• Conversations and insights about the moment. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/live/2024/01/30/opinion/thepoint#tech-hearings-transparency

    Zeynep Tufekci
    Feb. 1, 2024, 1:02 p.m. ETFeb. 1, 2024
    Feb. 1, 2024

    Zeynep Tufekci

    Opinion Columnist
    We Need Information, Not Apologies, From Tech Companies

    At the Senate Judiciary Committee hearings on Wednesday on online child sexual exploitation, perhaps the most dramatic moment came when Mark Zuckerberg, the C.E.O. of the company that owns Facebook and Instagram, turned around and stood up to face parents holding up photos of their children who had died by suicide after sexual abuse or extortion via a social media platform.

    “I’m sorry for everything you have all been through,” Zuckerberg said to them.

    Here, reasonable voices might intervene. An unbearable tragedy, certainly, they might say, but such tragedies have occurred before social media came along. Let’s not lose proper historical and individual context when talking about the mental health and well-being of children, they might point out.

    All of that is technically correct, but fundamentally wrong. And one senator got to the heart of it.

    “Platforms need to hand over more content about how the algorithms work, what the content does and what the consequences are, not at the aggregate, not at the population level, but the actual numbers of cases so we can understand the content,” said Senator Chris Coons, Democrat of Delaware. He said he was sponsoring a bill with that requirement, setting new standards for disclosure and transparency, and posed the question forthrightly for Zuckerberg and the C.E.O.s of TikTok, Snap, X and Discord:

    “Is there any one of you willing to say now that you support this bill?”

    The answer was … silence. Crickets. Not one C.E.O. would commit. “Mr. Chairman, let the record reflect a yawning silence from the leaders of the social media platforms,” Coons noted, with resignation.

    The platforms have nearly absolute immunity as an industry. Thanks to Section 230, they generally cannot be sued and held liable for tragic events even if they were facilitated by their product; they get to keep all the profits made from these products. And yet when the public asks for meaningful transparency and data — so that it’s not just an appeal to emotion that results in legislation — the public is told, basically, to pound sand.

    We wouldn’t accept this from any other industry, and we should not accept it from technology companies. And that’s the most important point anyone should make until legislators start passing bipartisan bills that force meaningful transparency on these companies, which could finally allow proper accountability and reasonable oversight.

    #Zeynep_Tufekci #Facebook #Enfants

  • Jachère | Philippe Aigrain | éditions publie.net
    https://www.publie.net/livre/jachere-philippe-aigrain

    Chouette texte et belles illustrations. #Livre publié à titre posthume, l’auteur étant mort avant d’avoir finalisé le récit dont on perçoit l’influence de Descola (entre autres).

    Le roman nous place dans un temps d’après le chaos. L’humanité, dévastée par des années de guerres, ravagée par les virus est au bord de l’extinction. C’est dans ce contexte que se rassemble une petite communauté. Ils et elles sont douze. Ensemble, ils arpentent les champs de bataille qu’ont laissé dans leur sillage les robots tueurs. Ensemble, modestement, ils tentent de réamorcer les rouages de la civilisation. Tout se complique lorsqu’ils commencent à converser avec des machines militaires fatiguées d’avoir œuvré tout ce temps à détruire. Peut-on envisager de reconstruire avec elles ?

    La quête fixée par ce petit groupe est plus humble que celles qu’on trouve généralement dans les récits post-apocalyptiques. L’enjeu est moins le survivalisme individuel que la survie des communautés humaines, l’entente entre les hommes, les femmes et les non-humains.

    Inspiré par des penseurs tels que Philippe Descola ou Gilbert Simondon, Philippe Aigrain dans ce deuxième roman d’une grande délicatesse chemine avec des littératures qui ont contribué à former son regard et son écriture. Ainsi Marielle Macé, Nastassja Martin ou Bérengère Cornut peuvent être invoquées. Le tout illustré par Roxane Lecomte qui prête vie aux montagnes slovènes, véritable actrices à part entière du récit. Sans oublier Marie Cosnay, dont Jachère doit beaucoup, et qui prolonge la lecture d’une postface émue.

  • Le webp c’est surfait ?
    En comparant le poids ko et la qualité de tuiles GIS JPEG et WEBP à divers degrés de compression, je constatais que finalement JPEG s’en sortait pas si mal.
    Cet article dit la même chose : https://eng.aurelienpierre.com/2021/10/webp-is-so-great-except-its-not avec des exemples de photos en noir et blanc. À poids égaux, la meilleure qualité des dégradés en JPEG est assez flagrante.
    Tous les besoins ne sont pas de ce type, mais ça relativise l’intérêt de webp, et la pression à améliorer la gestion SPIP des webp (https://git.spip.net/spip/medias/issues/4958 ... même si ça serait mieux avec)

    #webp #jpeg #image #compression #photo #spip

    • La semaine dernière j’ai tenté de passer les images d’un site de jpg à webp et je suis vite revenu en arrière car en webp les couleurs des images étaient bien plus « froides », comme si une trame bleue était présente dans certaines portions des images.

  • Tai-Luc, le chanteur de La Souris déglinguée, est mort
    https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2023/12/04/mort-de-tai-luc-le-chanteur-de-la-souris-deglinguee_6203810_3382.html

    Je dois avoir tous les disques (studios) de LSD. J’étais vraiment fan. Je me rappelle avoir pogoté comme un malade à la MJC d’Hérouville...

    « On fera n’importe quoi, on fera comme les copains
    On fera n’importe quoi par solidarité »

    « Combien y a-t-il de faux espoirs/Au fond du cœur de la jeunesse ?/Combien y a-t-il de lundis matins/Pour la main-d’œuvre bon marché ?/Combien y a-t-il de lundis matins/Pour les rockeurs manutentionnaires ? » La chanson de Tai-Luc, le leader de La Souris déglinguée (LSD), groupe phare de la scène punk rock parisienne des années 1980, a pris des airs d’oraison funèbre. Avec la mort de son auteur, survenue vendredi 1er décembre, à l’âge de 65 ans, d’une infection pulmonaire, c’est un pan de l’histoire du rock français qui disparaît.

    La première fois qu’on l’a rencontré, c’était en 1983, dans la nuit de l’hiver. Aux « Frigos », ces anciens frigidaires du côté du pont de Tolbiac, à Paris, recyclés alors en lieux de répétition et en ateliers d’artistes. Il venait, avec ses comparses, de sortir son deuxième 33-tours – c’était encore l’âge du vinyle, autant dire la Préhistoire –, il jouait les durs à cuire et tirait avec allégresse le diable par la queue. « M. Assedic, c’est un ami à moi », racontait-il, crâneur, dans son blouson noir. Il avait 25 ans.

