afin d’accompagner la montée en puissance de son économie, tout en la dédollarisant. En 2010, les entreprises chinoises ont été autorisées à payer leurs importations et exportations en yuans – jusque-là, elles le faisaient en dollars. Dans la foulée, le gouvernement a fait de Hongkong le premier centre offshore de sa monnaie, en autorisant une filiale de la Bank of China à y piloter l’offre du yuan à l’international. Cela a permis le développement d’une foule de services et de produits financiers autour de la devise chinoise, tels que des conseils en investissement, de la gestion d’actifs, et surtout, des émissions d’obligations en yuans.

  • En juillet 2021, le NERVTAG 🇬🇧 avait publié les scenarii possibles quant à l’évolution virale sur le long terme. #covid

    https://threadreaderapp.com/thread/1500148815722078213.html
    https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1500148815722078213

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    En juillet 2021, le NERVTAG 🇬🇧 avait publié les scenarii possibles quant à l’évolution virale sur le long terme.
    Pour rappel, le NERVTAG est le conseil scientifique britannique spécialisé dans les infections respiratoires émergentes : gov.uk/government/gro…
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    Le 10 février 2022, ils ont publié une mise à jour de ces scenarii, enrichie des connaissances acquises avec les précédents variants :
    gov.uk/government/pub…
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    Tout d’abord, ils rappellent que l’apparente ↘️ de virulence d’Omicron BA.1 est « un coup de chance ». Cette caractéristique étant probablement absente des prochains variants... Image

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    Plusieurs raisons à cela :
    A) les virus n’évoluent pas nécessairement pour devenir moins virulents.
    Pour SARS-CoV-2 c’est encore plus faux car sa transmission survient avant les symptômes, et même si symptômes, l’infecté contagieux survit de nombreux jours...

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    Ainsi il n’y a aucune pression de sélection sur le paramètre « virulence » car la transmission se fait bien avant que la virulence ait « trié » les infectés et donc les variants (= l’hôte ne meurt pas avant de pouvoir transmettre son variant)...
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    O. VERAN devrait d’ailleurs lire ce rapport !
    Le Ministre de la santé use souvent de l’argument d’autorité pour dire « les pontes de la virologie nous disent que les virus évoluent pour devenir plus transmissibles mais nous faire moins mal »...
    Rien n’est plus faux ! Image
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    D’ailleurs, on voit déjà que BA.2 présente des caractères de virulence ↗️ par rapport à Omicron BA.1, puisqu’il infecte à nouveau fortement les alvéoles pulmonaires, induit de grands syncytia comme Delta :

    https://twitter.com/MarcGozlan/status/1494707181060599812?s=20&t=9OuZcZViBGb3PTUWc0HfMQ

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    De plus, chez l’Homme, la ↘️↘️ apparente de virulence d’Omicron BA.1 était essentiellement une illusion due à son échappement immunitaire lui permettant de circuler majoritairement chez des immunisés (donc à moindre risque de forme sévère) :

    https://twitter.com/yaneerbaryam/status/1489251231474147331?s=20&t=3hbPv0IiSbFxixxMq8Asvw

    9/64
    B) Autre raison évoquée par le NERVTAG : les variants successifs ne descendent pas les uns des autres mais sont des lignages indépendants !
    Ainsi, à tout moment nous pouvons être confrontés à un nouveau variant indépendant d’Omicron…
    10/64
    Ceci pourrait survenir par voie zoonotique = réservoir animal contaminé par l’Homme.
    Puis évolution virale non-documentée chez l’animal.
    Puis retour chez l’Homme par transmission animal -> Homme.
    Cette option est déjà suspectée pour Omicron :
    keaipublishing.com/en/journals/jo… Image
    https://www.keaipublishing.com/en/journals/journal-of-biosafety-and-biosecurity/news/researchers-discover-that-the-omicron-variant-may-have-originated-in
    12/64
    Il est important de garder à l’esprit que plus la pandémie progresse (le NERVTAG estime que 175 millions d’humains ont été infectés depuis l’émergence du virus), plus le virus a d’hôtes où se répliquer = ↗️ de diversité virale et ↗️ de + en + rapide... Image
    13/64
    Dans la section « supporting informations » (points 17 et suivants), le NERVTAG fournit un résumé très didactique des modes d’évolution virale sur le plan moléculaire (comment) et sur le plan épidémiologique (facteurs déterminant le remplacement d’un variant par un autre)... ImageImage

    14/64
    A partir du point 29, le rapport du NERVTAG détaille certains aspects moléculaires de l’évolution de SARS-CoV-2.
    Par exemple, avec son taux de mutation.
    Il est estimé à 1 mutation tous les 1 à 10 millions de nucléotides répliqués...
    15/64
    Sachant que le génome de SARS-CoV-2 contient ~30000 nucléotides, et que 1 infecté produit bien plus de 100 millions de copies virales au cours de son infection, la production de variants chez CHAQUE infecté est une certitude et une constante 🤷‍♂️ Image
    16/64
    Cette notion est connue de toujours sous le terme « quasi-espèces ».
    Elle traduit la diversité+++ du virus qui apparaît à l’échelle individuelle lors de l’infection, avec des conséquences cliniques via l’échappement à notre immunité par exemple :
    oatext.com/impact-of-sars… Image
    18/64
    Le NERVTAG évoque aussi l’évolution par recombinaison (spécialité des Coronavirus).
    Ses conséquences ne sont pas différentes de celles des mutations ponctuelles, mais la recombinaison provoque des changements de plus grande envergure dans le génome et donc plus « brutaux » Image
    19/64
    Le NERVTAG poursuit avec une mini-revue des évolutions déjà observées, en rappelant qu’elles ne sont pas sélectionnées pour aller vers moins de virulence (puisque la transmission est indépendante de la sévérité), voire au contraire conduire à un virus encore plus dangereux Image
    20/64
    L’émergence de nouveaux variants pouvant aussi modifier l’épidémiologie de la COVID en faisant évoluer ses modes de transmission.
    La transmission féco-orale évoquée par le NERVTAG a déjà été documentée pour SARS-CoV-2 depuis 2020 :
    sciencedirect.com/science/articl… Image

    21/64
    Le NERVTAG souligne la convergence évolutive des variants, avec une 1ère phase pandémique marquée par une ↗️ de fitness viral via une transmission de +en+ efficace :
    D614G, N501Y... et affinité ↗️ pour ACE2
    P681H... et fusion accélérée

    22/64
    Ce phénomène était annoncé depuis longtemps, notamment via un article évoquant la capacité de Spike à muter pour ↗️ son affinité pour ACE2 d’un facteur X600 !
    Ce qui indique que même aujourd’hui, le virus est encore loin de son optimum de transmission...

    23/64
    Le preprint datait de janvier 2021 :
    biorxiv.org/content/10.110…
    L’article a finalement été publié dans Nature en août 2021 :
    nature.com/articles/s4156…
    24/64
    Également une ↗️ du fitness intra-hôte via des mutations hors Spike, et associées à une accélération des rendements de réplication virale, ou encore à un échappement à l’immunité innée (notamment réponse interféron) ImageImage

    25/64
    La 2ème phase évolutive (actuelle) est marquée par l’échappement immunitaire du virus.
    Elle fait suite à la ↗️ d’immunité dans la population, ce qui ↗️ la pression de sélection en faveur des mutations qui ↘️ l’entrave immunitaire à la réplication/transmission...
    26/64
    Ce phénomène n’a pas de fin et se poursuit tant que le virus circule chez ses hôtes (et qu’il trouve donc un hôte où se répliquer/muter).
    Ceci est décrit pour les Coronavirus endémiques, comme par exemple 229E :
    Unroll available on Thread Reader

    https://twitter.com/jbloom_lab/status/1339939720558563328?s=20&t=5Os0M3kWjJgwTze5u8Xhvw