    On avait retrouvé, trente-cinq ans plus tard, son sourire narquois sous les platanes du quai de Gesvres, à Paris. Un krama cambodgien noué sur le crâne désormais chauve de l’ancien skinhead, une fesse posée sur un tabouret, devant ses quatre boîtes de bouquiniste : quelque huit mètres linéaires de livres d’occasion, denrées rares et d’autant plus recherchées. Il avait ce même air faussement absent, réellement attentif, la même parole diserte derrière la façade impavide.
    Lire le portrait (en 2020) : Article réservé à nos abonnés Regarder Paname avec les yeux d’un bouquiniste

    Côté maternel, des origines ch’tis et bretonnes, une famille communiste. Le père, lui, est un titi parisien débarqué de Cochinchine en 1939. Elle est sténodactylo, lui a été représentant en vins, vigile dans une usine d’armement, et tient une salle de sport dans le Quartier latin. Il a même été vedette de cinéma – dans un film vietnamien tourné en Camargue, que le fiston découvrira soixante ans plus tard : Vi dau nen noi, de Pham Van Nhan (La Justice des hommes, 1954). « Mon père ? Une sorte d’Alain Delon », confiait son fils unique, et tardif. A l’observer, lui, on se disait que c’était sans doute vrai.
    Quatorze albums studio

    Nguyen Tan Tai-Luc naît donc le 10 août 1958, à Suresnes (Hauts-de-Seine). Il a 14 ans lorsque ses parents se séparent. Il va moult fois déménager, écumant les banlieues au fil des changements de domicile. « Suivant mes interlocuteurs, quand je veux rassurer, je parle du lycée Hoche, à Versailles, où j’ai passé mon bac, ou sinon, de Sarcelles [Val-d’Oise], dont je connais tous les codes », racontait-il sans vergogne.

    C’est au lycée Hoche qu’il crée La Souris déglinguée. Rue des Lombards, il a découvert l’effervescence et l’énergie du rock dans les bacs de la mythique boutique parisienne de disques de Marc Zermati (1945-2020). Avec ses potes, il fait le voyage initiatique de Londres, monte sur la scène du Golf Drouot, multiplie les concerts (qui tournent en baston) et enregistre quatorze albums studio sur trois décennies. Misère et grandeur du rock’n’roll. De ses années Souris déglinguée, il disait modestement : « On a eu des instantanés professionnels. » Le 9 mai 2015, ces vétérans de la scène punk française donnent leur dernier concert à l’Olympia, entourés des stars de cette vague rageuse aujourd’hui emportée par le vent : Parabellum, Warum Joe, Swingo Porkies, RAS, Les Olivensteins… Toute une époque.

    Mais déjà Tai-Luc a accroché une autre corde à son arc. L’enfant cherche ses racines. Perpétuellement en mouvement, il s’est mis à étudier le viet, le chinois, le lao, le thaï… Il lit beaucoup, entasse les livres et, dès 1996, commence à enseigner à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) où, dernièrement encore, il continuait de donner des cours de linguistique comparée et d’« écriture des pagodes » (un alphabet à part).

    A l’Inalco, il n’a d’ailleurs pas seulement écrit une demi-douzaine de thèses (Parlons lü : la langue taï des douze mille rivières du Yunnan ou Etude comparative du tai sipsong panna et du laotien…), il aura aussi rencontré sa « fiancée », avec qui il a eu une fille. Les punks ne sont jamais comme on les imagine.

    Grand collectionneur, ce petit-fils d’une pucière de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) est donc finalement, en 2018, devenu bouquiniste (« Je ne suis rien d’autre qu’un biffin de luxe », confiait-il avec une touchante – fausse – modestie, expliquant : « La vérité des bouquinistes, c’est que la Mairie de Paris a besoin de figurants pour donner une image de Paris telle qu’elle était avant. »). Son dernier combat aura d’ailleurs été de lever haut l’étendard de la révolte face à la demande des autorités d’enlever des quais les boîtes chargées de livres, le temps des Jeux olympiques.
    Lire aussi le récit : Article réservé à nos abonnés JO 2024 : à Paris, le déplacement des bouquinistes prend une tournure politique

    On imagine la colère de ce calme nerveux (ou le contraire) et on revoit son ombre, cette nuit-là, il y a presque quarante ans, au pont de Tolbiac, s’effaçant dans un brouillard de riffs : « Est-ce une tendance négative/Que d’avoir confiance en moi ?/Est-ce une tendance négative/Que d’avoir confiance en toi ? »
    Tai-Luc en quelques dates

    10 août 1958 Naissance à Suresnes (Hauts-de-Seine).

    1976 Formation de La Souris déglinguée.

    1981 Premier album.

    2014 « Les Toits du palace », dernier album.

    2018 Obtention d’une concession de bouquiniste.

    1er décembre 2023 Décès.

    Laurent Carpentier

    #LSD #Tai_Luc #La_Souris_Déglinguée

  • BD censurée à Quai des bulles : la liberté d’expression tombe à l’eau
    https://actualitte.com/article/114535/politique-publique/bd-censuree-a-quai-des-bulles-la-liberte-d-expression-tombe-a-l-eau

    Tiens, tiens, enfin des réflexions intéressantes sur la « liberté d’expression », mot d’ordre à tout faire de l’extrême droite libertarienne. Et le distingo entre « censure » et « rapport de force idéologique ». Cela ouvre une voie pour une expression réellement progressiste et alternative.

    Le festival malouin dédié à la bande dessinée se tenait du 25 au 27 octobre sous le ciel breton. Pour l’occasion, des planches étaient exposées dans la ville, tout au long des semaines qui suivaient l’événement. Certains dessins ont suscité une vague d’indignation, au point d’être retirés prématurément, sur décision du président de l’association Quai des bulles, Georges Coudray.

    Publié le :

    30/11/2023 à 16:03

    Ugo Loumé

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    ActuaLitté

    Les cases de tienstiens n’ont pas plu à Saint Malo. Pourtant, sa bande dessinée Koko n’aime pas le capitalisme, publiée par la maison indépendante Bandes Détournées, a conquis plus de 20.000 lecteurs (selon Ouest-France, 10.500 selon nos données Edistat, auxquels il faut ajouter les précommandes). Son compte Instagram rassemble lui près de 77.000 personnes.

    Cependant, son coup de crayon engagé n’est pas du goût de tous. Notamment de celui des agents de sécurité de la ville, qui n’ont particulièrement pas apprécié les satires de l’auteur de bandes dessinées. Surtout lorsque ce dernier, habitué à détourner des films ou émissions cultes, fait chanter aux Choristes le célèbre slogan « Tout le monde déteste la police ». Des œuvres « heurtant » les forces de l’ordre, tout autant que certains élus du Rassemblement national qui n’ont pas manqué l’occasion de s’exprimer. Loin de l’esprit Charlie prôné tout le long de « l’arc républicain ».

    Les organisateurs de Quai des bulles ont reconnu « quelques réserves exprimées par certaines personnes concernant l’humour grinçant de cette exposition, ce qui a déjà été le cas à quelques reprises depuis la création du festival ».

    Les planches ont donc été retirées le 17 novembre, alors que l’exposition devait durer 9 jours de plus. Un choix assumé par Georges Coudray, président de l’association Quai des bulles, visiblement à la demande de la ville de Saint-Malo (ActuaLitté a contacté la municipalité qui botte en touche : le maire ne souhaite pas commenter cette affaire).