    27/64
    Quand je dis « sans fin », c’est au sens littéral, puisque l’échappement immunitaire de 229E se poursuit de nos jours, alors que ce virus est apparu au 11ème siècle (lorsqu’il a divergé d’un autre Coronavirus endémique NL63) :
    ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/P…
    28/64
    Comme le NERVTAG le rappelle, la vaccination joue un rôle dans cette évolution car elle participe à l’immunisation de la population à grande échelle.
    MAIS, son implication est faible à nulle dans les variants actuels pour plusieurs raisons :... Image
    29/64
    Tout d’abord, tous les variants actuels (hors Omicron) ont émergé bien avant le déploiement de la vaccination 🤷‍♂️
    Pour Omicron, ses origines sont potentiellement chez l’animal, et avec une émergence humaine remontant à l’été 2021 en Europe ! Image
    30/64
    De plus, contrairement à l’immunité par infection, la vaccination n’induit que peu ou pas d’immunité au niveau des muqueuses (= portes d’entrée/sortie du virus).
    Que cette immunité soit cellulaire :
    Unroll available on Thread Reader

    https://twitter.com/VirusesImmunity/status/1433570077933199365?s=20&t=Iv54-4PQVPsEw7JpolMQYg

    Ou humorale : medrxiv.org/content/10.110… Image

    31/64
    Ainsi, 💉 présente 3 intérêts par rapport à l’immunité par infection :
    A) Peu/pas d’immunité des muqueuses via 💉 = peu/pas de pression sur transmission.
    Ainsi, 💉 n’↗️ pas la pression de sélection de variants à échappement immunitaire (↘️ transmission des autres variants)
    32/64
    B) La vaccination permet l’immunisation sans passer par l’infection.
    Ainsi, 💉 éviter une phase de réplication virale, ce qui ↘️ l’émergence de nouveaux variants (pas d’infection = pas de réplication = pas de mutation) 🤷‍♂️

    https://twitter.com/EricTopol/status/1425201397448941568?s=20&t=QWls9tdthj0EvjTQtYbuig

    33/64
    C) La vaccination permet d’éviter le risque individuel de COVID grave (contrairement à l’immunité par infection qui peut se solder par une COVID grave au cours de la phase d’immunisation), et surtout, aucun risque de transmission virale lors de la vaccination

    34/64
    Il faut bien comprendre que de toute façon, la quasi-totalité de la population sera immunisée (sauf nouveau-nés, immunodéprimés, et personnes isolées+++), même sans vaccination (par la simple progression du virus sur la planète)...

    35/64
    Une pression de sélection immunitaire sera donc INÉVITABLE à l’échelle planétaire, qu’on vaccine ou pas.
    Elle sera bien plus néfaste si elle est induite par une immunité via infection car :
    A) Ces infections induisent un impact sanitaire lourd...

    36/64
    B) L’immunité via infection induit une immunité des muqueuses, ce qui exerce une pression de sélection+++ sur la transmission virale (en ↘️ la transmission des variants couverts par cette immunité = avantage de transmission pour les autres variants capables d’y échapper)

    37/64
    C) L’immunité par infection implique une infection 😅.
    Ceci permet alors au virus de se répliquer et donc de générer de nouveaux variants, ce qui alimente l’évolution virale ! 🤷‍♂️ (cercle vicieux)
    38/64
    Le NERVTAG évoque aussi la pression de sélection via les mesures barrières.
    C’est le même « faux dilemme ». Si on les applique, on favorise mécaniquement les variants les plus transmissibles... Image
    39/64
    Mais si on ne les applique pas, alors on décuple la circulation virale avec :
    A) ↗️ de l’impact sanitaire
    B) ↗️ des infections = ↗️ des réplications = ↗️ des mutations
    C) Sélection naturelle des mutations les plus performantes pour la transmission/fitness Image

    40/64
    Le NERVTAG évoque aussi la pression de sélection via les lymphocytes T.
    Tout d’abord il convient de rappeler que les lymphocytes T ne sont pas le support de la protection contre la COVID...