    « Ce n’était pas un choix facile. Mais je l’assume pleinement. Je n’ai pas été forcé, mais il m’a fortement été demandé de le faire et je l’ai accepté dans un souci d’apaisement et de vivre ensemble. » Il ajoute : « J’ai estimé que cette exposition avait fait la plus grosse partie de son temps. Je n’aurais jamais accepté de la retirer le premier jour du festival. »

    Ce dernier ne se pas cache pas de la censure qui a été exercée, ni de la volonté de faire un pas vers son origine : « J’ai imaginé la police qui fait des rondes tous les jours. C’est peut-être eux qui voient le plus l’exposition au sein de Saint-Malo. Et ces gens, le festival en a besoin : avoir la police qui fait des rondes, c’est un gage de sécurité qui est très important pour un festival. »

    Un geste consensuel, donc, pour l’équipe du festival qui tenait, selon Ouest-France, à « réaffirmer son soutien indéfectible envers l’auteur ».
    Pas de « droit absolu »

    tienstiens et les éditions Bandes détournées, eux, ne s’indignent pas : « Nous ne criions pas à la censure. Les trente planches avaient été choisies parmi les plus politiques de l’album et nous ne sommes pas étonnés de la réaction qu’elles ont provoquée. Et tienstiens ne défend pas l’idée qu’il y aurait un droit absolu à la liberté d’expression », a expliqué la maison indépendante à L’Obs.

    En bon marxiste matérialiste, tienstiens refuse de jouer sur le plan des idées. Et s’attaque justement à la liberté d’expression dans son ouvrage à paraitre, Situations, co-réalisé avec le scénariste Maxime Morin. Selon eux, cette notion ne fait que protéger « l’atmosphère intellectuelle dans laquelle ont baigné tous [ses] défenseurs : l’idéologie ultra-libérale des années 80. » « En gros, pour les droitos, l’art est un moyen au service de leur amour-propre. »

    L’auteur de BD et sa maison d’édition préfèrent voir les choses en termes de domination matérielle, et souhaitent profiter de cet événement pour mettre en lumière le rapport de force qui a, selon eux, été rendu visible ici : « L’organe de la police impose sa volonté au festival en trois semaines. Il est amusant de comparer avec le temps qu’il a fallu par exemple pour que la société française accepte la notion de "violence policière". »

    ActuaLitté a contacté tienstiens afin d’approfondir sa perspective matérialiste sur la liberté d’expression et obtenir son retour sur ce qu’il appelle le « Saintmalogate ». Ce dernier a répondu au nom de Maxime Morin, coauteur de Situations, de ses éditeurs et de lui-même :

    Le concept de « liberté d’expression » reposerait sur l’autodétermination du sujet, qui serait parfaitement libre de se réaliser dans et par le langage que le pouvoir met à sa disposition. Cela est évidemment une chimère constitutive du néolibéralisme : il n’y a pas d’autodétermination du sujet, lequel est toujours déterminé, à différents niveaux, par des structures (économiques, politiques, ontologiques).

    - tienstiens

    Une fois cette chimère dévoilée, les auteurs de Situations peuvent se concentrer une autre forme de censure, plus subtile, que Barthes appelait la « censure profonde » et qui, selon les mots du philosophe français que tienstiens cite « ne consiste pas à interdire (à couper, à retrancher, à affamer), mais à nourrir indûment, à maintenir, à retenir, à étouffer, à engluer ». En d’autres termes : une force qui agit sur le sujet pour l’empêcher d’agir autrement.

    En cela, la satire, celle qu’on retrouve dans Koko notamment, « n’a pas un statut à part vis à vis de la censure, et à ce titre elle s’inscrit tout autant dans ce rapport de force déséquilibré. » Il s’agit alors de se concentrer sur les conditions matérielles globales dans lesquelles nous nous trouvons, plutôt que sur un cas particulier d’atteinte à la « liberté d’expression ».
    Démasquer la réalité

    Le « Saintmalogate » ne serait donc pas une chose si négative pour tienstiens et les siens, en ce qu’elle dévoile dans la réalité ce qui est montré dans la bande dessinée, et permet ainsi d’amorcer une lutte matérielle, loin de l’opposition contrôlée qui se jouerait sur le plan des idées.

    Le tout dans une volonté de s’extirper des différentes fictions qui masquerait le « fond politique sérieux » de toute chose, à commencer par les créations de tienstiens : « L’idée n’est pas de se cacher derrière l’humour. »

    Pour nous, refuser d’utiliser la liberté d’expression comme défense, c’est non seulement montrer que dans les conditions matérielles actuelles, elle est une arme plus souvent au service du pouvoir que des opprimés, mais aussi accepter le fait qu’on soit dans un rapport de force, que l’on tente de retourner à notre avantage. C’est justement ce que l’on fait en renversant la censure par effet Streisand pour se rendre plus visible.

    - tienstiens

    • Koko n’aime pas le capitalisme | Bandes Détournées
      https://www.bandesdetournees.fr/product-page/koko-n-aime-pas-le-capitalisme

      Tienstiens publie depuis 3 ans des strips désopilants sur Instagram, avec un succès certain.
      Récemment, il s’est rendu compte que les likes, s’ils nourissaient son âme, ne lui apportaient aucune des 2500 calories journalières que son corps requiert pour fonctionner.
      Il a donc fait appel à Bandes Détournées, dans l’objectif de sortir son premier vrai livre. En tant qu’éditeurs de gauche, nous n’avons pas hésité une seconde.

    • Koko n’aime pas le capitalisme - Ulule
      https://fr.ulule.com/tienstiens_bd

      Résumé :
      Tienstiens publie depuis presque 2 ans des strips désopilants sur Instagram, avec un succès certain.
      Récemment, il s’est rendu compte que les likes, s’ils nourrissaient son âme, ne lui apportaient aucune des 2500 calories journalières que son corps requiert pour fonctionner.
      Il a donc fait appel à Bandes Détournées, dans l’objectif de sortir son premier vrai livre. En tant qu’éditeurs de gauche, nous n’avons pas hésité une seconde.
      De cette belle rencontre est né « Koko n’aime pas le capitalisme et autres histoires », un livre compilant des strips déjà publiés et des inédits jamais vus sur internet ni minitel !
      Vous y trouverez, pêle-mêle :
      ✓ Des textes intelligents et drôles avec de la vraie critique à l’intérieur
      ✓ Des dessins réalisés avec de véritables crayons de couleurs
      ✓ Dark Vador, Mad Max, Harry Potter et Sigmund Freud
      ✗ La vraie recette des gougères à l’emmental

    • Tienstiens, l’auteur qui réinvente la BD sur Instagram
      https://www.radiofrance.fr/franceculture/tienstiens-l-auteur-qui-reinvente-la-bd-sur-instagram-4032059

      Humour absurde, critique du néolibéralisme, mise en page novatrice : le dessinateur de bande dessinée cartonne sur les réseaux et s’apprête à faire le grand saut vers le format papier.

      Mêler une critique radicale de la société à un humour mordant et décalé : Tienstiens, auteur de bande dessinée, fait partie de ces auteurs qui réinventent les codes de la BD sur Instagram. Fort de 45 000 abonnés sur la plateforme, il sort son premier album, “Koko n’aime pas le capitalisme”, un recueil divers au cœur duquel on retrouve la gorille Koko.