    41/64
    C’est notamment suggéré par le bénéfice observé avec les 4èmes doses vaccinales VERSUS 3ème doses datant depuis >4 mois.
    Les « supporters » des lymphocytes T vantaient l’immunité pérenne après D3 via les lymphocytes T...
    42/64
    Ils peuvent aller se rhabiller puisque le risque de COVID grave/décès est ↘️ x3 à x4 après D4 versus D3 > 4 mois... Malgré la persistance des lymphocytes T spécifiques de SARS-CoV-2 (qui je le rappelle sont des cellules à très longue durée de vie)

    https://twitter.com/EricTopol/status/1487844688052711424?s=20&t=duJS2QPNY0NMibZbbcSstw

    43/64
    Cette méprise vient du même raisonnement erroné que pour les « cellules mémoires » censées nous protéger indéfiniment.
    C’est absurde puisqu’elles nécessitent plusieurs jours pour s’activer en cas de réinfection ; ce qui laisse trop de temps au virus pour se répliquer...

    44/64
    La protection immunitaire contre la COVID repose sur les anticorps neutralisants, les seuls à pouvoir empêcher d’emblée la propagation de l’infection et la réplication du virus, en l’empêchant d’entrer dans ses cellules-cibles 🤷‍♂️...

    45/64
    Ces anticorps neutralisants sont alors une source importante de pression de sélection... Ce qui est très différent pour les lymphocytes T !
    Ils ne peuvent pas agir directement sur le virus.
    Ils ne peuvent que tuer nos cellules infectées...

    46/64
    Ce faisant, ils ne détruisent/entravent pas seulement le variant qu’ils sont capables de reconnaître, mais TOUS les variants contenus dans la cellule tuée !
    Ainsi, les lymphocytes T n’exercent que peu ou pas de pression de sélection (pas d’entrave sélective d’un variant) 🤷‍♂️
    47/64
    Le NERVTAG pose également quelques perspectives à propos des thérapies préventives ou curatives.
    Notamment pour les futurs vaccins qui devront viser à bloquer la transmission virale (ce qui n’est pas le cas actuellement)... Image
    48/64
    Quant à l’anticipation de l’échappement immunitaire et mise à jour vaccinales, cela restera le point faible car :
    A) l’anticipation des mutations est impossible, de même que l’anticipation de leurs conséquences sur le virus et son hôte... ImageImageImage
    49/64
    B) En raison aussi des ressources très insuffisantes pour le testing et le séquençage à grande échelle (indispensable pour une surveillance et une anticipation suffisante de l’émergence/diffusion de nouveaux variants) Image
    50/64
    Le NERVTAG recommande donc d’œuvrer au renforcement des capacités de production vaccinale (la demande ne va faire que ↗️ au cours du temps et de l’évolution virale) ;
    ainsi qu’au recours PRUDENT et LIMITÉ aux antiviraux... Image
    51/64
    A propos des antiviraux, j’ai déjà exprimé mes réticences face au Molnupiravir en raison de son mode d’action (mutagène) :

    https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1465071635111849992?s=20&t=zWaNFTerwwfJbzTHXcKoHw

    52/64
    Cet antiviral a d’ailleurs été rejeté par les autorités sanitaires françaises, au profit du Paxlovid...

    https://twitter.com/nicolasberrod/status/1469710951951781890?s=20&t=ujvjhoHvCa1n6RETox-UGg

    53/64
    A propos du Paxlovid, voici à nouveau mon thread.
    J’y évoquais la nécessité de limiter son déploiement aux seules populations ne pouvant être vaccinées, ou immunodéprimées, afin de limiter sa pression de sélection et ainsi préserver son efficacité

    https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1491470648853544969?s=20&t=2JH-bRCuW9Ft7OsIV1KN2w

    54/64
    Le NERVTAG insiste également sur le risque+++ de sélection de variants résistants à ces antiviraux suite à leur déploiement. ImageImage
    55/64
    Le NERVTAG évoque enfin des tendances évolutives déduites des observations chez l’animal (où bcp plus de Coronavirus sont documentés) :
    A) échappement immunitaire et mise en péril de vaccinale (= ↘️ de la durée de protection ; voire inefficacité si échappement total) Image
    56/64
    B) Possibilité d’émergence de mutations capables d’↗️ la virulence et/ou changer les organes cibles de l’infection : Image