      Même lors de notre interview, l’auteur reste dans un troisième degré qui fait la particularité de ses strips. “Je ne voulais pas du tout faire de la BD, moi, à la base, explique l’auteur -Théo Hernandez dans le civil. Je voulais faire HEC pour faire du marketing digital. Mais mes parents trouvaient que c’était pas une bonne idée. Je pense qu’ils avaient un peu honte aussi. Donc j’ai fini par céder et j’ai fait les Beaux-Arts.

      LREM et Bernard Arnault, ses préférés
      Les écoles de commerce, les “bullshit jobs”, le néolibéralisme, voilà les cibles principales auxquelles s’attaque le dessinateur avec un humour acerbe. Les personnalités politiques et les grands patrons sont les cibles favorites de l’auteur : pour lui, cibler les puissants est un moyen de caricaturer le pouvoir et ses travers.

      Ses éditeurs de Bandes détournées expliquent s’être spécialisés sur le créneau du détournement : “On se situe dans la continuité des situationnistes et de Guy Debord, qui détournaient des comics, ou comme ils le disaient eux-mêmes, la “culture de masse” pour mieux la subvertir.” Les débats de société actuels, la culture pop, le cinéma, la télévision, sont autant de sujets potentiels à “disrupter”.

      La maison Bandes Détournées fonctionne sur le mode de l’auto-édition et chaque album est soutenu par un financement participatif. Un mode de fonctionnement “hyper horizontal” et une “vente en direct du petit éditeur”, selon les mots d’Émile et Yann, ses fondateurs : “ça permet de maîtriser tout le processus de création du livre, de l’écriture, la fabrication, la communication, le choix de la date de sortie, etc…

      Quant à la technique, Tienstiens fait le choix - peu banal - de dessiner avec des crayons de couleur : “ça vient d’un cadeau que m’ont fait mes grands-parents pour le réveillon du 1er mai, explique-t-il sans sourciller. J’en prends soin, parce que je sais qu’un jour, je n’en aurai plus et je devrai me retirer du monde de la bande dessinée.

      Sens de la chute
      Publier sur les réseaux sociaux influence son sens de la chute et sa conception de la mise en page, plus créative que d’ordinaire en BD. Le principe du carrousel d’Instagram, qui fait défiler latéralement les cases, oblige à surprendre en fin de strip pour accrocher l’attention de son audience. Pour l’édition de son premier album, aidé par la graphiste Laure Guilloux, il a donc voulu s’affranchir des codes traditionnels de mise en page, “ne pas rester dans le gaufrier classique de six cases” et “s’amuser un peu”.

      Pour cultiver le sens du mystère, Tienstiens confie avoir caché un message politique sur la couverture de son album : “Si on prend une à une les lettres du titre de “Koko n’aime pas le capitalisme”, et qu’on les remet dans le même ordre, en fait il y a un message qui critique un système économique en particulier.” Saurez-vous le retrouver ?

    • https://www.streetpress.com/sujet/1701188812-saint-malo-maire-censure-exposition-bande-dessinee-police-na

      Des enfants de chœur en habit du dimanche qui chantent à l’unisson « tout le monde déteste la police » dessinés au crayon. Ce dessin ironique, baptisé « ACAB BCBG », aurait dérangé des agents de la police nationale à Saint-Malo (35). C’est en tout cas la version de monsieur le maire Gilles Lurton (LR), qui a décidé de la faire retirer. Le 17 novembre 2023, l’exposition de bande dessinée issue de « Koko n’aime pas le capitalisme » (éd. Bande détournée, 2022) de l’auteur Tienstiens, a été désinstallée neuf jours avant la date prévue.

  • loupe-php/loupe: A #fulltext #search engine with #tokenization, #stemming, #typo_tolerance, #filters and #geo support based on only #PHP and #SQLite.
    https://github.com/loupe-php/loupe

    An SQLite based, PHP-only fulltext search engine.

    Loupe…
    –…only requires PHP and SQLite, you don’t need anything else - no containers, no nothing
    –…is typo-tolerant (based on the State Set Index Algorithm and Levenshtein)
    –…supports phrase search using " quotation marks
    –…supports filtering (and ordering) on any attribute with any SQL-inspired filter statement
    –…supports filtering (and ordering) on Geo distance
    –…orders relevance based on a typical TF-IDF Cosine similarity algorithm
    …auto-detects languages
    –…supports stemming
    –…is very easy to use
    –…is all-in-all just the easiest way to replace your good old SQL LIKE %...% queries with a way better search experience but without all the hassle of an additional service to manage. SQLite is everywhere and all it needs is your filesystem.

  • « zéro-un-zéro-un » : un devoir de mémoire « digitale »

    Aujourd’hui, où des banlieues brûlent à nouveau, je voudrais parler des "Zéro-Un".

    Même si c’est vieux, et pourtant très actuel à Mantes ou Vénissieux ; même si cela me fait toujours un peu mal.

    C’était dans les années 60 – 70. La croissance économique battait🧵⤵️
    son plein. L’industrie avait besoin de bras. Et les salaires flambaient.

    Le patronat avait alors exigé une politique d’immigration massive, à inscrire dans la Planification. Et le VIe et le VIIe Plan ont opté pour cette solution, afin⤵️
    de réduire la flambée des salaires. C’était inscrit ainsi.
    Renault, Peugeot, Citroën, Talbot : tous les grands groupes automobiles ont alors écumé le Maghreb, pour embaucher directement sur place.

    Lorsque, tout jeune débutant en journalisme, je suivais les grandes grèves,⤵️
    de l’automobile en 1982-1983 ils me l’ont tous raconté de façon identique, la nuit dans les usines occupées.

    Le groupe automobile arrivait dans le village. Il installait des préfabriqués dans un coin, plantait du gazon devant, traversé par une allée en graviers. Et les jeunes ⤵️
    s’y ruaient. Ils avaient 18 à 20 ans, ils rêvaient de sortir de leur trou ; ils rêvaient de Salut les copains, de musique, de filles. Et d’un autre avenir que celui des champs de rocaille, dans un bled étouffant.

    Quand ils entraient, on les mesurait, on les pesait. On leur⤵️
    regardait les dents, en écartant leurs lèvres du pouce et de l’index, comme on le fait aux chevaux.
    Ils connaissaient les chevaux. Ils n’aimaient pas. Mais ils voulaient partir.
    Ils me l’ont tous raconté : on regardait aussi leurs mains.
    Si elles étaient trop propres, ou lisses⤵️
    on les refusait. Alors, en sortant, ils passaient le mot au suivant. Pour que celui-ci se meurtrisse les mains avec le gravier de l’allée, jusqu’à saigner. Ils l’ont fait.

    Et finalement, on leur demandait leur date de naissance.

    Bien souvent, il n’y avait pas d’état civil,⤵️
    au bled. Ils ne connaissaient que l’année. Ils l’indiquaient, penauds.
    – "Mais quel jour ?" insistait le médecin.
    Ils répétaient l’année. Alors le toubib, blasé, disait au secrétaire :

    – Bon, marque : "Zéro Un / Zéro Un". Le 1 er janvier de l’année indiquée.

    Et leurs papiers, ⤵️
    pour toujours, portent cette date de naissance.

    Si l’on cherche à savoir où les banlieues brûlent, aujourd’hui, il suffit de savoir le nombre de « Zéro-Un », parmi les grands-parents.

    Quand ils étaient retenus par le groupe automobile, les jeunes s’en allaient du bled. On les⤵️
    installait dans des bidonvilles, où les enfants se faisaient pipi dessus la nuit – car aller aux toilettes, c’était sortir dans la boue, avec les rats.
    Puis, quand les bidonvilles furent rasés, dans des foyers Sonacotra, créés à l’époque, et installés loin du centre ville – car⤵️
    suite à la guerre d’Algérie, ces populations étaient considérées comme "à risque". Puis dans les cités, également loin de tt.

    Ils me l’ont tous raconté. On les faisait travailler à Flins, à Mantes, chez Berliet, à Vénissieux. La situation, chez Renault, était meilleure.⤵️
    Chez Peugeot, chez Citroën, à Talbot, le racisme était institutionnalisé.

    Ils me l’ont ts raconté : ils devaient rapporter des cadeaux au contremaître, lorsqu’ils revenaient de vacances au pays. Et l’humiliation était la règle.

    Akka Ghazi, le leader CGT de Citroën Aulnay, ⤵️
    me l’a raconté en 1983 : il était colonel de l’armée, il avait fui le Maroc, pour raisons politiques. Il n’était pas un « Zéro-Un ».
    Mais comme on savait qu’il était un intellectuel, la maîtrise l’obligeait à monter sur une machine, devant tout le monde, pour leur jouer⤵️
    de la flûte à cloche-pied.

    En 1982, ils se sont mis en grève. Souvent en dépit de la CGT "blanche". On a appelé cela le « printemps de la dignité ».

    Et en 1984, on les a licenciés, avec des plans sociaux de milliers de personnes. Au nom de la "modernisation" vantée par⤵️
    le gvt Fabius.

    Les « Zéro Un » n’ont généralement pas retrouvé de travail. Ils sont restés dans leur HLM, perdant face à leurs enfants leur stature sociale.

    Je me souviens : en 1994, lors des grèves contre le CIP, des « bandes de casseurs » détruisaient tout, Place Bellecour,⤵️
    à Lyon. TF1 ouvrait ts les jours le 20 h, avec ce leitmotiv : « les bandes de casseurs ». *
    Et grand reporter à Libé, j’avais voulu savoir qui étaient ces "casseurs".

    Il a fallu que je me fasse volontairement matraquer plusieurs fois par les CRS, que je me batte avec⤵️
    des « grands » casseurs, pour que des jeunes m’acceptent. 😉

    Mais finalement, j’avais pu suivre une bande de jeunes, chaque jour ; et jour et nuit.
    *Parfois, j’avais du mal : ils couraient vite, en cassant les vitrines… et j’étais plus vieux.

    Mais la nuit,⤵️
    en haut des cages d’escalier sombres de Vénissieux, en fumant un pétard, ils me parlaient doucement.

    Sauf un, qui se faisait appeler Rachid pour s’intégrer, mais était d’origine normande, se prénommait André et était une teigne, ces 5 garçons et ces 2 filles étaient des mômes.⤵️
    Gentils. Mais ils avaient au ventre une rage qu’ils n’analysaient pas.

    Et l’une des premières choses qu’ils m’ont dit, c’était : "Nous, on est des fils de Zéro Un".

    Ils le disaient avec du mépris pour leurs pères, qui ne savaient même pas leur date de naissance. Bcp⤵️
    de respect, en même temps : le pire des casseurs n’aurait "jamais osé fumer devant son père". Et une envie inconsciente de venger l’exil paternel et ses rêves humiliés.

    Avant de l’envoyer, je leur ai lu mon papier. Ils n’étaient parfois pas d’accord. Mais ils n’ont pas eu⤵️
    le sentiment d’être trahi.
    Alors je l’ai publié.

    Je me souviens, quand je leur ai lu, de 2 choses.

    J’avais remarqué que chacun, quand il brûlait une voiture, s’attaquait à une voiture de la marque pour laquelle son père avait travaillé. Ils n’en avaient pas pris conscience.⤵️
    Et cela les a beaucoup perturbé.

    Sur les 8 de "ma bande", 2 sont morts. 2 sont passés par la prison et ont eu une vie agitée, jusqu’à ce qu’ils se marient. Les 2 filles, peut-être suite à mon reportage, sont devenues journalistes et font de la radio au Maghreb.

    Des autres,⤵️
    je n’ai plus de nouvelles.

    Peut-être ont-ils également des enfants. Qui aujourd’hui, cassent la nuit. Avec une rage qu’ils ne veulent pas analyser.

    Car dans la nuit, peut-être, flotte encore, cette vieille histoire : le préfabriqué du bled, les rêves de musique et⤵️
    de filles, le gravier et le geste du pouce et de l’index pour découvrir les dents.

    Dans mon papier sur mes "casseurs", en 1994, j’avais aussi noté qu’ils étaient "fils de Zéro Un". Et quand je leur ai relu, à ce moment, ils ont eu un peu honte - et m’ont demandé de l’enlever.⤵️
    Puis finalement, ils m’ont dit : « Non, dis-le. C’est important ».

    Alors, je ne sais pas bien pourquoi, aujourd’hui, je le redis.

    (source : https://twitter.com/FrancoisCame/status/1674364535795249154)

  • Pourquoi ce qu’a dit Justine Triet à Cannes est légitime, par Jean-Michel Frodon
    https://projection-publique.com/2023/05/29/pourquoi-ce-qua-dit-justine-triet-a-cannes-est-legitime

    C’est bien en cinéaste que s’est exprimée la réalisatrice d’« Anatomie d’une chute » au moment de recevoir sa Palme d’or.

    Chacune et chacun peut avoir sa propre opinion à propos de celles exprimées par Justine Triet au moment de recevoir la Palme d’or pour Anatomie d’une chute. Mais personne ne devrait lui contester le droit de dire ce qu’elle a dit. Parce qu’elle l’a dit depuis sa place de cinéaste, ce qui est évidemment légitime sur la scène d’un grand festival de cinéma.

    Ce « discours » qui fait à présent débat comportait trois éléments, et tous les trois relèvent de ce pour quoi elle se trouvait à ce moment sur scène, devant les micros et caméras. Avec concision, la réalisatrice a en effet abordé deux thèmes, apparemment distincts. D’une part, elle a parlé du mouvement contre la réforme des retraites. Mais contrairement à ce qui été beaucoup répété, elle n’a rien dit de la réforme en tant que tel.

    Elle a condamné le fait qu’une « contestation historique, extrêmement puissante, unanime, de la réforme des retraites » ait « été niée, réprimée de façon choquante ». Nul doute qu’elle soit contre cette réforme – comme une large majorité des Français(e)s – mais son sujet ici, c’est la tentative d’invisibilisation de ce rejet, la négation, le « passage à autre chose » voulu et orchestré par le président de la République.

    Le discours de Justine Triet, c’est l’adresse d’une metteuse en scène à un metteur en scène qui s’appelle Emmanuel Macron. Il est légitime que des personnes dont le travail est d’organiser des éléments de récit et de représentation, en particulier une personne qui vient d’être récompensée pour avoir fait cela, commentent la manière dont une autre personne fait la même chose, et d’une manière qu’elle considère inappropriée. Le sens de ce passage est simplement : les cents jours sont un mauvais film, qui ne marche.