    57/64
    C) Le danger des vaccins atténués/inactivés.
    Contrairement à ce que bcp de réfractaires à la vaccination ARNm ont pu demander, les vaccins dits « classiques » (inactivés/atténués) sont certes plus simples et anciens, mais potentiellement plus dangereux...
    58/64
    D’une part parce que l’ADE ("maladie renforcée par les anticorps") a été décrite avec ces vaccins inactivés/atténués (exemple du VRS dans les années 60) ;
    d’autre part parce qu’ils fournissent une source de recombinaison virale à l’origine de nouveaux variants Image

    59/64
    Sur la base de toutes ces données, le NERVTAG propose 4 scenarii pour l’évolution de la pandémie sur le moyen/long terme...
    60/64
    Scénario 1 = évolution vers un profil similaire au SRAS-CoV (2003) ou au MERS-CoV ImageImage
    61/64
    Scénario 2 = évolution vers un échappement immunitaire complet.
    Quid du délai ? (plus la circulation virale est tolérée à haut niveau, plus ce délai ↘️).
    Rejoint la situation où on refuserait les rappels vaccinaux réguliers (= ↘️↘️ de l’immunité acquise) ImageImageImageImage
    62/64
    Scénario 3 = émergence de variants résistants aux thérapies antivirales.
    Déjà le cas pour les anticorps monoclonaux (mAbs).
    Peut se superposer aux autres scenarii. ImageImage
    63/64
    Scénario 4 = évolution vers virulence ↘️
    Improbable car :
    A) transmission de SARS-CoV-2 avant apparition des symptômes (donc indépendante de la virulence)
    B) nécessite adaptation virus/hôte (absence de lésions/réponse immunitaire) = LONG+++ (seulement si possible 😅) Image

    64/64
    Contrairement aux médias qui vous parlent « d’apocalypse nucléaire » tous les jours, ce n’est pas du « fear mongering » !
    C’est simplement un document qui offre un peu de visibilité sur la suite de la pandémie.
    Savoir où l’on va est toujours préférable.

    • • •
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  • #Poutine, l’#Ukraine et après ?
    #Le_Dessous_des_cartes - Spécial Ukraine | #ARTE

    L’invasion de l’Ukraine par la #Russie – Histoire et conséquences. Émission spéciale du Dessous des cartes. Cartes à l’appui, Émilie Aubry revient sur l’histoire de la relation Russie-Ukraine. Avec deux experts - #Thomas_Gomart, directeur de l’IFRI et #Anna_Colin-Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques-, elle analyse les conséquences géostratégiques de la guerre et l’évolution de l’identité européenne des Ukrainiens.

    https://www.youtube.com/watch?v=dGsnhOixB2s

    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-014036/le-dessous-des-cartes

    • L’Ukraine : de l’indépendance à la guerre - Alexandra Goujon
      http://www.lecavalierbleu.com/livre/lukraine-de-lindependance-a-guerre

      Depuis une dizaine d’années, l’Ukraine apparaît régulièrement sur le devant de la scène internationale, que ce soit pour ses mouvements protestataires, ou à propos de l’annexion de la Crimée par la Russie et du conflit à l’est du pays, semblant constituer le théâtre d’une nouvelle guerre froide qui cristallise les tensions entre la Russie et les nations occidentales.
      Les événements récents sont aussi l’occasion de mesurer combien notre connaissance de ce pays est lacunaire, se limitant souvent aux clichés d’une Ukraine berceau de la Russie, terre des cosaques, grenier à blé de l’URSS et d’une suite de gouvernants entachés par une corruption massive.
      Partant de ces idées reçues, Alexandra Goujon dresse un portrait précis et documenté de cette Ukraine, terre de contrastes.

      Alexandra Goujon est politiste, maître de conférences à l’Université de Bourgogne et enseignante à Sciences Po Paris. Elle est membre du Centre de recherche et d’étude en droit et en science politique (Credespo)