    Ensuite, Justine Triet a critiqué ce qui est en train de se passer dans l’organisation du cinéma en France. Contrairement à ce que la ministre de la culture a feint d’avoir entendu, elle n’a pas attaqué le système de soutien public, mais au contraire sa mise en danger par des réformes et des projets en cours.

    Et contrairement à ce que la plupart des réactions hostiles à son discours affirment, elle ne s’est pas comportée en enfant gâté ou en ingrate, mais a au contraire proclamé sa reconnaissance pour l’ensemble des dispositifs qu’on résume, de manière plus ou moins appropriée par la formule d’exception culturelle, « sans laquelle je ne serai pas là devant vous ».

    Et qui peut dire qu’une personne qui travaille dans un secteur, le cinéma en l’occurrence, n’est pas légitime pour s’exprimer sur l’organisation de ce secteur et ses évolutions ?

    Et enfin, Justine Triet a lié les deux sujets, la tentative du pouvoir de balayer sous la moquette les oppositions à la réforme des retraites et les modifications en cours du système public accompagnant le cinéma.

    C’est à dire qu’elle a, exactement comme dans son film, opéré une composition, qui montre comment fonctionnent ensemble des processus apparemment disjoints, ou relevant de différents enjeux. Soit, précisément, ce que fait, ce qu’a à faire la mise en scène et pour quoi elle venait de recevoir la Palme.

  • Qui manipule Wikipédia ? | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/dominique-vidal/blog/040423/qui-manipule-wikipedia

    Il est vraiment nécessaire, pour sauver ce commun de la pensée qu’est Wikipédia , de se pencher sur les pouvoir de la bureaucratie et notamment ceux qu’y tiennent la droite extrême. Un commun, que l’on défend en tant que tel (premier de cordée dans ce domaine), est aussi un lieu de combat politique.

    Ne laissons pas Wikipédia tomber dans des mains étrangères aux communs, à la pensée collective et à la liberté. Car ce danger existe partout.

    Côté pile, c’est (surtout) une encyclopédie. Côté face, c’est (parfois) une entreprise de manipulation. Si vous en doutez, consultez la notice que Wikipédia me consacre : depuis quelques semaines, elle a été transformée en pamphlet à charge par des anonymes protégés par... des anonymes. Impossible de rétablir la vérité des faits....

    Le coup de pied de l’âne arrive en dernier. La nouvelle version de « ma » notice écrit : « Face aux accusations d’antisémitisme, Vidal se défend en soutenant la thèse d’un “chantage inacceptable (à l’antisémitisme)” alors qu’il ne s’agit pour lui que de critiquer la politique israélienne( note 20 notice Wikipédia), (note 21 notice Wikipédia), et avance “leur manipulation” » (note 22 notice Wikipédia). Mais quelles sont ces « accusations d’antisémitisme » ? Qui les a formulées ? Où sont les sources ?
    Illustration 1

    Ai-je au moins la possibilité de contester ces mensonges ? Ce devrait être le cas. Car tout intellectuel auquel cette encyclopédie consacre un article peut être soumis – mon exemple en est la preuve – à des calomnies, sous couvert du droit de chacun de modifier comme il l’entend le texte de tout article. Est-ce délibérément ou par inadvertance que Wikipédia n’organise en rien la possibilité d’empêcher que se perpétue un tel état de choses ?

    Théoriquement, il suffit de cliquer, en haut d’un article, sur « Discussion » pour formuler des critiques. Mais les censeurs « bénévoles » ne sont pas tenus d’en tenir compte. Et gare à qui leur fait observer qu’ils n’ont pas répondu de manière argumentée à des remarques argumentées : on ne peut plus rectifier la notice, surtout si l’on ose faire état de son droit à saisir la justice pour se défendre contre les diffamations dont on est victime.

    Les recours polis et respectueux des procédures proposées provoquent en retour un florilège de réponses plus ou moins bien intentionnées, mais sans aucun effet sur le règlement de la question. Une personne anonyme, sans identité juridique, s’octroie le droit de bloquer l’article litigieux c’est-à-dire de perpétuer la publication de mensonges et de diffamation.

    Wikipédia gagnerait en crédibilité en instituant une procédure simple qui permette dans chaque pays à chaque personne faisant l’objet d’une campagne de calomnie, d’être entendue dans ses mises au point avant, en ultime recours, d’avoir à saisir la direction de Wikipédia aux États-Unis.

    Dominique Vidal

    #Wikip&édia #Bureaucratie #Communs

  • La cause et les Tournesols – L’image sociale
    http://imagesociale.fr/10762

    par André Hunther

    Les actions des militants climatiques s’adaptent à une réception atone. Le 11 octobre dernier, la professeure Julia Steinberger, coauteure du rapport du GIEC, se laissait arrêter lors d’une action de désobéissance civile. Un avertissement qui a laissé les grands médias de marbre. Les mêmes ont en revanche accueilli avec émotion le geste de deux activistes du mouvement Just Stop Oil, qui ont aspergé de soupe à la tomate les Tournesols de van Gogh à la National Gallery de Londres.

    Valeur sacrée entre toutes de l’Occident, l’art est longtemps resté à l’abri de l’action militante. C’est pourtant cette sacralité qui a fait choisir les Tournesols, œuvre parmi les plus célèbres d’un peintre bien connu du grand public. Quel rapport entre van Gogh et les industries fossiles ? Pourquoi agresser un tableau qui n’a fait de mal à personne ? La réaction des grands médias et de nombreux internautes sur les réseaux sociaux a été la condamnation d’un geste jugé gratuit, incompréhensible et irresponsable.

    Ce comportement avait précisément été anticipé par les activistes. « Vous souciez-vous plus de la protection d’un tableau que de celle de la planète ou des gens ? » demandent les militantes. Bonne question, qui situe très exactement ce qui fait problème dans notre rapport à la crise climatique.

    En France, la grève des raffineurs se heurte à la même incompréhension hautaine, doublée d’un rappel touchant à la morale et aux grands principes. En rationnant le carburant, ne risque-t-on pas de mettre en danger la vie de blessés qui doivent accéder à des soins d’urgence ? – s’exclament les mêmes qui approuvent en silence le sabotage de l’hôpital public. Pour les partisans du statu quo, les expressions de protestation sont toujours inadéquates, n’atteignent jamais leur objectif et ne font que desservir la cause.

    Soyons sérieux. Les alertes des militants n’ont qu’un but : sortir de l’inaction. On notera que le geste des activistes a été soigneusement calibré pour ne provoquer aucun dommage (le tableau de van Gogh est protégé par une vitre, et n’a pas souffert de la projection). Pour secouer la léthargie mortelle qui engourdit les sociétés développées, tous les moyens sont bons. L’art n’a qu’un rapport éloigné avec les énergies fossiles ? Peut-être, mais l’introduire dans la discussion questionne nos hiérarchies de valeurs et les ouvre bien au-delà des débats techniques. Et si c’était par là qu’il fallait commencer ?

    #Activisme #Climat #André_Gunther

    • Évidemment que l’art n’est jamais resté « à l’abri » de l’action militante :
      https://www.youtube.com/watch?v=L-VD-fHudGc

      – Société du spectacle : à partir du moment où une action militante n’a pour unique lien logique avec la cause défendue que l’idée qu’il faudrait « réveiller les consciences » à tout prix, on est dans le spectacle, la militance Instagrammable, d’une futilité totale. À la fois contreproductive (ce n’est tout de même pas mystérieux que lorsqu’on mène une action contre une cible qui n’a rigoureusement aucun rapport avec la cause qu’on défend, on va brouiller le message et se mettre une grosse partie des gens à dos), et à mon avis pente glissante (le choix gratuit de cibles selon des critères d’impact médiatique, parce que la fin justifie les moyens, c’est une pente vers le fascisme) ;

      – par ailleurs, le message « Vous souciez-vous plus de la protection d’un tableau que de celle de la planète ou des gens ? » est déjà devenu une opposition de principe entre l’art et la planète (faites un tour chez les bonnes âmes de Touiteur). Quand on évoque la « hiérarchie de valeur », je veux bien qu’on parle des indignations à plusieurs vitesses ; mais immédiatement une partie des partisans (à nouveau : faites un tour sur Touiteur), ça devient une hiérarchie de valeur entre les vieux tableaux qu’on s’en fout qu’ils soient détruits, et la planète que ça c’est important. Et là encore c’est une pente très glissante, en mode Daesh.

      Pr. Logos :

      Pourquoi, malgré mes filtres, est-ce que l’insignifiance scénarisée par Debord (une boite de soupe Campbell sur le verre d’un tableau) m’arrive quand même ? Pourquoi ne se retient-on pas de propager la bouillie ?

      149/ Une assoce financée par l’héritière Guetty… Une symbolique de Taliban. Le confusionnisme, vraiment.

      Faut-il emprunter à l’ennemi sa stratégie : la confusion, l’insignifiance, le bruit, le clash, la bêtise, le divertissement, la panique morale, en un mot, la bouillie ?

      Je suis un fervent militant du contraire : poser un principe d’asepsie politique. Ne pas laisser se développer de germe confusionniste, de sottise flagrante, de contribution au Spectacle. La confusion ne peut pas servir le mouvement émancipateur.

      (Pour l’orthographe du nom, c’est Aileen « Getty », et non « Guetty », héritière de Getty Oil.)

    • @arno je trouve déconnant de comparer au nom de « la symbolique » la destruction-purification daechienne avec le happening sans frais de ces activistes. le moyen ici c’est 0 et pas du tout « tous les moyens », sinon, il faut par exemple, faire sauter un musée, car oui, c’est blasphème que de s’attaquer à la culture marchandise, tandis que l’habitabilité de cette planète est bien loin d’être sacrée.
      La fille Getty, parait-il ex overdosée et séropo, peut-être pas très jouasse de devoir son opulence à à l’extractivisme paternel, raque aussi pour Fridays for Future (Thunberg).

      Je me souviens d’un centre social italien qui fut longtemps tenu occupé car l’endroit avait été indiqué par un héritier qui s’est chargé de contenir la revanche paternelle.

      et vraiment la défense de l’art, pfff

      #écologie

    • Important de distinguer l’origine de la richesse et l’usage qui en est fait par les héritiers, sinon, on entre dans le grand complot.

      Important de remarquer aussi que l’activisme entre dans la société du spectacle... mais peut-il faire autrement ?

      Important d’avoir peur que le message sur une autre plan au final brouille d’autant plus l’objectif.

      Il y a du vrai dans chaque message ici, mais la question de l’équilibre entre ces éléments reste posée.

      Oui, les activistes sont réduits au spectacle, et dès lors, les mauvais sketchs sont d’autant plus dangereux. Mais plus personne ne veut faire de la politique (i.e. se salir les mains pour construire des groupes susceptibles de renverser l’ordre établi, faire des compromis pour construire une telle force). Dès lors, chaque action entre dans le renouvellement du spectacle, sans laisser entrevoir d’issue que la résignation, et le dérisoire.

      Mais c’est déjà pas mal le dérisoire devant le grand krach ?

    • Garanti sans sauce tomate : L’affaire « Doucet » : mystérieuses disparitions d’œuvres rares dans une bibliothèque parisienne
      https://www.lemonde.fr/culture/article/2022/10/17/l-affaire-doucet-mysterieuses-disparitions-d-uvres-rares-dans-une-bibliotheq

      La Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, une prestigieuse institution parisienne où sont rassemblés des milliers de livres et de précieux manuscrits, est au cœur de graves soupçons de trafic d’ouvrages. Notre enquête auprès des employés et des habitués du lieu révèle les pratiques, pour le moins déroutantes, de la direction.

  • Un phénoménal fil de discussion, en anglais, sur la question « Les machines qui pondent du code à la demande en régurgitant du code source digéré dont elles ne sont pas l’auteur et qui initialement était sous licence libre, Microsoft Copilot en particulier, enfreignent elles la loi et la licence libre des logiciels sources qui ont servi à l’apprentissage ? »
    https://news.ycombinator.com/item?id=33240341
    #microsoft #copilot #github #machinelearning #libre #foss #copyright

  • Quelques années plus tard ... :D

    Si vous aimez l’anticipation et la science-fiction soft, une ambiance révolutionnaire avec un petit côté espionnage et piraterie, mais que vous n’aimez pas vivre un récit au travers de personnages qui sont du côté de l’autorité (au service de la loi ou de l’armée), mon roman-feuilleton pourrait peut-être vous intéresser.

    "Trois écoles" est en licence libre [CC BY-SA], lecture au format web, epub et pdf (gratuit et sans passer par Amazon et GAFAM) :
    https://troisecoles.noblogs.org

    Le premier chapitre disponible est assez long (11 500 mots, l’équivalent de 35 pages en livre de poche) et se lit comme une nouvelle avec un petit récit qui a son propre développement rencontre-quête-résolution, tout en présentant quelques-un⋅es des personnages important⋅es et des futurs enjeux.

    [ Avertissement de contenu : violence policière, isolement, dépression, menace raciste]

    ====================
    Résumé de 4e de couverture
    ====================
    La France, dans un futur proche. Depuis plus de dix ans un petit groupe clandestin s’organise en vue d’un projet insensé, renverser les structures centrales du pouvoir et de l’industrie dans le pays. Mais le temps presse, les pièces les plus importantes ne sont pas encore en place à l’approche du déclenchement révolutionnaire prévu par le groupe sans nom. Il faut réussir à négocier la sortie de laboratoire d’un outil à technologie neurale, par le réseau d’un trafiquant, et opérer un regroupement géographique avec une ancienne formation de combattantes dispersées à travers l’Europe.

    À une époque de surveillance étendue et de changements technologiques profonds où les neurosciences commerciales ont fait un bond, c’est grâce à l’aptitude mystérieuse d’une de ses membres, et à une hypothèse invérifiable jusque-là, que le groupe post-anarchiste pourrait trouver le moyen le plus rapide d’attaquer les pouvoirs en place. Autour de cette nébuleuse clandestine sans nom, des obstacles qu’elle rencontre et de ses contradictions, plusieurs voix, plusieurs parcours naissent ou s’abîment dans l’espoir d’une révolution prochaine. Un jeune nouveau est en cours de recrutement et chaque rendez-vous avec les membres anonymes devient un exercice « simulation », une ancienne en conflit ouvert avec le groupe fuit d’autres dangers dans les montagnes hors Europe, un membre déchu essaie de recréer ses propres cérémoniaux individualistes après le retour à une vie sans missions, dans la pauvreté et l’échec répétitif…
    –--------------------

    #roman #roman-feuilleton #licencelibre #trois_écoles

  • L’avènement de la médecine scientifique, en fournissant une base expérimentale et factuelle solide à la médecine, a été un changement de paradigme radical. La validité de ce nouveau paradigme repose toutefois sur la fiabilité des données issues des essais cliniques. Or, la plupart de ces essais sont menés et interprétés par l’industrie pharmaceutique, avant d’être, ensuite, présentés par les universitaires.
    Or, les fuites récentes de documents confidentiels de l’industrie pharmaceutique ont montré à quel point les essais cliniques parrainés par l’industrie sont biaisés.
    Tant que ce problème ne sera pas réglé, la médecine scientifique sera une illusion.

    [EN] https://www.bmj.com/content/376/bmj.o702

    #medecine #industrie #triche #fakescience #corruption

  • « La première fois que j’ai compris qu’il existait des lycées plus réputés que d’autres, c’était en discutant avec ma professeure de français de 3e, au collège Lamartine de Crémieu (Isère). Elle m’incitait à postuler dans un lycée plus prestigieux que celui de mon secteur, expliquant que ma moyenne - entre 18 et 19 - me le permettait. »
    [...]
    « En dehors de ce cadre pédagogique hors du commun, le choc social est violent. J’ai compris que j’étais pauvre en arrivant à Henri-IV. Car si « H4 » est, comme l’affirment certains, un temple de la méritocratie républicaine, comment expliquer la concentration de grands noms et des « fils et filles de » parmi les élèves ? Suffit-il d’être bien né pour être brillant ? Parmi les élèves de 2de, il y avait des enfants de ministres, de grands patrons, de journalistes connus. Dans ma classe, nous n’étions que deux à avoir été repêchés de province, avec quelques élèves de banlieue parisienne. »
    [...]
    « Sans cette sélection sur dossier à Henri-IV et ce régime d’exception accordé à deux lycées parisiens, je n’aurais jamais pu accomplir cette trajectoire. Mais je ne suis qu’une des exceptions qui confirment la règle. Depuis quelques semaines, je lis avec embarras les tribunes d’anciens élèves et de parents d’élèves qui voudraient faire passer Henri-IV pour un modèle de mixité sociale et de méritocratie. C’est évidemment faux ! »
    [...]

    https://www.lemonde.fr/campus/article/2022/03/14/j-ai-compris-que-j-etais-pauvre-en-arrivant-au-lycee-henri-iv_6117481_440146

    #education #elite #oligarchie #égalité #prepa #etudesup #reproduction

    • Je bifurque, mais tout le système scolaire français sent la naphtaline, c’est bien l’hypocrisie de l’école française dite républicaine mais est en fait élitiste dont les rouages actuels ne font qu’accroitre les inégalités sociales.

      J’en ai pour preuve ma progéniture, entrée en seconde dans un lycée où j’ai fini par comprendre en discutant avec la directrice et les profs que les élèves boursiers avaient été regroupés dans une classe quant les autres profitaient de cours, de profs et surtout de considération bien différentes, avec des primes de type voyages à l’étranger et d’autres espoirs et investissements de la part de l’équipe pédagogique. Ce lycée distinguait donc bien les cochons des tourterelles. Et pour comprendre aussi ce mépris de classe, les élèves boursiers en france cumulent des points supplémentaires pour le passage en classe supérieure, donc ils passent parfois sans avoir le niveau suffisant. (faudrait aussi se poser des questions sur ce nivellement et ce qu’il induit de mépris d’un niveau à l’autre) Mais cette classe était donc celle des mauvais élèves et des pauvres, et d’après ma fille, malgré de bons profs, le niveau était nul et tous les cours perturbés par des comportements puérils. La directrice avait bien dit, lorsque L. avait voulu changer de classe pour pouvoir faire des arts plastiques : « Tu sais, ça ne va pas être possible, tu manques d’assurance, et dans l’autre classe, ils ont tout pour eux, non seulement un très bon niveau mais ils sont sûrs d’eux. »
      Et de fait, tu voyais qu’ils étaient à l’aise et bien intégrés, ne serait-ce que par leurs beaux vêtements et la façon de se bouger. Et non, ce n’est pas une histoire du XVIIIem siècle, c’est la france d’aujourd’hui dans toute sa duplicité démocratique mon cul.

    • Ma gosse a grandi dans une zone rurale de relégation où les gosses savent très tôt qu’ils n’iront pas loin (très littéralement). Dès la fin de 5e, les parents demandent pour les CAP et l’apprentissage.
      Quand on a demandé l’intégration de notre fille dans un lycée avec Arts Appliqués, on a compris que ce genre de demande n’était par du tout prévu, par personne, à aucun moment. Les bouseux ne font pas d’art. Point.

    • Apprentissage : en 2019, l’Assurance maladie a recensé 10 301 accidents du travail d’apprentis.
      Plus d’un par heure.
      A cela s’ajoutent 3110 accidents de trajet.
      Au total ce sont 15 apprentis qui sont décédés en une année du fait du travail (12 dans des accidents de trajet).

  • C’est un gag où ils ont intriqué un tardigrade avec des qubits ?
    https://arxiv.org/pdf/2112.07978v1

    [Edit] Oh des jolies photos et un article en français sont arrivés depuis : https://trustmyscience.com/tardigrade-premier-organisme-multicellulaire-subir-intrication-quant

    Pour déterminer si l’état d’intrication avait été atteint entre le tardigrade et le qubit, les chercheurs ont mesuré la fréquence à laquelle la combinaison tardigrade-qubit vibrait. Résultat : les calculs (basés sur les mesures) n’avaient de sens que si les deux objets étaient considérés en état d’intrication quantique.

    Après avoir effectué leurs mesures, les chercheurs ont lentement dépressurisé et réchauffé le tardigrade, le faisant sortir de son état de relaxation et le ramenant à la vie. Mais les records établis par ce super tardigrade ne s’arrêtent pas là : la température en question (qui était à peine 0,01 °C au-dessus du zéro absolu) est la plus basse à laquelle un tardigrade ait jamais survécu.

    #sciencefiction #surrealisme #quantique #vivisection #recherche #ilssontfous #schroedinger #chatnoirchatblanc

  • Une analyse détaillée du crédit qu’on peut apporter aux principales études médicales utilisées pour prouver les bienfaits de l’ivermectine
    https://astralcodexten.substack.com/p/ivermectin-much-more-than-you-wanted

    Quels outils et méthodes pour détecter les fraudes et évaluer les études médicales ?
    La difficulté à communiquer la science « In a world where scientists seemed like hostile aliens, I would hesitate to take the vaccine. »
    Les bulles sociales de connivence culturelles « About half of Americans are young-earth creationists. I have nothing against these people, I don’t deliberately ostracize them - yet none of my closest hundred friends are in this category. There’s about an 0.5^100 = 10^-31 chance that would happen by coincidence »

    #covid #ivermectine #science #fraude #biais-cognitifs #complexité